Hier, dans un autre fil de discussion, EricH m'a fait la remarque suivante...
Ta qualité de switch semble t'autoriser à recaler une Maîtresse, car c'est bien de cela qu'il s'agit.
... à quoi j'ai répondu que cela n'avait rien à voir avec ma qualité de switch, ni avec le désir de recaler la Maîtresse en question, puisqu'il s'agissait surtout de relever un gag d'expression.
(Edit pour rendre le propos plus explicite: elle crachait sur les "soummis ilètrés" ou quelque chose d'approchant...)
Cependant, je pense en effet qu'un(e) soumis(e) peut recaler un(e) Maître(sse) si il (elle) estime que ce(tte) dernier(e) ne répond pas aux critères qui permettent une élection mutuelle. Il me semble primordial que dominant(e) et dominé(e) se choisissent réciproquement pour que la relation puisse fonctionner.
En l'occurrence, ma soumission n'est jamais acquise à l'avance à une Domina, et celle-ci ne pourra me voir à ses pieds que si elle déploie des qualités lexicales qui sauront me convaincre, voire me vaincre. En effet, le langage est l'expression première du pouvoir.
Dans la représentation que je me fais d'une relation bdsm, une Domina qui ne maîtrise pas ses mots a le dessous: je ne peux pas me soumettre à quelqu'un que je domine sur le plan verbal, c'est comme ça.
Des mots choisis sussurés au creux de l'oreille ont chez moi plus d'impact que des insultes aboyées sans ménagement.
Certains portent beaucoup d'attention à la vêture et à l'apparence physique. Pour moi, le verbe s'apparente à une forme de vêture intellectuelle. Et parce que le cerveau est notre premier organe sexuel, je suis plus facilement séduit par une langue soignée que par une plastique, aussi émoustillante soit-elle.
Et vous? Quelle place accordez-vous au verbe dans votre bdsm?
Pouvez-vous vous soumettre à un ordre formulé avec une grosse faute de syntaxe?
Eric H a dit...
Ta qualité de switch semble t'autoriser à recaler une Maîtresse, car c'est bien de cela qu'il s'agit.
... à quoi j'ai répondu que cela n'avait rien à voir avec ma qualité de switch, ni avec le désir de recaler la Maîtresse en question, puisqu'il s'agissait surtout de relever un gag d'expression.
(Edit pour rendre le propos plus explicite: elle crachait sur les "soummis ilètrés" ou quelque chose d'approchant...)
Cependant, je pense en effet qu'un(e) soumis(e) peut recaler un(e) Maître(sse) si il (elle) estime que ce(tte) dernier(e) ne répond pas aux critères qui permettent une élection mutuelle. Il me semble primordial que dominant(e) et dominé(e) se choisissent réciproquement pour que la relation puisse fonctionner.
En l'occurrence, ma soumission n'est jamais acquise à l'avance à une Domina, et celle-ci ne pourra me voir à ses pieds que si elle déploie des qualités lexicales qui sauront me convaincre, voire me vaincre. En effet, le langage est l'expression première du pouvoir.
Dans la représentation que je me fais d'une relation bdsm, une Domina qui ne maîtrise pas ses mots a le dessous: je ne peux pas me soumettre à quelqu'un que je domine sur le plan verbal, c'est comme ça.
Des mots choisis sussurés au creux de l'oreille ont chez moi plus d'impact que des insultes aboyées sans ménagement.
Certains portent beaucoup d'attention à la vêture et à l'apparence physique. Pour moi, le verbe s'apparente à une forme de vêture intellectuelle. Et parce que le cerveau est notre premier organe sexuel, je suis plus facilement séduit par une langue soignée que par une plastique, aussi émoustillante soit-elle.
Et vous? Quelle place accordez-vous au verbe dans votre bdsm?
Pouvez-vous vous soumettre à un ordre formulé avec une grosse faute de syntaxe?
Dernière modification le 25/10/2015 00:08:41 par analogique.
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