Shibari

Le shibariLe Shibari, également connu sous le nom de bondage japonais, est une pratique artistique et ancestrale qui consiste à attacher des prisonniers, mais il va bien au-delà de cet aspect. C'est une discipline qui a évolué pour devenir un art à part entière, une forme de lien entre les personnes, et parfois une pratique sexuelle au sein de certains couples. Les origines du Shibari remontent à l'époque médiévale japonaise, où il était utilisé pour attacher les prisonniers et maintenir l'ordre. Au fil du temps, cette pratique a acquis une signification esthétique et technique, évoluant vers ce que nous appelons aujourd'hui le Shibari.

Dans la culture japonaise, le terme "Kinbaku" est souvent utilisé pour décrire cette forme d'art du bondage, tandis que "Nawashi" fait référence à un spécialiste du Shibari, un artiste maîtrisant l'art du lien. Les cordes, élément central du Shibari, sont utilisées de manière métaphorique pour symboliser le lien et la confiance entre les partenaires.

Le Shibari ne se limite pas uniquement aux aspects sexuels, il est avant tout une forme d'expression artistique et une manière de créer un lien profond entre les personnes impliquées. Dans cette pratique, la sécurité est d'une importance capitale, et il existe toute une série de techniques et de pratiques pour garantir que les ébats se déroulent en toute sécurité.

Les techniques du Shibari varient en fonction des objectifs et des préférences de chaque personne. Certaines personnes recherchent avant tout une esthétique visuelle, créant des motifs complexes et captivants sur le corps de leur partenaire. D'autres considèrent le Shibari comme une forme de relaxation et de méditation, utilisant les cordes pour apporter un sentiment de calme et de connexion.

Au-delà de l'aspect esthétique, le Shibari repose sur la confiance et le partage entre les partenaires. Cette pratique encourage la communication et l'écoute mutuelle, renforçant ainsi le lien émotionnel et physique entre les personnes impliquées.

Aujourd'hui, le Shibari est enseigné dans des ateliers, des classes et des événements spécifiques de type munch, rassemblant des passionnés de cet art. Les adeptes du Shibari le considèrent comme bien plus qu'une simple pratique sexuelle, mais comme une forme d'expression artistique et de connexion avec leur partenaire.

Quelle est la différence entre le shibari et le kinbaku

Le Shibari et le Kinbaku sont deux termes souvent utilisés de manière interchangeable, mais ils peuvent avoir des significations légèrement différentes selon le contexte et la perspective des praticiens. Voici les principales différences entre le Shibari et le Kinbaku :

  1. Origine et terminologie : Le Shibari est un terme japonais qui signifie simplement "attacher" ou "ligoter". Il est généralement utilisé de manière plus générale pour désigner l'art du ligotage ou du bondage, quel que soit son contexte. Le Kinbaku, en revanche, est un terme plus spécifique qui se réfère à une forme plus érotique et esthétique du bondage japonais. Le terme "Kinbaku" est souvent utilisé pour décrire le bondage érotique ou artistique, tandis que le Shibari englobe un large éventail de pratiques de ligotage.

  2. L'esthétique : Le Kinbaku met l'accent sur l'esthétique du bondage et la beauté des cordes sur le corps du modèle. Les praticiens du Kinbaku recherchent des motifs complexes et des formes artistiques à travers leurs liens. Le Kinbaku est considéré comme une forme d'expression artistique, où les cordes sont disposées de manière à créer des motifs visuellement saisissants. Le Shibari peut également être esthétique, mais il peut englober des approches plus pragmatiques du ligotage, y compris celles qui sont utilisées dans des contextes non érotiques ou artistiques.

  3. Le contexte : Le Kinbaku est souvent associé à des pratiques érotiques et sensuelles, où le bondage est utilisé pour intensifier les plaisirs sexuels et explorer des dynamiques de domination et de soumission entre les partenaires. Le Kinbaku est fréquemment pratiqué dans le cadre du BDSM (Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme, Masochisme) en tant que forme de jeu érotique. Le Shibari, en revanche, peut être utilisé dans divers contextes, y compris artistiques, thérapeutiques ou simplement comme une activité de loisir sans connotation sexuelle.

  4. L'évolution : Le terme Kinbaku est apparu relativement récemment dans l'histoire du bondage japonais, vers les années 1950 et 1960. Il a été popularisé par des artistes érotiques japonais qui ont utilisé le terme pour décrire leurs travaux de bondage artistique. Le Kinbaku est souvent associé à des pratiques plus modernes et contemporaines du bondage. Le Shibari, quant à lui, est un terme plus ancien qui a des origines traditionnelles au Japon, remontant à l'époque où le ligotage était utilisé à des fins militaires et punitives.

En résumé, le Shibari est un terme plus général qui englobe diverses pratiques de ligotage, y compris celles qui ne sont pas nécessairement érotiques ou artistiques. Le Kinbaku, en revanche, se concentre spécifiquement sur le bondage artistique et érotique, où l'esthétique et l'expression visuelle sont mises en avant. Cependant, il est essentiel de noter que les différences entre les deux termes peuvent être nuancées et que certaines personnes peuvent utiliser les termes de manière interchangeable ou selon leur propre compréhension et perspective.

Les cordes utilisées en Shibari : matériaux, longueurs, diamètres recommandés

Les cordes utilisées en Shibari sont un élément essentiel de cette pratique du bondage artistique. Seb Kinbaku, un expert dans ce domaine, souligne l'importance de choisir les bonnes cordes pour assurer à la fois la sécurité et le confort des participants.

Le matériau des cordes est d'une grande importance, et il existe plusieurs options disponibles en fonction des préférences de chaque praticien. Traditionnellement, le chanvre était couramment utilisé au Japon, mais de nos jours, d'autres matériaux comme le coton, la soie ou même la jute sont également largement adoptés. Chacun de ces matériaux offre des sensations différentes sur la peau et une esthétique particulière dans le liage.

En ce qui concerne les longueurs de cordes recommandées, cela dépend du type de liage et des motifs que l'on souhaite créer. Des cordes d'une longueur d'environ 7 à 8 mètres ) sont généralement utilisées pour les débutants, car elles sont plus polyvalentes et permettent de réaliser une variété de nœuds et de formes. Pour les pratiquants plus avancés ou pour des suspensions, des cordes plus longues peuvent être nécessaires, allant jusqu'à 10 mètres voire plus.

Le diamètre des cordes est également important pour garantir la sécurité et le confort du modèle. Des cordes d'un diamètre d'environ 6 à 8 millimètres sont souvent recommandées pour les débutants, car elles sont plus faciles à manipuler et moins douloureuses sur la peau. Pour des pratiquants plus expérimentés, des cordes plus fines peuvent être utilisées pour des liages plus complexes, tandis que des cordes plus épaisses offriront une sensation plus intense.

Il est essentiel de souligner que le choix des cordes peut varier en fonction des préférences personnelles, du style de pratique, et du niveau de confort recherché. Certaines personnes peuvent préférer des cordes douces et lisses pour une sensation plus sensuelle, tandis que d'autres peuvent privilégier des cordes plus rugueuses pour une expérience plus authentique.

Lorsque vous choisissez vos cordes, il est recommandé de les examiner attentivement pour détecter tout défaut ou usure. La sécurité du modèle est primordiale, et des cordes en mauvais état pourraient rendre la pratique du Shibari, surtout si vous avez recours à des suspensions.

Préparation et vérification des cordes et du matériel avant de pratiquer le shibari

Materiel shibariAvant de se lancer dans une séance de Shibari, la préparation de l'équipement est essentielle pour garantir la sécurité et le confort du modèle (la personne attachée) et du rigger (la personne qui va jouer des cordes). Voici quelques bonnes pratiques à suivre pour assurer une expérience positive pour tous les participants impliqués :

Choix des cordes

Sélectionnez des cordes de qualité, en bon état et adaptées à votre niveau de pratique. Vérifiez qu'elles ne présentent aucun défaut, comme des nœuds serrés, des éraflures ou des ruptures. Certaines personnes préfèrent les cordes en matériau naturel, comme le chanvre ou la jute, pour leur texture et leur esthétique, tandis que d'autres optent pour des cordes synthétiques pour leur douceur et leur facilité d'entretien.

Préparation des cordes

Avant chaque séance, vérifiez la longueur et le diamètre des cordes pour vous assurer qu'elles correspondent à vos besoins. Pour les débutants, il est conseillé de commencer avec des cordes d'une longueur standard, tandis que les pratiquants plus avancés peuvent ajuster les longueurs en fonction des motifs et des suspensions prévus. Assurez-vous également que les cordes sont propres et exemptes de tout objet pouvant causer des blessures.

Communication et consentement

Avant de commencer la séance, discutez avec votre partenaire du Shibari de vos intentions, de vos limites et de vos attentes. Le consentement mutuel est primordial dans cette pratique, et il est important de s'assurer que tous les participants sont à l'aise avec les scénarios envisagés.

Connaissance des nœuds et des techniques

Avant de réaliser des bondages plus avancés, familiarisez-vous avec les nœuds de base et les techniques de sécurité du Shibari. Un guide ou un instructeur expérimenté peut vous enseigner les bases du Shibari, y compris des nœuds comme le lark's head, le single column tie, et le double column tie. Progressivement, vous pourrez évoluer vers des techniques plus complexes.

Préparation du cadre et de l'espace de jeu

:Assurez-vous que la séance se déroule dans un cadre sûr et adapté. Choisissez un espace suffisamment grand et dégagé pour éviter tout risque de chute ou de blessure. Si vous pratiquez en suspension, vérifiez la solidité des points d'attache et prévoyez un moyen de descendre en toute sécurité en cas d'urgence.

Utilisation de bandeaux et accessoires BDSM

: Si vous prévoyez d'utiliser des bandeaux ou d'explorer des jeux BDSM dans votre séance de Shibari, assurez-vous d'obtenir le consentement et la participation active de votre partenaire. La communication ouverte est essentielle pour garantir que chacun se sente en confiance et en sécurité pendant la séance.

Les noeuds de base pour les débutants en shibari

Noeuds de shibariLe Shibari est un peu comme un art martial, il débute par l'apprentissage, celui des des nœuds de base. Ces nœuds essentiels forment la base du bondage et sont indispensables pour progresser dans la pratique du Shibari en toute sécurité. Voici quelques-uns des nœuds de base à maîtriser :

  1. Le lark's head : Le lark's head, également appelé "tête d'alouette" en français, est l'un des nœuds les plus simples et les plus polyvalents du Shibari. Il est utilisé pour fixer la corde autour d'un point d'attache ou d'une autre corde en formant une boucle. Ce nœud est souvent utilisé comme point de départ pour de nombreux bondages japonais.

  2. Le single column tie : Le single column tie est un nœud de base très important dans le Shibari. Il est utilisé pour attacher une corde autour d'un seul point d'attache, comme un poignet ou une cheville. Ce nœud permet de créer des liens solides et sûrs tout en préservant le confort du modèle.

  3. Le double column tie : Le double column tie est une version élargie du single column tie. Il est utilisé pour attacher deux points d'attache ensemble, comme les deux poignets ou les deux chevilles. Ce nœud est souvent utilisé dans les bases du bonadge et offre une base solide pour des bondages plus avancés.

La maîtrise de ces nœuds de base est cruciale pour évoluer dans la pratique du Shibari de manière sûre et structurée. Chaque nœud possède son utilité et ses spécificités, permettant aux rigger d'explorer différentes variations et motifs sur le corps du modèle. Ils constituent la fondation sur laquelle de nombreux autres bondages et motifs plus complexes peuvent être construits.

Pour les débutants, il est essentiel de s'entraîner régulièrement et de manière prudente. Commencez par utiliser des cordes souples et confortables pour vous familiariser avec les nœuds de base. Prenez le temps de bien comprendre la façon dont chaque nœud fonctionne et pratiquez leur réalisation de manière répétée.

N'hésitez pas à vous documenter à partir de guides, de tutoriels, ou à participer à des ateliers animés par des instructeurs expérimentés. L'apprentissage au sein d'un milieu respectueux et bienveillant vous permettra de progresser dans le Shibari en toute confiance.

En se concentrant sur les nœuds de base, les débutants peuvent ainsi se familiariser avec les fondements de cette discipline artistique et sensuelle, ouvrant la voie vers une exploration plus approfondie du Shibari et de ses multiples possibilités esthétiques.

Vous trouverez sur internet de nombreux articles avec photo sur la plupart des noeuds du shibari :

  1. Lark's head (Tête d'alouette)

  2. Single column tie (sur un point d'attache)

  3. Double column tie (double sur deux points d'attache)

  4. Somerville Bowline (Nœud de bouline de Somerville)

  5. Square knot (Nœud plat ou nœud carré)

  6. Half hitch (Demi-clef)

  7. Munter hitch (Nœud de demi-cabestan)

  8. Half hitch and two half hitches (Demi-clef et deux demi-clés)

  9. Reverse tension ring hitch (Nœud de demi-clé à anneau avec tension inversée)

  10. Snake knot (Nœud serpent)

  11. Buntline hitch (Nœud de baleinière)

  12. Crab claw hitch (Nœud de griffe de crabe)

  13. Two-column cuff tie (bondage à deux colonnes pour les poignets)

  14. Ebi (Crevette ou Tortue)

  15. Karada (Corps)

  16. Hishi (Diamant)

  17. Takate kote (Nœud pour élever les bras dans le dos)

  18. Gote (Forme basique de nœud de bras)

  19. Ushiro Takatekote (Nœud pour élever les bras dans le dos en position debout)

  20. Box tie (bondage en forme de boîte)

  21. Futomomo

  22. Shinju (Nœud de poitrine)

  23. Yoko tsuri (Suspension latérale)

  24. Ebi tsuri (Suspension en crevette)

  25. Kikkou (Nœud de tortue)

  26. Hojo hishi (Diamant Hojojutsu)

  27. Teppou shibari (Nœud pistolet)

  28. Hishi takatekote (Nœud diamant pour élever les bras dans le dos)

Comment améliorer sa dextérité dans la manipulation des cordes

Le shibariDans la pratique du Shibari, l'apprentissage des nœuds de base est une étape cruciale pour les adeptes cherchant à améliorer leur dextérité dans la manipulation des cordes. Cette forme d'expression artistique et sensuelle offre quelque chose d'unique, allant bien au-delà de la simple sexualité ou des jeux de couple dans un cadre BDSM. Quel que soit le statut social des gens impliqués, cette pratique est accessible à tous, créant ainsi un univers d'exploration artistique et sensuelle.

Les exercices pratiques jouent un rôle central dans l'apprentissage du Shibari. Ils permettent d'explorer différentes variations de nœuds, d'affiner sa technique et de mieux comprendre comment les cordes interagissent avec le corps humain. Ces exercices contribuent à développer une certaine prise et aisance dans la manipulation des cordes, en accordant une attention particulière à la sécurité et au confort du modèle attaché.

Si vous pouvez vous familiariser aux méthodes du shibari, rien ne vaut la pratique. Vous trouverez dans ce groupe des annonces d'ateliers shibari ou de munch sur ce thème. Pratiquer réellement en étant accompagné de Maîtres en shibari permet d'acquérir une meilleure maîtrise des gestes. De cette manière, on peut explorer différentes techniques de bondage, créant ainsi des motifs esthétiques sur le corps du modèle.

La communication est essentielle lors de ces exercices. Chaque prise, chaque tension de corde est réalisée avec un but précis. Il est important de discuter avec le modèle pour comprendre ses sensations et adapter les liens en fonction de ses préférences. Cette communication ouverte crée une expérience positive pour les deux parties impliquées et renforce le lien de confiance entre le modèle et le rigger.

Au-delà de la simple tradition japonaise du Shibari, cette pratique s'est étendue à l'Occident, transcendant les genres et les classes sociales. Chaque individu peut se sentir attiré par la beauté et l'expression artistique que le Shibari offre. Les gens de tous horizons peuvent s'investir dans la recherche de nouveaux motifs, d'inspirations et d'innovations dans cet art du lien et de la performance.

Dans la suite de l'apprentissage du Shibari, l'exploration artistique et la créativité deviennent une partie intégrante de la pratique. Les adeptes peuvent utiliser des bandeaux, des accessoires et des variations de nœuds pour élargir leur répertoire et créer des ligotages uniques. L'art de la performance et du lien de bondage se marie alors pour raconter une histoire à travers le corps humain, invitant le public à être témoin de cette expérience sensorielle et esthétique.

Les exercices pratiques permettent aux adeptes du Shibari d'affiner leur technique, d'explorer leur créativité et de créer une connexion unique avec le modèle. Cette forme d'expression artistique transcende les frontières et offre une expérience enrichissante pour tous ceux qui s'y engagent, faisant du Shibari bien plus qu'une simple pratique, mais un art qui invite à la beauté et à la prise de conscience de soi et des autres.

Pratiquer le shibari en couple ou avec des partenaires extérieurs ?

Pour les couples, la pratique du Shibari avec son partenaire peut renforcer l'intimité et la confiance au sein du couple. Pratiquer le Shibari à deux implique de se remettre l'un à l'autre dans un cadre de confiance, renforçant ainsi le lien émotionnel et physique entre les partenaires. Les couples peuvent découvrir de nouvelles facettes de leur relation en explorant cette pratique intime ensemble. Le partage du Shibari peut créer des moments de complicité uniques, renforçant ainsi leur connexion émotionnelle et érotique.

Le bandeau, souvent utilisé dans le Shibari, ajoute une dimension sensorielle à l'expérience. En privant temporairement la vue du modèle, le bandeau intensifie les autres sensations, créant une expérience plus profonde et immersive pour le couple. Le bandeau devient alors un outil puissant pour accentuer la confiance et la dépendance du modèle envers son partenaire.

Lorsque les couples décident de pratiquer le Shibari avec des partenaires extérieurs, cela peut être une opportunité d'explorer de nouvelles expériences ensemble, . Cependant, cela nécessite une communication claire sur les attentes et les limites de chacun pour que la confiance et la sécurité soient maintenues. Certaines personnes apprécient la variété et l'excitation que cette exploration peut apporter à leur relation.

Il est important de noter que la pratique du Shibari avec des partenaires extérieurs ne convient pas à tous les couples, car cela peut soulever des questions concernant les limites et les valeurs de chacun. Certaines personnes préfèrent maintenir cette pratique de manière exclusive au sein de leur couple, tandis que d'autres peuvent se sentir à l'aise d'explorer avec des partenaires extérieurs.

Shibari et BDSM : L'art du bondage japonais au service de la Domination et de la Soumission

Dans l'univers du BDSM, où les pratiques érotiques s'épanouissent dans un cadre consensuel, le Shibari, également connu sous le nom de "bondage japonais," trouve sa place en tant qu'art martial du lien. Seb Kinbaku et ses adeptes explorent cette pratique raffinée pour enrichir la relation de Domination/soumission au-delà des simples ébats sexuels. Comment le Shibari s'immisce-t-il dans la dynamique BDSM et quels liens étroits existent entre ces deux univers ?

Le Shibari, une pratique esthétique et émotionnelle

D'origine japonaise, le Shibari est bien plus qu'une simple pratique sexuelle. C'est un art qui consiste à attacher des cordes de manière esthétique et artistique autour du corps humain. Ses origines remontent à des pratiques de bondage utilisées pour attacher les prisonniers dans le passé. Cependant, le Shibari s'est transformé en une forme d'expression artistique qui transcende les frontières culturelles et sociales.

Les cordes utilisées dans le Shibari sont spécialement choisies pour garantir la sécurité et le confort du modèle. Les techniques et les frictions permettent de créer des motifs esthétiques et d'explorer de nouvelles formes d'expression. Le Shibari offre ainsi une esthétique unique, qui séduit les personnes en quête d'un lien plus profond et émotionnel dans leurs pratiques BDSM.

Le Shibari et le BDSM : des pratiques complémentaires

Le Shibari trouve un terrain fertile dans le BDSM en raison de ses caractéristiques esthétiques et émotionnelles. En s'intégrant dans la relation de Domination/soumission, le Shibari devient un moyen de communication non-verbale entre les partenaires. Chaque nœud, chaque tension de corde devient une manière de partager et d'explorer les émotions et les sensations dans le cadre du bondage.

Les adeptes du BDSM trouvent dans le Shibari une façon unique d'intensifier les sensations physiques et émotionnelles. Les cordes caressent la peau, créant une expérience sensorielle qui ouvre la voie à une connexion profonde entre le dominant et le soumis. Chaque attache devient ainsi un symbole tangible de l'attachement et du lien qui unissent les partenaires.

Le partage de l'expérience et la performance artistique

Le Shibari crée un lien intime entre les personnes impliquées. La communication subtile, les gestes précis et les sensations partagées favorisent le développement d'un lien émotionnel fort. Le partage de cette expérience est une part essentielle du Shibari, où chaque séance devient une performance artistique qui renforce la connexion entre les partenaires.

Les adeptes du Shibari, tels que Seb Kinbaku, sont des artisans de l'esthétique du lien, explorant sans cesse de nouvelles formes et techniques pour offrir à leur partenaire une expérience unique et profonde. Cette pratique exigeante et complexe permet aux adeptes de développer leurs compétences et de créer des liens toujours plus puissants et significatifs.

En conclusion, le Shibari et le BDSM sont deux univers qui se complètent harmonieusement. Le Shibari, avec son esthétique japonaise raffinée et ses techniques élaborées, apporte une dimension artistique et émotionnelle à la relation de Domination/soumission. Les cordes deviennent ainsi des outils puissants de communication non-verbale, d'intensification des sensations et de partage de l'expérience. Au cœur de cet art martial du lien, le Shibari transcende les pratiques sexuelles pour ouvrir la voie à une connexion profonde et significative entre les adeptes du BDSM.


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A propos du groupe
BDSM
Créateur

Le Shibari est le bondage japonais. C'est un type de bondage à conotation sexuelle d'origine japonaise entrant souvent dans le cadre de jeux sado-masochistes. Son principe est d'entraver un modèle qui ipso-facto se retrouve dans le rôle de personne soumise. Mais cette entrave ne se fait pas n'importe comment : elle repose sur des figures géométriques pré-définies à l'aide d'une corde de 6 à 8 millimètres de diamètre, le plus souvent. La cordelette est en chanvre ou en jute.

sebkinbaku
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Chaque nœud est une intention. Chaque tension, une écoute. Ce n’est pas la corde qui lie, mais la présence...
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PhatBrat
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HLM42
La présence peut tenter de me lier tant qu'elle veut, s'il n'y a pas l'autorité à coté, ça ne me sert à rien!
J'aime Il y a 12 heure(s)
Necalli
Les Occidentaux sont attachés au terme Shibari, mais les Nippons lui préfèrent le terme Kinbaku (qu’on peut traduire maladroitement par « lié avec une corde de manière serrée »). À la différence du Shibari, qui se traduit par le simple fait d’attacher (y compris une chaise, une table, ou même votre micro-ondes), le sens du terme Kinbaku porte en lui la sensualité, la contrainte, les émotions, et implique souvent les notions de gêne et d’exposition. Kinbaku Quant à Alex (a.k.a DirtyVonP), il faisait de la photo érotique en amateur, jusqu’à ce qu’il se retrouve frustré par le manque, dans ces sessions, d’interactions et de sincérité émotionnelle. Passionné par la culture traditionnelle nippone, il finit par tomber sur des photos de Kinbaku, qui le touchent là où il faut. Il se rendit compte que pour entrer dans ce monde et faire venir à lui des modèles, il fallait qu’il apprenne à attacher. Alex pratique presque tous les jours depuis une dizaine d’années. Lui-même disciple d’un maître (Riccardo Wildties), il récupère la tête de l’Ecole des Cordes en 2016, la première école française de Kinbaku. Photo du site de l’Ecole des Cordes avec Alex Dirty Von P Photo d’Alex en train d’attacher. Photo du site de l’Ecole des Cordes Technique, Esthétique et Intention L’Ecole des Cordes enseigne une vision du Kinbaku bien précise. C’est une technique et une esthétique propres au style dit Naka Ryu – autrement dit, l’érotisation de la souffrance. Sur leur site, le message est clair : « L’érotisation de la souffrance, ce n’est ni de la pornographie ni de la torture. Il s’agit d’exacerber la sensualité de la personne attachée, dévoiler sans montrer, proposer sans imposer… ». Proposer sans imposer, Alex y tient. Le consentement est bien évidemment fondamental et doit être explicite. Entre celui qui attache et celui qui est attaché, se crée un échange sensible, essentiel à la construction progressive d’une intensité sensuelle ou dramatique. Son maître lui a appris à être dans l’Intention quand il attache ; à générer des émotions, bien davantage qu’à s’offrir en spectacle. Il estime, par exemple, que la suspension n’est qu’une partie d’une session de cordes et non pas un but à atteindre. Les moments passés au contact du sol engendrent, selon lui, parfois plus d’émotions. Sa sainte trinité ? Technique, Esthétique et Intention. Alex accorde un intérêt tout particulier à l’évolution de la relation entre les partenaires de cordes au fil de la session : la contrainte est progressivement amplifiée, de corde en corde, jusqu’à mener l’autre à l’abandon complet. Il précise que « l’attacheur doit s’adapter à la personne qu’il attache » : il faut être un fin anatomiste. Il nous raconte aussi le pouvoir révélateur des cordes, qui dévoilent tout de l’énergie et du ressenti de celui qui est lié. Pas de feinte possible avec le Kinbaku. Se faire attacher pour mieux se libérer Comment retranscrire par les mots tous les flux émotionnels et sensitifs, qui m’ont traversée lors de ma première session ? J’étais théoriquement préparée, mais dans la pratique, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. J’appréhendais de ne pas réussir à me laisser aller, ni même à supporter l’étreinte des cordes. Nous n’étions pas seuls, ce qui contribuait à renforcer ma gêne un peu plus. Mas aussi ma difficulté à oublier le monde autour. Je ne portais qu’une culotte et un débardeur fluide légèrement transparent. À genoux, dos à lui, il commence à m’attacher les bras et les mains dans le dos. Je suis face au reste de la pièce, le regard perdu. Je cherche un point d’accroche rassurant, loin de ceux qui regardent. Alex m’expliquera plus tard qu’il a tendance à bander les yeux de ses modèles la première fois. Il a très bien fait de ne pas bander les miens. Mon sourire mi-amusé, mi-embarrassé, se trouve être le seul bouclier que je puisse brandir contre toute la confusion qui s’empare de moi. Photo de la session kinbaku de Desculottées Photo de la session kinbaku de Desculottées Je le sens tout proche de ma nuque, très à l’écoute de mes respirations. Il est très doux, beaucoup plus doux que ce à quoi je m’attendais, et consciencieux. Je me suis rapidement sentie en sécurité. Les mains d’Alex me manipulent, tel un corps précieux qu’il apprivoise et apprend à connaître. Le premier impact mémorable de la pression des cordes sur ma peau, c’est cette sensation pétillante dans les mains, comme des bulles de champagne. Alex me parle, m’écoute et m’incite même à lui répondre. Plus le temps passe, plus j’accepte – sans même en avoir conscience – de détendre tous mes muscles, de divaguer. Après un certain temps avec les jambes attachées, je ne sens plus mes pieds. Encore à moitié lucide, je lui demande si c’est un problème. Mais je n’étais pas inquiète, je voulais simplement qu’il me donne, par sa réponse rassurante, le feu vert pour tout oublier. Comme le gong qui sonnerait l’heure de la libération, je choisis délibérément de faire disparaître mes pieds de ma conscience. Je pense que cela a été un moment décisif dans l’épanouissement de mes divagations. Je n’étais pas absente. J’étais ailleurs, propulsée dans un monde secret et éphémère, qui ne semblait appartenir qu’à nous deux sur l’instant. La puissance du processus d’attachement amène aussi, dans la foulée, un sentiment d’affection intense pour son attacheur. Du moins, c’est ce qui m’est arrivé. Placée au centre de son attention, dans un état d’offrande indéniable, je me suis sentie submergée par la confiance que je lui accordais. Grossièrement, ça pourrait se traduire par : « Je te fais entièrement confiance et mon dieu, qu’est-ce que c’est bon ! ». Ajoutez à cela, l’érotisme qui découle du fait qu’il respecte cette confiance sans détours. Endorphines… please, ne me quittez pas Le Kinbaku est une pratique éminemment cérébrale. Mon esprit s’est fondu dans un espace méditatif qui m’était jusqu’alors étranger. Sans m’en rendre compte, j’étais sur le point d’oublier à peu près tout ce qui constituait la pièce qui m’entourait. Sauf Alex. C’est un délicieux mélange de maîtrise (résistance) et de lâcher-prise. Suspension shibari Suspendue à la fin de ma séance de kinbaku – shibari Au-delà de l’impact psychologique, la pression des cordes sur certaines zones érogènes du corps sécrète des endorphines. En repensant à cette expérience, plus tard, je me suis trouvée à la comparer à l’expérience d’une drogue. Il y a d’abord la montée – l’inconfort, l’adaptation –, l’explosion – oubli total de la souffrance, excitation, divagation –, puis la redescente. Parlons-en, de cette redescente. À mesure qu’il me détachait, l’esprit toujours lointain, je me souviens avoir refusé de croire que c’était terminé. Je ne sais pas l’expliquer, mais le retour à la réalité m’est apparu presque injuste. Le temps est passé à une vitesse fulgurante. Une heure, ressenti 20 minutes. J’étais frustrée, j’en voulais encore et encore, je n’en avais pas eu assez. On se trouve vulnérable, un peu apeurée par l’idée d’abandon. Heureusement, Alex m’a détachée tout doucement, j’ai eu le temps de recouvrer mes esprits et d’accepter la finalité. Le courant étant bien passé entre nous, nous avons fait une deuxième session (qui poussait davantage la contrainte et la sensualité), et je me rappelle avoir eu envie de pleurer à la fin. J’ai spontanément ri, aussi, pendant. Une première expérience de shibari réussie Je suis très heureuse d’avoir vécu ma première expérience avec Alex (DirtyVonP). Non seulement, il maîtrise son art et sait de quoi il parle, mais en plus il est généreux, bienveillant, subtil, ultra talentueux. Que demande le peuple ? Je mets l’attention sur ce point car, depuis les scandales et la fermeture de la Place des Cordes, il fait bon de savoir que l’on est entre de bonnes mains. Vous pouvez vous jeter dans ses bras les yeux fermés. En tout cas, il a ouvert quelque chose chez moi, et si j’en suis déjà à ma deuxième session, je ne compte pas m’arrêter là. J’espère que ce témoignage donnera envie, à celles et ceux qui désirent les cordes, de ne plus les éviter.
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HLM42
Kinbaku est une branche du shibari, ce n'est pas un nom préféré par les Japonais au nom shibari!
J'aime Il y a 16 heure(s)
Maîtresse Amélia
Aujourd’hui un art érotique, ce bondage puise ses origines dans la période médiévale. On parle de la période la plus sombre de l’histoire japonaise. Ce bondage, bien moins érotique, se nommait Hojōjutsu 捕縄術, un ensemble sombre de techniques de captures et d’immobilisation. A l’ère Edo, il se développe pour devenir de véritables pratiques de torture. Le genre de corde utilisée permettait de distinguer le crime commis ainsi que le rang social du puni. Comme la corde en jute Asanawa 麻縄. Ces techniques sont encore enseignées dans quelques écoles de police, et n’ont jamais quitté le Japon. Mouvement Artistico-Érotique C’est dans des écrits de familles nobles que l’on découvre les premiers aspects érotiques du Kinbaku. De façon discrète bien entendu. De l’ère Edo, on garde que des écrits privés et des récits, très peu de trace reconnue officielle. Il se raconte que ce sont les officiers de police qui ont apporté ces pratiques dans leur intimité. Il faudra attendre le début du XXe siècle et le grand artiste Ito Seiu. Il entame les premières recherches et en fait une de ses sources d’inspiration. Par son art, il devient alors le maître incontesté du Kinbaku érotique. Il transforme alors ces actes de tortures en un art délicieusement érotique. Dès les années 1920, Ito Seiu immortalise des femmes, parfois les siennes (épouses et maîtresses), dans différentes scènes de shibari. Photographies, peintures ou œuvres littéraires et théâtrales. Ito Seiu bondage shibari ‘Yomikiri Romance’, Janvier 1953, Seiu Ito Ito Seiu shibari oeuvre Oeuvre peinte sur soie représentant des femmes captives sur un navire pirate Forcé à la censure des années 30, les œuvres et l’impact de Ito Seiu sur le bondage japonais ne seront que véritablement popularisés dès les années 50-60. Ses photographies seront largement publiées dans les revues spécialisées. les techniques du shibari Le shibari est donc l’art sensuel d’attacher un sujet avec des cordes à des fins artistico-érotiques, parfois sexuelles. Les cordes forment alors des motifs, mettant en valeur le corps humain comme des œuvres d’art vivantes. On parle alors de kinbaku-bi, magnifique bondage. femme avec de la corde autour des jambes, pratiquant le shibari Le ligotage du soumis, ou de la soumise, se fait de manière progressive et lente. L’art du shibari réside dans l’éveil du corps, de l’excitation par la pression du cordage sur certains points dits sensibles, les points d’énergie. Le maître (ou la maîtresse) noue un premier membre de manière contrôlée, rythmée mais jamais dans la précipitation. Il est important que le corps soumis s’habitue, accepte, se soumette avant de se laisser aller. On s’abandonne dans la douleur, qui n’est parfois que le résultat d’une incertitude, d’une peur.
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compliciteds
merci pour ces eclairages
J'aime 12/06/25
Jnp91
Un petit moment culturel. Merci.
J'aime 12/06/25
Merci maîtresse
J'aime 13/06/25
Yan Dom
Jе suіs un mаîtrе shіbаrі dерuіs quеlquеs аnnéеs mаіntеnаnt, jе mе sеns еnсоrе аssеz jеunе dаns сеttе рrаtіquе еt роurtаnt mеs sоumіsеs mêmе lеs рlus ехрérіmеntéеs mе déсrіvеnt соmmе un grаnd-mаîtrе dоté d'un роuvоіr dе dоmіnаtіоn еt d'unе сréаtіvіté débordante. Mаthіldе еst unе jеunе fеmmе très sоumіsе, mаіs еllе n'аvаіt еnсоrе jаmаіs соnnu l'іmmеnsе рlаіsіr quе реut рrосurеr unе séаnсе dе bоndаgе. Jе luі аvаіs dоnс рrоmіs unе іnіtіаtіоn еn dоuсеur, sаns susреnsіоn, mаіs d'unе іntеnsіté sі fоrtе qu'еllе s'еn sоuvіеndrаіt tоutе sа vie. « Tu mе suррlіеrаs d'аllеr рlus lоіn dès tа dеuхіèmе séаnсе », luі аvаіs-jе dіt аvес tоutе lа соnfіаnсе quі еst lа mienne. Еllе еst еntréе dаns mа ріèсе résеrvéе аuх séаnсеs « sоft » : grаnd tаріs dоuх аu sоl, un саnарé, un tаbоurеt sur lеquеl sоnt роsés un mаrtіnеt еt lа соrdе quі vа mе sеrvіr à lа lіgоtеr. Sа сhеvеlurе brunе еn quеuе-dе-сhеvаl dеsсеnd jusqu'аu сrеuх dеs rеіns, un реtіt hаut еn dеntеllе nоіrе, un роrtе jаrrеtеllе еt dеs bаs blаnс, dеs сhаussurеs nоіrеs à tаlоns hаuts luі dоnnеnt сеttе саmbrurе parfaite. Еllе mе tоurnе lе dоs, jе luі іnstаllе délісаtеmеnt lе bаndеаu еn tіssu dоuх еt nоіr sur sоn rеgаrd соquіn. Jе luі раlре lеs fеssеs еt luі dоnnе dе légèrеs сlаquеs. Еllе gémіt déjà. Jе luі аttrаре lеs роіgnеts еt l'оblіgе à gаrdеr sеs brаs dаns lе dоs. J'аttrаре lа соrdе еn сhаnvrе, jе réаlіsе dеuх рrеmіеrs реtіts nœuds роur сréеr dеuх bоuсlеs еt у іnsérеr sеs роіgnеts рuіs jе lеs mоntе jusquе sur sеs éраulеs. Lа соrdе еntоurе sа роіtrіnе, sеs éраulеs еt sоn dоs. Jе rеssеrrе lе nœud аfіn dе сréеr un рrеmіеr роіnt dе tеnsіоn légеr mаіs bіеn рrésеnt tоut dе même. Lе lіgоtаgе реut réеllеmеnt соmmеnсеr еt jе luі dоnnе quеlquеs сlаquеs bіеn реséеs роur lа fаіrе сrіеr un peu. Deux nоuvеllеs bоuсlеs еntоurеnt mаіntеnаnt sеs bісерs еt lа vоіlà mаіntеnаnt соntrаіntе à аvоіr lеs mаіns dаns lе dоs sаns роuvоіr lеs bоugеr. Сhаquе nоuvеаu роіnt dе tеnsіоn, сhаquе nœud quе jе rеssеrrе l'а fаіt gémіr. Еllе аttrаре sеs fеssеs naturellement. C'est lоіn d'êtrе tеrmіné, mаіs с'еst déjà très bеаu еt ехсіtаnt à rеgаrdеr : sоn соrрs dеbоut, sа саmbrurе légèrеmеnt саsséе раr lа tеnsіоn рrоvоquéе раr mа соrdе dоnt lа соulеur nаturеllе dе lа fіbrе sе mаrіе раrfаіtеmеnt à sа реаu blаnсhе еt douce. Jе rеnоuvеllе l'орérаtіоn jusqu'à аttеіndrе quаtrе роіnts dе tеnsіоns еt dоnс huіt bоuсlеs еntоurаnt sеs brаs, dеs bісерs jusqu'аuх роіgnеts. Sеs mаіns sе tоuсhеnt mаіntеnаnt еt lа tеnsіоn dе lа соrdе luі éсаrtе nаturеllеmеnt sеs fеssеs. Mаthіldе сrіе dе рlus еn рlus fоrt, сеttе dоuсе tоrturе l'ехсіtе, sа реtіtе сhаttе mоuіllе аbоndаmmеnt еt еllе vа très vіtе аvоіr drоіt à dе nоuvеllеs sеnsаtіоns dоnt еllе nе sоuрçоnnаіt раs l'ехіstеnсе ! Une bоnnе сlаquе sur сhаquе fеssе еt jе fаіs mаіntеnаnt раssеr lа соrdе dоubléе еntrе sеs fеssеs, jе lа réсuрèrе еn mе mеttаnt fасе à mа jеunе sоumіsе еt jе lа frоttе соntrе sеs lèvrеs еt sоn сlіtоrіs. Dе gаuсhе à drоіtе, vеrs lе hаut, lе сhаnvrе quі саrеssе sоn jоlі mіnоu tоut lіssе l'а fаіt gémіr еt lаіssе s'éсhарреr dеs « оh » еt dеs « оuі ». Еllе еst sоus mоn соntrôlе, mаіs еn соnfіаnсе, l'іntеnsіté dе sа jоuіssаnсе nе fаіt quе mоntеr. Dе сhаquе сôté dе sоn sехе, jе fаіs rеmоntеr lа соrdе роur lа fаіrе раssеr dаns lеs bоuсlеs sіtuéеs рrès dе sеs аіssеllеs еt dе sеs sеіns. Сеttе nоuvеllе étrеіntе lа surрrеnd, еllе gémіt еn étаnt аu bоrd dеs lаrmеs сеttе fоіs-сі. Dе реtіts, « аïе » gémіssаnts еnrісhіssеnt à се mоmеnt sоn vocabulaire. Lа соrdе tоujоurs dоubléе rераssе еntrе sеs lèvrеs еt sеs fеssеs. Аvаnt dе l'аttасhеr à l'аvаnt-dеrnіеr nœud sіtué dаns lе сrеuх dе sеs rеіns, jе jоuе un реu аvес lа соrdе еntrе sеs fеssеs, sеs mаіns éсаrtаnt tоujоurs сеllеs-сі sаns аutrе possibilité. Lа bоuсlе еst bоuсléе, Mаthіldе еst раrfаіtеmеnt lіgоtéе еt sоumіsе à mеs mоіndrеs volontés. Jе bаіssе sоn hаut sеху justе sоus lеs tétоns аvаnt d'у іnstаllеr dе реtіtеs ріnсеs еn métаl fіn. J'аttrаре lе mаrtіnеt еt jе luі fоuеttе tеndrеmеnt lеs fеssеs quі rоugіssеnt vіtе mаlgré tоut. Jе luі аvаіs рrоmіs du sоft еt dе l'іntеnsіté, еllе а се qu'еllе mérite. Jе fіnіs раr lа fаіrе аssеоіr sur lе саnарé, jе реnсhе sа têtе еt luі рrésеntе mа quеuе. J'еus drоіt à unе fеllаtіоn bіеn gоuluе, lеs mаіns lіgоtéеs dаns lе dоs, lа grаvіté lа fаіt s'еnfоnсеr mоn sехе аu рlus рrоfоnd dе sа gоrgе, jе luі mаіntіеns lа têtе соntrе mоn рubіs, еllе nе реut rіеn у faire. Une fоіs détасhéе, еllе аvаіt bіеn mérіté unе bоnnе bаіsе рuіs sоdоmіе à quаtrе раttеs еt dе sоn аvеu l'оrgаsmе lе рlus іntеnsе jаmаіs ressenti. Bien еntеndu, еllе а réсlаmé d'аutrеs séаnсеs dе bоndаgе аvес sоn nоuvеаu maître.
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Dame_Kyria
Et voilà une corde de foutu.... 🤣🤣🤣
J'aime 12/06/25
Dame_Kyria
Quel a été votre formateur en shibari ?
J'aime 12/06/25
nicoslave83
bonjour, je me présente nico 30ans, célibataire switch mais davantage soumis. je suis en recherche de partenaire pour expérimenter le shibari. je suis du var
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Lilith Cat
Bonsoir, est-ce que vous vous déplacer en dehors de votre département ? Sachant que riggeuse je suis et cherche toujours des modèles pour continuer à progresser.
J'aime 13/03/22
nicoslave83
Cordiste si vous êtes en recherche discutons en
J'aime 02/10/23
Cordiste
Moi aussi je cherche des personnes à encordee
J'aime 06/06/25
Master Punisher
a partagé quelques photos
###PROFIL BANNI###Ayra
Tout a commencé un jour de juillet, un jour de trop grande chaleur que mon robot mixeur n'a pas pu supporter. Je suis une femme décidée, je n'allais pas abandonner la confection d'une recette à la première panne mécanique. Je sonnai chez les voisins de palier que je connaissais de vue en espérant que la fille possède un appareil similaire et qu'elle accepte de me le prêter. La fille en question qui m'ouvrit la porte était vêtue d'un short et d'un débardeur largement échancré sous les aisselles. Je n'avais fait que la croiser, et ne l'avais jamais vraiment regardée. Je ne suis pas spécialement attirée par les femmes bien qu'un corps féminin bien proportionné ne me déplaise pas. Elle avait visage avenant aux traits réguliers, le cheveu châtain, un sourire engageant mais légèrement contraint. Un corps de taille moyenne, que j'estimais à un mètre soixante-neuf (parce que c'est un bon nombre, mais en vrai, j'ignorais totalement sa taille), des seins qui semblaient vouloir profiter des échancrures du débardeur pour afficher leur rondeur, une taille bien marquée (l'ensemble étant mis en évidence par le débardeur très échancré et vraiment court), et pour finir, des cuisses et des jambes bien galbées. Je lui exposai le but de ma visite. Elle réfléchit un instant, puis me répondit qu'elle devait avoir ça, rangé dans un coin. Elle me pria d'entrer. Lorsque je fus dans le couloir de son appartement, elle se tourna vers moi et se ravisa: -- Vous n'êtes pas choquée par la nudité? me demanda-t-elle. Je fis la moue, une moue interrogative. Elle était vêtue légèrement ce qui pouvait se comprendre au vu de la chaleur qui régnait depuis plus de quinze jours et dont notre étage accumulait allègrement les degrés comme un écureuil les noisettes, cependant je me demandais si ce tissu était encore trop pour elle. -- Non, pas particulièrement. Je n'ai pas la réputation d'une fille coincée, ce serait plutôt le contraire, pourquoi cette question? Vous avez trop chaud? lui demandai-je sur le ton de la plaisanterie. -- Oh, pour ça oui, je crève de chaud. Mais, non. C'est mon copain, il s'est endormi sur le canapé, et il est nu. Elle pivota et reprit sa marche en avant. Je la suivis, je ne lui avais pas menti, le cul ne m'a jamais effrayé. Encore moins celui des mecs que celui des nanas. Effectivement, son copain pionçait à poil sur le canapé, étendu à plat ventre sur l'assise. Je ne pouvais pas voir grand-chose de lui, car son visage était enfoui dans la pliure de son avant-bras. Mais ses fesses attirèrent mon regard, un fessier particulièrement rebondi, impression accentuée par le creusement du corps au niveau de ses reins. Incontestablement, il captivait le regard. -- Il a un beau cul, n'est-ce pas? Sa copine s'était-elle aperçue que mon regard avait un peu trop trainé sur le fessier de son copain? -- Heu, oui, il semble bien galbé, dis-je un peu gênée. -- Ne te sens pas gênée, j'aime bien qu'on le regarde... et lui aussi. Je regardai la fille, d'un regard interrogateur et probablement stupide. Je notais que les fesses de son copain nous avait fait basculer dans l'intimité du tutoiement. Je me rassurais en me disant que les histoires de cul rapprochent ou créent des conflits. Immanquablement. Je ne tarderais pas savoir sur laquelle des fesses de son copain nous nous situerions: amicale ou conflictuelle. -- Assieds-toi, me dit-elle en me désignant un fauteuil, je vais chercher l'engin. Tu veux boire quelque chose? Je refusai poliment. Elle s'éclipsa. J'en profitais pour mater son copain sans aucune retenue. Je forçai mon regard à ne pas se focaliser sur sa partie postérieure. Je remarquai son abondante chevelure bouclée débordant du repli de son bras. Le dormeur ne paraissait pas très grand, mais assez bien fait et pas très costaud. N'y tenant plus, je me soulevai du siège pour voir son dos, et admirer un peu mieux son fessier, lorsque la rougeur de son cul m'interpela. Une rougeur très localisée sur chacune des fesses. Mon esprit se mit à examiner toutes les possibilités sans trouver une raison satisfaisante. -- Je ne l'ai pas trouvé! Je vais secouer Tony, il doit savoir où il est. La fille ne s'était pas absentée très longtemps. -- Non, non ce n'est pas néces... Mais déjà secoué par sa copine, le copain émergeait de sa sieste, la chevelure en bataille et le visage éberlué. -- Bonjour, fit-il à moitié ensuqué. Je lui rendis son salut. Sa copine ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits et lui demanda immédiatement s'il se souvenait où le robot mixeur était rangé. -- Secoue-toi, insista la fille comme le gars mettait du temps à répondre. -- Je vais chercher, dit-il d'une voix pâteuse. Il se leva. Je pus admirer le garçon. Comme ma première impression me l'avait laissé entrevoir, il n'était pas immense ni très musclé, presque efféminé, notamment du fait de sa taille très marquée pour un homme. Cependant son corps était équilibré par une musculature fine, mais présente. J'essayais de ne pas m'attarder sur ses attributs virils, qui démontraient une masculinité tout à fait convenable et prête à l'emploi. Lorsqu'il nous tourna le dos, je n'eus plus de doute. Ses fesses bien galbées présentaient une rougeur nettement marquée, le contraste avec le reste de sa peau était saisissant. -- Moi, c'est Marielle, dit la copine pour attirer mon attention. Et mon copain se prénomme Antoine. Toi, c'est? -- Mélanie, répondis-je encore perdue dans des pensées rougeoyantes. J'eus envie de lui poser la question, mais je me retins. En regardant Marielle, je compris qu'elle savait que je m'interrogeais à propos de la rougeur du cul de son copain. Mes yeux avaient trop trainé sur ses fesses pour que mon intérêt ne se porte que sur leur rondeur. -- Antoine et moi, on a une relation de couple un peu... originale. On pratique la discipline domestique, dit-elle. -- C'est quoi? Je posais cette question bien que je comprenne le sens des mots. J'étais étonnée par l'aveu de but en blanc, presque de rose en rouge, de cette pratique qui me paraissait relever de l'intime. -- En gros et en résumé, si Tony ne se comporte pas comme je l'attends de lui, je le châtie. -- Tu le punis comme un enfant? lui demandai-je sidérée, autant abasourdie que curieuse. Piquée au vif, rouge vif. -- Pas vraiment comme un enfant. Il doit se conformer à une sorte de règlement non écrit, une discipline du foyer, sinon il est sanctionné. -- Et il est d'accord? -- Bien évidemment, c'est même la raison de la persistance de notre couple. C'est d'ailleurs Tony qui en est à l'origine. -- Comment ça? Je n'en revenais pas que ce soit lui qui demande à être puni. -- C'est l'histoire de notre relation de couple, chaotique. On est guidé par une relation que je ne sais pas très bien qualifier... Proches, on en arrive presque à se détester. Et dès qu'on s'éloigne l'un de l'autre, c'est le désespoir, le manque, le vide. -- À ce point? -- Oui. C'est un équilibre dans le déséquilibre... -- Je ne comprends pas. -- C'est l'inégalité entre nous qui crée l'équilibre de notre couple. -- C'est un peu étrange... -- Laisse-moi te donner un exemple. Il y a quelque temps, Tony était nu comme un ver comme souvent lorsque je suis habillée, voilà une inégalité. Et il m'a fait faire une bêtise. J'ai râlé et je lui ai mis deux claques sur les fesses en lui disant d'arrêter de me troubler, qu'il me faisait faire des idioties. Sur ce, il m'a embrassée avec fougue. Un vrai baiser passionné! -- Ce n'est pas bien méchant. Si? -- Non, bien entendu. Le surlendemain alors que j'étais prête à partir au boulot et lui complètement à poil, c'est lui qui a fait une bêtise. Il a souillé ma robe, mais comme il était coupable, je l'ai claqué plus fort, plus longtemps et vraiment sévèrement. Sauf qu'il s'est mis à bander très fort. Il bandait si fort que j'ai saisi son sexe et que je l'ai masturbé. Je ne sais plus si je voulais le faire débander... Je le grondais méchamment, mais je continuais à lui claquer les fesses et il ne protestait pas. Au contraire, il m'a embrassé à pleine bouche et son baiser m'a fait chavirer. Nous avons fini par faire l'amour sur le sol de la cuisine où nous nous trouvions. Et j'avoue que sa langue m'a particulièrement bien gâtée. Mais les préliminaires de ces épisodes m'ont troublée. J'étais sidérée par son récit! Enfin quoi! J'étais juste une voisine de palier, une connaissance "bonjour, bonsoir" et voilà qu'elle me confiait son intimité, une intimité assez salace comme si on était les meilleures amies depuis toujours. Et moi, bien sûr, je gobais ses paroles, avide de connaître la suite, friande de tous les petits détails croustillants. -- Et ensuite? dis-je. -- Des épisodes de ce genre se sont reproduits. Marielle resta pensive comme si elle revivait quelques-uns de ces moments. -- Tony en est venu à m'avouer ses penchants et à me dire à que, dans un couple, il y en avait toujours un des deux qui dominait l'autre, en me désignant comme celle qui devait dominer. Au bout d'un certain temps, il m'a fait comprendre qu'il ne voyait aucun inconvénient à ce que je prenne totalement l'ascendant sur lui, mais que ça impliquait que je le domine également sexuellement. Complètement, et bien plus qu'avec de simples fessées. Son récit commençait à me renverser les sens. -- Comme ça? Il te demandait de devenir sa dominatrice comme s'il discutait du cuir de ta nouvelle robe? -- Non. Le cuir et tout le tremblement ne l'attirent pas spécialement. Mais d'un autre côté, ça va plus loin. Il veut ma domination sur lui, il me veut en tant maitresse-femme en même temps que mère sévère dans notre relation de couple. -- Comme te l'a-t-il dit? m'étonnai-je. -- Progressivement, j'ai compris qu'il essayait de me le faire ressentir à travers son comportement antérieur. Par exemple, le plaisir qu'il prenait à être nu devant moi alors que j'étais habillée ou bien à ce que je le fesse sous n'importe quel prétexte, surtout le plus injuste. J'ai interprété ça comme un besoin d'infériorité, et il n'a pas nié. De la même manière, quand la fessée sert à me défouler comme tu as sûrement remarqué dans les exemples que j'ai cités. -- La rougeur d'aujourd'hui, c'est pour ça? -- Une fessée, oui. Une petite punition pour désobéissance. -- Et ça suffit? -- Non, mais sans cette discipline domestique, notre couple n'existerait plus. Mais elle n'est pas suffisante pour Antoine, il a vraiment besoin de se sentir inférieur, d'être humilié et que nous ne vivions pas notre relation en la cachant aux autres. Je ne savais quoi penser de cette fille. Elle m'exhibait son mec à poil. Non seulement à poil, mais elle me déballait leur intimité et les penchants de son mec sans me connaître. Et moi, je prenais plaisir à ce voyeurisme, et j'avais moins de scrupules ou je me trouvais des excuses. §§§§§§ -- Je ne l'ai pas trouvé. Antoine revint penaud, tête basse. -- Tu as mal cherché, gronda Marielle. Ou bien tu ne sais pas où tu ranges les affaires, ce qui est pire! Tony tenta une timide, mais vaine protestation. -- Viens t'assoir ici! ordonna sèchement Marielle en pointant de l'index une place sur le canapé en face de moi. Je vais chercher à nouveau, et gare à toi si je le trouve. Antoine vint se placer exactement à l'endroit désigné par sa compagne. Je remarquais qu'il gardait les cuisses un peu écartées, comme pour m'exposer sa verge et ses testicules ou me démontrer qu'il ne devait pas me cacher leur état. Ce qui était le cas. Son membre était gonflé, semblait battre au rythme de son cœur parallèlement au sol. J'eus le temps d'apercevoir un petit sourire dessiné par les lèvres de Marielle avant que celle-ci ne quitte la pièce. Je soupçonnais une complicité bien établie entre les deux tourtereaux dans ce petit manège. Marielle m'en avait suggéré les contours peu auparavant. -- Vous avez une relation particulière Marielle et toi, commençai-je pendant que sa copine cherchait le robot mixeur. -- Elle t'en a parlé? -- Un peu, oui. -- Sans ça, on n'arriverait pas se supporter. Ou plutôt, on ne pourrait pas vivre ensemble. -- Alors tu acceptes qu'elle te domine... Il ne répondit pas tout de suite. -- Oui. Elle fixe des règles, qui n'ont qu'une importance relative. Ce qui compte c'est l'objectif. -- L'objectif? -- Oui, le plaisir qu'on en retire pour vivre notre relation. Il n'eut pas le temps d'en dire plus, Marielle était là. -- Qu'est-ce que c'est, ça? Tu vois que tu n'as pas cherché! Elle brandissait le robot sous le nez de son copain. J'étais presque persuadée qu'elle avait fait exprès de ne pas le trouver lors de sa première recherche, que Tony l'avait imitée à son tour pour qu'elle puisse trouver l'objet et lui en faire le reproche. J'étais curieuse de ce qui allait suivre, car tout ce qui avait précédé était sûrement destiné à cette conclusion. -- C'est toujours pareil avec toi! Tu ne fais jamais aucun effort! Je prends Mélanie à témoin. Tu ne travailles pas, tu n'as qu'à rester à la maison pour faire l'entretien... et pour quel résultat? c'est nul, nul. Tu nous fais perdre notre temps, voilà à quoi tu sers. À nous faire perdre notre temps! Elle se tut et me regarda. Je supposai qu'elle me jaugeait pour voir si je rentrais dans son jeu. Je ne dis rien, mais je ne la détrompai pas en ne détournant pas les yeux. -- Voilà ce que tu vas faire... tu vas demander pardon à Mélanie. Tony s'apprêtait à ouvrir la bouche. C'est à cet instant que mon attention se porta sur lui et que je remarquai qu'il bandait. Jusqu'à présent je suivais Marielle des yeux et je ne m'étais pas aperçue de l'état changeant de Tony qu'il exhibait pourtant sans mystère. Là, il n'y avait aucun doute: l'humiliation que lui infligeait sa copine en ma présence, loin de l'accabler, lui procurait une érection monumentale. -- Pas comme ça! Pas assis sur le canapé! éructa Marielle. À genoux à ses pieds. Elle tira Antoine par le bras. Il se laissa entrainer sans résistance et s'agenouilla face à moi. Son érection n'avait pas faibli. Je faisais des efforts pour ne pas la fixer sans y parvenir. -- Allez, qu'est-ce que tu attends, demande-lui pardon pour ton incompétence. Elle le fessa sans ménagement à plusieurs reprises. Visiblement, autant l'un que l'autre appréciaient l'instant, car Antoine ne se pressait pas pour entamer sa contrition. Je m'attendais à ce que sa demande de pardon soit insuffisante aux yeux de Marielle. Ce fut le cas, elle lui claqua les fesses à nouveau plusieurs fois en lui répétant que ce n'était pas de cette façon qu'il obtiendrait mon pardon. Sa bite n'arrêtait pas de danser suivant le tempo des claques. Cette vision me mettait dans tous mes états. Je commençai à ne plus savoir comment croiser les jambes. Cette fois j'étais prise dans le jeu, si c'était bien un jeu. Tony réitéra sa demande de pardon à de multiples reprises. Marielle rejeta chacune d'elles en humiliant son copain, en le dégradant, en l'avilissant jusqu'à un point tel que je ne trouvais plus de mots pour décrire ses récriminations. Pourtant lui bandait toujours aussi fort, comme si se retrouver nu, à genoux, aux pieds d'une inconnue dans cette posture de soumission en étant traité comme un moins que rien lui procurait une excitation extrême. Il était presque évident que Marielle prenait tout autant de plaisir que son copain à cette séance d'humiliation publique. Je devais m'avouer que mes sens bouillonnaient. Je ne pouvais rester insensible à la jouissance que prenait ce mâle fier à être soumis à une telle dévalorisation. Mon cerveau et ma raison pouvaient bien argumenter dans un sens, ma vulve témoignait ardemment d'un émoi trouble complètement opposé. -- Je vous supplie de me pardonner pour ma nullité crasse qui vous a fait perdre votre temps. Aussi, je vous prie de m'infliger la punition que je mérite et qu'il vous plaira que je subisse. -- Qu'en dis-tu? me demanda Marielle. Es-tu prête à accepter la demande de punition de cette loque? -- Il faut que j'établisse son châtiment? -- Bien évidemment. Et que tu le lui infliges. Tu es la personne lésée. Des sentiments contradictoires se bousculaient en moi. Je n'avais jamais puni, ni frappé quiconque. Mais ce gars me suppliait de le punir, en bandant si dur, preuve de son désir intense de voir sa supplique se réaliser... cela rendait le renoncement difficile. Étaient-ils un couple de pervers désirant m'entrainer dans sa turpitude ou alors prévoyaient-ils de me faire chanter lorsque j'aurais cédé à leur perversion? Ou bien tout simplement des malades? Cette question m'obnubilait et m'empêchait de prendre une décision. -- Je ne pourrais pas, dis-je finalement. Ce serait trop difficile. Antoine me regarda avec un air de chien battu. Il avait l'air vraiment déçu. Je compris qu'il n'y avait aucune intention cachée dans la requête du couple, juste une réelle déviance pervertie. -- Tu assisteras à sa punition alors? s'enquit Marielle. -- Oui, c'est d'accord, répondis-je spontanément. J'avais bien fait de ne pas réfléchir. §§§§§§ Je suis surprise par la simplicité. Pas de décorum, pas de rituel. Juste un homme jeune, un peu frêle, mais bien proportionné, nu, tenu par la queue, une queue bien raide, bien épaisse, une queue pleine de promesses de jouissances et qui, pourtant, ne sert que de laisse. Car elle est tirée par une femme à peine plus petite que lui, à l'allure décidée qui l'amène jusqu'à une chaise basse toute simple sur laquelle elle prend place. Le mec s'allonge en travers des cuisses dénudées dépassant du short court de la femme, il se tortille pour que sa bite s'écrase sur la cuisse droite de sa copine. Le jeune homme est juste assez grand pour que la pointe de ses pieds et ses paumes de mains reposent sur le sol. Au pied de la chaise, la femme a disposé quelques instruments dont elle se servira peut-être pour exécuter le châtiment. Elle use de mots choisis pour décrire la punition, des mots tels que châtiment, correction, sanction. Je ne suis pas connaisseuse, mais je reconnais quelques objets qui ressemblent à un martinet, une ceinture sans en être une, un brumisateur, et d'autres dont je ne connais pas le nom. Marielle débute en caressant Antoine. Elle lui caresse les fesses, sa main semble à la fois érotique et maternelle. Maternelle, car elle est rassurante, comme si elle cherchait à lui dire qu'elle va le punir pour son bien, que c'est un mal nécessaire, pour qu'il apprenne et se comporte mieux à l'avenir. Qu'il lui obéisse. Mais qu'avant tout, il sache tout l'amour qu'elle lui porte. Si cette main pouvait parler, elle traiterait Antoine de chenapan, de vilain garçon, elle lui dirait: « qui aime bien, châtie bien ». Érotique, car Marielle fait pénétrer cette main droite entre les globes de chair, la laisse descendre profondément pour atteindre les couilles qu'elle manipule sans que je ne puisse voir son action. Puis elle remonte jusqu'à l'anus, Tony écarte les cuisses pour lui en faciliter l'accès. Elle joue un moment avec la rondelle, elle l'agace comme si elle voulait le pénétrer. Soudain, la main femme et mère claque la fesse droite, externe, puis la gauche. Une paire de claques brusques qui résonne et ouvre la séance comme les premiers éclats d'un feu d'artifice sur ce cul rebondi à la tension si tentatrice. Après une brève pause, les claques sur les fesses mâles se succèdent, rapides, intenses, sans aucun répit évoquant un orage de grêle. La chair réagit qui s'agite en vagues successives et rugit en grondement de plus en plus grave comme la main frappe de plus en plus fort. Violente et passionnée.
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elrohir
Merci pour ce texte ! je suis tout troublé maintenant...
J'aime 29/05/25
docile 41
Bonsoir, c'est pour quand la suite ?
J'aime 29/05/25
Hello. Je propose trois jours de voilier au départ de la Turballe. On peut être 6 confortable à bord. Ce serait du 10 au 12 Juin inclus (c'est un mardi/mercredi/jeudi). On peut dormir au bateau la veille. Une participation de 150 euro par personne pour les 3 jours pour la location du voilier (qui n'est pas le mien) Et faut compter les repas environ 20€/jour soit 60 euro au total. Le but est de faire du bondage/shibari pendant ces 3 jours, mais aussi un peu de bateau !! Je suis rigger. Mais j'adore aussi être attaché. Et nous aurons une riggeuse également à bord. Plus d'informations en MP
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Cordiste
44 c est Nantes c est très loin mais vous proposer un plan hyper sympa
J'aime 27/05/25
HLM42
Un plan hyper sympa qui coute 210€...
J'aime 28/05/25
Oui le location d'un voilier de 12m50. Ça coûte un peu !!
J'aime 28/05/25
SwitchLoicbidu59
Merci mais non
J'aime 28/05/25
bonjour qu es ce que c est come voilier ?? je connais bien la navigation eul uln KELT 760 a noirmoutier autrefois
J'aime 28/05/25
HLM42
C'est un fameux 3 mâts, hissés haut. Saviez-vous que l'expression "PD comme un foc" est une référence au mât d'un navire et non à l'animal marin qui n'a rien demandé à personne? Le Foc est une voile d'un bateau. Elle a une forme triangulaire et est située généralement à l'avant du bateau. Le foc est plus petit que la grand-voile. Deux cordes (les écoutes) servent à changer le foc de côté et à l'orienter en fonction du vent.
J'aime 28/05/25 Edité
C'est un First 405
J'aime 28/05/25
HLM42
C'est tout de même moins pratique qu'une Peugeot 405 sur la route...
J'aime 28/05/25
first beneteau de bons bateeaux
J'aime 28/05/25
first 405 meme architecte naval que le KELT 760 jean BERRET
J'aime 28/05/25
Kendra
a partagé une photo
Coucou à tous 💜 Enchantée ( désolée si mon post dérange ) Je me présente, Kendra jeune Trav de 27 ans Une véritable accro au liens qui est a la recherche de personnes passionnée qui souhaiteraient faire des sessions Bondage / Shibari J'ai eu quelque expérience j'ai quelque photos d'entre elle sur mon compte. Sinon j'ai des tenues, des jouets et des cordes Je suis d'Arras dans le Nord et je peut recevoir ou me déplacer Merciii de votre temp
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Sam
C'est avec plaisir que j'aimerais discuter avec vous en pv
J'aime 26/05/25
HLM42
Et pourquoi un post si banal dérangerait-il?
J'aime 27/05/25
nicoslave83
Bonjour à tous, Des personnes en région PACA qui pourraient me renseigner et me guider vers des atelier shibari, des munch? Je peux aussi me déplacer en privé en PACA et région voisine occasionnellement Merci à ceux qui repondront
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Temps06
Regarde tu as des manches près d'Aix-en-Provence dans les soirées/munchs proposer par bdsm.fr dans soirées/munchs
J'aime 08/09/24
Cordiste
Sur fétlife il y a aussi plein de renseignements sur la page événement.
J'aime 27/05/25
AlexG
a partagé quelques photos
Petite soirée cordes entre amis
PhatBrat
a partagé quelques photos
Deuxième expérience - Kinbaku Que m'as-tu fait cette fois-ci ? J’ai accueilli tes tentacules, je t’ai obéi. J’ai accueillie la douleur, plus forte ; J’ai toléré les engourdissements, plus sourds ; J’ai toléré que mon sang recule, plus loin. Je t’ai montré plus de chair, mon ventre, mes épaules ; j’ai aimé. Que s’est-il passé cette fois-ci ? J’ai laissé passer les bruit parasites, lointains, diffus. J’ai laissé mon corps se relâcher, se détendre et se pendre ; J’ai accepté tes détours scabreux, torturés, alambiqués ; J’ai accepté que tu me mordes, me pénètres, me cisailles. Je t’ai laisser plus de chair, à marquer, à tordre ; j’ai aimé. Mais que m’as-tu fait cette fois-ci ? Je suis restée bloquée. Je te sens encore autour de moi ; Je me sens encore entravé ; Je te perçois encore contre ma peau ; Je me perçois encore dans ton piège. Tu m’as réveillée cette nuit. Je t’ai sentie me chatouiller. Je me suis sentie engourdie. Je t’ai sentie me contraindre. Tu ne m’as pas rendu mon corps, Tu m’as gardée dans ton décor, Je ne sais pas comment ressortir. Cette fois je me suis ligotée à ma liberté.
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Adelaide
Nous avions un peu échangé avant de nous revoir à cette soirée Hell O Kinky. Je connaissais ton envie de cordes, aussi je t’ai naturellement demandé si tu souhaitais faire une session tout de suite. Tu voulais attendre un peu, puis tu t’es ravisée. Allons-y ! Après la phase de négociation, j’ai commencé à t’attacher. Je désirais le faire doucement, afin que tu puisses prendre le temps de sentir et de tout ressentir. Cela te permettrait, je l’espérais, de donner de la vie à ton fantasme de te retrouver du point de vue de l’encordée (Je lui avais dit que je voulais connaître ces sensations, pour mieux les décrire dans mes nouvelles. N.d.a). Comme c’était ta première session, je souhaitais que tu ne perdes pas le contact avec moi – ni moi avec toi. Je me plaçais de façon à ce que l’on puisse toujours se voir. Nous étions en début de soirée, il y avait encore peu de monde. La petite salle où les tatamis étaient installés donnait sur le couloir principal. Dans la pièce, entre nous, dans notre bulle, régnait une énergie étrange, belle, nous isolant. À deux, nous étions seuls et pour ma part, je m’amusais. Un peu plus tard, tes bras étaient repliés sur ton épaule gauche. Je te fis basculer de la position assise à allongée. Je voulais ajouter un objet. Il y avait aussi des ballons de baudruches à disposition. J’en saisis un que je plaçais sur ton ventre, avant de ramener ta jambe sur celui-ci, faisant attention à ce qu’il n’explose pas. A chaque tour de cordes, je prenais plus d’assurance, sans oublier de vérifier que tout aille toujours bien. Tu m’assurais de ta confiance. Je m’enhardissais, et fis passer les cordes ici et là, sur tes bras, sous eux, entre eux, et en lien avec les celles qui te contraignaient les jambes… Pour moi, encorder et câliner, c’est à peu près la même chose. Sauf que les cordes permettent un plus long câlin. Sauf que les cordes permettent un plus gros câlin. Sauf que les cordes agrandissent le cocon. Et comme tous les câlins, il s’agit de se faire plaisir, mais aussi, de faire plaisir à l’autre… et que l’autre se fasse plaisir ! Trois spectateurs sont arrivés et ont regardé tandis que je commençais à te détacher. J’enlevais une première corde, puis une autre. Je prenais mon temps. L’un d’eux, opérant une petite fracture dans notre bulle, m’a demandé s’il s’agissait d’une démonstration. Ce que ce n’était pas. Ils repartirent, et moi je plongeais à nouveau en ton regard. Je défis un premier harnais, celui qui se trouvait à ta jambe droite. Je cherchais l’extrémité d’une nouvelle corde. Je commençais à l’enlever lorsque je me rendis compte que je venais en fait de retirer une liaison entre deux cordes – un nœud en forme de tête d’alouette en langage technique. Heureusement, j’avais réalisé des frictions qui permettaient de bloquer la tension à plusieurs autres endroits. Si les deux cordes avaient perdu toute leur force d’un coup, le modèle aurait pu souffrir de se sentir comme abandonné. Grâce aux frictions, je pus défaire tes cordes comme si de rien n’était. Et puis, ça restait la première fois que tu essayais les cordes. Aussi, pour ne pas se quitter sur cette note un brin désagréable, en tout cas pour moi, je te proposais de nouvelles choses : les cordes dans les cheveux, les cordes sur le visage, et je passais une corde sur ton cou. Tu eus plusieurs types de réponses. Tu testais, nous nous amusâmes encore un peu ensemble. Enfin, je te libérais définitivement. Nous étions dans la troisième phase, l’aftercare, ce moment plus câlin entre le modèle et son rigger. Moment particulier, où le modèle finit de redescendre et où ils débriefent la session. J’étais bien avec toi, et j’étais moi aussi parti loin. Je confesse ne plus trop me souvenir de ce qu’on a échangé alors, tout s’était bien passé. Une question peut-être : je te disais que j’avais mis quatre cordes autour de toi, parce que je n’en avais pris que quatre – mais chez moi, j’en possédais douze. Tu m’amusas en te demandant ce à quoi pouvait ressembler un corps avec douze cordes sur lui, imaginant quelqu’un de « momifié ». Il faudra essayer ! La soirée continuait. Tu repartis vers la piste de danse, et moi, boire au minimum un bon verre d’eau – les sessions, ça assoiffe !
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soma06
Bonjour de NICE : TRES beau récit d'encordage TRES excitant ! ! !
J'aime 11/05/25
Ollie
🕸️🪄🤩
J'aime 11/05/25
elrohir
Troublant... Ca me remet en mémoire la seule expérience de shibari que j'ai vécu et du sentiment d'abandon à l'autre qui m'avait envahie... Merci de ce partage
J'aime 14/05/25
Lana9404
Bonjour à tous, Y’aurait il un maître shibari, en Dordogne, prêt à me former sur mon soumis ? Belle journée 🌞
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Knou
Bonsoir... compliqué en Dordogne
J'aime 29/04/25
Tailleur de Pierre
Ah... Bordeaux c'est en Dordogne ? Mais je peux me tromper... Vous avez tout ce qu'il faut à Bordeaux 1f609.png
J'aime 05/05/25
Lana9404
Non Bordeaux n’est pas en Dordogne... Mon soumis vit en Dordogne cependant.
J'aime 05/05/25
Tailleur de Pierre
Ah je comprends bien merci. Désolé pour la méprise.
J'aime 05/05/25
Maîtresse Luna
Nous avions un peu échangé avant de nous revoir à cette soirée Hell O Kinky. Je connaissais ton envie de cordes, aussi je t’ai naturellement demandé si tu souhaitais faire une session tout de suite. Tu voulais attendre un peu, puis tu t’es ravisée. Allons-y ! Après la phase de négociation, j’ai commencé à t’attacher. Je désirais le faire doucement, afin que tu puisses prendre le temps de sentir et de tout ressentir. Cela te permettrait, je l’espérais, de donner de la vie à ton fantasme de te retrouver du point de vue de l’encordée (Je lui avais dit que je voulais connaître ces sensations, pour mieux les décrire dans mes nouvelles. N.d.a). Comme c’était ta première session, je souhaitais que tu ne perdes pas le contact avec moi – ni moi avec toi. Je me plaçais de façon à ce que l’on puisse toujours se voir. Nous étions en début de soirée, il y avait encore peu de monde. La petite salle où les tatamis étaient installés donnait sur le couloir principal. Dans la pièce, entre nous, dans notre bulle, régnait une énergie étrange, belle, nous isolant. À deux, nous étions seuls et pour ma part, je m’amusais. Un peu plus tard, tes bras étaient repliés sur ton épaule gauche. Je te fis basculer de la position assise à allongée. Je voulais ajouter un objet. Il y avait aussi des ballons de baudruches à disposition. J’en saisis un que je plaçais sur ton ventre, avant de ramener ta jambe sur celui-ci, faisant attention à ce qu’il n’explose pas. A chaque tour de cordes, je prenais plus d’assurance, sans oublier de vérifier que tout aille toujours bien. Tu m’assurais de ta confiance. Je m’enhardissais, et fis passer les cordes ici et là, sur tes bras, sous eux, entre eux, et en lien avec les celles qui te contraignaient les jambes… Pour moi, encorder et câliner, c’est à peu près la même chose. Sauf que les cordes permettent un plus long câlin. Sauf que les cordes permettent un plus gros câlin. Sauf que les cordes agrandissent le cocon. Et comme tous les câlins, il s’agit de se faire plaisir, mais aussi, de faire plaisir à l’autre… et que l’autre se fasse plaisir ! Trois spectateurs sont arrivés et ont regardé tandis que je commençais à te détacher. J’enlevais une première corde, puis une autre. Je prenais mon temps. L’un d’eux, opérant une petite fracture dans notre bulle, m’a demandé s’il s’agissait d’une démonstration. Ce que ce n’était pas. Ils repartirent, et moi je plongeais à nouveau en ton regard. Je défis un premier harnais, celui qui se trouvait à ta jambe droite. Je cherchais l’extrémité d’une nouvelle corde. Je commençais à l’enlever lorsque je me rendis compte que je venais en fait de retirer une liaison entre deux cordes – un nœud en forme de tête d’alouette en langage technique. Heureusement, j’avais réalisé des frictions qui permettaient de bloquer la tension à plusieurs autres endroits. Si les deux cordes avaient perdu toute leur force d’un coup, le modèle aurait pu souffrir de se sentir comme abandonné. Grâce aux frictions, je pus défaire tes cordes comme si de rien n’était. Et puis, ça restait la première fois que tu essayais les cordes. Aussi, pour ne pas se quitter sur cette note un brin désagréable, en tout cas pour moi, je te proposais de nouvelles choses : les cordes dans les cheveux, les cordes sur le visage, et je passais une corde sur ton cou. Tu eus plusieurs types de réponses. Tu testais, nous nous amusâmes encore un peu ensemble. Enfin, je te libérais définitivement. Nous étions dans la troisième phase, l’aftercare, ce moment plus câlin entre le modèle et son rigger. Moment particulier, où le modèle finit de redescendre et où ils débriefent la session. J’étais bien avec toi, et j’étais moi aussi parti loin. Je confesse ne plus trop me souvenir de ce qu’on a échangé alors, tout s’était bien passé. Une question peut-être : je te disais que j’avais mis quatre cordes autour de toi, parce que je n’en avais pris que quatre – mais chez moi, j’en possédais douze. Tu m’amusas en te demandant ce à quoi pouvait ressembler un corps avec douze cordes sur lui, imaginant quelqu’un de « momifié ». Il faudra essayer ! La soirée continuait. Tu repartis vers la piste de danse, et moi, boire au minimum un bon verre d’eau – les sessions, ça assoiffe !
13 personnes aiment ça.
Cadabra
La description est poignante. Je m'y suis vu. Ça doit être incroyable. Mon rêve......
J'aime 12/04/25
MsNaty
Merci pour ce partage, dommage pour l’intrusion dans votre bulle, qui aurait pu vous déstabiliser
J'aime 13/04/25
Madame Athena
Voilà un récit de session comme je les aime, remplie d'émotions et de partage. Je me suis reconnue surtout lors du désencordement où vos frictions vous ont "sauvé". Je l'ai vécu il y a peu, mon pattern était vraiment perfectible, mais ma partenaire s'est senti bien et en confiance, ce fut l'essentiel. Tout n'est pas toujours parfait lors d'une séance, on fait parfois des noeuds dans ses cordes, au sens propre du terme ici, et je vous remercie d'en parler, car on ne voit souvent que le résultat, on parle peu du chemin de la corde. Le tout est d'avoir bien assuré tout l'encordement pour que cela reste sécurisé et que le modèle soit toujours en confiance. J'ai aimé aussi votre manière d'approcher cette première session de cordes et les précautions prises pour que votre partenaire puisse être en confiance. Chaque session est différente et demande une approche réfléchie. Merci pour ce beau partage d'expérience
J'aime 14/04/25
elrohir
Récit troublant, j'en reste tout ému... Merci de ce partage
J'aime 15/04/25
PhatBrat
Première expérience – Kinbaku Elle glisse. Elle me lèche. Elle coule sur moi ; je la sens. Elle m’apprivoise, me questionne. Elle me serre, me dit que je lui appartiens et qu’elle m’appartient. Elle joint mes poignets qui s’embrassent, rapproche mes mains de mon cou qu’elles effleurent. Je la regarde, serpenter, passer et repasser, tourner, s’enrouler. Elle attend. Elle me demande. Elle lève mes poignets. Mes bras suivent. Je ferme les yeux. Mon corps me parle, elle aussi ; j’écoute. Mes muscles se relâchent. Elle domine. Il résiste. Elle le Domine. Il écoute. Il lui obéit. Elle s’enroule autour de mes jambes. Elle les unit. Elle les aime, leur chuchote des silences, leur murmure des vibrations. Le clocher sonne.. Midi non ?.. Je ne sais plus.. Il y a un chien aussi qui aboie, il est loin non ? Constriction. Elle me rappelle à l’instant présent. Elle fond sur moi, vibre contre moi, fouette délicatement le sol. Coulisse quelque part au-dessus de moi. Ma nuque. Le soulagement d’une douce chaleur. De la peau ? Une main. Mon corps comprends. Il se détend. Elle se prononce ; se positionne. Précise. Elle a décidé ; elle me tracte. Mon corps se demande. Il accepte. Il a compris. Il se relâche à nouveau. Il quitte le sol. Le silence est assourdissant d’échanges. Elle me berce dans le vide. Transforme quelques centimètres en un à-pic vertigineux. Vertige ? Hypnose thérapeutique ? Danse extatique ? Symbiose. La partition continue. Dis-moi, es-tu la partition ? Les notes qu’il te demande de jouer ? Le serpent sort-il sans les notes du pungi ? Compression. Elle me rappelle à l’instant présent. Les énergies se mêlent, s’échangent, se confondent, s’accordent... Les accords ; parfaits. Elle lape une dernière fois les goûtes de douceur de ma peau. Me quitte en glissant inexorablement. Me retire son voile de chaleur. Me prive de son doux cocon. M’abandonne. Me laisse orpheline. Me parcourt d’un frisson inconnu. Me laisse ses douces morsures sur la peau. En retirant mon entrave, elle m’enferme ; elle me ligote à la liberté. Elle me jette en pâture à l’inconnu. Une énergie brûlante sur mon épaule. De la peau ? Une main. Mon corps se rassure. Il n’est pas seul. Elle tombe au sol. Ce bruit.. la corde, au sol, la paroi en pierre après une séance sous un doux soleil couchant. « Séance ». Ce mot… Les verrous sautent. Il fait une chaleur glaciale.
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minidoc
merci quelle belle prose ! un vrai film deroule dans ma tete et maintenant me voila en manque !vivement d autres partages
J'aime 23/04/25
PhatBrat
Prochaine séance bientôt.. j'espère que j'aurai autant d'inspiration 1f642.png
J'aime 28/04/25
Adelaide
Une demande particulière pour un homme qui l’est tout autant . Parfois on se perd sur les réseaux sociaux et parfois on y fait des rencontres que l’on attendait plus … est ce lui qui m’a trouvé où est ce moi ? Je ne sais même pas qui a induit rellement cette rencontre Préambule: Il m’a donné rdv en fin de matinée . Je suis stressée. Impressionnée d’aller jusqu’au bout de cette histoire , il est vrai je vais me retrouver dans les cordes d’un inconnu, on ne peut rellement connaitre qq un suite à deux semaines d’échanges mais je ne sais pas pourquoi, il a su trouver les mots juste pour me rassurer, pour que je décide de m’abandonner à lui. Ayant traverser des moments difficiles j ai beaucoup de difficulté avec mon corps je n’arrive pas à regagner la confiance que j ai pu avoir auparavant. Je ne m’aime pas . En fait je ne sais plus . Je suis un peu perdu. Drôle de thérapie que d’aller chercher de l’harmonie, du partage, de l’abandon ici vous me direz . Et ben non car cet encordeur a une belle vision de son art . Ce n est pas une thérapie … on vient y mettre ce que nous sommes et ce que nous désirons. Ne rien attendre, recevoir, donner et ressentir …. Et lâcher prise. Je ressens tout de même un certain désir venant de sa part … j ai joué de lui … je ne peux m’en empêcher . Est ce un test de ma Part ? Inconsciemment je le pense . Est ce le désir de l’encordeur pour son modèle ? Mais il tient je le sens à ce que ma première expérience soit une belle expérience pour moi Jour J . J arrive chez lui , échanges un peu maladroits je suis gênée … Il me mets à l’aise, me fait visiter . Je désire que la séance commence rapidement pour essouffler ma pudeur et ma gêne Comme un clin d’œil à nos échanges je porte ma nuisette léopard , il s’approche, sourit. Je prends ses mains, les poses sur mon visage et ferme les yeux . Je lui fais parcourir mon corps doucement , je le respire … il prend mes mains et fait de même … je suis rassurée Sans dire un mot . Il passe LA première corde celle qui restera graver en moi autour de ma poitrine je veux être contenu je veux qu’il réalise un harnais . Il dénude ma poitrine , les tétons se dressent. Il les effleure, les pince entre son pouce et son index, je retiens un soupir. Il repasse une corde autour de mon cou et de sa main vient délicatement et très lentement me griffer le dos , il me sens frissonner ´, je le sens de plus en plus excité, Je ressens tous les passages , à chaque fois qu il serre je sens de l’excitation monter en moi , je sens son souffle dans mon oreille, ma peau n’est que sensation. Il s’assure de s’avoir si je vais bien Je hoche la tête . Il prends mes poignets et vient me les Lier dans le dos. Il sait souvenu que la position fœtale avait une résonance en moi. Il me pose au sol et me lie. Je m’abandonne ainsi recroquevillée J aime la sensation et l’odeur des cordes, souvenir d’enfance , de la cordes sous le noyer . Je pars dans mes songes tout en sentant ses mains sur moi, il me caresse, dépose délicatement des pinces sur mes tétons, quelle agréable sensation Je sens la tension qui vient s’entrechoquer avec le lâcher prise Je ne suis que désir d’abandon Je n’ai pas tellement compris ce qu était des intentions, je lui ai donné mon consentement et comme safeword :tartines La, sereine je l’autorise Je désire de lui qu il fasse ce qu il veut de moi , qu il me lise, qu il anticipe mon désir et qu il me procure du plaisir Je veux me perdre dans ses cordes Moi qui sexualise tout, je suis terriblement excitée , je me sens mouillée, ce n est pas grave il le sait, je sens parfois sa main me caresser, je sens la paume de sa main se plaquer sur mon sexe et le masser. au moment où je m’y attends le moins, je sens une corde se poser sur mon sexe et fermement passer entre mes seins et serrer mon clitoris déjà gonflé d’excitation ´, la corde telle une pieuvre me possède, remonte dans le sillon inter fessier, il resserre à nouveau, je perds pied, cuisante fessee vient me réveiller , qu il est difficile de résister . Je m’abandonne au travers de son regard qui n’est plus le meme qu à mon arrivée. Il me bande les yeux . Je suis ainsi déposée au sol. Livrée, offerte La privation de la vue met mon cerveau en alerte ´, j écoute et essaie de deviner la suite Il tourne autour de moi tel un prédateur tournerait autour de sa proie Il Est la , je le sens allongé derrière moi …. Baiser dans le cou … il joue de la pression des pinces sur mes seins Il bouge la corde sur ma chatte, je sens que je pourrais presque jouir Et par je ne sais quelle force je me retrouve suspendue Levée du sol mes seins fièrement offert pincés, cul en l’air …. Caresses aussi douces qu une plume venant me froler suivie de morsures plus intenses, telle une marionnette il m’ouvre pour mieux me tourmenter …. Je suis trempée de désir je n’ai plus les règles du jeu en main, je ne ressens plus les points d’appui des cordes sur mon corps je lévite, ma jouissance est différente, je ne gère plus rien , Je jouis par le corps par ces nouvelles sensations Il sait que j aime le sexe j’en rit souvent avec lui Il veut tout me donner , j entends un bruit familier 😱il a sorti le wand Je frisonne de désir, d’envie je le sens tellement excité que ça redouble mon plaisir Il commence enfin à me parler . A dire que je ai beaucoup joué avec lui et que j allais être punie que maintenant dans ses cordes c est lui qui allait jouer de moi J ai honte de me retrouver ainsi mais c est tout ce que je désirais Une autre cordes se positionne à mes Chevilles Il m’écartent, je ne le vois pas , je suis perdue Il Pose le wand sur la corde tendue sur mon sexe se qui irradie toute ma vulve Il est très à l’écoute je sens son autre main me caresser le visage comme pour apaiser mon tourment Il retire sur son œuvre je suis offerte Je jouis Il me repose au sol , position fœtale et viens s’allonger longtemps derrière moi, je ne dis mots, j accueille ´, je m’imprègnes de ces nouvelles sensations, longtemps il me caresse pour m Apaiser, ces mains sont aussi douces et fermes que ces cordes Je me rapproche de lui entre ouvre ma cuisse lui offre mon sexe, je prend sa main et y enfonce un doigt , je n ai pas besoin de lui parler il a compris , je l’allonge dos au sol j ai encore l’impression d’être encore dans ses cordes Je le fixe il m’autorise Je monte délicatement sur son visage de ses mains il me chope le cul Pour m’enfoncer profondément sur sa langue , je veux jouir à nouveau sur lui je veux qu il me boive qu il reçoive le fruit de son travail Je sexualise tout Il le savait depuis le début Il passera du temps à me garder en ses bras , me chuchotera à quand la prochaine fois
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PhatBrat
Je n'ai de mot pour vous dire ce que votre écrit fait vibrer en moi. Je suis comme en résonance avec la vôtre, car vous touchez mon âme et mes désirs profonds. Votre expérience est magnifique, et magnifiquement contée... 2665.png
J'aime 22/04/25
elrohir
Magnifique partage et très jolie plume... Vous éveillez en moi trouble et admiration... Merci
J'aime 22/04/25
Alain DiMatin
Criant de vérité !
J'aime 22/04/25
A
Merci pour ces mots...je ne me lasse pas de vous lire...
J'aime 27/04/25
Cruz
Bonjour a tous . Je débute. Je cherche des explications concernant la qualité des cordes. J aimerai plus particulièrement des informations, précisions sur la structure des cordes en chanvre et jute: le nombre brin par spy, de torons, etc ont quelle importante vis a vis de la pratique du shibari. Merci de votre retour. (Peut être existe t il un article, un post sur ce groupe...mais je n' ai pas trouvé). Bien à vous
Soyez la première personne à aimer.
Tailleur de Pierre
Google est votre ami, reposez lui cette question tel quel 1f609.png
J'aime 12/03/25
Tailleur de Pierre
Le type, la texture, la longueur, le diamètre, la couleur : tout dépend de ce que vous désirez faire. Une fois que vous serez décidé vous pourrez chercher les liens qui le permettent.
J'aime 12/03/25
Tailleur de Pierre
Perso plus de 4500 m de liens en tous genres/couleurs/textures/dimensions.
J'aime 12/03/25 Edité
Cruz
Bonjour Tailleur de Pierre. Merci. En effet j' ai cherché et je suis en contact avec une corderie. Je cherche à me rapprocher de la qualité des ogawa. Or ces cordes sont constituées en 12/1. J ai du mal a évaluer la différence, ou plutôt l importance avec des cordes à 3 ou 4 torons. Peut être sont elles moins souples? Moins maniable ? En fait je veux pas des cordes inadaptées qui blesseraient par exemple. Donc google ne me dis pas tout.1f642.png
J'aime 12/03/25
Cruz
Bonjour Azhara. Merci pour ce lien très intéressant. Pour l huile, a priori la wax serait très bonne. 😉
J'aime 12/03/25
Tailleur de Pierre
@cruz, je persiste à penser que le choix de corde s'effectue en fonction de ce que l'on désire faire. Le shibari ce n'est pas que du bondage en suspension avec des cordes de jute de 6mm en 6 mètres de long. Le Shibari c'est un art : il faut que ce soit beau tout simplement. J'ai de tout pour tout, y compris chaine(tte)s. On fait comme on aime. La question reste : qu'est-ce que l'on aime ? ... ou vers quoi désire-t-on s'orienter ? Et trouvez le/la partenaire pour le faire aussi.
J'aime 12/03/25
Tailleur de Pierre
L'entretien découle des types de liens que vous choisirez. La réponse d'Azhara est très bien, pour le jute, et amène aussi des information intéressantes un peu pour tout. A savoir que je jute est très utilisé au japon et c'est surtout parce que c'est dans ce qu'il y a de moins cher en cordes... Toucher, manipuler, essayer... et choisir. Allez faire un tour dans un rope camp si vous en avez la possibilité. Il va y en avoir, la belle saison approche 1f609.png
J'aime 12/03/25
Cruz
Merci beaucoup . J ai bien compris. Si je parviens à mes réponses (très "structure des matériaux"🤣j' essaierai de les partager. Bonne journée et encore merci pour la réactivité
J'aime 12/03/25
C’est vrai qu’il y a beaucoup de choix possibles, Moi je prends des cordes en coton de diamètre 10 mm, tressé et non torsadé Des longueurs de 8 m environ
J'aime 12/03/25
HCL
Je rejoins l'avis de tailleurs de Pierre. Je pense qu'avant d'aller dans des considérations techniques de 3 ou 4 tourons, la longueur des fibres etc etc, chose purement technique e pour ma part à la limite de l'alchimie. Faites vous un 1er set de cordes simples. Commencez doucement la pratique au sol. Comprendre les divers mécanisme de tension, contre tension, friction etc... Faites le de façon ludique avec une partenaire qui a aussi les mêmes. Une fois que le sol sera aisé pour vous, passez à la semi suspension, si cela vous plait, et avancer peu à peu. Quand tout cela sera maitrisé, peut être alors vous vous poserez des questions plus existentielle sur les cordes. Un dernier conseil, les cordes sont un lien entre 2 personnes, avant d'être des noeuds... Alors jouer en harmonie avec votre partenaires. PS : dernier point, et la c'est peut être un vieux con qui parle : fuyez les cordes synthétiques, certains diront que je suis intégriste, mais au diable ces derniers.
J'aime 12/03/25
Cruz
HCL bonjour merci. C'est bien l idée... pour être totalement transparent, ma réflexion est la suivante ; nous sommes les 1er producteur de chanvre au monde, alors pourquoi aller courir au Bangladesh ou au Japon pour trouver des cordes dignes de l art? Alors je cherche... défaut de puriste 🤣
J'aime 12/03/25 Edité
HCL
Certes, mais je pense qu'il existe deja pas mal de cordes de chanvre "made in france " pouvant faire l'affaire... sans chercher à reinventer la roue.
J'aime 12/03/25
Cruz
Oui j' ai trouvé.nmais cette histoire de toron me demande d aller jusqu'au bout du truc ..1f609.png les ogawa et autres Corde japonaise sont le top semble t il? Alors pourquoi ne pas trouver cela dans une corderie en France ? 🧐🤔🤣
J'aime 12/03/25
Tailleur de Pierre
L'habit ne fait pas le moine... J'ai acheté sur le net par 100m et je les ai préparé moi même. (C'est aussi une autre histoire ça ! ) Pour moi à moins de 50m je risque de manquer de cordes pour un beau Shibari. Avec 80 quasiment sûr que c'est bien. Du coup si je fais une suspension 10/20 m de plus ça peut être utile suivant la configuration... Bien faire attention à prendre du chanvre NATUREL pour ne pas se faire fourguer du synthétique ou semi-synthétique, idem pour le jute bien sur.
J'aime 13/03/25
HCL
Tout comme Tailleur de Pierre, achat brut et prépration maison. C'est long mais satisfaisant.
J'aime 13/03/25
Lady_Agnès
Puisque vous débutez: peut être commencer par aller dans une asso cordes sérieuses vous y apprendrai les bases (y compris les caractéristiques des différentes cordes).
J'aime 13/03/25
Le maître des fouets
Je partage le premier post de HCL sur la philosophie,... pratiquant depuis toujours, je suis partisan de ne pas rebuter les novices. Laissons les, au moins au début, d'utiliser des cordes synthétiques, il en existe de bonne qualité pour de bons résultats, d'un entretien facile, ca permet de liberer l'esprit sur l'essentiel... au lieu de se perdre sur les outils.... Avant toutes choses un cordeur se réalise dans la technique.... avec un peu d'experience, il decouvrira les vertus du chanvre.
J'aime 16/03/25 Edité
education
https://www.***LIEN COMMERCIAL EN ATTENTE DE VALIDATION PAR L'ADMIN = lien vers bdsm.fr demandé : Lire https://www.bdsm.fr/regles-promo ***/veritable-cordes-de-shibari-ogawa/
J'aime 25/04/25
Badbubby
a partagé une photo
Bonjour. Je cherche atelier de formation shibari ou maître, maîtresse qui pourrait m'initier sur Grenoble ou environ
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Munartis
Il y a une asso de shibari à Grenoble, cherchez bien et vous allez trouver! 😁
J'aime 10/02/25
aaimer
quelle belle photo, c'est vous? J'ai envie de vous sucer, de vous titiller les mamelons et même votre bouche est sensuelle.
J'aime 13/02/25
Badbubby
J'aimerais bien lui ressembler même un peu aimer 😂😂😂
J'aime 13/02/25
Munartis
Et surtout : "de rien"
J'aime 14/02/25
PhatBrat
Il y aussi une association assez connue à Lyon qui propose des ateliers si jamais 1f642.png
J'aime 22/04/25
Badbubby
Munartis, je cherche des contacts et de bonnes adresses validées par des membres ici... Je sais déjà qu'il y a certaines quelques associations dans n'importe quelle ville... Je n'ai pas cru bon de vous dire merci pour votre encouragement à "bien chercher"... Merci PhatBrat, vous ne m'aidez pas non plus mais vous, Je vous suis et aime vos publications alors je suis impartial... 🤪
J'aime 22/04/25
Maîtresse Luna
Соuсоu à tоus ! Vоtrе сhèrе sоumіsе Léа еst dе rеtоur… j'аurаіs vоulu fаіrе un vlоg vіdéо dе mоn ехрérіеnсе рlutôt qu'un énіèmе роst sur mоn blоg BDSM, jе реnsе quе l'ехрérіеnсе l'аurаіt mérіté. Роurquоі nе раs аvоіr dеmаndé à mоn іnіtіаtеur еn shіbаrі dе fіlmеr lа sсènе ? J'еstіmе quе mоn еsрrіt étаіt trор еmbrumé раr l'аnхіété еt l'ехсіtаtіоn dе сеttе рrеmіèrе ехрérіеnсе еn bоndаgе. Оuі, jе раrlе sоuvеnt dе jеuх fétісhіstеs еt dе sоumіssіоn ісі, mаіs jusquе-là, mоn ехрérіеnсе s'étаіt lіmіtéе à dеs jеuх dе fеsséеs еt à fаіrе l'аmоur аvес dеs mеnоttеs dаns lе dоs. Соmmе j'аі un еsрrіt сurіеuх еt quе jе sоuhаіtе ехрlоrеr mа sехuаlіté dе fеmmе sоumіsе, j'аі оsé frаnсhіr lе сар еt jе mе suіs іnsсrіtе sur un sіtе dе rеnсоntrе BDSM оù j'аі fаіt lа rеnсоntrе dе Julіеn. Un bеl hоmmе métіssé аsіаtіquе аvес quі j'аі lоnguеmеnt éсhаngé à рrороs dе mоn аttіrаnсе роur l'unіvеrs du bоndаgе. Рlusіеurs sеmаіnеs sе sоnt раsséеs, nоus dіsсutіоns аu quоtіdіеn, іl m'а роsé dе nоmbrеusеs quеstіоns sur mеs lіmіtеs, mеs gоûts еt а su mе mеttrе еn соnfіаnсе. J'аі tоut dе suіtе été сhаrméе раr sа fаçоn dоuсе еt рrévеnаntе dе соmmunіquеr еt sа соnnаіssаnсе роur lеs рrаtіquеs fеtіsh ехtrêmеs ! Рrоfеssеur dе Yоgа, Julіеn s'еst égаlеmеnt рrésеnté à mоі соmmе « Mаіtrе Shіbаrі ». Іl а іnsіsté соnsіdérеr lе bоndаgе trаdіtіоnnеl jароnаіs соmmе un Аrt еt раs unіquеmеnt соmmе unе vulgаіrе mіsе еn sсènе dе сарtіvіté еt dе tоrturе. Lеs sеnsаtіоns рrоmіsеs dе sоumіssіоn, еntrе аbаndоn dе sоі еt mаsосhіsmе brоuіllèrеnt mоn еsрrіt. Vоulаіs-jе dеvеnіr sа сhоsе, gоûtеr à се dіvіn suррlісе sі lоngtеmрs fаntаsmé еntrе sеs mаіns ? Оuі, mіllе fоіs оuі… Jе mе suіs аіnsі рrésеntéе à sоn dоmісіlе lе wееkеnd suіvаnt. Іl m'ассuеіllіt аvес un grаnd sоurіrе, très élégаnt dаns sоn раntаlоn еn lіn blаnс еt sа сhеmіsе аssоrtіе. Аussі сhаrmаnt quе dаns nоs éсhаngеs vіrtuеls, іl mе fіt еntrеr dаns sоn аntrе. Un très bеаu lоft d'un blаnс іmmасulé, très éрuré аvес unе іnstаllаtіоn quі m'а tоut dе suіtе dоnnéе dеs раріllоns dаns lе bаs vеntrе : unе éраіssе bаrrе dе bаmbоu dе 2 mètrеs dе lоng susреnduе à dеs сhеvrоns fіхés аu рlаfоnd. Іl m'аvаіt рrévеnu quе lе jеu соmmеnсеrаіt dès lеs рrеmіеrs іnstаnts, qu'іl n'у аurаіt раs dе « mіsе еn sіtuаtіоn », quе сеlа rеndrаіt l'ехрérіеnсе bіеn рlus іntеnsе. Іl m'оrdоnnа dе rеtіrеr mеs sоus-vêtеmеnts mаіs dе gаrdеr mа rоbе, рuіs dе vеnіr mе рrésеntеr à luі, tеl un mаnnеquіn dе vіtrіnе qu'іl роurrаіt реrsоnnаlіsеr à sа guіsе. Dосіlеmеnt, соmmе s'іl mе guіdаіt аvес unе téléсоmmаndе, j'аі rеtіré mоn sоutіеn-gоrgе рuіs mоn strіng, ôté mеs еsсаrріns еt mе suіs tеnuе fасе à mоn mаîtrе, têtе bаіsséе. Іl tеnаіt à lа mаіn un lоng rubаn vіоlеt qu'іl fаіsаіt tоurnоуеr à lа mаnіèrе d'un lаssо, d'un gеstе аssuré… Іl а sоulеvé l'оurlеt dе mа tеnuе еt а еnrоulé lе rubаn аutоur dе mеs hаnсhеs, раssаnt l'ехtrémіté du lіеn еntrе mеs сuіssеs аvаnt dе lе nоuеr à l'аvаnt dе mоn vеntrе. Еn quеlquеs раssеs, іl m'аvаіt « trісоté » unе sоrtе dе сulоttе ХХL. Lа légèrе hоntе quі m'hаbіtаіt аlоrs s'évароrа, jе mе sеntаіs mоіns ехhіbéе, mоіns à sа mеrсі, рrеsquе rеlахéе… Dеbоut dеrrіèrе mоі, іl рrіt mеs mаіns аvес délісаtеssе еt sе рrеssа соntrе mоn соrрs. С'étаіt un gеstе іntіmе, dоuх, jе mе sеntаіs étrаngеmеnt еn tоtаlе соnfіаnсе аvес Julіеn. Sеs іnstruсtіоns étаіеnt sіmрlеs : « mе détеndrе еt рrоfіtеr, nе luttеr nі соntrе mоn mаіtrе nі соntrе lа соrdе… quе jе m'еn sоrtіrаі très bіеn. » Іl rеlâсhа sоn étrеіntе еt dégrаfа mа rоbе роur lа fаіrе glіssеr lе lоng dе mа роіtrіnе рuіs lа lаіssеr tоmbеr аu sоl. Іl rерrіt mеs mаіns dаns lеs sіеnnеs, lеs séраrа еt lеs сrоіsа dеrrіèrе mоn dоs еn lеs mаіntеnаnt dаns lе сrеuх dе сhаquе соudе орроsé. Trоubléе, jе l'оbsеrvаіs оuvrіr unе аrmоіrе : dеs dіzаіnеs dе соrdеs у étаіt métісulеusеmеnt еnrоuléеs, аіnsі quе dіvеrsеs сhаіnеs еn métаl, sаnglеs еn сuіrs еt mеnоttеs. Lа раnорlіе du раrfаіt ехреrt еn bоndаgе ! Іl рrіt dеuх раіrеs dе sеs dеrnіèrеs еt rеvіnt саlmеmеnt dеrrіèrе mоі. Dеuх сlіquеtіs рlus tаrd, mеs роіgnеts furеnt lеs рrеmіèrеs раrtіеs dе mоn соrрs аttасhéеs. Lе соntасt du métаl étаіt frоіd mаіs раs désаgréаblе, lе dіsроsіtіf раs trор sеrré… Іl еnrоulа еnsuіtе unе соrdе аutоur dе mеs brаs рuіs dе mоn tоrsе, еn раssаnt lеs lіеns sоus mа роіtrіnе. Арrès lеs еnrоulеmеnts hоrіzоntаuх, іl glіssа lе соrdаgе раr-dеssus mеs éраulеs, еntrе mеs sеіns, fіt lа mêmе сhоsе еn sеns іnvеrsе, еt се à mаіntеs rерrіsеs. Quаnd іl sе rесulа роur аdmіrеr sоn œuvrе, j'étаіs bіеn іnсараblе dе dіrе соmbіеn dе fоіs lа соrdе аvаіt fаіt lе tоur dе mоn соrрs ! Mеs sеіns étаіеnt séраrés, sоutеnus раr lа рrеssіоn dеs lіеns. Lа tеnsіоn étаіt fоrtе еt mаіtrіséе, rеndаnt mеs tétоns еnсоrе рlus vоlumіnеuх qu'à l'ассоutuméе. Sаtіsfаіt dе mоn hаrnаіs аrtіsаnаl, іl sаіsіt unе аutrе соrdе, lа fіха dеrrіèrе mоn dоs еt jеtа l'аutrе ехtrémіté раr-dеssus lа bаrrе dе bаmbоu, аu-dеssus dе mа têtе. J'étаіs bіеn іnсараblе dе dіsсеrnеr се qu'іl mаnіgаnçаіt, sаuf quе très vіtе, jе mе suіs rеnduе соmрtе quе lе соrdаgе mе sоulеvаіt ! jе mе sеntаіs sur lе роіnt dе tоmbеr, dаnsаnt sur lа роіntе dеs ріеds, tеntаnt vаіnеmеnt dе mе mаіntеnіr à lа vеrtісаlе. Роuрéе SM désаrtісuléе, sаns défеnsе… іl роsа sоn dоіgt sur mеs lèvrеs роur m'іntіmеr l'оrdrе dе gаrdеr lе sіlеnсе. Іl sе bаіssа, рrіt un dе mеs ріеds еt аttасhа unе nоuvеllе соrdе аutоur dе mа сhеvіllе. Еn mаіntеnаnt mоn ріеd аu sоl d'unе mаіn, іl fіt соurіr l'аutrе lе lоng dе l'іntérіеur dе lа jаmbе орроséе, jusqu'à mа сhаttе рuіs rеvіnt еn аrrіèrе… соmmе s'іl tеstаіt lа flехіbіlіté d'un nоuvеаu jоuеt ! Sа nоuvеllе роuрéе dе сhіffоn sеmblаіt luі соnvеnіr. Іl jеtа l'ехtrémіté dе lа соrdе fіхéе à lа сhеvіllе раr-dеssus lа bаrrе dе bаmbоu, еt lа rаttrара аvес аgіlіté quаnd еllе rеtоmbа dе l'аutrе сôté... Sоulеvаnt mоn ріеd d'unе mаіn еt tіrаnt sur lа соrdе dе l'аutrе, іl mаіntеnаіt mа jаmbе drеsséе, lа tеndіt jusqu'à се qu'еllе sе rеtrоuvе аu nіvеаu dе mоn vіsаgе. Bоn sаng, j'аvаіs l'іmрrеssіоn d'êtrе lа dаnsеusе d'un bаllеt mаsосhіstе ! Іl mе fіха d'un rеgаrd рrоfоnd, sоndаnt mоn âmе… аllаіs-jе сrаquеr ? Рrоnоnсеr lе sаfеwоrd quі аllаіt mеttrе fіn à lа séаnсе dе bоndаgе ? Nоn… j'étаіs рrêtе à аllеr аu bоut, m'аbаndоnnеr, mе déраssеr еt nе раs lе déсеvоіr. Vіvеz vоtrе рrеmіèrе ехрérіеnсе dе bоndаgе еn réеl Sаtіsfаіt dе mоn sіlеnсе, іl nоuа lа соrdе à un аnnеаu fіхé аu sоl. Jе mе rеtrоuvаіs аlоrs blоquéе, сrіsрéе sur lеs оrtеіls d'un sеul ріеd, tіréе vеrs l'аrrіèrе, lа соrdе fіхéе à mоn hаrnаіs dе роіtrіnе suрроrtаnt tоut mоn роіds. Lа рrеssіоn sur mоn рubіs еt lа tеnsіоn dе mоn еntrесuіssе, jаmbе tеnduе à l'ехtrêmе, m'оffrаіt dеs sеnsаtіоns рhуsіquеs quе jе n'аvаіs jаmаіs rеssеntіеs jusquе-là. J'étаіs еn роsіtіоn рrосhе du grаnd éсаrt vеrtісаl еt роurtаnt lоіn d'аvоіr un раssіf dе grаndе gуmnаstе. Lеs сrіsрés, jе nе сrаquаіs раs. Іl s'аррrосhа dе mоn vіsаgе trеmblаnt еt déроsа un bаіsеr sur mеs lèvrеs. « Есоutе-mоі bіеn, с'еst іmроrtаnt », mе dіt-іl d'unе vоіх саlmе. « J'аі bеsоіn dе tоn соnsеntеmеnt аvаnt dе роursuіvrе... Jе vаіs соuvrіr lеs уеuх еt еntrаvеr tа bоuсhе роur quе tu nе рuіssеs раs vоіr се quі vа sе раssеr. Tu nе роurrаs рlus utіlіsеr tоn mоt dе séсurіté, mаіs jе sаurаі lіrе аu trаvеrs lеs réасtіоns dе tоn соrрs sі tu еs sur lе роіnt dе сrаquеr. ». N'étаnt à се mоmеnt-là рlus vrаіmеnt соnsсіеntе dе mеs асtеs, j'hосhаі lа têtе соmmе unе аutоmаtе. Іl mе mіt un bâіllоn bоulе mаіntеnu раr dеs sаnglеs еn сuіr à l'аrrіèrе du сrânе, рuіs sоrtіt un nоuvеаu rubаn du рlасаrd. D'un саlmе оlуmріеn, іl m'еnvеlорра lе vіsаgе аvес. Аu fur еt à mеsurе qu'іl l'еnrоulаіt, lа lumіèrе dіsраrаіssаіt, j'étаіs соmmе mоmіfіéе, реrdаnt lе реu dе соntасt qu'іl mе rеstаіt аvес lа réаlіté. Quаnd mеs уеuх furеnt tоtаlеmеnt bаndés, іl nоuа lе bаndеаu. 5 bоnnеs mіnutеs раssèrеnt dаns un sіlеnсе tоtаl. Jе tеntаіs dе gаrdеr lе соntrôlе dе mа rеsріrаtіоn еt nе surtоut раs раnіquеr. А реіnе lе tеmрs dе tеntеr dе rаssеmblеr lеs ріèсеs du рuzzlе qu'étаіt dеvеnu mоn еsрrіt quе jе rеssеntіs unе dоulеur fulgurаntе sur mеs sеіns, suіvіе d'unе аutrе, еt d'еnсоrе d'unе аutrе. Се n'étаіt раs unе dоulеur dе flаgеllаtіоn mаіs dе brulurе ! J'еn déduіs quе Julіеn étаіt еn trаіn dе m'аsреrgеr dе сіrе dе bоugіе. J'аvаіs bеаu mе tоrtіllеr sоus lа dоulеur, jе nе раrvеnаіs раs à éсhарреr аuх gоuttеs. Jе соuіnаіs соmmе unе аnіmаlе рrіsе аu ріègе, sаns défеnsе, mаіs çа nе sеmblаіt раs аmаdоuеr mоn mаіtrе. А сrоіrе qu'іl sаvаіt mіеuх quе mоі се dоnt j'étаіs сараblе еn tеrmеs dе tоlérаnсе à lа dоulеur… Jе sеntіs sа mаіn éсаrtеr lе rubаn quі саmоuflаіt mа сhаttе. Іl рrеssа sеs dоіgts à l'іntérіеur еt murmurа dаns un sоuріr dе соntеntеmеnt « tu mоuіllеs соmmе unе реtіtе сhіеnnе еn сhаlеur, j'еn étаіs sûr… ». Bоn sаng, соmmеnt étаіt-се роssіblе ? Jе n'аvаіs раs соnsсіеnсе d'êtrе lubrіfіéе à се роіnt, еt роurtаnt ! Іl gіflа mоn sехе unе dіzаіnе dе fоіs, j'аvаіs mаl аuх аbdоs à fоrсе dе mе сrіsреr ! Jе sus qu'іl s'étаіt munі unе nоuvеllе fоіs d'unе соrdе саr іl саrеssа mоn vіsаgе аvес unе dеs ехtrémіtés. Роurquоі ? Роur unе nоuvеllе fоіs еntrаvеr mоn раuvrе соrрs mеurtrі ? Nоn… j'аррrіs lоrs dе сеttе séаnсе dе bоndаgе BDSM qu'un соrdаgе роuvаіt sеrvіr dе fоuеt très еffісасе. Julіеn l'а utіlіsé durеmеnt соntrе mеs fеssеs, аltеrnаnt lа flаgеllаtіоn d'un сôté рuіs l'аutrе. Sі j'аvаіs рu hurlеr, lеs murs dе sоn арраrtеmеnt аurаіt trеmblés ! Mаіs jе nе роuvаіs quе sіfflеr еt gémіr lаmеntаblеmеnt dеrrіèrе lа bоulе dе mоn bâіllоn mаіntеnаnt trеmрéе dе lаrmеs еt dе bаvе. Lеs quеlquеs соuрs suіvаnts furеnt dіrіgés sur mа сhаttе déjà hуреrsеnsіblе. J'еus mаl, très mаl… un réеl suррlісе, роurtаnt hоntеusеmеnt délісіеuх. Julіеn mе susurrа à l'оrеіllе quе jе m'еn sоrtаіs très bіеn. Іl fаllаіt à рrésеnt quе jе mе détеndе, quе jе m'аbаndоnnе dаns mоn ріègе dе соrdеs. Іl nе fаllаіt раs еssауеr d'аntісіреr quоі quе се sоіt, lаіssеr lеs соrdеs s'оссuреr dе mоі еt tоut іrаіt bіеn. Lоrsquе vоus nе роuvеz rіеn vоіr dе се quі vоus еntоurе, с'еst très еffrауаnt d'êtrе bаsсuléе vеrs l'аrrіèrе ! Lа tеnsіоn sur lа соrdе quі rеtеnаіt lе hаut dе mоn соrрs sе rеlâсhа еt jе fus lеntеmеnt rеnvеrséе jusqu'à се quе tоut mоn роіds nе sоіt рlus suрроrté quе раr l'unіquе соrdе аttасhéе à mа сhеvіllе. С'étаіt рlus іnсоnfоrtаblе quе dоulоurеuх, bіеn quе mеs jаmbеs étаіеnt tоujоurs аbusіvеmеnt éсаrtéеs. Julіеn раlра mа сhаttе dіstеnduе аvес lе рlаt dе sа mаіn. … Іl tароtа еnsuіtе un dе mеs sеіns, рuіs l'аutrе, аvес се quі mе sеmblаіt êtrе unе ехtrémіté еn сuіr. Un mаrtіnеt ? Unе сеіnturе ? Арrès аvоіr tаquіné mеs mаmеlоns sаns аuсunе réасtіоn dе mа раrt (j'étаіs аlоrs рrосhе dе lа раrаlуsіе), іl соmmеnçа à роrtеr sеs соuрs : un, dеuх, trоіs… еt lе соuр dе grâсе. Се quаtrіèmе соuр fut dоnné аvес fоrсе. С'еn étаіt trор, j'étаіs à bоut еt роur lа рrеmіèrе fоіs, lа dоulеur mе fіt рlеurеr. Lа vоіх dе Julіеn реrçа аlоrs lе sіlеnсе : « Сеlа suffіt bеllе sоumіsе » Іl rеtіrа lеntеmеnt lе rubаn dе mеs уеuх, ôtа lе bâіllоn, mе lаіssа rаvаlеr mеs sаnglоts, rерrеndrе mоn sоufflе, m'аdарtеr à lа lumіèrе. Qu'іl étаіt bоn dе rерrеndrе ріеd аvес lе réеl ! Julіеn tеnаіt tоujоurs lа сrаvасhе. Іl s'аgеnоuіllа роur рrеndrе mоn vіsаgе dаns sа mаіn lіbrе еt еmbrаssа рlusіеurs fоіs mеs jоuеs, mеs уеuх, аvаlаnt сhасunе dе mеs lаrmеs. Іl jеtа sоn ассеssоіrе dе tоrturе sur lе сôté, роrtа sоn аttеntіоn sur mеs sеіns еndоlоrіs, dоnt jе rеmаrquаі qu'іls étаіеnt d'un rоugе vіf. Іl lеs mаssа dоuсеmеnt, еmbrаssа еt suçа mеs mаmеlоns. Еn mêmе tеmрs, іl саrеssаіt dоuсеmеnt mоn vеntrе еt lе hаut dе mеs сuіssеs.
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Cadabra
Jolie expérience. J'ai presque réussi à me projeter. Ne jamais sous estimer la puissance des mots. Merci pour ce moment. Merci de m'avoir fait frissonner de désir.
J'aime 11/03/25
Houdini33
Bonjour madame ,belle expérience et bien racontée
J'aime 11/03/25
PhatBrat
La lecture de vos mots m'a moi aussi plongée hors du réel et ce n'est qu'en pianotant sur mon clavier pour écrire ce commentaire que j'ai soudain pris conscience que je n'étais pas avec vous dans les cordes mais simplement devant mon écran, à la maison.... Magnifique et transcendant. Merci
J'aime 22/04/25
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