Moondog, vous lire me met mal à l'aise. Peut-être ne vous en rendez-vous pas compte, mais vous êtes très condescendant et très dogmatique. Et parmis toutes ces "vérités" que vous nous assenez avec votre sensation (illusion?) d'autorité et d'évidence, il y a beaucoup de choses que je ne partage pas.
Est-ce que le SM est un moyen d'assouvir de bas instincts ? Est-il question de nos bassesses en BDSM ? Oh oui, oh que oui ! Ce que j'appelle mes marécages, mon obscurité, cette boule de trucs trashs et peu avouables, voire indicibles, qui trouvent une voie (une voix aussi) d'expression à travers le SM : faire exulter le corps, libérer ce corps du corset de maintien sociétal, à travers la douleur, cette douleur administrée par mon autre, qui lui aussi laisse sortir cette bête tapie au fond de lui. Il s'agit bien d'explorer nos ombres, nos bassesses, les regarder en face, les admettre, les laisser exploser avec la puissance des désirs.
Vous considérez que le SM est basé sur une relation feinte, que c'est un jeu de rôle ? C'est très noble, et je le comprends. C'est rassurant... Moi je trouve que ça n'a rien de sain, rien de sécure, et pourtant, je l'assume, sans aucune honte, sans aucune culpabilité, sans alibi, parce que je lis dans ses yeux à lui toute l'acceptation mutuelle de notre a-normalité. Je suis loin du jeux de rôle, je ne pose pas de limites, j'ai déporté cette responsabilité sur lui : ce sont ses limites à lui qui régissent notre interaction ; alors mentalement vraiment c'est tout autre chose qui éclot et s'installe, une dynamique que vous ne semblez pas à même de saisir. Quelque chose en nuances de gris, quelque chose qui échappe au binaire "noir vs blanc" qui me paraît régir votre système de pensée.
Est-ce que le SM est un moyen d'assouvir de bas instincts ? Est-il question de nos bassesses en BDSM ? Oh oui, oh que oui ! Ce que j'appelle mes marécages, mon obscurité, cette boule de trucs trashs et peu avouables, voire indicibles, qui trouvent une voie (une voix aussi) d'expression à travers le SM : faire exulter le corps, libérer ce corps du corset de maintien sociétal, à travers la douleur, cette douleur administrée par mon autre, qui lui aussi laisse sortir cette bête tapie au fond de lui. Il s'agit bien d'explorer nos ombres, nos bassesses, les regarder en face, les admettre, les laisser exploser avec la puissance des désirs.
Vous considérez que le SM est basé sur une relation feinte, que c'est un jeu de rôle ? C'est très noble, et je le comprends. C'est rassurant... Moi je trouve que ça n'a rien de sain, rien de sécure, et pourtant, je l'assume, sans aucune honte, sans aucune culpabilité, sans alibi, parce que je lis dans ses yeux à lui toute l'acceptation mutuelle de notre a-normalité. Je suis loin du jeux de rôle, je ne pose pas de limites, j'ai déporté cette responsabilité sur lui : ce sont ses limites à lui qui régissent notre interaction ; alors mentalement vraiment c'est tout autre chose qui éclot et s'installe, une dynamique que vous ne semblez pas à même de saisir. Quelque chose en nuances de gris, quelque chose qui échappe au binaire "noir vs blanc" qui me paraît régir votre système de pensée.
Dernière modification le 26/02/2024 11:51:08 par Chélicère.
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