BDSM et alcool

Avant de connaître ma Reine, j'avais un rapport assez joueur avec l'alcool et les drogues douces. Et je trouvais "fun" d'en prendre un peu avant une "séance"...
Je me souviendrais longtemps du regard de ma Maîtresse au Bal des supplices à lyon lorsqu'un Maîtresse m'a proposer un joint!
Un regard sans appel, suivi d'un: "Non! pas question"!
J'avoue que sur le coup, je l'avais trouvez un peu rude. Mais bon, c'est ma Maîtresse alors j'allais suivre ses règles.
Mais depuis, j'ai compris.
Quand les "jeux" sont puissants et forts, il doit être vraiment dangereux pour le soumis comme pour la Maîtresse d'avoir l'esprit altéré.
Les émotions qui nous envahissent sont déjà si puissantes qu'une perte supplémentaire même minime de nos sens d'une part gâche certainement le ressenti et d'autre par peut nous mettre dans une zone de danger.

Je n'aurais pas du tout la même approche pour des situation purement DS ou l'alcool peu être un vrai facteur de relâchement et peut aidé certains soumis à glisser dans leur rôle et s'en emparer plus pleinement...

Peut on exercer une maîtrise si l'on n'est pas maître de soi-même ?

J'adore le vin (quant au ouinje ça fait plus de vingt ans que je l'ai écarté..), mais hors de question de s'alcooliser pour une séance BDSM. Ce n'est pas un inutile ascétisme mais bien le moyen de se donner totalement à nos jeux, aux plaisirs qui en découlent, à cette fine attention toujours nécessaire..

Sur ce, c'est l'heure de l'apéro car je ne prévois pas de séance ce soir..

le champagne est mon péché mignon, mais je deteste la sensation d'ivresse. Quand on joue, je lui demande toujours la permission avant de prendre une coupe. Et lui ne bois JAMAIS

En soirée non. Dans la vie de tout les jours avec mon ex mari OUI.

ps: j'avais oublié de répondre à cette partie de la question

Une seule coupe?
Je dois avoir des alu alors quand je te sers!!
Mais je confirme: Jamais Ivre loin de là!

Rire, je demande à chaque coupe

Quand a être ivre. Jamais, il ne le tolérerait pas.

Cela m'arrive assez régulièrement d'en prendre avant une séance avec ma Domina, de façon modéré, de prendre un apéro ou de manger tout en buvant un(s) verre de vin.
Après cela dépend beaucoup des pratiques prévues, pour ma part étant plutôt orienté D/s et fétichisme des pieds, il n'y a pas de risque à boire avant ce genre de "jeux".

Quand je vais en soirée, en général, on fait un before avec des amis/connaissances avant d'y aller, donc on boit pas mal mais tout en restant mesuré tout de même (bref, pas bourré).

Non, jamais confronté, mais je n'ai pas participé à énormément de soirées (environ 10), donc pas très représentatif, et je suis allé uniquement à des soirées bdsm/fetish principalement où on "joue" principalement "gentiment".

Je ne bois pas d'alcool et, comme dit Panthère, il désinhibe.
L'alcool est une drogue dure (dégâts importants, accoutumance rapide, ...) qui est un piège pour les gens pas clair avec eux.

Il fait perdre rapidement la classe et le respect, crée une mauvaise haleine, diminue le tonus physique et nerveux.

Bref : un zéro pour l'alcool, même si je semble trop catégorique ici.

GC

En toutes choses, c'est l'abus qui pose problème. Personnellement je bois très peu d'alcool, je n'aime pas la bière ni les Whisky, Gin, Vodka et compagnie, mais je ne cracherai pas sur un verre de Champ' ou de bon vin rouge ou de rhum arrangé.

J'ai assisté à des soirées, et même à de rares week-ends, donc des journées, des matinées de bdsm, avec de l'alcool coulant à flot, et des personnes, au moins pour une part, ayant un rapport à l'alcool que j'estime très problématique. A certains endroits, l'alcool était vraiment au centre de la "fête".

A une soirée en club, j'ai vu une femme totalement ivre, titubante, ne pouvant tenir sa tête, attachée sur une roue, fouettée ou châtiée autrement (+ libertinage). Et un pauvre type, pas du milieu bdsm visiblement, dans le même état dans un autre club, vacillant et désinhibé : pas dangereux, il ne faisait qu'observer et tenter de s'introduire, mais pitoyable. (En club, ce sont des scènes rarissimes).


Aucun dérapage à déplorer lors de ces situations, je dois le reconnaître, et les gens s'amusaient bien a priori, à leur manière qui n'est pas la mienne, mais personnellement j'étais très mal à l'aise.

Je ne souhaite pas passer du temps avec ces personnes.

Mon cas est un peu particulier, disons atypique dans la société où je vis (le monde en 2015, zone géographique : Europe).


Comme GC, je ne consomme pas d'alcool,
ni d'ailleurs aucune substance psychoactive, licite ou non,
ni de sucre,
ni de viande (aucune contre-indication évidente avec le bdsm ),
ni tout un tas de choses dont la longue liste pourrait être angoissante pour des personnes qui s'alimentent différemment.


Par ailleurs (attention les ayatollahs sont de sortie), je ne fais jamais l'amour avec quelqu'un qui est alcoolisé, fut-ce très légèrement (un verre = no way).
Je ne pratique bien sûr pas davantage le SM avec une personne alcoolisée, ou qui a consommé des drogues ou des médicaments psychotropes hors prescription. No way.
Je ne participe pas aux soirées (encore moins aux petits déj') où il y a de l'alcool (je veux dire en excès : juste un verre ou deux à table c'est ok) (mais ça me déplaît ). Qu'il s'agisse de soirées BDSM ou non (j'avais prévenu ). J'aime que les gens soient capables de fonctionner sans ça une fois de temps en temps.
Enfin, je ne partagerais pas davantage ma vie que mon lit avec quelqu'un qui consomme des prods, quels qu'ils soient. Flee away !


Ce n'est que mon choix de vie, je n'en fais pas une loi universelle. Les autres font autrement : pas de problème. Il font juste autrement sans moi.



Pour ce qui concerne le bdsm : à mon avis, on gagne à ne pas y mêler d'alcool, pour la maîtrise de soi et la sécurité, d'une part, mais aussi et surtout pour ne pas altérer les sensations. Il y aura d'autres moments pour picoler !

Je rajoute mon petit cailloux à l'édifice et vais parler de manière générale de l'alcool.

Comme tout le monde quand j'étais un petit con, ado et boutonneux je me suis pris de grandes cuites généralement insufflées par le "groupe". Aujourd'hui je trouve totalement minable de se mettre dans des états pas possible juste parce que le prétexte est de "faire la fête" j'ai souvenir d'avoir croisé un jour en pleine nuit dans la rue deux jeunes minettes se roulant par terre complètement défoncée et j'avais plus envie de leur cracher dessus tellement je trouvais ça grotesque plutôt que de leur offrir ma main.

Avec tout les messages de préventions tout le monde comprend bien que la perception est altérée. Pour parler BDSM, je trouve ça très dangereux l'usage abusif d'alcool et de drogues car cela peut déraper gentiment et dangereusement sans forcement avoir le déclic tout de suite.

Pas de soucis pour boire modérément car dans la limite du raisonnable l'état de la personne reste correct et cela peut aider à désinhiber certaines personnes.
Après chacun est adulte et fait ce que bon lui semble. La seule chose à retenir c'est qu'il ne se mettra pas seul en danger, il risquera également d’entraîner les autres dans sa chute et quand il sera trop tard vous vous direz "si j'avais su" mais les "si" c'est trop tard.

Votre cailloux ! Là on part sur une bonne "base".

Immature toi-même.

Est-ce que mon rapport à la viande est immature ?

L'abstinence, même non prosélyte, est rarement acceptée comme un choix valable. Etrange ? En tous cas courant.

J'allais le dire.

Il me semble qu'être alcoolisé est potentiellement dangereux quand il s'agit d'un dom (voire même d'un soumis s'il n'est plus suffisamment conscient), l'excès est de toutes façons dangereux pour la santé hors bdsm. En revanche, et à condition que l'on vive pleinement les sensations, l'acool n'est pas à proscrire. Donc une pierre de plus à l'alcool raisonné, plutôt vin/Champagne pour moi mais un très bon whisky à siroter, je ne dis pas non...

je reviens aujourd'hui sur le post de Elle.a, déjà ancien... Je ne proscris pas l'alcool mais plutôt à consommer après les "jeux", garder pleinement conscience de ce qui se passe décuple les sensations et les émotions. A un verre, je préfère me laisser deshiniber par des caresses lentes, sensuelles, qui mettent aussi bien dans un état second lorsque cela est requis...