#
#38
Bonsoir chère Azhara,
Et tous les autres, bien entendu.
Je découvre mon masochisme. J'espère l'explorer plus avant avec le temps, ce qui semble être en bonne voie.
Si je regarde mes modestes expériences, j'ai quasi toujours gardé le contrôle. Il faut dire que le sadique qui se plaît à exercer débute. Il est donc compliqué et pour lui et pour moi de trouver notre rythme. J'ai, semble-t-il, lâché prise une fois. J'ai laissé la douleur me submerger et je l'ai prise comme un baume qui libérait mon âme.
Dans le contexte qui est le mien, c'est assez difficile de trouver les moments où on peut être libre. Mon sadique est mon mari. Et notre vie familiale ne nous permet pas de libertés renouvelées. Nous allons depuis peu en soirée, enfin, lui ce fut sa première. Là encore, il a fallu dépasser la première fois devant les autres. Et l'ambiance ne s'est pas prêtée à mon lâcher prise. Nous nous équipons petit à petit et avons envie d'évoluer ensemble en tant que mari et femme mais dans un Playpartenariat.
Par ailleurs, j'ai mon Protecteur/Dom/Homme, Ruban de Mobius. Je ne sais définir ce qui n'est pas définissable. Maître ? Il est. Point final. Le protocole, les us et coutumes ne régissent pas notre Lien, pour l'heure ? Enfin bref. Je débute une relation où je vais découvrir les multiples aspects du SM. Je voulais pour cela que tout se fasse avec clarté pour toutes les parties inhérentes à nos vies.
Je reviendrai donc sous peu donner mon avis sur le contrôle ou lâcher prise.
J'ai toujours lâché prise dans ma soumission sexuelle. Et quand celle-ci était combinée à certaines douleurs, ma libido était exacerbée.
En l'état actuel, sans sexe dans mes rapports au SM, je ne peux dire ce que le fouet, l'électro ou autres jeux m'apporteront.
Je sais, par contre, que je ressors frustrée voire, parfois, plus tendue des séances car ce contrôle, mien et/ou sien, me font serrer les dents.
Je ne me connais donc pas encore. Je sais que j'ai cherché la douleur parfois dans mon enfance ou que la voir d'une certaine manière chez les autres me bousculait, perturbait.
À vivre donc. À explorer…
2 personnes aiment ça.