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M81
.Posté dans Le poids de l'amour dans une relation bdsm
Bonsoir. L'absence ou le manque d'expérience ne justifie pas l'ignorance. Avant de débuter une telle relation, rien n'empêche de se renseigner sur les pratiques les plus courantes, d'estimer quelles limites on ne veut pas dépasser. Poser des limites ne veut pas dire qu'elles sont bétonnées une fois pour toutes. Au contraire, elle peuvent évoluer dans un sens ou dans un autre, selon ce qu'on s'estime capable de supporter, au fur et à mesure qu'on découvre son partenaire et qu'on se découvre soi-même. En outre, quand un dominant est en présence d'un ou une novice, il doit expliquer ses pratiques, ses habitudes, autant qu'il le faut pour que le futur soumis ou la future soumise ait un bon aperçu de la future relation et puisse donner son accord de manière libre et éclairée. Personne n'est obligé de coucher une liste sur le papier. C'est juste plus sûr, il est plus facile de s'assurer des limites de tous les participants s'il y a un litige. Un guide, ce n'est pas quelqu'un qui fait ce qu'il veut comme il veut. C'est quelqu'un qui respecte les personnes qu'il guide. Si un dominant ou une dominante doit s'arrêter tous les dix pas pour s'assurer que le soumis ou la soumise est capable de suivre, il s'arrête. Si le soumis ou la soumise ne veut pas aller plus loin, le dominant ou la dominante ne va pas plus loin. Ca peut être provisoire, et dans ce cas la progression reprend quand la personne s'en sent capable. Ca peut aussi être définitif, la personne pouvant le soumis ou la soumise pouvant décider de ne pas aller plus loin. C'est fondamental, dans une relation BDSM. Ca peut paraitre paradoxal, mais c'est toujours le soumis ou la soumise qui a un contrôle total des limites, et le dominant ou la dominante doit les respecter, même s'il ou elle espérait aller plus loin. Si le dominant ou la dominante oblige le soumis ou la soumise à dépasser ses limites sans son consentement, ce n'est plus du BDSM. C'est une agrssion. Ou, dans le cas d'une pratique sexuelle, un abus. Personne ne doit être forcé de faire ce qu'il ne veut pas faire, par quelque moyen que ce soit. Jamais ! A moins que ça ne fasse partie du jeu, auquel cas, il y a bien un consentement préalable. D'ailleurs, nous le pratiquons, mon dominant et moi. Il peut m'imposer des actes que je n'aime pas, parce que j'ai donné mon consentement pour qu'il me les impose. A vrai dire, c'est moi qui le lui ai demandé, au départ. Non, la douleur n'est jamais un but en soi. Si les maso veulent qu'on leur en inflige, c'est parce que ça leur procure du plaisir. Et les mécanismes du plaisir sont maintenant bien connus. Ce sont les hormones libérées par le cerveau qui provoquent le plaisir. Ca s'obtient par le sexe, mais aussi le sport ou le BDSM, par exemple. Personne ne se cogne volontairement contre les meubles juste pour le plaisir de la douleur. Ce serait pourtant bien plus facile que de devoir chercher un ou une partenaire BDSM, mais ça ne fonctionne pas, à moins d'avoir un problème psychiatrique. Pour que la douleur mène au plaisir, il faut qu'elle arrive dans certaines conditions mentales et physiques. Le BDSM est un jeu de rôles. Pas un jeu de société sur plateau où il faut lancer des dés, évidemment. C'est plus proche des jeux d'enfants, en fait, par exemple quand ils jouent au gendarme et au voleur, aux cowboys et aux indiens... Le BDSM, c'est la même chose, mais dans un autre contexte. On joue à maître et exclave, à la soubrette qui sert son employeur, au docteur qui fait passer une visite médicale, au professeur qui éduque sévèrement un élève, ou, comme dans mon cas, au soldat aux ordres d'un Chef inflexible. Ce sont des films qu'on se fait pour pimenter une relation sexuelle, parfois amoureuse, parfois pas. Le dominant ou la dominante met le jeu en scène et joue son rôle, et le soumis ou la soumise joue aussi son rôle. Il faut en avoir conscience, parce qu'il peut très bien arriver qu'il soit nécessaire de sortir du jeu et reprendre pied dans la réalité rapidement. En 50 ans de BDSM, ça m'est arrivé plusieurs fois.
M81
.Posté dans Le poids de l'amour dans une relation bdsm
  Il n'est pas question de normaliser les activités que chacun décide d'inclure dans ses activités BDSM. Du moment que tous les participants y consentent librement. Il est question d'avoir des balises, des règles de base, afin d'éviter les dérives. C'est d'une importance capitale dans une relation BDSM ! Comment pouvez-vous supposer qu'un lion éprouve du plaisir à obéir à son dompteur ? A moins que... Voulez-vous parler de votre soumis ? S'il aime joue le rôle d'un animal dans votre relation, grand bien lui fasse ! Si vous le voyez comme un animal en dehors de vos moments BDSM, c'est une autre histoire. Si vous n'êtes pas capable de le voir autrement que par son rôle de soumis dans les moments hors BDSM, vous avez un problème. En tout cas, du BDSM sans règle, ce n'est pas du BDSM.
.Posté dans Problème : 2 masochistes 1 couple
Maître 10 : Merci beaucoup de ta réponse, elle m'a beaucoup aidé et rassuré en toute bienveillance qui plus est ! Crahos : Merci à toi aussi pour tes conseils.    Voici les nouvelles : J'ai eu une très longue conversation à ce sujet avec mon copain et je lui ai dis encore plus crûment que d'habitude ce que j'aimais. Lui aussi m'a dit ce qu'il aimait en matière de sadisme et nous avons donc trouvé plusieurs points communs. S'en est suivi un des meilleurs rapports sexuels que j'ai eu avec lui dans le sens où il m'arrivait parfois d'imaginer qu'il me dominait quand nous faisions l'amour, alors que là je n'ai pas eu besoin de l'imaginer il le faisait. J'ai senti qu'une flamme se rallumait clairement je ne l'avais jamais vraiment "perçu" comme sadique jusqu'à présent et j'ai vraiment hâte de cultiver ça ensemble. De mon côté également j'aimerais faire la dominatrice pour lui de temps en temps, mais il a plus de mal à se laisser aller à me dire ce qu'il aime (à assumer d'être maso j'ai l'impression, même s'il l'a déjà verbalisé). Il m'a tout de même donné des informations sur ce qu'il aimait alors j'ai essayé de le faire aussi (il a beaucoup apprécié). Je crois que je perçois un peu ce que vous voulez dire, c'est donnant donnant, ce n'est pas parce qu'on est pas naturellement sadique qu'on ne peut pas agir comme tel. En tout cas j'avais déjà entendu qu'il s'agissait d'une communauté bienveillante et communicative et bien ça se vérifie complètement ! Merci à tous pour vos conseils ! Je passerai peut-être donner des nouvelles ultérieurement !
BDSM
.Posté dans CNC et Free Use
A propos de free use https://www.bdsm.fr/blog/8920/%22Free-use%22,-est-ce-du-BDSM,-du-f%C3%A9tichisme-ou-du-sexe-normal-?/ Groupe : https://www.bdsm.fr/freeuse/  
Le sujet est intéressant,  ma maigre contribution est de plus à côté je m’en excuse,  c'est pourtant cexa quoi j’ai aussitôt pensé  Je t’aime moi non plus Gainsbour Daniela Elmer food beat