RESISTER

Bonjour Lady;Résister, ça a d'abord une connotation défensive, avec une ambivalence qui implique à un moment où un autre un passage à l'acte offensif.Sans une forme de retournement ou de remise en jeux du rapport de force, on tombe plus à mon sens dans ce qui est défini comme une attitude passive agressive, où le sujet affiche une réticence plutôt qu'une réelle résistance, car il subit la domination plus qu’il ne la remet en question... le passage à l’acte conscient et assumé m'apparaît comme le principal distingo entre les deux cas de figure... un aspect d'émancipation...Prenons l’exemple de Josianne et Marcel; Josianne en position dominante exerce une influence certaine sur Marcel qui exécute les directives qu’elle propose la majeure partie du temps, car Marcel demeure un individu doté de libre arbitre. Josianne fait une proposition quelconque à Marcel:* Marcel n’apprécie pas la proposition de Josianne et ne manifeste pas de consentement enthousiaste (cette notion m’amuse beaucoup). Cependant, l’emprise de Josianne est certaine et Marcel pour différentes raisons possibles (parce qu’il ne se sent pas les ressources pour lui tenir tête, ou plus positivement parce que sa confiance en Josianne est grande et que même si ce pont paraît haut, si Josianne affirme qu’il peut voler, elle doit avoir raison;..), Marcel va essayer de se soustraire à ce qui lui est demandé, mais ne pouvant résister, il va manifester de la réticence avant de finir par obéir à une Josianne contrariée par sa mauvaise volonté (Marcel prendra cher pour cela, mais ceci est une autre histoire...)* La proposition de Josianne heurte la conscience de Marcel qui la perçoit comme une remise en cause trop radicale de son intégrité physique ou psychique et la réticence ressentie devient plus forte que son envie de plaire à une Josianne qui se montre inflexible. C’est alors que l’instinct de préservation de Marcel se met en branle et que la seule échappatoire qu’il perçoit alors consiste à renverser la table et remettre en cause le rôle dominant de Josianne... par la signification verbale de son non consentement suivie d'un acte libérateur... Marcel n’étant heureusement pas de nature violente, le dénouement de cette crise n’intervient pas à travers une domination physique, au lieu de ça il prend l’initiative de rompre le contact et d’aller faire un tour au PMU pour faire redescendre la tension générée par et épisode d’instabilité de leur relation. (Cependant Josianne est rancunière et peu encline à lâcher l’affaire et Marcel, après quelques pastis, sera accueilli avec force conviction par une Josianne rôdée au maniement du rouleau à pâtisserie, mais ceci est une autre histoire..).

Bonjour Lady Spencer,Toute nouvelle sur ce site et même en BDSM, je n'ai pas encore eu une première séance avec mon futur maître, nous en sommes encore à faire connaissance, mais je me permets de déposer ma vision de ce verbe "résister". Pour moi il ferait sens dans une séance, lorsque je repousse mes limites à la douleur, quand je résiste alors que j'ai déjà bien mal , mais que, pour le plaisir de mon Maître j'accède à de nouvelles ressources et que je résiste encore un peu avant de demander grâce. Et je pense que je n'aurais pas, voir jamais peut être à résister à mon Maître, donc à m'opposer, car s'il est bon et juste, s'il connait mes limites et les frontières de mon intégrité, il ne me proposera jamais quelque chose à laquelle je résisterai. Enfin c'est le point de vue d'une novice.

Merci beaucoup à vous, toute jeune novice, merci d'avoir osé "prendre la parole" (sourire) et donné votre avis, et merci pour ce regard tout neuf.Merci aussi @ExitJoyeuses fêtes

Résister ... en BDSM ce qui me vient à l'esprit :- résister à la douleurAlors je ne suis pas maso donc je ne peux m'exprimer dans un cadre BDSM. Juste que je vis des douleurs H24 et j'ai appris à ne plus résister, au contraire à accueillir accepter à gérer ça- Résister à la tentationAttendre, patienter, laisser faire ... c'est parfois compliqué ^^ - Résister à des "pratiques"Nous avons toutes/tous des croyances limitantes, des barrières (là je ne parle pas d'interdit) et il est parfois difficile d'aller au-delà. De la confiance, du temps, de la communication, de l'habilité.. pour se dépasser et ne plus résister... Pour moi le BDSM "sert" aussi à ça à emmener plus loin là où finalement j'arrive à ouvrir ces barrières et à m'y retrouver heureuse et épanouiepetit écrit à l'instinct et à l'instant ... donc non exhaustif !

Ce peut être le point de vue d’une novice, il n’en est pas moins pertinent.

Bonsoir c'est un nouveau sur le site, soumis tout dépend de quelle résistance on parle la résistance à la tentation la résistance et ses pulsions résistance à sa maîtresse à qui à mes yeux n à pas lieu hésité ou la résistance à la douleur cela reste un autre débat

J’ai mis du temps à réagir à ce post.Tant ce mot est rempli de sens pour moi.Déjà parce que en raison de mon histoire familiale, je le rattache spontanément à la geste de ces hommes et femmes (elles furent nombreuses et leur rôle souvent méconnu) qui résistèrent durant les années noires.Et que même si les temps ont changé, je continuerai toujours de résister contre l’intolérance, la haine, les normes imposées, les cadres et les règles dans lesquels on veut nous faire rentrer lorsqu’ils ne me semblent pas justifiés ou légitimes.Comme une manière, les risques en moins, de m’inscrire dans leurs pas.C’est mon « résister contre »._______________Il y a mon « résister à » déjà évoqué par d'autres ici.Résister à la douleur.Quand je me soumets à la cravache, ou plus rarement au fouet.Parce que mon Maitre, même s’il aime et sait s’en servir, « résiste » de son côté à en faire un usage trop fréquent.J’aime résister ainsi.En serrant les dents, le temps que les endorphines se déploient et que la douleur cède la place au plaisir.En sachant le plaisir que ma « résistance » provoque chez lui.En me refusant à prononcer le mot qui pourrait tout faire cesser.Pour le laisser décider du moment où je pourrais cesser de résister._______________Il y a aussi mon résister "pour".Résister pour ce que lien si fort qui nous unit, lui et moi, se se relâche jamais.Résister au quotidien pour demeurer ce que nous sommes.Cette résistance là, j'entends bien la conduire toujours.Avec lui, pour lui, pour moi, pour nous.Pour que le quotidien jamais ne débouche sur l'indifférence ou la lassitude._______________Et il y a enfin le dernier de mes "résister'.Celui auquel je me refuse.Lui résister à lui.A son désir et au mien.

" Résister "La résistance aux doutes, savoir suivre sa voie intérieure, et savoir comprendre la résistance de l'autre, en jouer parfois.Je ne sais pas pourquoi, mais résister, rime avec lutte, avec force, avec cette notion de plaisir à tester l'autre, à découvrir nombres de secrets, de trésors qui sont d'ordinaire si bien cachés. On pourrait tout aussi bien dériver sur la résistance à la douleur, à l'ordre, a cette vie qui nous bride parfois, dans la façon d'être, de faire. Résister, C'est avant tout protéger, soit, comme les autres, ceux dont on donne la responsabilité, ceux qui offrent tant, ceux qui ont le besoin, l'envie, le fantasme, le désir, la pulsion, de croire en ce qu'ils sont réellement. Sans doute, est-ce, en BDSM, comme ailleurs, la résistance qui offre une forme de protection.

Décidément Lady Spencer, vous avez le don de lancer des sujets qui me parlent 😁Je me contenterai de vous répondre au travers du prisme de la soumise et non pas de la femme dans la vie civile.Ce mot m’évoque de beaux souvenirs de séance de flagellation avant tout. Je sens encore la cravache ou le fouet de mon Maître sur mes fesses. Et je l’entends m’encourager « résiste L..... ». Il arrive que mon cher Maître souhaite me poussait à la limite durant des séances de flagellation. Il faut savoir que j’ai une affection particulière pour la cravache et le fouet. Loin de m’effrayer, j’ai toujours un grand sourire quand j’entends mon Maître sortir ce genre d’instrument et qu’il vient de me positionner à quatre pattes.Dans ce genre de seance, puisque l’objectif de mon Maître est l’endurance jusqu’au bout du bout, il alterne des moments où il gère et où je subis avec des moments où il décide de me laisser la main, me permettant de m’exprimer « plus/moins fort », « encore ». Cela permet d’être dans une position de lui demander et surtout de participer à me transcender.Et donc ce mot résister est pour moi synonyme d’encaisser, d’éprouver jusqu’à la limite que mon corps peut supporter. De ressentir et de dépasser chaque coup, et de continuer, sans flancher.Ce « résister » est donc aussi synonyme de « travail d’équipe », mais aussi d’une soumise qui va au bout pour le plaisir de son Maître et qui prend plaisir à le faire. C’est donc à la fois un joli mot mais qui provoque des sensations brûlantes et piquantes. Au plaisir Lady S

Bonjour, Résister !La douleur !Plutôt débutante, mais pour les expériences de résistance, pour moi c'est relever le défi de ne pas lâcher le safe Word trop vite.Je ne veux pas à avoir à regretter d'avoir craqué trop facilement, je serre les dents, je grimace, les larmes sont prêtes, ça brûle et chaque assaut du martinet me fait penser que je peux y Résister, je ne suis pas la seule à mériter la chance de pouvoir relever ce défi.Si le maître est habile, il sait aussi gérer la résistance pour aider à aller toujours un peu plus loin donc il doit aussi Résister à ne pas être trop dur...Bisous