@Tindalos : Ben si du coup tu fais une hiérarchie ou en tout cas tu la valide. Le fait de penser qu'il serait plus estimable d'être dans un rapport hétérosexuel, d'être dans un rapport avec des personnes cisgenre, avec des personnes respectant les injonctions autour de leur genre c'est en soi valider une hiérarchie. Etre transgenre, être une personne qui se travestie ou avoir une préférence pour les relations homosexuelles ne dit rien de notre genre. Et surement que le fait qu'on ai ce vocabulaire que vous décrivez prouve que nos communautés sont transphobes, peureuse d'explorer leur propre genre/leurs sexualités, sont mysogyne,etc... Quelque part pour un courant qui se revendique souvent comme faisant la promotion de la liberté, je trouve qu'on est tou.te.s très soumise aux codes sociaux de la vie "réelle".@Dionysos66 : Vous pourrez noter que sur mon profil je me décris en tant que domina, soumise et switch. Je le fait parce que je pense qu'au final ce sont trois posture différentes. Quand je suis soumise, je morfle,c'est dur mais il me suffit d'encaisser et de profiter du spectacle. Quand je suis domina, je suis une metteuse en scéne, c'est confortable mais on me demande d'être très inventive et psychologue. C'est laborieux, souvent ingrat, mais voir les yeux de mon/ma partenaire de jeu s'embraser à mon contact c'est ma récompense. Quand je switch je ne veux pas juste être un patchwork de l'un ou de l'autre. Je suis la pour vivre et ressentir l'instabilité de ne pas pouvoir me réfugié dans une posture. D'un instant à l'autre, je peux changer de posture et il en va de même de mon/ma partenaire. Cette instabilité, ce jeu "au bord du précipice" ou on ne peut jamais présager de rien c'est ce qui rend le truc fun et déstabilisant. Pour moi, switcher c'est vraiment le positionnement le plus dur et le plus inconfortable car c'est avant tout un jeu de lutte quand les autre sont des jeux de conquête.
Dernière modification le 02/11/2019 15:57:04 par Lilas.
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