La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 08/07/20
Tina est une brillante avocate, fort jolie femme, qui s'est fait une spécialité, défendre les mecs, victimes des femmes voraces qui comme de noires corneilles s'abattent en nombre contre eux, leurs bouffent les yeux, les émasculent et en font des esclaves, toujours coupables de tout et devant payer pour tout. Tina passe pour la pire salope des prétoires et elle adore cela,, promener sa chatte bien remplie de sperme devant toutes les féministes aux vagins asséchés, faute de mecs bien membrés pour bien les bourrer. D'abord, ses clients, elle les récupère toujours en morceaux, castrés, prostrés, ruinés, brisés. Face aux femmes, ils ne font pas le poids. De toute façon c'est une mafia de femmes ces tribunaux avec des juges femmes, des greffières femmes, des huissières femmes, des flickettes femmes. les hommes sont terrorisés. Tina commence toujours par les rassurer: -Non, non, et non. Vous n'êtes pas un pervers manipulateur, pas un pervers sexuel, pas un mauvais mari, pas du tout un violent ni un feminicide. Cela fait combien de temps que vous avez plus baisé correctement? C'est la première technique des femmes qui veulent divorcer pour se faire du pognon, casser votre sexualité de mec. Allons courage, branlez vous si vous n'avez pas de copine mais redressez-vous et bandez bien. Pour gagner il faut bander. Arrive les procès! Il faut entendre Tina sortir les crocs et rentrer dans le lard des femmes. Une furie. Une traite à la cause des femmes? Tina aime la bite et le fait savoir: -Vous en avez pas marre de casser les mecs, de vouloir les faire payer pour tout. "Papa où t'est?" . Raz le bol de ce parti pris anti-père dans ces tribunaux où la parité n'existe pas. 80% de femmes dans ces tribunaux c'est 80 % des hommes privés de leurs droits. Ah elles sont belles vos théories féministes fumeuses sur la parité et l'égalité. Tina ne gagne pas. Les femmes haussent les épaules et se moquent: -Tiens cette grosse salope a encore plaidé. On va finir par le savoir qu'elle aime la bite. Nous on s'en fout, ce qui compte c'est de gagner et avec Tina c'est cadeau. A croire qu'elle bosse pour nous. -Bien sûr qu'elle bosse pour la cause des femmes. Elle fait juste croire aux hommes qu'elle va bien les défendre mais avec ses plaidoiries nulloches, elle est sûre de perdre. Les mecs sont vraiment cons. Ce sont encore eux qui se font enculer. -Ouais, ben c'est pas moi qui vais les plaindre ces lopettes. -En plus les juges femmes sont aussi dans la combine...elles laissent à Tina quelques miettes ou un os pour créer l'illusion. La morale de cette histoire, c'est cool avec les fictions.....
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Par : le 08/07/20
Brit est un mec, un putain de macho, à l'intérieur d'un superbe corps de femme à faire bander même les morts et à défroquer tous les prêtres et sacristains du Vatican. Brit a beau détester son corps de rêve, son cul bien bombé, sa chatte et ses nichons généreux, ce n'est pas cela qui va lui donner la belle bite dont elle rêve depuis toujours. Lorsque les mecs lui matent trop le cul ou ses longues jambes bien galbées, elle les cogne et cela , les bastons, elle sait faire. De toute façon Brit est classé lesbienne et adore défoncer des chattes avec des gods sans harnais, qui, tiennent bien une fois introduits dans son vagin serré qu'aucune bite n'a jamais pénétré. Mais Brit se considère comme un mec et donc comme un hétéro . Et surtout n'allez pas la contredire sans quoi elle vous fout son poing sur la gueule. Peut être faudrait il dire il dans son cas. Elle milite pour faire écrire sexe masculin sur ses papiers d'identité, mais avec ses si beaux nichons.... cela ne passe pas pour l'instant. D'autres pays plus en avance ont eux accepté le libre choix du sexe sur les documents d'identité, en tenant compte du sexe cérébral. Donc, Brit, le garçon, s'est mise en couple avec Poppee, une soumise fort jolie, hyper féminine et sophistiquée, pas mlf pour un sous, très obéissante, disponible et dévouée en tout et pour à Brit. Poppee est une lesbienne pure et elle est folle amoureuse du corps de rêve de Brit. Elle mouille en sa présence et arrive à se faire jouir juste avec des caresses. C'est une bombe sexuelle, avec un minou qui sent très bon. C'est courant chez les femmes qui comme Poppee puent le sexe. Un fort joli couple. Autant Brit est toujours en jeans, ne se maquille jamais, autant Poppee est frous frous, rouge à lèvres et bijoux. Elles font très souvent l'amour et jouissent beaucoup. Pourtant Brit a un fantasme : l'auto-torture et une passion pour les estrapades. Des machines fort appréciées pendant l'inquisition ou personne ne pouvait résister au besoin tout à coup impérieux « d'avouer ». avouer tout et n'importe quoi mais ne plus subir le supplice effroyable de l'estrapade. Et donc Brit s'en est construites plusieurs dans son garage. Toutes en bois et acier. Avec de beaux mécanismes bien huilés. De quoi se faire bien mal et bien peur toute seule. Comme Brit est deux personnes en une, c'est l'homme en elle qui estrapade elle, mais parfois elle joue à l'inverse, c'est elle qui martyrise lui. Inutile de chercher à comprendre, Brit se comprend parfaitement toute seule dans ses jeux . Popee est dans l'interdiction d'approcher du garage. De toute façon, si elle voyait Brit s'envoyer en l'air de la sorte, elle tomberait en syncope. La morale de cette histoire, c'est qu'il est très facile de se faire avouer soi même avec une bonne estrapade bien conçue.
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Par : le 08/07/20
Ils sont 1100, et il en arrive encore, par vagues successives. Tels des crickets déferlant sur les plaines fécondes, Ces barbares ne laisseront rien. Ils sont 1100 et chacun, quels qu’il soit, revendique le butin. Déjà, l’horizon s’assombrit, le départ est donné, les rats sont lâchés. C’est une course effrénée vers la vie vers l’espoir d’une autorité retrouvée. De posséder exclusivement ce que tous convoitent, d’être le désiré Cela rend fou à en perdre la raison. Les 1100 sont comme aveugles. Ils se côtoient, mais ne se voient pas, ils avancent dans leurs armures de mots, armés de phrases. Ils sont gueux, écuyés, chevaliers, nobles princes, sultans, rois, érudits, sorciers, fakirs, hommes de science, architectes, ouvriers, capitaines de guerre, clown que sais-je encore Tous ces visages, frères d’armes et ennemies à la fois tous prêt à posséder ...à guider...... Sur des voies qu'eux-mêmes ignorent. Puis gravir la montagne des caprices des doutes et des peurs Trouver l’âme affolée fébrile et esseulée. Ainsi l’âme dévoilée, emportée par les vents mauvais pensant bien mérité la décadence programmée. Et chaque jour, de cette âme, peler les rêves et briser tout noyau d’espoir. Le laid côtoie le beau et la douceur le rugueux. Le pouvoir oppressif régnera jusqu’à la révolte et la révolte à la fuite et de la fuite à l’errance, et de l’errance au prochain rat. Mais pour l’instant, oui pour l’instant et peut-être pour toujours, il sont 1100 et bien plus encore et il en arrive encore par vagues successives...
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Par : le 08/07/20
Même si, en réalité, le feu couvait depuis longtemps, tout a réellement commencé ce lundi soir. Sur le flanc sud de ma maison, soit le côté ensoleillé, j'entretiens un grand jardin de plantes vivaces et de fleurs annuelles, disposées autour d'un sentier de pierres chinoises et d'un banc de bois. Une fontaine chuinte au milieu d'un arrangement de bégonias. Le seul moment qui m'appartienne exclusivement dans la journée, le seul où je puisse me détacher de mes obligations professionnelles, de mon mari et de mes enfants, c'est lorsque je me retrouve seule au crépuscule à prendre soin de mon jardin. Ce lundi de juillet donc, par une soirée étouffante d'humidité, je me suis retirée dans mon havre de paix après avoir nagé un bon moment dans la piscine. L'éclairage des lampes à énergie solaire plantées dans le sol diffuse une lueur bleutée très paisible. Avec ma serviette nouée sur mon buste, j'arrache les feuilles mortes en respirant le parfum des fleurs agitées par la brise. De l'autre côté de la clôture de fer forgé, mon voisin entretient aussi un superbe jardin. Si nous ne l'avons jamais avoué, lui et moi nous livrons une compétition saine pour déterminer lequel aura le plus bel arrangement. Il lui arrive, comme ce soir, de sortir aussi à la tombée de la nuit pour dorloter ses plantations. Nous nous saluons alors, non sans jeter un regard sur les derniers ajouts de l'autre, afin de bien évaluer la compétiton. J'ai entendu ses pas bien avant qu'il me salue, avant de me retourner, je vérifie que ma serviette est attachée convenablement sur mon maillot une pièce. Xavier est le seul et unique célibataire du quartier. Beau garçon, son arrivée a fait jaser dans les chaumières, particulièrement les femmes souffrant d'un sérieux manque d'attention de la part de leur mari. Il me dévisage avec une telle intensité que la chaleur me monte rapidement au visage. Je me sens scrutée, deshabillée par ses yeux brillants dans l'obscurité. Habituellement, ce type de comportement m'incommoderait et me choquerait. Toutefois, ce soir, j'y puise une douce gratification. Il me donne presque le goût de retirer ma serviette pour lui offrir un meilleur aperçu de mon corps avantageusement bronzé. Même si je n'ignore pas qu'il me regarde parfois de sa fenêtre, je n'ai pas cette audace. Il est torse nu et, dans la noirceur, je vois ses jambes musclées et ses pectoraux athlétiques. Ses lèvres forment un sourire de connivence. Mes yeux descendent sur son torse, là où je m'imagine tout juste glisser mes mains, sur sa peau moite, emmêlant mes doigts dans ses poils foncés. Je sens entre mes cuisses un afflux d'excitation. Qu'est-ce qui me prend ? Moi, Béatrice, trente-deux ans, mère de deux enfants et épouse rangée, en train de mouiller ma culotte de bain en ressassant des pensées indécentes ? Pour éteindre mon feu intérieur, je plonge dans la piscine. Témérairement, je retire mon maillot et je nage nue, après avoir pris soin d'allumer le projecteur du bassin, en songeant avec excitation, que Xavier me regarde certainement depuis sa fenêtre. Le soir est tout aussi torride le lendemain. J'ai troqué mon maillot une pièce pour un bikini sans serviette. Le bikini est purement symbolique, car les pièces triangulaires ne masquent qu'une infime partie de ma poitrine. Je suis penchée au-dessus de mes fleurs, le tuyau d'arrosage, et cette position alourdit mes seins qui tendent à casser les fins cordons de mon maillot. Mon string est également composé de deux pièces triangulaires, retenues sur mes hanches par les mêmes cordons. Mon voisin reste sans voix un bon moment, ne sachant trop où regarder, avant de jouer l'honnêteté et de caresser mes courbes de ses yeux avides. Je me sens nue, et c'est tellement bon. Lui aussi a changé de maillot. Il porte un caleçon de type nageur, très moulant. Si ce n'était de la pénombre, je devinerais sans peine les contours de son sexe. Je me rapproche de la clôture. Il faufile sa main entre deux barreaux et ses doigts effleurent le tissu de mon soutien-gorge. Je sens les pointes de mes seins se durcir en se dressant, et j'essaie tant bien que mal de dissimuler mon souffle qui se fait rauque. Nous échangeons un sourire complice. Il approche son visage de la grille et nos lèvres se touchent, à peine un effleurement qui dure tout au plus une ou deux secondes. Une onde électrique parcourt mon échine de la nuque à mes reins. Mes lèvres me picotent, je me sens énergisée. Mon voisin émet un sifflement en se détachant de moi et nous rions tous les deux. Sur mes lèvres, le glissement très subtil de sa langue dans ma bouche. Je n'ai plus conscience de ce qui m'entoure, juste de lui et de son baiser intense et viril. Puis, d'une fenêtre au-dessus de nos têtes, s'élèvent soudain les pleurs d'un enfant. Je reviens brusquement à la réalité. Cela vient de chez moi. Je hausse les épaules, signifiant ainsi l'arrêt immédiat de nos jeux sensuels.Tandis que je regagne l'intérieur, je perçois les yeux de Xavier sur moi. L'invitation est lancée. Dès que je rentre le lendemain, vers une heure quarante-cinq, je saute dans la douche et j'enfile ensuite mon peignoir. Rien d'autre. Je repasse par ma chambre où mon mari dort à poings fermés. Je ne me sens même pas coupable, j'ai juste hâte de descendre dans mon jardin. J'y trouve justement Xavier, assis sur le banc de bois au milieu des vivaces. Il me sourit en m'apercevant. Puis, il me fait signe de venir m'asseoir tout près de lui. Je tire sur mon peignoir, dévoilant ma poitrine nue et excitée. Il penche sa tête et m'embrasse. Ses lèvres ont le goût du péché capital. Après plusieurs jeux de langues coquins, féroces au point de me meurtrir la chair, mon voisin prend alors l'initiative de me délester de mon seul vêtement. Puis, il prend mes seins dans ses mains et dans sa bouche. Il doit l'écarter entièrement pour bien saisir mes aréoles larges et étirées, d'une couleur brune renforcée par mon bronzage. Une fois, qu'il les a bien en bouche, il mordille mes mamelons avec une gourmandise contagieuse. Je pose ma main droite sur sa cuisse chaude et musclée. Puis je caresse par-dessus son maillot son sexe en érection. Il me coûte de me soustraire aux attentions maniaques de sa bouche sur ma poitrine réactive, mais je tiens moi aussi à goûter à la saveur de sa peau. Je m'agenouille devant le banc et je lui arrache son maillot. Son sexe musclé explose alors dans mon visage, large et dur. Je lèche son gland en ressentant sur ma langue le sang battre dans la grosse veine qui sillonne son manche sur toute sa longueur. Mes lèvres parcourent aussi ses testicules, lourds et rasés, un à un car ils sont trop gros pour que je les gobe tous les deux simultanément. J'en déduis par ses grognements étouffés qu'il apprécie beaucoup les attentions que je porte à ses boules chaudes. De mon côté, entre mes cuisses, ma vulve s'ouvre, tandis que que je masturbe Xavier dans ma bouche. Bientôt, je relâche sa verge pour reprendre mon souffle et je monte sur le banc, portant mon sexe à la hauteur de son visage. Il en profite pour me lécher avant que je redescende lentement, un sourire accroché à mes lèvres, jusqu'à ce que je me retrouve assise sur sa virilité. Je me pends à son cou, empalée profondément sur sa verge, ivre de plaisir. La pointe de mes seins frotte contre son torse, exacerbant leur sensibilité déjà insoutenable. Aggripée au banc, la charge de ses hanches explore mon puits. Il se met à pleuvoir, de petites gouttes fraîches se tranforment en vapeur quand elles se déposent sur nos peaux brûlantes. Les derniers mouvements de Xavier me soutirent de nouveaux gémissements, plus gutturaux ceux-là. Il y décèle l'apogée, et ses pénétrations se font plus profondes, plus lentes, plus langoureuses. Juste ce dont j'ai besoin. Je ressens alors une jouissance brute, indomptable, se gonfler dans mon ventre, comme une tempête qui menace. Mes jambes, puis mes bras tremblent. Xavier place ses mains au creux de mes reins et il soude sa bouche à la mienne pour étouffer mes élans. Mon orgasme se transforme en un long baiser passionné. Mon peignoir est souillé de terre, je le ramasse en boule sous mon bras. Je vais rentrer par le garage pour passer inaperçue, ai-je expliqué à mon voisin. - "Est-ce que ça veut dire que l'on ne peut pas se revoir demain ? - Jamais de la vie ! Jamais, je ne négligerai mon jardin !" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/07/20
Il arrive, de nos jours, que lassés de la vie des villes surencombrées, polluées et devenues inhumaines, des citadins accomplissent un retour à la terre, à la vie campagnarde. Dans la plupart des cas, ces disciples de Rousseau, ces Robinsons agrestes ne parviennent pas à s'adapter et regagnent au plus vite leurs cités inhabitables mais, finalement, si commodes à habiter. Il en allait de même pour Patricia, dans le domaine intime qui était le sien. Elle avait découvert les charmes de la nature, les délices des longs après-midi sous bois, dans la brise murmurante et le soleil qui perce au travers des feuillages. Que d'heures exquises avec Sarah, sur l'herbe des clairières ou à l'ombre des grands rochers moussus. Que de caresses, de baisers échangés dans des nids de fougères, sur des matelas de feuilles mortes. Mais ces amours buissonnières ne permettaient que des effleurements, grisants mais décevants, avec la crainte, toujours d'être découvertes, l'impossibilité de se mettre totalement nues, en accord avec la nature environnante. Alors parfois, Patricia, après un court plaisir, allongée contre Sarah sous la voûte des pins ou des châtaigniers, avait une lancinante nostalgie de grands lits aux draps frais dans la pénombre d'une chambre aux rideaux clos. Étreindre le corps enfin dénudé de son amie, se pelotonner dans sa tièdeur, mêler ses cheveux aux siens sur la douceur fraîche d'un oreiller. Révélée maintenant à sa plus profonde sensualité, libérée de ses angoisses, elle s'abandonnait au plaisir de tout son corps qu'elle ouvrait à son amante. Plus intense encore, dans des rencontres furtives; le danger, la peur d'être surprise les rendaient plus enivrantes encore. Et Sarah se prenait à cette passion fruste, à ces amours rapides, prise dans une hâte fièvreuse dans le soir tombant, quand le vent semble chasser dans les feuillages, que la nuit s'amasse avec ses dangers, ses ombres et ses présages. Heureusement que les bois étaient vastes et solitaires autour des amoureuses. Il y avait bien une solution pour Sarah, à laquelle elle pensait depuis quelque temps déjà, mais qu'elle hésitait à adopter. C'était tout de même délicat. Il fallait faire confiance, et ce n'était pas toujours facile. Anne, oui. Il lui faudra parler à Anne. C'était une femme étonnante, la patronne de "La Licorne Royale", une femme libre, qui comprenait les choses. Elle finit par se décider un après-midi où seule avec Anne, tranquilles sous la vigne-vierge de la terrasse, elles buvaient une orangeade, l'arrangement fut trouvé. Il y avait une chambre au premier étage qu'elle ne louait jamais. Elle la lui prêterait en toute discrétion. Et Anne prit la main de Sarah, la garda dans la sienne et la serra gentiment. Un sourire amical mais presque tendre flottait sur ses lèvres. Anne aimait Sarah, sa blondeur, sa fragilité et ses airs délurés. Elle avait le goût de protéger les amours singulières, de les faciliter, de vivre un peu dans l'intimitié des passions, des "amitiés particulières." L'inauguration de "sa chambre" de l'hôtel de Lyons-la-Forêt devait être une solennité: bougies, fleurs, champagne. Elle aurait voulu un déshabillé extraordinaire pour Patricia, mais les boutiques de lingerie n'offraient hélas, sans doute que des chemises de nuit pour dames d'œuvres, tant pis. Elle passerait nue cette fabuleuse nuit d'épousailles, au terme de ces longues fiançailles champêtres qu'elles avaient vécues. Ce fut la nuit des sortilèges, des envoûtements, la joie des corps, les embrasements des cœurs, dans la lueur cérémonieuse des cierges que les grands candélabres tendaient à bout de bras. Elles s'étaient glissées comme des ombres jusqu'à la petite porte discrète qui ouvrait sur l'escalier privé. Des fleurs des champs par brassées, semblaient avoir, par magie, quitté les prés pour venir joncher la chambre d'amour. Le champagne glaçait dans un seau. Il n'y avait que la nuit alentour, et les murmures de la forêt. C'était la chambre des enchantements, une crypte ardente, illuminée par la flamme dansante des bougies. Les fumées du champagne aidant, Sarah vivait une espèce de rêve éveillé, une fête silencieuse, hypnotique et sensuelle. Elle n'avait connu jusqu'alors que la fougue maladroite d'étreintes masculines, qui n'arrivaient que très rarement à l'émouvoir, un peu par accident. Nue devant Patricia agenouillée qui la priait de demeurer immobile, droite et figée comme une idole pour qu'elle pût mieux l'admirer avant de l'éveiller par ses caresses, comme elle aurait aimé une statue, des caresses dévotieuses et d'abord tremblantes, Sarah régnait. Et puis, sur le lit où elle la coucha, elle lui révéla son corps. Jamais encore aucune bouche féminine ne s'était posée au cœur de son intimité. Et un gémissement s'éleva en elle, roula dans sa gorge à mesure que le plaisir la gagnait, montait, la saisissait dans les reins et dans le ventre, un gémissement qui devint un cri rauque lorsque l'orgasme la secoua, la tordit, comme une folle qui se cambrait, s'offrait, croyait mourir foudroyée. Et elle sut alors que le plaisir, c'était beaucoup plus que le plaisir. Les bougies blafardes finissaient d'agoniser au-dessus des stalactites de cire en larmes d'amour. L'aube d'été trouva les amantes furtives enlacées dans un sommeil heureux. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/07/20
(Réédition du 07/07/2020 -> 20/04/2024 - 1103 Vues) . Quelles peuvent être les véritables raisons, qui poussent les femmes mariées à s'ouvrir au BDSM ? Quelles sont les limites de ces femmes censées être sociétalement établie ? Ironiquement, deux questions qui n'ont que finalement que très peu d'importance, lorsque l'homme entreprends une relation BDSM avec une femme mariée. L'auto-satisfaction de la conquête ou de répondre à l'envie d'adultère paralysant toutes exigences, à savoir si la relation que l'on débutera sera aussi éphémère que futile. Et c'est lorsque le plaisir de consommation retombe, qu'un vide abyssal se dévoile en terme de compréhension et de communication envers l'autre. Comprendre que le domaine du BDSM est affilié à un public de "niche", c'est accepter que pour beaucoup, c'est la facilité de palier à une frustration en utilisant l'autre qui attire.. Aucunement de se donner dans ses pulsions viscérales, pouvant se révéler invivables en solitaire, et s'ouvrir à une perspective d'avenir moins sombre avec un partenaire adéquat. Pour en appréhender la portée, la Domination / Soumission appelle à l'état de conscience suivant : Est-ce que le plaisir BDSM des femmes les amènent t'elles à s'accepter, ou à s'éloigner de leurs chemins à s'épanouir dans leurs existences ?   07 - Les femmes dites "switch" au service de la compréhension des femmes mariées ? "Soit "Switch" ou mariée !" : Pourrait-on dire à l'étalage flagrant de profils les plus répandus sur internet, ou du chouinement perpétuel des femmes envers la gente masculine, dans leurs propos de la vie quotidienne. Pour en découvrir la raison, et ainsi permettre de faire la part des choses entre une volonté de s'émanciper dans leurs vies sexuelles, tout en s’affranchissant de l'homme.. Intéressons-nous à certains traits* de l'attitude "switch" : La frustration et les tensions étant légion dans le domaine du BDSM, l'aspect "switch" est une attitude basée sur l'incertitude et l’opportunité. Les "switchs" sont de véritables couteaux suisses, où leurs polyvalences leurs offrent un argument de choix à ne pouvoir se placer et s'investir dans une relation, par jeux ou nécessité. Un mécanisme propice à combler ou renouveler une partie de leurs libidos, non dans une aspiration à s'épanouir. Entre amertume, désappointement, et famine... 3 raisons majeures poussent les femmes à devenir "Switch" pour continuer à côtoyer l'homme :   - Entre amertume et désir, d'accéder aux plaisirs "simple" de l'homme (Penser que l'hypothétique "pouvoir" d'imposer, ou répondre à une demande, soient liés à la notion d'aller plus facilement vers son plaisir). - Le désappointement de ne pas avoir atteint son paroxysme de plaisir et d'épanouissement en tant que femme (Vouloir témoigner leurs hautes frustrations à leurs partenaires, sous le couvert de pratiques Dominantes). - L'état de "famine sexuelle" de ne pouvoir sustenter leurs besoins nutritionnels personnels (Espérer dans la dévotion au plaisir de l'autre, un retour sur investissement en terme de plaisir charnel ou au moins dans l'égo d'avoir été utile). En résulte une dualité à vouloir se différencier de l'homme et non de le compléter, et pourtant s'évertuer à mimer sa vénalité et son adaptabilité pour arriver à ses fins. Les femmes dites "switch" et les femmes mariées se rejoignant sous la même bannière : "Ce que tu ne peux atteindre, tu le deviens."   08 - L'Union ou le Célibat ; Quelle est la source ou l'origine d'un meilleur épanouissement BDSM ? Le BDSM amène à un état de conscience développé. Il réponds à un besoin perpétuel à se réguler, et à l'hypothétique désir "d'être", ce que l'on était destiné à "être". Pour la métaphore, c'est comme faire face au cahier vierge de sa vie, que tous le monde possède à sa naissance, et se torturer à écrire dessus de ses doigts ensanglantés.. Tout cela parce qu'un "vil" environnement, nous a piqué notre crayon ou notre stylo. La Domination étant de reconnaitre qu'avec l'outil retrouvé, cela ne nous empêcherait pas de faire et d'écrire de la "merde". La Soumission étant de reconnaitre qu'avec l'outil retrouvé, nous ne l'utiliserions pas pour autant, de peur de raconter des "conneries". Un désir fort d'exister et de compenser en révélant une authenticité qui nous est propre, et par la même occasion approcher de notre ferveur à l'ouvrage, une des vérités absolues de la vie. Il sera toujours possible de copier ou d'écrire sur le cahier de son voisin, mais il est assurément plus difficile d'écrire à deux avec le même stylo, pour raconter sa propre histoire ! Clairement, pour n'évoquer que ces autres exemples métaphoriques, un couple ouvert d'esprit écrivant son expérience au crayon, aura toujours la possibilité de réécrire sa propre histoire individuellement.. Tandis qu'un couple l'ayant écrit au stylo, témoignera à jamais de sa frustration à vouloir effacer ou se ré-accaparer ce qu'il ne leur appartient plus, car tombé sciemment dans le "tronc commun". Vouloir se donner plus de force à se convaincre que son ou ses partenaires soient nécessaires à son propre épanouissement, est du domaine de la puérilité ou de la paresse, aucunement du BDSM. La femme mariée par définition, a autant de possibilité de s'investir dans une relation BDSM que la femme célibataire. Encore faut-il qu'elles s'avouent toutes les deux, que ce n'est pas une question de chance ni de disponibilités, mais bien d'un travail préalable d'introspection personnel, réel et immodéré.   09 - Y a t'il un âge révélateur de l'éveil des pulsions BDSM d'une femme mariée ? Si l'on se devait de faire des conjonctures et statistiques sur des tranches d'âges des activités pulsionnelles des femmes mariées, 4 périodes seraient mise à l'honneur :   De 18 à 25 ans : Age révélant l'idéalisme, ou au contraire l'aspect militant d'une femme mariée. Une volonté et plaisir à se trouver des preuves à s'aimer, et s'appartenir par un esprit de mise en valeur, de sécurité, ou de fuite en avant. De 26 à 39 ans : Age révélant sa maturité ou sa puérilité à faire face à la vision de son corps se transformant irrémédiablement. Dans l'enfantement, dans l'assèchement et l'épuisement professionnelle, ou dans la boulimie à vouloir profiter de la vie. De 40 à 50 ans : Période d'âge où la notion des contraintes d'horloge interne prends tous son sens. Et qui en découle l'anxiété d'un sursis d'une ménopause à venir, l'évolution d'un corps et de son humeur qui désormais ne nous appartient plus, ainsi qu'une perception différente du plaisir et de son bien être. Plus de 50 ans : l'âge de la résolution, de la résignation, ou de la détresse palpable du corps et de l'esprit. Où la principale activité d'une femme n'est plus de cumuler du plaisir, mais au minima de le retrouver. Majoritairement, les femmes mariées ou célibataires s'évertuent à prendre élan sur le BDSM pour ne pas penser à la réalité de la vie qui leurs échappent. Les femmes ayant besoin de Soumission quand à elles, n'aspirent qu'à la commencer. Les femmes et mères à l'apogée de leurs maturités, ou à contrario à bout de souffle, ont plus un besoin BDSM pour faire un bilan de leurs vies, plutôt qu'à envisager de s'épanouir dans ce substitue. Un désir de troquer ne serait-ce qu'un instant, "leurs chronomètres" accrochés à leurs cous (Représentation de leurs horloges internes qui défilent), par le collier tout neuf d'un Dominant (Représentation de l'emprise et d'un plaisir éternel). La stimulation qu'engendre ce "médoc" qu'est le BDSM, étant propice à être de nouveau en accord avec elles-mêmes. (Le BDSM pouvant être affilié à la "pilule bleu" de l'homme à se redécouvrir une nouvelle jeunesse, dans un bon coup de fouet !)   En conclusion : Plus excitée par la transgression, que pour se livrer à un dépassement de soi dans le BDSM, la femme mariée souhaite être plus fidèle à elle-même, que Soumise à l'autre à proprement dit. Sujette à l'obsession à se prouver "qu'elle vit sa vie au lieu de passer à coté", l'homme sert de "défouloir" pour ces femmes se plaignant de ne jamais joindre le "service après-vente" de la vie. Celle-ci leur ayant vendu d'office la certitude de ne jamais oublier ce pourquoi leurs corps sont programmés à réaliser, reléguant leurs épanouissements en second plan. (*Oui parce que bon, je vais pas écrire systématiquement 5 articles pour traiter une thématique !)   A suivre : Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 4 sur 5)   Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5075/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-1) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 1) https://www.bdsm.fr/blog/5144/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-2) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 2) https://www.bdsm.fr/blog/4897/%22O%22nanisme-;-Je-m'en-branle,-donc-je-suis -> "O"nanisme ; Je m'en branle, donc je suis. https://www.bdsm.fr/blog/2703/Les-trois-chemins -> Les trois chemins.
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Par : le 07/07/20
Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait et ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mime la résistance mais c'est pour mieux en profiter. N'a-t-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement les fantasmes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la considérait d'un œil narquois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Charlotte la vit poser les mains bien tendues de part et d'autre de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la violence d'auparavant. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre une orange, avec soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire et pour qu'elle lui fiche la paix. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de spectatrice, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où l'inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, bien sûr elle avait eu honte. Elle m'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre fraîche du salon, par une jeune fille nue, complice des jeux. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement le piano pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, elle se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, sa robe glissa sur le sol doucement pour écouter le clapotis du sexe entre ses doigts. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Tout d'un coup, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Mes yeux se retournent vers ton sourire. Le silence, nous l'avions décidé ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais en cuir; son corps supplie; toujours nue, de dos sur mes genoux; bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue; les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts; ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets; mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes; je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore; tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de solitude; tout est évident. Tu es allongée, au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de volupté ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incomparable bonheur charnel. Nos cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de ta sensualité fouaillée. Tu es ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Nous basculons, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui nous emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, désespérée, retrouvant la joie de vivre, honteuse, fière, tu t'abandonnes alors aux bras qui te meurtrissaient hier. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans être battue. Elle semblait appartenir à un autre monde. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur frénésie était un peu glacée. Se laisser toucher, se laisser fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs confondues. Elle entendrait, encore une fois bientôt Juliette, étendue à coté d'elle, respirer dans la nuit. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/07/20
Je te convoite plus que tout trésors, Moment d’une infime rareté dans l’existence d’un maudit. L’ivresse emportant tout interdit. Je sais qu’un jour, tu m’aimeras. Détenir ton âme, c’est obtenir de façon exclusive toute ton attention appliquée à ma satisfaction Ô source de vie, soit ma douceur et ma douleur, ma récompense et ma punition, mon désir et mon interdit. Ô Femme, Fait de moi, ton ami et ton amant, ton homme et ton démon, ton maître et ton vagabond .... Ô, soumise, sois reine et chienne, Addict et rebelle, rassurante et instable. Laisse de ton cocon éclore tes aspirations profondes. Réponds à mon appel, à mon attente, à mon désir de posséder ton âme affolée par son attirance pour le sensible. Je t’invoque ô tentation, Ô Lilith par le verbe et le sensuel. Soumis à ma déesse et maître des songes de ma belle, Enlacé, je me mue au rythme de ses hanches ensorcelées, jusqu’à donner naissance au séisme sensoriel. Et par vagues successives et incessantes, les légions du désirs ambassadrice de l’enfer qui t’attend, déferlent sur ta peau, escaladent les récifs de ta morale, harcelant ton esprit à l’imagination fertile sensible et délicate. Incapable de contenir le flot des pulsions. Souillant le beau et légitiment dans l’intimité secrète, l’orgie des sens. Et enfin m’offrir le peu d’essence abandonnée dans le creux d’un destin brisé, d’une jeunesse kidnappée par quelques rapaces hideux. Agonisante abusé , une âme douce et fraîche dira son bourreau avec délectation. Une femme persévérante et décidée une femelle aux ressources surprenantes Pose un genou à terre, tends les poignets croisés, au-dessus de l’échine baissée en signe de soumission et entend ma prière. Sois à moi. Merci à vous Enrevoir
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Par : le 05/07/20
La séance que lui avait imposée Juliette lui revenait en mémoire par flashes. Elle revivait surtout le moment où elle avait dû retrousser sa jupe. Dès cet instant, elle avait commencé à éprouver du plaisir. Un plaisir que la punition face au coin, la culotte baissée, les poses obscènes, et jusqu'à la tentative de baiser de Juliette n'avaient fait qu'accroître. Bien sûr, elle avait eu peur. Bien sûr, elle avait eu honte. Bien sûr, elle avait pleuré. Et pourtant, le désir l'avait toujours emporté. Elle avait passé plus d'une heure à trouver une tenue sans arriver à se décider. Toutes celles qu'elle portait d'habitude lui semblaient si classiques. Juliette aimait la provocation jusqu'à oser ce qu'il y avait de plus sexy ou d'aguicheur. Elle possédait l'art de la composition et savait assortir avec goût les éléments les plus disparates. Elle osait, au moins elle osait. Elle arriva finalement sans retard à leur rendez-vous. Elle avait décidé de faire quelques courses en centre ville. Charlotte dévala quatre à quatre les escaliers du glacier. Raide au volant de sa voiture allemande, Juliette ne lui jeta même pas un regard. Elles roulèrent sans se parler. Elle conduisait sa voiture à travers la circulation avec son autorité naturelle. À coté d'elle, Charlotte ne savait pas comment se tenir et gardait le visage tourné vers la vitre. Où allaient-elles ? Juliette n'avait même pas répondu à la question. Elle flottait entre inquiétude et excitation, ivresse et émoi. À l'extérieur ne défilaient que des silhouettes floues, échappées d'un mirage. Cette fois, elle savait que l'univers parallèle qu'elle s'était tant de fois décrit en secret était tout proche, enfin accessible. La réalité peu à peu s'effaçait. À tout moment, elle s'attendait à ce que la main de Juliette se pose sur sa cuisse. Une main douce glissant sa caresse sur le satin de sa peau. Ou une main dure au contraire, agrippée à son corps. N'importe quel contact lui aurait plu, mais rien ne passait. Indifférente à la tension de Charlotte, aux imperceptibles mouvements que faisaient celle-ci pour l'inviter à violer son territoire, à ces cuisses bronzées que découvraient hardiment une minijupe soigneusement choisie, Juliette ne semblait absorbée que par les embarras du trafic. Enfin, elle gara sa voiture devant la plus célèbre bijouterie de la ville et fit signe à Charlotte de descendre. Toujours sans dire un mot, elle la prit par le bras et lui ouvrit la porte du magasin. Comme si on l'attendait, une vendeuse s'avança vers elle, un plateau de velours noir à la main et leur adressa un sourire un peu forcé. Sur le plateau étaient alignés deux anneaux d'or qui étincelaient dans la lumière diffuse de la boutique. - "Ces anneaux d'or sont pour toi, chuchota Juliette à son oreille. Tu serais infibulée. Je veux que tu portes ces anneaux aux lèvres de ton sexe, aussi longtemps que je le souhaiterai." Charlotte accueillit cette déclaration avec émotion. Elle savait que dans les coutumes du sadomasochisme, la pose des anneaux était une sorte de consécration réservée aux esclaves et aux soumises aimées. C'était une sorte de mariage civil réservé à l'élite d'une religion qui professait l'amour d'une façon peut-être insolite, mais intense. Il lui tardait à présent d'être infibulée, mais sa Maîtresse décida que la cérémonie n'aurait lieu que deux semaines plus tard. Cela illustrait parfaitement la personnalité complexe de Juliette. Quand elle accordait un bonheur, elle le lui faisait longtemps désirer. Le jour tant attendu arriva. On la fit allonger sur une table recouverte d'un tissu en coton rouge. Dans la situation où elle se trouvait, la couleur donnait une évidente solennité au sacrifice qui allait être célébré sur cet autel. On lui expliqua que le plus long était de poser les agrafes pour suturer l'épiderme du dessus et la muqueuse du dessous. Un des lobes de ses lèvres serait percé, dans le milieu de sa longueur et à sa base. Elle ne serait pas endormie, cela ne durerait pas longtemps, et serait beaucoup moins dur que le fouet. Elle serait attachée seulement un peu plus que d'habitude. Et puis tout alla très vite, on lui écarta les cuisses, ses poignets et ses chevilles furent liés aux pieds de la table. On transperça l'un après l'autre le coté gauche et le coté droit de ses nymphes. Les deux anneaux coulissèrent sans difficulté et la brûlure s'estompa. Charlotte se sentit libérée, alors même qu'elle venait d'être marquée pour signifier qu'elle appartenait à une seule femme, sa Maîtresse. Alors Juliette lui prit la main droite et l'embrassa. Elle ferma les yeux pour apprécier plus intensément encore cet instant de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes, d'émotion, de joie et de fierté. Personne ne pouvait comprendre l'authenticité de son bonheur. Elles allèrent à La Coupole fêter la cérémonie. Leur entrée dans la brasserie fit sensation. Juliette la tenait en laisse le plus naturellement du monde. Un serveur apporta une bouteille de Ruinart. Charlotte sortit de son body transparent les billets qu'elle tendit au garçon littéralement fasciné par le décolleté qui ne cachait rien de ses seins. Les voisins de table les épiaient plus ou moins discrètement. Ils n'avaient sans doute jamais vu auparavant une jeune fille tenue en laisse par une femme, attachée au pied de la table, payant le champagne à ses amis. Elles sortirent d'une façon encore plus spectaculaire. Aussitôt passé le seuil, Juliette l'obligea à rejoindre, à quatre pattes, la voiture laissée en stationnement juste devant la porte de la brasserie. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/07/20
Je me glissai le plus discrètement possible sous la couette, en scrutant le visage de Xavier, bien résolue à ne pas le réveiller. Il ne bougeait pas. J'éteignis la lampe de chevet, me retournant sur le flanc. Il ne bougeait toujours pas. Mais juste au moment où mon esprit commençait à s'apaiser, où mes membres se détendaient entre les draps frais, je sentis ses jambes se coller aux miennes. Son corps bien vivant. Xavier m'enlaça et écrasa son pelvis contre mes reins. Je demeurai sans réagir, en priant pour qu'il se rendorme, en me détestant de le souhaiter. Mais hélas, il se rapprocha et m'embrassa dans le cou. Je fus parcourue d'un frisson, que Xavier interpréta comme un signe de plaisir. Il effleura ma peau hérissée par la chair de poule, ce qu'il prit pour un symptôme prometteur et une invitation. Au tout début de notre relation, je pensais qu'il était l'homme qui embrassait le mieux de la terre. Je me souvenais encore de notre premier baiser, un instant de pure transcendance. Au terme d'une soirée agréable passée au restaurant et après un dernier verre dans un bar de nuit, il m'avait attirée contre lui pour le plus incroyablement doux baiser que je n'avais jamais reçu, une caresse subtile des lèvres et de la langue, avec une juste combinaison de passion et de sensualité. De toute évidence, Xavier avait eu tout le loisir de peaufiner sa technique, puisqu'il était un des hommes les plus connus et les plus sollicités que j'avais jamais rencontrés. Pourtant, depuis quelques mois, j'avais l'impression d'embrasser un inconnu, et cela n'avait rien d'un fantasme excitant. Cette bouche que je trouvais autrefois douce et sensuelle me semblait de plus en plus froide, humide et d'un contact déplaisant. C'est avec trop de voracité que sa langue cherchait la mienne désormais, que ses lèvres étaient engourdies ou trop charnues. Chaque caresse me faisait l'effet d'un viol. Autrefois, pourtant, le sexe avec lui avait été fantastique. Quand Xavier était moins disponible, plus assidu aux jeux de la séduction, moins collant, moins impatient de se caser avec une fille plus sérieuse que toutes celles, frivoles et inconstantes, qu'il avait fréquentées entre vingt et trente ans. Une époque qui semblait se perdre dans la nuit des temps. L'offensive me prit au dépourvu. Soudain, avant que j'ai pu comprendre ce qui se passait, il avait baissé mon shorty jusqu'aux genoux et s'était collé contre moi. Je voyais ses bras puissamment musclés saillir sous son menton et les appuyer sur ma gorge. Je lui demandé avec véhémence de desserrer son étreinte, par chance l'obscurité m'empêchait de voir son visage. Je finis par m'endormir peu avant six heures. Mais ce n'est que plusieurs heures plus tard, en pleine réunion, tandis que la fatigue m'embrumait l'esprit et rendait mon élocution laborieuse, que je me souvins de ma dernière pensée avant que le sommeil ne me happe. Je repensais à cette soirée au cours de laquelle mes amies s'étaient mises au défi de réformer leur vie. Florence allait élargir son champ d'expériences en collectionnant les aventures. Anne était résolue à s'essayer aux joies de la monogamie. Dix jours avaient passé, et je n'avais toujours pas trouvé comment m'associer à ce projet. Jusqu'à cet instant. Ne serait-ce pas opportun d'annoncer que j'allais mettre un terme à cette relation sentimentale insatisfaisante. Même si j'étais terrifiée à l'idée de me retrouver seule. Je m'efforçai de penser à autre chose, à mon prochain voyage. J'assistai à un cocktail pour un prix littéraire organisé par une prestigieuse maison d'édition parisienne. Si mes collègues ne se décidaient pas à remballer leur insupportable verbiage dans les dix minutes, je serai en retard pour un dîner. J'allais discrètement m'éclipser quand le visage radieux de Claire apparut. Elle était réellement lumineuse ce soir dans sa robe noire courte et moulante, glamour et sexy, avec une pointe d'élégance empruntée à Jackie Kennedy, un collier de perles ras du cou. Sa présence qui ne passait pas inaperçue dans l'assemblée me sauvait d'un ennui profond. - Bonjour, Claire, tu vas bien ? Tu es vraiment lumineuse. Il faudra que tu me donnes ton truc. Elle me regarda avec un regard encore tout chaviré de sa rencontre avec lui, mais cela je ne le savais pas. - J'ai une recette incroyable, que nous nous passons d'amies en amies, je t'en parlerai quand tu voudras. Notre conversation dériva sur notre domaine d'activité et la soirée fut un moment très agréable. Trois jours plus tard, au cours d'une réunion plus qu'ennuyeuse, le visage de Claire réapparut dans mes pensées vagabondes. Avec le recul, elle m'apparut encore plus resplendissante que jamais. Dès qu'un moment libre se présenta, je décidai de l'appeler. Après le bonjour rituel, j'osai aborder le sujet directement, mourant d'envie de connaître son truc. - Écoute, mon secret, c'est un homme, mais pas n'importe quel homme. Je ne le connais pas, il vient chez moi une fois par semaine. Je l'attends, les yeux bandés. Il a les clés et dès qu'il arrive, il mène le jeu. Il m'a fait découvrir un plaisir incroyable, basé uniquement sur le sexe. Il n'y a pas d'amour, pas de partage. Il ne parle pas. Ses mains, son corps, son pénis: il met tout en œuvre pour que je jouisse. Un homme que pour l'orgasme. - Tu te laisses baiser par un homme que tu ne connais même pas, mais tu es complètement folle. - Au début, j'étais comme toi. Plutôt prudente et méfiante. Mais l'idée a fait son chemin. Un jour, j'ai franchi le pas. J'ai donné mes clés. Le jour X est arrivé. J'éprouvais de l'appréhension. Je ne te parlerai pas de la suite, mais tout ce que je peux te dire, c'est qu'aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Si tu veux profiter de ses visites, c'est très simple, tu m'envoies un trousseau de clés avec une étiquette où tu précises ton adresse, ton téléphone, et quel jour de la semaine tu veux baiser avec lui. Je reposai le combiné, troublée. Ouvrir ses cuisses, se laisser pénétrer par le sexe d'un homme que je verrai jamais: incroyable; moi si classique, si traditionnelle, j'ai un amant certes créatif mais dont je connais toutes les fantaisies. Baiser avec lui est un havre de bien-être, de complicité. Nos sexes se connaissent et se reconnaissent. Un passage aux toilettes me fit découvrir l'effet de cette conversation. Un jus clair, tiède s'écoulait de ma vulve, déjà en éveil à l'idée d'une telle rencontre. Je ne pus m'empêcher de me caresser pour apaiser d'un plaisir au singulier son attente. Me faire pénétrer par un homme que je ne connaîtrai jamais; le désir était né. Dès le soir, dans les bras de mon amant, je lui ai demandé de me bander les yeux; j'ai pensé à lui, lui que j'attends déjà. Tout mon corps, mon esprit se sont centrés sur son sexe, un membre superbe, tendu, turgescent, allant et venant. Le plaisir a envahi tout mon être. J'ai hurlé comme sous ses coups, j'ai joui avec une telle intensité jusqu'alors jamais ressentie. Le lendemain, l'envie était toujours là, pensée permanente trottant dans mon esprit. Toute la journée, j'ai essayé en vain de chasser ses fantasmes. Mais tous mes sens s'opposaient vivement. L'idée semée au cours de la soirée avait grandi et se défendait vigoureusement. Trois, quatre jours passèrent ainsi. Je restai dans une dualité qui ne m'apportait aucun répit. Un désir de plus en plus fort s'imposait au fil des jours, qui profitait à mon fiancé tout surpris de retrouver une dynamique dans notre couple. Xavier me demanda alors une explication, je lui répondis que je venais de remporter un très important contrat face à une agence concurrente. En réalité, je ne me sentais pas bien; j'avais rompu l'équilibre que j'avais si soigneusement réussi à construire. Le sixième jour, n'y tenant plus, je courus faire un double de mon trousseau de clé. Je mis le trousseau dans une enveloppe et l'envoyai à Juliette. Un frisson incroyable me parcourut quand je la glissai dans la fente de la boîte aux lettres, un avant-goût du plaisir animal qui prit place désormais dans ma vie. Je décidai le jour même de ne plus porter de sous-vêtements sous mes robes, délaissant ma lingerie La Perla. Ce soir-là, je fis l'amour avec un lâcher-prise qui laissa mon partenaire de jeu épuisé mais émerveillé. J'avais consenti à accepter l'un de ses plus grands fantasmes, un triolisme érotique avec une très jeune fille désirable et infatigable. Le premier jeudi arriva. Il fut au-delà de mes attentes; un moment rare. Depuis, ma vie a changé de couleurs: hier dans les couleurs pastel, aujourd'hui, jaune, rouge, verte: elle brille aux éclats comme un arc en ciel après la pluie. Je l'attends. Dès que je suis rentrée du bureau, j'ai pris une douche pour me détendre et chasser toute pensée professionnelle. Je me suis massée afin d'assouplir mon corps, le rendre plus animal, plus félin. Je l'ai parfumé délicatement, nappant mon intimité d'un voile odorant. Depuis que je le connais, j'ai rasé le duvet de mon pubis pour qu'il soit encore plus doux. Je suis là allongée sur le lit, mes sens en alerte. Le plaisir est là qui tient en éveil mon bas-ventre; les pointes de mes seins dardent dans l'attente de ses morsures. Mes yeux masqués ne voient plus le soleil ambiant. Soudain, j'entends la clé dans la serrure, qui la pénètre aussi efficacement que son sexe pénètre le mien. Il se déshabille sur le chemin qui mène à ma chambre, lançant ses chaussures sur son passage. Le frottement de sa chemise et de son jean sur sa peau est la plus douce musique, prélude à notre étreinte. Pour le reste, je suis incapable de savoir s'il porte un slip ou non. Il ne vient jamais directement dans le lit. Je sens son regard qui, centimètre après centimètre, prend possession de mon corps. Il ne me touche pas et pourtant déjà celui-ci se rend sous le coup de l'émotion. Qu'attend-il pour me prendre, je suis en manque de lui depuis une semaine. Il reste là à brûler ma peau. Je reste là à attendre, le sexe moite et impatient. Il se lève, rejoint le lit d'un pas tranquille et monte avec la souplesse d'un félin. Je ne peux toujours pas le toucher, car c'est lui qui mène le jeu. Il commence par mordiller les pointes de mes seins, en suçant les larges aréoles brunes, puis d'un coup me retourne exposant mes fesses à la lumière. Il attrape mes mains, et avec des menottes, me les attache dans le dos. Sa langue reprend sa douce promenade, découvre mollets, cuisses. Son trajet décrit des courbes ne pouvant me laisser prévoir aucune logique. Sa langue se glisse entre mes fesses, vient forcer mon intimité, ôtant lentement avec une délicatesse infinie le bijou anal qui lui interdisait l'accès à ma voie la plus étroite. Je dilate et je cambre pour mieux l'accompagner. Il la déflore avec un doigt, l'éveille d'un va-et-vient progressif, un deuxième, bientôt un troisième viennent rejoindre le premier. Je commence à partir, mes mains emprisonnées ne peuvent partir à sa découverte et me saisir de son sexe entre mes doigts. Il ose me prendre comme peu d'hommes ont osé. Il ne tient pas compte de mes cris, de mes suppliques: il fouille, prend, envahit, me fait mal, me libère pour mieux me reprendre. Quand il me sent au bord de l'extase, il me retourne. Sa langue reprend mon sexe, le suce avec avidité. Je hurle, j'aime sa douceur, sa force, sa violence, la chaleur de sa langue tonique. Je m'ouvre, impudique pour que ma chatte béante capte chacun de ses coups de langue, pour qu'il me pénètre au plus profond. J'ose lâcher tout l'animal qui est en moi, être pute, offerte, libre dans mon plaisir. À aucun moment, je ne me sens menacée ni jugée, je suis libre au pays d'Éros; une liberté qui me rend aussi dépendante de lui que d'une drogue. Je suis accro de sa peau, de sa bouche, de ses mains, de sa queue qui me délivre d'une attente d'être. Je le supplie de me pénétrer. Enfin, il répond à mon impatience et entreprend la découverte de mon sexe avec ses doigts. Quel plaisir de m'ouvrir, coulant sous le désir de ses caresses sur mon clitoris, mes petites et grandes lèvres. Mon corps se déchaîne; mes reins se cambrent pour mieux me livrer. Je brûle. Je perds toute pudeur. Mon vagin, mon anus, ma bouche, mes plis, ma chair veulent être pénétrés. Je le supplie. Esclave, je lâche prise. Son gland rosé, gonflé caresse le sillon de mes fesses. Il entre, je m'offre, je me laisse envahir, je suis pleine, je le guide, je rythme ses va-et-vient. Je suis lui, il est moi. J'aime d'être enfournée de sa queue si dure, campée, enfilée. Son plaisir est rapide, mais il se retient. Quand je le sens prêt, je l'appelle par mes parois et ma voix. Il crie, longtemps, au même rythme qu'il se vide en moi. Je happe ses jets, les suce, les conserve. Il s'effondre sur moi. Je suis dans l'entre-deux, espace intemporel, le voyage s'achève et la vie reprend. La trêve est terminée. Il me retire mes menottes. Il s'écarte de moi. Puis laisse ma peau abandonnée de son contact. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/07/20
Bonjour à toutes et à tous. Je souhaite aborder ce sujet qui est à la fois vaste et complexe, afin de vous faire part de mon expérience personnelle et pour recueillir vos avis/critiques le cas échéant. Avant de me lancer, je tiens à préciser que je n'ai pas effectué de recherches sur le sujet, ni lut de livre et je ne tiens pas à donner un aspect scientifique à cet article. Ce que je vais tenter d'expliquer n'est que l'agglomération de nombreuses années de pratiques et d'expériences. J'essaie de mettre des mots sur un phénomène qui au final relève de l'instinct et de la pensée, il n'y a rien de tangible et ce sont ces mots qui vont le rendre concret en quelque sorte. Pour introduire le sujet, je vais commencer par vous décrire ce que j'entends par auto-conditionnement (ou auto-persuasion). Pour moi c'est le fait d'agir sur la psyché au niveau du subconscient, de la mécanique du cerveau. Cela permet de changer la réaction, la perception ou le fonctionnement du cerveau sur des points, des situations ou des sentiments précis. Plus concrètement, cela permet de modifier les connexions que votre cerveau a établi suite à vos expériences de vie (chocolat=léger/bon=douceur/bien être). Avec l'auto-conditionnement vous allez pourvoir faire ceci (chocolat=lourd/mauvais=malaise/culpabilité) ou bien ceci (chocolat=lourd/bon=douceur/culpabilité) ou ce que vous voudrez. La seule limite à ces combinaisons c'est votre imagination, votre capacité à comprendre les choses et les percevoir, car pour implanter ou modifier une émotion, un sentiment ou une idée, il faut d'abord comprendre et appréhender votre vision de l'idée/émotion/sentiment, sans ça vous ne pourrez pas faire le lien. Pour reprendre le chocolat, si vous ne savez pas ce qu'est le bien être ou que n'avait aucune idée de comment vous le percevez, vous ne pourrez pas tenter de l'intégrer. Voici un exemple concret sur ce que j'ai fait plus jeune. Au collège il m'arrivait tomber amoureux à cause de petits détails, un sourire à un moment précis, une attitude, une phrase ou autre. Etant assez timide et introvertie à l'époque, je n'osais pas aller la voir et de ce fait je souffrais dans mon coin. Je mettais un moment à m'en remettre (1 mois en général), une fois cette fille sortie de ma tête, au bout de quelques temps je finissais par retomber amoureux et tout recommençait. Pendant l'une de ces périodes amoureuses j'en ai eu marre de souffrir et j'ai décidé de me la sortir de la tête par la force. Je l'ai imaginé dans une plaine par un temps d'orage, qu'un éclair la frappe et la réduise en cendre. Je fus assez surpris de voir que tous les sentiments que j'associais au fait de penser à elle ont disparu après que je l'ai imaginé en cendre. J'ai recommencé le processus à chaque fois qu'elle s'imposait à mon esprit et au bout de quelques jours mes sentiments ont disparu, pour ne laisser que du vide lorsque je pensais à elle. Ce fut une vraie révolution pour moi car j'avais abattu en une poignée de jours ce qui m'en prenait 30 habituellement, mon auto-conditionnement était née. Avant de rentrer dans le vif du sujet un petit point vocabulaire me semble nécessaire car je vais employer des mots qui, dans d'autres contextes, peuvent avoir une autre signification. Cela nous permettra d'avoir un vocabulaire commun et au final une meilleure compréhension. Assimilation : Cela représente une suite de réactions suite à un stimulus unique, en associant plusieurs réactions ensemble, elles viennent à la suite de l'autre ou en même temps (vous mangez toujours le même repas devant le même film avec la même musique de fond, donc quand vous entendrez, verrez ou goûterez l'un de ces éléments les autres vous viendront automatiquement). Agglomération : C'est l'idée de complexifier une idée ou une émotion en rajoutant des réactions en plus de celles déjà présentes, pour l'étoffer ou la complexifier. Câblage : Cela représente le réseau de connexions liant les différents "points" sur lesquels nous décidons d'agir. C'est la compréhension de ce réseau de connexions qui m'a amené à tester différentes combinaisons. Pour vous faire une idée plus concrète de ce que je vois comme le câblage et les connexions, voir la photo plus haut, c'est cette image qui a mis en branle tout le processus. Les connexions du standard sont reliées par un câble qui met en contact deux personnes. Effacement : Quand une pensée s'impose à l'esprit sans le "consentement" de la personne, elle et ses réactions peuvent être supprimer par l'effacement (Voir l'exemple de la fille et de l'éclair plus haut). Entrée : Cela représente le stimulus de base, l'événement qui déclenche la ou les réactions. Modification : Un stimulus entraîne une réaction donnée dans le cerveau et le but de la modification c'est de remplacer cette réaction par une autre, c'est un peu le B A BA de l'auto-conditionnement, car peu importe ce que vous faites (effacement, assimilation...), vous faites une modification à la base (un stimulus de douleur entraîne "normalement" une réaction désagréable, la modification peut la transformer en quelque chose d'agréable). Sortie : Cela représente la/les réactions provoquée(s) par le stimulus. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- I Entrevoir le mécanisme de sa psyché Pour pouvoir mettre en place l'auto-conditionnement, il faut que Vous fassiez un travail d'introspection afin de pouvoir déterminer vos réactions aux différents stimuli. Ce n'est pas facile car il faut être capable de bien différencier les différentes réactions quand il y en a plusieurs, si vous ne pouvez pas détacher chaque émotion/pensée les unes des autres vous ne pourrez pas agir sur une en particulier. Pour reprendre l'image du standard, la source rentre par un trou, l'entrée, passe par le câble pour aller dans le trou opposé, la sortie, (en cas de réactions multiples, le câble est unique à l'entrée, mais ce multiplie en autant d'émotions/pensées que vous en émettez à la sortie). Donc pour pouvoir agir sur notre psyché il faut changer le trou de sortie. Pour reprendre l'exemple du chocolat l'on a l'entrée (le fait de manger le chocolat), l'information passe par le câble et ressort vers la sortie que votre psyché associe au bon (vous trouvez le chocolat bon). Si vous estimez que vous mangez trop de chocolat vous pouvez soit changer le trou d'arrivée, c'est une modification (de bon cela passera à mauvais), soit ajouter une autre sensation, assimilation (la culpabilité par exemple) en dédoublant le câble à l'arrivée. Au fur et à mesure que vous effectuez cette modification/assimilation votre cerveau va changer sa façon de réagir au chocolat et quand vous y penserez, une sensation désagréable vous envahira (comme celle d'un plat que vous n'aimez pas manger), ce qui coupera votre envie de manger du chocolat. Il n'y a pas de schéma type car la psyché de chacun(e) est unique, construire de par vos expériences, votre mode de pensée et votre perception de ce qui nous entoure. Il y a bien des sensations communes (beaucoup de gens trouvent le chocolat bon) mais chacun le trouvera bon à sa façon et aimera un chocolat différent. II Comment effectuer l'auto-conditionnement ? Un dessin vaut mieux que mille mots, de ce fait je vais vous donner un autre exemple de ce que j'ai fait. Plus jeune j'avais un souci de confiance en moi qui me minait, combiné à la timidité cela devenait handicapant. Après avoir fait un travail d'introspection, je me suis rendue compte que dans les moments cruciaux j'ai toujours bien agi et fait ce qu'il fallait, quand il fallait assurer et bien j'ai assuré. Au lieu d'essayer de comprendre la raison de ce manque de confiance en moi (ce qui aurait pu prendre des années), j'ai décidé d'implanter cette confiance car je ne voyais pas de raison de douter de moi vu ce que j'avais fait et ce dont j'étais capable. Pour rendre effective cette confiance, il a fallu que je m'imagine dans une situation ou le doute se fait sentir, une fois le manque de confiance installé en moi j'ai associé ce sentiment aux moments où j'ai été aptes à gérer la situation pour faire naître un sentiment de confiance. Au départ rien ne s'est produit et j'ai dû recommencer l'opération pas mal de fois, mais au bout d'un moment quand le sentiment de manque de confiance en soi se faisait sentir, les situations et la confiance en moi me venait automatiquement à l'esprit (par effet d'association), ce qui gomma petit à petit l'impression de ne pas être capable de faire quelque chose pour laisser place à l'assurance d'en être capable. A me lire cela parait simple et en effet avec la bonne méthode et surtout de la répétition c'est simple. Après c'est comme pour tout, que ce soit dans la vie professionnel, dans le BDSM ou la vie de tous les jours, pour être bon à quelque chose il faut pratiquer, apprendre et pratiquer à nouveau. La répétition crée une habitude dans votre cerveau et une fois cette routine mise en place, il fera le boulot tout seul. III Comment mettre en place un auto-conditionnement ? Comme dis plus haut le secret c'est la pratique et de créer une habitude mentale, je vais prendre un exemple dans le BDSM pour illustrer mes propos. Lors d'une de mes précédentes relations, j'ai suivi un entrainement pour aimer la douleur. Ma Maîtresse a instauré une habitude de 10 coups de fouet à chacune de Ses convocations, non comme punition mais comme moyen de m'habituer à la douleur. Au début lorsque le fouet me cinglait le dos, je me concentrais sur autre chose, j'envoyais mon esprit ailleurs afin de mieux supporter la douleur, mais j'ai remarqué qu'au lieu d'aimer souffrir pour Elle, je ne faisais qu'augmenter mon seuil de résistance. J'étais vraiment reconnaissant envers Elle pour Son dressage, de me faire évoluer en tant que soumis dans mes pratiques et ma mentalité et j'ai vraiment eu envie de souffrir pour Son plaisir, de sentir Son excitation à me faire mal et à se nourrir de ma douleur. Afin de mieux progresser, j'ai commencé à penser à des pratiques qui provoquait du plaisir et de l'excitation en moi, je m'imaginais ramper à Ses Divins pieds pour les lécher, pour y déposer des baisers d'adoration, pendant que dans la réalité mon dos était lacéré. Cela porta partiellement ces fruits, car cela implanta en moi une envie de souffrir pour Son plaisir. J'ai compris cela lors d'une séance ou Elle invita Une autre Dominatrice et que je fus Leur jouet de plaisir et Leur souffre-douleur. J'étais à quatre pattes en train de m'occuper de l'invitée de Ma Maîtresse, lorsque celle-ci me cravacha le dos, j'en fut terriblement excité et le plaisir et la douleur se mélangèrent. Ayant la bouche pleine, je ne pus manifester mon plaisir que par un "Humpf" mais ma vraie récompense fut quand Ma Maîtresse me parla "C'est fou comme tu m'excites salope, viens par-là t'occuper de moi". Je me suis dirigé vers Elle (toujours à quatre pattes) avec les yeux brillant de bonheur et en effet quand j'eu la chance de pouvoir vénérer Son sanctuaire, je ne l'ai jamais sentie aussi humide et excitée. J'avais pu transmettre ma douleur et mon plaisir à Ma Maîtresse pour qu'Elle puisse s'en rassasiez, ce fut une évolution dans mon parcours de soumis. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour conclure en quelques mots, si vous voulez pratiquer l'auto-conditionnement, la première chose à faire et de savoir où vous voulez aller, ce que vous voulez modifier (ou autre) et par quoi vous voulez le remplacer. Une fois cela fait, il vous suffit de vous recentrer en vous même pour pouvoir ressentir vos émotions et suivre le processus que votre cerveau applique. Enfin la troisième étape, il faut que vous interveniez sur ce que vous voulez modifier et le remplacer par ce que vous souhaitez. Cette pratique peut se résumer en trois mots : réflexion, introspection et application. Voilà, j'espère que cet article vous aura plus malgré les nombreux aspects théoriques, ce fut assez délicat de transmettre en mot ce qui se passe dans ma tête et j'espère m'être acquitter de la tâche honorablement. Merci à vous d'avoir lu jusqu'au bout et si l'article à plus je ferais une autre partie pour décrire plus en détail les différentes méthodes de la partie vocabulaire. Je tiens à remercier la personne qui m'a aidé à trier mes idées en discutant avec moi ainsi que de son avis qui m'a permis de peaufiner cet article. Bonne journée/soirée à vous.
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Par : le 02/07/20
Lorsqu'elle s'éveilla, le soleil déjà haut dans le ciel, s'était engouffré dans la chambre et la transformait peu à peu en étuve. Juliette rejeta les draps humides entortillés autour d'elle. Le radioréveil lui indiqua qu'il était plus de onze heures. Tout le monde avait dû partir au travail maintenant. Une journée comme les autres commençait dehors. Elle avait mal dormi. Elle se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile de couper court à cette relation de soumission et de poursuivre sa vie de femme d'affaires à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait, l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de l'abnégation. En s'habillant, toutes les bonnes résolutions de la nuit s'étaient envolées. Elle rendit les armes. Lorsqu'elle arriva à son bureau, Juliette portait un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait particulièrement avant que Chloé ne lui impose des tenues provocantes; celui-ci, gris anthracite était composé d'une jupe droite lui arrivant juste au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur un collier de perles fines; sous ce chemisier, un soutien-gorge balconnet transparent aux baleines rigides, rehaussant ses seins aux larges aréoles brunes; comme l'avait exigé sa nouvelle maîtresse, sous sa jupe, rien qu'une paire de bas fins noirs, un porte-jarretelle de la même couleur, et un plug anal destiné à l'élargir. Elle sentait l’étau se resserrer sur elle, et pourtant cet étau, c'est elle qui l'avait mis en place, elle une femme de pouvoir, fière et crainte de tous, une femme de décisions, froide en affaires, distante avec ses subordonnés. Laurence avait exigé d'elle qu'elle séduise Chloé, la jeune stagiaire que Juliette venait d'embaucher. Elle y parvint facilement car cette jeune fille, sous ses apparences innocentes, était en fait une jeune femme très libérée qui avait compris tout l'intérêt qu'elle pourrait tirer de la situation. Bien que n'étant pas lesbienne, elle accepta cette relation inédite, mais elle se rendit vite compte que Juliette, sous ses attitudes hautaines avait des comportements qui laissaient deviner qu'elle était d'une nature soumise, alors elle décida de la tester. Juliette se sentant prise à son propre piège, se retrouvait maintenant à quarante-deux ans à la merci de ces deux gamines de vingt-trois et dix-neuf ans, mais paradoxalement de ce piège démoniaque elle jouissait, son esprit rejetait cette situation mais son corps la demandait. C'était une femme qui avait beaucoup de classe, se tenant très droite, toujours habillée avec élégance, ses cheveux châtains souvent coiffés en chignon; sportive elle avait gardé un corps ferme et bien proportionné avec une poitrine superbe. Arrivant au bureau son sang se glaça quand elle vit Laurence souriante dans le hall qui discutait avec Chloé, un café à la main. - On va aller à ton bureau on a des choses à te dire. Tremblante elle les précéda, les deux jeunes femmes s'assirent, Juliette allait s'asseoir quand Laurence la stoppa. - Reste debout. - Ecoutez, j'en ai assez de tout ça, on est allé trop loin, je ne vous en veux pas mais restons en là, je vous prie, je reconnais que c'est un jeu excitant mais je ne veux pas que ça interfère dans ma vie professionnelle. - C'est justement de ça que nous discutions avec Laurence, ne t'inquiète pas, nous n'en voulons pas à ton argent, tout ce qui se passe et qui se passera entre nous est strictement privé, on veut juste te faire comprendre qu'une femme comme toi n'est qu'une femme ordinaire, tu te crois supérieure ? Alors on va te faire comprendre la vie, tu m'as souvent humiliée, traitée comme une moins que rien mais en vérité, tu es juste une salope. - Je t'avais prévenue, je t'ai demandé si tu savais à quoi tu t'engageais en acceptant de m'appartenir, tu as dis oui il me semble... Alors, tu es à moi, point final. - Tu es une salope, dis-le. - Je... Je suis une salope. - Voilà au moins c'est clair, alors écoute bien ce que je vais te dire. J'en ai mare de toi, j'ai plus envie de te voir, maintenant tu es devenue une vraie gouine et j'aime pas les gouines, je préfère les bites bien dures, alors je te donne à Laurence, c'est une brave fille mais elle a envie de s'amuser un peu avec toi, donc tu l'écouteras comme si c'était moi. Ok ? - À toi de jouer, Chloé. Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à ses bureaux, Chloé étant à l'accueil, lui fit un clin d'oeil, Juliette détourna le regard faisant mine de n'avoir rien remarqué. Cinq minutes plus tard, on frappait à la porte de son bureau. - Oui entrez. Chloé entra et referma la porte. - Tu m'ignores ? - Non Chloé, mais nous sommes au bureau ici, c'est différent. - Différent de quoi ? Tu me prends pour une imbécile ? Tu veux que j'appelle Laurence ? - Non ne fais pas ça, je ne veux pas me facher avec elle et puis tu es une amie maintenant, je te prie de m'excuser, je ne voulais pas te vexer. - Ton amie ? Je vais te montrer si on est juste amies. Chloé s'approcha d'un pas vif et l'embrassa à pleine bouche fourrant sa langue au plus profond de sa gorge, puis lui mordit les lèvres. Juliette, les mains posées sur son bureau, crispa les papiers qu'elle avait sous les mains. Chloé lui lui saisit la main droite et la lui fourra entre ses cuisses. - Vas-y branle moi. Juliette était morte de peur et résista. - Tu veux que je te le dises plus fort ? Ça ferait mauvais effet non ? Juliette céda, Laurence jouissait de la situation, elle sentait que sa patronne cédait à ses caprices. - Plus vite, mieux que ça. Chloé, pendant ce temps malaxait la poitrine de Juliette, par dessus son chemisier puis elle lui saisit sa main et la fourra sous son string. - Tu sais très bien où il faut caresser, je n'ai plus envie de te le demander, je veux un orgasme. Elle s'appliqua sur son clitoris, puis au bout d'un moment, Chloé lui prit la main fermement et l'amena sur le canapé en cuir du bureau, elle la positionna la tête sur un accoudoir, puis elle écarta les cuisses et se positionna à cheval au dessus de sa tête. - Vas-y suce moi, et fais le bien. Juliette lui suça le clitoris, Chloé s'accroupit un peu plus de façon, à ce que sa patronne ait la bouche et le nez fourrés dans sa vulve, puis la jeune fille se retourna, se baissa et lui mit ses fesses au niveau de sa bouche puis elle écarta ses cuisses avec ses deux mains, sa position était inconfortable, mais ça valait le coup. - Suce moi le cul, Laurence m'a dit que tu le faisais bien. Pendant ce temps, Chloé se caressait le clitoris et Juliette, elle aussi se caressait le sien. Rapidement elles jouirent toutes les deux puis Chloé se releva et se retourna vers elle. - Laurence avait raison, tu es une vraie salope, mais avec moi tu vas l'être encore plus, d'abord quand on aura des relations, je ne veux plus que tu te caresses, tu te caresseras quand j'aurais fini et je te surveillerai. Ton but ce sera de me faire jouir, moi je m'en fous de toi, tu auras le droit de te caresser, après toute seule. C'est ok ? - Maintenant, enlève tout ce qui te reste. Mets-toi toute nue, couche-toi à plat ventre, croise les chevilles et mets les mains dans le dos. Allez. Exécution. Tandis que, s'étant agenouillée, Juliette obéissait en silence, elle entendit Chloé sortir de son sac un objet qui tintait de façon métallique. - J'ai acheté quelque chose pour toi. Un beau jouet. Tu vas adorer, j'en suis sûre. Donne-moi tes bras. Deux claquements secs et les poignets de Juliette furent pris dans les collets d'une paire de menottes. Chloé la poussa à plat ventre, lui plia les jambes à l'équerre et emprisonna ses chevilles de la même manière. - Ce ne sont pas des menottes ordinaires, espèce de chienne. Tu vois, il y a quatres bracelets accrochés au même anneau. Voilà ce qui s'appelle être pieds et poings liés. Cela te plait ? Si je voulais, je pourrais être vraiment cruelle avec toi, Juliette. Contrainte ainsi, je saurais bien te faire hurler en te fouettant jusqu'au sang. Mais tu aimerais trop. Dans le fond, ça t'excite beaucoup d'être soumise ainsi. C'est parfait, tu vas voir, on va bien s'amuser ensemble. Puis Chloé se dirigea vers la porte et avant de sortir se retourna pour contempler Juliette. Le lendemain matin, lorsque elle arriva au bureau, elle était vétue de son tailleur gris anthracite, classique, jupe très au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons hauts. Chloé, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'oeil, elle lui répondit par un petit sourire géné. Cinq minutes plus tard, on frappait à sa porte, sans attendre de réponse, Chloé entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur une chaise en face de Juliette. - Bon, je suis contente de toi, je vois que tu commences à t'y faire, on va passer à l'étape suivante, tu vas aller chercher des cigarettes mais ensuite tu t’assiéras à une table et tu commanderas un café, je ne serais pas loin de toi mais on fera comme si on ne se connaissait pas, je vais t'appeler, tu mettras un écouteur à l'oreille, on sera en ligne et je te donnerai des instructions. Rassure-toi, on est dans ton quartier et je ne te demanderai pas des choses extravagantes. Juliette fit un geste de la tête pour montrer qu'elle avait compris. Elle arriva donc dans le bar-tabac et acheta les cigarettes puis elle alla s'asseoir au fond de la salle et commanda un café. Ce jour-là elle avait opté pour une jupe classique noire au dessus des genoux et une veste cintrée grise. Sous cette veste, elle portait un chemisier blanc en satin. Tenue tout à fait classique sauf que Chloé lui avait interdit de porter un soutien-gorge, la poitrine de Juliette était ferme de sorte qu'on devinait bien les pointes à travers le chemisier, vu la taille généreuse de cette poitrine, lorsqu'elle marchait, elle ne pouvait empêcher un balancement de ses seins. Cela ne dura pas longtemps, une habituée de la brasserie qui l'avait observée depuis le début se dirigea vers elle pour lui demander l'heure, puis lui demanda si elle pouvait s'asseoir à sa table. Accepte, entendit-elle dans l'écouteur. La femme qui devait avoir une trentaine d'années portait un jean et un tee-shirt, elle était séduisante, avec des cheveux coupés courts; elle commanda un café, puis souriante, commença à lui parler de tout et de rien, observant d'une manière très peu discrète sa poitrine entre sa veste entrouverte. Juliette rougit de cette situation, elle n'avait pas l'habitude de parler à une inconnue. Enlève ta veste, entendit-elle dans son écouteur. Hésitant un moment elle finit par obtempérer. Bientôt, l'inconnue sortit un mouchoir et s'essuya les lèvres, la poitrine de Juliette à travers ce léger chemisier satin était plus que devinable. Alors prenant cela pour une invitation, elle s'approcha d'elle et lui glissa à l'oreille: - J'habite à côté, tu viens ? Elle entendit dans son écouteur: - Accepte et surtout, céde à toutes ses exigences. Retire discrètement ton plug anal et donne le moi. Je crois deviner ses fantasmes. Tu vas passer un bon moment avec elle. Elle aime l'anal et l'urolagnie. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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