math3181
#0

Il est de plus en plus courant de voir des femmes mariées ou en couple s’intéresser au BDSM virtuel. Bien souvent, cette recherche se fait dans la discrétion, loin des regards extérieurs. Pour certaines, cela peut être un moyen d’exprimer des désirs ou des fantasmes qu’elles n’osent pas partager dans leur relation de couple. Le BDSM en ligne offre un espace d’expérimentation et d’expression qui peut sembler plus sécurisé, loin des contraintes et des jugements que l’on peut parfois ressentir dans la vie réelle.

Le BDSM virtuel devient un terrain où l’on peut prendre ou perdre le contrôle, sans qu’il y ait de répercussions directes sur la vie de couple. Certaines femmes y trouvent une forme de liberté, un espace privé pour se réinventer ou jouer des rôles qu’elles ne peuvent pas assumer dans leur quotidien. Ce n’est pas nécessairement un moyen de fuir leur relation, mais plutôt un espace parallèle pour explorer une facette différente de leur sexualité.

Une constante dans ce phénomène est la discrétion. Beaucoup de ces femmes souhaitent garder cette activité secrète, souvent par crainte du jugement de leur partenaire ou pour maintenir une séparation entre leur vie intime et leur vie quotidienne. Cette discrétion est souvent perçue non pas comme un manque de confiance, mais plutôt comme un moyen de préserver un certain équilibre, un espace privé dans lequel elles peuvent explorer leurs désirs sans perturbation.

Mais cette recherche de discrétion peut aussi engendrer une dynamique émotionnelle complexe. Le BDSM virtuel, même lorsqu’il est pratiqué de manière anonyme, peut créer des liens intenses. Les interactions, bien qu’immatérielles, peuvent générer des émotions puissantes, parfois contradictoires. Le plaisir et la satisfaction vécus dans ces moments peuvent être accompagnés de culpabilité ou de confusion, surtout quand cette activité se déroule dans le secret. Certaines personnes se retrouvent à vivre deux vies parallèles, l’une dans la réalité de leur couple et l’autre dans la virtualité, ce qui peut engendrer des tensions intérieures.

Il apparaît ainsi que cette pratique, même si elle reste souvent invisible, touche un nombre croissant de femmes. Elle répond à des besoins d’expression personnelle, de liberté, et parfois même de déconnexion par rapport à leur quotidien. Le BDSM virtuel devient pour elles un moyen de vivre une sexualité qui n’a pas sa place ailleurs, mais qui, paradoxalement, reste dans l’ombre, loin des autres aspects de leur vie.

Sondage: En tant que personne en couple D ou s), avez vous déjà pratiqué en virtuel ?
math3181
11/07/25
En tant que personne en couple D ou s), avez vous déjà pratiqué en virtuel ?
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Derek
#1
Pas fan du tout, encore plus quand on commence par ça et qu'il n'y a aucune connexion. Cela va marcher sur les cérébraux et encore, quand la frustration ne s'installera pas très vite de toute façon. C'est tolérable uniquement ponctuellement selon moi quand on se connaît déjà. Le virtuel n'est qu'une masturbation++. Le vrai BDSM se fait avec une présence, du peau à peau, peau à cravache, des odeurs, avec silence derrière soi... Car si une brat contrevient ne serait-ce qu'un peu au programme, tu ne peux rien faire : p Tu n'as que le son et le visuel si la technique ne s'en mêle pas. C'est donc une impuissance, ce qui je crois est le contraire de ce qu'est un Dominant. Même pour la sécurité sa craint pour certains cas. Si un Dom est là il peut intervenir, à 600 km, aucune chance. Y'a aussi gérer le cadrage qui est chiant et donc potentiellement avoir les mains pleines. Je pense la même chose du vibromasseur. C'est trop facile, donc ne m'intéresse pas. On s'éloigne du vrai.
Pour les femmes mariées, pas fan non plus en général. Quand elle ne le cache pas dans leur profil (cas que j'ai encore eu ces derniers jours), cela cache un "c'est compliqué" qui est un nid à embrouilles qui ne dit pas son nom. Et effectivement, ça donne des situation ou la femme ne peut jamais recevoir, continue de se faire hum-hum le soir en le cachant à son mari. Te fera toujours passé en second, décommande fréquemment. Bref...^^ pas fan globalement. Y'a des cas où tout est clair, mais comparativement, il faut aussi de la disponibilité émotionnelle et de la motivation. Ancré dans le quotidien avec le mari veut dire qu'elles ne veulent pas tout quitter (la même côté homme, vous inquiétez pas), cet effort n'est déjà pas fait avec le divorce. Donc pas des gens aptes à l'effort important. Cela doit être accomodant... pour eux. Je suis toujours très méfiant de ce genre de profil.
Y'a vraiment un moment ou tu vas vouloir plus et où la désillusion commencera, je pourrais même parler des relations à distances du coup, mais commence à faire long, donc je m'en tiendrai au sujet.
Dernière modification le 11/07/2025 14:36:37 par Derek.
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math3181
#2
Merci pour ton retour. Je comprends ton point de vue et je vois que tu as une expérience bien ancrée dans le BDSM en présentiel. C’est vrai que le virtuel ne peut pas remplacer la présence physique, et comme tu l’as souligné, certaines limitations sont évidentes, notamment sur la gestion de la situation en temps réel et l’interaction physique. Le BDSM virtuel, à bien des égards, peut en effet paraître moins "authentique" ou satisfaisant comparé à une expérience en face-à-face, et ce n’est pas pour tout le monde, je suis d’accord.

Pour ce qui est des femmes mariées, je vois bien ce que tu veux dire aussi. Il peut y avoir des situations complexes, notamment quand il y a une dissimulation ou des attentes non exprimées. Et je comprends ta méfiance à l’égard de ces profils. C’est vrai qu’il y a parfois une certaine ambiguïté dans les motivations, qui peut entraîner des frustrations ou des complications émotionnelles.

Je pense cependant que chacun vit le BDSM virtuel ou réel différemment, et que, dans certains cas, il peut apporter quelque chose d’enrichissant à ceux qui cherchent à explorer leur sexualité sous une autre forme, même si cela n’implique pas toujours une "connexion" au sens traditionnel.

Bref, c’est toujours intéressant d’avoir des points de vue différents, surtout quand cela permet de soulever les limites et les risques du virtuel. Je suis curieux de connaître d’autres expériences et avis à ce sujet !
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Epicure
#3
Je  souscrit totalement à cette reflexion, en precisant toutefois que ..s'il y a de plus en plus d'adeptes femmes, il y a de plus en plus d'adeptes hommes..  Du moins à souhaiter/rêver une relation rèelle à  distance (RRD) ... je prefere le terme à celui de Virtuel, lequel est  encore  connotè d'irréel, (qui n'est pas serieux, ou on reste plutot passif, inactif..) dans la forme strictement virtuelle la relation cesse vite..  parcequ'elle ne pas vraiment passionnante, voire frustrante, ou parce  qu'on  n'entend pas devoir se mobiliser, s'impliquer; s'activer outre-mesure pour la faire vivre...  Pour ma part je considére  qu'une RRD est bien plus exigeante  qu'une IRL (in real life)  Alors à ce seul moment là, elle sera à même de nourrir et de combler nos désirs...  
nb : je peux aussi faire cette rectification : pas que des femmes mariées!! = parmi celles qui ont  seule, beaucoup souhaitent  commencer en "virtuel" (RDD) -  Et gardons bien à l'esprit que les relations humaines se sont fortement  dègradées depuis une decennie, victimes  d'un dividualisme forcené, d'un repli sur soi... La  prudence est de mise tous azimuts : en  raison d'un nombre faramineux de fakes, scammeurs et autres trolls et brouteurs qui sevissent sur  les sites de "rencontres", et aussi de la paranoia sanitaire d' il y a quelques temps, qui a fait pas mal degats dans les esprits et les comportements  
Dernière modification le 11/07/2025 14:51:26 par Epicure.
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math3181
#4
Je suis d’accord avec toi sur la différence entre le "virtuel" et la "relation réelle à distance" (RRD). Le terme "virtuel" peut effectivement sembler moins engageant, mais une RRD exige un vrai investissement. Elle demande du temps, de l’implication et de la communication pour être nourrie, ce qui la rend plus complexe et exigeante qu’une relation en personne. C’est un défi, mais pour ceux qui sont prêts à s’y consacrer, elle peut être très enrichissante.
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Silence
#5
Pour ce qui est du virtuel, je trouve que c'est un bon marchepied pour les gens un peu pusillanimes qui peuvent ainsi acquérir de la pratique dans un cadre rassurant et qu'ils contrôlent (un peu plus). C'est un peu comme faire du vélo avec des roulette, ça aide au début mais il faut penser à embrayer sur autre chose à terme.
En ce qui concerne les femmes mariées, c'est un engrenage dans lequel je ne veux pas mettre le doigt.
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Olivier
#6
Atttention aux addictions du virtuel, qui entraînent des libérations de dopamine et des effets consécutifs du  manque de dopamine, avec agressivité.

Le conjoint va vite réaliser un souci et, avec l'agressivité du manque de dopamine, la rupture du couple.

Délai entre le début du virtuel et la rupture ? entre 6 mois et 2 ans

ol'
Dernière modification le 11/07/2025 18:05:32 par Olivier.
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math3181
#7
Merci pour ton message, Olivier, je le trouve vraiment pertinent.
C’est vrai que le BDSM virtuel peut activer des mécanismes similaires à ceux qu’on observe dans d’autres formes de plaisir intense : le cerveau libère de la dopamine, ce qui crée une forme de renforcement. Ce n’est pas toujours une addiction au sens pathologique, mais ça peut devenir une habitude difficile à réguler, surtout quand on y trouve un échappatoire émotionnel.

Quand ça reste secret dans un couple, ou qu’on y investit beaucoup d’énergie affective, ça peut créer un déséquilibre. Le partenaire peut ressentir un changement sans savoir d’où il vient, et ça fragilise la relation.

Cela dit, je pense aussi que tout dépend de la manière dont c’est vécu. Si on garde une certaine conscience de ce qu’on fait, de pourquoi on le fait, et qu’on pose des limites claires, ça peut rester une exploration saine et même enrichissante.

Bref, tu as raison d’alerter sur ces risques. Le virtuel n’est pas sans conséquences, même s’il peut sembler "inoffensif" au premier abord.
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Azhara
#8
Je n'y arrive pas, j'essaie mais je n'y arrive pas. 
Bdsm et virtualité c'est antinomique pour moi./
Bdsm fantasmé, idéalisé et virtuel OK, mais parler juste de : bdsm virtuel ça me dépasse.
Pour moi c'est aussi surréaliste que de me dire : " J'ai mangé une glace virtuellement... elle était délicieuse, goût pistache avec des vrais petits morceaux de pistache caramelisée mhhhhhhhh je me suis régalée. " 
 
Et si le bdsm rêvé et idéalisé est une échappatoire pour les personnes en couple mais qu'elles ne sont pas capables et/ou ne peuvent pas réellement s'orienter vers le bdsm en réel et en pratiques, je crois qu'il vaut mieux se demander pour quelles raisons leurs vies personnelles sont aussi fades, ennuyeuses et peu épanouissantes... ... 
Je ne parle pas forcément de s'orienter vers des relations D/s exclusives mais il y'a plein d'alternatives possibles : 
Partenaires de jeux plus ou moins ponctuels.
En parler à son conjoint/sa conjointe
S'assumer ? 
... ... 
Je me demande pour quelles raisons vous avez uniquement parlé des femmes et du bdsm virtuel ? 
 
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math3181
#9
Je comprends ton pointde vue, et oui, le BDSM virtuel ne remplacera jamais l’expérience réelle, physique, incarnée. Pour moi aussi, il y a une vraie limite : fantasmer, oui. Pratiquer à distance derrière un écran en pensant que c’est équivalent, non.

Mais dans mon cas, je parle surtout de ce que j’ai observé : des femmes, souvent en couple, qui explorent le virtuel comme un espace de transition ou de questionnement. Ce n’est ni idéal ni suffisant, mais c’est parfois tout ce qu’elles s’autorisent. Et je pense que ça dit quelque chose sur leurs blocages, pas seulement sur leurs envies.
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sylvie35
#10
La preuve est faite que le BDSM virtuel il ne faut pas en abuser, sinon on se met à s'exprimer comme une IA ;-)
 
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Azhara
#11
La preuve est faite que le BDSM virtuel il ne faut pas en abuser, sinon on se met à s'exprimer comme une IA ;-)
 
Je suis désespérée.  1) de parler aussi souvent à des robots. C'est vraiment passionnant ça. Pffffffffffff 2) d'être assez naïve (et/ou bête mais j'ai préféré choisir seulement naïve) pour me laisser prendre encore et encore.  3) que beaucoup de personnes utilisant l'IA ne le précise pas.  Je crois qu'il va vraiment falloir que ma curiosité, à un moment, s'oriente vers ce truc affreux là pour mieux arriver à le détecter.... 
Dernière modification le 12/07/2025 10:38:43 par Azhara.
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Derek
#12
Ah y'a utilisation de l'IA ? Idem moi j'ai mordu : p Au pire ça a ouvert la discussion (restons positifs)
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Tamanra7
#13
" J'ai mangé une glace virtuellement... elle était délicieuse, goût pistache avec des vrais petits morceaux de pistache caramelisée mhhhhhhhh je me suis régalée. "
il y a quand même un gros avantage là-dedans, c'est qu'on ne grossit pas, hein Azhara ;)
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Derek
#14
Analyse IA, chance que ça soit des messages IA. Sylvie a senti le coup ?^^
Ca m’intriguait alors j’ai vérifié : p
 
Math3181
Chance : élevée.
Style neutre, structuré, pas d’émotion forte
 
Un de mes textes
Chance : Très faible.
Critique frontale, style oral, Ton tranché, spontané, fautes et émotion
 
Olivier
Chance : Très faible.
Addiction/dopamine/rupture (ol'). Erreurs humaines, style direct, syntaxe brute, signé.
 
Epicure
Chance : faible
RRD, paranoia sanitaire / Style digressif, fautes, pensée libre
 
Azhara
Chance : Très faible.
Antinomie BDSM/virtuel & glace pistache. Métaphore absurde, humour, émotion forte, oralité assumée.
 
Silence
Chance : Très faible.
Marchepied virtuel / vélo à roulettes. Ton personnel, figure simple, métaphore idiomatique, naturel.
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Maître SADE
#15
Je partage largement ce rejet du virtuel que je considère comme un placebo sans gout, ni saveur ! D'un  autre côté, les femmes mariés et les hommes mariés sont en capacité de vivre une très belle relation adultère BDSM, à condition que les choses claires et les limites posées ! Je connais bon nombre de "couples BDSM adultérins" qui vivent de belles histoires, tout autant intenses que les "couples bdsm patentés". Certes, il faut etre bien dans sa peau, sans aucune culpabilité ni remords ... et savoir gerer un planning.  
Dernière modification le 12/07/2025 00:39:49 par Maître SADE.
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J'ai essayé une fois ... Grosse émotion lors des premiers échanges, puis l'intérêt est vite retombé. Pour moi, il a été difficile de dialoguer à distance, de se comprendre. Le courant ne passe pas que par les mots, il doit passer aussi, à mon avis, par le corps, les gestes, les attitudes. Je n'ai pas prolongé cette relation qui n'a duré que quelques jours.
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Gappap
#17
Je rejoins ceux pour qui le virtuel n'a aucun intérêt. 
En tant que dom, on se contente de donner des ordres et attendre....... et voilà. 
Il n'y a absolument rien de passionnant là dedans. Même une sensation d'être un prestataire de service type Camboy. 
Ça n'a pas plus de valeur qu'une vidéo porno sur lequel on fantasme. C'est bien c'est beau ça donne envie mais in fine c'est pas nous qui vivons le truc. 
Y a un critère également de moralité derrière. Chacun fait ce qu'il veut mais bien souvent dans cette configuration le conjoint n'est pas au courant. Ça s'apparente a une forme de tromperie..... c'est moralement assez discutable. 
 
Pour le reste, tout a déjà été dis plus haut 
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Silla
#18
  Pour ma part je considére  qu'une RRD est bien plus exigeante  qu'une IRL (in real life)   
Ca faudrait vraiment m'expliquer ce point de vue car je ne comprends pas du tout le bdsm virtuel. Concrètement, ça consiste en quoi ? deux personnes derrière une caméra ? la soumise qui se cravache seule pendant que le dom compte en se faisant une branlette ? j'ai peut-être une vision étriquée mais en quoi ce serait plus complexe qu'une relation réelle ? ca me dépasse complètement, je ne comprends pas comment une soumise par ex peut se dire appartenir à un homme dont elle ne connaît pas l'odeur, le goût, le toucher, n'a jamais senti la main sur elle, scruté son regard... 🤔 🤨
PS : Relation à distance pour moi c'est une relation réelle entre 2 personnes qui vivent loin et se voient seulement de temps en temps .  
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Ekho
#19
Bon, finalement je vais répondre à ce sujet... pas pour l'OP qui se fout clairement de notre gueule, mais pour ceux qui ont eu l'amabilité de participer au débat.
Juste pour info, je repose ce lien qui peut vous être utile. Je n'ai pas eu besoin de vérifier les réponses de math-bidule pour voir que c'était de l'IA. J'ai arrêté de le lire tellement ses réponses sont ennuyeuses. https://undetectable.ai/

A l'origine, je n'ai pas répondu au sujet pour UNE raison évidente, mais aussi parce que la question était orientée couple, bien que le sujet évoque des femmes mariées qui pratiquent donc pas vraiment en couple, ou du moins en cachette, à distance ou en virtuel. Les deux notions ayant été amalgamées.

Le pendant masculin est tout aussi présent : hommes mariés qui ne le disent pas, l'assument à moitié (c'est compliqué) ou l'annoncent clairement, il y en a. Au pif, je dirais que c'est autant que des femmes mariées. Et un fait est que homme ou femme, même marié, ils et elles ne s'enferment pas nécessairement dans les relations virtuelles ou à distance. Oui, la logistique est un point important, mais ce n'est "que" ça qui rend la chose difficile. Mais en fait, pas vraiment que ça, puisque envisager de rencontrer quelqu'un de marié pose un problème moral, ou on peut être floué par quelqu'un de marié qui ne le dit pas. Plus que moral, à ce moment là ça pose deux questions supplémentaires : si cette personne ment à son conjoint sur ses relations extra-conjugales, est-ce qu'elle peut vous mentir aussi sur le nombre de ses partenaires ? En terme de santé pure, quels sont les risques auxquels cette personne vous expose ? Est-ce qu'elle se protège toujours, par exemple ? est-ce que, en cas d'incident avec quelqu'un d'autre (type capote qui craque ou prévenue de la survenue d'une MST), elle vous en informera ?

Je sais que j'ai dérivé, mais je trouve que ces questions n'ont pas besoin d'être dans le sujet pour être entendues. C'est de la prévention.

Pour en revenir au coeur du sujet, je ne vois pas de problème de pratiquer en virtuel ou en distantiel à partir du moment où les deux parties sont clairement informées qu'il n'y aura pas de réel Le problème, c'est que ce n'est pas toujours le cas, de manière intentionnelle ou inconsciente. Certaines personnes peuvent se complaire dans le virtuel soit pour garder la personne dans ce format pour prolonger le plaisir sans réelle intention de donner suite, soit parce que le virtuel est si "facile" qu'il peut "enterrer" les projets de concrétisation. Pourquoi ? Peut-être par peur que cette relation parfaite sur le papier ne soit balayée par la dure réalité de la rencontre qui, souvent, est un point de non retour. En plus simple : le réel, ça passe ou ça casse. Dans le virtuel, il y a une forme de suspension de l'incrédulité qui est très confortable. 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Suspension_consentie_de_l%27incr%C3%A9dulit%C3%A9
Dernière modification le 12/07/2025 10:58:00 par Ekho.
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Tamanra7
#20
willing suspension of disbelief, merci Ekho, je ne savais pas que cela avait été théorisé !
j'ai appris quelque chose :-) 
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sylvie35
#21
Je suggérerais bien aux administrateurs du site de déclarer ouverte "La semaine de l'IA". Avec ce sujet et deux contributions qui viennent de tomber dans la rubrique articles, tous les clignotants sont au vert pour une belle réussite de cet évènement. Sans parler du mur G, que je ne consulte pas, mais sur lequel j’imagine qu'il doit y avoir aussi une brochette de magnifiques contributions. 
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Ekho
#22
Je vous souhaite bon courage pour ça Sylvie. 

Après avoir subi insultes, menaces et ''vendetta'' à la sauce toxique sur le mur g : j'ai fui l'endroit et laissé tomber la prévention IA, et j'ai ajouté quelques personnes dans ma liste noire. Les gens s'en foutent parce qu'ils voient pas le mal même si on leur explique 50 fois de différentes manières, ou s'y complaisent parce que c'est les copains.

S'ils veulent se pourrir le cerveau c'est plus mon problème. Par contre, ils ne pourriront plus le mien. Maintenant, je laisse les autres réagir avant moi, comme ici, ou je bloque. 
Dernière modification le 13/07/2025 13:22:30 par Ekho.
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Tamanra7
#23
Je vous souhaite bon courage pour ça Sylvie. 

Après avoir subi insultes, menaces et ''vendetta'' à la sauce toxique sur le mur g : j'ai fui l'endroit et laissé tomber la prévention IA, et j'ai ajouté quelques personnes dans ma liste noire. Les gens s'en foutent parce qu'ils voient pas le mal même si on leur explique 50 fois de différentes manières, ou s'y complaisent parce que c'est les copains.

S'ils veulent se pourrir le cerveau c'est plus mon problème. Par contre, ils ne pourriront plus le mien. Maintenant, je laisse les autres réagir avant moi, comme ici, ou je bloque. 


Comme l'a dit un célèbre homme politique chez nous (en Belgique), assez truculent, il faut bien le dire : " Si tous les dégoutés s'en vont, il ne restera plus que les dégoutants ! " ;-)
Dernière modification le 13/07/2025 15:38:32 par Tamanra7.
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sylvie35
#24
Je vous souhaite bon courage pour ça Sylvie. 
 


Merci Ekho, mais, pas d'inquiétude, je ne comptais pas me mettre à traquer l'usage abusif de l'IA, ce serait une tâche bien trop lourde pour mes petites épaules . C'est juste que, parfois, quand je tombe dessus, ça me démange d'écrire une connerie, et il arrive que je succombe à la tentation 😂  Idem quand je tombe sur un discours sans queue ni tête (ou avec queue, mais sans tête 🤔). 
 
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Atypik
#25
Relation virtuel + IA ? Y a plus qu'à laisser nos smartphones discuter entre eux. Ça fait rêver !!
Merci Ekho pour le lien vers ce détecteur d'IA, je le garde par devers moi, toujours ouvert. Je sens que je vais en user régulièrement. J'ai été jusqu'ici d'une naïveté limite coupable.
Pour le sujet même, je suis en total accord avec Azhara.
Et si le bdsm rêvé et idéalisé est une échappatoire pour les personnes en couple mais qu'elles ne sont pas capables et/ou ne peuvent pas réellement s'orienter vers le bdsm en réel et en pratiques, je crois qu'il vaut mieux se demander pour quelles raisons leurs vies personnelles sont aussi fades, ennuyeuses et peu épanouissantes... ... 
Dernière modification le 14/07/2025 13:30:42 par Atypik.
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sylvie35
#26
Y a plus qu'à laisser nos smartphones discuter entre eux. 

C'est un peu l'idée, en effet. De même, si j'avais envie de lire de l'IA, pourquoi venir sur ce site? Je pourrais interroger directement ChatGPT, sans intermédiaire inutile. 
 
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Ekho
#27
Un créateur d'appli de rencontre a suggéré de laisser nos ''IA conseillers en flirt'' parler entre eux pour déterminer les match. Ce n'est même pas une blague. Je vous retrouve la source.
Soyez la première personne à aimer.
Ekho
#28
Certains vont appeler ça "digital Cyrano" ou "digital wingman", le phénomène est relativement nouveau, il n'y a pas encore de mot internationnal pour qualifier ce genre d'usage.

"Il a ajouté que l'IA pourrait finalement éliminer le travail difficile des rencontres en ligne : « L'idée d'un ailier parlant à l'ailier de quelqu'un d'autre, peut-être pour voir à quoi cela ressemblerait d'aller à un rendez-vous ou pour trouver des domaines d'intérêt communs, est quelque chose qui mérite d'être exploré », a-t-il déclaré."

Extrait de l'article anglophone "Dating apps develop AI 'wingmans' to generate better chat-up lines" de Financial Times 
https://www.ft.com/content/7df96597-8761-4315-8ac5-0d287c455de4
(en français : "les applications de rencontres développent des "ailiers" IA pour générer de meilleurs phrases d'accroche")

Pour lire l'article en français sur google chrome, cliquez sur les trois petits points en haut à droite de votre navigateur puis "traduire", 7ième option en partant du bas du menu.
Dernière modification le 14/07/2025 14:56:11 par Ekho.
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Good Girl 佩玲
#29
Et si le bdsm rêvé et idéalisé est une échappatoire pour les personnes en couple mais qu'elles ne sont pas capables et/ou ne peuvent pas réellement s'orienter vers le bdsm en réel et en pratiques, je crois qu'il vaut mieux se demander pour quelles raisons leurs vies personnelles sont aussi fades, ennuyeuses et peu épanouissantes... ... 


Hello toulmond', hello Azhara,

Je vais répondre strictement à cette phrase ici, dans le contexte de la question, pour contrebalancer un peu le côté manichéen et culpabilisant du cliché sur la personne mariée et en couple.

Pour avoir été mariée pendant 17 ans, je fais le constat que si mon couple avait vécu des périodes d'extase et d'intensité, il a également subi les affres du temps.... et celui du quotidien....

Le lave-linge qui n'essore plus très bien, la voiture qui fait un drôle de bruit, la dernière traite de la maison (bordel y en a encore pour 20 ans), les notes en maths de la grande, la dernière bêtise de la petite, mon boss qui me soule au taf, lui qui se pose des questions sur le sien....

Les moments comme ça, la communication se réduit au minimum vital : vital pour juste maintenir le couple à flot et continuer à porter la famille et tout ce qui va avec... Alors on compose avec cet ennui profond, ce violent désir d'autre chose, cette mélancolie de l'époque où on baisait sans se soucier de faire du bruit.... On n'est pas dans une dynamique vertueuse, donc notre oeil critique se pose invariablement sur l'autre et une forme de repli sur soi exclut l'intimité : on maintient des fonctions vitales....

Alors dans ces moments là, ça arrive que l'on se laisse tenter par ce collègue du bureau de Dublin et sa voix si sensuelle, ses petites blagues à la noix, le petit compliment toujours présent, au début sur le dossier trop bien présenté, puis sur mon OOTD (outfit of the day, tenue du jour), puis sur mon sourire qui serait un petit soleil dans sa journée, petit à petit, il va débrancher mon cerveau en me poussant un peu, son ton, quand nos appels vont s'éterniser, se fera plus autoritaire que pendant les réunions en visio, il me demandera peut être de remettre ce haut si décolleté qui ravit son regard, et un jour il me dira qu'il souhaite voir d'autres photos que celles de mon chien et de mon potager....

Eh non, à ce moment, je n'aime pas mon mari : je trouve auprès de quelqu'un d'autre la dose d'attention, le regard un peu appuyé, de nouveau une attente délicieuse (il vient dans 3 semaines pour la réunion de département OMG!!!).... Et en même temps, je tiens plus que jamais à mon mari car j'ai construit ma famille avec lui, j'ai grandi et évolué avec lui, on a toute une histoire de voyages au bout du monde, de trekks dans la montagne, de business montés et perdus ensemble, et accessoirement, je ne veux pas perdre ma grande maison, et semer le bordel dans la vie de mes enfants, et parce qu'au fond, je l'aime encore et toujours mais on est dans une période où on ne parvient pas forcément à se nourrir émotionnellement... 

Au final, on passera la soirée à se dévorer des yeux pendant le diner d'équipe. Est ce que je prendrai ce dernier verre dans sa chambre d'hôtel? Ou pas? J'en ai envie, j'en ai besoin, je veux mais est ce que je peux vraiment...? Et quand bien même je pourrais, est ce que je dois le faire...? Tant de questions que je n'aurais pas besoin de me poser s'il n'y avait pas cette fucking réunion d'équipe....

C'est un peu "romancé" (ou à peine), mais tu vois l'idée.... Je respire ailleurs une petite bulle d'oxygene, pour, d'une certaine façon, préserver la bulle de mon couple. Et parfois, le fait d'avoir repris du souffle ailleurs me permets de ré-alimenter celle de mon couple....
 
Dernière modification le 16/07/2025 12:15:08 par Good Girl 佩玲.
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Good Girl 佩玲
#30
Certains vont appeler ça "digital Cyrano" ou "digital wingman", le phénomène est relativement nouveau, il n'y a pas encore de mot internationnal pour qualifier ce genre d'usage.

"Il a ajouté que l'IA pourrait finalement éliminer le travail difficile des rencontres en ligne : « L'idée d'un ailier parlant à l'ailier de quelqu'un d'autre, peut-être pour voir à quoi cela ressemblerait d'aller à un rendez-vous ou pour trouver des domaines d'intérêt communs, est quelque chose qui mérite d'être exploré », a-t-il déclaré."

Extrait de l'article anglophone "Dating apps develop AI 'wingmans' to generate better chat-up lines" de Financial Times 
https://www.ft.com/content/7df96597-8761-4315-8ac5-0d287c455de4
(en français : "les applications de rencontres développent des "ailiers" IA pour générer de meilleurs phrases d'accroche")

Pour lire l'article en français sur google chrome, cliquez sur les trois petits points en haut à droite de votre navigateur puis "traduire", 7ième option en partant du bas du menu.


Pour les cinéphiles, je pose ces refs :

https://mafr.fr/fr/article/im-your-man-un-film-sur-notre-capacite-faible-a-re/
https://www.allocine.fr/film/fichefilm-206799/critiques/spectateurs/
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Derek
#31
Petite astuce pour ceux qui veulent tout concilier sur un couple qui va devoir faire plusieurs années ensemble. Le secret c'est de conserver des moments à deux, donc de couple réellement de séduction et de caresses/malmenage, et des moments aussi sans l'autre. Ca a deux aspects :
1) Tu apprends des choses nouvelles de ton compagnon quand il n'est pas là puis qu'il revient pour te raconter. Good Girl a fait la démo, elle est revivifiée (Même si le contexte expliqué est différent, la logique reste la même).
2) Tu es autre chose qu'une maman, ou un papa, ou la personne que tu vois tous les jours. Le facteur de surprise c'est ça le secret. Sans ça, le désir pour le partenaire peut s'étioler. Le BDSM a ça de bien qu'il oblige à ce momentum et en plus à un niveau intense d'émotion.
Donc ce n'est rien d'autres qu'organiser une petite désorganisation. Les gens se laissent avoir par le quotidien par efficience, ils le subissent. Donc faut réinjecter ça régulièrement.
2 personnes aiment ça.