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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
"Moins mal" ? ai-je pensé. Je doutais que le fouet aille jusque là. Seulement ce ne fût pas le fouet qui tomba sur mes fesses. J'ai senti quelques tapotements en haut de mes fesses puis quelque chose rentrer dans mon anus ! Cette fois-ci, ce fût vraiment un cri qui sortit de ma bouche.
J'étais en train de me faire enculer !
Bien que cette sodomie surprise ai été inattendue et douloureuse, j'en ai ressenti pourtant un vrai plaisir. Mon sexe ne cessait pas de vouloir se tendre, et malgré la cage, je crois que j'allais éjaculer. Mais non, impossible de bander et donc d'éjaculer.
Apres m'avoir bien défoncé l'anus, Maitresse Lucy m'a délivré du carcan et m'a ramené à la croix. Cette fois, elle m'a attaché sur le dos.
Elle a commencé à me caresser doucement sur le cou, le torse, le ventre, tout en descendant.
En arrivant à mon sexe enfermé, elle a souri.
- "J'en connais un qui voudrait voir la lumière non ?"
- "Oui maitresse".
- "Je te propose quelque chose. Je libère ta bitte mais je t'interdis de jouir, d'accord ?"
- "D'accord Maitresse" ais je répondu directement. Mais immédiatement, je me suis dis : "mais comment je ne vais pas jouir ? Tout ce qui m'est arrivé jusqu'à maintenant a été terriblement excitant." Comment résister ? En pensant à autre chose !
Je me suis donc mis à penser à autre chose, n'importe quoi qui pouvait calmer mon érection. Malheureusement, je sentais les coups puis les caresses de la cravache de Maitresse Lucy sur mon corps et cela m'excitait beaucoup.
Soudain, un coup de cravache sur mon pénis m'a surpris et j'éjaculais sans pouvoir rien retenir.
Maitresse Lucy s'est reculée pour éviter mon jet mais malheureusement, quelques gouttes sont tombées sur ses chaussures.
- "Qu'est ce que tu viens de faire, petite merde ? Je t'avais interdis de jouir"
- "Je suis désolé maitresse. J'ai essayé de me retenir"
- "Et en plus, tu as mouillé mes chaussures ! Tu vas regretter ça très vite, grosse salope !"
C'était la première fois que Maitresse Lucy m'insultait. Elle qui était douce et attentionnée me hurlait dessus.
-" Tu vas nettoyer tout ça tout de suite"
A suivre...
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Dès que la fille a entendu le nom de Monsieur Sam, elle s'est aussitôt excusée. Je la prends par la taille et je dis aux touristes :
— Vous avez deux Marilyn pour le prix d'une.
Là on est mitraillées, surtout quand je lui dis :
— On s'embrasse ?
Nos lèvres se touchent. Les touristes raffolent, on fait des selfies. On a plein de petits billets dans les mains comme à "House of Pussies". Je donne tout à la fille en disant :
— Regarde ce que tu dois faire.
Je tourne sur moi-même, et ma jupe s'envole. Les flashs crépitent... peut-être parce que je n'ai pas de culotte....
J'entends une grosse voix d'homme :
— Qu'est-ce qu'il se passe ici ??
C'est un agent. Summer lui répond :
— C'est une starlette de Monsieur Sam...
Là, il change de ton lui aussi, dingue. Il me dit :
— Quand tu fais voler ta jupe mets quand même une culotte.
— Oui Monsieur l'agent.
Chouette ambiance, non ? La fille est ravie de la recette qu'on a faite. Elle me dit :
— Merci beaucoup. Si tu as besoin d'une doublure pense à moi.
Je lui donne mon n° de Gsm et je pars avec Summer qui m'a fermement prise par le bras. On fend la foule des touristes qui me photographient encore. Elle me dit :
— Tu es douée pour te faire remarquer toi.
Eh oui ! C'est comme ça quand on est une future star. On reprend sa voiture. Je lui demande :
— C'est loin ?
— A côté de Malibu.
— Tout ça appartient à Sam ?
— Oui. Monsieur Sam et ses associés ont acheté un grand terrain dans le parc de Topanga et plus exactement dans le lagon. Il voit les choses en grand. Il y a déjà un bar et un restaurant et on construit un genre de parc d'attractions... Et il y a déjà des bureaux, les logements des esclaves, les pistes d'entraînement...
— et... euh... si les esclaves n'obéissent pas....
— Dis tu es un peu obsédée, non ?
Je lui explique :
— Il n'y a pas longtemps, j'ai vu une femme qui fouettait une esclave devant une grosse ferme... et, depuis, j'y repense souvent.
— Tu pourras en fouetter une si tu veux
— Moi ?
— Ben oui, toi...
— Je préfère assister
— Comme tu veux.
Je ne sais pas pourquoi, mais, c'est surtout voir une file fouettée qui me plairait et bien sûr, s'il y a une raison. On prend la route qui longe les plages vers le nord. On arrive à Malibu... Je lui dis :
— Oh ! La mer ! C'est la première fois que je la vois en vrai. On peut aller à la plage ?
— Il y a la mer et une plage aussi où on va... On ira se baigner.
Et puis tout à coup, je me dis que tout se passe trop bien. Une fois sur place, qu'est-ce qui l'empêchera de me vendre comme esclave ? Elle m'a dit qu'elle était un genre de mercenaire travaillant pour Monsieur Sam, mais si son boulot c'était justement de trouver des filles et de les amener... Elle me dit :
— On est là dans 5 minutes.
Je ne réponds rien. Elle me jette un coup d'oeil, en disant :
— Qu'est-ce que tu as ?
— Dites, vous n'allez pas me laisser là ?
Elle rit et répond :
— T'es une vraie paniqueuse. Si je voulais te vendre, tu ne serais pas assise à côté de moi, mais ligotée et bâillonnée dans le coffre...
Je ne dis toujours rien, alors elle ajoute :
— Quoique tu me donnes une idée, là ! Je suis sûre que je pourrai te vendre un bon prix. Allez, c'est dit, je te vends !
Je pousse un bête petit gémissement de trouille et elle dit :
— Je ne vais pas te vendre mais je te ferai fouetter, puisque tu aimes ça....
— NON ! J'aime juste voir et pardon d'avoir un peu la trouille, mais tout est tellement nouveau pour moi. Vous n'êtes pas fâchée... s'il vous plait...
Elle rit, mais ne répond rien. On arrive devant une entrée monumentale : deux esclaves enchaînées et vêtues de haillons se font face des deux côtés de l'entrée. Entre elles, il y a l'entrée d'un parking souterrain. J'ai envie de faire pipi de trouille. Je me raisonne, Summer a l'air gentille... En fait, non, elle n'a pas l'air gentille. Elle se gare et je mets ma main sur sa cuisse en disant à nouveau :
— Vous n'êtes pas fâchée ?
Elle sort de la voiture. Un homme vient vers nous en disant :
— Summer, ma belle, comment ça va ?
Elle l'embrasse et répond :
— J'amène une esclave, combien tu me l'achètes ?
— Faut voir la marchandise.
Je suis sûre qu'elle lui a fait un clin d'oeil ! Si, si... Elle me dit :
— Viens te montrer petite esclave.
Je sors de voiture, l'homme me prend par le poignet et lève mon bras puis il me fait tourner sur moi-même. Il fait une grimace et dit :
— Pas bien grasse. Je te l'échange contre un pack de bière.
— OK, vendue. Au revoir Ashley.
Il lâche mon poignet et il met une main sur mes fesses et l'autre sur mes seins. Je lui dis très vite :
— Je vais faire du cinéma pour Monsieur Sam.
Summer lève les yeux au ciel et dit :
— C'est vrai, ça ! Et dire que j'ai failli te vendre.
Ils rient tous les deux. Qu'est-ce qu'ils sont bêtes ! Oui, moi aussi ! L'homme lui dit :
— On a reçu des belles filles...
— On va aller les voir.
— A tout à l'hure, Jo
— A tout à l'heure les filles.
Puis il ajoute en me regardant :
— A tout à l'heure... sauf si elle te vend.
Ils s'amusent ! N'empêche j'ai paniqué et je suis toujours un peu mal à l'aise. Le parking est immense, mais il n'y a qu'une vingtaine de voitures et de camionnettes. Je vois une flèche indiquant - 1, il y a donc des parkings en dessous de celui-ci. On prend un ascenseur et on se retrouve dans une grande pièce entourée de vitres. Le soleil me rassure. Plusieurs personnes viennent embrasser Summer et moi par la même occasion. Heureusement, elle ne me charrie plus. Il y a des ouvriers qui travaillent un peu partout mais manifestement, ce sera bientôt terminé. Je lui demande :
— On va bientôt accueillir les gens ?
— Dans quelques jours, je pense. On va voir les esclaves et puis je te montrerai la plage.
— Merci...
— Tu n'as plus peur ?
— Plus trop...
Elle rit... Je l'amuse, donc elle ne me laissera pas ici... On passe devant diverses attractions, un peu comme dans une foire... Derrière une rangée d'arbres, il y a un entrepôt qui n'est que fonctionnel. Summer prend son téléphone et appelle quelqu'un. Elle dit :
— C'est Summer Hunter.
Amusant, parce que Hunter veut dire chasseur et elle m'a dit qu'elle était une sorte de mercenaire et de chasseur de primes. Un homme vient ouvrir et ils s'embrassent. Il lui dit :
— C'est gentil de nous rendre visite. Tu nous apportes un cadeau ?
Il me regarde en disant ça. Comme une gamine, je prends la main de Summer. Elle rit et dit à l'homme :
— Elle s'est mis dans le tête que je venais la vendre. C'est la nouvelle pouliche de Monsieur Sam.
L'homme est un grand blond, il me regarde et dit :
— Tu es une bien jolie pouliche
Avec un petit chat dans la gorge, je réponds :
— Merci M'sieur.
Il dit à Summer :
— Tu connais les lieux, fais comme chez toi.
On est dans un petit bureau. Il pousse sur un bouton, un panneau coulisse et on se retrouve sous le hangar. Il y a une musique assez rythmée. Le long des murs, il y a des filles nues dans des dizaines de cages. Les grandes cages contiennent une dizaine de filles, collées les unes aux autres. Il y a aussi des filles seules dans des toutes petites cages.
Une dizaine d'esclaves se trouvent sur un rang au milieu d'une piste. Devant elles, il y a une jeune fille et un homme avec un stetson, ils ont tous les deux un fouet en main. Les esclaves sont une dizaine, nues, à part un collier de fer. Je pense qu'elles répètent un numéro de "Pompom girls". Les filles sont jolies, bien faites et de toutes les couleurs depuis une rousse à la peau très blanche jusqu'à une Noire couleur ébène en passant par des Hispaniques, des Métisses et des Asiatique. Un très bel échantillonnage des articles qu'on peut acheter dans la maison. Elles dansent en marquant la cadence avec le pied, ce qui fait trembler leurs seins et leurs fesses... Quand elles sont de dos, je vois les marques rouges des fouets sur leurs fesses, leurs cuisses et leurs mollets... Ouch ! Mes jambes deviennent molles et mon bas-ventre, humide. A la fin du numéro, un garde crie :
— Numéros 1 et 7, vous n'étiez pas en rythme. Aux pieds !
Les filles viennent se mettre devant lui en grimaçant un peu. Summer s'avance vers le garde en disant :
— Salut Ted, mon beau Texan
— Oh salut Summer.
Ils s'embrassent sur la bouche, puis il m'embrasse et il lui dit :
— Tu promènes ta petite soeur ?
Elle secoue ma main qui serre toujours la sienne en disant :
— C'est la nouvelle pouliche de Monsieur Sam et elle fantasme sur les esclaves et le fouet.
Le Texan me dit :
— Ces deux-là doivent être punies, tu veux le faire ?
C'est Summer qui répond :
— Bonne idée. Vas-y Ashley.
— ... euh... c'est que...
— Tu préfères que Ted te fouette ?
— NON!!! Je veux bien, mais je ne sais pas comment faire.
A suivre.
Nos 7 livres illustrés sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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(illustration: photo du net... forcément ; ) )
Quand je suis arrivé ici il y a presque 2 ans, ce qui était singulier est que l'on trouvait tant des photos personnelles inspirantes - il est toujours utile de montrer que oui, ce que nous faisons existe, est possible... - que des photos du net choisies avec justesse pour illustrer des textes ou des idées intéressantes. Ou encore permettant à des gens voulant faire des rencontres de montrer ce que serait leurs univers, leurs références.
Nombre de personnes ici perpétuent cet usage de nous livrer des textes vivants, inspirés, personnels, illustrés par des images trouvées sur internet, majoritairement élégantes, dont ils ou elles ont d'ailleurs souvent l'élégance de rappeler qu'elles sont issues du net.
Au fond, ce forum n'était pas un univers lamba ou une page de simples fantasmeurs fans de la pratique BDSM heureux de s'exciter en postant du "n'importe quoi" qui aurait été immédiatement censuré sur Facebook ou Twitter.
Après tout, sur la page d'accueil, on peut lire "Véritable site de rencontres communautaire dédié aux annonces liées à la soumission/domination, au sado-masochisme et au fétichisme...". Le MurGé était la première traduction de cette réalité. Et images personnelles ou issues du net y cohabitaient sans peine, car elles étaient au fond les deux faces de la même pièce : une façon par delà l'image d'exprimer des situations ou des envies réelles, d'engager des échanges plus intéressants que le simple "oh, elle a du prendre cher", "oh les belles marques". Bref, de faire vivre de façon singulière cet endroit si singulier.
Pour le dire simplement, toute image du net illustrant un propos, une démarche, une envie, participe à la vie de ce site au même titre que des publications plus personnelles.
Mais hélas, depuis quelques temps, une autre tendance s'est développée, jusqu'à devenir majoritaire quand certains évènements réguliers n'animent pas le mur : le partage compulsif d'images sans commentaires ou intention, un torrent souvent médiocre et laid de publications d'autant moins intéressantes qu'elles sont des productions commerciales effectuées par des professionnelles payées pour les faire. Puis vint le partage de photos de corsets, de tatouages, de petits chats, ou que sais-je. Et peut-être prochainement, si une soumise est amatrice de fromage ou de macramé, un post quotidien du dernier roquefort ou du dernier napperon tissé de ses petites mains.
Le plus triste, de mon point de vue, est que cela ne rend pas hommage à l'engagement sincère de celles et ceux qui partagent ici des contenus personnels pour inspirer les autres. Je fais partie de ceux-là, soucieux que je suis pour encore quelques jours de rendre à ce formum un peu à ce forum qui m'a permis de rencontrer olympe-TK-. D'offrir des bribes de notre réalité pour inspirer celles et ci qui attendent, qui désirent, et qui peuvent à la longue être découragés par les affabulatrices ou fantasmeurs médiocres qui errent aussi ici.
Une telle démarche demande bien plus qu'un clic / sauvegarder / poster sur la première image venue trouvée sur Google. Elle représente, pour nombre de soumises notamment, un effort, un moment où l'on passe le cap important de se livrer un peu "pour de vrai". La chose est plus simple pour un dominant, tant il serait contradictoire de s'affirmer comme tel pour ensuite se cacher derrière son clavier et se draper derrière un "je ne partage jamais de photos personnelles" tout simplement surréaliste.
Une tentation naturelle est bien sur d'invoquer la tolérance, la liberté d'expression, l'égalité ou que sais-je pour mettre sur le même plan l'exception d'un moment de vie partagé par un membre avec cette communauté et la banalité d'une photo piquée sur le net.
Mais alors la suite est alors connue. Le nivellement se fait par le bas. Il est à l'oeuvre depuis plusieurs semaines. Et celles et ceux qui soutiennent le flot de posts inutiles qui l'alimente participent souvent involontairement mais toujours activement à cette situation.
Comme le disait Lady Oriane dans un message qui a motivé cet article : "Le forum est ce que nous en faisons." Certes. Mais un tel endroit ne devrait pas, du fait de la conduite d'une minorité envahissante, conduire les gens à devoir en bloquer d'autres pour éviter la nausée de leur publications sans intérêt. Et à terme, pour nombre des plus intéressants et impliqués dans de réelles relations à s'en désintéresser.
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La sélection touche à sa fin et déjà six soumis ont été renvoyés manu militari lors d’une présélection stressante.
Nous restons six soumis à choisir par ces dames. Nous sommes amenés en laisse le long d’un mur gris, agenouillés,mains sur la tête.
C’est Maîtresse Célia qui supervise la présentation de ses objets. Elle en profite pour faire claquer un long fouet près de nos oreilles, s’égarant quelquefois adroitement sur nos peaux nues.
«Vos Maîtresses vont bientôt arrivées, baissez les yeux car il vous est interdit de les regarder. Je veillerais personnellement à ce que Toute erreur soit sévèrement punie»
Nous n’en menons pas large et je surprends même mon voisin à trembler comme une feuille. Il faut dire que le fouet de Maîtresse Célia ne l’a pas épargné pour avoir eu justement l’imprudence de lever les yeux vers Elle.
Nos trois Maîtresses arrivent rapidement . Elles sont très belles et en imposent par leur démarche élégante.
Maîtresse Célia nous les présente car il nous faudra les appeler par leur nom sous peine de punition.
La première est Maîtresse Félina, vous savez Maîtresse Furie, mais à ma grande surprise, elle est magnifique de prestance. Suit Maîtresse Zara, la rousse et Maîtresse Galia qui semble être la moins expérimenté.
Maîtresse Félina ne perd pas de temps pour prendre le leadership de cette séance un peu spéciale. Elle souffle quelques mots à l’oreille de Allan qui court immédiatement hors de la pièce.
En attendant , Maîtresse Félina nous passe en revue. Elle nous fait lever la tête avec sa cravache en nous intimant de garder les yeux fermés. Chaque tête est manipulée avec la cravache comme pour apprécier notre chair.
Mon voisin qui tremble encore un peu plus se voit gratifier d’un crachat orageux. La foudre ne semble plus très loin !
Allan revient rapidement et lui tend une sorte de badine métallique équipée d’un encreur avec un grand «F» à son extrémité. Maîtresse Félina s’en saisit et marque au front trois d’entre nous. A ma grande surprise, j’en fait partie.
C’est clair, Maîtresse Zara et Maîtresse Galia devront se contenter du reste du troupeaux.
Maîtresse Félina se tourne vers ses deux consœurs qui l’écoutent sans broncher. Elle leur chuchote quelques mots puis les trois reines viennent devant mon voisin trembleur qui est presque en décomposition.
Maîtresse Félina le traite de lopette et l’amène brutalement au sol. Ces deux collègues se régalent de le piétiner avec leur talon bien pointue. Il gémie comme un animal qu’on égorge. Maîtresse Félina n’y tenant plus, Elle le tire par les cheveux et le jette sans ménagement contre la porte.
Elle lui crie d’aller gémir ailleurs et le pousse dehors à grands coups de cravache. La porte devient son seul bouclier et il ne lui faut que quelques secondes pour disparaître, humilié comme pas possible par les trois Maîtresses.
Maîtresse Félina est bien consciente de l’effet de sa colère sur les autres soumis. Aucun de nous n’a levé les yeux. Retenant notre souffle en attendant que Maîtresse Félina retrouve son calme. Il ne lui faut que quelques instants pour cela.
Après quelques minutes de discussion entre elles, Maîtresse Zara et Maîtresse Galia viennent prendre chacun un des soumis restant avec leur laisse pour les tirer vers la sortie. Tout était prévu par Maîtresse Félina et probablement arrangé entre elles pour s’approprier le soumis qui leur convenait. Nous ne les reverrons plus.
Maîtresse Félina a fait le vide et reste seule avec ses trois soumis. Elle arpente majestueusement la pièce en se demandant sans doute à quelle sauce nous accommoder. Avec sa cravache, Elle nous amène au centre de la pièce. Toujours à genoux, dos à dos, Elle nous fait un savant bondage qui nous bloque ensemble, bras à bras, dos à dos.
Allan approche un appareil que j’identifie comme un poste d’électro-simulation avec de nombreux branchements. Maîtresse Félina demande à Allan de nous installer une électrode sur nos bites et sur nos tétons. Elle s’installe au pupitre et lance la 5ème symphonie de Beethoven sur la sono de la pièce. Dès les premières notes, Elle envoie les décharges sur nos pauvres organes dans un mouvement de rotation qui nous fait sursauter à tour de rôle. L’intensité augmente proportionnellement à l’emballement de Maîtresse Félina porté par la musique. Son plaisir est palpable à la vue de nos tremblements et de nos cris.
La sueur aidant, les décharges se propagent d’électrode en électrode, passant même d’un corps à l’autre.
Nos cris écrivent les paroles sur la musiques et Seule Sa jouissance semble pouvoir arrêter Notre Maîtresse du jour.
Nos bites, nos peaux se tendent et frémissent sous les impulsions de plus en plus continues dont l’intensité ne cesse de croitre. Maîtresse Félina nous arrache des gémissements de plus en plus aigus pour son plus grand plaisir.
Elle finit par lâcher un cri de jouissance au bout d’une décharge intense qui s’arrête d’un coup au bord de la dernière note de la symphonie.
A bout de résistance, nous sommes liquéfiés. Seul le bondage des cordes nous tient encore droit pendant que Maîtresse Félina exulte.
Sur son ordre, Allan nous libère de nos cordes et des électrodes qui nous laissent une trace rougie sur la peau.
Nous sommes complètement affalés au sol et Maîtresse Félina nous ordonne de ramper jusqu’à Ses Pieds pour La remercier et L’honorer. Elle joue encore un peu en se reculant dès que nous arrivons à Sa portée ; Elle en rit de bon cœur. Je ne suis pas le dernier et j’arrive à déposer quelques baisers sur Ses hauts talons. Elle apprécie mon empressement et me gratifie de quelques coups de cravache sur mes fesses qui les accueillent comme une friandise lancée à son chien pour avoir bien travaillé.
J’articule un «Merci Maîtresse Félina» qui semble la satisfaire car je reçois de grands coups de cravache sur la plante de mes pieds qu’Elle a amenée à portée de mains. C’est douloureux. Je m’abstiens de crier car elle me l’a interdit par un ordre sec.
Nous aurons tous droit à un traitement particulier qui nous arrachera quelques rictus supplémentaires de douleur.
Cette séance a eu l’air de la satisfaire pleinement car Elle nous affuble chacun d’une queue de renard et d’un masque de chien.
Marque de propriété, Elle nous met en laisse et nous attire vers la sortie.
Nous sommes à quatre pattes légèrement en retrait, tenue en respect par sa cravache. Elle nous emmène à son rythme, sans précipitation.
Sa sortie est si classe que Maîtresse Célia et Allan l’applaudissent avant qu’Elle ne disparaisse avec son équipage de toutous.
PS. Il fallait une fin à cette fiction. Merci à Ma Maîtresse de m'avoir habilement suggéré de belles idées. J'ai cherché à les décrire au mieux pour La faire sourire ; Ai-je réussi ? :pray:
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Amélie adore pratiquer les lavements internes sur ses soumises et soumis. Elle dispose de sa propre table d'examen gynécos, celles qui permettent de bien mettre les jambes en l'air et de ligoter pour garder sexes et anus bien ouverts. Elle adore se servir de grosses seringues pour injecter des lavements avec des mixtures de sa composition. Elle ne supporte pas une chatte ou un cul qui ne soit pas bien propres à l'intérieur. C'est une experte. Elle sait faire jouir de la sorte. On se bouscule pour venir se faire nettoyer bien profond. C'est sans risques car les mixtures d'Amélie sont douces, légèrement désinfectantes et lubrifiantes. C'est son secret, avec des plantes qu'elle va cueillir elle même.
C'est une maniaque de l'hygiène. En ces temps de pandémie elle pratique aussi les lavements nasaux au pur jus de citron. Cela fait bien mal et ses soumis ou soumises adorent avoir mal. Aussi ils reviennent souvent.
La morale de cette histoire c'est qu'il ne suffit pas de se laver la peau si l'intérieur est sale.
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A défaut de pratiquer à nouveau et d'être en attente, voici ce qui m'est arrivé lors d'une soirée. Surement banal mais vécu intensément.
Je suis aussi somme toute banal, agréable, début cinquantaine, comportement toujours correct. Jai des relations "vanilles" avec les femmes, bon amant, et parfois des fessées données et des exib imposées, car j aime dominer dans les ébats si la partenaire est demandeuse.
Donc j arrive à une soirée, qui se dit libertine sans définir de limite ni de thèmes. Je connais l'hôte et la propriété est grande. De la musique, des femmes superbes, souriantes et accessibles, le tout dans la bonne humeur, une trentaine de personnes, une dizaines d hommes. Des couples s'embrassent, des femmes entres elles, quelques hommes aussi et du cuir dans une partie de la pièce principale.
Je flâne dans cette partie et là je vois une femme plus jeune que moi, assise sur un fauteuil, en cuissarde, cravache à la ceinture, elle me regarde et me sourit.
Je suis attiré comme un aimant. C est la première fois que j ai une érection à la simple vue d'une personne et j approche en sentant mes mains devenir moite. Je suis debout près d'elle, elle me regarde puis jette son regard sur ses pieds et me regarde à nouveau sans le sourire. J ai toujours été excité à l idée de ponctuellement me soumettre sans avoir osé passé à l acte. Je ne me sent plus maitre de moi et me jette à ces pieds, le sexe plus dur que jamais et mon palpitant qui bat des records. Une sensation nouvelle. Elle m ignore puis met sa main sur ma tête, s'approche de mon oreille et me dit "novice?". Je dit oui. Elle me dit qu'elle adore les novices, qu'elle est soft, dominante, humiliante, sexuelle et prend son pied à dresser les débutants. Elle m attire dans un coin plus intime en m amenant par les cheveux mais sans me faire mal, cela devant l assemblée qui regarde, et seule son amie qui était à coté d'elle nous suit. Je dois marcher à quatre pattes autour d'elle . Puis, elle me plaque contre le mur, me demande de me mettre nu et de cambrer mes fesses. Je reçois une fessée magistrale, je suis en érection nu face au mur et son amie s'est assise et à rapprocher la chaise près de moi. Puis elle me retourne et me cravache légèrement sur le corps et le sexe. Elle me retourne à nouveau, mets ses gants me masturbe. je sent que son amie mets du lubrifiant sur mon anus, elle aussi gantée. Elle me pénètre avec un, puis deux, puis trois doigts. Je n aurai jamais pensé aimé cela. Je vais imploser,exploser de désir. Je suis bien dilaté. Ma soumission dure depuis plus d'une heure, j'en suis sûr. Elle me retourne. Je dois me mettre à genou et lécher les pieds de son amie qui rit. Un jeune homme de leur connaissance arrive. Il embrasse son amie. Elle lui ôte son pantalon et son slip. Je ne suis pas Bi et n ai jamais eu ce genre de situation et je me demande inquiet mais excité ce qui va m arriver. Elle me relève et me branle, puis me demande de branler le jeune homme qui embrasse et caresse toujours son amie. C est la première fois que je touche une queue, je suis conquis par cette maitresse, douce, sensuelle mais perverse et autoritaire dominatrice. Je branle le jeune homme et je sent un sexe chaud entre mes mains. 10 minutes de râles, de cris étouffés, puis elle dit" laissez nous" et je me retrouve seul avec elle. Elle me gifle, me pince les tétons, se doigte et enfonce durement ses mains souillées et mouillées dans ma bouche. Elle me dit " j ai aimé, tu te branlera à l idée que j aurai pu te faire sucer la queue que tu as branlé, j aurai pu te travailler au god ceinture aussi". Elle me tire la tête en arrière par les cheveux et me gifle à plusieurs reprises, puis m emballe en m'écrasant le sexe. Elle me dit pour finir," tu repart nu avec tes habits à la main et te rhabille dehors". Ce que je fis, toujours en érection. Voilà, il était tard, plutôt tôt dans la matinée et je prenais mon service professionnel tôt. Je suis directement allé au travail, me suis branler dans la douche de service, douché puis pris mon service. La soumission n est pas un mode de vie pour moi, mais ponctuellement j ai pris un plaisir jamais égalé à ce jour, j ai branlé un mec, incroyable, et j attend comme jamais, de rencontrer à nouveau une femme aimant dominer pour revivre, poursuivre et découvrir. Je me suis branlé chaque soir pendant deux semaines revivant les scènes. De récrire mon aventure m' a excité, j'espère que vous prendrez plaisir à lire.
Bien à vous.
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J'ai trouvé, dans une brocante, un vieil abécédaire en tissu brodé, payé quelques €.
D'où l'idée saugrenue de mettre des mots en regard de chaque lettre.
Une sorte d'abécédaire perso, dédié à celui dont je partage désormais la vie.
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A.
Comme Aimer.
Un mot longtemps banni de mon vocabulaire.
Qu'il m'a appris à apprivoiser.
Qui ne me fait plus peur désormais.
Parce que oui, je l'aime.
Lui.
Et tout spécialement (mais pas seulement :smile:) la façon dont il me baise.
Dont il utilise mon corps et mes trous.
Et aussi pour Appartenance.
Ce besoin que j'ai de me savoir à lui.
Et à lui seulement.
Pour Albatros enfin.
Ce qualificatif que je lui ai trouvé et qui lui va si bien.
Oiseau sublime quand il déploie ses ailes immenses pour m'emporter dans l'azur.
Et pourtant si gauche dans les choses du quotidien.
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B.
Comme Bite.
Qui pour moi est tout à la fois le symbole, la justification et l’instrument de son pouvoir.
Celui que je lui ai conféré sur moi.
Et aussi comme Baise.
Parce que j'aime quand il me baise.
Brutalement, violemment.
Ou Badine.
Cette baguette mince et souple entre cravache et fouet en termes de sensations.
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C
Comme Cul.
Cet orifice dont ce n'est pas pourtant la fonction première, mais qui est celui qu'il préfère pour jouir de moi.
Mais aussi pour Confiance.
Ce sentiment qu'il a su faire naître en moi qu'avec lui, quoi qu'il fasse, je ne risquerai jamais rien.
Et Cravache.
Cet instrument grâce auquel quand bien même je maîtrisais déjà le plaisir des Mâles, j'ai appris ses désirs à lui.
_______________
D
Comme Domination, évidemment.
Pour cette nécessité que j'ai d'être dominée par lui.
Ce besoin que je porte désormais en moi.
Mais aussi pour Don.
Ce don réciproque, le mien, puisque j'ai voulu me donner à lui.
Et le sien, pour tout ce qu'il m'a donné.
Sans oublier Dévotion.
Ma façon de lui démontrer ce qu'il représente pour moi.
Quand je m'agenouille devant lui.
Et dont j'apprécie qu'elle le fasse bander.
_______________
E.
Comme Esclave.
Puisque c'est ainsi que j'aime me définir vis à vis de lui.
Même si lui n'aime pas ce mot.
Puisqu'il veut que je demeure ce que j'ai toujours été, libre, indépendante.
Ce que je suis restée aussi.
Grâce à lui.
Et aussi pour Egale.
Puisque c'est aussi ainsi qu'il me voit et me veut.
Son Esclave au lit (avec des réserves de son côté) mais avant tout son Egale dans la vie.
_______________
F.
Comme Femme.
Ce que je suis puisque c'est ainsi que je suis née.
Et pour Femelle.
Puisqu'avec lui je peux assumer pleinement cette part d'animalité que je porte en moi.
Mais aussi pour Fière.
Parce qu'il m'a donné la fierté d'être moi.
Sans oublier Fouet.
Cet autre instrument, fascinant et terrifiant à la fois, dont le premier il s'est servi sur moi.
Contre son gré.
Alors que je voulais, moi, lui faire ce cadeau.
Et que ce jour là, j'ai joui comme jamais auparavant.
Et enfin Foutre.
Cette liqueur sacrée qui pour moi est l'essence de lui.
En même temps que la preuve ultime du plaisir qu'il prend avec moi.
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G.
Comme godemiché ?
Il lui arrive parfois d'en utiliser.
Mais ça n'est pas ce que je préfère.
J'aime mieux l'instrument original, celui qui lui appartient en propre, qu'un médiocre substitut.
Ou encore Geisha.
Pas pute.
Même si j'aime aussi me comporter en pute avec lui.
Mais plutôt courtisane, puisque Geisha est une contraction de gei (art) et sha (personnes) et que leur fonction était avant tout d'agrémenter les soirées masculines, par leurs danses, leur conversation et les jeux de l'esprit.
De toute manière, le sexe avec lui est aussi une forme d'art.
Dans laquelle l'esprit a toute sa part.
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H.
Pour Homme.
Ce qu'il est incontestablement.
Ce complément indispensable à ce que je suis moi.
Mon égal, mon semblable différent.
Un Homme, avec ses force et ses faiblesses.
A l'opposé du cliché du Mâle prétendument Alpha.
Le plus souvent autoproclamé.
Dont la suffisance n'a d'égale que la terrifiante vacuité.
_______________
I.
Comme Irrépressible.
Parce qu'il est des évidences qui s'imposent.
Ce que j'ai ressenti quand je me suis offerte à lui pour la première fois.
Cette évidence que tous les autres ne compteraient plus.
Qu'il n'y aurait désormais que lui.
Que j'avais besoin de lui.
Mas aussi comme Imposer.
Parce que j'aime qu'il m'impose ses désirs, son sexe, son plaisir.
Puisque j'ai voulu qu'il soit mon "Maître".
Parce que ses désirs correspondent, sont complémentaires des miens.
Et que c'est en me soumettant aux siens que je peux les satisfaire et le satisfaire.
_______________
J.
Pour jouir.
Parce que je n'ai jamais joui avec un autre comme lui me fait jouir.
Parce qu'avec lui il ne s'agit plus seulement de sexe, de mécanique.
Mais de quelque chose d'autre.
De plus profond.
Qui me concerne aussi bien mon corps, mon sexe que ma psyché.
Et me fait vibrer à l'unisson de lui.
_______________
K.
Comme Knout.
Ce fouet court à lanières de cuir, muni aux extrémités de boules ou de crochets, utilisé dans l'ancienne Russie pour punir les criminels ou les délinquants politiques.
Il en existait aussi une version plus simple, mono-lanière, terminée par une boule de cuir au lieu de métal, utilisée par les cosaques.
Une idée peut-être pour un autre "cadeau".
_______________
L.
Comme Lui.
Parce que c'est 'lui".
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M.
La lettre que je préfère entre toutes.
L'initiale de son prénom, Maxime.
Celle aussi de ces deux mots que j'aime accoler pour le définir, lui, mon mec/Maître.
Même si ces deux mots sont encore réducteurs par rapport à ce qu'il est désormais pour moi.
Mon mec/Maître, certes.
Mais aussi mon ami, mon amant, mon confident, celui avec lequel je peux être pleinement moi, sans crainte d'être jugée, celui qui m'a libérée de mes doutes, de mes craintes, le complice qui me permet de réaliser mes désirs les plus fous.
Ou alors pour masochiste ?
Je n'ai jamais beaucoup aimé ce terme.
Je suis comme tout le monde, je n'aime pas avoir mal.
Si je me brûle, si je me coupe, je réagis comme tout un chacun.
Mais la douleur physique que je ressens quand c'est lui qui me l'inflige est différente.
Elle est un exutoire à la violence qu'il porte en lui et à laquelle j'aime me soumettre.
Elle me permet aussi de lui montrer que je suis "à lui".
Que mon corps lui appartient.
Qu'il est en droit de l'utiliser à sa guise.
Puisque je jouis de le servir ainsi.
Et aussi pour Moi.
Pleinement moi.
Avec lui, grâce à lui, pour lui.
_______________
N.
Pour Nous.
Lui, avec moi, moi, avec Lui.
Lui, en majuscule et moi en minuscule, mais dans l'intimité seulement.
Pas non plus lui devant, moi derrière.
Mais bien nous, ensemble.
Avec moi à ses côtés (je lui laisse quand même cette préséance, puisque j'ai voulu qu'il soit mon Maître :smile:).
Le regard tourné dans la même direction.
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O.
Comme Histoire d'O ?
J'ai commis un article sur le roman de Pauline REAGE.
Il me l'a offert, dans l'édition originale.
Pourtant, même si plus jeune, j'avais apprécié le style, les mots, la puissance du texte, je sais aujourd'hui que je ne serai jamais O.
Parce que lui ne pourrait être ni René et encore moins SirStephen.
Parce que sa "dominance" ne repose pas sur la négation de ce que je suis mais au contraire sur le besoin de me faire « grandir » dans la confiance et le respect.
Et ce que nous partageons dans l'intimité.
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P.
Pour Plaisir.
Pas seulement le plaisir physique qu'il m'offre.
Mais aussi le plaisir d'être avec lui, à lui, de partager sa vie.
A cause de ses petits riens du quotidien, de l'attention qu'il me porte.
De nos goûts partagés, de nos échanges, intellectuels autant que physiques.
De nos désaccords parfois, mais que nous parvenons toujours à résoudre.
D'une manière ou d'une autre :smile:
Mais aussi pour Pouvoir.
Cette notion dont Oscar Wilde écrivait que c'était l'essence même du sexe.
Ce pouvoir que j'ai voulu lui conférer sur moi.
Parce que j'en ressentais le besoin.
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Q.
Comme Queue.
Cette partie de lui dont il use en virtuose, quand elle se tend, dure, raide.
L'archet dont mon corps, mes trous sont le violon..
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R.
Pour Respect.
Ce respect qu'il me porte.
Quand bien même il maltraite mon corps, mes seins, mon sexe, mes reins.
En dépit de sa brutalité, de sa sauvagerie.
Parce que je sais qu'en arrière-plan, il y a toujours ce respect qu'il éprouve pour moi.
Pour ce que je suis.
Une femme avant tout.
La sienne.
Mais aussi pour Reconnaissance.
Ma reconnaissance pour lui.
Pour ce qu'il m'a apporté et continue de m'apporter.
Et que j'essaie désormais de lui rendre.
En sachant que je demeurerai toujours sa débitrice.
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S.
Comme Sexe, évidemment.
L'activité autant que l'instrument qu'il a entre les jambes.
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T.
Comme Toi.
Toi, Maxime, qui a fait de moi ce que je suis désormais.
Qui a su me guider, me sculpter, me façonner.
Me faire grandir enfin.
Toi, sans qui ma vie serait toujours ce qu'elle était avant que je ne te rencontre.
Celle d'une adolescente attardée en quête d'elle-même.
Qui faisait certes bonne figure, qui ne manquait pas de partenaires de rencontre pour agrémenter ses nuits et satisfaire à ses désirs.
Mais pourtant vide, creuse.
Qui n'avait encore ni appris ni compris de ce qu'était vivre.
Avec Toi.
_______________
U.
Comme Uro.
J'en déteste toujours autant le goût.
Mais cela importe peu.
Parce que j'ai voulu tout goûter de lui.
Y compris ce déchet liquide dont son corps doit se débarrasser.
Et dont j'aime désormais qu'il devienne une part de moi.
_______________
V.
Pour ce mot, Vice, que je n'aime pas pourtant.
Parce que je préfère le laisser aux autres, à ceux qui jugent sans comprendre.
Et le plus souvent pour entrer en voie de condamnation.
Alors que pour moi, il n'y a rien de vicieux dans la manière dont nous sommes ensemble.
Dans les plaisirs que nous partageons.
Et surtout rien de mal à prendre chacun son pied ensemble.
Avec et grâce à l'autre.
Et aussi comme Violence.
Cette violence, consubstantielle au sexe que le Mâle porte en lui.
Qu’il a besoin d’exprimer en défonçant la chatte, la bouche ou les reins de sa femelle pour la posséder et jouir pleinement d’elle.
Et lui donner du plaisir à elle ce faisant.
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W:
Comme Wartenberg (roulette de ou pinwheel).
Cette roulette crantée dont il aime (avec d'autres instruments ou matériels) se servir sur ma poitrine, mon ventre, mes cuisses, mon sexe lors de nos "préliminaires", qui sont autant de prémisses à ce qui va suivre et aboutit à chaque fois à me donner encore plus envie de lui.
Outre de générer à chaque fois une moiteur caractéristique en certaines parties basses de mon corps.
Ou Wand.
Cet autre instrument dont il se sert parfois, qui me rend folle alors même que je déteste jouir ainsi, sans lui donner à lui le plaisir que je lui dois.
Mais qui aboutit toujours quand il s'en sert au même résultat.
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X.
Il y a peu de mots en français qui commencent par X.
Et celui que j'ai choisi est de moins en moins usité.
Xénophile, composé à partir de Xenos, étranger en grec ancien.
"Qui aime ce qui est étranger".
Aujourd'hui, hélas, c'est plutôt son antonyme, xénophobe, qui a le vent en poupe.
Avant de rencontrer mon mec/Maître, j'ai connu d'autres mecs.
Sans que je n'attache jamais d'importance à la couleur de leur peau, à leurs origines, leur race, leurs opinions politiques ou religieuses.
Auxquels j'ai donné du plaisir et qui m'en ont donné en échange.
Parce que peu importe la race, les origines ou la couleur de la peau.
Ce qui compte c'est ce que nous sommes.
Et de privilégier ce que nous partageons plutôt que ce qui nous divise.
Il y a aussi une autre raison qui m'a fait choisir ce mot.
Parce que c'est aussi à lui, à mon mec/Maître que j'ai pensé.
Lui, qui même lorsque nos corps fusionnent, demeurera toujours étranger à moi, différent de moi.
Puisque c'est un mec, qui pense et réagit en mec, se comporte en mec.
Mais dont j'ai besoin, comme il a besoin de moi.
Alors, oui, en souvenir d'eux et surtout à cause de lui, ce "étranger" proche, qui est aussi mon semblable, mon double différent, je continuerai de me revendiquer comme "xénophile".
_______________
Y.
Pour le Yin et le Yang.
Ces deux forces à la fois opposées, interconnectées et complémentaires de la philosophie taoïste.
Les principes masculins et féminins.
Le soleil et la lune, le ciel et la terre, donner et recevoir.
Indispensables l'un à l'autre.
Et définitivement liés par quelque chose qui les dépasse.
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Et puis Z enfin.
Comme Zob.
Ce terme, emprunté à l’arabe زَبَّ, le « membre viril », passé dans la langue française par le truchement des zouaves de l’armée d’Afrique, que Bruant orthographiait « zèb ».
Que je préfère à « zizi », qui désigne certes le même instrument, mais dans sa version enfantine, non encore pleinement opérationnelle.
Mais aussi l'initiale de Zi, "il est vivant", en grec.
Parce que c'est grâce à lui que je me sens vivante désormais.
Au point que je ne pourrai plus concevoir de vivre sans lui.
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" Je suis un grand explorateur. Hier, j'ai regardé ce qu'il y avait derrière mon local à poubelle... Finalement la vie de sédentaire me va à ravir."
J'aime le sexe.
J'ai toujours été curieuse à son propos.
Notre nature, loin d'être invariable, m'a d'abord fait l'observer, de loin, avec appréhension même. La douleur et l'incompréhension des premières fois me firent penser que ce n'était peut-être pas fait pour moi. Je n'étais pas fille jolie à ce qu'on disait, les garçons ne venant pas à moi, les garces de l'époque, tellement différentes, tellement... pfff.
On a tendance à penser que c'est de sa faute, que l'on est trop ceci, pas assez cela, alors on met énormément d'effort à ressembler à quelqu'un d'autre, le fameux cliché où le but EST, justement, de ressembler à certains clichés (poooooooooo, prends ça Baudelaire).
Internet m'a beaucoup aidé. J'y ai vu la multitude, les cohortes infernales de chiens en rûte.
J'y ai compris deux choses.
Premièrement le pouvoir incroyable du vagin. Pas de féminisme (insérer le nom d'une quelconque militante féministe ici) exacerbé, loin de là. Simplement que nous vivons une société de consommation où la loi du marché, offre et demande, règne en maître. Donc lorsque vous possédez la demande et que celle-ci n'est pas présente en nombre suffisant. Cela donne un 40 - A, avantage vagin.
Deuxième chose, ce n'est pas parce que personne ne vient à toi qu'il faut changer. Un pourcentage non négligeable de gens attendent que l'on fasse le premier pas. A partir du moment où j'en serai capable, mon champ des possibles serait monumental.
Que l'on pense que je suis une pute? Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre de ce que les autres pensent.
Voilà donc les principes qui menèrent à ce que je suis. Atypique disent les coincés du cul bien pensant. Coup de pied dans leur gueule. Je suis une putain de punk/goth qui prend ce qu'elle veut.
La philosophie barbare a du bon, avec moins de coups de massue et plus de coups de bite.
Je ne sais pas si mon désir à toujours été aussi grand. Je dirais que non. Néanmoins, mon parcours, mes explorations ont eu un effet fabuleux sur moi. Lorsque ma main se glissait entre mes cuisses, que mes yeux se fermaient pour attirer ces songes délicieux, que ces mains invisibles me faisaient subir moult tourments, les miennes simples marionnettes de leur volonté, que le bourdonnement entêtant de mon ventre descendait entre mes cuisses puis remontait le long de ma colonne pour venir exploser dans ma tête puis se répercutant et s'amplifiant à chaque rebond dans tout mon corps, lorsque tout cela mit en exergue s'opposait, se comparait à la réalité de mes coups plus vites que biens fait, le désir de voir cela se réaliser s'emparer de moi, me "forçant" à recommencer. Et puisqu'il fallait en passer par nombre d'itération pour y arriver, le carburant, ce désir ne cessait de croître.
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B comme bite.
B comme bander.
B comme baiser.
L'instrument.
La condition.
L'action.
L'instrument, c'est le tien, à nul autre pareil.
La condition, il m'incombe de la faire se réaliser. Jusqu'ici, j'y réussis plutôt bien :smile:.
L'action, elle, t'appartient.
J'aime cette lettre.
Et les mots dont elle est l'initiale.
Ta bite.
Te faire bander.
Et que tu me baises.
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Ma Maîtresse m’a fait un grand honneur. Elle me convoque à Ses Pieds pour ce réveillon façon Munch and Play.
Elle m’annonce également un cadeau ; la pression monte d’un cran !
La place que m’accorde Ma Maîtresse est déjà un cadeau que j’apprécie à sa juste valeur alors qu’a-t-Elle pu imaginer de plus ?
Le timing de Maîtresse est parfait. Elle me fait composer le code de la porte à pile 20 heures.
Elle entre parfaitement à l’aise avec nos hôtes et les convives déjà présents. Il faut dire que la plupart sont les habitués des Munchs de l’année et que c’est un plaisir de se retrouver.
C’est là que Ma Maîtresse m’annonce mon cadeau avec un grand sourire :
"Rnby, pour ce dernier jour de l’année, je t’autorise à manger à table avec tous le monde"
Pas de gamelle, de regards baissés, d’interdiction de parler, rien de ma condition de soumis ….
Waouh, c’est un vrai cadeau ! Malgré ma petite liberté, je réussis à enchaîner les erreurs qui ont le don d’excéder Ma Maîtresse. J’ai un peu progressé, compris ma place et pourtant, je gaffe toujours beaucoup trop. Ma liberté du jour devrait me rassurer mais je suis complètement déstabilisé. Je met un temps fou à profiter du beau buffet préparé par nos hôtes.
Assez parlé de mes états d’âme qui ne sont qu’accessoires. L’ambiance est détendue tout le long de cette première partie et les rires vont bon train. Pas de jugement, que du partage sans arrière pensée. Chaque convive apporte sa pierre à l’édifice de la convivialité. Il faut dire que c’est la première fois que je suis à hauteur des participants. Merci Maîtresse, par Votre bienveillance, de me faire participer à ces moments festifs.
Je reste attentif aux besoins de Ma Maîtresse et je suis heureux de pouvoir lui donner satisfaction.
La nuit s’avance et V-----, soumise enthousiaste, ne manque pas de chauffer l’ambiance par sa spontanéité. Aucun tabou et son sourire communicatif lance la soirée «jeux».
Le temps s’accélère seulement interrompu par les cris, les jouissances…
Il y aura des fessées, des cordes, des badines, des fouets, des aiguilles, des marques dans des scènes toutes plus passionnantes les unes que les autres.
Ma Maîtresse a une présence toujours aussi impressionnante. Je redeviens son assistant l’espace de quelques jeux avant qu’Elle me rappelle à Ses Pieds pour la satisfaire.
Elle prend une badine et me demande d’en choisir une autre ainsi que la zone du corps à fouetter. Elle choisira la sienne.
Je dois présenter tour à tour la partie de mon corps qu’Elle me dicte pour recevoir les badines. C’est de plus en plus fort de plus en plus rapide. J’avais déjà repoussé mes limites à ce qui me paraissait être un butoir infranchissable mais Ma Maîtresse me pousse encore plus loin.
Son Sadisme assumé la pousse à aller chercher Sa jouissance sur mon corps, au plus profond de mon âme. Rien ne saurait l’arrêter sur ce chemin et surtout pas mes peu convaincants «Pitié Maîtresse» qui se perdent sous les claquements des badines.
Ses ordres font passer la douleur au second plan. Priorité au plaisir de Ma Maîtresse.
L’environnement m’échappe, je suis exclusivement la chose de Ma Maîtresse. J’aime ressentir Son plaisir, Ses vibrations. Au bout du bout, Elle me console, des larmes ont mouillées mes yeux, Elle me fait rire et je quitte à regret son emprise.
Cet épisode m’a fortement marqué aussi bien sur la peau que dans ma tête; Je suis Sa marionnette et je n’ai qu’un but, suivre Ses fils imaginaires qui me dirigent. Je ne suis plus moi, seulement Le prolongement de Ma Maîtresse.
Le don de moi est largement dépassé. Elle est venue tout simplement prendre ce qui lui appartient.
Il y aura encore beaucoup de moments intenses qui laisseront de beaux souvenirs dans toutes les têtes.
La nuit s’est écoulée hors du temps et nous fêtons la nouvelle année au dessert. Je prépare deux assiettes des délicieux gâteaux de S----- que j’apporte à Ma Maîtresse.
Nous sommes le premier jour de l’année et Son Sourire me ramène à ma place. C’est à terre, mes mains sous Ses Pieds, que je lape le dessert. Je retrouve cette place avec soulagement, indescriptible bonheur qui s’amplifie quand Ma Maîtresse me gratifie de Ses restes.
J’ai apprécié Son cadeau car j’ai pu plus facilement échanger avec tout le monde.
Et pourtant je reviens à la place que m’accorde généreusement Ma Maîtresse comme le plongeur en apnée qui viens reprendre sa respiration après une longue plongée. Je revis !
Ma Maîtresse décide de terminer ce beau réveillon. Saluer les invités m’est de nouveau interdit, C’est Ma Maîtresse qui s’en charge. V----- a quand même profité d’un moment d’inattention de Ma Maîtresse pour contourner l’interdiction dans un grand sourire !
Chut, surtout ne le répétez pas, hi, hi.
La parenthèse est bien refermée.
Je fini la soirée par une belle bêtise en regagnant la voiture. J’ai tellement honte que je vais la garder en moi pour qu’elle soit l’ortie qui viennent me rappeler mes obligations vis à vis de Ma Merveilleuse Maîtresse.
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J’ai envie de vous partager ce morceau de ma vie, ce petit fragment de mon âme... C'était ma première suspension, lors d'une leçon de shibari. Un court instant, d’une sublime simplicité, désormais ancré dans ma mémoire.
J’observe depuis longtemps ces photos d’individus un peu fous, suspendus dans des cordes, laissant un autre jouer avec les lignes de leur vie. J'avais l’envie de m’abandonner à mon tour mais l’idée d’être suspendue tête basse me freinait. La sensation du sang affluant vers le cerveau me donne une impression désagréable, comme s’il allait imploser sous la pression. J'étais donc convaincue que je ne vivrais pas de suspension avant longtemps. Mais c'était sans compter sur ma gourmandise, ma curiosité et la confiance indéfectible que j’accorde à mon partenaire...
L'enseignant commence à détailler la méthode pour nouer les harnais. Mon esprit divague, j'écoute d’une oreille, sans me concentrer. Je ne veux pas trop en savoir, telle une enfant qui ne voudrait pas connaître les secrets d'un tour de magie. Je me perds dans mes pensées. Puis c'est à nous d'entrer en scène. C'est à lui. Il connait mon appréhension et me demande comment je me sens. Souvenez-vous de ces 3 coquines : la gourmandise, la curiosité et la confiance... Je n’avais qu'elles à l’esprit, si bien que l'appréhension s’était éclipsée en coulisses. C'est sur un "je le sens bien" aussi assuré qu'incertain que j'affirme mon envie d'essayer. Je me retrouve alors allongée, la tête posée tranquillement au sol. Les harnais se nouent et me contraignent. Mon esprit s’égare dans les fibres du tapis oriental sur lequel je repose. Je me détends et je passe dans une autre partie de l'espace-temps, comme toujours lorsqu'il est avec moi. Je le sens confiant, comme à son habitude. Il déploie ses cordes, il me contraint et fait de moi son pantin. Noeud après nœud, c'est une paire d'ailes que l'Artiste me sculpte. Mon bassin décolle du sol, très légèrement. Puis mes pieds. Et mon buste. Mon bassin s’élève de nouveau jusqu’à dépasser le niveau de ma tête. Puis mes pieds terminent la danse en montant plus haut encore. Je me retrouve enfin dans cette position, aussi redoutée qu'attendue. Le temps s'arrête. J'entends, mais tout est sourd. Je vois, mais tout est flou. Ma soif de nouvelles sensations est comblée. Je me sens fusionner avec ces morceaux de chanvre, aussi doux que raides, qui soulèvent mon corps et portent mon esprit. Les cordes deviennent une partie de moi, mais aussi une projection de ce lien si fort qui m’unit à mon partenaire. Il s'assoit à mes côtés et je pose ma tête contre lui. En me fabriquant des ailes, je crois qu'il s'en est confectionné une paire également. Je le sens suspendu avec moi, au-delà des nuages. Nous nous évadons dans ce monde où l'on se retrouve à chaque fois. Ce monde que l'on a toujours autant de mal à quitter lorsqu'il faut revenir à la réalité. J'aurais tant aimé voler encore une éternité…
Il est temps de redescendre, d'amarrer, d'atterrir, de jeter l'encre... Je n’ai jamais été aussi libre qu'en étant suspendue et je n’ai pas envie que cette liberté me soit reprise. Je pensais détester ce moment où les cordes se relâchent et où la pression s'évapore. Pourtant, cette redescente me procure des sensations agréables, tout aussi inoubliables. C’est un de ces rares moments où je me sens pleinement détendue, comme lorsque je respire l'air frais au bord de l'eau. Ses cordes m'avaient quitté mais son emprise sur moi était plus grande que jamais. Autant que ce besoin viscéral de le remercier, de lui montrer ma gratitude et à quel point j’étais fière d'avoir vécu ma première suspension à ses côtés. J’ai hâte de recommencer et de le laisser jouer à nouveau avec mon corps à la manière d’un marionnettiste passionné…
Merci à vous, MrJekyl, de m'avoir permis de vivre ce doux moment, mais aussi de m'avoir apporté votre aide précieuse dans la rédaction de ce petit bout de nous. Et merci à ceux qui me liront jusqu’à la fin, en espérant que cela vous ait plu. Je vous souhaite de vivre toutes les expériences qui vous font envie 🌸
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9 - La Cité des Anges.
Ils me regardent tous dévorer. Je prends des beignets qui restent. De toute façon, ils les laissent dans le plat. Sam me dit :
— Je vais prendre rendez-vous avec Johnny Heyssen, le meilleur agent. Tu veux que Summer te montre la ville ?
J’avale un demi-beignet, tousse un peu puis réponds :
— Oui M’sieur, avec plaisir.
Je me rends bien compte de mon manque de manières, mais c’est normal quand on vient de la campagne. J’apprendrai. Sam me donne 500 $ ! C’est en attendant que je signe un contrat avec son agent. Avec lui, il y a eu l’accord que vous savez ! Je le remercie et j’embrasse Sam, Pussycat et même le garde du corps.
Ensuite, je pars avec ma copine Summer. Enfin, copine n’est pas le mot. Je me sens en sécurité avec elle. On va prendre sa voiture... À l’intérieur, c’est assez bordélique. Quand elle met le contact, le moteur rugit ! J’ai l’impression que sa voiture, c’est un loup déguisé en agneau.
On roule dans LA, c’est une ville immense... elle me demande :
— Tu veux louer une chambre dans le motel où je suis ?
— Je ne pourrais pas rester avec vous ? Je vous donnerais le prix de la chambre.
— Pour quelques jours, d’accord. Ensuite tu iras dans un centre pour apprendre à jouer. Je vais me reposer 2 h, puis je te montrerai la ville. Qu’est-ce que tu veux voir ?
— Hollywood Boulevard, le "Walk of Fame."
C’est l’endroit où il y a les empreintes des mains et des pieds des stars.
— Bon, OK... Ce soir, on rejoindra des amis à Venice. Si tu veux, on peut passer voir les esclaves. Ce n’est pas encore terminé, mais tu les verras.
— Sérieux ?
— Arrête de demander ça, si je te le dis, c’est vrai.
— Oui Summer. J’aimerais beaucoup y aller. Vous connaissez ceux qui sont là ?
— Bien sûr, c’est la société de Monsieur Sam et de ses amis.
— Il a vraiment beaucoup d’activités.
Elle pousse un soupir avant de me demander :
— Tu n’as toujours pas compris qui c’était ?
— ... Euh... un riche homme d’affaires ?
Elle rit et répond :
— Oui, c’est ça, tu es mignonne.
Je sais très bien que ça veut dire que je suis... un peu conne, mais je m’en fous. Monsieur Sam va me lancer, on s’est serré les mains. Et puis, je me doute bien que ça doit être un peu comme un parrain. Je lui demande quand même :
— Il a aidé le président Birch à être élu ?
— C’est mieux de ne pas parler pas de ça.
— Et vous, vous faites quoi ?
— Moi, je suis un mercenaire, un chasseur de prime. On me paie pour retrouver les gens ou pour la protection.
— Vous recherchez les esclaves en fuite ?
— Eh, t’es obsédée, toi !
— Dans le village, j’ai vu fouetter une esclave et euh...
Elle rigole, puis répond :
— Ça t’a impressionnée, on dirait. Regarde, on arrive dans Watts, le quartier noir.
— Ça ne vous fait pas peur ?
— Je suis connue...
On arrive devant son motel. Je m’attendais à des bungalows pimpants entourés de plantes et on se retrouve devant un immense bâtiment à un étage. Il est rose.. non, il a été rose. Au rez-de-chaussée, il y a des dizaines de chambres et un emplacement pour garer sa voiture. Et il y a autant de portes au 1er étage et plusieurs escaliers de fer pour monter ou descendre. Summer s’exclame :
— Putain ! Il y a un connard qui s’est mis à ma place.
Elle percute un peu l’arrière de la voiture. La sirène de l’antivol se met en marche et quelques minutes plus tard, un gros homme sort d'une chambre en caleçon. Il est armé d’une batte de base-ball. Summer l’attend, les jambes écartées, style western. Dès qu’il la reconnaît, le gros homme devient pâle et s’arrête net. Il lui dit :
— Toutes mes excuses, Mademoiselle Summer, j’ignorais que c’était votre place. Je bouge ma voiture immédiatement...
Elle remonte dans la voiture et prend sa place dès qu’il a bougé. Il se gare et vient vite vers nous, toujours en caleçon pas très propre, avec une couille qui dépasse. Il lui dit :
— Je ne savais pas que vous aviez changé de chambre, excusez-moi encore, Mademoiselle Summer.
— Pas de problème, Paul, mais fais gaffe, t’as une couille qui cherche à s’échapper.
Il rit... soulagé, puis entre dans sa chambre. C’est dingue, mais je mouille de voir à quel point ce gros mec avait peur d’elle !
On entre dans la chambre... c’est rudimentaire : un lit, une armoire, une valise ouverte, une minuscule salle de bain avec un lavabo et des w.c.. Ah, oui il y a quand même une télé. Je lui dis :
— ... Euh... je dois faire pipi.
— Pas besoin de me demander la permission, t’es une grande fille, maintenant.
Je vais vite m’asseoir sur les w.c.. Elle est pressée aussi car elle enlève son jean, monte sur un tabouret et pisse dans le lavabo. La musique de nos jets se mélange... Je suis la seule à m’essuyer, elle est cool ! Summer n’a pas de culotte, on est faites pour s’entendre. En allant vers le lit, elle enlève son tee-shirt, puis se couche. Elle est sur le dos... je vois 2 ou 3 tatouages et quelques cicatrices... ses seins tombent un peu et elle a des poils sur le pubis, comme moi. Elle écarte les cuisses en disant :
— C’est ça que tu veux, hein ?
— Ouiiii....
— Vas-y, mais fais-moi jouir vite, car je veux dormir un peu...
On se retrouve lèvres à lèvres, enfin mes lèvres sur celles de sa chatte... Ses poils sont humides et elle sent la chatte sauvage, je la lèche.
Elle me donne un petit coup de talon sur les fesses en disant :
— Clito !
Je me concentre dessus pendant quelques minutes et elle jouit. Elle me dit :
— Tu peux te caresser, moi je dors.
C’est pas l’envie qui me manque, bien sûr, mais j’ai encore plus envie de me coller contre ses fesses et son dos, en "cuiller". On dort comme deux petits anges ou deux petits démons !
***
Une heure plus tard, elle me réveille... en disant :
— Viens, j’ai faim.
J’aimerais prendre une douche, mais elle se rhabille et je la suis, un peu dans la vape de n’avoir dormi qu’une heure. On reprend sa voiture et on file vers le centre de LA. Elle me dit :
— On est à La Brea. C’est ici que des tigres à dents de sabre et leurs proies se sont noyés dans une mare de bitume liquide. On retrouve leurs squelettes fossilisés.
— Oh ! On peut aller voir ?
— Un autre jour, si tu veux voir les esclaves.
— Oui, je préfère.
On arrive dans le centre et Summer se gare dans un parking. Elle échange quelques mots avec un gardien. Arrivées dans une petite rue, on entre dans un restaurant italien. Là, elle connaît tout le monde. Le patron l’embrasse, une des serveuses aussi. Elle me présente :
— Ashley, la nouvelle pouliche de Monsieur Sam.
J’ai droit à des "che bella !" et à des baisers. Le patron me met même carrément la main au cul, en disant :
— Ma che bel culo, piccola !
Moi, je ne suis pas du genre à donner une gifle ou à créer une pétition sur le Net. Au contraire, je trouve ça flatteur. Alors je remue mes fesses sous sa main, en riant. Il nous installe lui-même à une petite table. Summer lui demande :
— Qu’est-ce que tu nous proposes, Luigi ?
— Je vais vous gâter...
La serveuse nous apporte du jambon cru. Bof... elle dit :
— C’est du Belotta
Je goûte et, oh mon Dieu ! Il est délicieux, presque autant que la chatte de Summer. Ensuite, elle nous apporte des... raviolis. Re-bof... oui, mais, ce sont des raviolis aux truffes blanches ! Je mange des truffes pour la première fois et j’adore. On boit un délicieux vin rosé légèrement pétillant. Summer me dit :
— Accélère un peu Ashley, on a des trucs à faire...
— Oui...
Je termine rapidement ma glace aux fruits pour ne rien laisser, c’est trop bon. Le patron vient me demander :
— Comment tu trouves ma cuisine ?
— C’était absolument délicieux.
Summer le remercie, puis l’embrasse, moi aussi. J’ai droit à une nouvelle main aux fesses. Nous partons... mais n’aurait-on pas oublié quelque chose ? Je dis à Summer :
— Vous ne payez pas ?
— Non...
Ah bon, cool... Nous sommes assez prêt de Hollywood Blvd. On passe devant le Grauman Chinese Theater et je vois toutes les empreintes de mains et de pieds des stars. Il y a beaucoup de touristes qui les photographient et font des selfies. Immédiatement, certains d’entre eux me demandent de poser avec eux. Summer m’explique :
— Ils te prennent pour un sosie de Marilyn Monroe.
Ça c'est depuis que j'ai changé de couleur de cheveux. Je préfère ma couleur naturelle d'ailleurs.
Il y a beaucoup de sosies, on a croisé Elvis, Charlie Chaplin, Madonna... Et puis une belle blonde avec des formes vient vers nous pour dire :
— Tu sais qu’il ne doit pas y avoir deux sosies de Marilyn. Tu es syndiquée ?
C'est Summer qui répond :
— Elle n'est pas sosie. Elle vient juste voir le Walk of Fame".
— Mais, pour moi c'est difficile et...
— Elle est sous contrat avec Monsieur Boizano. Si vous posez ensemble, l’argent sera pour toi.
À suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.
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