Dominantes et fellation

J'aime bien sucer donc tout bêtement quand je domine j'ai une tendance naturelle a le faire. Je fais même des gorges profondes quand j'ai envie de produire des sensations fortes chez mon/ma sub. Je trouve ça surtout fun quand la personne est incapable de bouger ou quand ses mouvements vont appuyer sur des zones douloureuses. Dans "osez une leçon de fellation" de Coralie thrin thi elle parle justement de geisha qui était mal vu car réputée fellatrice. Cela se reconnaissait a leurs rouge a lèvre rouge. C'était mal vu car on avait remarqué que les hommes après l'éjaculation étaient fatigués. Et donc le fait qu'elles "avalent" le pénis (voir la semence) était vu comme une manœuvre de succube qui "volaient" la force des hommes. En tant que domina j'aime bien cette image.

Pour moi, entrer mon chibre dans la bouche d'une femme est toujours quelque chose d'extraordinaire, comme une délicieuse transgression. C'est entrer la partie de mon corps la plus bestiale et la plus profanatrice, dans ce qui est merveilleusement doux, fragile, respectable et intime : la visage sacré d'une femme !La sensation sexuelle est délicieuse et la transgression symbolique me bouleverse ... parfois trop !!!... Affliction … Bien amère je fus de ne point vous prévenir Mais encore eut-il phallus que je le pré-pusse Le temps manqua, déjà jeté dans l'avenir Mon chibre dressé exprima l'ultime processus ... Bien-que votre divine bouche m'assura Qu'en aucun chapitre cette irruption Bien au contraire, ne vous incommoda Mon être vacille d'une profonde affliction... Que ma fertile liqueur en vous exultât Qu'entre vos lèvres, le tabernacle se trouva Torture mon cœur, frissonnant jusqu'au trépas Qu'un tel blasphème en votre corps existât ... Qu'en toute lumière votre saint visage Fasse louange de ma virile embase Me ressource dès-lors d'une sublime extase Et m'exalte à n’être enfin plus sage ...Equinoxe

Je ne suis sans doute pas habilitée à répondre, n’étant ni dominante ni à fortiori soumis. Mais ....Je suis plutôt d’accord avec Salomé Love lorsqu’elle dit « Peut-être que dans l'inconscient collectif, la fellation est un acte de se faire pénétrer, donc de soumis ? (N'y a-t-il pas une idée dans ce goût là du côté des Grecs et de la pédérastie ? Un pénétrant un pénétré ?) » Pour moi être pénétrée, quel que soit le « trou » utilisé par le « pénétrant », c’est se soumettre, sexuellement. En même temps, comme soumise, sucer mon Maître est la seule forme de pénétration où c’est moi qui suit à la manœuvre, où je ne «subis» pas son sexe, mais où j’agis. In fine, c’est bien sûr lui qui va jouir en moi, mais c’est moi qui maîtrise le temps, le moment où il va jouir, et ce temps je peux l’accélérer ou le retarder. D’une certaine manière, c’est moi, son esclave, qui maîtrise son sexe, son plaisir.Un autre aspect, plus cérébral, qui m’excite lorsque je suce mon Maître, c’est que de par la manière dont je le suce, souvent à genoux, je lui prouve en même temps mon désir, la vénération que je voue à sa virilité, à ses couilles, à sa queue.

On peut aussi se faire sucer et être à la manœuvre, voir utiliser un baillon-anneau. C'est quelque part ce qui me plaît, cette inversion du rapport de force, de la priver de cette prise de contrôle tacite du "je prends ton machin dans ma bouche, mais c'est moi qui suis à la manœuvre" et de reprendre la main ; je trouve que c'est un beau geste de soumission qui correspond à mes envies de brutalité.Et puis, si les canons de l'esthétique sont autant portés sur les femmes à cheveux longs depuis des siècles, c'est bien que ça doit avoir une utilité... Vive l'irrumation, le patrircat vaincra !

C’est vrai. Comme il est vrai que sans même recourir au bâillon-anneau (ou à un écarteur buccal encore plus brutal que Maxime préfère dans ce cas), le Maître peut a tout moment reprendre la main et imposer son rythme à l’esclave, lui mettre les mains autour du cou et passer en mode « je te défonce la gueule ». Même quand je suce, je reste esclave et nous le savons, lui aussi bien que moi. Mais il aime souvent dans ces moments m’abandonner son sexe pour me laisser lui prouver ma dévotion à ce dernier, sans pour une fois m’imposer sa brutalité de Mâle.

Pour reparler un peu coté sub, je me souviens avoir mordu un jour un maître que je trouvais trop mou dans ses interactions. Bon j'ai mangé sa mère mais c'étais un peu le but. Je rappelle aussi qu'on peut être dominante et avoir un pénis, c'est mon cas par exemple.

Je remercie MAINS FERMES d'avoir lancer cette discussion et je me permets de l'élargir (au sens propre comme au figuré). Je ne suis pas une dominatrice mais une FEMME dominatrice; en tant que femme bisexuelle, j'aime sucer, me faire pénétrer et sodomiser par mon HOMME soumis. Et je ne vois vraiment pas pourquoi je serais moins dominatrice qu'une autre domina! La seule différence avec un couple vanille est que je suis la seule à décider quand, où, comment. En ce qui me concerne, le problème est inverse; domina depuis seulement deux ans, je fais de mon soum, progressivement, une pute, une lope complétement à mon service: entre autre je l'humilie,, je le féminise et le sodomise très régulièrement et je l'ai forcé à devenir bi. Mais ce qui est valable pour moi est valable pour lui: ce n'est pas un soumis mais un HOMME soumis C'est là, pour moi , toute la complexité et la beauté de la domination: respect de l'ontologie de son soumis: plus simplement, qu'il soit à moi mais qu'il soit!