https://youtu.be/vLkq96Ey6Pw?si=PWoHs6JRI4_xVjmW
Réflexions d'un sexologue sur ses expériences et son vécu,
Je trouve ses explications et ses anecdotes très enrichissantes
Messages
Bien le bonjour.
Pour la faire très courte, pour moi, être libre, c'est embrasser qui je suis. Laisser vivre ma personnalité, ma nature.
Celle ci étant soumise (dans mon couple/ intimité), de nature obéissante, et chérissant cette position, les devoirs/droits/obligations/ et aussi permissions, pour moi la question ne se pose même pas...
Là ou ma liberté trouve son apogée, c'est quand je suis en droit de ne pas devoir me dissimuler derrière un masque de femme libre et indépendante. De ne pas devoir supporter les carcans que la société moderne nous impose. Un monde où je n'ai pas à mener des combats qui ne sont pas les miens.
Ma plus grande liberté est finalement d'avoir la liberté de ne pas vouloir être libre. 😆
Bonjour Le Fleuve
Quand vous exprimer se sentir libre : vous parlez de votre individualité ? de la peur de vous perdre ?
A moins de choisir un mode de vie "extrême" dans lequel la personne soumise n'a plus le droit de travailler, plus d'argent, est enfermée au domicile, n'a plus droit à aucune initiative personnelle, ou plus le droit d'échanger avec les personnes de son choix, doit épouser les convictions de son maitre et j'en passe... il n'y a pas de raison de ne pas se sentir libre.
@Cathy, heureuse que vous ayez trouvé VOTRE définition, c'est le plus important !
@Azhara, en tous cas, MERCI encore, vous dénichez vraiment des perles à chaque fois!
Moi je ne veux pas être appelé Wikipedia ! :) :) :) :) mais ouais j'ai beaucoup farfouillé dans le forum j'avoue... :)
C'était un peu compliqué d'expliciter ma vision de la liberté dans ma relation BDSM mais là, avec des concepts que je trouve antinomiques c'est plus simple.
Plus simple pour MOI, ce n'est que mon regard et en rien une vérité.
Le self-control c'est la relation vanille, un ensemble de compromis, des retenues permanentes pour que le couple fonctionne sans que chacun se sente agressé ou remis en question... une relation où tout doit être contrôlée.
Le lâcher prise c'est la relation BDSM, totalement asymétrique, un investissement total de chacun dans son rôle sans retenue, une acceptation du transfert de pouvoir à un guide avec une confiance totale, la liberté profonde du consentement.
C'est un peu la definition par abstraction que je fais de la liberté dans la relation BDSM par opposition à la relation vanille. Définition proposée et partagée par mon Maître bien sûr.
Je précise ma pensée: le self control est à prendre comme étant une forme de "limite" saine, par exemple pour une novice comme moi qui n'est pas encore familière avec le lâcher prise total et qui a l'habitude d'avoir le "full control" dans mon quotidien....
Il m'était impossible de comprendre ou d'intellectualiser le "lâcher-prise", alors j'ai dû le prendre à contresens: "quelle est la limite du lâcher prise?
Je n'ai trouvé que la notion de "self-control", et plus le temps passe, plus je trouve ces 2 notions compatibles, voire complémentaires.
Hello @Athéna 32 (j'me permets le "hello" vu l'échange qu'on vient d'avoir sur la punition hein😅)
J'ai parlé de ma vision du self control ici : le fil date de l'année dernière mais bon, mes insomnies trouvent parfois des pépites😄
https://www.bdsm.fr/forum/thread/8390/la-%22Relation-bdsm%22,-tout-un-po%C3%A8me?/
Good_girl, merci pour votre commentaire où une phrase totalement hors sujet (il me semble) me pose questionnement. Lâcher prise et Selfcontrôl.
Je me pose alors ici à voir si d'autres vont rebondir, ces deux notions plus qu'interessantes peuvent elles se mêler ?
Dsl de rebondir sur seulement ces expressions mais je trouve interessant cette notion de mélanger les deux.
"Devenir" soumise n'est ce pas la liberté de son envie profonde et l'assumer....?
Ah lalala................... ZE question qui m'a menée sur ce site!!!!
C'est un ressenti de novice que je partage ici.. Dans une précédente vie, je me suis battue contre des carcans traditionnels, culturels qui enfermaient la femme dans une position docile, pour tenter de toucher du doigt la notion de "liberté".
Si on s'accoude au bar et qu'on fait de la psycho-sociolo-mentalo(menthe-à-l'eau)-analyse de comptoir, la liberté est une notion tellement onirique au final : dans une société où le consumérisme a systématiquement 72 pas d'avance sur vos désirs, où les diktats patriarcaux ont tracé des voies visibles depuis l'ISS, et où les stéréotypes esthétiques suivent un cycle imperméable au réchauffement climatique, et sans parler de Big Brother, des GaFAS et big pharmas...est on vraiment libre? (sortez vos copies, vous avez 2 heures :stuck_out_tongue_winking_eye::grin:)
Aujourd'hui, je plussoie @Chélicère (bravo pour votre post concis, et précis) sur le point de vue de l'emprise comme étant un partage d'une toile d'émotions, que chacun tisse patiemment. Celle que mon Monsieur a tissée m'a donné une nouvelle vision de la liberté : Celle de pouvoir la choisir "librement", sans bagarre, sans combat inégal. Me rappeler si souvent que j'ai la liberté de "retirer mes billes". C'est une forme exaltante de liberté que je goûte là. S'assurer que non seulement je le suive, mais aussi me montrer comment meler mes fils aux siens, c'est une forme de liberté tout aussi exaltante qu'il me donne.
Le fait de m'en remettre à lui, c'est, pour ma part, ma façon de lui confier ma liberté d'aller exploiter les frontières de mes limites, de titiller ce que je veux et me proposer d'aggrandir mon champs de possible. Seule, mal accompagnée, ou simplement dans un quotidien vanille, ce n'est pas une liberté que je prendrai. Là, je choisis de la confier à quelqu'un, qui saura en faire bon usage.
J'ajouterai également que si l'emprise implique du lâcher prise, à mon sens, elle ne vous dispense pas d'un certain "self-control", absolument necessaire même pour une soumise. Pour moi c'est comme un rendez-vous d'introspection avec soi-même, pour renouveller la pleine conscience de son don à l'autre, et c'est encore une forme de liberté que vous vous appropriez.
Voilà, en espérant avoir réussi à partager mon point de vue, que mon discours ne soit pas trop décousu, et avec toutes mes excuses de ne savoir m'exprimer que par des "images".
@Azhara, je vais vous appeler Wikipédia!!!! MERCI, vous êtes une mine d'or de ressources, je vous vois souvent sortir des sources et des liens tellement interressant à lire!
Je n ai pas l intention de me couper de mes émotions. Une relation est avant tout émotionnelle à mon sens. Pour les deux.
Oui, je suis libre de m en remettre à mon choix de soumission.
Évidemment.
Pour autant, il y a résurgence de mes peurs infantiles et de mes blessures d'enfant. Les repérer est une chose. Mais leur ancrage, dans l inconscient, est un risque de fuite et donc d'empêchement du choix de la soumission.
J ai ma réponse.
Merci pour vos contributions
Ben les limites "personnelles", c'est vous qui les placez...
La dépendance affective est lié à chacun, son vécu, sa construction psy, etc, donc c'est pas en lien avec le bdsm de mon point de vue.
Pour éviter l'emprise... Évitez les émotions ! Maintenant, si on considère le bdsm comme une relation humaine justement basée sur des émotions (profondes, extirpées, partagées, surgies...), alors forcément, il va y avoir un problème. Mais il reste possible de se couper de ses émotions et de rester à des sensations physiques raisonnées et raisonnables, et une implication rationnelle cadrée. Cela dit, vous semblez considérer l'emprise comme négative, elle peut être ressentie comme positive et réciproque, et comme composante indispensable du lien. Il y a peut-être à creuser autour de la notion...
La liberté ? Ça dépend de ce que vous mettez derrière. Je me sens libre quand je suis attachée et qu'il me fouette... c'est donc pas tout à fait factuel, en regard extérieur :-)
J évoque les limites de la soumission. Personnelles. Évidemment. Pour éviter l écueil de L emprise ou encore de la dépendance affective
En choisissant la soumission tout simplement, c'est déjà la liberté.
Je suis consciente que je ne dois pas beaucoup vous aider. Je vais avoir du mal à développer plus mais ce n'est pas une contrainte y compris quand il y a de la contrainte. Sourire.
Il y avait eu, il me semble, des posts sur le forum intéressants sur la liberté de penser notamment et la soumission. Ce n'est pas tout à fait votre sujet mais ça peut donner des pistes de réflexion plus pertinentes que la mienne ce soir :)
Ah voilà :
Il y avait eu également un article de FFE : https://www.bdsm.fr/blog/6385/Soumission-et-libert%C3%A9/
Je pensais au post de Sylvie35 en écrivant : https://www.bdsm.fr/forum/thread/7499/Libert%C3%A9-de-conscience-et-soumission-sont-elles-compatibles?/
Mais il y'en a d'autre : https://www.bdsm.fr/forum/search?forum_id=0&view=&search%5Bsearch%5D=Libert%C3%A9+&search%5Badv_search%5D=0
Bonne lecture :)
Je suppose qu’on ne devient pas soumise, on l’est certainement depuis toujours. On le découvre, on l’accepte par amour. Ce dont Je suis sur c'est que la liberté c'est pouvoir assumer qui on est
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Je vais donner mon point de vue en m'inspirant de mon cas personnel - pas par narcissisme, mais pour éviter les généralisations abusives du genre "la soumise doit ...", puisque ce qui me convient ne convient pas nécessairement à d'autres.
Dans mon cas, la perte quasi-totale de liberté fait partie du socle de la relation. C'est un élément essentiel et je ne peux même pas concevoir qu'il en soit autrement. Si j'étais libre cela changerait fondamentalement la nature de la relation.
Il y a eu un choix initial, libre et éclairé, sans pression. Le choix de faire don de ma liberté. Et quel don! Tous les dominants ne mesurent pas ce don à sa juste valeur, malheureusement.
Tant que j'appartiens à mon Maître, je ne suis pas libre. Je dois lui obéir. Je n'ai pas le droit de prendre de décision par moi-même (hormis bien entendu les micro-décisions sans conséquence que l'on prend des centaines de fois par jour). Si un jour cela ne me convenait plus, je garde une liberté inaliénable: celle de mettre définitivement fin à la relation.
Est-ce une mauvaise chose? Certainement pas, puisque depuis que je suis soumise, je me sens très heureuse et épanouie comme je ne l'ai jamais été.
La perte de liberté n'est pas nécessairement négative. Dans la vie en société, on accepte constamment de renoncer à une part de notre liberté au profit d'un intérêt supérieur. Par exemple, dans une nation gouvernée sainement, on accepte naturellement des restrictions aux libertés si elles sont dûment justifiées par le bien commun.
Dans une relation D/s ou Maître/esclave, ce n'est pas si différent. La soumise ou l'esclave renonce partiellement ou totalement à sa liberté. Au profit de quel intérêt supérieur?
Là, à chacune sa réponse. Pour ma part, je pourrais mentionner, en vrac:
Clarté et stabilité de la relation. Pas d'ambiguïté, pas de non dits. Je sais quelle est ma place, c'est parfaitement clair, et j'aime cette clarté dans la relation.
Me sentir en accord avec ma nature profonde. C'est instinctif et difficile à expliquer, mais j'aime viscéralement obéir à un homme et sentir que "c'est lui qui décide".
Bien-être apporté par une relation fusionnelle: quand le don de liberté est sincère, total, et apprécié à sa juste valeur par le dominant, cela crée un lien d'une force incroyable.
Épanouissement sexuel. Cela peut sembler paradoxal, mais le fait d'avoir totalement perdu ma liberté sexuelle, dans le sens où seul mon Maître décide du quand et du comment, sans que j'aie mon mot à dire, a décuplé ma libido. A tel point que souvent je ne pense qu'à ça...
...
Est-ce que néanmoins la perte de liberté peut être malsaine? Certainement, si le Maître n'a pas les qualités humaines lui permettant de gérer intelligemment l'immense pouvoir qui lui est confié. On retombe toujours sur le même prérequis: on ne doit pas faire don de sa liberté au premier venu...
Cela peut devenir étouffant: par exemple, si le Maître veut tout contrôler. En pratique, mon Maître m'accorde un espace de liberté assez large (par exemple il m'autorise à écrire ce que je veux sur ce site, y compris de grosses bêtises dont je me rends compte a posteriori :joy:). Mais c'est lui seul qui détermine les contours de cet espace de liberté et qui les redessine le cas échéant.
Reste également la liberté de conscience, la liberté de penser et d'avoir mes opinions. Rogner sur ce terrain relèverait certainement de l'abus de pouvoir. On peut y ajouter la liberté de conserver des liens sociaux, des liens avec la famille, etc. Dans mon cas, ces liens ont été davantage encouragés que restreints. A titre d'exemple, je dois demander la permission pour inviter mes parents à déjeuner, mais la plupart du temps il me l'accorde et très souvent m'encourage à renforcer ces liens.
J'espère ne pas être trop hors sujet. Il y a une multitude de manières d'interpréter la question initiale.
Être libre en se soumettant ?
Voilà une question de fond, qui revient parfois et sur laquelle il est bon de se pencher régulièrement, car le regard peut changer.
Je suis assez mitigé sur la réponse à apporter, peut-être au regard de ce que le concept de liberté peut recouvrir.
Se soumettre, c'est faire le choix libre (et espérons le éclairé) de confier une part de ses libertés à une autre personne. Ces libertés offertes sont récupérables à tout moment - c'est là un des équilibres de la relation - mais elles n'en sont pas moins momentanément perdues...
Paradoxalement, c'est peut-être par l'explicitation de ces libertés offertes et perdues qu'il est possible de s'alléger d'un poids, celui du choix ou de l'indécision, et donc de tendre vers une libération, mais qui tiendrait alors plus du soulagement que de l'émancipation.
Le choix libre de la personne dominante par celle soumise est un élément important de la réponse : la bonne personne dominante sera souvent celle qui permet à celle soumise d'exprimer une part d'elle. Seule, elle n'en est pas toujours capable pour différentes raisons (dont des barrières sociales, culturelles, psychologique, ...), mais avec cet accompagnement, entre alchimie relationnelle et catalyseur (ou encore révélateur), elle gagne cette capacité à se vivre plus complètement. Est-ce là une forme de liberté ? Je vous laisse apprécier par vous même.
J'aurais eu tendance à dire il y a quelques temps que se soumettre et être libre allaient de pair pour moi, peut-être dans une démarche d'autolégitimation. Désormais je serais plus nuancé avec un propos de type : "ça n'est pas si évident, et ça n'est pas un problème : on peut aussi s'accomplir et se vivre pleinement dans un espace contraint par des limites, voire être aidé par ces limites. "
bien merci mes chienne je veux que vous m'envoyer des message en privé mes chienne
DSM 5, paraphilie, dysphorie de genre : juste pour suivre et eventuellement participer en tant que personne concernée.