Appartenir (Larousse) : être la propriété de quelqu’un, son bien, être à sa disposition, dépendre de lui.
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J’ai voulu « appartenir » à Maxime, devenir son esclave, me remettre entre ses mains, me soumettre à son pouvoir, à son sexe. Et il a accepté de me prendre comme telle.
Ce sentiment d’appartenance, je le ressens physiquement lorsqu’il me baise, qu’il me « possède » en utilisant ma bouche, mes reins, ma chatte plus rarement, pour jouir de moi, se répandre en moi.
Mais je l’éprouve surtout psychologiquement, lorsque je m’humilie, m’avilis devant lui, pour stimuler son désir, lorsque qu’il ordonne et que j’obéis, qu’il m’attache, me contraint pour abuser de moi ou maltraiter mon corps. Et j’en jouis.
Dans ce cas, je ne suis plus femme mais esclave, sa chose, sa propriété. Je lui appartiens, par toutes les fibres de mon corps, ressentant pleinement la jouissance à la fois physique et cérébrale de n'être plus pour lui qu’un objet de plaisir.
Ce statut d’ « esclave » que j’ai voulu, c’est celui du « Code Noir », « être humain objet de propriété », « bien meuble » soumis à celui qui le possède.
J’aime cette idée d’appartenance, quand je ne suis plus pour mon Maître qu’un objet sexuel animé, soumise à son pouvoir, réifiée, qu’il utilise pour son plaisir. Et le mien.
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SCAR Sousoun
#1
Magnifique résumé de ce que nous cherchons à vivre en tant qu' "esclave" !
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#2
Bonjour FemmeFemmeEsclave,
Merci pour vos textes, toujours si touchants de sincérité, avec vos mots directs qui font partager si bien votre ressenti !
Vos mots me parlent beaucoup lorsque vous écrivez "Je lui appartiens, par toutes les fibres de mon corps, ressentant pleinement la jouissance à la fois physique et cérébrale de n'être plus pour lui qu’un objet de plaisir."
Je me pose la question de la raison profonde du merveilleux, à n’être plus qu'un objet de plaisir.
Est-ce le plaisir du cadeau fait à l’être aimé ? Un cadeau simple, direct, un vrai don sans contrepartie, le plus beau présent possible ?
Est-ce le fait de n’être plus qu'une chose déshumanisée … faire l'expérience du non vouloir ...ou peut-être, être ramené au plus profond de la chaire , animale … juste l’être palpitant , débarrassé de toute surcouche sociale … une espèce de plongeon vers l'identité profonde ???
Est-ce le bonheur de faire le cadeau de la liberté : celui fait à son Maitre de jouir sans affadir l'acte, jusqu'aux frontières du pays choisi en commun ???
ou encore celui de ressentir parfois la délicieuse réalité du don au travers la douleur ?
Personnellement, je ressent quelque chose qui est peut-être spécifique à la condition d'homme « soumis » :
J'ai un immense plaisir à me sentir considéré en tant qu'objet sexuel parce que c'est un honneur rare : Celui d’être reconnu pleinement pour ma capacité de mâle à donner du plaisir, non pas en m'imposant (sujet de l'action), mais en étant l'objet désiré et recherché. Pour moi c'est une immense satisfaction qui a quelque chose de Narcissique : le plaisir-fierté d'exister sexuellement pleinement en tant que mâle.
Ceci peu aussi prendre la forme de l'action Sadique de ma Maitresse, ou celui de la Profanation de mon intimité d'homme ; par exemple par le Ball-Busting. Cette profanation, ce sacrilège est en fait une reconnaissance délicieuse par le fait que ma Maitresse trouve son plaisir dans l'agression de ma spécificité d'homme ! Et la douleur me crie la puissance de cette réalité.
Je suis alors doublement amoureux de ma Maitresse. Et monte alors en moi, un immense besoin de la remercier pour le cadeau qu'elle viens de me faire !!!
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#3
Bonjour
Vos mots résonnent
Vous décrivez très bien la signification de ce joli verbe
Même si je ne suis pas esclave, et plutôt indépendante, j'ai ce besoin d'appartenir en entier, pas seulement physiquement
Merci encore pour les mots de vos désirs, toujours un plaisir de vous lire
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Merci à tous et tout particulièrement à Équinoxe pour son témoignage.
La soumission masculine, surtout lorsqu’elle est offerte à une femme reste pour moi quelque chose de mystérieux, presque « contre nature » (sans jugement de valeur évidemment).
Vos mots montrent toutefois que nos ressentis sont similaires, en dépit de nos différences.
Quant aux raisons profondes qui nous animent, en ce qui me concerne, tout se mélange, le cérébral, le physique, le sexuel.
Si je devais les classer par ordre d’importance, je mettrai au même niveau le désir, le besoin « cérébral » de m’offrir à mon Maître, de m’abandonner à lui, et celui, physique de n’être plus pour lui femme ou même femelle, chienne, salope, mais un objet entre ses mains, soumise à son désir, à son pouvoir, à son sexe.
J’aime votre idée que dans ces moments là je ne suis plus qu’une chose déshumanisée, débarrassée de  toute « sur-couche sociale », simplement moi, dans une nudité absolue, physique et cérébrale, et qui lui appartient totalement.
Les sévices, la douleur qu’il m’inflige, l’usage qu’il fait de mon corps lorsqu’il me pénètre pour en jouir ne sont plus alors que la traduction physique et sexuelle de son pouvoir sur moi, et me comblent dans mon désir de lui appartenir.
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J’imagine que dans le cas d’un homme, ce sentiment doit être décuplé lorsque celui ou celle qui vous domine profane comme vous le décrivez votre virilité, dans la négation absolue ce qui fait de vous un Mâle.
J’ai assisté une fois au spectacle d’un « esclave » en train de se faire démolir les couilles par son Maître à coups de pieds.
Je me souviens de ses cris, de ses rictus de douleur mais en même temps de ses supplications, pour que son Maître continue, de son désir que ce dernier le « casse » complètement dans sa virilité.
Comme femmes, nous n’avons pas la possibilité d’aller jusque là.
Serait-ce le signe que jusque dans la soumission vous nous demeurez « supérieurs » ? ????
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#5
Bonjour FemmeFemmeEsclave,
Merci pour votre réponse qui rebondit avec percussions stimulantes sur ce point-double qui me tient à cœur :-)
Le BB , mais aussi la torture soft et amoureuse de l'intimité masculine me touchent beaucoup, c'est tout un paysage d'amour poivré , riche de diversité, de communications intenses et exaltantes.
Pour moi, c'est un vaste pays. Je vais essayer d'écrire une petite contribution personnelle à ce sujet ( et oser la poster ! ???)
Au plaisir de vous lire !!!
PS : Êtres supérieur dans la soumission ??? N'est-ce pas êtres moins mis en dessous ? ... donc trahir sa volonté de subordination, en relevant la tête ? = les hommes passent alors à coté de leur but !
Vous avez raison ! : Vive les Femmes ! :-)
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Osez, cher Équinoxe.
C’est un sujet, et pour cause, que je ne maîtrise pas vraiment.
Pour ma part, ma conception des rapports Hommes-femmes (lorsqu’il s’agit de sexe) est des plus conventionnelles.
Pour moi, la vocation de l’homme est de dominer, celle de la femme de s’offrir.
Et ce que vous avez entre les jambes est l’instrument de ce pouvoir qui est le vôtre sur les femelles dont vous jouissez.
Offrir votre virilité pour qu’elle soit torturée, cassée, piétinée, niée par celui ou celle à qui vous l’offrez est un cadeau que nous, femmes, ne pouvons faire à nos Maîtres.
Meme si nos seins, nos chattes peuvent être torturés, nos corps ne nous permettent pas ce don ultime.
Soyez la première personne à aimer.