Vous nourrissez mon besoin de partage et je vous en remercie.
Mes réponses s affinent un peu plus à la clôture de ce WE. Dans une meilleure compréhension de ce que serait une relation verticale ou horizontale. Ce qui se profile pour moi. C est une relation horizontale, dans laquelle s intègre dans un espace temps, une relation verticale que j appellerai D/s.
Oui Gitane sans filtre, j évoquais mes peurs, et je comprends là, avec Sylvère, que la confiance en l autre dépend de la confiance en soi.
Il s agit donc pour moi de les absorber pour libérer cette part infinie de lâcher.
A bientôt. Encore merci à vous et bien sûr à cet homme qui sait entrer sans effraction dans mon royaume intérieur.
Messages
Aaaah c'est une superbe image que l'horizontalité ou la verticalité dans une relation! Bravo pour votre cheminement, je vous souhaite de l'épanouissement et du bonheur!
Bonjour à tous , je suis Dominant et j'ai toujours été convaincu que la soumission doit être pleinement désirée et non imposée... Cette notion d'être libre de se soumettre ou non, et de s'assurer que la personne qui s'offre à moi garde pleinement son libre arbitre concernant le fait de franchir ma porte, dans un sens où dans l'autre... C'est justement ce qui donne toute la valeur à la relation D/s, au lien... Sans cela c'est vide de sens clairement !
Je suis mélomane à mes heures, alors je me permets de partager un titre musical dont certaines paroles traduisent à mon sens, parfaitement le sujet de cet article...
"Not a slave if I'm already free, not a captive if it's where I want to be... 🎶"
https://youtu.be/Fp5ylC542NI?si=RB4Yegw7Ubimrd96
Merci pour votre confirmation Le Fleuve, et ravie de ce que je lis, je vais essayer de faire court et clair
J'adore votre définition d'horizontalité et verticalité. Pour moi c'est la : 1+1=3 : chacun apporte sa personnalité, ce qu'il est et ensemble créée le Nous qui s'élève et nous élève. Pour cela c'est avant tout l'écoute de soi, de l'autre (et inversement, surtout ^^), chacun a ses fissures et ses blessures et le besoin d'être rassuré(e) sans être pour autant dans la dépendance affective (d'ailleurs les Dom ont aussi besoin d'être rassurés ^^)
Ma liberté est de l'offrir à l'autre, en me découvrant, en m'ouvrant à des pratiques dits immoraux, en me déshinnibant sans pour autant me changer, ne plus être dans les contraintes du monde public
J'aime beaucoup les interventions de chacune où je me retrouve dans une part des définitions, des réflexions et des mots
Merci Gitane sans filtre, cette définution est belle et je l'ai adoptée. C'est Sylvère qui (pro)pose sa définition de la relation D/s. Cela me parle, me plaît, m'enivre sans m'embrouiller. Je me sens moi dans tout ce qui me compose et je reviens à mon essentiel/naturel, dans une spontanéité que je finissais par délaisser, à contre coeur, à contre coeur. A bientôt, ici ou ailleurs
Bonjour... votre question m'a sonné directement et m'a chamboulé en même temps, surtout à réveillé en moi du vécu positif et négatif. Après un bon moment de pause, recul et millions de réflexions, je dois dire que être soumise et être en même temps" libre " n'est pas donné à tout le monde ! Façon de parler ... en essayant de garder toujours le vécu positif en bonne mémoire , pour avancer aussi ( enfin je dis cela et je dis rien) passée par une histoire intense D/s avec plusieurs on/ offs... ou simple partenaire de jeu je n'ai toujours pas trouvé ma réponse... je crois en gros il faut être très clean du fond de l'intérieur avec soi - même, ou juste avoir le bon guide . C'est quoi le bon guide pour-soi ? Cela libère ? Pour ce Nous ? Est- ce ce Nous qui lie et qui libère enfin ? Bref, Autre sujet , autre débat ... Cordialement, Eva
Votre commentaire, votre vision, me parle particulièrement. En effet, je vous rejoins en totalité dans vos propos ! Néanmoins, j'ajouterai une chose, cette liberté vous apporte la force, l'équilibre, qui sont les vôtres, en toute liberté :wink:
Définition du Larousse (variante numéro 1 sur https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/libert%C3%A9/46994):
"État de quelqu'un qui n'est pas soumis à un maître"
:grinning:
La variante numéro 5 est intéressante également:
"Possibilité d'agir selon ses propres choix, sans avoir à en référer à une autorité quelconque"
L'ambiguïté qui revient au grand galop, bien vu car je n'ai jamais pensé à Robert ou son pote Larousse...
Vaste sujet où je viens de m'abonner ici-même, ce concept quasi philosophique plein de contre-sens, vous ne trouvez pas ?!
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Je vais donner mon point de vue en m'inspirant de mon cas personnel - pas par narcissisme, mais pour éviter les généralisations abusives du genre "la soumise doit ...", puisque ce qui me convient ne convient pas nécessairement à d'autres.
Dans mon cas, la perte quasi-totale de liberté fait partie du socle de la relation. C'est un élément essentiel et je ne peux même pas concevoir qu'il en soit autrement. Si j'étais libre cela changerait fondamentalement la nature de la relation.
Il y a eu un choix initial, libre et éclairé, sans pression. Le choix de faire don de ma liberté. Et quel don! Tous les dominants ne mesurent pas ce don à sa juste valeur, malheureusement.
Tant que j'appartiens à mon Maître, je ne suis pas libre. Je dois lui obéir. Je n'ai pas le droit de prendre de décision par moi-même (hormis bien entendu les micro-décisions sans conséquence que l'on prend des centaines de fois par jour). Si un jour cela ne me convenait plus, je garde une liberté inaliénable: celle de mettre définitivement fin à la relation.
Est-ce une mauvaise chose? Certainement pas, puisque depuis que je suis soumise, je me sens très heureuse et épanouie comme je ne l'ai jamais été.
La perte de liberté n'est pas nécessairement négative. Dans la vie en société, on accepte constamment de renoncer à une part de notre liberté au profit d'un intérêt supérieur. Par exemple, dans une nation gouvernée sainement, on accepte naturellement des restrictions aux libertés si elles sont dûment justifiées par le bien commun.
Dans une relation D/s ou Maître/esclave, ce n'est pas si différent. La soumise ou l'esclave renonce partiellement ou totalement à sa liberté. Au profit de quel intérêt supérieur?
Là, à chacune sa réponse. Pour ma part, je pourrais mentionner, en vrac:
Clarté et stabilité de la relation. Pas d'ambiguïté, pas de non dits. Je sais quelle est ma place, c'est parfaitement clair, et j'aime cette clarté dans la relation.
Me sentir en accord avec ma nature profonde. C'est instinctif et difficile à expliquer, mais j'aime viscéralement obéir à un homme et sentir que "c'est lui qui décide".
Bien-être apporté par une relation fusionnelle: quand le don de liberté est sincère, total, et apprécié à sa juste valeur par le dominant, cela crée un lien d'une force incroyable.
Épanouissement sexuel. Cela peut sembler paradoxal, mais le fait d'avoir totalement perdu ma liberté sexuelle, dans le sens où seul mon Maître décide du quand et du comment, sans que j'aie mon mot à dire, a décuplé ma libido. A tel point que souvent je ne pense qu'à ça...
...
Est-ce que néanmoins la perte de liberté peut être malsaine? Certainement, si le Maître n'a pas les qualités humaines lui permettant de gérer intelligemment l'immense pouvoir qui lui est confié. On retombe toujours sur le même prérequis: on ne doit pas faire don de sa liberté au premier venu...
Cela peut devenir étouffant: par exemple, si le Maître veut tout contrôler. En pratique, mon Maître m'accorde un espace de liberté assez large (par exemple il m'autorise à écrire ce que je veux sur ce site, y compris de grosses bêtises dont je me rends compte a posteriori :joy:). Mais c'est lui seul qui détermine les contours de cet espace de liberté et qui les redessine le cas échéant.
Reste également la liberté de conscience, la liberté de penser et d'avoir mes opinions. Rogner sur ce terrain relèverait certainement de l'abus de pouvoir. On peut y ajouter la liberté de conserver des liens sociaux, des liens avec la famille, etc. Dans mon cas, ces liens ont été davantage encouragés que restreints. A titre d'exemple, je dois demander la permission pour inviter mes parents à déjeuner, mais la plupart du temps il me l'accorde et très souvent m'encourage à renforcer ces liens.
J'espère ne pas être trop hors sujet. Il y a une multitude de manières d'interpréter la question initiale.
Être libre en se soumettant ?
Voilà une question de fond, qui revient parfois et sur laquelle il est bon de se pencher régulièrement, car le regard peut changer.
Je suis assez mitigé sur la réponse à apporter, peut-être au regard de ce que le concept de liberté peut recouvrir.
Se soumettre, c'est faire le choix libre (et espérons le éclairé) de confier une part de ses libertés à une autre personne. Ces libertés offertes sont récupérables à tout moment - c'est là un des équilibres de la relation - mais elles n'en sont pas moins momentanément perdues...
Paradoxalement, c'est peut-être par l'explicitation de ces libertés offertes et perdues qu'il est possible de s'alléger d'un poids, celui du choix ou de l'indécision, et donc de tendre vers une libération, mais qui tiendrait alors plus du soulagement que de l'émancipation.
Le choix libre de la personne dominante par celle soumise est un élément important de la réponse : la bonne personne dominante sera souvent celle qui permet à celle soumise d'exprimer une part d'elle. Seule, elle n'en est pas toujours capable pour différentes raisons (dont des barrières sociales, culturelles, psychologique, ...), mais avec cet accompagnement, entre alchimie relationnelle et catalyseur (ou encore révélateur), elle gagne cette capacité à se vivre plus complètement. Est-ce là une forme de liberté ? Je vous laisse apprécier par vous même.
J'aurais eu tendance à dire il y a quelques temps que se soumettre et être libre allaient de pair pour moi, peut-être dans une démarche d'autolégitimation. Désormais je serais plus nuancé avec un propos de type : "ça n'est pas si évident, et ça n'est pas un problème : on peut aussi s'accomplir et se vivre pleinement dans un espace contraint par des limites, voire être aidé par ces limites. "
bien merci mes chienne je veux que vous m'envoyer des message en privé mes chienne
DSM 5, paraphilie, dysphorie de genre : juste pour suivre et eventuellement participer en tant que personne concernée.