Quand je dis que mes mots ne semblent pas adaptés, c'est qu'ils ne disent pas exactement, comme je voudrais , ce que je ressens.Souvent je trouve des mots plus justes bien longtemps après, quand tout est refroidi! Quand il s'agit de parler de ma petite personne, le langage me bloque, et j'ai bien conscience de la frustration que cela entraîne chez l'autre. J'en viens même à me demander si mes mots ne ternissent pas ce qu'on vient de vivre. Comment établir de la relation sans parler????Je le sais bien que c'est impossible.C'est aussi pour ça qu'une domina quasi mutique, comme un mur, me fait fantasmer . Il y a aussi l'idée folle de l'impossibilité d'arrêter le "jeu".Au risque d'imploser d'ailleurs ( d'avoir du mal à s'en remettre!). Mais pourquoi fantasmer ce refus de "romantisme"justement? La dominatrice/le dominant contrôle autant qu'elle/il emmène...ET bien sûr , de ne parler que bdsm serait ennuyeux dans une relation, comment ne pas être d'accord!. Ca doit être mon côté taiseux vaguement autiste qui veut ça.Mais le problème des limites et de les repousser en allant vers des territoires inconnus est un vraie question que pose SonAnge .Aller titiller les limites de la dégradation et de la souillure , on questionne les interdits qui ont cours en les vivant (interdits qui peuvent friser avec la déshumanisation tel le dément qui mange ses excréments , ou comme les nazis voulant avilir les déportés. dans les camps., ou encore les enfants-loups ,animalisés). En allant , le temps d'un " jeu" vers ses/ces abîmes ,n'est-ce pas pour se sentir plus humain ensuite ?En vous lisant Elle.a , je comprends mieux comment la domina y trouve aussi son compte.
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