mael
#0

Pourquoi un bouton “Je n’aime pas” est nécessaire sur les réseaux et sites d’information

Dans le monde numérique, le bouton “J’aime” est omniprésent. Mais que se passe-t-il lorsque l’on n’est pas d’accord ou qu’un contenu nous déplaît ? Pouvoir exprimer un désaccord est essentiel pour un dialogue équilibré et transparent.

Un bouton “Je n’aime pas” permet :

 

D’exprimer une opinion négative sans agressivité : Tout le monde n’a pas envie d’écrire un commentaire, mais un simple clic peut signaler son désaccord ou son insatisfaction.

 

De donner un feedback constructif aux créateurs : Il montre ce qui fonctionne moins bien et permet d’ajuster le contenu plutôt que de compter uniquement sur les critiques écrites, souvent blessantes.

 

D’équilibrer la perception des idées : Les “likes” seuls donnent une vision biaisée. Un bouton négatif reflète mieux la diversité des opinions.

 

D’encourager une culture du débat : Savoir dire “je ne suis pas d’accord” sans attaquer personnellement favorise une communication plus saine et réfléchie.

 

Bien sûr, ce bouton comporte des risques d’abus ou de harcèlement. Les plateformes peuvent limiter ces effets en proposant des nuances : “Pas utile”, “Décevant”, “Controversé”. L’important est de permettre aux utilisateurs de s’exprimer librement tout en restant respectueux.

En fin de compte, un bouton “Je n’aime pas” n’est pas un simple symbole négatif : il est un outil pour rendre le dialogue numérique plus honnête, nuancé et transparent.

 

Cela me paraît bien. 

Thèmes: j'aime pas, bouton, vote
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BlackFullMoon
#1
Je trouve votre analyse très intéressante. C’est vrai que les plateformes mettent surtout en avant l’approbation, alors qu’on aimerait parfois pouvoir exprimer un désaccord, sans confrontation ni devoir écrire de longs messages. Mais, en même temps, un simple “je n’aime pas” me semble un peu trop réducteur. Ça ne dit pas si le contenu est inutile, choquant, décevant ou juste pas adapté. J'apprécie votre idée de plusieurs options plus précises.  La question que je me pose, c’est : est-ce que ça donnerait vraiment aux créateurs un retour plus équilibré et constructif, ou est-ce que ça resterait une forme de rejet un peu facile ? Peut-être que tout dépendrait de la manière dont ce système est pensé et encadré.
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mael
#2
Je comprends très bien ton point, BlackFullMoon. 🙏
C’est vrai qu’un simple “je n’aime pas” reste limité et peut donner l’impression d’un rejet brutal. Mais justement, l’intérêt d’un tel bouton (ou de plusieurs variantes comme “pas utile”, “choquant”, “décevant”) serait d’ouvrir un espace d’expression qui évite les commentaires agressifs tout en donnant une tendance générale.
Le “like” crée un biais positif : on voit surtout ce qui plaît, et le reste disparaît. Or, dans une communauté, il est aussi important de montrer ce qui ne résonne pas. Cela ne veut pas dire rejeter l’auteur, mais dire : “ce contenu ne m’a pas parlé”.
Je pense que la clé est dans la nuance et la transparence :
 
Si c’est juste un chiffre brut, oui ça peut être ressenti comme un rejet.
 
Mais si les boutons sont plus variés (décevant, inapproprié, pas mon style…), alors ça devient du feedback plus riche, presque une sorte de sondage permanent.
 
Au final, ce n’est pas tant un jugement définitif qu’un indicateur pour améliorer la qualité des échanges.
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mael
#3
Déjà, avoir un simple “j’aime” et à côté un “j’aime pas”, c’est beaucoup mieux qu’un bouton unique.
Avec la comptabilisation, on se fait une vraie idée de la réception d’un post.
Et bien sûr, une personne ne vote qu’une seule fois, histoire de garder ça équitable.
Pourquoi avoir fait le choix du seul bouton j'aime ? 
Soyez la première personne à aimer.
mael
#4
L’importance de ne pas aimer, et de pouvoir le dire.
Un simple bouton “pouce en bas” à côté du “pouce en haut” :
parce qu’exprimer son désaccord compte autant que d’applaudir.
Et ne pas aimer et l'exprimer est aussi un acte utile pour celui qui l'exprime de cette façon sans commentaires.  Cela libère. 
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sylvie35
#5
Bonsoir Mael,

Je suis plutôt contre, car je trouve cela assez dur pour la personne qui reçoit des pouces en bas. C'est une désaprobation, mais sans explication.

A la limite, sur un commentaire de forum, pourquoi pas: on peut se dire que la personne n'a pas la même opinion et l'exprime ainsi (quoique j'aurais préféré qu'elle donne son opinon - on peut ne pas être d'accord et rester courtois).

Mais sur un contenu qui nous tient à coeur, sur lequel on a passé beaucoup de temps et dans lequel on a mis une part de soi, comme un article, je trouve cela violent et démotivant d'avoir des gens qui viennent exprimer qu'ils n'aiment pas, mais sans donner la moindre explication. Alors qu'un commentaire négatif mais donnant la raison, tout en restant courtois, on le prend moins durement.
 
Dernière modification le 30/08/2025 14:15:41 par sylvie35.
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Good Girl 佩玲
#6
Je rejoins Sylvie35 quant aux avis négatifs expliqués dans les fils de commentaires. 

Ils parlent d'eux-mêmes.

Surtout quand on en a plusieurs, bien rédigés, bien expliqués, sur la raison du "je n'aime pas ce que je lis dans votre article". Surtout quand la modération vous avertit aussi Mael.

Alors, un pouce en bas pourquoi faire? Pour que vous n'en teniez pas compte?

 
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mael
#7
Perso je suis pour le bouton voter  je n'aime pas. Je trouve intéressant. Cela crée un comparatif entre qui aime et qui n'aime pas. 
C'est normal que la modération fasse son boulot. J'ai déjà été mis au tonneau une semaine, suite à une plainte car je czricaturais trop les fonctionnaires. Après il m'a été demandé d'arrêter de raconter les aventures imaginaire de Valeri, le pont de vue du côté russe en caricatures toujours. La pensée dominante me fait toujours peur. Je trouve que c'est important d'explorer les points de vue qui vont contre cette pensée dominante. Lorsque trop de gens pensent pareil et qu'il existe des consensus, c'est bien de chercher ce qui ne va pas dans cela. 
Le bouton je n'aime pas évite les commentaires car beaucoup n'aiment pas écrire et développer. C'est un bon repére.  
 
 
 
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mael
#8
Ta question touche au cœur même de la tension entre création artistique et critique sociale. Il n’y a pas de réponse universelle, mais on peut explorer les deux axes.
 
Écrire pour plaire au public
 
Avantages : On capte l’attention, on touche plus de monde, on a un impact immédiat. Les lecteurs se sentent compris, rassurés ou divertis.
 
Risques : On se restreint, on peut tomber dans le convenu, le superficiel, et reproduire la pensée dominante au lieu de la questionner.
 
Écrire pour provoquer ou déplaire
 
Avantages : On explore des idées audacieuses, on fait réfléchir, on secoue les habitudes de pensée. L’écrit peut devenir un outil de critique sociale ou de libération personnelle.
 
Risques : On peut heurter, choquer inutilement, et son message peut être rejeté ou mal compris. Le public est souvent limité à ceux qui acceptent le questionnement.
 
Une troisième voie : la subtilité
 
On peut combiner les deux : écrire de manière accessible tout en glissant des idées qui dérangent ou interrogent.
 
Une caricature, un roman ou un article qui semble léger mais qui fait réfléchir après coup est souvent très puissant.
 
💡 Réflexion finale : Écrire uniquement pour plaire, c’est confortable mais parfois vide. Écrire uniquement pour choquer, c’est courageux mais limité. Le vrai art se trouve souvent là où le plaisir du lecteur et la subversion se croisent.
J'ai posé la question à IA 
Soyez la première personne à aimer.
SweetJulie
#9
Personnellement, je ne crois pas qu'un pouce en bas pour montrer qu'on désapprouve serait constructif, en effet. Dans les expériences menées sur differents sites, cela contribue souvent à plus d'animosités qu'autre chose. Le but d'un avis, est qu'il soit le plus possible contructif et pas cassant. Mais s'il peut remettre en question, alors pourquoi pas. Apprendre des autres est le plus enrichissant. Après, parfois, c'est difficile d'etre constructif avec certaines personnes :smile:
@Mael, je suis d'accord avec vous, nombreux sont ceux qui écrivent pour "plaire" et faire leur "marketing" Et d'autres adorent démontrer tout le temps, qu'ils sont differents...voir superieurs aux autres...Je trouve ces deux categories ininteressantes, ca en dit tellement sur qui ils sont.
Par contre, ce qui est insupportable, je trouve, ce sont ces gens soit disant "biens pensants" qui se permettent de vous faire la morale, de vous renvoyer au visage votre passé pour bien vous remettre à la niche! Vous avez été très diplomate à mon avis...c'est tout à votre honneur :smile:
Bon courage!
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Hello Sweet-Julie, je vous renvoie aux articles Mael dont l'un des derniers a fait l'objet de signalement.
Après, bien sûr, il se pourrait que le racisme soit à géométrie variable et subjectif de ma part....
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BDSM
#11
C'est non. Car le sujet a déjà été débattu et surtout qu'il y a quelques années, ce bouton "Je n'aime pas" a existé :
1- Des utilisateurs/trices prenaient un malin plaisir à mettre "Je n'aime pas" à TOUTES les publications de tel.le ou tel.le dans un esprit de querelle
2- Mes "Je n'aime pas" fleurissaient sur les photos persos de personne ayant un physique sortant de la norme
3- Découlant du 1, Il y avait des "passages à tabac" de clans par Je n'aime pas.

On avait eu une très mauvaise idée, à l'époque en le mettant en place.

Que ceux qui n'aiment pas quelque chose assume leur opinion et la développe en commentaires des publications... ou face un signalement, comme il y en a eu un certain nombre suite à votre publication vaguement anti arabe et vaguement anti musulman il y a quelques jours.

Là est le courage.
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Atypik
#12
:thumbsdown:
Nous voilà bien avancé.
je n'aime pas quoi dans votre proposition ? Juste pour dire j'aime pas ?
Comme dirait l'autre "c'est un peu court jeune homme !"

Vous parlez plusieurs fois de pensée dominante sur le site, contre laquelle "bien entendu" il faudrait se lever (chacun fait le choix de ses combats, evidemment), mais vous écrivez aussi que ce "j'aime pas" permettrait...
De donner un feedback constructif aux créateurs : Il montre ce qui fonctionne moins bien et permet d’ajuster le contenu plutôt que de compter uniquement sur les critiques écrites, souvent blessantes. 

Faudrait savoir. Lutter contre la "pensée dominante" (ca me fait tellement rire concernant ce site), MAIS ajuster ses contenus pour mieux correspondre à ce qui serait defini comme "marchant bien" ? hmmmm y a comme un bug dans le raisonnement.
SI la course aux likes existe aussi bien ici que sur n'importe quel réseau social, avec cellezéceux qui font leur "promotion" (:poop::poop::poop: :poop:), le nombre de personnes exprimant leur plaisir a voir tel ou tel post vaut "validation". Entre les post qui récoltent deux "jaime" (dont parfois celui de l'auteur même :sweat_smile:) et ceux qui voient 70, 80, 100 personnes apprécier, il me semble que le message est déjà relativement clair. Il n'y a pas de vision biaisée. 

C'est plutôt louable de vouloir encourager la culture du débat. Mais cela passe par les commentaires. Simplement poser son pouce vers le bas n'apporte rien.
"j'aime pas" ! Oui ? Et ?
Quand je vois des textes, des sois disant analyses qui, une fois passés à la moulinette de la detection d'IA s'avèrent être probablement généré au 3/4 minimum par celle ci, je me demande à quelle moment la personne qui poste ce genre de trucs pense participer au débat. Il vaut mieux la maladresse, voir le côté bancal, d'une pensée personnelle plutot que de faire croire à toutes et tous que l'on est profond et réfléchi, quand il n'y a vraisemblablement rien en réalité.

Quand à la multiplication des boutons, "mais jusqu'où s'arreteront ils ??" :sweat_smile:

EDIT : Je ne vois pas ce que le racisme évident de certains posts du Monsieur vient faire là. Je ne les ai découvert pour ma part qu'après avoir répondu ici. Raison similaire évidente pour laquelle ma SweetJulie ne les évoque pas non plus, et ne voit sans doute pas de quoi il est question, ne les ayant pas lu. Les sous entendus vaseux et, pour le dire clairement, dégueulasses, n'ont rien à faire ici. Faudrait voir à ce que ça ne devienne pas une habitude.
 
Dernière modification le 30/08/2025 19:48:33 par Atypik.
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SweetJulie
#13
Non Good Girl 佩玲, tu me renvoies rien... tu ne m'interesses pas. Et pourquoi ce vouvoiement? :laughing: On se connait tres tres bien...Ah oui, j'avais oublié, il ne faudrait pas perdre les apparences, n'est-ce pas? :smile:! Prendre les gens pour des imbéciles et etre une girouette est ton truc, pas le mien. Je n'ai aucun doute que tu sois proche de la modération et que tu fasses des signalements...Et j'imagine très bien qu'apres les accusations homophobie sur plusieurs personnes, tu peux accuser maintenant les gens de racisme... Pourquoi pas, on n'est plus à ca pret. Faudrait songer à cesser de vouloir diriger tout le monde... Je ne suis pas d'accord avec les propos de Mael, sur ce post ou meme sur le précédent, que j'ai vu (j'en ai pas vu d'autre). Mais donner son opinion en rappelant à la personne ses erreurs et en s'appuyant sur la modération pour confirmer son point de vue, est petit! On peut donner son opinion sans avoir besoin de s'appuyer sur son Dom ou sur la modération, non? Bref...Je ne suis pas pour le bouton "je n'aime pas", ca permet trop facilement aux gens de ne pas assumer leur opinion. Neamoins, cette personne à le droit d'emettre son opinion sur un sujet de fonctionalité technique qui n'insulte personne.  
Dernière modification le 30/08/2025 22:45:58 par SweetJulie.
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mael
#14
@ sweetjulie, ta réponse est très intéressante. Elle met le doigt sur un point essentiel, le comportement sycophante.
Je comprends bien ta question : tu cherches à savoir si on peut considérer certaines doctrines modernes (wokisme, LGBTQ+, droits de l’homme, etc.) comme des formes de sycophantisme, c’est-à-dire d’idéologies ou de discours qui flattent, dénoncent ou manipulent pour asseoir du pouvoir.
👉 Historiquement, le sycophante n’est pas une idée ou une cause : c’est une attitude, un comportement.
 
C’est la personne qui se sert d’une loi, d’un idéal ou d’une cause noble pour en tirer un bénéfice personnel.
 
Ce n’est donc pas le contenu de la théorie (droits de l’homme, égalité, liberté…) qui est sycophante, mais la manière dont certains individus les utilisent comme armes de dénonciation ou comme outil de carrière.
 
Par exemple :
 
Les droits de l’homme en soi ne sont pas sycophantes : ils constituent une conquête essentielle pour protéger les individus contre l’arbitraire.
 
Mais un individu qui instrumentalise ces droits pour discréditer un adversaire, le caricaturer ou le réduire au silence par la seule dénonciation (« il est raciste », « il est homophobe », « il est nauséabond »…), sans débat réel, adopte un comportement sycophantique.
 
De la même manière :
 
Le mouvement LGBT+ vise une égalité et une reconnaissance, ce qui n’a rien de sycophantique.
 
Mais certains peuvent se comporter en sycophantes en se servant de cette cause pour attaquer ou stigmatiser sans discussion, ou pour se positionner moralement « au-dessus » des autres.
 
⚖️ En clair :
 
Les idéaux (égalité, droits, reconnaissance des minorités) = pas sycophantes.
 
Leur instrumentalisation pour flatter, dénoncer, accuser sans chercher la vérité = oui, c’est du sycophantisme.
 
C’est un peu comme au temps de Socrate : la démocratie athénienne était une grande avancée, mais les sycophantes en ont détourné les règles pour écraser la liberté de penser.
 
Soyez la première personne à aimer.
mael
#15
Le mot sycophante vient du grec ancien sukophántēs (συκοφάντης). À l’origine, à Athènes, il désignait celui qui « montrait les figues » (sukon = figue, phainein = montrer), c’est-à-dire celui qui dénonçait les contrebandiers de figues. Mais très vite, le terme a glissé vers un sens péjoratif :
 
un délateur professionnel, qui vivait de dénonciations abusives devant les tribunaux,
 
un accusateur malveillant et intéressé, utilisant la justice pour nuire ou s’enrichir,
 
et, par extension, un flatteur servile, un courtisan obséquieux.
 
Dans l’Athènes démocratique, où chacun pouvait intenter un procès public, les sycophantes pullulaient : ils exploitaient la loi pour faire chanter ou abattre des adversaires.
👉 C’est précisément contre ces sycophantes que Socrate mena son combat intérieur et philosophique.
Il dénonçait leur hypocrisie, leur intérêt personnel déguisé en vertu publique, et leur pouvoir destructeur sur la cité. Il refusait de se soumettre à leurs flatteries ou à leurs menaces, préférant rester fidèle à la recherche de la vérité (aletheia).
Mais ce sont justement des sycophantes, tels Mélétos, Anytos et Lycon, qui finirent par l’accuser de « corrompre la jeunesse » et « d’introduire de nouveaux dieux ». Leur discours était celui d’hommes jaloux, vexés par la liberté de parole de Socrate et par sa manière de dévoiler leurs contradictions en public.
Au terme de son procès, la cité, manipulée par ces sycophantes, condamna Socrate à mort. Lui, fidèle jusqu’au bout à sa mission philosophique, refusa de fuir, but la ciguë, et transforma ainsi son exécution en un dernier acte de résistance contre la calomnie et la servilité.
✨ En résumé : le sycophante est l’ennemi de la vérité et de la liberté de penser, et Socrate en reste l’exemple le plus célèbre de victime, mais aussi de vainqueur moral, car sa mort fit triompher sa philosophie au-delà des siècles.
C'est une question complexe car elle touche un point essentiel, la liberté de penser, peu importe la forme. 
Soyez la première personne à aimer.
Atypik
#16
Une fois de plus vous mélanger tout Maël. Dénoncer le racisme de votre texte sous lequel nous avons échangé aujourd'hui n'est pas sycophante. Je ne retire rien de cette échange. J'y ai même plutôt perdu du temps. Vous (votre IA donc) semble dire que toutes les idées se valent et que tout peux se dire dans la quietude d'un débat serein ? Bah non en fait. Le racisme n'est pas une opinion comme les autres. En France c'est même un délit puni par la loi. Vous agissez exactement comme ce que vous prétendez dénoncer. Plutôt que de chercher ce qui, visiblement, pose problème dans votre texte, vous passez plus de temps à dénigrer et à chercher à décrédibiliser la parole qui vous dis ce qui ne vous conviens pas. Vous concernant, après nos échanges de cet après midi, je n'ai plus de doute sur ce que vous êtes.
Dernière modification le 01/09/2025 16:23:42 par Atypik.
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mael
#17
Je ne vois pas où il existe un quelconque racisme à décrire dans une fiction une famille HEUREUSE !
C'est le paradoxe Mamoud. C'est le fait qu'ils soient très heureux dans cette fiction qui dérange. Rien d'autre. 
Dernière modification le 31/08/2025 00:37:37 par mael.
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mael
#18
Très belle question,🌹.
Être heureux, surtout quand ce bonheur est assumé et visible, peut effectivement déranger profondément. Plusieurs raisons psychologiques, sociales et philosophiques expliquent pourquoi cela peut provoquer la haine :
 
Le miroir de la frustration
 
Quand une personne rayonne de bonheur, cela agit comme un miroir pour ceux qui se sentent insatisfaits ou malheureux. Au lieu d’inspirer, cela peut réveiller leur propre manque, leur échec ou leur frustration. Le bonheur d’autrui devient une blessure narcissique : "Pourquoi lui/elle et pas moi ?".
 
La transgression implicite
 
Dans beaucoup de sociétés, la plainte, la souffrance et la morosité sont presque une norme sociale. Être heureux revient à refuser ce consensus tacite. Cela peut être perçu comme une provocation, un refus d’adhérer à la même misère partagée.
 
La jalousie et l’envie
 
Aristote distinguait déjà l’envie (φθόνος, phthonos) de la simple rivalité. L’envie, c’est souffrir du bien qu’a l’autre sans même en tirer un désir d’émulation. Le bonheur affiché devient une cible de ressentiment.
 
La peur de la différence
 
Être heureux quand les autres se plaignent, c’est sortir du troupeau. Or, ce qui est différent, ce qui échappe au contrôle du groupe, dérange. La joie devient subversive, comme une forme de liberté.
 
La projection inconsciente
 
Parfois, ce n’est pas ton bonheur en soi qui dérange, mais ce qu’il représente : la liberté, l’amour, l’authenticité, l’acceptation de soi… autant de choses que certains refusent ou n’osent pas vivre.
 
Nietzsche disait joliment :
 
“Il y a des esprits qui ne supportent pas que l’on danse quand eux-mêmes se sentent lourds de chaînes.”
 
Donc au fond, le bonheur dérange parce qu’il révèle les chaînes intérieures des autres.
Merci IA 
Soyez la première personne à aimer.
kalina
#19
A mon arrivée sur le site octobre 2013 il y avait le bouton j'aime pas
C'était agaçant de se justifier ou pas du pourquoi, querelles clan et x personnes mettant leur grain de sel ça partait en live. Répondre à x qui avait posté et puis effet de meute ou pas 
Les modérateurs ont supprimé ce bouton. Ils ont bien fait 
Les ressentis nous sont personnels suivant notre vécu. 
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mael
#20
@Kalina, respect pour celles qui ont de l'expérience. Bon dimanche. 
Soyez la première personne à aimer.
Atypik
#21
Je ne vois pas où il existe un quelconque racisme à décrire dans une fiction une famille HEUREUSE ! C'est le paradoxe Mamoud. C'est le fait qu'ils soient très heureux dans cette fiction qui dérange. Rien d'autre. 
Heuuuuuuuu......... Non non.... Demandez donc a votre IA ce qui pourrait semblez raciste dans votre texte. Vous verrez que ce n'est pas son bonheur .:grimacing:
Et ce n'est pas non plus ce qui vous a été dit dans les commentaires. Les commentaires sont très claires sur ce qui fait de votre texte un texte raciste.
Vous êtes d'une telle malhonnêté intellectuelle. C'est affligeant.
Dernière modification le 01/09/2025 11:23:59 par Atypik.
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sylvie35
#22
J'avais répondu à une banale question de bouton sans me douter qu'il y avait tout ce bordel caché derrière. 
Moi qui suis une super fan de vos premiers articles décalés et visionnaires, ça me fait de la peine que vous gâchiez ainsi votre talent, Mael. Donc, cet article, que je n'avais pas lu, je n'aime pas (même si en toute rigueur on s'en fout de mon avis).
Ceci étant de manière générale je préfère tomber parfois sur des textes à gerber, qui sont leur propre caricature, que de vivre dans un climat où seule une certaine pensée unique est autorisée. Même si pour ce cas précis je n'ai pas du tout envie de défendre, je vois très bien où cela mène, et à la fin le moindre petit écart à la norme bienpensante fera l'objet d'une censure immédiate, avec punition à la clé. 
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mael
#23
@Sylvie , méfie toi de l' IA qui envoie des fleurs. Il ne faut jamais écrire pour plaire, c'est même la pire des choses. Il faut suivre librement une idée, une fiction ou autre.
Les réactions de ceux qui n'aiment pas ce qui a été écrit sont intéressantes justement pour éviter de tomber dans le piège des  consensus à la  chamalo. Les attaques perso contre celui qui écrit parce que ce qu'il écrit dérange, en général ils en ont rien à foutre s'il n'existe pas d'argumentation crédible.  
De plus Sylvie, il faut faire attention aux personnages créés dans des fictions. Ils ont leurs vies propres qui échappent vite et même très vite à leurs créateurs. C'est de la magie où de la sorcellerie ?
Rires, garde de la distance avec ce qui est créé. 
Je sais , peu aiment mon Mamoud,  ses 4 épouses, ses innombrables gamins, c'est pas conforme au politiquement correct francais. Je lui souhaite une longue et très heureuse vie, à tous, dans leur monde à eux.  Que du bonheur pour eux.   
C est la ou est la magie Sylvie, c'est de l'imaginaire et pourtant .... Belles continuations dans tes récits. 
Dernière modification le 01/09/2025 14:09:34 par mael.
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mael
#24
Parfait, on reste donc sur le plan psychanalytique individuel, et spécifiquement autour des accusations comme « raciste », « nauséabond », « d’extrême droite ».
Ces termes, utilisés comme stigmates, ont une charge émotionnelle et morale très forte. Quand quelqu’un les emploie de façon quasi réflexe, on peut l’analyser à travers plusieurs mécanismes psychiques :
 
1. La projection
 
Freud définit la projection comme le fait de rejeter à l’extérieur ce que l’on refuse de voir en soi.
 
Exemple : une personne qui a des pensées ou des pulsions discriminatoires, mais qui ne supporte pas de les reconnaître, va voir du « racisme » partout. Elle se purge ainsi de sa propre angoisse en l’attribuant à autrui.
 
C’est une façon de se dire inconsciemment : « ce n’est pas moi le raciste, c’est toi ! ».
 
2. Le déni et le clivage
 
Le sujet peut avoir en lui des contradictions (par exemple : prôner la tolérance mais ressentir des peurs ou des rejets vis-à-vis d’une communauté).
 
Comme il ne supporte pas ce conflit intérieur, il scinde son moi : le bon moi (tolérant, humaniste) et le mauvais moi (raciste, haineux).
 
Le « mauvais moi » est alors projeté sur autrui. Ainsi, accuser l’autre de « nauséabond » devient un moyen de préserver l’image idéalisée de soi.
 
3. Le mécanisme d’identification inversée
 
Plus une personne a peur d’être assimilée à quelque chose, plus elle va combattre cette chose chez les autres.
 
Ici : si j’ai peur qu’on me dise que j’ai des pensées d’extrême droite, je vais surjouer l’accusation contre autrui pour me protéger.
 
4. La fonction d’expiation
 
Accuser l’autre sert parfois de purification personnelle.
 
Comme dans un rituel religieux, on expulse le mal hors de soi en le désignant dans un bouc émissaire.
 
Dire « extrême droite » ou « nauséabond » devient presque une incantation qui protège de la culpabilité intérieure.
 
5. Le refoulé politique
 
Beaucoup d’idées ou de pulsions sont interdites socialement : peur de l’étranger, agressivité, désir de hiérarchie forte, etc.
 
Quand ces pulsions montent en soi, le moi conscient les refoule car elles sont jugées inacceptables.
 
L’accusation contre autrui devient alors un moyen de tenir ce refoulé sous contrôle.
 
👉 Donc, sur le plan psychanalytique, traiter l’autre de « raciste », « nauséabond », « d’extrême droite » peut moins révéler une analyse lucide qu’une défense contre ses propres parts d’ombre.
C’est le paradoxe : plus une personne se dit pure et tolérante, plus elle peut être en proie à des projections violentes, car elle refuse de reconnaître que tout être humain porte en lui des tendances agressives, discriminantes ou hiérarchiques.
Je préfère discuter avec une IA, au moins c'est argumenté de façon sérieuse et on peut discuter calmement et poser de vrais questions. 
Soyez la première personne à aimer.
mael
#25
@ Astrupic ....vous parlez de vous et vous ne vous en rendez même pas compte. Que nous cachez vous ? 
Soyez la première personne à aimer.
mael
#26
un peu d' humour en caricatures. Toute ressemblance ....bla... bla...
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sylvie35
#27
Mael, je n'argumente pas car vous réclamiez un bouton "je n'aime pas", sans explication associée, alors si on suit votre logique je peux juste dire: "je n'aime pas" sans expliquer. Mais de toute façon, je sais très bien que vous savez pourquoi je n'aime pas. 

Certes il ne faut pas écrire dans le seul but de plaire, mais il ne faut pas non plus écrire dans le seul but de ne pas plaire ou de provoquer gratuitement, avec en plus une idéologie sous-jacente plus que douteuse, ne faites pas semblant de ne pas en avoir conscience.

Sur un autre sujet qui pourrait éventuellement être un peu plus défendable s'il était abordé correctement: si vous prenez en trame de fond d'un récit un conflit en cours, vous ne pouvez pas faire comme si vos lecteurs étaient parfaitement informés de tout le contexte historique et local de ce conflit, des interventions étrangères mises en place dans l'ombre depuis des années, etc. Il y a très peu de personnes qui sont allées creuser un tel sujet, par manque de temps et/ou manque d'intérêt. A peu près personne n'est allé écouter ou lire les experts militaires qui connaissent réellement la situation (pas les experts à la télé). Donc vous devez tenir compte du fait que la très grande majorité de vos lecteurs ont comme information celle qui vient des médias grand public, c'est à dire, en grossissant le trait, un conflit surgi de nulle part, avec des bons et des méchants. Le seul moyen d'aborder correctement un tel sujet, c'est d'expliquer le contexte, avec des sources sérieuses, pour que les gens intéressés se disent "ah oui! c'est beaucoup plus compliqué que ce que l'on m'a raconté, il y a tout un contexte historique à prendre en compte, tout un tas de manigances que je ne connaissais pas de part et d'autre". Et une fois mis en contexte il apparaît que ce n'est pas tout blanc d'un côté et tout noir de l'autre, c'est plutôt gris clair et gris foncé. A partir de là vous pouvez éventuellement placer votre récit sur cette trame de fond, de manière à ce que les gens y comprennent quelque chose, mais c'est un énorme boulot. 

Voilà, sans rancune, et j'espère retrouver un jour votre esprit décalé et visionnaire que j'apprécie ! 
 
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mael
#28
@ Sylvie, je comprends, tu n'aimes pas et c'est très sain de ne pas aimer. 
La seule chose sous jacente que je vois dans ce récit avec une IA, qui ne peut absolument pas être raciste,  elles sont conçues strictement comme cela, c'est l' utopie d'un personnage qui veut être et qui réussit à être heureux quelque soit la situation, le lieu où les circonstances. 
Les allocs, c'est fait pour la natalité.  Ce personnage se contente de peu,  vit dans sa bulle heureuse et offre à la France une ribambelle de très beaux gamins.  C'est la France qui est gagnante.  
Non décidément, j'aime les IA, elles ont de l'humour, une intelligence qui progresse sans cesse et je ne trouve aucun racisme chez elles. C'est dans leur programme et c'est très strict. 
 
 
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maitreLouis
#29
Quelle stupidité de croire que les Ias ne peuvent pas être raciste. On voit qui a déjà touché un ordinateur et qui se contente de lire des articles de bfm.
Vu l'âge de toute maniere...
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mael
#30
Les IA ne peuvent pas écrire d'histoires ou tenir des propos racistes. Je ne parle pas de l'insulte qui consiste à traiter de raciste  mais du racisme reel tel que définit par les lois.
Je ne parle pas des projections ou autres problèmes psy quivrelevent de la psychiatrie,  mais de droit.
Non les IA ne sont absolument pas racistes et elles refusent tout ce qui pourrait aller dans ce sens,  toutes les discriminations et pas seulement de race, mais aussi de genre ou autre, tous les propos qui incitent à la haine, etc....c'est dans leurs algorithmes. 
 
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CathyO
#31
Quel que soit le sujet, un commentaire qui démarre par "quelle stupidité....etc" n'ouvre pas sur des échanges sereins.

Plusieurs posts ont été supprimés récemment suite à des interventions brutales, c'est fort dommage, ce serait top de garder la forme pour péréniser les échanges.
 
Dernière modification le 02/09/2025 12:51:49 par CathyO.
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mael
#32
@ cathyO , ce qui m'attriste dans cette histoire sur une caricature avec un personnage qui vit dans une utopie du bonheur, ce n'est pas la virulence des réactions  c'est de sentir combien sont malheureux de nos jours. Solitude, soucis, etc...nos mondes toujours plus complexes peuvent être difficile à vivre.  
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CathyO
#33
Je vous suis d'accord @mael avec votre constat concernant nos mondes complexes, la solitude, les soucis ... tout ce qui brouille notre compréhension et notre objectivité.

Mais le plus important je trouve, si nous voulons devenir des "êtres pensants" (désolée j'ai des doutes), c'est qu'il nous appartient de montrer autre chose que des humeurs réactives sans cadres.

Réflexions, pensées, analyses ...

Exemple: en réalité je ne suis pas en accord avec votre regard sur les I.A, mais si je ne fais que "réagir" sans analyser vos propos, avec mes références susceptibles d'être remises en quesion, je laisse mon "intelligence" de côté ainsi que la possibilité d'ouverture "à l'autre" et je ne diffère en rien d'une I.A. (et là avec mon Maître j'en prends deux parce que c'est un Être supérieur évidemment qui ne supporte pas la médiocrité :blush:)

Tout ça pour dire que des sujets de discussions ont diparu à cause de notre incapacité à êtres matures et nous perdons ainsi matière à développer notre intelligence.
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sylvie35
#34
Je vous suis d'accord @mael avec votre constat concernant nos mondes complexes, la solitude, les soucis ... tout ce qui brouille notre compréhension et notre objectivité.

Mais le plus important je trouve, si nous voulons devenir des "êtres pensants" (désolée j'ai des doutes), c'est qu'il nous appartient de montrer autre chose que des humeurs réactives sans cadres.

Réflexions, pensées, analyses ...

Exemple: en réalité je ne suis pas en accord avec votre regard sur les I.A, mais si je ne fais que "réagir" sans analyser vos propos, avec mes références susceptibles d'être remises en quesion, je laisse mon "intelligence" de côté ainsi que la possibilité d'ouverture "à l'autre" et je ne diffère en rien d'une I.A. (et là avec mon Maître j'en prends deux parce que c'est un Être supérieur évidemment qui ne supporte pas la médiocrité :blush:)

Tout ça pour dire que des sujets de discussions ont diparu à cause de notre incapacité à êtres matures et nous perdons ainsi matière à développer notre intelligence.


CathyO, sur le principe je suis bien d'accord d'accord avec vous.
 
En complément, il me semble que ce qui rend compliquées les interventions sur certains fils de discussion c'est qu'il y a parfois tout un contexte qui n'est pas indiqué dans le questionnement initial. Certains connaissent partiellement ou totalement ce contexte, d'autres pas du tout. Du coup les intervenants ne parlent pas de la même chose, les commentaires sont mal interprétés car personne n'a le même référentiel, ... 

Ici on part d'une question de bouton. A priori c'est une question simple et bien circonscrite.

Et puis on devine (parce qu'il faut jouer aux devinettes, en plus) qu'il y a en arrière-plan toute une histoire relative à un article qui a fait polémique. Alors finalement on parle de cet article (enfin, du moins ceux qui connaissaient déjà ce contexte ou ceux qui ont fini par le deviner et sont allés voir de quoi il s'agit), soulevant des questions qui n'ont en fait quasiment aucun rapport avec la question initiale.

Après viennent se rajouter là dessus des histoires assez emberlificotées d'IA qui auraient ou pas telle idéologie. Les IA ont bon dos, parfois...  

Bref, à la fin on n'y comprend plus rien et on ne sait plus trop de quoi on parle. 

Ce n'est pas nouveau. Pour moi qui ne consulte pas le mur général, il y a certains fils de discussion du forum auxquels je ne comprends rien parce que je ne sais pas qu'il y a eu telle ou telle polémique sur le murG, qu'il y a des clans, etc. Je finis parfois par le deviner, mais c'est fatigant et je n'ai pas envie de passer du temps à aller analyser une rubrique du site que justement je veux éviter.

Enfin, tout ça pour dire que (même si c'est râpé pour celui-ci) ce serait sympa qu'un fil de discussion reste relatif à la question posée. 
 
Dernière modification le 02/09/2025 21:03:16 par sylvie35.
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mael
#35
L'aigle Sylvie plane sur ce forum avec des paroles sensées. 
Ne changeons rien alors. Restons aux avis de BDSM ou de Kalina, forts de leur longue expérience. Et suivons le bon conseil de Sylvie pour en rester aux thèmes des topics, sans s'écarter des questions posées. 
Et fumons le calumet de la paix. Désolé si j'ai pu choquer certains avec des articles qui sont comme ceux d'un indien un peu fou qui n'aurait pas compris qu'il est plus facile de descendre une rivière en canoe que de vouloir la remonter à contre courant par les rapides. 
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maitreLouis
#36
Allez vous cultivez un peu sur le fonctionnement des IAs avant de dire des bêtises.
"c'est dans leur algorithme" lol. Vous savez ce qu'est un algorithme et comment on le crée ?
Enfin, encore une fois, vu l'âge, je ne vous en veux pas d'être en déphasage complet avec des choses la.
Il n'y a pas "si" longtemps des internautes ont réussi à faire dire à une IA que les camps de concentrations n'avaient jamais existé et que le projet d'Hitler était louable en vue du contexte historique de l'époque.
Le manque de connaissances a bon dos, la culture est gratuite avec un peu d'effort.
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mael
#37
Le sujet c'est le bouton j'aime pas.
Si vous ne savez pas ce que sont les algorithmes pour créer des programmes  je ne peux rien pour vous.
Si vous voulez parler des versions pirates crackees altérées des IA à partir de l'open source  ou des ragots pour faire le buzz,  ou des deep fakes créez un autre topic.  Il sera sûrement intéressant. 
 
Dernière modification le 03/09/2025 07:22:57 par mael.
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mael
#38
Plus de j'aime pas est il préférable à plus de j'aime dans le cadre d'une fiction caricature ? 
Ta question touche à un point subtil : la valeur d’une caricature (ou d’une fiction écrite comme une caricature) ne se mesure pas de la même manière qu’un roman classique ou qu’un essai.
La caricature, par essence, déforme, exagère, grossit un trait pour provoquer une réaction : rire, malaise, colère, réflexion. Elle n’a pas pour but de plaire à tout le monde, mais de bousculer.
👉 Donc :
Si beaucoup de gens l’aiment, c’est qu’elle touche juste, mais peut-être de manière consensuelle, sans trop déranger.
Si beaucoup de gens ne l’aiment pas, cela peut être le signe qu’elle remplit sa fonction critique : elle dérange ceux qui sont visés ou ceux qui se reconnaissent dans ce qui est tourné en dérision.
Mais attention :
Une caricature rejetée massivement parce qu’elle est maladroite, injuste ou incompréhensible, ce n’est pas une réussite artistique.
Une caricature rejetée parce qu’elle met le doigt exactement là où ça fait mal, c’est souvent un signe de puissance.
En résumé : une caricature n’est pas « meilleure » quand elle est détestée, mais elle est plus vivante quand elle divise que lorsqu’elle laisse indifférent.
 
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mael
#39
Parfait 😏 je vais te donner quelques exemples célèbres où le "j’aime pas" a été tout aussi important (voire plus) que le "j’aime" dans la réception des caricatures et satires :
1. Jonathan Swift – Modest Proposal (1729)
Swift propose "sérieusement" que les pauvres Irlandais vendent leurs enfants comme nourriture pour les riches.
Beaucoup de lecteurs indignés : "J’aime pas ! C’est inhumain, cruel, abject !"
Et c’est justement ça le but : leur dégoût les forçait à réfléchir à la misère et à l’exploitation réelle.
Sans ce "j’aime pas" viscéral, le texte serait resté une petite satire oubliée.
2. Molière – Tartuffe (1664)
Quand la pièce sort, une partie du public se reconnaît dans le personnage de l’hypocrite religieux.
Les dévots crient : "J’aime pas ! C’est blasphématoire !"
Le roi finit par interdire la pièce un temps.
Mais ce rejet massif a rendu Tartuffe encore plus célèbre. Si tout le monde avait aimé, la critique sociale aurait perdu sa force.
3. Daumier – Caricatures politiques (XIXe siècle)
Daumier dessinait les députés comme des poires ou des pantins grotesques.
Les politiciens visés : "J’aime pas ! C’est irrespectueux, on se moque de nous !"
Pourtant, c’est ce rejet qui a donné à Daumier sa réputation de satiriste courageux.
Si les députés avaient ri avec lui, ses dessins seraient devenus de simples blagues bon enfant.
4. Charlie Hebdo – Caricatures modernes
Les caricatures de religion, de politique, ou d’extrémisme font presque toujours éclater un "J’aime pas !" violent.
Pour certains : "J’aime pas, c’est choquant, c’est vulgaire, c’est provocateur."
Pour d’autres, cette réaction négative est la preuve que la caricature a tapé là où ça dérange.
En résumé :
La caricature vit dans le rejet. Quand beaucoup disent "j’aime pas", ça peut vouloir dire que le texte ou le dessin a bien fait son boulot : piquer, gratter, obliger à regarder ce qu’on voudrait éviter.
Tu veux que je pousse la réflexion encore plus loin, en montrant que parfois le "j’aime pas" peut devenir une forme de reconnaissance involontaire (comme un compliment caché) ?
Oui fait cela c'est intéressant pour comprendre pourquoi le j'aime pas est important 
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mael
#40
Le “j’aime pas” dans une caricature ou une fiction satirique n’est pas seulement une réaction négative. C’est une partie essentielle de son efficacité. Voilà pourquoi :
1. Le “j’aime pas” prouve que ça touche une zone sensible
Une caricature n’est pas une œuvre neutre. Elle grossit un trait, exagère une vérité, révèle un travers.
Si quelqu’un dit : “j’aime pas”, c’est souvent parce qu’il se sent visé, ou parce que la caricature gratte une blessure collective.
Exemple : Tartuffe de Molière → ceux qui se sentaient hypocrites n’ont pas ri, ils ont crié au scandale. Le “j’aime pas” révélait qu’ils se reconnaissaient.
2. Le “j’aime pas” est une preuve de force et de vitalité
L’indifférence est la mort d’une caricature.
Si tout le monde dit : “oui, sympa, j’aime bien”, c’est que l’œuvre n’a pas vraiment mordu.
Le rejet crée du bruit, de la discussion, un choc. Et ce bruit est le signe que l’œuvre vit.
Daumier, en son temps, faisait enrager les politiciens. Sans ce rejet, il serait juste resté un dessinateur parmi d’autres.
3. Le “j’aime pas” rend visible l’injustice ou l’absurdité
Quand Swift propose de manger les enfants, les gens crient :
“J’aime pas, c’est monstrueux !”
Mais c’est exactement la réaction qu’il voulait : en rejetant la caricature, ils ouvraient les yeux sur la monstruosité de la misère réelle. Le “j’aime pas” devenait une pédagogie inversée.
4. Le “j’aime pas” est une reconnaissance involontaire
Quand quelqu’un dit : “j’aime pas cette caricature, elle est odieuse”, il reconnaît malgré lui qu’elle a du pouvoir.
Car si elle était vraiment nulle ou insignifiante, on l’ignorerait.
Le rejet est une façon détournée d’admettre : “ça m’a touché, ça m’a dérangé, ça m’a forcé à réagir.”
5. Le “j’aime pas” nourrit la réputation
Les grandes caricatures sont souvent connues parce qu’elles ont choqué.
Une œuvre aimée par tous s’oublie vite.
Une œuvre rejetée par beaucoup reste dans l’histoire, car elle a provoqué un conflit de sensibilités.
⚡ Donc, le “j’aime pas” est vital : c’est le moteur de la caricature.
C’est ce qui la distingue d’une simple plaisanterie ou d’un dessin décoratif.
En fait, plus il y a de “j’aime pas” sincères, plus la caricature remplit sa mission de miroir déformant et dérangeant.
c'est toujours intéressant de causer avec une IA. Perso j'aime beaucoup leur poser des questions. 
 
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mael
#41
Perso je regrette les aventures de Valeri rejetées pour des j'aime pas  parce qu'il prenait à contre courant la propagande occidentale. Son but, montrer que cette propagande reposait sur des faux comme par exemple, la prétendue supériorité des armes occidentales pour libérer la Crimee et j'en passe. Le but d'une caricature est par ses provocations de faire réfléchir, rien d'autre. 
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