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Mes réponses, parce que ces questions ont le mérite d’exister, et donc, d’y répondre… Que ça commence à faire un bail qu’elles me turlupinent, au point de me demander si je n’y avais pas déjà répondu… Finalement non.
Pourquoi j’écris ? C’est vrai, ça, pourquoi j’écris ? Ecrire, ou noircir du papier à l’aide d’un crayon, stylo, plume…. Ecrire, sur cahier, est un exercice que j’ai pratiqué, sans but, si ce n’est de relater ce qui s’était passé dans ma journée, une activité que je n’avais jamais faite auparavant, donc une totale découverte. Donc écrire, nullement animé dans le but d’être lu. J’écrivais comme aller chercher mon pain, banalement. Me disant que je me vidais la tête pour laisser la place à de nouvelles idées… Mais je pense qu’écrire n’existe pas sans son pendant, lire… un peu l’histoire de qui est arrivé en premier, entre la poule et l’œuf… Pour finalement me prendre au jeu : un jour, machinalement, je me suis relu quelques pages jusqu’au moment où je me suis surpris en me disant que je pouvais m’auto-suffire, ayant produit mes lectures en devenir… Tout ça bien différent de taper sur un clavier…
La dynamique est alors bien différente : le geste, plus saccadé, face à un écran, plus lumineux… J’aurais pu retranscrire ce que j’ai couché sur le papier, je n’ai tout simplement pas mélangé les torchons et les serviettes, où comment garder son jardin secret, son journal intime… Surtout que l’endroit où j’ai le plus tapé, c’est ici. C’est un acte où je m’expose, où je peux être lu, critiqué, et me retrouver dans la position de répondre ou pas à la réaction qui fait suite à mon action, d’avoir osé afficher mes dires. Rançon du succès ? Quand même pas, mais qui sème le vent… Politesses et courtoisies de circonstances… Auto-censure, aussi, ne sachant pas l’usage qui pourrait être fait de mes écrits. Oui, un peu parano, j’avoue. Aussi parce que c’était un moyen de rentrer en contact, donc un choix qui ressemblait à un dépit, voir une obligation, une promesse en devenir, comme une sortie de zone de confort, celle d’une promiscuité, un vis-à-vis réel finalement inexistant. Je n’ai jamais eu la moindre prétention à estimer cette faculté d’écrire, d’exprimer mes pensées, mes réflexions, mes phantasmes, par ce canal de communication, et c’est totalement béotien et autodidacte que je suis venu à pratiquer sur le site, ici et sur aucun autre. J’ai alors découvert des vertus insoupçonnées à cet exercice, les circonstances que nous avons traversées le favorisant : confinement, solitude, introspection…etc. Mais quel enrichissement tous ces échanges épistolaires partagés avec des personnes qui, je l’espère, ont eu un malin plaisir à entretenir ces échanges, un plaisir similaire au mien. Curieusement, ces échanges à distance l’ont justement abattu d’une certaine façon, ont offert une liberté, sur un mode d’expression autre que celui du quotidien, sous le mode « confidence », en confiance, les avantages des inconvénients. J’ai compris qu’on ne pouvait pas tout avoir, avec une certaine amertume, mais que c’était comme ça, l’air du temps, le progrès comme ils disent, sans tomber dans « c’était mieux avant »…
Pourquoi je n’écris pas ? Pour toutes ces raisons évoquées ci-dessus. Parce que c’est chronophage, masochiste, que c’est aussi une gestion, certes une liberté d’expression mais qui montre ses limites ambigües. Parce que mon but n’est pas de passer mon temps derrière un écran…
Mes réponses, parce ces questions ont le mérite d’exister, et donc, d’y répondre… Que ça commence à faire un bail qu’elles me turlupinent, au point de me demander si je n’y avais pas déjà répondu… Finalement non.
Pourquoi j’écris ? C’est vrai, ça, pourquoi j’écris ? Ecrire, ou noircir du papier à l’aide d’un crayon, stylo, plume…. Ecrire, sur cahier, est un exercice que j’ai pratiqué, sans but, si ce n’est de relater ce qui s’était passé dans ma journée, une activité que je n’avais jamais faite auparavant, donc une totale découverte. Donc écrire, nullement animé dans le but d’être lu. J’écrivais comme aller chercher mon pain, banalement. Me disant que je me vidais la tête pour laisser la place à de nouvelles idées… Mais je pense qu’écrire n’existe pas sans son pendant, lire… un peu l’histoire de qui est arrivé en premier, entre la poule et l’œuf… Pour finalement me prendre au jeu : un jour, machinalement, je me suis relu quelques pages jusqu’au moment où je me suis surpris en me disant que je pouvais m’auto-suffire, ayant produit mes lectures en devenir… Tout ça bien différent de taper sur un clavier…
La dynamique est alors bien différente : le geste, plus saccadé, face à un écran, plus lumineux… J’aurais pu retranscrire ce que j’ai couché sur le papier, je n’ai tout simplement pas mélangé les torchons et les serviettes, où comment garder son jardin secret, son journal intime… Surtout que l’endroit où j’ai le plus tapé, c’est ici. C’est un acte où je m’expose, où je peux être lu, critiqué, et me retrouver dans la position de répondre ou pas à la réaction qui fait suite à mon action, d’avoir osé afficher mes dires. Rançon du succès ? Quand même pas, mais qui sème le vent… Politesses et courtoisies de circonstances… Auto-censure, aussi, ne sachant pas l’usage qui pourrait être fait de mes écrits. Oui, un peu parano, j’avoue. Aussi parce que c’était un moyen de rentrer en contact, donc un choix qui ressemblait à un dépit, voir une obligation, une promesse en devenir, comme une sortie de zone de confort, celle d’une promiscuité, un vis-à-vis réel finalement inexistant. Je n’ai jamais eu la moindre prétention à estimer cette faculté d’écrire, d’exprimer mes pensées, mes réflexions, mes phantasmes, par ce canal de communication, et c’est totalement béotien et autodidacte que je suis venu à pratiquer sur le site, ici et sur aucun autre. J’ai alors découvert des vertus insoupçonnées à cet exercice, les circonstances que nous avons traversées le favorisant : confinement, solitude, introspection…etc. Mais quel enrichissement tous ces échanges épistolaires partagés avec des personnes qui, je l’espère, ont eu un malin plaisir à entretenir ces échanges, un plaisir similaire au mien. Curieusement, ces échanges à distance l’ont justement abattu d’une certaine façon, ont offert une liberté, sur un mode d’expression autre que celui du quotidien, sous le mode « confidence », en confiance, les avantages des inconvénients. J’ai compris qu’on ne pouvait pas tout avoir, avec une certaine amertume, mais que c’était comme ça, l’air du temps, le progrès comme ils disent, sans tomber dans « c’était mieux avant »…
Pourquoi je n’écris pas ? Pour toutes ces raisons évoquées ci-dessus. Parce que c’est chronophage, masochiste, que c’est aussi une gestion, certes une liberté d’expression mais qui montre ses limites ambigües. Parce que mon but n’est pas de passer mon temps derrière un écran…
@Maître SADE vous vous trompez, je ne parlais pas de sites commerciaux. Ils s'agissaient de forums personnels et de sites contributifs bdsm gratuit. Ils ont fermé car les fournisseurs d'accès ne voulaient pas avoir ce genre de site sur leurs pages (une sorte de censure commerciale).
Je vais également vous contredire sur votre vision, si vous n'arrivez pas à identifier un monde particulier alternatif, avec des protocoles précis et une culture (ou contre-culture) underground qui en découle, souvent copiée pour son expression outrancière à notre monde fade et malade, c'est que vous ne sortez pas assez. Ensuite quoique vous en dites, cette communauté reste opaque et fermée pour les non-initiés donc c'est un "milieu" indépendant. D'ailleurs souvent les personnes extérieurs nous comparent à une secte avec ses gouroux et ses personnes victimes de manipulation mentale. J'ai eu régulièrement des discussions sur ce sujet. Le sadisme sexuel effraye la population générale autant qu’il la fascine et rappelons que dans son ensemble le sado-masochisme vient tout juste de quitter la liste des paraphilies dangereuses. Bref...
Pour revenir au sujet, ma seule remarque est que BDSM.fr ne se penche peut être pas assez sur cette culture et porte plutôt sa préférence pour les photos lêchées et les écrits fantasmés. Je me rapproche de votre observation @Neilerio .
Mais je ne suis pas ici pour jeter l'opprobe ou porter des conclusions attives. Je reconnais le mérite des créateurs de BDSM.fr qui ont réalisé un site qui tient la route depuis plusieurs années (cocorico il est français) et qui ne manque pas de contenus si on cherche au bon endroit. D'ailleurs, Il est tout à fait possible que, à terme, pour des raisons réglementaires intra-européennes il détrône fetlife s'il accorde plus de place à d'autres opinions et d'autres visions du bdsm ou en ce qui me concerne personnellement du SM.
Vous savez qu'en écrivant mon avis, je me disais " je vois le mal partout " en quelques sortes, merci de m'avoir exprimé l'une de vos volontés premières avec cette nouvelle, c'est très réussi. (et j'ai bien aimé le style moi, alors que je suis carrément hermétique aux écrits bdsm ou érotiques normalement.)