Culpabilité, punition, expiation

Samuel, je n'ai pas bien compris : vous étiez Dom ou soumis ?Donnez-nous un peu plus d'informations svpmerci à vousOlivier

Heu ok, désolé pour le vague de mon commentaireJ'étais (je suis toujours) soumisEt une fois ça a assez vite dérapé en abus psychologique... Donc forcément c'est moins jouissif...De rien du coup :)J'espère avoir été un peu plus clair cette fois...

Merci ! C'est toujours difficile de cerner ce qui abus psychologique, oui. On navigue à vue dans certains cas.merci encore

En effet ce n'est pas toujours facile, ce qui est un abus pour un n'en sera peut-être pas pour l'autre... Mais le BDSM me semble justement reposer sur la connaissance de son ou de sa partenaire et sur la responsabilité de chacun La responsabilité du Dom qui doit respecter les limites de son partenaire Mais aussi (et elle est trop souvent négligée) la responsabilité du soumis qui ne doit pas jouer les imprudents et de communiquer avec son dom même si il n'est pas toujours facile d'avoir un rapport aussi intime c'est entre autre sur cela qu'une relation (BDSM ou non) saine se base... De mon côté c'est devenu de l'abus car le but derrière n'était plus notre plaisir mais bien de me faire véritablement du mal... Et c'est ma limite ultime, je sais que certains et certaines fantasment sur le fait d'être psychologiquement détruit par leur dominant(e) mais moi ça n'a jamais été mon cas J'ai certes des défauts (aussi nombreux que diversifié) mais si ma partenaire ne m'accepte pas en entier (avec mes défauts et qualités) alors au revoirDésolé je me suis éparpillé (pardon, surtout que je trouve le sujet intéressant) mais du coup pour en revenir au thème si je suis en phase avec ma partenaire je vais adorer sentir que la situation m'échappe et qu'elle reste inflexible face à mon regard de chien battu... Par exemple si j'ai mal fais la vaisselle je vais vraiment aimer cette punition Mais si elle me fait réellement culpabiliser en jouant sur certaines failles... Ben là impossible de prendre du plaisir... Et main ferme ou inflexibilité ou pas je m'en moque je pars et ne reviens pas Merci beaucoup à Thutale pour ce sujet et désolé de l'avoir pollué... :-(Bonne soirée :-)Et excellente continuation à tout le monde ^^

Être exhibée punie et/ou être humiliée punie, c'est le regard des personnes présentes, d'autant plus si la situation est "publique", qui accroît la sensation mentale de culpabilité et de honte, autant de "sentments" qu'une soumise ou un soumis doit apprendre à assumer ... Car c'est d'abord et uniquement selon le plaisir qu'en ressent votre partenaire dominant !

Certes. Mais pas si facile a organiser. D'expérience, une ex le voulait à tous prix, mais nous n'avons jamais réussi à faire coïncider elle moi et eux. A trois fois rien.

j'aime bien le scénario de la confession proposé au début par l'auteure de ce fil. le rituel de la confession et de l'expiation. en fait le domi doit ne rien dire et écouter, il reçoit en fait. tout avouer, tout confesser, se livrer entièrement, ...Le maitre, ne dit rien, il écoute puis il punit, de façon impitoyable. peu importe les raisons de ses punitions sévères, c'est à la soumise de les connaître. confessions écrites? la soumise doit écrire des pages et des pages de confessions...tout avouer et plus encore. De toute façon elle est coupable et doit etre punie sévèrement, ilnexiste aucune autre issue. remords, pleurs, lamentations, supplications, le maitre doit rester inflexible. Il punit sa coupable.C'est un bon scénario. amusantIl faut absoudre....Mettre un bon litre d'eau au frigo. La soumise après sa confession et sa punition est mise au piquet pour méditer. Ensuite l'absoudre de toutes se fautes et de sa culpabilité en lui arrosant la tête d'eau froide.La remettre au piquet pour mediter sur l'absolution.Après une fois pure et propre, pourquoi ne pasla récompenser d'un bon coup de queue, par où et comme il plaira au Maitre.

Merci pour ce superbe témoignage Arc en cielJe vous envoie les niveaux de sm en privé, sinon cela va de nouveau provoquer de l'agressivité.A bientôt pour les autres réponsesOlivier

Personnellement je ne pratique pas le niveau 5.Quant aux femmes qui pleurent, ça m'émeut terriblement. Je perds mes moyens et j'ai envie de tout arrêter. Si on est plusieurs, ça va, les autres gèrent. Mais moi seul, je ne supporte quasi pas.Les hommes j'ai pas de problème en revancheOlivier

Bonjour,Merci de vos écrits @Thutale qui me font dire que l’ambiguïté entre le besoin objectif de prise en main pouvant aller jusqu’à la sévérité et ma farouche opposition sont des paradoxes qui peuvent se retrouver chez d'autres personnes. Vos propos sont claires et je vous envie sur ce point, car je n'arrive pas à délier mes contradictions. Obéir m'est compliqué et pourtant je sais apprécier le faire. Me "plier" me fait du bien et me procure même du plaisir. Est ce cela le lâcher prise?Je ne sais comment expliquer le fait que je ne veuille pas dépasser les limites le cadre et que cela m'arrive encore parfois. Je crains pourtant les retombés et les conséquences et demande aussi à garder une certaine liberté de peur de perdre quoi? . Je me rends bien compte que cela ne m'apporte rien, (bien au contraire) de ne pas respecter les règles établis. Alors que tout comme vous, je suis certaine qu'être tenue et guidée plus fermement m'est nécessaire, et c'est d'ailleurs ce qui se met en place malgré moi, je le sens. Lilo(je me sens parfois honteuse d'avoir ce tout qui rempli ma vie de joie, de bonheur, de plaisir, et de ne savoir à 40ans me tenir, "me contenir" correctement et répondre à des pulsions idiotes et imbéciles.) Je cherche réponse. Merci Ps : et ce n'est aucunement par provocation car aucune envie de décevoir de faire du mal. Je ne cherche pas à me faire punir non plus. Je ne joue pas.

@Lilo : Par besoin de sentir et d'éprouver les (des) limites, peut-être ? Et pouvoir s'agiter ou s'apaiser à l'intérieur de celles-ci. Pour ma part, ayant le plus grand mal a me canaliser/cadrer moi-même, parfois (un côté explosif, par bouffées), j'ai besoin que quelqu'un d'autre ait la "gentillesse" de s'en charger. Par le geste, le regard ou la parole.Comme un défaut d'intériorisation des limites et de l'autorité, qui a son côté utile, agréable et jouissif (liberté) mais me laisse aussi azimutée, en manque et donc en quête d'autorité.

Maxime distingue les punitions, qui correspondent au châtiment d’un comportement, d’une attitude ... qu’il juge déplacé des sévices, coups, qu’il est en droit a tout moment de m’infliger parce que mon corps lui appartient et qu’il est en droit d’en user à sa guise, sans justification autre que l’excitation que ça lui (nous) procure, tout simplement parce que lui « appartiens ».En matière de punition, c’est lui seul qui décide, si je dois être punie, pour quoi et comment. Nous avons « ritualisé » mes punitions. Je dois me prosterner devant lui, nue, sans entrave, pour subir librement le châtiment qu’il aura décidé. Selon la nature et la gravité de ma « faute », ce sera le ceinturon, la cravache ou la badine, sur le dos, éventuellement les seins et le sexe, à charge pour lui de décider.A l’issue de la punition, je dois embrasser son sexe ou l’emplacement de celui-ci, pour le remercier de m’aider à me corriger.

Je comprends parfaitement votre ressenti, vous êtes courageuse :)

Bonjour :)Heu juste samuel sans majuscule je préfère :)Et ensuite j'ai déjà répondu au post de Thutale plus haut il me semble, c'est donc bien à vous que s'adresse ce messageCe qui implique qu'effectivement je me suis gouré ^^ Désolé, certainement la fatigueDonc reprenons :"je comprends parfaitement votre ressenti, vous êtes courageux"Voilà ^^ le tort est il réparé ?

Je suppose que je survivrais à un tel affront^^D'accord, je vois où vous voulez en venir, en somme votre lie D/s vous offre la possibilité de développer (entre autre je suppose) votre courage, c'est intéressant comme vision de la punition :)Si la punition a eu son effet alors c'est l'essentiel ;) Félicitation :)Heu disons que pour le moment je n'ai pas pour ambition de me relancer dans une telle relation, mais merci pour votre vœu :)Portez vous bien :) Et ne mécontentez pas trop votre Maîtresse ;)

Bien l'bonsoir.Autant je comprends que ce geste permet de marquer de manière évidente la dichotomie des postures D/s... et que ce faisant le/la dom endosse l'aspect d'une figure "parentale", donnant par là un caractère particulier à son emprise. N'ayant jamais reçu de fessée de ma vie, je pense que je me sentirai particulièrement humilié si d'aventure j'avais à m'y soumettre (bien que je reconnaisse être 50% gamin 7/7j H24 et que cette sanction pourrait dans certains cas être sensée en ce qui me concerne)... Mais il se trouve que le sale gosse qui kiffe mettre le feu aux fourmilières cherche une petite fille aux allumettes plutôt qu'une maman.L'adulte lui (bien que l'expérience m'ait appris à faire preuve de tempérence, de recul et de respect ...ou du moins j'en suis soucieux); reste toujours aux prises avec le sale gosse semble toujours vouloir avoir son mot à dire. C'est à ce moment que je me permettrai de citer Thutale:"[...]Je m'engage à être obéissante, respectueuse et stoïque. Je vous avouerai mes fautes. Vous pourrez juger alors si vous accédez à ma requête, que je réitère avec humilité, de prendre une part active à mon éducation. Si vous acceptez, je vous prierais de sanctionner d'une manière particulièrement stricte les désobéissances et autres défis à l'autorité, afin que j'apprenne enfin à me positionner avec justesse dans les relations dissymétriques, et à tolérer une bride à mon bon plaisir et un contrepoids à ma volonté. Lucide quant à mes nombreux défauts de comportement et de caractère, je vous saurais gré d'être sévère envers moi autant qu'il se devra pour m'en punir comme ils y invitent, et qui sait m'en corriger."Celà n'implique pas nécessairement la fessée, mais quand je merde, ou à l'idée de faire défaut ou de décevoir (quelqu'un que j'apprécie), c'est un sentiment profond de mortification qui m'étreint alors (ça vient de mon ego et de mon enfance, j'ai le sentiments d'avoir moins le droit à l'erreur que les autres... aujourd'hui je sais que c'est largement irrationnel; mais présent...). Physiquement ça peut donner lieu à des sensations assez étranges... c'est par exemple ainsi que j'ai pu comprendre intimement à quoi répond l'évicération rituelle du sepuku...Ce qui m'amène à l'expiation. Je crois qu'elle est nécessaire pour transformer une souffrance morale dont la pulsion qu'elle induit est fortement autodestructrice; en quelque chose de positif, de constructif. C'est à dire une bonne leçon...

Je partage votre avis et vous remercie pour ce commentaire :)

je comprend tout a fait l'auteur de ce fil je ressent cela aussi je ne sais pas vous etes de quel coin nous pourrions échanger la dessus