La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le Il y a 9 minutes
Petit texte, inspiré, que j'ai écrit suite à une expérience.. Il y a comme ça des histoires que l'on a envie de mettre sur papier, ou clavier, d'autres que l'on garde secrètes, mais l'expérience de vie, est parfois comme l'art, on veut montrer certaines créations personnelles (un exutoire ?) et d'autre que l'on cache par pudeur... Voici un extrait de cette expérience :    J'avais reçu un message de Monsieur Karl, qui se présentait comme étant un homme d'un certain âge, à la retraite. Heureux époux de Madame Catherine, une belle femme d'un certain âge elle aussi, qui lui a avoué avoir des envies …différentes, nouvelles, fortes… Il en parlait crûment, laissant transpirer une certaine excitation à l'idée de raconter cela mais encore plus à l'imaginer devenir réalité. Il me parla de son épouse, au fil de nos échanges. De femme modèle, un brin bourgeoise, Catherine avait apprécié de quitter son univers professionnel qui l'obligeait à une posture, pour adopter une posture de vie plus... libérée va-t-on dire. Monsieur Karl me le précisait régulièrement, comme si cela le rassurait, attention elle n'est pas une salope. Mais si elle commence à se lâcher, elle peut être une vraie chienne. Chienne, le mot ne fut écrit qu'une fois, mais je ressentais une certaine portée de ce mot. Catherine aimait être possédée. Karl aimait la voir ainsi. Un vrai couple. Nos échanges furent assez longs car je dois l'avouer, je reçois souvent des messages de couples qui veulent que madame soit dressée. Un petit coup vite fait, comme je dis, soumise de 5 à 7. Ce n'est pas mon credo, j'avoue aimer ce qui est long, dure, s'intensifie plutôt qu’une passade. Donc souvent je ne donne pas suite. J'ai bien quelques relations avec des couples ou monsieur veut que je prenne madame en photo, cela je l'accorde, mais au nom de l’art.…et de mon plaisir purement contemplatif. Bref... monsieur Karl ne lâche pas, ne veut pas renoncer, me raconte son quotidien, mails après mail... Il me raconte ses journées de plaisir avec madame, car oui couple retraité mais absolument pas sexuellement parlant. Mais voilà... c'est du sexe. Amoureux mais du sexe... Catherine en veut plus mais il est vrai qu'elle ne sait pas comment exprimer les choses...son désir profond. Monsieur Karl insiste, raconte, et souhaite que je prenne madame en main. Que je la dresse et que j'en fasse mon objet de plaisir. Je suis difficile à convaincre. Mais j'aime les jeux psychologiques, et j'aime les esprits torturés. Nous avons un échange téléphonique, j'entends Madame Catherine, je l'écoute, attentivement... j'entends son esprit me parler, j'entends les labyrinthes de ses désirs. Elle transpire l'envie, le désir. Je le sens. Je dois vous le dire j'ai un atout... j'ai un métier qui demande de la psychologie...et je m'exerce quotidiennement à l'art de la complexité humaine... alors c'est pour moi une seconde nature que de décortiquer un mot, un souffle, une inspiration ou une attente... Et madame Catherine attend, depuis un moment, que quelqu'un la prenne, la possède. Madame Catherine me témoigne de son envie, de son approbation, de son consentement... Je lui explique en détail mon fonctionnement, ma façon de penser, de faire...elle dit oui, a tout Bien. Madame Catherine est d'accord. Monsieur Karl a envie. Bien. Mais...il me manque quelque chose. Je dois le dire, chères lectrices ou lecteur. Je n'ai plus 20 ans... Des femmes j'en ai eu, oh pas une quantité gastronomique, mais suffisamment pour ne plus être un affamé, pour ne pas chercher juste un plaisir... Je suis dans une recherche de quelque chose de plus subtil, de plus cérébral... Bref...ce petit couple a envie... Nous cessons l'appel téléphonique après avoir dit " je vais voir quand je peux me libérer, je suis assez pris je ne promets donc rien" Ils acquiescent, il ne pouvait en être autrement. Beaucoup de couples se seraient tourné vers un autre homme, je le sais, nous sommes dans une société de consommation, les gens ne cherchent pas forcément quelque chose de spécial, mais souvent, simplement à faire, à vivre une expérience... Je me dis au fond de moi que c'est ce qu'il va se passer. Les jours passent, et un jour en fin de journée je reçois ce message : "Catherine veut s'offrir à vous, rien qu'à vous. Elle en a envie. Elle se mettra à disposition dans notre garage qui sera aménagé pour votre venue. Le garage sera fermé de l'extérieur, j’enfermerai personnellement Catherine à double tour . La clef sera sur la porte, vous aurez la liberté de venir, et de disposer de Catherine comme vous le souhaitez et le temps que vous le souhaiterez. Je serai absent, vous laissant notre maison si vous désirez en profiter. Une bouteille de ce que vous appréciez particulièrement sera à votre disposition. Nous attendons simplement vos disponibilités. Bien à vous. Karl" Ce message m'a bien plu. Catherine à disposition. Le temps que je veux. Comme je veux. J'accepte et leur donne ma disponibilité. Pas plusieurs, une seule. Je serai disponible à ce moment-là, vous l'êtes aussi c'est bien, sinon... Ils se rendent disponibles. je n’en attendais pas moins. Catherine m'envoie un message me demandant si je souhaite une tenue particulière. Non, rien. Vos talons madame et rien d'autre. Elle me répond en acquiesçant. Quelques consignes sont passées et le rendez-vous est pris. Le jour arriva. J'arrive à la maison, belle demeure, feutrée, une ambiance agréable... érotique. Je me rends au garage, je vois la clef dans la serrure...je vérifie, effectivement la porte est bien fermée à clef. Je tourne la clef, et ouvre la porte. Je vois une pièce plutôt vide avec ce que j'avais demandé. A savoir un canapé. Je vois au milieu de la pièce une femme à genoux, en talons et nue. Je m'approche de Catherine, arrivée à sa hauteur, j'attrape sa chevelure et tire la tête en arrière. Je l'admire car oui elle est une belle femme mais j'observe surtout ses yeux, son regard. Je lui propose de se lever, par un geste ferme. Je lui propose je dirais plutôt que tenant sa crinière d'une main ferme, je la fais se lever. Elle a un beau corps, des seins imposant au regard de la finesse de son corps. Je tourne autour d'elle, comme un chasseur tournant autour de sa proie. Elle a un fessier accueillant, des fesses rondes. Je caresse son corps, ses fesses, pour en ressentir la douceur, je passe devant ses seins, que je caresse délicatement, faisant pointer un téton... Je le vois durcir, pointer Je le pince délicatement, commençant aussi à serrer ce sein. Je vois son regard qui change, ses joues rougissent. Elle ferme les yeux. Je descends ma main entre ses cuisses. Je les écarte délicatement pour glisser un doigt entre ses lèvres, puis glisser un deuxième doigt. Je veux d'abord vérifier qu'elle est bien rasée. Cela faisait partie de la première consigne. Puis je constate qu'elle mouille. Mes doigts glissent dans sa chatte trempée. Déjà... De l'autre main je caresse le deuxième sein Je caresse d'abord le téton pour en faire sa connaissance, puis je le pince, délicatement, pour finir par une petite torsion qui fait plier Catherine. Je sens son odeur de femelle qui se dissipe dans l'air. Cette envie qu'elle a, les effluves de sa chatte trempée... Elle sent fort, de manière animale. Je retire mes doigts...et les glisse dans sa bouche en lui disant : nettoie. Elle lèche mes doigts, les suce, les nettoie... Je m'assois dans le fauteuil, et lui demande de tourner sur elle-même, pour l'admirer. Je la regarde, observe, chaque detail de son corps, je prends mon temps durant cette contemplation, j'aime prendre mon temps.. Je devine à sa cambrure la position qu'elle doit apprécier. Je devine à la forme de sa bouche et de ses lèvres qu'elle doit aimer sucer. Je devine aux courbures de son corps qu'elle est une aire de jeux très intéressante. Sers-moi à boire lui dis-je. Elle me sert un verre...que je déguste doucement. Je lui fais signe de se mettre à genoux à mes pieds. Je passe ma main dans ses cheveux, en appreciant la douceur, mais la maintenant, fermement... Le dressage de Madame Catherine peut débuter...  
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Par : le Hier, 14:35:20
Bonjour, Il fait chaud le soir dans notre Toscane rurale....29 °hier soir à 19h30.. Donc, en rentrant du bureau, des bureaux, à poil tous les trois et baignade ! Aucun voisin à moins de deux kilomètres, on est peinards ! J'avais juste oublié un détail : mon épouse et moi avons perdu au poker Dimanche, et nous sommes bouclés. Line, notre amie, a pris un malin plaisir à m'encager ( une cage longue, bien difficile à porter ), et à boucler ma Dame des deux anneaux qu'elle a aux petites lèvres.... Rires de nous voir équipés de nos cadenas, elle n'a pas hésité à s'allonger sur un transat , et se donner du plaisir en exagérant un peu les cris, quand même.... Grosse frustration pour nous deux ! Ma Dame sera libérée demain, moi .... Samedi ! La bourique !
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Par : le Hier, 09:48:50
Tout aurait pu être si simple sans ses désirs de conquête. Elle ne comprenait pas de quoi elle avait peur. La jeune femme avait ce don insoupçonné de percevoir dans la langue ce qui ne s'entend pas. Elle se permit d'arranger quelques boucles brunes sur les épaules de son amante, accompagnant son geste tendre d'une moue admirative. Alors qu'il y avait au-dessus d'elle une grande glace, recouvrant totalement le plafond, que n'interrompait aucun luminaire, la jeune femme se voyait ouverte, chaque fois que son regard rencontrait le large miroir. Comme dans un rêve, on entendait le feulement de Charlotte monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhala de sa chair sur laquelle les lèvres de Juliette étaient posées. La source qui filtrait de son ventre devenait fleuve au moment qui précède le plaisir et quand elle reprit la perle qui se cachait entre les nymphes roses qu'elle lui donnait. Elle se cambra de tous ses muscles. Sa main droite balaya inconsciemment la table de travail sur laquelle elle était allongée nue et plusieurs objets volèrent sur la moquette. Un instant, ses cuisses se resserrèrent autour de sa tête puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon très doux. Elle était délicieusement impudique, ainsi couchée devant Juliette, les seins dressés vers le plafond, les jambes ouvertes et repliées dans une position d'offrande totale qui lui livrait les moindres replis de son intimité la plus secrète. Quand elle commençait à trembler de tout son être, elle viola d'un doigt précis l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abattit sur elle avec une violence inouïe. Pendant tout le temps que le feu coula dans ses veines, Juliette but le suc délicieux que son plaisir libérait et quand la source en fut tarie, elle se releva lentement. Charlotte était inerte, les yeux clos, les bras en croix. Tout ne lui serait pas infligé à la fois. Elle aurait plus tard la permission de se débattre, de crier et de pleurer.   Elle demeurait celle qui en disait peu, mais de ce peu surgissait un écho de son univers exprimé parfois à travers le frémissement d'un arbre. Venant d'un autre monde, sa maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que cela ne finisse jamais. Elle s'agenouilla entre ses jambes et Juliette voyait ses cheveux clairs onduler régulièrement au-dessous d'elle. Sa vulve était prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais cru que c'était aussi bon de se soumettre puis brusquement, adorablement savante, sa main vint se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la combler. Mille flèches délicieuses s'enfoncèrent dans la chair de Juliette. Elle sentit qu'elle allait exploser dans sa bouche. Elle voulut l'arrêter mais bientôt ses dents se resserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Juliette invita Charlotte à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant même que la baignoire ne fut pleine. La chaleur est une étreinte délicieuse. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Charlotte s'abandonna à ce bien-être nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ?   En se rapprochant de son amante, elle se surprit alors en contemplant les marques laissées sur sa peau à s'interroger sur la profondeur de la morsure que le cuir pouvait laisser. L'eau montait sur ses flancs, recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Juliette ferma les robinets, releva les manches de son tailleur, commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces sur son dos. Puis à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts plongèrent jusqu'à la naissance de ses fesses, effleurant la pointe de ses seins. Charlotte ferma les yeux pour jouir du plaisir qui montait en elle. Animé par ces mains caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la parcourut. L'eau était alors tiède à présent. Juliette ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts humides de Charlotte, l'obligeant à explorer les reliefs de son intimité en la poussant à des aventures plus audacieuses. Ses phalanges pénétrèrent son ventre. Les lèvres entre les jambes de Charlotte, qui la brûlaient, lui étaient interdites, car elle les savait ouverte à qui voudrait. Juliette perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte, et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et se débarrassa de son corsage. Dessous, elle portait un charmant caraco et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Ses petits seins en forme de poire pointaient sous le caraco en soie. Elle le retira délicatement exposant ses formes divines. Bientôt, les mains de Charlotte se posèrent langoureusement sur ses épaules et glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes fermes de de la poitrine. Son ventre palpita contre les fesses de son amante. Elle aimait cette sensation. Peu à peu, ses doigts fins s'écartèrent du buste pour couler jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Juliette pencha la tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par le voyage rituel de ces doigts dans le velours de sa féminité. L'attouchement fut audacieux. Mais bientôt Juliette reprit ses esprits. Elle devint animale et décida qu'elle n'infligerait plus de tortures qu'anonymes et immédiates. Elle exigea de Charlotte qu'elle sorte sans délai de la baignoire et qu'elle se mette à quatre pattes telle une chienne. Elle se ceignit d'un large olisbos à ceinture et la posséda brutalement. Cette impudence excita la jeune femme qui se cambra d'elle-même afin d'être pénétrée jusqu'au fond. Elle céda alors à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu contrôler. Combien de temps restèrent-elles après, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, un doux fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais l'évoquer de peur de se perdre.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le Hier, 09:38:56
Bronco est né avec un don ou une malédiction. Il voit les démons.  Sa vie est un cauchemard. Ce monde est infesté de démons. Ils sont partout. Tout petit, il a du fuir sa famille. Il erre dans la ville la nuit pour voler sa pitance et se cache le jour. Si lui voit les démons, l'inverse est pire encore. Il est traqué.  Quelle ville horrible infestée par tous ces démons maléfiques. Ils sont partout. Sa vie est un enfer. Et puis un jour Bronco tombe sur Bianca, la belle, la douce. Elle n'a que huit ans,  lui a peine six, mais elle a su le trouver dans le trou sous des vieux cartons où il se cachait. Elle a pris sa main et lui a simplement dit: " viens". Et Bronco a suivi. Il savait que Bianca n'était pas infestée.   Elle l'a conduit vers une secte étrange, nommée "les chrétiens de la première heure". Aucun n'était infesté.  Là, Bronco a pu apprendre à lire, à écrire et il s'est montré exceptionnellement doué.  Arrivé en âge,  il a épousé la sublime Bianca. Un amour total, un bonheur comme il ne pensait pas qu'il pouvait exister. La secte s'est vite rendu compte que Bronco était un exorciste, le meilleur d'entre eux.  Laissez moi vous raconter une séance. Vous trouverez des liens avec les pratiques bdsm. Bronco à été appelé pour sauver une jeune femme possédée par bien des démons et qui ne pense qu'à forniquer. Il ne prend jamais de bible ou de croix avec lui. Juste une petite bouteille d'eau bénite par lui même. La jeune femme des qu'elle le voit lui montre sa chatte et lui dit: " viens, baise moi" . Bronco lève sa main et lui dit en araméen, il n'exorcise que dans cette langue, " au nom du Christ, je chasse les démons qui sont en toi." La jeune femme est prise de convulsions. Elle écarte les lèvres de sa chatte. " bourre moi, connard,  serais tu pédophile ? " . Bronco sort sa bouteille d'eau bénite et commence par l'asperger. Chaque goutte qui tombe sur la peau de la jeune femme semble comme provoquer d'horribles brûlures. Elle devient comme folle. " arrête ou je vais devoir te violer" .  Bronco continue. Il lance ses mains avec des paroles en araméen vers la jeune femme comme autant de gifles puissantes. Et les démons sortent . Bronco les chasse et les expulse tous.  La jeune femme giflee et brûlée à l'eau bénite dort paisiblement à présent. Bronco pose sa main sur son front et dit une prière, toujours en araméen. Elle dort en paix. Bronco s'en va comme une ombre. Il sait que les démons qu'il vient de chasser ne sont pas loin. Ils rôdent à la recherche d'une nouvelle proie. 
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Par : le 16/06/25
E.  Débriefing Le jeudi s’est déroulé normalement pour Jean, à part les questions de ses collègues surpris de le voir venir au travail en pantalon de ville pendant plusieurs jours au lieu de son jean traditionnel qui lui posent des questions comme « Tu as rencontré une nana ? », « Ton lave-linge est en panne ?  « Tu as pris du poids, tu ne rentres plus dans tes jeans ? » auxquelles il répond « Oh ! Je m’habille comme je veux, ok ! ». Et c’est passablement énervé qu’il rentre chez lui le soir. Il se sert un pastis, met de la musique et commence une grille de sudoku pour se détendre. Son pastis et sa grille de sudoku terminés il est vingt heures trente et il se dirige vers la cuisine pour se préparer à manger lorsque son téléphone portable bipe pour annoncer la réception d’un SMS. Il ignore son téléphone, se disant qu’il aura le temps de le lire en mangeant. Au bout d’un moment il revient avec son plateau repas, le pose sur la table basse du salon et va chercher son téléphone. C’est un message de Sabine - Rendez-vous demain soir chez moi à 19h00 sois à l’heure ! Comme d’habitude elle ne donne pas de motif, mais peu importe il ira et sera à l’heure. Au jour et à l’heure dits Jean se présente devant le portail de la propriété et appuie sur le bouton de la sonnette. C’est Martin qui lui répond « On t’attend au donjon, tu connais le chemin. Je t‘ouvre le portail. Tu peux te garer dans le garage ! » Jean avance dans l’allée et se demande ce qui va lui arriver, il gare sa voiture et monte jusqu’au donjon. Il découvre cette pièce et son aménagement qu’il avait à peine entre-aperçu la dernière fois entre le moment où Sabine lui avait enlevé le bandeau pour l’amener dans sa chambre. Sabine et Martin sont assis au fond de la salle dans les fauteuils qui font face au canapé qui se trouve en-dessous du grand miroir couvre une grande partie du mur. Sabine – « Bonsoir Jean. Viens t’asseoir sur le canapé ! » Il s’assied sur le bord du canapé, comme s’il était pressé de partir, ce qui surprend Sabine qui lui demande « Ça ne va pas ? Je te sens tendu ! » Jean – « Si, si ça va ! » Il a oublié de prononcer la marque de respect comme s’il avait oublié qu’il joue encore le rôle de soumis mais Sabine ne relève pas cet oubli. Elle y reviendra plus tard si nécessaire. Sabine – « Alors assied toi confortablement. À moins qu’il y ait quelque chose qui te gêne ! » Jean qui comprend de quoi elle veut parler – « Non je m’y habitue petit à petit ! » Sabine – « Et tu aimes bien ? » Jean – « Ç’est contraignant mais pas désagréable ! » Sabine – « Pas désagréable. Ç’est à dire ? » il devient tout rouge et jette un regard vers Martin qui lui fait un signe d’approbation avec la tête. Jean – « Ça me rappelle que c’est vous qui me l’imposez ! » sabine – « Et c’est ça qui n’est pas désagréable ? » Jean – « Oui. Ç’est même agréable ! » et il regarde à nouveau vers Martin. Sabine – « Arrête de regarder vers Martin. Ç’est une histoire entre toi et moi. Entre Martin et moi c’est une autre histoire ! Je souhaite qu’il soit présent car nous n’avons rien à nous cacher mais je peux lui demander de partir ! » Jean se souvient de la conversation qu’il a eu avec Martin et, un peu plus rassuré il répond par la négative. Sabine – « Bien. Alors faisons le point sur le week-end dernier. Qu’est-ce qui t’a plu, qui t’a déplu, qu’a tu ressentis ? » Jean – « Ç’est difficile à dire car pour moi tout était nouveau et ce que j’ai ressenti sur le moment ne reflète pas obligatoirement ce que je ressentirai la prochaine fois ! » Sabine – « Tu peux être plus précis ? Nous sommes entre-nous, personne ne te jugera !» Elle cherche à faire en sorte qu’il s’exprime pleinement, qu’il se libère du carcan de morale qui l’a accompagné toute sa vie, quitte à alterner ces questions ouvertes avec des questions fermées dont la réponse sera « oui » ou « non ». jean – « Justement cette semaine j’ai réfléchi à tout ce qui s’est passé, analysé chaque situation et sur le moment je pensais être certain de savoir ce que j’avais apprécié ou pas mais maintenant je n’en suis plus aussi sûr ! » Sabine – « Le bandeau sur les yeux ? » Jean – « C’est intrigant parce que le ressenti n’est qu’auditif mais surtout tactile et c’est aussi décevant parce que l’idée que je me suis faite ne reflète pas obligatoirement la réalité. Sincèrement j’ai préféré quand vous me l’avez enlevé ! » Sabine – « Et si tu étais privé de la vue et de l’ouïe pour n’avoir que le ressenti tactile ? » Jean – « C’est à essayer ! » Sabine – « Tu penses que tu aurais le choix ? » Jean – « Non bien sûr ! » Sabine – « Est-ce que cette première expérience t’a donné envie de continuer ? » Jean – « Oui ! » Sabine – « Tu en es vraiment certain ? » Jean – « Oui ! » Sabine – « Bien, je te souhaite de trouver celle qui saura réaliser ton souhait. Ah ! Vanessa m’a rendu la clé car elle est de garde ce week-end à l’hôpital. Elle est médecin ! » Elle pose la clé sur la table basse et ajoute « Prend la. Tu peux te libérer ! » Jean regarde la clé mais ne la saisit pas, il ne comprend pas, tant il était persuadé que Sabine allait continuer à le former, l’éduquer. Martin s’adressant à Sabine – « J’ai l’impression que ce n’est pas ce que souhaite Jean ! » Sabine – « Qu’est-ce que tu veux dire ? Je ne comprends pas ! » Le couple, complice, s’amuse avec Jean, il souffle le chaud et le froid. Martin – « Je pense qu’il ne veut pas de cette liberté que tu lui offres ! » Jean écoute ces échanges, il est content que Martin parle à sa place car, lui, n’ose pas s’exprimer de peur de se voir opposer un véto de la part de Sabine et espère que son mari va la convaincre de le garder comme soumis. Mais peut-être l’a-t-il déçue, peut-être même qu’il n’est pas le seul à avoir été testé et qu’il n’a pas été retenu car pas à la hauteur des attentes de Sabine. Sabine – « Tu penses qu’il souhaite que je sois sa Maîtresse attitrée ? » Martin – « Je le pense ! » Sabine – « Dans ce cas croit tu qu’il a conscience qu’il sort du jeu de rôle pour entrer dans un mode de vie ? » Martin s’adressant à Jean – « Tu en as conscience ? » Jean – « Oui j’en ai conscience ! » Martin – « Et tu y as bien réfléchi ? » Jean – « J’y ai réfléchi toute la semaine et je suis certain de ma décision ! » Sabine jubile, elle ne pensait pas que cela irait aussi vite, mais elle fait exprès de calmer le jeu en faisant croire qu’elle est un peu réticente et reprend la main sur la discussion en s’adressant à Jean « Tu sais tout de même que c’est moi qui décide de la suite à donner ? » Jean – « Oui bien sûr ! » Sabine – « Pour l’instant tu prends la clé, tu vas dans la salle de toilette pour enlever et nettoyer ta cage et après tu iras dans la salle d’attente jusqu’à ce que l’on vienne te chercher ! » Une fois que Jean s’est enfermé dans la salle d’eau Sabine et Martin recommencent leur conversation. Martin – « Alors, qu’est-ce que tu vas faire ? » Sabine – « Je vais le laisser mijoter toute la semaine, mais je vais déjà lui proposer de se joindre à nous pour aller à la grande réunion kink le week-end prochain. Je pense qu’il sera partant ! » Martin – « Il faut que tu prévoies des tenues spéciales ! » Sabine – « J’ai déjà ma petite idée mais j’irai voir Nanette qui pourra me conseiller, surtout que c’est elle qui gère la liste des participants et on fera aussi les tenues en fonction de ce critère ! » Martin – « C’est quoi ton idée ? » Sabine – « Tu crois que je vais te le dire ? Je te signale que tu seras aussi mon soumis de circonstance ! » Martin – « Comme vous voulez Maîtresse ! » Sabine – « Vas ouvrir à notre ami au lieu de dire des bêtises ! » Martin raccompagne Jean, l’invite à se rasseoir dans le canapé, dit qu’il va chercher à boire et sort de la pièce. Sabine fait mine de continuer de réfléchir et dit « Même si je ne suis pas défavorable à te prendre comme soumis attitré permanent, je n’ai pas pris de décision définitive. Il faut que je réfléchisse aux modalités, car tu aurais plus de contraintes qui ne doivent pas interférer avec tes propres contraintes professionnelles ou familiales si tu en as ! » Jean veux lui répondre mais Sabine l’interrompt « TTTTT ! Tais-toi. Je te ferai parvenir quelles seraient tes contraintes et ce sera à toi de voir si tu peux les assumer. On pourra en discuter cas par cas si certaines posent problème. En attendant je souhaite que tu nous accompagne à la grande réunion kink qui aura lieu au château du Marquis. Et oui, ça ne s’invente pas, même s’il n’a aucun lien de parenté avec Donatien De Sade. Comme ça tu pourras voir des choses que tu n'as jamais vues, entendre des choses que tu n’as jamais entendues, peut-être tester des choses que tu n’as pas encore testées. Bien sûr aux vues de tout le monde tu seras mon deuxième soumis puisque Martin est déjà connu comme étant le premier. Tu seras pourvu d’une tenue que j’aurais choisies et tu devras obéir à mes ordres qui, rassure-toi seront softs. Les autres participants seraient choqués de te voir en simple spectateur venu uniquement pour assouvir ses instincts voyeuristes. Je ne dis pas que de ton comportement dépendra ma décision, mais je ne dis pas non plus que cela ne l’influencera pas ! » Martin revient avec en seau à champagne et trois flûtes. « Champagne, ça vous convient ? » demande-t-il. Personne ne lui répond car trop absorbés par leur discussion, Martin remplit quand même les verres. Jean – « Kink, qu’est-ce que c’est ? » Sabine à Martin – « Explique lui ! » Martin – « kink désigne une relation qui n’est pas conventionnelle dite vanille. Le BDSM et le fétichisme font partie des relations kink mais il y en a d’autres que je suis incapable d’énumérer tant il y en a. Cette relation est basée sur un consentement mutuel, une bonne communication et des limites définies. Elle peut permettre d’augmenter progressivement la confiance, la complicité et l’intensité de la relation entre les partenaires. Elle peut être sensorielle ou psychologique et sans rapport sexuel. Il y des gens qui y incluent les homosexuels. Dans notre groupe les couples homosexuels ne sont pas considérés automatiquement comme kinkers car il y en a qui ont une relation tout à fait vanille et vivent comme un couple hétéro traditionnel ! » Sabine – « Alors ? » Jean – « Je viendrai, j’ai même hâte d’y être ! » Sabine – « Alors buvons à notre santé et vivement samedi prochain. Par contre ce soir on ne peut pas te garder avec nous car nous sommes invités chez des amis. Ils sont ennuyeux, lui et Martin vont parler de leurs exploits au golf et moi je vais entendre parler de froufrous, de problèmes d’enfants et de toilettage des chienchiens à mémère. Que du bonheur ! » Jean fini sa flûte et prend congé. Sur la route il repense à tout ce qui a été dit. Il sait que lors de cette soirée au château il devra être à la hauteur et il fera tout pour gagner la confiance de Sabine mais surtout son accord pour le prendre comme soumis. Il se met à rire, si quinze jours avant on lui avait dit qu’il rêverait d’être soumis à une femme, mariée, qui a au moins dix ans de plus que lui, il aurait tapoté sa tempe avec son index.
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Par : le 16/06/25
Elle aurait été si parfaitement arrachée de notre cœur, dont elle est aujourd'hui leur part notable, que nous pourrions nous plaire à cette vie séparée hélas d'elle. Mais certains s'endorment face à un monochrome bleu, d'autres se réveillent face à une sanguine licencieuse. Leurs rêves portaient la trace de cette ultime image. Naturellement, détailler des arbitrages intimes et obscurs laissait à qui ne la connaissait pas le sentiment que la jeune fille était pour le moins étrange, mais elle ne l'était pas davantage que les femmes et les hommes qui zigzaguaient chaque jour entre leurs fantasmes et leurs peurs. Les humains sont ainsi, habiles à dissimuler les invisibles contraintes qu'ils se figurent, à taire les irréels précipices que leur esprit torturé leur fait voir, tout persuadés qu'ils sont que les impossibilités auxquelles ils croient existent bien. La jeune fille goûtait alors le délice de se savoir comprise, transpercée par ce regard ingénieux qui l'évitait obstinément. La nuit s'installait dans une douce ambiance de sensualité. Les deux amantes semblaient très heureuses. Juliette contemplait impunément le pur ovale du visage de Charlotte. Des épaules fines et le cou gracieux. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient le ventre, les bras et les doigts entremêlés. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître alors que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars. Les seins, la bouche, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paume dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or, parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée comme une gisante dans son linceul de drap blanc, Juliette découvrait Charlotte comme elle ne croyait jamais l'avoir vue. Des cheveux courts d'une blondeur de blé, les jambes brunies par le soleil. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette vacillante alors sous le fouet. Bouleversée, elle regarda longtemps le corps mince où d'épaisses balafres faisaient ainsi comme des cordes en travers du dos, des épaules, du ventre et des seins, parfois en s'entrecroisant. Charlotte étendue sans défense, était infiniment désirable. Tel le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune femme. Le ventre lisse, le creux des cuisses, les seins aux larges aréoles et aux pointes au repos.   Ce serait donc une véritable résurrection, jusqu'à l'amour duquel elle s'élèverait. Le respect était intact, et l'admiration inentamée. Mais plus on pointait son originalité, plus elle se murait dans son exil intérieur. Déconcertée, elle n'avait plus qu'une certitude, elle se savait prête à être infibulée, porter des anneaux aux lèvres de son sexe, aussi longtemps que sa Maîtresse le souhaiterait. Là était bien sa jouissance la plus enivrante: être devinée, observée scrupuleusement, reconstituée à partir de déductions et enfin reconnue dans sa sinueuse complexité. Ce sport la ravissait lorsqu'il s'appliquait à sa personne si dissimulée, qui plus est avec un tact qui traquillisait ses pudeurs. L'onde surprit son ventre. La blondeur accepta l'étreinte. Le ballet érotique devint un chef-d'œuvre de sensualité, un miracle de volupté. Charlotte fut la corde sous l'archet, le clavier sous les doigts du pianiste, le fouet sur la chair, l'astre solaire dans les mains d'une déesse. Ne plus s'appartenir est déjà l'extase. Les traces encore fraîches témoignaient de l'ardeur de leur duel passionnel, des courbes s'inclinant sous la force du fouet comme les arbres sous la bourrasque. La muraille d'air, de chair, de silence qui les abritait où Charlotte était soumise, le plaisir que Juliette prenait à la voir haleter sous ses caresses de cuir, les yeux fermés, les pointes des seins dressées, le ventre fouillé. Ce désir était aigu car il lui rendait constamment présent sans trêve. Les êtres sont doubles. Le tempérament de feu façonnait. Juliette la conduisait ainsi à l'abnégation. Car si Juliette l'aimait sans doute, et Charlotte sentait que le moment n'était pas éloigné où elle allait non plus le laisser entendre, mais le lui dire, mais dans la mesure même où son amour pour elle, et son désir d'elle, allaient croissant, elle était avec elle plus longuement, plus lentement inexorablement exigeante. Elle avait gardé les yeux fermés. Elle croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'elle contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, à son arrivée, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Elle lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus fort et Juliette avait noué des liens plus étroits.   La jeune femme blêmit dans l'instant. Elle regarda ses liens. L'expression de son visage reflétait un air contrit. Sa bouche s'ouvrait mais n'émettait aucun son audible. Incapable d'opposer la moindre résistance, elle était prête à se laisser aller. Ce sont ces sensations, même les plus chétives, comme les obscurs attachement qui s'effarent et refusent, en des rébellions où il faut voir un mode secret. Elle s'avouait définitivement vaincue. Pourtant, dans le registre des amours illicites, rien n'était plus suggestif que cette position, dont l'admirable organisation plastique rehaussait la qualité poétique. Un surréaliste n'en aurait pas renié l'esprit, ni la lettre. La jeune fille était celle qui par la seule qualité de sa présence, et de sa dévotion, donnait à sa Maîtresse accès à l'émotion de sa vie, si difficile à atteindre avec une autre. Et puis, elle était aussi touchée par Charlotte que par les talents qui restaient à naître en elle, ces territoires inexplorés qu'elle devinait derrière ses singulières folies.Elle voulait la rendre rapidement à merci pour leur plaisir. Ainsi gardée auprès d'elle des nuits entières, où parfois elle la touchait à peine, voulant seulement être caressée d'elle, Charlotte se prêtait à ce qu'elle demandait avec bien ce qu'il faut appeler de la reconnaissance, ou un ordre. D'elle-même alors elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excitée de la sentir aussi vulnérable en dessous d'elle. Elle s'était dévêtue rapidement. Elle lui avait relevé son shorty d'un geste sec. Elle l'avait écarté pour dégager les reins et l'avait fouettée sans échauffement. Elle reçut sans se débattre des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violettes. À chaque coup, Charlotte remercia Juliette. Elle devint son sang. La vague accéléra son mouvement. L'ivresse les emporta et les corps ne surent plus dire non. Ils vibrèrent, se plaignirent, s'immobilisèrent bientôt. Juliette la coucha sur le dos, écarta ses jambes juste au-dessus de son visage et exigea d'elle avec humeur qu'elle la lèche aussitôt comme une chienne. Elle lapa son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce et ce contact nacré la chavira. Les cuisses musclées de Juliette s'écartèrent sous la pression de la langue et des dents. Elle s'ouvrit bientôt davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Surprise par ce torrent, Charlotte connut un nouvel orgasme qui vite la tétanisa, lorsqu'elle prit conscience qu'elle jouissait sans l'autorisation de sa Maîtresse, avec la nonchalance que procure le plaisir poussé à son paroxysme. Elle l'en punirait certainement sauvagement pour son plus grand bonheur. Chaque abandon serait alors le gage qu'un autre abandon serait exigé d'elle, de chacun elle s'acquitterait comme un dû. Il était très étrange qu'elle en fût comblée. Cependant Charlotte sans se l'avouer à elle-même, elle l'était. Après une toilette minutieuse, pour retrouver son état de femme libre, Juliette qui regrettait alors de ne pouvoir la fouetter davantage, l'embrassa tendrement. Il était temps de sceller le lien qui les unissait. Le jour tant attendu arriva. L'objet même que recherche anxieusement à atteindre la passion, le risque d'un refus.   Les nerfs remplissent souvent mal leurs fonctions et n'arrêtent jamais leurs route vers la conscience. Elle avait cette sensation étrange de leur fabriquer des souvenirs. En fait, elle agissait comme si chacune de leurs impressions devait fixer pour l'avenir la couleur de leur âme. Sa Maîtresse savait qu'elle ne s'échapperait de ses propres fantasmes qu'en libérant sa jeune soumise des siennes. Car il est clair que par un étrange jeu de miroir, cette jeune fille lui renvoyait très exactement l'image de ses propres limites, celles qui la révoltaient le plus. Elle la fit allonger sur un fauteuil recouvert d'un tissu damassé rouge. La couleur donnait une évidente solennité au rituel qui allait être célébré. Elle ne put éviter de penser au sang qui coulerait sans doute bientôt des lèvres de son sexe. Et puis tout alla très vite. On lui écarta les cuisses, poignets et chevilles fermement liés au fauteuil gynécologique. Elle résista mais on transperça le coté gauche de sa lèvre. Juliette lui caressa le visage tendrement, et dans un geste délicat, elle passa l'anneau d'or dans la nymphe percée. Il lui fallut écarter la chair blessée afin d'élargir le minuscule trou. L'anneau coulissa facilement et la douleur s'estompa. Mais presque aussitôt, elle ressentit une nouvelle brûlure. L'aiguille déchira la seconde lèvre pour recevoir l'autre anneau. Tout se passa bien. Charlotte se sentit libérée malgré son marquage. Elle ferma les yeux pour vivre plus intensément ce moment de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes. Alors Juliette lui prit la main dans la sienne et l'embrassa. Puis Juliette la prit, et il parut à Charlotte qu'il y avait si longtemps qu'elle ne l'avait fait qu'elle s'aperçut qu'au fond d'elle elle avait douté si même elle avait encore envie d'elle, et qu'elle y vit seulement naïvement une preuve d'amour. Ces anneaux qui meurtrissaient sa chair intime trahiraient désormais son appartenance à sa Maîtresse. La condition d'esclave ne l'autorisait pas à extérioriser sa jalousie ou son agressivité envers une jeune femme dont pouvait se servir trop souvent Juliette. Les jeunes filles qu'elle convoitait n'étaient là que pour assouvir ses fantasmes. Elle les utilisait comme telles. Elles ne pouvaient imaginer qu'elles servaient de test à satisfaire sa passion avant tout. Le prétexte de sa soumission semblait lui donner tous les droits, même celui de la faire souffrir dans son orgueil de femme amoureuse. Juliette a le droit d'offrir Charlotte. Elle puise son plaisir dans celui qu'elle prend d'elle et qu'elle lui vole. Elle lui donna son amour. Pour Charlotte, il n'y avait pas de plus grande démonstration que dans l'abnégation. Ainsi agissaient ces influences qui se répètent au cours d'amour succesives pouvant se reproduire.   L'anxieuse alarme qu'elle éprouvait sous ce plafond inconnu et trop haut n'était que la protestation de sa soumission qui survivait en elle pour un plafond trop bas. Elle fut prise d'hésitation et songea à ce que ses lèvres avaient embrassé, à ce que ses doigts avaient caressé quelques heures auparavant. Et puis tout alla très vite, elle allait obéir par goût du jeu, ne fixant aucune limite à son désir de provoquer et de choquer. Ses cheveux blonds brillaient comme s'ils avaient été huilés, ses yeux bleus, dans la pénombre paraissaient noirs. Charlotte était particulièrement en beauté, ce soir-là. Elle portait des bas noirs à couture et une veste en soie de la même couleur dont l'amplitude laissait entrevoir son intimité. Un collier de chien ciselé de métal argent serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse conférait à sa tenue un bel effet. Juliette lui fit prendre des poses provocantes. Elle en rajouta jusqu'à devenir franchement obscène. Le harnais de cuir et le bustier emprisonnaient son sexe et ses seins. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés. Sa Maîtresse expliqua calmement aux hôtes qu'elle était à leur disposition. Elle avait décidé de l'offrir à des hommes. Bientôt des inconnus s'approchèrent d'elle. Elle sentit des dizaines de doigts la palper, s'insinuer en elle, la fouiller, la dilater. Cela lui parut grisant. Elle éprouva un plaisir enivrant à être ainsi exhibée devant des inconnus. Elle devint une prostituée docile. Elle qui se prêtait toujours de son mieux était malgré elle toujours contractée, alors sa Maîtresse décida de la forcer. Juliette interrompit subitement la séance qui lui parut trop douce, génératrice d'un plaisir auquel elle n'avait pas droit. Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet. Elle attendit dans la position infamante de la putain offerte avant que des sexes inconnus ne commencent à la pénétrer. Elle fut alors saccagée, malmenée et sodomisée tel une chose muette et ouverte. Ce que sa Maîtresse lui demandait, elle le voulait aussitôt, uniquement parce qu'elle lui demandait. Alors, elle s'abandonna totalement. Devinant les pulsions contradictoires qui l'ébranlaient, Juliette mit fin à la scène, l'entraîna hors de la pièce, la calma par des caresses. Lorsqu'elle eut retrouvé la maîtrise de ses nerfs, ce fut Charlotte qui lui demanda de la ramener dans le salon où les hommes attendaient son retour. Elle fit son apparition, les yeux de nouveau bandés, nue et fière, guidée alors par Juliette qui la dirigea vers le cercle des inconnus excités. Ce fut elle qui décida de s'agenouiller pour prendre dans sa bouche leur verge, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur son visage ou sur sa poitrine offerte. Jamais, elle ne fut plus heureuse. Mais pour déchaîner cette passion, il faut le risque d'un sacrifice.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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