C'est parce qu'ils sont la contrepartie des instants magiques que ces drop sont si douloureux et perturbants.Avec cette sensation de descente en soi, vers un vide que rien ne peut combler.Ayant vécu ces moments là car lui sur un continent et moi sur un autre, je lui disais que je n'étais que vide lorsqu'il repartait : sa réponse m'étonna tant je la trouvai "trop simple" : "tu n'es pas vide, tu es pleine de "nous" ".Et face aux obligations géographiques, familiales, professionnelles......nous sommes bien obligé-ées de trouver des solutions pour ne pas nous effondrer : et même si tous nos mots ici, sont simples à écrire et à conseiller, vous n'avez pas trop le choix que de récupérer tout le positif au fond de vos tripes : faites ce qui vous rend heureuse, en dehors de LUI, trouvez tout ce qui va vous relancer et vous flanquer une pèche du tonnerre .Vous savez, les trucs que l'on reporte toujours par manque de temps, là , lancez-vous et laissez s'activer vos mains (nan, pas là, c'est pas le moment ....!) : faites du tri, du jardinage, de la marche, occupez-vous du chat, du chien, du poisson rouge, de la déclaration fiscale, rendez fou votre boucher en demandant un steak haché de 128,50 gr, rendez folle la vendeuse en essayant toutes les fringues possibles et en ressortant de la boutique sans rien acheter (je demande pardon à toutes les vendeuses)., roulez à 20kms lorsque la limitation autorise 50, traversez sur le passage piétons en vous arrêtant en plein milieu pour répondre au vibrant portable que vous ne trouvez pas dans votre sac et dont vous videz l'intégralité au beau milieu de ce fichu passage-piétons (ça, ne le faire que lorsque plein d'automobilistes attendent bien-sûr)..........Voilà des p'tits conseils pour sortir de ce drop.Le tout étant de SE faire du bien, tranquillement.
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