Je précise en lien avec mes lecture de ce fil de discussion : ce qui va suivre est un partage de ce que JE vis, ça parlera peut-etre à certains, mais ce n'est pas à visée de généralisation encore moins du côté d'un bien ou bon ou vrai.
C'est ma vérité au jour d'aujourd'hui et si quiconque vient dire que ce n'est pas vrai, il sera en train de nier qui je suis, ce qui est totalitaire et dangereux, je trouve !
Pour moi une relation Bdsm est avant tout une relation humaine. Mes relations humaines entre adultes consentants comportent les bases suivantes : respect et bienveillance réciproque. Désir de vivre et ne faire vivre que ce qui correspond à des désirs et aspirations partagées. chacun des 2 est un adulte subjectivement séparé de l'autre, autonome et responsable et est co-responsable de ce qui se passe dans la relation.
La relation de mon Bdsm est basée sur le lien D/s car c'est ce qui m'attire et m'excite. le lien D/s est prévalent, primordial.
Je me suis inscrite comme switch car je n'aime pas les cases, mes partenaires seuls ont accès à l'intime de mes désirs.
Ma D/s (ma déesse, Heartbeat where are you ? ;p) est basée sur le jeu du rapport de force. Ce qui m'intéresse c'est un mouvement de domination qui rencontre une résistance. Un soumis qui est soumis d'emblée, comme un dominant qui se pose d'emblée à vouloir être obéit, ne m'intéresse pas. cela ne m'excite pas mais me fait osciller entre l'ennui et le fou-rire. Soumettre ou me faire soumettre c'est cela qui caractérise mon rapport à la D/s.
La domination peut se faire par contrainte physique ou verbale, mais cela implique que le dominant ait d'abord acquis un statut de dominant.
JE donne à un homme le statut de dominant s'il fait autorité pour moi. Ce qui fait qu'il fera autorité pour moi est le sentiment que j'ai de son intelligence. Ce sentiment se construit à la mesure de son écoute, son interet pour moi, sa capacité à me parler, s'impliquer, tisser un lien singulier avec moi.
Les pratiques bondage, discipline, sadomasochisme sont secondes et sujettes à variations selon les relations singulières : appel des corps, envies qui surgissent de part et d'autre. Je considère que je vis une relation Bdsm réussie (ou une relation sexuelle ou une relation humaine) quand surgit de l'inédit : nouveaux désirs, nouvelles manières car alors c'est qu'il y a vraiment rencontre.
Douleur et humiliation n'ont d'interet à mes yeux que si elles sont mêlées de plaisir, sachant que cela est très complexe entre le sensoriel et le cérébral. Idem pour le bondage et toute autre pratique. Là où j'en suis le plaisir sexuel et la jouissance physique des deux partenaires est pour moi un ingrédient indispensable à tout moment Bdsm.
Je parle de moment, car dans mon Bdsm il n'existe pas de pure (ni aryenne)relation Bdsm : même dans une relation posée comme uniquement Bdsm, il est nécessaire pour moi qu'il y ait des moments de discussions entre adultes égaux pour débriefer, poser des questions, faire part d'envies,... De plus il peut y avoir des moments ou l'un des deux n'a pas envie ou où les deux ont envie d'autre chose.
Il est bien que mon premier commentaire je l'ai perdu car il était très agressif. certains commentaires ayant générés de la colère en moi.
Je terminerai cependant en disant que certains jugeront que mon Bdsm est ludique, pas vrai, etc...Et je défie quiconque de décréter qu'un Bdsm ludique aurait moins de valeur qu'un Bdsm grave et sérieux. Enfin pour moi dans la sexualité impliquée, d'autant plus Bdsm, on touche aux frémissements de l'âme, il y a donc effectivement une dimension profonde et émotionnelle. Simplement ma voie d'entrée est le rapport de force avec résistance et le jeu.
Donc (en réaction à certains post) dans certaines relations que le soumis insulte le dominant, lui disent d'aller se faire foutre ou essaye de lui mettre des claques est pour moi un ingrédient érotique savoureux.
Concernant les safewords, je m'en remet à un certain GMDDCNNT ;p
Moi, inscrite comme switch, fondatrice du fucking switch journal (ouais je sais il tarde à sortir), gérante d'un café pour soumis interdit aux maitres, je fais mon coming out maintenant :
je suis une sale petite pute de souminatrice et j'emmerde les personnes qui s'affirment au premier degré DDCN (que ce soit des soumis, maitres ou switchs)
A tous les autres, je dis bonjour et merci pour toutes les publications ecrites ou visuelles qui me font réflechir et sourire.
C'est ma vérité au jour d'aujourd'hui et si quiconque vient dire que ce n'est pas vrai, il sera en train de nier qui je suis, ce qui est totalitaire et dangereux, je trouve !
Pour moi une relation Bdsm est avant tout une relation humaine. Mes relations humaines entre adultes consentants comportent les bases suivantes : respect et bienveillance réciproque. Désir de vivre et ne faire vivre que ce qui correspond à des désirs et aspirations partagées. chacun des 2 est un adulte subjectivement séparé de l'autre, autonome et responsable et est co-responsable de ce qui se passe dans la relation.
La relation de mon Bdsm est basée sur le lien D/s car c'est ce qui m'attire et m'excite. le lien D/s est prévalent, primordial.
Je me suis inscrite comme switch car je n'aime pas les cases, mes partenaires seuls ont accès à l'intime de mes désirs.
Ma D/s (ma déesse, Heartbeat where are you ? ;p) est basée sur le jeu du rapport de force. Ce qui m'intéresse c'est un mouvement de domination qui rencontre une résistance. Un soumis qui est soumis d'emblée, comme un dominant qui se pose d'emblée à vouloir être obéit, ne m'intéresse pas. cela ne m'excite pas mais me fait osciller entre l'ennui et le fou-rire. Soumettre ou me faire soumettre c'est cela qui caractérise mon rapport à la D/s.
La domination peut se faire par contrainte physique ou verbale, mais cela implique que le dominant ait d'abord acquis un statut de dominant.
JE donne à un homme le statut de dominant s'il fait autorité pour moi. Ce qui fait qu'il fera autorité pour moi est le sentiment que j'ai de son intelligence. Ce sentiment se construit à la mesure de son écoute, son interet pour moi, sa capacité à me parler, s'impliquer, tisser un lien singulier avec moi.
Les pratiques bondage, discipline, sadomasochisme sont secondes et sujettes à variations selon les relations singulières : appel des corps, envies qui surgissent de part et d'autre. Je considère que je vis une relation Bdsm réussie (ou une relation sexuelle ou une relation humaine) quand surgit de l'inédit : nouveaux désirs, nouvelles manières car alors c'est qu'il y a vraiment rencontre.
Douleur et humiliation n'ont d'interet à mes yeux que si elles sont mêlées de plaisir, sachant que cela est très complexe entre le sensoriel et le cérébral. Idem pour le bondage et toute autre pratique. Là où j'en suis le plaisir sexuel et la jouissance physique des deux partenaires est pour moi un ingrédient indispensable à tout moment Bdsm.
Je parle de moment, car dans mon Bdsm il n'existe pas de pure (ni aryenne)relation Bdsm : même dans une relation posée comme uniquement Bdsm, il est nécessaire pour moi qu'il y ait des moments de discussions entre adultes égaux pour débriefer, poser des questions, faire part d'envies,... De plus il peut y avoir des moments ou l'un des deux n'a pas envie ou où les deux ont envie d'autre chose.
Il est bien que mon premier commentaire je l'ai perdu car il était très agressif. certains commentaires ayant générés de la colère en moi.
Je terminerai cependant en disant que certains jugeront que mon Bdsm est ludique, pas vrai, etc...Et je défie quiconque de décréter qu'un Bdsm ludique aurait moins de valeur qu'un Bdsm grave et sérieux. Enfin pour moi dans la sexualité impliquée, d'autant plus Bdsm, on touche aux frémissements de l'âme, il y a donc effectivement une dimension profonde et émotionnelle. Simplement ma voie d'entrée est le rapport de force avec résistance et le jeu.
Donc (en réaction à certains post) dans certaines relations que le soumis insulte le dominant, lui disent d'aller se faire foutre ou essaye de lui mettre des claques est pour moi un ingrédient érotique savoureux.
Concernant les safewords, je m'en remet à un certain GMDDCNNT ;p
Moi, inscrite comme switch, fondatrice du fucking switch journal (ouais je sais il tarde à sortir), gérante d'un café pour soumis interdit aux maitres, je fais mon coming out maintenant :
je suis une sale petite pute de souminatrice et j'emmerde les personnes qui s'affirment au premier degré DDCN (que ce soit des soumis, maitres ou switchs)
A tous les autres, je dis bonjour et merci pour toutes les publications ecrites ou visuelles qui me font réflechir et sourire.
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