Premier post hors présentation, et je choisis un sujet délicat.

Oui, on a tous entendu/lu/vu/parler des 50 Nuances, et à chaque fois, j'ai été très étonnés des réactions des gens autour de moi.

Je suis ouverte, et aime facilement tout, et je ne comprends pas, certe ce n'est ni une grande oeuvre, ni une approche qui nous semble "à nous" réaliste, mais pourquoi jetter la pierre.

Oui ce livre, adapté en film, c'est un peu (beaucoup ?) les feux de l'amour version soft SM, MAIS, oui je pèse mes mots, au moins, ça a le mérite de dédramatiser un peu le SM, et de pouvoir en faire parler, ouvrir les esprits, vous ne pensez pas ?

A peu de chose, se faisait juger dans notre pays, DSK, qui, selon le plaidoyer adverse, jugait plus ses pratiques que ses accusations initiales (vraiment très curieux m'enfin), et je pense personnellement que sans cette "oeuvre" (ouai faut pas déconner non plus), il se serait fait ratatiner.

Dans mes proches, souvent, on a pu me poser des questions, sur "ce que ça fait", "comment on fait ?", "tu souffres ?", "tu aimes ça ?", le "mais tu es louche !", et plus souvent encore, on s'est inquiété, pour ma santé mentale (oui, leur dire que ca fait 20 ans que c'est plus considéré comme une maladie mentale, ca a mis du temps à remonter à certains d'entre eux, et que c'est un choix, et une forme de plaisir), et pour mon intrégrité physique (alors que les marques ne se voyaient pas et s'estompaient avant que j'expose les parties marquées).

Au moins, ce livre a permis aux non-initiés d'apaiser les esprits, et de voir une relation plus saine (à mon sens) sur les orientations sexuelles de tout à chacun.

Maintenant, les regards de mes proches, au lieux d'être inquiets et/ou réprobateurs, sont plus rieur et curieux.
(et même si des fois, à 40 balais pour certains, leurs regards bêtes avec la bave au bord des lèvres m'agace).

Vous en pensez quoi vous ?

(bon à part que du coup, on se colle aussi des gens qui pensent savoir, et se rertouve bien pantois quand ils reçoivent leur première leçon)
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Donna
#2
J'ai adoré ce livre, puis le film. Meme si je ne me retrouve pas trop dans la jeune bécasse vierge du début qui tombe dans l'univers pervers du BDSM et de Christian Grey, mais beaucoup dans son évolution.
A la base, le début était feuilletonné sur un site d'écriture, une variation de Twilight. Ca a plu, c'est devenu un livre, et un succés.

Pourquoi je l'ai aimé? Mon côté midinette, pe, le coté: Un jour mon Dom viendra, avec son fouet, son martinet, me proposer une relation 24/24, du sexe sauvage et des jeux dans un chouette donjon.

Je trouve bien que ce livre existe, ce n'est pas important qu'il soit cohérent ou proche de la réalité. Il donne une image avenante du BDSM aux yeux des vanilles, à l'opposé des Dominants cruels vétus de latex. Clichés, clichés...
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Donna
#6
Je ne suis pas d'accord sur un BDSM qui devient vanille puisqu'au 3e tome, elle se fait martinetter avec délice, enceinte de son 2e enfant. Bref elle y a pris gout, quoi. Elle en redemande.

Et pour ce qui est du pétage de plombs de la fin du premier tome, des coups de ceinture, c'est hard, non?
Il y a de quoi craquer!
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donna25 a dit...

.Pourquoi je l'ai aimé? Mon côté midinette, pe, le coté: Un jour mon Dom viendra, avec son fouet, son martinet, me proposer une relation 24/24, du sexe sauvage et des jeux dans un chouette donjon.


Il faut, il faut, je rêve d'avoir mon propre donjon aussi dans ma futur maison :D

Bon par contre, je ne suis pas d'accord avec Justine sur le cheminement amené sur les deux derniers bouquins.
Elle vit quelque chose de dure (la séance de fouettage alors qu'il est pétard et qu'elle est encore relativement vierge niseau masochisme), elle décide de partir, et tout ce qui s'en suit.
Et ils se retrouvèrent, et ils soignent les plaies de cet homme au final fragile, mais qui aime ça, et elle aussi.
Non parce que la dernière scène est juste ce à quoi j'aspire, sauf que moi, j'ai déjà eue ma seconde grossesse, et pas sur une croix xD (mais qui sais, peut-être la troisième *bave*)

En faite, typiquement, c'était un mec abusé par une Dom vraiment chelou mais qui avait le mérite de l'aimer et de le sauver d'autres dérives. Il a appris qu'il aimait le SM. La nana arrive et panse avec le temps ses plaies, et ils trouvent ensemble un juste milieu du plaisir et de la soumission (et ca, c'est pour moi l'essence du SM, le plaisir, le respect,l'amour et la soumission)
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Elle.a
#8
Je n'ai pas voulu lire les bouquins, c'est pas ma cam littéraire, loin de là. Par contre, j'ai bien aimé le film, alors que je partais avec un gros à-priori. Je trouve aussi que ça a le mérite d'aborder notre monde de façon assez réaliste. J'ai bien aimé la scène de discussion du contrat, très fun, où on voit que c'est la soumise qui décide. La première scène SM est très hot, très soft, aussi, mais la scène de fin est bien représentative de nos "séances".

Bon, ça reste un blockbuster américain, ne nous leurrons pas, mais honnêtement, pas la bouse annoncée. Je regarderai les autres opus avec intérêt.

Et pour répondre à la question, je pense aussi que ça a dédramatisé le BDSM auprès des vanilles. Reste à savoir si c'est une bonne chose...
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#
#9
On réagit face à un livre avec ce qu'on est... Aimer ou ne pas aimer est finalement très subjectif, mais cependant il y a dans le "milieu SM" un rejet de ces 50 nuances, pas si étonnant, de mon point de vue : une histoire d'amour, du sexe always wondeful, un peu de SM, un mariage et des enfants. De quoi faire fuir un bon 90% des pratiquants ! (amour, mariage, enfants, what the fuck??!!)

J'ai beaucoup aimé ces 3 tomes. Pas pour le bdsm, mais pour l'histoire (mon côté fleur bleue parfaitement assumé), et justement parce que "pas pour le bdsm" : un bdsm qui est leur mode de sexualité,et finalement (étonnamment?) pas tant que ça l'enjeu principal du bouquin.

L'écriture est légère, agréable (franchement, je les ai lu en VO, et les interventions de son inner goddess m'ont bien fait rire, les échanges de mail ou sms aussi), les enjeux de la relation bdsm sont menés et finalement esquivés de façon intelligente.
Ça m'a rappelé (vraiment, les schémas narratifs sont très semblables) les bouquins de Kathleen E. Woodiwiss, que j'ai dévorés ado, et qui, par nostalgie, ont survécu à mes déménagements divers et trônent encore dans la bibliothèque (et rachetés en VO, pour la bonne conscience^^).

Parce que tout de même, les bouquins bdsm.... sont mauvais de mon point de vue. Le nombre de fois où je me suis dis, à la lecture d'Entre Ses Mains, de Marthe Blau, "non mais quelle gourdasse cette nana"; le nombre de fois où je me suis dit, à la lecture du Lien de Vanessa Duriès "non mais quelle prétention dans le style et quelle immaturité dans la réflexion". Le nombre de fois où je me suis dit, à la lecture de Dolorosa Soror de Florence Dugas (ou les bouquins de Sade) "c'est gerbant, j'arrête"... Le nombre de fois où je peste devant un style ampoulé, traduisant plus la masturbation de neurones de l'auteur que ses qualités littéraires... Le nombre de fois où je peste face à l'incapacité des auteurs à envisager une relation bdsm lumineuse...(parce que c'est toujours glauque le bdsm (par définition?) et pis ça finit toujours mal, non?)

E.L. James est une bonne storyteller, dans un style simple mais efficace, et si ses postulats de départs peuvent être contestés (le sadisme de Grey lié à son enfance difficile, c'est simpliste, mais par contre son penchant control freak tient la route, dans cette perspective), leur évolution au cours des pages est cohérente, de mon point de vue.
Alors 50 shades n'est pas 100% réaliste : non, et ? Smile
Et puis à la fin ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants : oui, et ? Smile
Dernière modification le 04/10/2015 11:18:47 par Irene.
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Elle.a
#10
Irene a dit...


Parce que tout de même, les bouquins bdsm.... sont mauvais de mon point de vue. Le nombre de fois où je me suis dis, à la lecture d'Entre Ses Mains, de Marthe Blau, "non mais quelle gourdasse cette nana"; le nombre de fois où je me suis dit, à la lecture du Lien de Vanessa Duriès "non mais quelle prétention dans le style et quelle immaturité dans la réflexion". Le nombre de fois où je me suis dit, à la lecture de Dolorosa Soror de Florence Dugas (ou les bouquins de Sade) "c'est gerbant, j'arrête"... Le nombre de fois où je peste devant un style ampoulé, traduisant plus la masturbation de neurones de l'auteur que ses qualités littéraires...


D'accord avec ça, les quelques livres que j'ai lu sur le sujet m'ont dégoutée du genre par manque d'originalité, manque de réalisme, manque d'humanité, aussi.
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#
#11
Elle.a a dit...



D'accord avec ça, les quelques livres que j'ai lu sur le sujet m'ont dégoutée du genre par manque d'originalité, manque de réalisme, manque d'humanité, aussi.

Le manque d'humanité est flagrant, oui Smile
C'est peut être seulement écrit pour provoquer de l'excitation chez le lecteur...
(Ce qui est amusant, c'est qu'on retrouve le même clivage, finalement, sur les forums : le bdsm "humain, relationnel" VS le bdsm "technique et pratiques" ).
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Donna
#12
Littlepath a dit...






En faite, typiquement, c'était un mec abusé par une Dom vraiment chelou mais qui avait le mérite de l'aimer et de le sauver d'autres dérives. Il a appris qu'il aimait le SM. La nana arrive et panse avec le temps ses plaies, et ils trouvent ensemble un juste milieu du plaisir et de la soumission (et ca, c'est pour moi l'essence du SM, le plaisir, le respect,l'amour et la soumission)


Est-ce qu'en fait, Eléna (Mrs Robinson) n'incarne pas toute l'ambiguité du BDSM?
BDSM qui équilibre, qui cadre un ado un peu paumé, qui lui donne le gout de plier puis de devenir un maniaque du contrôle. Et BDSM qui lui flingue 15 ans de sa vie affective. "L'amour c'est pour les imbéciles", vive la baise et les relations SM.

Le coté love puis famille, en lui meme ne me choque pas, il me semble que la plupart des pratiquants soient plus équilibrés IRL que le commun des mortels, ils ont un boulot, une famille. On assume notre dark side, on ne le refoule pas

Un truc marrant dans l'histoire, c'est aussi que finalement, l'oie blanche, la soumise novice finit par diriger la relation! :D

Pour ma part je me retrouve davantage dans 50 nuances que dans Histoire d'O
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ptitju
#15
Octavia a dit...


J'imagine certains Doms appelant leurs soumises/soumis, "bébé" et là je suis morte de rire. Pas vous ?


Non...
Qu'es ce qu'il y a de marrant?
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Donna
#16
Le safeword, elle ne l'utilise que deux fois et tout est stoppé d un coup.
C'est vrai que pour le coup du ceinturon, c'était trop pour elle, elle péte un plombs et elle part.

Pour ce qui est des petits noms, je pense que c'est plutot utilisé en dehors des séances proprement dites.
Une séance peut trés déborder sur du sexe qui deviendra une soupape aux émotions, sensations ressenties, un exutoire.

Et tout est relatif, un Dom peut mettre énormément de tendresse dans un terme cru
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#
#17
Octavia a dit...

Je n'ai pas lu les livres, survolés quelques passages qui m'ont laissé perplexe.
(...)
Quatrième point, celui qui me chagrine le plus à vrai dire est l'utilisation du safeword. Quand nous utilisons le safeword, l'action en cours s'arrête d'elle-même et tout de suite.
Combien de fois elle a dû le crier avant qu'il n'arrête ? Ce n'est plus du bdsm pour moi, on est limite dans la maltraitance. Il l'humilie, la fait pleurer, "la maltraite", la déshumanise. Est-ce que c'est vraiment cela le bdsm ? Je ne pense pas. Ou est le respect de l'autre ?

J'ai repris la fin du tome1, pour être sûre : 6 coups de ceinture punitifs, qu'elle compte docilement, et puis elle se barre en pleurant et rompt avec Grey, parce que "c'est un grand malade".
Non respect du safe word, really??

Quand aux vanilles qui pourraient être choqués par la "réalité du bdsm"...sourire. Ils sont adultes, il assument leur curiosité, leur choix, leurs tests, ça leur plaît, c'est bien, ça ne leur plaît pas, tant pis, tant mieux, pas grave. Adultes capables d'assumer, non?



Octavia a dit...
J'imagine certains Doms appelant leurs soumises/soumis, "bébé" et là je suis morte de rire. Pas vous ?

Non. Du tout.
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Donna
#18
Irene a dit...


J'ai repris la fin du tome1, pour être sûre : 6 coups de ceinture punitifs, qu'elle compte docilement, et puis elle se barre en pleurant et rompt avec Grey, parce que "c'est un grand malade".
Non respect du safe word, really??

Quand aux vanilles qui pourraient être choqués par la "réalité du bdsm"...sourire. Ils sont adultes, il assument leur curiosité, leur choix, leurs tests, ça leur plaît, c'est bien, ça ne leur plaît pas, tant pis, tant mieux, pas grave. Adultes capables d'assumer, non?

Effectivement, je viens de regarder, sur cette scéne, pas de safeword, elle encaisse stoiquement puis craque et se retourne contre lui
Pourquoi pas? Une séance, une punition, peut ne pas faire tant de mal physiquement qu'écorcher la fierté, l'idée qu'on a de l'autre, de soi






Dernière modification le 05/10/2015 19:46:50 par Donna.
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Sôleille
#19
J'ai lu les livres. Ils m'ont fait un bien fou.
C'était l'autorisation pour moi. Si c'était devenu grand publique, si on pouvait acheter le livre partout, ça ne pouvait pas être si mal d'avoir envie de recevoir des coups de martinet.
C'était pour moi l'autorisation d'explorer cette part de moi.
Je ne rêvais pas de la vie d'Ana. L'ado écervelée qui tombe amoureuse du millionnaire ça me gave. Je la trouve trop coconne et lui trop atteint par son enfance.
Mais ça m'a permis de libérer mes propres fantasmes, mes propres désirs et d'accepter de le vivre.

J'ai vraiment préféré la série Red Room qui se rapproche beaucoup plus du BDSM que j'ai envie de vivre.
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Lili
#20
J'ai lu les 3 livre. Le premier avec plaisir, le 2 avec beaucoup de mal, et le 3 parsque je voulais quand même connaître la fin Wink
Au final je le résumé ainsi: un mec millionnaire tombe amoureux d'une fille un peu naïve, la harcèle, l'espionne et la manipule pour son propre désirs. Désir qu'il n'assume même pas, puisque c'est "mal", que c'est à cause d'une enfance difficile etc etc..
Entre les maladresse de l'écriture et les intrigue bancale, les livres mon énormément dessus.. Pour le côté Bdsm, certaine base sont la, le contrat, le safeword.. Les livre révèle aussi une partie moins glauque du Bdsm, des jeux sensuel excitant blablabla... Mais tout cela est quand même assez mal traiter !
Je ne suis pas une féru de littérature, j'aime et je dévore les roman de gare et autre histoire à l'eau de rose mais même la je n'ai pas accrocher! Que dire du film? J'ai décrocher à la moitié donc ne n'ai pas pu en faire mon avis!(mis à part la bande son qui est Genial^^)
Voilà mon avis sur 50. Nuance et son milliardaire cinglée Wink
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Donna
#21
A la base Pauline Réage n'a pas voulu écrire spécialement sur le BDSM: Elle voulait juste prouver des trucs à son amant, Jean Paulhan

De la même façon, 50 nuances, était posté sur un site d'écriture, c'est une dérivation de Twilight, le BDSM y ayant remplacé loups et vampires. Ca a plu, le jeu est devenu un livre.

Ca n'a pas la prétention d'etre un grand livre, ni d'expliquer le BDSM, c'est surtout et d'abord une trééééés belle histoireeeeee d'amouuuuuuuur, un truc girly.

Je me suis par contre souvent interrogée sur le rapport que les deux auteurs ont avec le BDSM. Aucun, parait il.
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Donna
#22
Peut etre en marge du sujet (mais 50 nuances a été realisé par une femme)

Extrait du Plus, sur les réalisatrices)

Une mise en lumière des rapports de domination



'Donc, en effet, certaines réalisatrices filment les scènes de sexe d’une façon qui tranche avec les conventions, y compris du cinéma d’auteur masculin, parce qu’elles mettent en lumière les rapports de domination dans lesquels se structure la sexualité féminine, et que la sensualité qu’elles parviennent parfois à exprimer, dépasse le voyeurisme.



Contrairement à la plupart des réalisateurs qui filment les scènes de sexe en favorisant le voyeurisme masculin sur le corps féminin, certaines réalisatrices parviennent à construire les personnages féminins comme des sujets de leur propre désir, et de décrire avec précision les difficultés d’assumer ce désir et d’accéder à la jouissance pour une femme.'
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#
#23
rphdom a dit...


Personnellement je suis d'accord avec octavia, le bdsm n'aurait jamais dû être exposé de cette façon, trop de personnes sensibles peuvent être traumatisées.

A vouloir vulgariser, démocratiser, etc... on ne fait que nuire, à ceux qui ont des motivations profondes, ils deviennent obligés de trier encore plus, et à ceux qui n'auraient jamais dû en entendre parler car cela n'est pas fait pour eux.

Non mais je rêve...
De quel droit peut-on se permettre de juger de la "sensibilité" des "vanilles" et du traumatisme éventuel que le bdsm pourrait causer à ces petits êtres fragiles, ignorants et sans défense...????????
Non mais on parle d'adultes, d'A-D-U-L-T-E-S , pas de gosses de 4 ans à qui on interdit de toucher la porte du four parce qu'elle est brûlante quand le rôti cuit...
Cette propension à se poser juge et partie, à déterminer ce qui est bien ou mal pour l'immense majorité de la population, qui ne vous a strictement rien demandé de plus, au prétexte d'être les élites, les élus d'une caste d'essence supérieure, est incroyable de fatuité (et de vacuité aussi d'ailleurs).

Et cette même élite autoproclamée va venir pérorer à longueur de posts au sujet du respect et de la tolérance, qualités intrinsèques dont ils sont, évidemment, les vecteurs et les garants ??
Je me marre... (un peu jaune, j'avoue).

rphdom a dit...
Vous dites être BDSM, alors prouvez le, élevez le, vous vous élèverez en même temps. Dévaloriser le bdsm c'est vous dévaloriser, arrêtons de prôner la vulgarisation, le bdsm pour tous, ce n'est pas et ne sera jamais pour tous.

Peut-être qu'il aurait fallu en effet interdire ces bouquins, au nom de la préservation de l'élite...?? Une bonne idée, non?

Et celui qui "se dit bdsm", fait bien ce qu'il veut de sa vie, de sa peau, de son cul, de son éthique, sans avoir de compte à rendre à personne d'autre qu'à lui-même et ses intimes, et en aucun cas à des "pontes" bdsm autoproclamés, se sentant insultés par la pratique éventuelles autres (...? strange ça d'ailleurs, isn't it ?)
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rphdom
#24
Tu penses bien ce que tu veux Irène, mais perso quand je vois ce bouquin dans les rayons de supermarché, à hauteur des enfants cela me scandalise.

De plus je n'ai jamais dit qu'il fallait l'interdire, mais ne pas en faire un publicité aussi grande, NUANCES, je suis loin d'être pour la censure, mais il ne faut pas faire n'importe quoi au nom de la liberté, sous peine de la perdre entièrement justement.

Vas rejoindre ton pote, de lecture, vous en discuterez entre vous au moins vous serez d'accord, MDR.

bye.

rph
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rphdom
#25
Ah et maintenant la Panthère.

Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. Je n'ai jamais dit que se livre ne devait pas être, ni ne pas être lu. Je dis et répète, que je suis contre la médiatisation qui en a été faite. Je n'ai dit que cela et depuis le début, j'avais même précisé que ne les ayant pas lu ni vu le film, je ne parlerais pas du contenu.
Comment avoir une discussion loyale constructive si vous n'avez pas l'honnêteté les uns ou les autres d'ailleurs de répondre à un texte et non à des bribes, qui ne veulent dire que ce qui vous arrange.

Ceci étant.
Quelqu'un qui se pose des questions trouve les sources d'informations dont il/elle a besoin.
J'ai commencé à chercher à comprendre j'avais 11/12 ans, j'ai bien trouvé de quoi nourrir ma curiosité, et il n'y avait pas internet, ni même le minitel.
Il faut arrêter de détourner mes dires vous aviez très bien compris que je ne parlais pas d'enfants très jeunes, mais d'ados qui n'auraient pas entendu parlé de ce monde et qui n'y auraient jamais pensés. Me répondre et même plus en prenant ce que vous voulez voir comme prétexte, n'a aucun impact, je dirais même que vous vous dévalorisez toute seule.

Quand à tous les grand auteurs, de tous domaines ayant écrit sur le bdsm, je ne les ai point tous lu.

Je ne vois pas en quoi j'ai agressé qui que ce soit qui ne soit venu le faire précédemment, alors tes menaces tu te les gardes.
Je n'ai jamais dit que vous n'aviez pas le droit de vivre comme vous voulez, néanmoins quand on se fiche de moi ou que l'on crache, dénigre, dévalorise le bdsm, celui qui me plait, oui je me sens insulté et je le dis. Celui ou celle qui l'a fait à droit à une remarque voir plus suivant le cas, et ce n'est pas toi qui m'en empêcheras.
Il ne me semble pas t'avoir agressée, ni insultée, ni même adressée un message, avant celui-ci, alors !!!!

Au fait tu m'as déjà loupé, tu n'as pas la même trajectoire.

rph
Dernière modification le 07/10/2015 10:42:28 par rphdom.
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Donna
#26
La seule chose qui serait perturbante pour une gamine dans 50 nuances, c'est les gros mots et le coté turbo d'Ana à jouir, ce qui est un peu irréaliste.

Aprés, je doute que qui lit 50 nuances puisse en etre en rien traumatisé. On est loin de Sade, d'histoire d'O ou d'Eva Delambre. Et aussi bien, combien de jeunes ados ont vu le film?

A cet age, on a souvent une vision déformée. Ma libido de jeune fille en fleur a frétillé intensémment sur Terminator à poil, Rambo 2 me semblait follement romantique, à se lacer son ruban sur le front avant de venger sa chérie, quand au dernier Tango à Paris, dans mon innocence et ignorant tout de la sodomie, j'avais trouvé Brando vachement attentionné et amoureux.

Je trouve préférable qu'un/e ado découvre 50 nuances et se dise qu'on peut avoir des fantasmes, voir les vivre, que les refouler honteusement, en se trouvant anormal.

50 nuances est accessible. Pourquoi pas! Avec le net, tout est à portée des ados, de toute façon. Ne vaut il pas mieux 50 nuances que du porno BDSM?
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Donna
#27
J'ai grandi sans mére, mon pére avait un profond respect pour les livres. Ne pas les tacher, ne pas les corner... Ce qu'il y avait dedans, au contraire, l'indifférait complétement.

J'ai toujours lu ce que je voulais, ce qui me tombait sous les yeux. Des livres d'enfants, des livres d'adultes, j'ai découvert Emmanuelle trés jeune, un livre dans un carton au milieu d'autres. Et je me suis bien emmm..... à le lire!

Idem pour les films, la même liberté.

J'en ai gardé un gout pour l'ecclectisme, une sorte de gourmandise pour la découverte.

Mes fils n'ont été ni choqués, ni émus de voir trainer 50 nuances le scandaleux sur mon chevet. Par contre Twilight m'a été formellement interdit, GOR m'a été sucré d'office.

J'aurais eu une fille, ca ne me m'aurait pas choquée qu'elle se plonge dans 50nuances, tant que j'aurais jugé qu'elle a la maturité neccessaire pour le faire.

Le vrai probléme des ados, c'est cette sexualisation a tout crin qui les tenaille. Pipe, levrette, sodo, porno... Ils en oublient la tendresse, la séduction, et je trouve ça infiniment regrettable.

Oui, il y a du sexe pimenté et du BDSM soft, dans 50 nuances. Mais il y a aussi et surtout, deux personnes qui se découvrent, qui apprennent à vivre ensemble, avec le BDSM comme jardin secret.

Un aspect BDSM trés fort dans le livre, que personne ne cite jamais: avant Ana, Grey a eu d'autres soumises. Genre parfaites, pas contrariantes, comme l'est Ana! Qui l'appellent Maitre, qui respectent profondémment en lui le Dominant.

"Qu'avez vous que je n'ai pas?" dit à Ana Leila, soumise répudiée

Tiens oui, c'est un aspect interessant. L'affectif qui fait irruption dans le petit univers clos du SM, cet affect qui meut les femmes, qu'elles soient Dominas ou soums.

Et j'ai trouvé magnifiquement décrit le lien trés fort entre Christian et ses anciennes soumises. Car oui, ce lien existe, pour chacun de nous, meme quand la relation est terminée. A jamais.
Dernière modification le 08/10/2015 11:13:01 par Donna.
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#
#28
???mais enfin... comment peut-on dire que l'auteur s'est permise de piller/faire des emprunts à sa propre fanfic "twilight" (qui devait s'appeler "master of the universe" je crois) ?
C'est bien SA fanfic, repérée par l'éditeur, qui a été évidemment retravaillée pour être publiée. C'est clair, annoncé comme tel, et je ne vois pas bien où est la supercherie?

Bref, indépendamment du contenu de ces bouquins, je ne vois pas ce qu'il y a de choquant dans le procédé.
Certaines fanfics (dérivées de Sherlock (Série de la BBC), pour citer une exemple que je connais) sont vraiment de qualité, et on peut en suivre les publications, régulières, de manière feuilletonnante.
Mon fils a même déjà écrit des fanfics, basées sur un jeu vidéo (avec un joli petit succès d'ailleurs).
Une connaissance est passé du stade de fanfictionneuse à auteure publiée (en ayant gagné un concours littéraire), et dans son premier livre (recueil de nouvelles) elle a repris une fic que j'avais déjà lu sur un forum. En quoi cela remettrait-il en cause les qualités ou le talent de l'auteur?
Dernière modification le 10/10/2015 16:10:58 par Irene.
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rphdom
#29
Panthère a dit...



Ah et maintenant la Panthère.

Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. Je n'ai jamais dit que se livre ne devait pas être, ni ne pas être lu. Je dis et répète, que je suis contre la médiatisation qui en a été faite. Je n'ai dit que cela et depuis le début, j'avais même précisé que ne les ayant pas lu ni vu le film, je ne parlerais pas du contenu.
Comment avoir une discussion loyale constructive si vous n'avez pas l'honnêteté les uns ou les autres d'ailleurs de répondre à un texte et non à des bribes, qui ne veulent dire que ce qui vous arrange.

Ceci étant.
Quelqu'un qui se pose des questions trouve les sources d'informations dont il/elle a besoin.
J'ai commencé à chercher à comprendre j'avais 11/12 ans, j'ai bien trouvé de quoi nourrir ma curiosité, et il n'y avait pas internet, ni même le minitel.
Il faut arrêter de détourner mes dires vous aviez très bien compris que je ne parlais pas d'enfants très jeunes, mais d'ados qui n'auraient pas entendu parlé de ce monde et qui n'y auraient jamais pensés. Me répondre et même plus en prenant ce que vous voulez voir comme prétexte, n'a aucun impact, je dirais même que vous vous dévalorisez toute seule.

Quand à tous les grand auteurs, de tous domaines ayant écrit sur le bdsm, je ne les ai point tous lu.

Je ne vois pas en quoi j'ai agressé qui que ce soit qui ne soit venu le faire précédemment, alors tes menaces tu te les gardes.
Je n'ai jamais dit que vous n'aviez pas le droit de vivre comme vous voulez, néanmoins quand on se fiche de moi ou que l'on crache, dénigre, dévalorise le bdsm, celui qui me plait, oui je me sens insulté et je le dis. Celui ou celle qui l'a fait à droit à une remarque voir plus suivant le cas, et ce n'est pas toi qui m'en empêcheras.
Il ne me semble pas t'avoir agressée, ni insultée, ni même adressée un message, avant celui-ci, alors !!!!

Au fait tu m'as déjà loupé, tu n'as pas la même trajectoire.

rph

PS : oui c'est simple apprends à lire

ceci sera mon dernier message à ton propos tu n'as aucun intérêt.
Dernière modification le 15/10/2015 15:31:38 par rphdom.
Soyez la première personne à aimer.
Donna
#30
sienna a dit...



Je vais certainement être hors-sujet parce que je n'ai ni lu le livre, ni vu le film mais quand tu dis qu'elle a subi une dure séance de fouettage parce qu'il était pétard ça m'interpelle. Pour moi ce n'est pas du BDSM mais de la maltraitance.



Un Dominant reste humain et peut s'emporter parfois. Ce n'est pas forcément grave et la soumise n'en finit pas forcément traumatisée de quelques coups de martinet ou de cravache plus appuyés que d'habitude!

La maltraitance, ce serait de ne pas stopper si la soumise le réclamait. Dans le book, Ana encaisse et au terme, péte un cable et rejette Christian qu'elle a pourtant provoqué.
Soyez la première personne à aimer.
Donna
#31
sienna a dit...



Personnellement je préfère qu'un dom canalise sa colère autrement qu'en la soulageant sur moi, surtout si je suis attachée, baillonnée. Happy


Pour ma part, mon ancien Dom qui était de mauvaise humeur s'est un jour laché avec sa cravache. 3 coups violents qui m'ont faite glapir sous la brulure, douleur et surprise. Pas habituée à ce qu'on me fasse mal et sans sommation.

Je ne lui en ai pas voulu, et meme, j'en aurais bien voulu un rab :D

Par contre lui je crois qu'il a eu un peu honte de sa violence.
Soyez la première personne à aimer.