béasou
#1
Dire amen à tout ou partir ?
En ce qui me concerne et sans aucunes hésitations......partir....voilà voisin :smile:
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Lady Hydre
#2
Il y a tout un mélange , quand un soumis/e parle de leurs envies ce n'est pas souminé
Plus tard tout est dans le ton comment les envies sont dite alors la oui on peut avoir à faire à un/une souminateur/trice ..et dans la façon de parler ..
Merci pour ce post Softail interessant , j'espère lire d'autre avis :)
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Sisyphe_44
#3
Il n'est pas possible pour un soumis de voir tous ces vœux se réaliser, ses envies assouvies, etc... C'est ainsi ! Chaque femme dominante a sa manière de dominer ses propres goûts et envies, le soumis n'a plus qu'à croiser les doigts surtout si elle est expérimentée.
Quand ce n'est pas le cas et que la confiance règne, la Maîtresse jeune en expérience peut accepter des proposition, tout est question de dialogue, de re-confiance, et de limites fixées par elle.
" Ca vous dirait, Madame, de découvrir les jeux électriques ?". Ces paroles précises peuvent très bien être prononcées par un souminateur. Ce dernier veut satisfaire ses propres envies et la Dame devient une "marionnette", une soumise.
C'est la confiance et la connaissance de l'autre, et pas qu'en surface, mais surtout la com-pli-cité, qui ferment la porte à la soumination qui reste avant tout une question de manipulation.
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Gregor
#8
La soumination n'a rien à voir avec le fait d'avoir des envies, et encore moins des limites.
Soyez la première personne à aimer.
asmael samael
#9
La soumination n est qu une vision autre de la domination. La personne censée jouer le rôle de dominante ne fait qu obeir. Ce n est donc qu une inversion des pratiques et non des rôles. Dans notre société cartésienne, cela peut-être dérangeant car ce que l on vois est l inverse de ce qui est. C est un cas assez concret des couples qui viennent au DS par la volonté d'un seul.
Plutot que de rechercher un autre partenaire, on "impose" a l autre des pratiques su il n'accepte que par contraintes affectives , faire plaisir. Mais ce n est que se soumettre à la volonté de l autre
Soyez la première personne à aimer.
Tindalos
#12
Je rejoins assez ce qui a été dit; ça dépend du contexte, de la façon de le dire... De toutes façons, il faut bien se mettre d'accord à un moment ou à un autre, et puis on peut avoir envie aussi de faire plaisir.
Sur votre dernière intervention juste au dessus, softail, je dirais que, qui choisit qui, qui décidera de revenir... C'est bien souvent la personne soumise, enfin dans le schéma que je connais soumise féminine et dom masculin. Ce n'est pas une question de vénalité...
Et puis bon, se faire réclamer une petite fessée, ça fait plaisir à tout le monde...
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ktycat35
#13
bonsoir
merci du sujet !
ce que je vais dire ne vaut que pour moi
quand un dom me dit d'entrée de jeu, qu'il ou elle n'a que faire de mes interdits, j'ai tendance à prendre la poudre d'escampette !
je ne suis pas une souminatrice, je n'attends pas de mon ou ma partenaire de scénarii en particulier, je lui propose de me soumettre en respectant mes interdits, ni plus, ni moins.
mais je suis souvent étonnée de lire dans mes correspondances beaucoup de doms voulant connaitre mes fantasmes, comme si ils allaient se proposer de me satisfaire. toujours un doute qui m'assaille alors ....
trouver une personne digne de confiance et respectueuse avec laquelle l'échange est aisé, fluide, me semble être un bon point de départ
au plaisir
kty
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#
#16
Bonjour,
je donne aussi mon avis
je rejoins Ktycat35 : si un Dom me dit qu'il n'a que faire de mes limites ... au revoir!
"Cela renvoie à une autre question : avoir des goûts, des envies, mais aussi des limites, est-ce de la soumination ? Parce que partant de là tout peut être assimilé à de la soumination. Le fétichiste qui aimerait une Domina en cuir ou latex, ou en infirmière, etc... Même le simple fait de poser ses limites ne revient-il pas à dire : vous avez des droits mais dans le cadre que je décide ? Pourtant avoir des tabous n'est-il pas normal autant que réaliste ?"
évidemment il faut dans une relation avoir un minimum de goûts communs et la même vision d'une relation D/s
Avoir des limites, des tabous, des interdits me semblent compatible avec ce type de relation. Après il y a des choses qui seront interdites et point. par contre il y a aussi des limites à dépasser et c'est là qu'on est au centre de la relation : discussion, échange, communication, confiance pour faire avancer. Pour moi ce n'est pas de la soumination.
(soit dit en passant je précise aussi : ne pas confondre soumination et provocation...)
Et puis derrière la soumination, il faut chercher ce qui amène la personne à faire ça : une personnalité de dominant maso ? la peur de sortir de sa zone de confort ?
en ce qui concerne les fantasmes, je pense que les plus beaux restent non pas ceux qu'on a voulu réalisé depuis longtemps mais ceux qui nous viennent du Dom avec qui on est ... ce qui veut dire une alchimie, une évolution dans la relation...
"il y a baleine sous gravier" je ne connaissais pas cette expression, elle m'a fait sourire
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mael
#18
Non mais, rires, aucune limites pour ces soumises, aucune barrière de sécurité, aucun safety word et peudos protections. Rien, devant c'est l'inconnu et la soumise doit avoir peur, rires, peur de son dom un peu fou. Jusqu'où va t'il aller cette fois ci. Cette peur c'est déjà du plaisir, rires.
Non mais, aucune pitié pour les soumises suppliantes. L'obéissance doit être totale, c'est de la mystique et cela reste un jeu.
Il faut que cela reste un immense plaisir pour les deux.
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Ce n’est que mon point de vue et ma vision des choses, mais je ne pense pas qu’une soumise ou dans mon cas une esclave doive accepter tout et n’importe quoi.
Elle conserve, même esclave, une part de son individualité, avec ses désirs, ses envies, ses limites.
Elle peut même parfois, à mon sens, s’opposer à son Maitre, se rebeller (à condition évidemment que ça reste l’exception). S’il est intelligent, ça ne le choquera pas, au contraire, ce sera pour lui le moyen d’affirmer son autorité.
La soumission, le sm, ce ne sont pas non plus des règles définitives, gravées dans le marbre pour l’éternité.
Ça reste une relation qui repose sur les interactions entre deux personnalités, une qui se donne ou s’est donnée, une qui impose sa volonté.
Et c’est le rôle du Maitre de faire progresser la soumise, de l’amener à dépasser ses limites mais sans aller au delà de ce qu’il perçoit qu’elle ne supportera pas.
La soumination, c’est autre chose. Je peux d’autant plus facilement en parler que c’est dans ce cadre que j'évoluais avant de rencontrer Maxime. Pour une souminatrice, l’homme même s’il la baise, la cravache n’est qu’un instrument, un objet de plaisir pour elle. Une souminatrice n’a que faire des désirs, des envies, du plaisir de l’homme. La seule chose qui compte, c’est son plaisir a elle, de manière totalement égoïste. L’homme pour elle n’est qu’un objet sexuel, qu’elle consomme, utilise et peut jeter après usage.
Alors que pour la soumise ou l’esclave que je suis désormais, ce qui compte avant tout, ce sont les désirs, le plaisir de mon Maitre.
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Dragan
#22
Très intéressant ce sujet tiens. Je crois déjà que la soumination est une question de point de vue, et donc qu'elle est très subjective suivant la situation et l'individu. Selon certains dom, si vous exprimez vos désirs avec un poil trop d'ardeur, vous serez taxé par exemple de faire dans la soumination, alors qu'il est tout de même important que celui qui est soumis les exprime, même s'il est dans la suggestion avec des pincettes. Je me souviens par exemple d'une Maitresse avec qui je tchattais depuis peu, et qui était entrée dans une colère noire juste car je lui avais demandé quelle était sa façon de dominer, sans même entrer dans les détails de ses pratiques. Elle m'avait alors traité de souminateur.....
Je pense qu'il faut savoir relativiser du coup, et pas rester dans quelque chose de manichéen. Après tout on est tous des animaux à la base, avec des pulsions sexuelles qui sont parfois brutales, plus ou moins conscientes et difficiles à maîtriser. Ici on parle d'une relation où une personne remet sa sexualité, et son contrôle, entre les mains d'une autre personne..........alors forcément, la libido de celui qui est contrôlé va devenir débordante, et parfois simplement difficile à canaliser, à plus forte raison quand le dom fait dans le teasing, la frustration, ou la privation pour exacerber ensuite. Et quand la personne est seule chez elle, trop encrée dans sa solitude voire sa misère sexuelle, ben c'est pareil, ça déborde.
Attention je dis pas qu'il y a pas des profonds égoïstes, manipulateurs, et j'en passe. Obligatoirement vous allez rencontrer des brats ingérables et taquins qui mouillent à l'idée d'être recadrés, et vont rechercher le rapport de force et la punition. Ou bien des doms à l'égo surdimensionnés, imbus de leur personne, arrogants, persuadés de leur pseudo-supériorité, qui se foutent du bien être de leur soumise comme de l'an 40. Ou encore des jeunes novices, des morts de faim, des masos, des fétichistes etc..... qui ne pensant finalement qu'à réaliser leurs fantasmes, l'autre n'étant qu'un objet pour y parvenir.
En même temps comme il a été dit plus haut, ça sert à rien de se mettre en couple BDSM avec quelqu'un qui a une vision et des fantasmes complètement opposés. Le soumis n'est pas là pour subir 100% de pratiques qu'il n'aime pas. A moins qu'il ne soit totalement maso sinon, quel est l'intérêt?
J'aime à croire que certaines limites non négociables sont nécessaires, les autres avec le temps on va pouvoir flirter avec voire les repousser, même si une course en avant vers l'extrême n'est pas forcément souhaitable ni une fin en soi.
Finalement oui, le soumis va poser ses limites, et le dominant va peindre un tableau à l’intérieur du cadre si je puis dire.
Aujourd'hui je pense que dans la relation, même si c'est pas tout à fait faux que c'est en partie le soumis qui parfois décide en sous main(hors relations tarifées ça va sans dire), en fin de compte la soumission m'apparait plus authentique(je vais pas dire "vraie soumission", c'est un autre débat sans fin)lorsque le soumis laisse réellement les rennes à sa partenaire sans trop savoir à quelle sauce il va être mangé. L'abandon de soi auquel il aspire, il est là, il se laisse guider, porter. Il peut proposer, mais avec des pincettes, en restant humble, à sa place, et surtout la Maitresse dispose. Ma Maitresse a besoin de connaitre mes fantasmes, elle aime savoir ce qui me fait vibrer, ce qui m'excite. Pour autant elle n'apprécie pas forcément, voire pas du tout, que je demande quoi que ce soit, encore moins que j'exige, et c'est bien normal. Bon après ma Maitresse aime que je demande l'autorisation, notamment pour certains plaisirs. Si ma demande peut l'agacer d'un certain côté, elle m'a aussi dit que ça l'amusait d'en profiter pour me frustrer. Ça devient alors un levier pour renforcer sa domination.
En tous les cas, si je veux qu'elle soit à l'aise et épanouie dans sa place de dominante, qu'elle ose de plus en plus, qu'elle s'affirme, j'ai tout intérêt à lui laisser instaurer un rapport déséquilibré en sa faveur pour qu'elle se sente puissante, à l'aise, sereine, en confiance dans son rôle, pour qu'elle ressente tout le plaisir cérébral de dominer. Ses envies, ses fantasmes, ses désirs, doivent primer sur les miens, surtout dans les premiers temps où la relation se met en place. De mon côté, je sais par exemple que tous les deux nous adorons le coté D/s plus que le SM, que nous avons un certain nombre de fantasmes en commun. Mais là où j'aime la féminisation ou l'humiliation, elle beaucoup moins....qu'à cela ne tienne il est hors de question de la pousser à me donner ça. Si elle se force pour moi ça va coincer....et même si ça vient de sa volonté de me faire seulement plaisir, si elle répète ce processus, à long terme ça risque plus de la lasser ou la dégoûter qu'autre chose.
Du coup elle sait ce que j'aime, je lui fais confiance, comme elle me veut épanoui aussi dans mon rôle, je sais qu'elle me le donnera aussi en partie, car elle est bienveillante. Et puis il y a assez de choses que nous aimons en commun pour que ça fonctionne, pour qu'on s'épanouisse tous deux là dedans. Je vois ça comme un rapport de force de 70/30 en sa faveur....pour donner une image.
Enfin, mais ça n'engage que moi et mon humble avis, la soumission authentique, c'est accepter de vivre certains fantasmes de ma Maitresse que je ne vais pas forcément aimer, mais seulement accepter ou subir. A contrario de sa position de dominante où elle n'a pas à le faire pour moi. Elle domine, j'obéis, point. A partir du moment où ça ne dépasse pas mes limites, et que ça ne nuit pas à mon bien être, je serais même parfois fier de me dépasser et lui offrir cela, d'autant qu'elle sait que c'est difficile pour moi.
Bref, pavé césar, premier post sur ce forum, au plaisir d'échanger ;)
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