Vos propos me parlent on ne peut mieux quant au masochisme.Dans son sens général, (Je suis aller vérifier sur cnrtl pour ne pas dire d'ânerie.), dominer signifie : 1/tenir sous sa puissance souveraine, 2/exercer une emprise, une influence, 3/ avoir une position élevée .et plus éloigné mais pas inintéressant 4./ne dit-on pas "dominer le sujet" pour qualifier qui maîtrise parfaitement un domaine de connaissance.A chacun de régler ses curseurs...Dans top primal, le "primal" me parle plus que top , primal comme une part primitive et sauvage en nous. Sauvage comme un état de nature, ou la civilisation ne "castre"pas les élans.( Je ne parle pas de cette pauvre bête mais bien de nous! ...Quoique castrat ! pour la musicalité, ça se défend! )Plus sérieusement, le maso ne connaît pas ses limites au début et dans tous les compartiments du jeu, des jeux sm. Aborder des terres inconnues est un rêve pour beaucoup , enfin il me semble... Etre le jouet de l'autre permet un formidable relâchement, mais est aussi égocentrique ( pour caricaturer Je ne fais rien, occupez vous de moi!), il faut que le/la domina/nant y trouve aussi son compte. Me concernant , si je comprends bien tout l'intér^t de la relation suivie et complice pour avancer, je n'arrive pas à m'expliquer pourquoi j'ai aussi ce fantasme ( et je ne suis pas le seul!) de la domina intouchable et froide, qui ne rentre absolument pas en relation avec le soumis, l'objétisant, lui niant cette part d'humanité dans la relation. Un absolu dont l'irréalité est évidente et a déjà été soulignée ici ! Mais que ce fantasme émerge m' interpelle ( et pas "au niveau du vécu!" ). J'ai bien conscience de la part de jeu indéniable de la d/s . Au préalable, les pros discutent toujours au téléphone puis juste avant pour jauger à qui elles ont affaire. La parole est une sécurité. Sécurité qui démontre bien que nous sommes dans des zones troubles de nos personnalités, mal connues. Sans même parler des dingues, jouer avec les limites de la douleur, de l'humiliation, des secrétions ,du corps est toujours un risque. On ne peut balancer son safeword à tout bout de champ sans finir par frustrer la maîtresse ou le maître du jeu . Mais je pense que tout n'est pas toujours dicible et je ne suis jamais arrivé à trouver des mots justes pour parler des .quelques frontières que j'ai abordées. Là est la contradiction ,il faut parler pour préciser ces désirs, ses limites ET mes mots ne me semble pas adaptés. Quand à la musique, un instrument ça s'accorde , et il est vrai que chaque instrument est différent. Le musicien se doit d'adapter son jeu à chacun. Il n'y a pas 2 pianos qui se ressemblent, et ça c'est une question que je domine...pour une fois que je domine quelque chose. Mais tout peut être bien en place: rythme, nuances, tempo,..la musique ne devient belle que lorsque transparaît un supplément d'âme indéfinissable.Comment appeler le groove en bdsm?
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