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Parce que, dans le BDSM tel que je le conçois, mon rôle est de tester, repousser les limites, de nous faire sortir de nos zones de confort. Donc forcément, de gratouiller un peu le consentement, histoire de voir où ça nous mène.   Alors, qu'est-ce que je fais de tout ça ? Est-ce que je fais bien, est-ce que je fais mal ? C'est un peu le problème du bon chasseur et du mauvais chasseur. Et je crois que la réponse se trouve dans chaque relation.
C'est justement là que l'emprise est différente de celle dans une relation vanille où il n'y a pas cette notion de prise de risque.
On avance ensemble en sachant que pour le s, le D va nous pousser à dépasser certaines de nos limites et pour de D que le s va être en position de nouveauté et de vulnérabilité et qu'il doit trouver la juste dose au bon moment pour donner l'impulsion tout en préservant la sécurité psychologique et physique du s. Cela ne peut se faire que si le s se donne totalement et accepte, pour "grandir" d'être sous emprise.
Le mot de sécurité permet, en dernier recours, de mettre un stop. Son utilisation doit être mesurée et exceptionnelle mais nous rappelle que, malgré toutes les précautions prises et toute la confiance accordée, nous sommes simplement humains.
Le BDSM est une leçon d'humilité. Aucun des protagonistes ne peut être passif, même si le pouvoir est intégralement transféré au D.    
Dernière modification le 11/02/2024 19:28:07 par StellaMaris de Ngu59fr.
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