Lady Liliam
#0
Bonjour,

Nous avons toutes et tous notre conception du BDSM et heureusement c 'est à mon sens ce qui fait la richesse de notre univers.

Afin que nous puissions discuter de nos différences je propose donc de faire un petit tour d'horizon de ce que peuvent être les attentes des dominants envers les soumis/es. Comment pensez vous qu'ils/elles doivent se comporter, leurs devoirs, leurs droits etc...

A vos claviers Happy
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segullos
#2
Le problème c'est que au moment ou on débute dans la D/S, il y a ce moment ou on ne sait rien et on sait juste que l'on veut y aller, quel dilemme surtout que l'on a un peu honte de ce désir.
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Elisa59
#4
"L'attente essentielle pour moi est la motivation, le sérieux, la sincérité de la personne que l'on a en face de soi. Et ceci est valable pour les dominant(e)s autant que pour les soumis(e)s.. "

Tout à fait exact, en ce qui me concerne.
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Empire
#7
Lizza a dit...

En ce qui me concerne, le questionnement est ailleurs, si on part bien sûr du principe que tout ce qui a été évoqué précédemment doit être respecté.
Est-ce légitime qu'un maitre essaie toujours de vous convaincre que ce que vous refusez est pourtant bon pour vous
Est-ce légitime qu'un maître vous laisse sans nouvelle quand vous avez répondu autre chose que ce qu'il attendait, jusqu'à vous faire culpabiliser, finir par répondre ce qu'il attend pour qu'enfin il daigne poursuivre.
Est-ce légitime de continuer à proposer des pratiques pour lesquelles vous avez clairement exprimer votre refus
Est-ce normal qu'un maître ne fasse jamais le premier pas alors que ma motivation est claire.
Est-ce normal si j'ai le sentiment qu'il ne s’intéresse pas à moi et d'avoir le sentiment d'être plus en demande que lui.
.... et j'en passe.....
Plus globalement, est-on malgré tout dans une relation humaine "normale" ou est on dans une relation régie par des codes, des coutumes, des règles ????


Non Lizza... Rien de tout ce que vous venez de dire est légitime...Et pour une seule raison: Ce n'est pas légitime parce que Vous ne le percevez pas comme tel...
Dans une relation BDSM, toutes les exigences peuvent être légitime, et ce sans limites aucune, à la seule condition que la soumise les perçoivent comme telle.
Cela peut prendre un peu de temps: Vous pouvez être choquée, ou effrayé, par une exigence... Mais si au bout du compte, vous en percevez les "bienfaits", Alors elle devient légitime puisqu'elles correspondent à des besoins ou des envies que Votre Maître à percu pour vous et que vous ne vous connaissiez pas: En celà, il vous aide à mieux vous connaître et à progresser.
Mais telle que vous en parlez, tel que vous les décrivez, elles ne sont pas légitime puisqu'elles ne trouvent en vous aucune reconnaissance.
Mais c'est aussi une question de personne et de ressenti: Ce qui vous paraîtra inadmissible avec un Maître pourra vous paraître délicieux avec un autre...
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Empire
#9
Ce qui est drôle, c'est que si on résume tout les propos ici, c'est toujours la faute du dominant.
Résultat des courses:
Devoir du soumis: 0
Devoir du Dominant:1!
La conclusion serait elle: Il n'y a pas de mauvais soumis, il n'y a que de mauvais Dominant?
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Empire
#11
Lizza a dit...

Quels sont selon vous les devoirs du soumis alors ? Cela m'intéresse !


Votre question reprenant une part de la question de Ma Lady, je veux bien y répondre. D'autant que ma réponse est simple:
Pour moi, le soumis (comme le Dominant) n'a qu'un seul et unique devoir: La vérité.
Le bdsm est un monde si vaste, si étendu qu'aucune réponse autres que celles là ne saurait être universelle:
La vérité donc: Sur ce qu'il est, ce qu'il attend et ce qu'il espère.
Et si cette vérité correspond à celle qui accepte de le dominer, alors il n'y à rien à redire.

Mais pour répondre plus précisément: Voila les devoirs que j'ai envers Ma Lady:
- La vérité bien sûr.
- Ma confiance: Ma Lady à toute ma confiance. Ainsi, c'est dans un total abandon que je m'offre. Elle connais mes "limites infranchissables". En dehors de cela, elle à une absolue carte blanche
- Ma "bonne volonté": Peut importe que les pratiques me plaise ou pas. J'ai confiance en elle, j'ai foie en sa force et c'est donc sans rechigner que je me plierais a toutes les pratiques qu'elles jugera opportun de me faire découvrir.
- Mon respect: C'est une évidence en soi.
- Mon acceptation sans réserve de SA vérité: Je ne veux en rien la changer. C'est pleinement conscient de ce qu'elle est que je me suis donné à elle.
- Le meilleur de moi même: Je ne suis pas un surhomme, j'ai mes faiblesses, mes limites "franchissable", mais je ne simulerais jamais: Mes cris ou mes larmes seront réels et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour "tenir" le plus longtemps possible.

Voilà donc mes devoirs. Ils me sont propres et peut être que certains en auront de bien plus "précis". Mais pour moi, c'est ceux là qui forgent mon engagement.
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