Une fois n'est pas coutume, je passe par le tutoiement directement, non pas parce que tu es soumise, mais parce que tu es toute jeune .
Et cette jeunesse m'impressionne toujours lorsque le BDSM est abordé : ne pas faire la mauvaise rencontre justement, ne pas servir à certains prédateurs ici et ailleurs, qui approchent ton profil comme étant une proie sexuelle facile.
Un rappel : le bdsm n'est pas un terrain de chasse pour mâles en quête de sexe avec ou sans lendemain. Pas plus que pour les femelles d'ailleurs.
Donc, tu vas sûrement avoir des tas de demandes de contact débutant par "alors salope, tu cherches un vrai dominateur ? Tu m'as trouvé :" tu peux remplacer le mot "salope" par tous les autres qualificatifs classes et distingués dont certains usent pour aborder les soumises en virtuel.
Parce tu imagines bien, qu'en IRL (In Real Life), ils n'agiront pas ainsi dans la rue ou au bar d'un resto pour se présenter à une femme.
Enfin, faut espérer !
Donc, lorsque ça commence par "salope", ou par "je suis LE Maître dont tu as besoin" , tu peux zapper et dire "next" : c'est radical mais cela t'évitera de perdre du temps avec certains blaireaux du fond des âges.
Tu n'es pas OBLIGÉE d'accepter toutes les demandes de contact non plus, lis les profils des personnes t'approchant, tu verras ainsi sur leur univers correspond peu ou prou à ce qui t'intrigue ou t'attire.
Et lorsque l'on accepte une demande contact, rien n'empêche de faire le ménage ensuite, si les échanges épistolaires ne te conviennent pas ou plus.
(note pour moi : penser à faire le ménage dans les contacts)
Prendre son temps comme indiqué plus haut, reste important, même si tu es avide de découvrir ce monde .
Le conseil majeur à te donner est de prendre toutes les précautions lors des 1ères rencontres réelles : avertir qq'un de proche de toi, de ce rdv, parce que si cela devait mal tourner, tu restes en contact avec une personne sûre qui pourra t'aider le cas échéant.
Et TOUJOURS rencontrer la 1ère fois en terrain neutre, en terrain public avec du monde autour, c'est rassurant.
Les conseils cités plus haut sont importants aussi.
Le tableau ainsi dépeint peut sembler sombre, mais il est bien réel hélas, rare mais réel : les pratiquants dominateurs, hommes et femmes, sont des gens bien mais certaines brebis galeuses se glissent parfois dans le tas, et il est difficile de soigner la gale .:sweat:
Ne pas oublier non plus que dans ce monde bdsm, la principale source de plaisir se trouve dans la relation et dans le lien : que ça dure 1 heure ou des années, peu importe, mais se découvrir soi-même grâce à la relation avec l'autre est vraiment enrichissant .
Le BDSM, c'est un monde d'émotions, c'est bien lorsque ces émotions font du bien.