Angélique
#0
Bonjour,
Suite à plusieurs événements dans ma vie je ne suis plus du tout attiré par les jeux qui implique de la douleur... Je suis curieuse de savoir si d'autre personne on vécu la même chose et si ça a duré dans le temps ou si c'est revenu à la normal après un moment?
Je vous remercie d'avance pour le temps que vous consacrerez à me répondre.
Bien à vous Angélique
Thèmes: personnel
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#1
Symptômes COVID, perte du goût de la douleur😅
Plus sérieusement, vous avez peut être des douleurs psychique qui inhibe l'intérêt des douleurs physiques
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Angélique
#2
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Symptômes COVID, perte du goût de la douleur😅
Plus sérieusement, vous avez peut être des douleurs psychique qui inhibe l'intérêt des douleurs physiques
Effectivement l'origine de mon mal je le connais c'est plus de savoir si ça va duré où revenir à la "normal" et savoir si d'autre personne maso sont passé par là ...
Soyez la première personne à aimer.
ÉviDanse
#3
Je connais ton état d'esprit et ce que tu as traversé.
Je pense que personne ne saura te dire si cela va durer.
Cela dépend de toi. De ta capacité à faire tes deuils parce que tu en as plusieurs.
C'est normal que la douleur physique ne t'intéresse plus. À l'intérieur de toi c'est l'après guerre. Ne te vexe surtout pas de mes mots, la réalité de ce que tu as traversé et que tu traverse est lourde. Malgré tout tu te relèves à chaque fois, tu avances mais sans te soigner... Tu es dans la survie. mais pour une fois tu sembles être plus à l'écoute ou simplement ton corps parle pour toi.
Je suis fascinée par tes capacités à aller loin dans ton masochisme et ton don de toi. C'est admirable, fou. Que dirais-je dingue ! Sans jugement de ma part simplement une fascination.
Mais aujourd'hui tu as besoin de douceur, de câlins d'amour, de vanille même dans le BDSM et ce n'est pas mauvais. C'est ce dont tu sembles avoir besoin à l'instant T. Alors écoute toi et demain est un autre jour.
J'ai l'impression que Linesay et toi auriez des choses à partager sur la question bien que vos expériences etc soient différentes.
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Bonsoir Angélique,
Je ne vous connais pas depuis très longtemps mais j'ai pu voir vos capacités à affronter les coups durs et à aller loin dans votre masochisme.
Quand j'ai demandé de vos nouvelles j'étais très inquiète car la capacité à encaisser d'une personne finit un jour par atteindre ses limites.
Vous avez des deuils à faire et, comme Mazikeen l'a si bien écrit, vous avez besoin d'autre chose de réconfortant.
Il faut vous laisser un peu de temps et petit à petit vous reprendrez votre chemin.
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Main des Larmes
#5
@angelique: tout simplement ne vois pas comme "normal" ton ancien gout pour la douleur. Il n'y a pas de norme, l'essentiel est l'harmonie.
De base il faut se souvenir que la douleur est un signal d'alerte de protection de l'intégrité de notre corps, quelque chose qu'on devrait fuir plutot qu'apprécier. Si nous l'aimons ici malgré tout c'est essentiellement en sublimant ce dépassement de soi en offrande à l'autre. C'est une forme d'amour, un cadeau, et là tu aimeras de nouveau faire plaisir à celui que tu aimes, mais pour lui et plus pour toi, comme une sanction auto-infligée du mépris de toi meme.
En quelques sortes tu ne deviens pas anormale de ne plus aimer la douleur, mais peut etre le contraire. Un besoin d'aimer et d'être aimée et non plus juste vue comme un objet souffre-douleur pour "dominants" purement égoistes...
Kalina aussi n'aime plus du tout autant la douleur. Et cela surprend ceux qui ont connu ou vu sa résistance aux épreuves les plus rudes. Elle est toujours capable de les endurer, mais plus du tout pour elle meme mais pour offrir sa dévotion. Avoir trop souffert dans son enfance (souffrance psychologique ou physique) induit un relationnel à la douleur particulier, comme un "mode de vie" normal et recherché en soi et pour soi...
Je ne suis pas psychiatre ou psychologue mais il me semble qu'avant tout tu dois te déculpabiliser de tout et refaire la paix et sérénité avec toi meme: si tu aimes souffrir c'est ainsi, et normal pour toi. Si tu ne l'aimes plus c'est encore plus normal, tout simplement une autre attente de relation, plus profonde, et le plaisir de souffrir reviendra mais sous une forme plus apaisée.
Aime toi, tu le mérites...
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Azhara
#6
Je prends le risque, sans demander l'avis de mon Dominant pour te répondre. @Beyourself, si Tu me lis et que j'en dévoile trop, je te prie de m'excuser.
Angélique te connaissant, je pense savoir, en partie de quelles épreuves de vie tu parles, ça me fait exactement le système inverse avec moi. (tu sais de quoi je parle aussi...) J'ai de " trop " grandes envies masochistes en ce moment, comme si celles-ci me permettaient de diffuser la douleur ressentie mentalement et personnellement dans une douleur ailleurs. Comme si ma douleur physique me permettait de canaliser ma douleur mentale du moment.
Par contre, j'ai un rapport au désir sexuel clairement très amoindri... C'est quelque chose qui me turlupine pour ne pas dire m'inquiète. Il me semble que c'est le même ressort que le tien avec ce désir masochiste annihilé en ce moment.
Je crois, nous croyons (car avec Beyourself nous parlons beaucoup) que les événements de vie du moment joue beaucoup sur cela. Evidemment nos Dominants peuvent réveiller certaines choses mais nous sommes avant tout les détentrices de nos désirs, oui même en tant que soumises ;) (qu'ils soient masos ou sexuels peu importe à vrai dire) et qu'il faut laisser le temps au temps et ça reviendra. Enfin j'espère ! ^^
Merci d'avoir relevé cette interrogation de ta part qui en est une pour moi depuis quelques mois...
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Angélique
#7
Merci a tout ceux qui on apporter leurs mots, maux a ce sujet pour l'instant. J'ai l'impression d'être en mode sauvegarde et du coup préservation pour ne pas laisser libre court à quelques choses qui deviendrait ingérable... Nourrir mon masochisme pour ressentir ma douleurs psychique dans mon corps... Je ne sais pas jusqu'où cela pourrait allez et ça m'effraie donc je ne mis aventure pas...
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Bonsoir Azhara,
Je suis certaine qu'en laissant le temps au temps tout rentrera dans l'ordre.
L'aide de nos Dominants est toujours précieuse mais, comme tu le dis "nous sommes les détentrices de nos désirs.
Dans un cadre vanille quand j'ai dû repartir à zéro seule sans rien avec mes enfants j'ai crû que j'étais devenue asexuelle.
Et puis un jour, au moment où je m'y attendais le moins le désir est revenu.
La longueur du chemin après les épreuves que vous avez traversées est variable. J'espère qu'elle ne sera pas trop longue pour vous.
Courage et patience à toutes les deux.
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Azhara
#9
Parce que le lâcher prise en ce moment est terrifiant ! ...
Parce que la douleur physique te laisserait songer à la douleur mentale et c'est tout aussi terrifiant.(oui la douleur physique renvoie au reste...) Et oh combien je te comprends ! Mais parfois ça permet aussi de craquer complètement et que ça fait du bien//mal ! sourire... ... Je comprends tout autant ton désir de préservation... ... sain...
Chaque chose en son temps... Tant que tu ne te sens pas prête, pour moi (selon moi, c'est juste un avis :)) alors oui certainement n'est-il pas bon d'y aller... ... ... Seule toi peux savoir... ... ...
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#10
Oui ça reviendra avec les premières cicatrices
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Bonjour Angélique,
Vous n'envisagez pas le BDSM sans le côté maso ? Il fait partie intégrante de votre BDSM ?
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Angélique
#12
Bonjour Angélique,
Vous n'envisagez pas le BDSM sans le côté maso ? Il fait partie intégrante de votre BDSM ?
Bonjour Eugénie83
Je n'imagine pas faire de mon ChériDom un prestataire de sevices pour extériorisé ma peine
Le SM fait effectivement partie de notre BDSM. Dans la douleurs plaisirs...
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Main des Larmes
#13
Angelique (ou Azhara d'ailleurs), Un Dom, meme sadique, n'est pas toujours QUE celà! Vous n'etes pas des machines et nous non plus. Ne croyez pas nous désintéresser si vous n'aimez plus sexe ou masochisme, ce n'est pas toujours le cas, le lien est souvent bien plus fort et adaptatif à l'autre. Je ne prétends pas etre représentatif de tous les dominants loin de là, mais lorsque des sentiments forts unissent deux personnes bien des aspects vus comme essentiels lorsque le lien est purement ludique, deviennent sinon secondaires, faciles à tempérer...
Au contraire vous donnez l'occasion à vos Maitres d'etre autre chose que père fouettard, celui qui soutient, patiente, tempère, écoute, aide à l'épanouissement et à retrouver sérénité.
Comme le sousentend eugenie83 un BDSM temporairement sans le côté maso n'a rien d'inquiétant et je fera pas de vos Maitres des prestataires de services...
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SœurClo
#14
Je n'ai pas de réponse à t'apporter... Laisse faire le temps, tu es maso au fond de toi... Quand tu auras fait tes deuils, lorsque tu seras prête, tu pourras à nouveau revenir vers ces jeux, ou alors tu en découvriras d'autres qui peuvent aussi être attractifs, avec des douleurs mais moindres (jeux de cire, bondage...)
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Lady Spencer
#15
Il y a des passages dans la vie où l'on ressent le besoin de se poser. Et donc, de faire des pauses.
Cela me semble juste normal et plutôt sain.
J'ai posé plusieurs fois mon sac bdsm, car plus d'envies sans en être malheureuse pour autant.
Un peu comme en ce moment d'ailleurs.
Des besoins de se recentrer, de voir autre chose, de croiser d'autres mots.
Parfois, je pensais même ne pas revenir .
Ces pauses me furent bénéfiques.
De quelques mois à 2 ou 3 ans.
En conservant des liens d'amitié réelle avec ce monde, puis en rediscutant et en croisant de nouveaux sentiers, je suis doucement revenue.
Je ne parle évidemment pas de masochisme pour moi, mais juste de ces allers-retours de la vie qui me font lever haut le fouet. Ou pas.
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Angélique
#16
Merci Lady Spencer
Je me suis aussi poser des questions de cette ordre j'ai l'impression de pas voir la lumière au bout du chemin. Je suis dans un de ses putains de moment de vie ou j'enchaîne les merdasses et a chaque truc j'ai l'impression que je vais vriller et pas tenir le coup et je me rend compte que les personnes qui m'aiment vraiment sont là pour pas que je m'effondre. Mon CheriDom est revenu le jour de la dispersion des cendres de mon père ça a été violent de me rendre compte qu'il restait plus rien... Mon plus jeune frère et ma belle soeur viennent de me sortir d'une galère monumental pour mon déménagement. Je pense juste que avec tout les soucis que je me fais j'ai effectivement pas la tête a ça et prendre soin de moi est prioritaire en ce moment.
Soyez la première personne à aimer.
Prenez soin de vous Angélique.
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Olivier
#18
Quelle belle réflexion. Le mouvement du pendule sans doute.
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Angélique
#19
Bonjour Olivier
Le mouvement du pendule ? Vous pouvez développé svp ? Je suis curieuse pour le coup
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Nina
#20
Bonjour Angélique,
Le rapport à la douleur est complexe en soi. Mais cela ne signifie pas qu'il faille porter et maintenir une étiquette sur soi de façon permanente.
La vie vous apporte des événements à gérer, et il vous faut les traverser, trouver un chemin, l'arpenter et avancer. Nous en sommes tous là.
Parfois, le corps et l'esprit ont besoin de trouver un équilibre, expérimenter, ressentir. Mais il est aussi important de s'écouter, écouter ce que notre moi profond nous dit et nous explique. Si les jeux impliquant la douleur ne vous attirent plus, je vous invite à ne pas juger ce changement. Je vous invite à accueillir avec bienveillance votre évolution.
Vous êtes différente de l'Angélique d'hier, et vous n'êtes pas encore l'Angélique de demain. Il y a des moments pour tout, le plus important, l'équilibre, et de ne rien faire contre soi. Vous nous partagez vos doutes, vos blessures et les difficultés que vous rencontrez. Je vous remercie de le faire. Prenez le temps de prendre soin de vous, de pensez à vous, avec bienveillance et patience. Si aujourd'hui vous avez besoin de cela pour retrouver des forces, et dissiper le brouillard, c'est correct et bienvenue.
Pour ma part, les moments de difficultés je les vis en moi même et je ne sais pas les partager, j'apprends à le faire, doucement, maladroitement. Ce qui m'a aidé de mon côté, c'est de ne plus parler de douleur, mais "d'intensités". Ainsi, je ne ferme aucune porte, mais je reste ouverte à des possibles.
Je vous souhaite vraiment de vous retrouver, de faire le point sur vous même, et retrouver le soleil dans votre quotidien.
Je me permet un conseil, ne vous forcez à rien. Mais profitez de tout.
Au plaisir,
Nina
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#21
Je ne suis pas masochiste , je n'aime pas la douleur physique mais je suis soumis et je pense que mon ressenti se rapproche de l'état d'esprit d'Angélique qu'elle peut traverser .
Perso , j'ai abandonné toutes formes de D/s pendant quelques mois , je n'en éprouvais plus le besoin , je voulais retrouver une dignité , pendant quelques semaines mais en vain !.
Ce fut une forme d'épuration surtout sur le plan mental , rejetant cet état d'esprit de soumission envers les femmes et puis les épreuves quotidiennes m'en empêchaient .
Je fus apaisé pendant ce laps de temps puis le manque est réapparu peu à peu car la sujétion était dans mes gènes pour mon plus grand plaisir .
Qu'on soit masochiste ou D/s est le même état d'esprit car la vie reprend toujours le dessus , pour une remise en question de notre personnalité , je pense qu'il faut considérer ce fantasme que nous subissons et concrétisons comme avant tout un jeu et ne pas le considérer comme le centre de notre vie .
On peut difficilement être en phase si nous traversons des épreuves comme tout un chacun , comme l'envie de faire l'amour , il faut être serein .
Trois mois sont passés depuis votre premier message , j'espère que vous allez mieux et surtout ne désespérez pas , la vie renaitra de la
nuit .
Ensuite les gènes enfuis ressurgiront lors de plus d 'apaisement
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Angélique
#22
Un jour a succédé a la nuit et la nuit a succédé au jour ...
Il en va ainsi de l'instant présent . Je ne suis simplement plus celle que j'etais ni dans mes envies, ni dans mes besoins ...
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skella
#23
Bonjour Angélique,
Je ne vous connais pas personnellement, donc ça va être difficile d'apporter une réponse appropriée mais dans tous les cas je vais tenter de rebondir à propos de ce que j'ai lu ici (j'ai presque tout lu les commentaires, presque).
Je ne peux rebondir que sur mon propre vécu et mon fonctionnement personnel. J'ai lu que vous traversiez des moments difficiles, donc à mon avis n'allez pas chercher plus loin. Il faut du temps pour faire le deuil, quel qu'il soit. Parfois nous avons besoin de se mettre en pause, sans toutefois s'en inquiéter. Si c'est un passage, acceptez-le comme tel, ne forcez rien. ça me rappellle un ami qui a demandé sur un réseau social "que faites-vous quand vous avez le coeur brisé?". Evidemment cela sous-entend une rupture, et donc un deuil à faire. Pas d'autre chose à faire que de le prendre en pleine figure et se laisser travserver émotionnellement, le vivre pleinement, pour mieux accepter ce qui est, et parfois il faut du temps... je vous envoie tout mon courage !
Parfois mon masochisme est en sommeil aussi, pas toujours pour les mêmes raisons, mais cela est ainsi. A vrai dire je n'en cherche plus la raison, il y a des va-et-vient, mais bon là je parle de moi ;)
Portez-vous bien :wink:
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Angélique
#24
Merci skella pour vos mots...
 
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