Ce ne sont pas des affirmations. Comme je le disais à Lady H, ce n'était qu'une parenthèse dans ma réflexion, à la lecture des plaintes des prétendants soumis, et je ne suis pas expérimenté dans ce domaine. Je me doute qu'on ne force pas quelqu'un à aimer dominer, mais si on y met les formes, on peut au moins s'assurer de ne pas être classé d'emblée dans les psychopathes et donc de ne pas fermer définitivement les portes (comme pour tout autre fantasme).En laissant s'installer une complicité, en étant à l'écoute et au service des envies de l'autre (ce qui est un minimum pour un prétendant soumis) on ne prend pas grand risque. En montrant et en verbalisant le plaisir que l'on prend à faire plaisir, à se glisser dans les désirs de l'autre, également. Ça ressemble déjà à de la soumission, il n'en manque que la conscience et l'acceptation réciproque, et ça reste très acceptable même en vanille, contrairement à une demande qui parlerait d'esclave, de torture, de fouet, d'uro, de domina ou de pilori. Si on débarque avec un fantasme élaboré de longue date, sans laisser à l'autre le temps de l'appréhender, l'espace où s'y épanouir, la possibilité de désirer autrement, il n'y a aucune chance de faire naître l'envie.Alors peut être que la domina du fantasme ne se révélera jamais, ça me semble même certain. Cette domina n'existe pas (en ou hors milieu BDSM) parce que cette domina ne domine rien, elle se soumet au fantasme du soumis...Tout ça pour dire que chercher quelqu'un qui colle à son fantasme, c'est chercher un personnage pas une personne... et que, comme je le disais dans le message d'origine, je ne fonctionne pas comme cela. Pour recoller au sujet initial, la base me semble être la relation du même nom, fonctionnant ou non avec un rapport de domination. Le BDSM sans cette base ne représente rien pour moi, rien de plus que des jeux de rôle... alors je ne m'imagine pas en recherche de relation avec comme critère de sélection, les règles de fonctionnement de ces jeux.
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