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@LadySpencer. Me concernant, ce mot, dressage, n’a rien de fantasmatique ni de rebutant.
Au contraire.
J’ai vécu mon « dressage » comme un apprentissage, sévère certes puisque ponctué de punitions, à ce que celui dont je désirais qu’il devienne mon Maitre attendait de son « esclave », en termes de comportements, d’attitudes, de manière d’être.
Mais, dès lors que tous les deux nous voulions que notre relation s’inscrive dans un cadre SM (et pas seulement dom/soum), mon «dressage» était à mes yeux un point de passage obligé.
Et tout comportement jugé par lui fautif légitimait y compris et surtout à mes yeux que je sois «punie ».
Je trouve d’ailleurs que ce terme de « punition » est trop souvent utilisé à tort à travers dans les relations bdsm.
Punir, ça ne signifie pas pour moi cravacher un soumis ou une soumise parce qu’on en a envie et qu’elle ou lui aime ça.
Ce dernier cas, pour moi au moins, relève de l’exercice « normal » des prérogatives du Maitre (ou de la Maîtresse).
Alors que la « punition », c’est la conséquence d’un comportement, d’un acte ou d’une omission que le Maitre jugera fautif.
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Sur le second point, un exemple concret d’une exigence de Maxime sur laquelle il ne transige pas, la liste serait longue.
Sachant en outre que (dans le strict cadre de nos rapports disons « intimes » et du respect des limites dont nous sommes convenus) il n’est pas question pour moi de transiger sur la moindre de ses exigences.
Pour illustrer cependant mon propos avec un exemple, dans les trucs qu’il aime tout particulièrement (et moi aussi), c’est que ce soit moi qui le déshabille.
En respectant un rituel bien précis.
Je dois être nue, commencer par m’agenouiller devant lui, caresser, embrasser, sentir, lécher l’emplacement de mon sexe (ce qui génère immédiatement chez lui la réaction que vous pouvez imaginer).
Ensuite, lorsque le but est atteint, il m’agrippe par les cheveux, pour me forcer à me relever.
A ce moment là, je dois me plaquer contre lui, en frottant mon sexe contre le sien, lui retirer sa chemise, sucer délicatement les pointes de ses seins, jusqu’à ce qu’il mette ses mains sur la tête, pour que je vienne humer, embrasser, lécher ses aisselles, avant de me coller à nouveau contre lui, et me laisser lentement glisser le long de son corps en lui léchant le torse et le ventre.
Alors seulement je peux lui retirer son pantalon et à nouveau embrasser, sentir, lécher son slip. Sans avoir le droit de le lui retirer jusqu’à ce qu’il m’y autorise.
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