Yog_Sothoth a dit...Je voulais connaître vos opinions, sentiments, connaissance (juridique) sur un sujet qui me paraît sensible (mais qui ne l'est peut être pas) : les séances de BDSM rémunérées. Je défini ...Un(e) Maître(sse) reçoit un(e) soumis(e) pour lui faire endurer des pratiques entendues à l'avance (j'imagine), le tout sous la forme d'une prestation rémunérées (j'ai ouïe dire de que certain prenait 150€ de l'heure).Je voulais savoir si vous rapprochiez ce genre de séance à la prostitution ou d'une prestation à la personne (coaching, aide au développement personnel (je rigole pas )Si ce genre de séance est plus courrant du coté des Domina que des Maîtres ? (j'ai peut-être une vision faussée sur ce point, car novice dans le BDSM)Je voulais savoir le point de vue juridique ...etcPour le volet légal, une lecture attentive de cet article est très très vivement conseillé, car tout y est :http://www.legadroit.com/m-54-la-prostitution.html
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BDSM a dit...Pour le volet légal, une lecture attentive de cet article est très très vivement conseillé, car tout y est :http://www.legadroit.com/m-54-la-prostitution.htmlIntéressant, si je comprend bien, en résumé, une séance BDSM contre rémunération est considéré comme de la prostitution, même s'il n'y a pas de rapport sexuel ("C’est ainsi que l’arrêt de la Chambre criminelle du 27 mars 1996 donne de la prostitution une définition qui comporte deux éléments: d’une part, la vénalité du comportement, et d’autre part, des contacts physiques de « quelque nature qu’ils soient »."), mais ce n'est pas condamnable en soit.Ce qui peut être condamnable c'est le racolage (donc interdiction de dire dans vos profils que vous faites des séances contre rémunération) et le proxénétisme.C'est intéressant, complétement hypocrite mais intéressant
pour quelque soit la forme d amour de sexe ou de relation doit se faire sans aucun rapport avec l argent sinon ça fausse tout
Il y a peu, une soumise mélomane me confiait combien pour elle les cantates de Bach étaient pour elle propices à la réception du single tail...Cependant, mon vil esprit taquin me pousserait plutôt à exhumer pour ce post "Le Marteau sans Maître" de Boulez...
MyMaster a dit...Quant au "Marteau sans Maître", j'avoue que ce n'est guère ma tasse de thé, et n'est pas prêt à le devenir non plus dans un futur prévisible.... J'avoue que ce n'était pas une réponse très sérieuse, et ma proposition valait surtout pour l'inadéquation entre le titre de l'oeuvre et nos pratiques.Je me dois donc de contribuer plus sérieusement à ce post en mentionnant que j'ai vécu de beaux moments de bdsm en musique avec une longue séance de cire contemplative en plein accord avec le troisième quatuor de Britten.J'ai aussi souvenir d'un fessée soutenue sur l'allegro furioso du 10 ème quatuor de Schostakovich, d'un joli ballet de flagellation au martinet sur le Sacre du printemps de Stravinsky, et dans un tout autre registre qui n'a rien de classique d'un très beau fist sur "l'Ombra di Verdi" de Marc Ducret...Mais en général, je préfère ne pas mettre de musique en séance, car le bdsm est une musique en soi, avec ses tensions, ses suspens, ses attentes, ses silences, et ses résolutions.
Derniers posts du forum
Avant toutes choses, ne pas regarder la chose avec nos yeux actuels !
Il faut pouvoir s'imaginer se remettre dans l'époque et ne pas oublier que le conte parle directement à l'esprit,
Les contes étaient transmis lors des veillées autour du feu, la télévision et jusqu'à son invention, l'électricité n'existant pas...
Les contes étaient aussi bien pour les garçons que pour les filles...
Ce n'est pas le genre du héro qui est important!
Mais la signification, ce que le message transmet !
Quand à la gentille fille qui épousait le prince après moultes aventures, elle représentait la pauvreté et le prince, la richesse... la dureté de la vie des 90% que formaient la population paysane qui, "en épousant le prince" s'extirpaient de cette rude condition pour accéder à une vie plus facile, meilleure, et cela permettait aussi de rêver, de s'évader...
Tom Pouce, le Petit Poucet, Jack et le haricot magique (pour ne citer qu'eux), ont des héros masculins, mais la finalité reste toujours la même: l'espérance d'une vie meilleure après des péripéties...
Mais qu'on les appelle conte (quand les héros sont humains), fables (quand les héros sont des animaux), paraboles (quand il s'agit d'un contexte religieux) la fonction reste la même, faire passer un message, une morale, y compris avec des moments de frisson (penser au Petit Poucet avec l'ogre qui égorge ses enfants).
Quant aux enfants, ils se fouttent royalement du genre du héros !
Ce qui leurs importent, c'est d'avoir une histoire qui les fasse vibrer, à laquelle ils peuvent s'identifier au héro, aux difficultés qu'il peut rencontrer, sa débrouillardise et comment il les surmonte, et ce, afin de faire de beaux rêves...
Ce en quoi le conte a aussi une fonction éducative, de construction.
Ils préfèrent souvent un conte plutôt qu'un autre. Non pas parce que le héro a le même sexe que lui, mais tout simplement parce que celui-ci lui parle, lui fait écho avec ce qu'il ressent ou vit.
À noter que, dans certaines thérapie pour adultes, certains thérapeutes utilisent les contes, quitte à les écrire, avec la même finalité: faire passer un message que le subconscient comprend à défaut de la conscience...
Les adultes oublient bien que trop souvent qu' ils ont été des enfants et ont donc la facheuse habitude de salir leur monde, y compris en y mettant des considérattions d'adultes et/ou actuelles telle que la fille qui ne doit pas attendre son prince sur son cheval blanc..... de toute façon, un prince sur son cheval blanc, avec son épée sur le coté et cherchant des dragons à tuer au XXI éme siècle ne peut être qu'un dangereux spychopathe!
@Carpo
"Si la sodomie sans douleur est possible et parfaite pour une pratique "plaisir", il me semble qu'elle doit pouvoir se décliner sous d'autres formes pour une pratique domination, c'est à dire permettre à la personne dominante de pouvoir exprimer la marque de sa domination. Il est possible de jouer sur les durées, les différentes manières de pénétrer, sur la survenue contrôlée, répétée. Ma Maîtresse et moi travaillons à cela, pour qu'elle ait à sa disposition toute la palette du possible, du douloureux contraint." La dominatrice doit faire souffrir le soumis et la sodomie est un bon moyen en jouant sur la durée, la taille des godes, etc.
Bonjour,
Vous êtes bien loin :) J'ai publié la partie 2 ^^
Bonjour,
Vous êtes bien loin :) J'ai publié la partie 2 ^^