@angelique: tout simplement ne vois pas comme "normal" ton ancien gout pour la douleur. Il n'y a pas de norme, l'essentiel est l'harmonie.De base il faut se souvenir que la douleur est un signal d'alerte de protection de l'intégrité de notre corps, quelque chose qu'on devrait fuir plutot qu'apprécier. Si nous l'aimons ici malgré tout c'est essentiellement en sublimant ce dépassement de soi en offrande à l'autre. C'est une forme d'amour, un cadeau, et là tu aimeras de nouveau faire plaisir à celui que tu aimes, mais pour lui et plus pour toi, comme une sanction auto-infligée du mépris de toi meme.En quelques sortes tu ne deviens pas anormale de ne plus aimer la douleur, mais peut etre le contraire. Un besoin d'aimer et d'être aimée et non plus juste vue comme un objet souffre-douleur pour "dominants" purement égoistes...Kalina aussi n'aime plus du tout autant la douleur. Et cela surprend ceux qui ont connu ou vu sa résistance aux épreuves les plus rudes. Elle est toujours capable de les endurer, mais plus du tout pour elle meme mais pour offrir sa dévotion. Avoir trop souffert dans son enfance (souffrance psychologique ou physique) induit un relationnel à la douleur particulier, comme un "mode de vie" normal et recherché en soi et pour soi...Je ne suis pas psychiatre ou psychologue mais il me semble qu'avant tout tu dois te déculpabiliser de tout et refaire la paix et sérénité avec toi meme: si tu aimes souffrir c'est ainsi, et normal pour toi. Si tu ne l'aimes plus c'est encore plus normal, tout simplement une autre attente de relation, plus profonde, et le plaisir de souffrir reviendra mais sous une forme plus apaisée.Aime toi, tu le mérites...
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