Il est parfaitement possible de pratiquer l'auto-BDSM. Je l'ai fait plus d'une fois durant les périodes où je n'avais pas de dominant. Il est assez simple de s'infliger soi-même diverses douleurs. Il faut être attentif à ne pas dépasser ses limites dans l'excitation du moment. Il est possible de simuler une certaines forme de domination, par exemple en établissant une liste de punitions ou de tortures à s'infliger avant de commencer la séance. Il est aussi possible de déterminer l'ordre des contraintes de manière aléatoire, par un simple tirage au sort, histoire de corser un peu le jeu en se donnant l'illusion d'être dominé, ici par le hasard. Il est même possible de tirer au sort l'intensité et la durée de chaque contrainte, en établissant plusieurs niveaux qu'on sait être capable de supporter, pour éviter de privilégier les contraintes qu'on apprécie le plus et de délaisser celles qu'on aime un peu moins. Encore faut-il avoir assez de détermination pour s'y tenir sans fléchir. A noter que certaines contraintes n'offrent pas du tout les mêmes sensation selon qu'elles soient infligées par un(e) partenaire ou par soi même. Par exemple, se donner des coups de martinet est très différent de les recevoir de la main d'une autre personne. L'auto-bondage est possible aussi. Mais bien plus dangereux ! S'attacher soi-même dans certaines positions est assez facile. Le plus difficile, c'est de prévoir le moyen de se libérer. En fait, il faut en prévoir deux, dont un très rapide, quitte à ce qu'il détruise les moyens d'attache, afin de pouvoir se libérer immédiatement en cas de malais ou d'accident. Ca exige de bien réfléchir avant de se lancer, et il faut savoir renoncer si on n'est pas certain de pouvoir se libérer rapidement en cas d'urgence. Surtout, ne jamais s'attacher le cou, que ce soit avec un collier, une chaine ou une corde. Quand on est seul, c'est trop dangereux.
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