Un paradoxe de plus à ajouter à ceux qui me caractérisent déjà

Bonjour,Tout d'abord, il n y a pas de raison pour que vous vous fassiez reprimender de ce questionnement ici. Votre demande est toute aussi légitime que d'autres articles aux sujets divers et variés.Je ne pense pas que quiconque puisse vous approrter une réponse nette à votre interrogation, mais peut etre des bribes, des pièces du puzzle afin de vous consituer une image.Vous êtes jeunes, je présume que vos experiences dans le domaine de la sexualité ne sont pas plétoriques, et dans le BDSM, si j'ai bien compris, plutot unique. Une relation qui termine mal ne presage en rien des autres à venir.Dans un premier temps, peut etre serait il bon de voir si vos desirs vous orientent naturellement vers des hommes, ou des femmes, voire les deux. Apres peut être vous poser la question est ce que c'est en "vanille", en "BDSM", en vanille avec un des deux sexe, bdsm avec l'autre, vanille et bdsm avec les deux etc... Il  n'y a pas de solution toute faite, seul vous avez la réponse et personne ne peut ni ne doit vous imposer cela.Vous trouverez la réponse en faisant votre chemin, avec vos expériences, en trouvant celles qui vous conviennent et en rejetant les autres.Je vous souhaite d'avancer sans précipitation mais de trouver la réponse, la patience sera fort utile.  

Bonjour, on en a déjà un peu parlé en privé, et mon point de vue s'est un peu affirmé entre temps. Je suis assez intimement convaincu que la réponse à ces questions d'orientation sexuelle se trouve dans la réalité, dans les comportements et idées instinctives que provoquent les situations réelles, sans qu'on puisse avoir le temps d'y penser. À titre personnel : l'océan des possibilités ouvert par tout ce qui est virtuel, combiné à une nette tendance à l'intellectualisation m'ont conduit à une confusion qui n'est pas permise par les rapports humains réels. Avec assez d'imagination, on peut toujours mettre le doigt sur un élément excitant associé à une situation virtuelle, dans la réalité, on a probablement pas envie de provoquer cette situation. et c'est bien ça l'essentiel, à mon avis : savoir ce que l'on est prêt à provoquer en vrai,  le reste n'est là que pour enrichir ça. Il ne faut pas oublier de faire cette hierarchie entre le réel et le virtuel (ou le fantasme), ce qui n'est plus si simple que ça de nos jours... en espérant avoir un peu aidé...

Merci à vous deux pour vos réponsesPour ce qui est de mes désirs en tant que tel, je n'ai aucun problème à être excité de me soumettre à une femme ou de lui donner du plaisir (avec autre chose que mon pénis pour des raisons évidentes) mais je ne ressens aucune attirance sexuelle, encore plus paradoxal, je serais sans doute capable de tomber amoureux d'une dame, mais en aucun cas pour son physique

@ Petit Zizi Mignon
aimez  vous  les  films de  gladiateurs ?

absolument pas ce n'est pzs un genre qui m'attire

MENTAL : :D

Petit Zizi Mignon : vous êtes jeune. Juste pour vous rassurer, j'espère : atteindre l'âge adulte ne fige pas nos questionnements sexuels comme si c'était un point de non retour. Votre questionnement est légitime, et vous faites bien de vous le demander. J'ai 37 ans et je cherche encore à me définir. J'ai connu des gens qui étaient dans ce questionnement tout au long de leur vie. Parfois ils ou elles se révèlent tôt ou tardivement, ou jamais. Chacun a son rythme.

Je ne sais pas trop comment vous conseiller pour vous aider, je vais dire deux mots sur mon cas, même s'il est déjà bien différent du vôtre : je ne m'encombre pas de ce qu'on attendrait de moi, j'écoute simplement mes attirances sans me soucier de savoir si ça rentre dans telle ou telle case. Je vais suivre ce qui m'attire et, après, peut-être me demander ce que ça représente. En somme, je ne cherche pas à identifier une catégorie de sexualité quand quelqu'un, une relation ou une pratique me plaisent, que ça soit hétéro, lesbien ou gay. Je ne m'interdit aucun désir ni attirance parce que c'est soit disant pas fait pour moi ou que je n'y ai soit disant pas ma place, ou pas le droit.

Je ne cherche pas à me définir d'abord par des catégories. Le ressenti, l'attirance n'ont pas de vrais mots. Ces catégories ne servent qu'à se définir surtout dans la recherche de relations, pour se comprendre entre partenaires potentiels, mais aussi, pour différencier les populations entre elles, comme pour normaliser chaque variation : l'humain a besoin de catégoriser pour se rassurer. Mais ce ne sont que des mots, pas des carcans dans lesquels il faut coûte que coûte entrer. 

Donc, en somme, continuez à vous poser des questions, à vous écouter quand vous êtes attiré, sans chercher à chaque fois à savoir si c'est femme/homme ou dans quel type de catégorie ça s'inscrit. N'ayez pas peur, ne vous jugez pas vous-même. L'humain est plus complexe que les petites cases étriquées qu'il a créées pour se ranger dedans. 

Bonjour jeune homme, je suis bisexuel de manière parfaitement assumé, "out/sorti du placard" comme on dit... Ça ne m'a pas empêcher d'avoir des relations avec des femmes qui sont au fait de cela...Évidemment trouver la sérénité à ce sujet ne s'est pas fait du jour au lendemain, je suis passé par le doute les questionnement (gay pas gay ?), le secret et la culpabilité que cela induit...Rien n'oblige à se ranger sous un drapeau ou un autre, certains humains sont trop complexes et ambivalent pour se définir à travers une seule étiquette... Aujourd'hui certaines personnes sont plus ouvertes qu'on ne le pense sur le sujet, notamment des femmes... Moi je suis Dominant et toi soumis, mais je ne pense pas que cela ait son importance sur le sujet... Si tu souhaites qu'on en parle plus longuement n'hésite pas à m'envoyer une demande d'ami, j'essaierai de t'éclairer sur tes questionnements... 

Quels soucis peuvent causer le fait de se définir comme Queer ? je suis curieux ^^"

147975

Il est peut-être intéressant de constater qu'un certain nombre de soumis (quelques Doms aussi) sont bi pour le bdsm et hétéro pour le vanille. Moi, je ne définis comme Queer : ca règle pas mal de soucis (mais ça en crée d'autres)

Si je comprends parfaitement et rejoins ce que vous évoquez Marie, j’irai même plus loin… Bien au delà des notions de BDSM ou de vanille, on peut être sexuellement bi, avoir des désirs et des fantasmes concernant les deux sexes, mais être sentimentalement/émotionnellement hétéro… Dis simplement bisexuel ne veut pas forcément dire pansexuel (comme disent les jeunes)

Si je prend mon cas, ça fait une bonne vingtaine d'années que j’ai une véritable sexualité avec les hommes (véritable hein, on s’embrasse sur la bouche tout ça tout ça…😉) en parallèle de celle que j’ai avec les femmes (de manière sporadique il m’arrive même d’associer les deux 😁), cela j’entend bien au delà du cadre BDSM… Pour autant sentimentalement ma préférence va clairement aux femmes et c'est avec elles que j’ai choisis de vraiment construire des relations… J’ai déjà tenté une relation “sérieuse” avec un homme, malgré une certaine affection je me suis vite rendu compte que cela ne me touchait pas de la même manière, je ne saurais pas vraiment l’expliquer, c’est comme ça ! Ce n’est pas une histoire de blocage, je m’assume assez pour que ça ne soit pas le cas… Avec humour j’aime à dire que seules les femmes arrivent à me briser le cœur…

À l’inverse j’ai aussi cotoyé quelques femmes qui dans les faits sont bi, mais qui n’envisage pas (ou plus) de relation de couple avec un homme, bien souvent même, publiquement elles se définissent et se revendiquent comme lesbiennes… Cela pour diverses raisons comme esquiver les relous qui vont trop focaliser sur l’éventualité d’un plan à trois avec leur compagne (compagne qui peut pourtant s’avérer 100% lesbienne…), éviter d’engendrer de faux espoirs sentimentales chez les hommes avec qui elles s’autorisent du plaisir de temps à autres, ou encore même une forme de pression sociale qui peut exister parfois au sein de la communauté… Comme dans toute communauté…

Bien sûr il y’a aussi des hommes qui se disent gay et qui couchent avec des femmes de temps en temps, ou des femmes qui se disent hétéro et qui s’amusent entre filles parfois…

Par nature la bisexualité c’est difficile à définir, à enfermer dans une case… On associe parfois à tort et de manière un peu simpliste, orientation sexuelle et orientation sentimentale/relationnelle, parce que c’est la norme… Mais ce n’est pas forcément une constance !

Bonsoir,   J'ai 51 ans et je ne sais pas dans quelle case me mettre car je suis attirée par des personnes au-delà de  leur sexe. 
En cela je ne suis pas hétéro mais je suis quand même principalement attirée par des hommes. Je suis fidèle à mon Maître mais si je dois avoir une autre expérience avec une autre personne Dominante ce sera encore avec une femme. Cela n'a pas d'importance tant que je suis en harmonie avec moi-même.
Mon Maître l'accepte et le vit très bien. Lui est hétérosexuel mais pas vanille.   Vous avez le temps de vous trouver.

Désolé si vous avez eu l'impression que je cherchais à vous faire la leçon Marie, ce n'était pas mon intention... Je n'ai jamais douté de la diversité de vos expériences ou de la diversité des personnes que vous avez pu cotoyer... 

J'ai développer votre propos justement parce qu'il me semblait intéressant et pertinent, et que je pense que ça méritait d'aller plus loin au vu des questionnements de notre jeune ami... Je l'ai fait très logiquement à travers le spectre de mon vécu, en dehors de cela je ne me sentirait pas légitime à m'exprimer !

In fine votre vécu où le miens, il me semble qu'on est d'accord et qu'on défend la même idée... 

Merci à vous tous d'avoir échangé sur ce sujet.
C'est ce que j'aime sur ce site. Ça ouvre mon esprit construit de façon bien étriqué. Avec vous tous je découvre d'autres façons d'être et de vivre pleinement en accord de soi.
C'est très enrichissant 
Et oui je déteste aussi toutes ces cases où il faudrait rentrer