Effectivement les sentiments rendent toutes séparations difficiles.
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Je ne suis pas dominante mais soumise... Tout comme Angélique
J'ai eu des soumis sous collier avec qui tout s'est très bien passé.
L'un à quitté la région , donc la fin d'appartenance est devenue logique et s'est faîte naturellement devant un verre avec le sourire pour les bons souvenirs et un petit pincement dans le bid au moment de partir chacun de son côté.
L'autre , ce fût une décision bienveillante de ma part . Mon soumis avait retrouvé un équilibre famillial dans sa vie vanille créant une certaine distance . Le moment était venu ...
Cela s'est fait par mail avec une profonde douceur; une fin d'appartenance propre qui laisse un lien . Je le sais bien et quelque part il reste Mien...
Sujet délicat ... et pourtant oui ça fait parti de la vie !
pour moi je vois 3 phases de la séparation : la rupture, le deuil, et l'après
Je n'ai pas mis fin de façon "correcte" à ma relation : en 4 jours ma vie s'est fissurée de toute part et mon corps a laché un matin(cette douleur que j'avais depuis plusieurs mois et dont je disais qu'elle allait passer) ... j'ai juste envoyé un texto sans explication, je n'ai pas mis les mots sur mon mal-être, j'étais vidée de mon énergie. Même si nous avons été des mois, quelques années ensemble, il a toujours eu l 'honnéteté de me dire qu'il ne m'aimait pas. Je me suis blessée seule...
Il y a des fins meilleures ^^ je ne pense pas qu'il y a des méthodes toutes faites !
Le deuil, chacun le vit à sa façon pour certains, il faut du temps, d'autres rebondissent très vite. Certains ont besoin d'en reparler, de comprendre, d'autres non.
Et après ? je suis toujours étonnée par la capacité de certaines personnes à chercher (voire trouver) un(e) remplaçant(e) à l'ex, parfois dans le mois qui suit. Je pense que chacun vit avec ses expériences, ses ressentis, ses sentiments et avancent à leur façon. Le principal est qu'ils soient heureux de ce qu'ils font et vivent. Moi je ne saispas faire ça, il m'a fallu des mois (beaucoup ^^) pour avoir des contacts Kinky. Une amie m'expliquait que dans le livre de la vie, il y a des personnages principaux et d'autres qui ne sont que des figurants, accepter d'être un figurant et rester soi, garder les bons moments et continuer à vivre pour soi
Une relation BDSM est pour moi bien plus intense qu'une relation "de cul", alors oui la fin est souvent plus douloureuse même si elle est faite proprement
Merci pour ce sujet justmoy ... vous m'avez fait sortir de ma coquille
L'intensité de la fin est souvent à la hauteur de L'intensité que l'on a mis dans la relation bdsm . Il n'y a pas de bonne ou mauvaise facon de finir une relation , on fait de notre mieux surtout quand on est en pleine conscience du moment present . Cest vrai que c'est un sujet tabou car la tristesse , le deuil, la colère qui suit sont des sujets qui ne parlent pas à beaucoup de personne car jouer au bdsm c'est tellement plus facile ... La fin de quelque chose, le début d'une autre, laisser partir les gens qui ne veulent pas rester au final se n'est pas toujours une évidence pour celui qui y est confronté...On est avant tout des êtres humains avec des ressentis , des émotions...certains l'oublis au profit du mensonge ,du jeux , de l'égoïsme qui les animes ...
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C'est effectivement radical le décés de l' autre... Certainement trés triste... Incomparable même... Je souhaite ne jamais le vivre...
Pour moi cela a commencé avec une rencontre, qui devait etre fugace, un coup d'un soir.
C'était une soirée étudiante, je discute avec une jolie jeune femme de mon age, très vite je comprends que je ne rentrerais pas seul chez moi ce soir. On parle on marche dans les rues désertes, elle est excitée et me fait comprendre que cela sera juste pour cette nuit.
Je décide de rendre la chose plus joyeuse, je n'aimait pas cette idée de mettre un terme a une etreinte avant qu'elle ne démarre, je lui demande si elle souhaite réaliser un fantasme quelque chose de notable pour qu'au moins cet instant compte.
Elle m'avoue etre fascinée par la domination, et aimerait etre soumise. Je lui avoue ne rien y connaitre mais vouloir essayer. Et ainsi nous avons passé une belle nuit dans laquelle elle m'a guidé pour comprendre ce qui lui plaisait ce qu'elle entendait par "soumise".
j'ai aimé ces jeux, ces concepts et nous sommes endormis apres une séance qui meme si elle etait brouillon a laissé une trace indélébile dans ma mémoire.
Au petit matin alors qu'elle se levait pour partir je lui ai ordonné de se déshabiller a nouveau, elle m'a regardé, hésitante. Je lui ai dit que ce n'est pas pour la baiser mais que je souhaitais sa soumission. Elle a sourit puis rit puis a retiré son jean... Quelques mois plus tard elle a fait de moi son maitre et nous avons vécu elle belle relation pendant 2 ans. Puis les tumultes de la vie nous ont séparé, mais on s'écrit parfois pour se donner des nouvelles.
Je lui suis infiniment reconnaissant car elle m'a beaucoup appris, notament sur ce que ressent et recherche une soumise, meme si evidemment ce n'est pas universel chacun est unique, cela m'a permit de corriger beaucoup d'idées recues que j'avais en tête.
Une relation BDSM est une relation intime et a besoin de l'accord des deux pour fonctionner. Si on la base sur la transparence et le respect effectivement il ne faut pas se cacher derriere de faux semblants, et oui il y a de bonnes chances pour que l'un des deux en ressorte blessé.
Je n'ai pas de solution magique, mais lorsque l'alchimie se rompt, je pense qu'il est important pour celui qui veux couper le lien d'etre franc, d'expliquer la raison, meme si ce n'est pas forcément "logique" comme l'a dit Phoenix plus haut cela peut etre simplement la disparition des papillons.
Je pense qu'il est important de remercier l'autre pour les bons moments passés et les plaisirs qu'il/elle vous a procuré. Cela rassure l'autre sur sa capacité a etre un bon partenaire, évidemment il faut que cela vienne du coeur, juste balancer un texte sans ame n'a pas de sens ici, mais ce genre de relation etant assez viceral je pense qu'il est facile de trouver les exemples les annecdotes pour lesquels on veut remercier sa partenaire.
Au choix pour l'autre de vouloir rester en contact, je pense personnellement que ce n'est pas forcement une bonne chose car ca peut le/la pousser a s'accrocher a de faux espoirs mais personne ne merite d'etre abandonné brutalement.
Je pense pour résumer que ce genre de relation est trop spéciale pour etre oubliée. On a été le maitre de quelqu'un ou son / sa soumise. On s'est choisis pour partager des choses que peu de gens partagent, et cela ne s'effacera pas, on ne devrait pas le regretter meme si c'est fini, c'etait une tres belle experience, et l'on souhaite simplement de le connaitre a nouveau meme si ce n'est pas avec la meme personne.
Bonjour,
Le rapport,ou plutôt: le questionnement de ce rapport,est justement l'objet de ce sujet/post.
Pour moi, le point commun entre ces 3 thématiques est le distingo que fait Maité Lonne entre: les pathologies,la paraphilie & le bordel que vient mettre de DSM5 ; les préferences/ déviances/perversités/agressions/abus sexuels et tout le reste. Elle donne une définition precise de ces termes souvent en fonction de la loi en vigueur et les dissocie .
Je la connais peu en tant qu'auteur & que personne publique. J'essaie de glaner des infos, de découvrir ses combats et de créer du débat avec un public averti.
Merci de votre participation.:)