Le safe-word? Une plaisanterie pour faire croire aux néophytes qu'ils sont initiés dans un monde nouveau qui les fascinent, qu’ils connaissent les codes, avec des noms américains, en plus !!!!.Mais à quoi cela est-il censé servir? A mettre le soumis en sécurité, soit-disant? Mais dans les anales des tribunaux d'instance, combien de plaintes contre des Doms ayant massacré des soumis enchaînés? Quasiment aucune, et quand cela arrive, c'est presque toujours un problème extérieur à la séance, comme une crise cardiaque ou un AVC .... pour lesquels le safe-word est inopérant. C'est donc un faux problème.Le BDSM est dangereux, c'est certain. Mais le danger ne peut pas être annihilé par un safe-word: jeux de respiration, comme dit plus haut, coup de cracker dans l'oeil, blocage important de la circulation en bondage, vielle blessure aggravée par des positions/contraintes inadaptées. Il ne peut être jugulé que par l’échange préalable, qui est de toute façon indispensable pour des raisons pratiques et pour bien entamer la relation. En soirée, sans possibilité de discussions préalables, le contrôle est fait par l'ensemble de l'assistance, et par ce que le soumis perçoit, voit de la Domina. Attaché, bâillonné, offert au fouet des Dominas que je ne connais pas, je ne risque rien que souffrir dans l'inconfort, si je ne parviens pas à construire l’échange non verbal, immanent avec la Domina inconnue qui vient de prendre le Fouet dans mon dos, peut être même sans que je le sache. Si défoncé à coups de fouets, je n'offre plus mon dos aussi volontiers, la Domina le verra immédiatement, et s'arretera .... ou pas, selon ce qu'Elle entend tirer de moi. Elle Domine. C'est son rôle, et c'est ce que je Lui demande, et ce dont je La remercie. je m'offre, je ne négocie pas, je fais confiance, sinon je ne peux pas me laisser attacher, bâillonner... ou je suis fou.L'inconfort est-il un probléme? Evidemment non... il a même son intérêt, ne suis-je pas soumis?Avoir demandé un safe-word aurait été une obscénité. Le danger, le seul finalement est psychologique. La Domina n'y peut rien. C'est au soumis d'être clair avec lui-même. Clarté qui devrait lui interdire de demander un safe-word, qui n'est en fait qu'un pretexte inconscient inopérant pour ne pas s'offrir autant qu'on le voudrait. Une espèce de oste-frontière illusoire qu'on s'offre, s'illusionnant sur les limites qu'on ne franchira pas. Mais qui n'est au final, que la reconnaissance qu'on est perdu devant l'immensité de l'ocean de perversité duquel on n'est pas certain de savoir revenir.
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