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Pierre Louis
#9
Le BDSM peut être codifié à l’extrême, on fantasme "le contrat", mais il existe dés lors qu'une personne vient s'en remettre totalement à une autre. Et ce premier contrat ne peut pas être tacite. On ne parle pas assez de sécurité, oh, oui, on parle de safe word mais ça n'est pas ça la sécurité. Et nous connaissons par ailleurs des situations où il n'est pas prononçable. Comment fait on ? Alors ?
Il faut en parler souvent et ne jamais se lancer dans une nouvelle pratique sans aborder le sujet, cela fait partie du renouvèlement de la confiance de l'un à l'autre. Il y' a des mesures nécessaires de précaution qui se préparent et qui doivent devenir des réflexes ... une séance de cordes ? Jamais sans un couteau bien affuté à portée de main ... même pour une "petite" séance ...et ainsi de suite ...
Ici, la faute est impardonnable. On ne va pas acheter des pâtes au milieu d'une séance, on ne quitte d'ailleurs pas, une séance.
La victime était consentante ? Elle est restée consentante tant qu'elle avait l'attention de son "maitre". Elle ne pouvait plus l'être après.
On peut siffler tous les cartons rouges qu'on veut. Ici, c'est la victime qui sort. Définitivement.
Lorsque qu'en tant que bottom, j'aborde ce genre de sujet avec ma partenaire du moment et qu'elle me prend de haut (le pire c'est que ça arrive), je m'en vais. En souhaitant que personne ne croise sa route. Je suis un bottom parano, parait il.
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