On réagit face à un livre avec ce qu'on est... Aimer ou ne pas aimer est finalement très subjectif, mais cependant il y a dans le "milieu SM" un rejet de ces 50 nuances, pas si étonnant, de mon point de vue : une histoire d'amour, du sexe always wondeful, un peu de SM, un mariage et des enfants. De quoi faire fuir un bon 90% des pratiquants ! (amour, mariage, enfants, what the fuck??!!)
J'ai beaucoup aimé ces 3 tomes. Pas pour le bdsm, mais pour l'histoire (mon côté fleur bleue parfaitement assumé), et justement parce que "pas pour le bdsm" : un bdsm qui est leur mode de sexualité,et finalement (étonnamment?) pas tant que ça l'enjeu principal du bouquin.
L'écriture est légère, agréable (franchement, je les ai lu en VO, et les interventions de son inner goddess m'ont bien fait rire, les échanges de mail ou sms aussi), les enjeux de la relation bdsm sont menés et finalement esquivés de façon intelligente.
Ça m'a rappelé (vraiment, les schémas narratifs sont très semblables) les bouquins de Kathleen E. Woodiwiss, que j'ai dévorés ado, et qui, par nostalgie, ont survécu à mes déménagements divers et trônent encore dans la bibliothèque (et rachetés en VO, pour la bonne conscience^^).
Parce que tout de même, les bouquins bdsm.... sont mauvais de mon point de vue. Le nombre de fois où je me suis dis, à la lecture d'Entre Ses Mains, de Marthe Blau, "non mais quelle gourdasse cette nana"; le nombre de fois où je me suis dit, à la lecture du Lien de Vanessa Duriès "non mais quelle prétention dans le style et quelle immaturité dans la réflexion". Le nombre de fois où je me suis dit, à la lecture de Dolorosa Soror de Florence Dugas (ou les bouquins de Sade) "c'est gerbant, j'arrête"... Le nombre de fois où je peste devant un style ampoulé, traduisant plus la masturbation de neurones de l'auteur que ses qualités littéraires... Le nombre de fois où je peste face à l'incapacité des auteurs à envisager une relation bdsm lumineuse...(parce que c'est toujours glauque le bdsm (par définition?) et pis ça finit toujours mal, non?)
E.L. James est une bonne storyteller, dans un style simple mais efficace, et si ses postulats de départs peuvent être contestés (le sadisme de Grey lié à son enfance difficile, c'est simpliste, mais par contre son penchant control freak tient la route, dans cette perspective), leur évolution au cours des pages est cohérente, de mon point de vue.
Alors 50 shades n'est pas 100% réaliste : non, et ?
Et puis à la fin ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants : oui, et ?
J'ai beaucoup aimé ces 3 tomes. Pas pour le bdsm, mais pour l'histoire (mon côté fleur bleue parfaitement assumé), et justement parce que "pas pour le bdsm" : un bdsm qui est leur mode de sexualité,et finalement (étonnamment?) pas tant que ça l'enjeu principal du bouquin.
L'écriture est légère, agréable (franchement, je les ai lu en VO, et les interventions de son inner goddess m'ont bien fait rire, les échanges de mail ou sms aussi), les enjeux de la relation bdsm sont menés et finalement esquivés de façon intelligente.
Ça m'a rappelé (vraiment, les schémas narratifs sont très semblables) les bouquins de Kathleen E. Woodiwiss, que j'ai dévorés ado, et qui, par nostalgie, ont survécu à mes déménagements divers et trônent encore dans la bibliothèque (et rachetés en VO, pour la bonne conscience^^).
Parce que tout de même, les bouquins bdsm.... sont mauvais de mon point de vue. Le nombre de fois où je me suis dis, à la lecture d'Entre Ses Mains, de Marthe Blau, "non mais quelle gourdasse cette nana"; le nombre de fois où je me suis dit, à la lecture du Lien de Vanessa Duriès "non mais quelle prétention dans le style et quelle immaturité dans la réflexion". Le nombre de fois où je me suis dit, à la lecture de Dolorosa Soror de Florence Dugas (ou les bouquins de Sade) "c'est gerbant, j'arrête"... Le nombre de fois où je peste devant un style ampoulé, traduisant plus la masturbation de neurones de l'auteur que ses qualités littéraires... Le nombre de fois où je peste face à l'incapacité des auteurs à envisager une relation bdsm lumineuse...(parce que c'est toujours glauque le bdsm (par définition?) et pis ça finit toujours mal, non?)
E.L. James est une bonne storyteller, dans un style simple mais efficace, et si ses postulats de départs peuvent être contestés (le sadisme de Grey lié à son enfance difficile, c'est simpliste, mais par contre son penchant control freak tient la route, dans cette perspective), leur évolution au cours des pages est cohérente, de mon point de vue.
Alors 50 shades n'est pas 100% réaliste : non, et ?

Et puis à la fin ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants : oui, et ?

Dernière modification le 04/10/2015 11:18:47 par Irene.
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