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Je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fait qu.aimer n'est pas conditionné par des intérêts ou des croyances, mais que c'est une valeur sans limite.
Aimer les humains non plus donc.
Je pense toutefois que tout est lié car de la matière on peut en apprendre les lois physiques, et de la relation avec la matière, des lois "relationnelles", "interactionelles"?
J'aime apprendre, découvrir...
Effectivement la religion au sens propre nous empêche de nous e ployer nous mêmes sous bien des aspects c'est ce que je regrette car comment peut on avoir la prétention de définir ce qui est bien ou mal en ne connaissant que l'une des deux valeurs?
Et comment faire des choix en conséquences?
La religion appelle à une foi aveugle, une foi parfait en ce que ne cherche pas même à ouvrir les yeux pour voir et comprendre les choses...
Pourtant c'est en comprenant qu'on peut aussi intégrer les choses et avancer dans notre processus d'évolution de vie.
Le temps passe, ôn se développe étant nous même et différent à la fois de chaque instant...
J'ai eu un temps bouddhiste, avec ses notions de karma qui représente en soi, un ordre de fonctionnement de la vie.
J'apprécie votre avis, il y a effectivement spiritualité et religiosité. Qui sont deux choses différentes.
D'un côté on expérimenté pour développer quelque chose de lordre de la conscience ou de lesprit.. Rien n'est interdit sinon ce que l'on s'impose et qui définissent nos propres limites.
De l'autre on applique les lois point, sans les discuter. Nos limites sont imposées par les lois.
Je me demande si pour un chrétien trouver le parfait équilibre entre spiritualité et religiosité, à savoir que nous arrivions à faire concorder nos propres limites avec celles des lois de Dieu. Parce qu'une compréhension de la vie aura été assimilée...
Ce qui pourrait être intéressant, ce serait de découvrir les ressentis personnels de croyants- pratiquants, en croisant la ligne de conduite morale assénée par les religions et leur approche et pratique BDSM .
En d'autres termes, comment vous en sortez- vous avec des lignes de conduites strictes imposées en religion et les "jeux" BDSM ?
Un exemple ? La fidélité dans un couple marié à l'église, un truc style " tu ne tromperas pas ton conjoint" : eh bien, quand un des deux entre en pratique BDSM ( comme on entre en religion, intéressant ça...), il-elle trompe le conjoint, donc comment vivez-vous ces émotions ?
Idem pour l'homosexualité : il semble que ce ne soit pas le genre de pratiques favorites dans les milieux religieux de tous bords, hormis les prêtres appréciant le 12 ans d'âge, alors comment faites-vous pour vous réconcilier avec votre foi après de pénétrantes pratiques ?
Les masos ont sûrement moins de questionnements puisque leur foi les pousse à naître, vivre et mourir dans la douleur rédemptrice mais les sadiques ont dû mouron à se faire : ça leur retombera sur le coin du museau un jour !!! 😈
Je ne juge pas la foi, mais ce que l'on en a fait, oui. Faire "croire" : cette seule phrase est inquiétante par son pouvoir manipulateur. Et pour toutes les religions.
Je voudrais juste savoir, comme dans le questionnement de départ, les pratiquants bdsm-croyants ajustent tout ça.
BDSM et religion et spiritualité donc.
Première remarque : à lire les précédentes réponses, il y'a de la spiritualité dans tous vos propos et interrogations. C'est précisément sur ces questions profondes d'obéissance à des dogmes ou à des principes éthiques personnels, de choisir entre des préceptes imposés de l'extérieur ou des convictions acquises par l'expérience vécue, que se joue la différence entre « suivre une religion » et « développer sa spiritualité ».
Que des adeptes du BDSM croient à la fois en une religion et s'adonnent au BDSM relève du jeu de chacun avec ses conditionnements. On bascule forcément dans la singularité de chaque cas.
Je remarque même que ce n'est pas tant le problème de croire en tant que praticant à une religion qui influence la vision que certains se font de leur BDSM, qu'ils se placent en suiveurs, en pêcheurs avertis ou en négateurs simplement par réaction contraire au conditionnement, tout cela revient à rester dans cette logique binaire du « c'est bien ou c'est mal », et leurs comportements découlent de leurs positionnements vis à vis de systèmes de pensée qui, en fait, ne viennent pas d'eux-mêmes.
Tandis qu'il me semble que la démarche spirituelle relève d'une autre dynamique, qui va chercher à créer son propre sens à son BDSM, en s'inspirant souvent des textes religieux, mais en les synthétisant à leur sauce.
Et le BDSM devient pour eux un champ d'expérimentation pas seulement physique et sensoriel mais aussi psychique et intellectuel, sans doute même une occasion d'élargir sa conscience.
Donc pour vous répondre, dire que je pratique la spiritualité comme je pratiquerais (ou m'opposerais frontalement à) la religiosité, non, clairement pas. Car ce n'est pas qu'une pratique. Y'a pas de mode d'emploi pour celui qui s'engage sur cette voie.
Le plus juste serait donc de dire que je pratique le BDSM avec la question spirituelle toujours en arrière-plan.
Et donc oui, je pense qu'on peut pratiquer le BDSM avec des visées spirituelles, ce qui n'empêche évidemment pas de déployer des trésors de plaisirs sensoriels largement au-delà, quelque soit le profil, religieux, athée ou spirituel, des normes habituellement tolérées dans la société…
Même si ces dernières décénies, les tabous ont quasiment tous explosé.
Ah et donc, personnellement, je ne vois aucune contradiction dans ma pratique du BDSM tout en poursuivant mon évolution spirituelle, et même mieux : en favorissant celle de ma partenaire (c'est en tout cas mon kiff perso, et pas un simple bonus).
Quant aux mœurs et croyances, ça fait longtemps que je m'en tape le coquillard de toute façon ! Le seul truc, c'est que je n'aime pas en imposer « le spectacle » à n'importe qui, c'est à dire que je ne cherche pas volontairement à choquer le monde et reste plus sagement dans la discrétion. Chacun ses mœurs !