Bonjour,
Un peu des deux à mon avis, l'inné créée des prédispositions, l'expérience de vie amplifie ou atténue ces prédispositions (j'avoue que je n'ai pas lu toutes les contributions précédentes, et cela a sans doute déjà été écrit 50 fois au moins...).
Je ne sais pas d'où vient cette idée que si l'on est soumis(e) c'est la plupart du temps parce que l'on a eu des traumatismes. Je doute qu'elle soit réellement fondée (statistiquement) - il faudrait faire un grand sondage, dans les règles de l'art, pour voir ce qu'il en est.
Des échecs (par exemple l'échec d'un mariage) peuvent amener à envisager de nouveaux choix de vie, pourquoi pas bdsm en tant que soumis(e) ou Dom, mais ils ne sont pas forcément la cause. C'est simplement que quand tout se passe bien dans une vie vanille, on n'a pas forcément envie de prendre le risque de sauter dans l'inconnu et d'explorer un nouveau type de relation.
L'autre difficulté que je vois pour faire une réponse simple, c'est que l'on n'est pas forcément Dom ou soumis dans l'absolu, je veux dire dans toutes les circonstances de la vie, comme si c'était une caractéristique intrinsèque. Autant je suis extrêmement obéissante vis-à-vis de mon Maître, autant je n'aurais aucune envie, mais vraiment aucune, d'obéir à un con, fût-il un Maître reconnu "charismatique". Idem dans la vie courante, même si je suis réservée de nature, je ne me laisse pas pour autant marcher sur les pieds par n'importe qui, donc pas vraiment soumise...
Concernant les Doms, ce que l'on peut facilement constater c'est que dans des circonstances difficiles, ce sont rarement les grandes gueules, qualifiés un peu vite de dominants "nés", qui se lèvent et résistent. L'Histoire, y compris très récente, est pleine d'exemples de ces "dominants" qui se transforment en soumis bien obéissants au moment où on aurait justement eu besoin d'eux... Et on peut aussi trouver des exemples au niveau privé ou professionnel. Donc, dès lors que la "caractéristique" Dom ou soumis(e) est elle-même mal définie (parce qu'impossible à définir dans l'absolu), fluctuante et incertaine, élaborer une théorie fiable sur la part de l'inné et de l'acquis est pour ainsi dire mission impossible.
Voilà quelques réflexions en vrac, sans doute déjà plus ou moins exprimées. En tout cas, félicitations Gitane pour ce sujet qui rencontre un succès fou ! J'avoue que ne me serais jamais doutée que cette question susciterait autant de réponses.
Un peu des deux à mon avis, l'inné créée des prédispositions, l'expérience de vie amplifie ou atténue ces prédispositions (j'avoue que je n'ai pas lu toutes les contributions précédentes, et cela a sans doute déjà été écrit 50 fois au moins...).
Je ne sais pas d'où vient cette idée que si l'on est soumis(e) c'est la plupart du temps parce que l'on a eu des traumatismes. Je doute qu'elle soit réellement fondée (statistiquement) - il faudrait faire un grand sondage, dans les règles de l'art, pour voir ce qu'il en est.
Des échecs (par exemple l'échec d'un mariage) peuvent amener à envisager de nouveaux choix de vie, pourquoi pas bdsm en tant que soumis(e) ou Dom, mais ils ne sont pas forcément la cause. C'est simplement que quand tout se passe bien dans une vie vanille, on n'a pas forcément envie de prendre le risque de sauter dans l'inconnu et d'explorer un nouveau type de relation.
L'autre difficulté que je vois pour faire une réponse simple, c'est que l'on n'est pas forcément Dom ou soumis dans l'absolu, je veux dire dans toutes les circonstances de la vie, comme si c'était une caractéristique intrinsèque. Autant je suis extrêmement obéissante vis-à-vis de mon Maître, autant je n'aurais aucune envie, mais vraiment aucune, d'obéir à un con, fût-il un Maître reconnu "charismatique". Idem dans la vie courante, même si je suis réservée de nature, je ne me laisse pas pour autant marcher sur les pieds par n'importe qui, donc pas vraiment soumise...
Concernant les Doms, ce que l'on peut facilement constater c'est que dans des circonstances difficiles, ce sont rarement les grandes gueules, qualifiés un peu vite de dominants "nés", qui se lèvent et résistent. L'Histoire, y compris très récente, est pleine d'exemples de ces "dominants" qui se transforment en soumis bien obéissants au moment où on aurait justement eu besoin d'eux... Et on peut aussi trouver des exemples au niveau privé ou professionnel. Donc, dès lors que la "caractéristique" Dom ou soumis(e) est elle-même mal définie (parce qu'impossible à définir dans l'absolu), fluctuante et incertaine, élaborer une théorie fiable sur la part de l'inné et de l'acquis est pour ainsi dire mission impossible.
Voilà quelques réflexions en vrac, sans doute déjà plus ou moins exprimées. En tout cas, félicitations Gitane pour ce sujet qui rencontre un succès fou ! J'avoue que ne me serais jamais doutée que cette question susciterait autant de réponses.
Dernière modification le 15/04/2023 20:15:27 par sylvie35.
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