Catégories
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
L'Histoire de Lili, la Soubrette Épanouie
Dans les recoins sombres d'une grande ville anonyme, où les néons clignotaient comme des promesses interdites, vivait Léa, une dominatrice d'une beauté à couper le souffle. Grande, avec des courbes sculptées par des années de discipline personnelle, des cheveux noirs cascadant comme une nuit sans lune, et des yeux verts qui transperçaient l'âme comme des lames affûtées. Elle n'était pas du genre à minauder ; Léa était implacable, une force de la nature qui imposait sa volonté avec une précision chirurgicale. Et puis il y avait lui, son soumis, qu'elle avait rebaptisé Lili – un nom doux et ridicule pour un homme qui avait autrefois cru être un alpha, mais qui s'était révélé être une chiffe molle avide de soumission.
Tout avait commencé lors d'une soirée BDSM underground, où Lili – appelons-le encore par son ancien nom, Marc, pour l'humour de la chose – s'était pointé avec son ego gonflé et son collier fantaisie acheté sur Amazon. Léa l'avait repéré de loin, ce type qui jouait les durs mais tremblait comme une feuille au premier regard autoritaire. "Toi, tu seras ma petite soubrette," avait-elle murmuré en le plaquant contre un mur, sa main serrant fermement son entrejambe. Marc avait hoché la tête, déjà conquis, ignorant que ce soir-là marquerait la fin de sa virilité telle qu'il la connaissait.
La castration ? Oh, ce n'était pas une affaire sanglante et médicale, non – Léa était plus créative que ça. Elle l'avait organisé comme un rituel théâtral, avec une pointe d'humour noir pour pimenter l'affaire. Dans leur appartement loft transformé en donjon chic, elle avait attaché Lili sur une table customisée, les jambes écartées, une cage de chasteté en acier inoxydable déjà verrouillée autour de son membre flasque. "Aujourd'hui, on dit adieu à tes petites illusions de mâle," avait-elle annoncé d'une voix suave, tout en brandissant une seringue factice remplie d'un sérum inoffensif mais symbolique – un mélange d'huiles essentielles et de colorant rouge pour l'effet dramatique. Elle avait injecté le tout dans une poupée vaudou représentant ses testicules, riant doucement pendant que Lili gémissait de terreur excitée. "Regarde, Lili, tes couilles se ratatinent ! Bientôt, tu seras ma petite fille parfaite." En réalité, c'était psychologique : la cage permanente, des sessions d'hypnose où elle murmurait des commandes subliminales, le travestissement. Lili avait "perdu" sa virilité progressivement, son désir se transformant en une soumission totale, coulant dans sa cage comme un robinet mal fermé chaque fois qu'elle le dominait. Et putain, qu'est-ce qu'il adorait ça – un orgasme ruiné après l'autre, jouissant comme une fille en chaleur, sans éjaculation propre, juste des spasmes humides et pathétiques qui le laissaient pantelant et reconnaissant.
La vie de Lili était un ballet domestique orchestré par la main de fer de Léa. Vêtue d'une tenue de soubrette ridicule – jupe plissée trop courte qui laissait entrevoir sa cage luisante, tablier à froufrous, et des talons qui claquaient comme des rappels constants de sa place – Lili passait ses journées à astiquer l'appartement du sol au plafond. Balai en main, elle frottait les parquets pendant que Léa sirotait son café, les pieds posés sur un repose-pieds humain : le dos de Lili, bien sûr. "Plus fort, ma petite salope, ou je te fais lécher les miettes avec ta langue," ordonnait Léa, et Lili obéissait avec un zèle presque comique, son cul rebondi se trémoussant sous l'effort. Les tâches ménagères étaient interminables : laver la vaisselle à genoux, repasser les lingeries de Léa en priant pour qu'elle ne trouve pas une pliure, cuisiner des repas gastronomiques qu'elle mangeait seule pendant que Lili lapait sa bouillie dans une gamelle au sol.
Et les punitions ? Sévères, mais oh combien méritées – et drôles, dans leur absurdité. Si un grain de poussière échappait à l'inspection quotidienne, Léa attrapait sa cravache préférée, une beauté en cuir tressé avec des pointes en silicone pour un effet "mémorable". "Cul en l'air, Lili !" Et bam, les fessées pleuvaient, rouges et cuisantes, laissant des marques en forme de cœurs – parce que Léa avait un sens de l'humour tordu. Lili comptait chaque coup, la voix chevrotante : "Un, merci Maîtresse... Deux, merci Maîtresse..." À la fin, les larmes aux yeux et le cul en feu, elle se prosternait pour embrasser les pieds de Léa, murmurant un "Merci pour la leçon" sincère. C'était ça, le plaisir d'obéir : une extase profonde, viscérale, qui faisait vibrer chaque fibre de son être. Obéir n'était pas une corvée ; c'était une drogue. Chaque commande de Léa déclenchait une vague de dopamine, un frisson qui le faisait couler dans sa cage, son corps trahissant son excitation contenue. "Je suis faite pour ça," se disait Lili en silence, heureuse comme une huître dans son jus, vivant littéralement aux pieds de sa Maîtresse – dormant sur un tapis au bout de son lit, prêt à se réveiller au moindre claquement de doigts pour masser ses orteils ou lui servir un verre d'eau.
Le pegging ? C'était leur rituel préféré, imaginatif et brutal. Léa enfilait son harnais avec un strapon monstrueux – un modèle customisé avec des veines luminescentes pour l'effet "wow" dans le noir – et sodomisait Lili sans ménagement. "Prends ça, ma petite pute," grognait-elle en le pilonnant, pendant que Lili gémissait comme une actrice de porno cheap, coulant abondamment dans sa cage, jouissant en spasmes féminins qui laissaient des flaques sur le sol. "Nettoie ton bordel avec ta langue," ordonnait Léa ensuite, et Lili obéissait, le goût salé de son propre désir lui rappelant sa place. C'était humiliant, dégradant, et putain, qu'est-ce qu'elle en redemandait ! Parfois, pour pimenter, Léa attachait des clochettes à la cage de Lili, qui tintinnabulaient à chaque coup de reins, transformant la scène en une symphonie comique de soumission.
Léa, implacable comme un glacier en mouvement, avait sa vie de femme bien séparée. Elle avait un amant, un beau gosse musclé nommé Alex, qui la baisait comme une déesse pendant que Lili attendait dans la pièce d'à côté, l'oreille collée à la porte, bandant futilement dans sa cage. Cocu assumé, Lili adorait ça – l'humiliation le faisait fondre. "Écoute bien, ma chérie, comment un vrai homme me fait jouir," criait Léa entre deux orgasmes, et Lili hochait la tête, heureuse de son rôle de spectatrice passive. Pour couronner le tout, les douches dorées étaient un classique quotidien. Léa, perchée sur son trône improvisé (le visage de Lili, quoi d'autre ?), se soulageait sur elle avec une nonchalance royale. "Ouvre grand, et dis merci pour ce nectar divin," commandait-elle, et Lili avalait, le corps tremblant d'un mélange d'humiliation et d'extase. Une fois, pour rire, Léa avait ajouté des paillettes comestibles à son urine – "Pour que tu brilles de l'intérieur, ma petite fée !" – et Lili avait ri entre deux gorgées, se sentant étrangement privilégiée.
Dans ce monde de chaînes, de cuir et de commandes, Lili était profondément heureuse. Pas de regrets, pas de doutes – juste une béatitude totale dans l'obéissance. Léa régnait en maître absolu, et Lili, sa soubrette castrée et chaste, dansait au rythme de ses caprices. C'était leur belle histoire, crue et réaliste, avec juste assez d'humour pour que la douleur devienne un plaisir éternel. Et ils vécurent ainsi, dans un donjon d'amour tordu, pour toujours.
Pour une amie domina qui se reconnaîtra.
510 vues
6 aime
24 ans
J’ai déjà beaucoup d’expérience dans l’anal (plug, pegging, dilatation), mais je cherche aujourd’hui à aller plus loin : chasteté, discipline, dressage complet.
Je suis une soumis motivée et docile, qui adore être dominé, contrôl et attaché.. Le bondage, les menottes, les cordes et les positions imposées me font complètement céder.
Mon objectif : trouver un maître/domina réel qui saura me guider, m’imposer ses règles et ses rituels, et me pousser à me transformer. Je veux être pris en main, réduit, et modelé selon les désirs du maître.
🔒 Déjà habitué aux plugs et jeux anaux, je découvre la chasteté (cage small pour débuter, micro a venir, prêt à aller plus loin si ordonné). J’aime l’idée du collier, de la laisse, des plug… et surtout l’abandon total dans le bondage.
J’aime être attaché au service de mon maitre, être edgé et godé.
photos sur demande par MP
ouvert a la féminisation
Je suis ouvert a toute pratique car j’adore découvrir de nouvelles expériences. Sauf tout ce qui est crade et trace
Telegram : @mcdgot
108 vues
0 aime
Je ne sais pas trop pourquoi j’écris ça… Peut-être parce que j’ai l’impression que beaucoup oublient l’essentiel dans la domination. Savoir mener le jeu, prendre le pouvoir et garder le contrôle, ce n’est pas si simple. Ce n’est pas juste dire « à genoux » ou donner une fessée à sa partenaire pour croire que ca y est je domine. Je MAÎTRise
Le vrai frisson naît ailleurs. On oublie trop souvent qu’avant d’eveiller le corps, il faut captiver l’esprit. Le désirer, le faire languir, l’emmener là où il ne s’attend pas. Quand tu tiens l’esprit, le corps suit… et il se livre tout entier.
Ce que je dis là, c’est surtout pour ceux qui débutent, qui veulent essayer mais ne savent pas par où commencer. Pour les initiés, ça paraîtra peut-être trop sage…
Je ne suis pas fan des séances trop rigides, mais j’accorde beaucoup d’importance à la mise en scène : créer une ambiance, une tension… qui laisse place à l’improvisation et au jeu.
Alors, voici un petit scénario que je recommande pour un deuxième ou troisième rendez-vous. Une idée de soirée pour ceux qui veulent commencer à apprendre à mener le jeu, en misant sur une mise en scène simple mais efficace.
Avant tout, n’oubliez pas : adaptez-vous à votre partenaire tout en restant naturel et fidèle à vos valeurs. Utilisez des mots et une attitude qui vous ressemblent et qui, selon vous, résonneront chez elle.
Allez c’est parti on commence !
Invitez-la (ou convoquez-la) chez vous avec un message court et percutant : une heure, une adresse. Pas besoin d’imposer une tenue ; dites simplement qu’elle doit être élégante… et qu’elle vous surprenne. Ajoutez, avec assurance, que vous appréciez la ponctualité.
Pas de discours inutile, pas d’instructions superflues. Tu laisses volontairement un voile de mystère. Et tu sais qu’à partir de ce moment, son imagination commence déjà à travailler pour toi.
Prépare ensuite ton terrain de jeu : le salon.
Une pièce ordinaire, mais ce soir, tu en fais un espace chargé de tension.
Dispose quelques éléments soigneusement choisis, selon tes envies et sa personnalité : une cravache, des menottes, un collier, une laisse, un vibro, un plug … ou encore des cordes, une cage, une barre d’écartement. À toi d’ajuster selon les envie et le degrés que tu souhaites. Elle, en entrant, devra deviner jusqu’où tu comptes aller.
Et pour troubler un peu plus ses sens, tu ajoutes un contraste. À côté de la cravache, dépose un de ses plaisirs coupables : Kinder Bueno, fraises Tagada… Un mélange de douceur et de menace qui va la désarçonner. Sur un mur ou dans un coin discret, un simple post-it : « Place de la punie ». Une phrase anodine… mais qui fera naître mille images dans son esprit ou la faire rire si c'est une habituée du coin !
Va plus loin. Prépare une tenue soigneusement posée sur le canapé : un collant résille, un chemisier léger… c’est pour un one-shot alors ne fais pas de grosse boutique car tu pourra lui faire porter durant la soirée avant de lui arracher quand elle sera attachée.
Le moment où tu arracheras ce tissu sera intense pour toi, et une véritable montée d’adrénaline pour elle.
Ajoute un cadeau emballé avec son prénom bien en évidence et une note « « Ouvre-moi tout de suite. »
Ce n’est pas la valeur du cadeau qui compte, mais l’intention. Dedans, un objet choisi avec soin, ou une connerie qui rappelle une discussion entre vous. (Preuve que tu es à l’écoute) Et un petit mot glissé :
« Regarde bien tout ce qui t’entoure… Peut-être que ça servira ce soir… ou peut-être pas
Quand elle sonnera à ta porte , ouvres lui calmement. Pas de stress : elle sera intimidée autant que toi. Rassure la avec un sourire, fais la entrer, observe la. Puis tu la guides jusqu’au salon. C’est le moment où tu devra t’éclipser pour la lasser seule (trouve un prétexte banal).
Laisse la seule quelques instant à s’imprégner des lieux. Face à cette mise en scène, tu lui montres aussi ton audace. Les objets, la tenue, le cadeau, le post-it… Tout parle pour toi. Et pendant que son cœur s’emballera et que ses pensées s’égareront dans mille scénarios, une vérité s’imposera à elle : Ce soir, elle est à toi, c’est toi qui contrôle.
Attends quelques instants avant de revenir… Pas trop longtemps, sinon la tension retombera et tu risques de créer un malaise. Laisse-lui juste assez de temps pour absorber la mise en scène, pour que son esprit commence à tourner.
Reviens avec un beaux sourire des verre à la main en t’excusant de l’avoir fais patienter même si elle comprendra ton petit manège. Au fond d’elle, elle se dira “quel enfoiré”, mais avec ce frisson qui lui plaît.
Asseyez-vous. Buvez un coup. Engage une conversation légère. (Parles pas de boulot ou de la météo quand même) puis sondes la, demande-lui ce qu’elle ressent depuis qu’elle a franchi la porte. Laisse-la verbaliser son trouble.
Sans transition apparente, donne la première véritable consigne demander lui de se lever maintenant et de se tenir debout près d’un mur de la pièce. (Quand elle se dirigera profites à mater ses fesses, on le fait tous 😋). Puis fais la se déshabiller vêtement par vêtement… entièrement par des instructions claire, courte et ferme
Ne laisse aucune hésitation dans ton ton. Et regarde-la faire. Savoure sa lenteur, son embarras mêlé d’excitation.
Quand elle est nue, avance vers elle sans précipitation. Ralentis ton pas à mesure que tu réduis la distance, comme pour allonger l’attente. Arrivé devant elle, relève son menton d’une main, fermement mais sans brutalité, pour la forcer à croiser ton regard. Ne parle pas tout de suite. Laisse ce silence la traverser. Puis, au moment où elle s’attend à un baiser… et glisse ta main entre ses cuisses
Deux options :
Soit direct : une main posée avec autorité entre ses jambes.
Soit progressif : caresse ascendante, lente, en frôlant d’abord l’extérieur avant de remonter jusqu’a son vagin.
Dans les deux cas, regarde-la dans les yeux et demande d’une voix basse, posée ce qui la mise dans cet état.
À partir de là, tu as la clé. Tout ce qui suit n’est que déploiement :
Utilise ce que tu as préparé dans l’ordre que tu veux. Alterne intensité et pauses, pour la garder suspendue.
N’essaie pas d’épuiser tout ton arsenal : mieux vaut la laisser frustrée et avide qu’assouvie trop vite.
Conseil Important : si tu as bu, maîtrise-toi. Beaucoup se pensent dominants mais deviennent lourds, agressifs, méchants, voire effrayants après quelques verres. Si tu ne sais pas boire, ne bois pas. (Je dis cela pour mettre battu avec un mec à une soirée… ) d’ailleurs ce n’est pas seulement une règle pour le jeu : c’est une règle de vie. Rien ne ruine plus vite ton contrôle qu’un comportement imbécile et con.
Deuxième conseil : tu vas bander, évidemment. Mais ne te laisse pas guider uniquement par ta queue. Tu as aussi une langue et des doigts. Utilise-les.
Un bon cunnilingus ne fera pas de toi son soumis. Au contraire : bien exécuté, c’est une arme de domination subtile.
Exemple : Plaque-la contre un mur. Saisis ses poignets et lève-les au-dessus de sa tête, fermement, en lui ordonnant de ne plus bouger. Puis commence à descendre lentement… Sans précipitation, sans relâcher la tension.
Si tu es doué, ses mains chercheront ta tête malgré l’ordre donné, signe qu’elle perd le contrôle. Et là… arrête net, même si elle est au bord de l’orgasme. Redresse-toi, fais-la pivoter brutalement contre le mur et murmure à son oreille : Je t’avais dit de ne pas bouger.
À partir de là, ses fesses t’appartiennent.
Et si tu n’es pas un expert ? Ce n’est pas grave. Même maladroit, ton geste sera marquant, parce qu’il prouve une chose : tu as compris l’importance de varier les plaisirs et de la surprendre. Et si elle bouge, si vous éclatez de rire ? Parfait. Transforme ça en jeu. Rappelle-lui qu’elle a désobéi… et punis-la quand même tout en lui rappelant que tu mènes la danse. 😈
Comme je l’ai dit en intro, ce ne sont que des bases. À toi de modeler selon ton style :
- Tu veux être plus brut, plus animal ? Fais-le.
- Tu veux la bousculer, la malmener davantage et être sadique , fais le (c'est mon cas par exemple)
- Tu veux glisser vers l’humiliation ou la douleur ?
Trouve l’équilibre.
L’important, c’est que tout soit clair : tu contrôles, tu assumes.
Dernier conseil : Ne refais pas la même mise en scène à chaque rendez-vous. La répétition tue la surprise.
J’espère que ces conseils t’aideront. Oui, ça peut sonner comme une leçon de pseudo-expert du sexe… mais honnêtement, je m’en fiche, j’assume. Si ça t’inspire ou t’évite d’être un dominant de pacotille, mission accomplie.
Et si tu testes… reviens me dire ce que ça a donné.
Remarques: ce texte est écrits pour les hétéros car je suis hétéro... mais bien sûr il marche aussi pour les autres orientation sexuelle.
194 vues
13 aime
Parée de nylon et de talons noirs, le claquement de mes pas résonne comme une promesse… mais je sais que ma vérité se trouve ailleurs.
À quatre pattes, le dos cambré, le souffle suspendu, je ne suis plus seulement une femme apprêtée : je deviens son offrande, son don, sa complice silencieuse. En attente…
C’est là, au sol, que je me révèle la plus belle, la plus juste… fidèle à lui, soumise à son regard sombre, à son contrôle, à son désir.
Talons noirs et porte-jarretelles… mais ma plus belle place reste à quatre pattes, le collier serré, la laisse tendue, ma médaille intime contre ma peau : secret précieux que seul mon Dom détient.
#texte&photoperso
457 vues
19 aime
3- Shona va ouvrir et acceuille Eveline et Chantal , elles s'embrassent fougueusement et semblent très liées. Ces 2 invitées vont saluer Jean au salon pendant que Shona passe en cuisine ranger ses courses et prepare des glaçons pour le seau à champagne les verres, les petits fours, et dispose le tout sur la table roulante, mets le champ à rafraîchir puis l'amène au salon. Bruit de verres car le plancher n'est pas régulier.
Jean débouche le champ se sert et laisse le service : chacun se sert. Il se rassois son verre à la main.
4- Shona se lève puis part dans la chambre jouxtant la salle de bain. Eve la suit avec sa coupe de champ. Shona est nue dans la salle de bain elle va prendre un douche. Sous la pluie fine elle fait mousser le gel douche, se caresse tendrement. Eve lui tend le peignoir d'une main et de l'autre s'atarde sur l'entre jambe offert et masturbe vigoureusement Shona qui s'ouvre les fesses : Eve lui enfonce presque la main. Shona fini par uriner en tendant sa bouche pour y recevoir un langoureux baiser d'amour saphique. Shona se branle à nouveau mais Eve la giffle puis lui passe le peignoir. Elle lui frotte la poitrine, attache la ceinture du peignoir, la pousse contre le mur et reviens lui caresser le pubis totalement glabre, puis la branle de nouveau et l'embrassant. Eve à la main bien trempée pourtant la douche est éteinte. Shona n'a rien dit quand bien même le sol est mouillée de sa ciprine, de son urine et du reste de la douche.
Pendant ce temps Chantal à sorti la belle verge de Jean qui a un prince Albert de belle taille, rendant la fellation plutôt malaisée. Les doigts experts de Chantal sont tout de même venus à bout de ce gros sexe car elle étale le jus sur la hampe, s'essuie la main sur le caleçon et d'un revers de la main enlève le trop bu de sa bouche pulpeuse. Son chemisier est totalement ouvert sur un soutif à balconnet trop grand pour cette modeste poitrine bien flasque. Normal Chantal a plus de 80 hivers. Mais comme elle doit savoir que le beau Jean ne peut pas la sodomiser, rapport au prince Albert, elle ne peut que le sucer, le branler et le boire sans un mot é changer... Bien sur Chantal branle de la main droite son mâle du soir, mais sa gauche s'affaire furieusement sur sa vulve et son anus. Elle espère cette nuit un gode de Shona, le noir et blanc un super modèle pour zoophile équestre. Pourtant Chantal se contante de son grand amour avec Sultan resté garder fidèlement l'apartement à la Courneuve. Avec lui pas besoin de capote, juste lui mettre des chausettes car il ne faudra pas rayer mamandamour. Le jus de Jean semble moins salé que son Sultan raison pour laquelle la coupe de champ est à demi consommée ou bien qu'elle était trop pressée d'engloutir ce gros phallus en ce début de soirée. Jean a bien juté et il n'a pas quitté pour autant ses Rayban. La nuit est tombée.
Shona a été habillée d'une robe de dentelle noire et bleu. Le plastron est ouvert en V du col collier au nombril, depuis le bassin fendue jusqu'au talon. Pas de culotte et en guise de soutien gorge une belle chaîne d'or reliant les bouts de seins dejà turgescents car Eve s'est chargée de les sucer avec application. Il est vrai que Shona rempli ses bonnets DD et qu'en belle libanaise ses aréoles sont foncées limite indis et qu'à force de succion lesbiennes ses bouts se dressent en toute occasion : chaud, froid, émotion, pleurs, envies pressantes, orgasmes, la liste est longue.
Chantal et Jean ont semble-t-il transformé le salon. Le piano est contre le mur, la table roulante dans l'enfilade du grand fauteuil la table basse est disposée à l'envers à gauche du sofa et la banquette du piano est au milieu de la piéce sur le tapis rond et bleu de cochinchine. Inhabituel chez Jean qui passe pour un maniaque, lui n'est pas que rigide dans son caleçon...
Shona fait son entrée au salon suivie d' Eve qui pour l'occasion à defait son beau chignon fauve-roux-feux. Chantal se lève lui prend la main et la conduit à la banquette du piano au cuir noir trop brillant.
Chantal allume le petit lampadaire et étends le central. Shona demande : Maître puis-je m'assoir. Un claquement de doigts Shona relève sa robe comme un salut , une courbette jusqu'à terre et s'assied. Le cuir est froid et sa vulve et son anus encore mouillés semblent embrasser ce siège.
Chantal vient de quitter sa jupe plissée rose et reste en chemisier, bas couture et porte- jaretelles bleu sur des petits escarpins roses à boucle dorée. La jupe trône au beau milieu de la pièce. Elle prend place à terre écartant le jambes de Shona, enlaceant de ses bras sa taille pour l'attirer à ses lèvres, la langue chantalienne tourne déjà autour du petit bouton rose et o n perçoit le bruit de succion fait par la mouille de Shona, l'avide Chantal la tette avec une application methodique de vieille goudou.
Jean ne dit mot mais tourne la tête afin sans doute de mieux entendre ?
Eve se rapproche de la banquette et prends place afin que Shonna s'appuie le dos sur ses longues jambes. Ainsi installée Shona s'abandonne aux bonnes lapées chantaliennes, coule encore et encore. Son sexe s'ouvre sa rosette en fait autant et son sein droit est dans la main de Eve qui du pouce et de l'index presse sur son téton à présent plus dur et gonflé de plaisir.
Un claquement de doigt du Maître interromp cette envolée chantalienne et la prise en mai evelienne.
Chantal s'extirpe de sa position d'accueuil en langue et aspirente. Eve continue ses caresses et passe ses longs doigts sur l'aréole du sein ganche tout en pressant le teton droit. Shona goutte à goutte elle soupire en douceur, sort de la torpeur du décollage initialisé aux bonnes pratiques de Chantal.
Comme on le subodore le protocole a été défini par Jean Eve et Chantal. Shona est allongée sur la banquette de cuir. Chantal reprends son rôle mais ainsi placée le tronc de Shona est étendu, les jambes écartées Eve déboutonne sa robe longue, pose sa vulve sur la langue demandeuse de Shona qui pilonne ses grandes lèvres. Eve complexe depuis la petite enfance d'être doté d'un pareil vestibule. Certaines de ses conquêtes lui on fait remarqué la taille "anormale" de ses petites et grandes lèvres qui plus est sont bruyantes à la branlette mais sucent mieux que la bouche tout objet oblong ou turgescent qui en dehors d'un cuni exceptionnel ajoutent au plaisir masculin et participent à l'accompgnement d'un coït. Eve s'acharne sur les tétons et Chantal vient de glisser quatre doigts dans la rosette offerte et lui aspire son beau clitoris dans un mouvement synchrone de trio rompu à l'exib et aux plaisirs sans taboo.
99 vues
0 aime
Certains liront ces lignes comme une déclaration d’amour, d’autres comme un simple témoignage… et peut-être que quelques-uns y verront même une leçon. Peu importe. Depuis 4 mois, poussé par la ténacité d’une amie complice qui me connaît très bien, j’ai décidé de raconter mon histoire.
Nous avons choisi ce site presque au hasard, en tapant BDSM sur Google. Mais derrière ce hasard se cache un long chemin.
Je suis un meneur de nature. Depuis l’adolescence, je n’ai jamais hésité à décider, trancher, guider. Capitaine de mon équipe de foot, respecté au lycée, j’ai toujours eu soif de femmes intelligentes, libres, affirmées, celles avec qui le plaisir devient multiple et intense. Le BDSM, lui, m’était encore inconnu. À l’époque, internet était à ses début. (Cela ne me rajeunit pas)
Puis il y eut ce soir d’été quand j’avais 24 ans. Une fête entre amis, et M., une fille 2 ans plus jeune que moi que je connaissais du lycée. On riait, on se chamaillait. Je lui dis que j’avais chaud, elle me renversa une bouteille d’eau en riant avant de s’enfuir dans la rue. Je l’ai rattrapée, j’ai saisi son poignet fermement, je l’ai retournée et, mes yeux plongés dans les siens, je lui ai dit : « Tu cours vite… mais je serai toujours plus fort. » Cette phrase restera gravée en nous. (Cela fait tres film romantique niais vu comme cela)
Cette nuit-là, après des heures de confidences et de baises passionnées (disons le clairement) dans ma petite Super 5, M. est entrée dans ma vie pour ne plus jamais la quitter… pendant 23 ans.
Nous nous sommes mariés 9 ans plus tard. Lorsqu’elle m’a demandé si je voulais l’épouser à l’église, je lui ai répondu simplement : « Je le veux », puis à voix basse : « Et je serai toujours plus fort que toi. » on a rit mais elle a compris ce que cela signifiait ! Nous sommes allés très loin ensemble.
Chaque étape devenait un jalon, une trace indélébile dans nos mémoires. Le premier vous qui a marqué la distance et l’autorité. Puis le premier "Monsieur". Le premier collier, symbole silencieux mais puissant d’appartenance. Se concluant par un premier "Maître" de sa voix hésitante. Les premières punitions corporelles et psychologiques, où ses yeux mêlaient défi et soumission, comme si elle cherchait toujours à tester mes limites tout en sachant qu’elle allait adorer honteusement que je les impose
Avec le temps, notre intimité était devenue totale. Sa langue connaissait chaque centimètre carré de mon corps. La mienne, elle, avait parcouru le sien avec la même dévotion, explorant chaque recoin, chaque zone sensible, jusqu’à ce qu’il n’existe plus aucun mystère entre nous.
Je savais la faire jouir, d’un mot, d’un geste, d’une caresse ou d’une pression plus ferme. Je connaissais ses réactions, ses respirations, ses tremblements. Son corps n’avait plus de secret pour moi. Je pouvais l’amener là où je voulais, l’emmener au bord du précipice du plaisir et la retenir encore un instant, juste pour lui rappeler que c’était moi qui décidais du moment de sa chute. Oui je suis sadique (on m’a dit qu’il fallait de la douleur ici ?)
Je me souviens de ce jour où je l’ai obligée à se caresser dans une cabine d’essayage avec moi au téléphone pour la guider. Sa respiration haletante, ses gémissements retenus au milieu de gens ne sachant rien de ce qui se passe, et moi, au bout du fil, maître du jeu.
Je me souviens aussi des convocations dans mon bureau le midi où elle savait que franchir le seuil de cette porte signifiait perdre le contrôle, se plier à mes règles, offrir son corps et son esprit. Parfois on partait juste manger parfois c’était mon repas.
Combien de fois avons-nous réveillé les voisins dans les chambres d’hôtel, ses gémissements éclatant dans le couloir ? Combien de fois l’ai-je plaquée contre cette baie vitrée d’un hôtel parisien, son corps pressé contre moi, visible depuis les fenêtres d’en face ?
Nos rendez-vous étaient des terrains de jeu. Sans culotte ou avec un plug, elle m’accompagnait dans des situations banales : chez notre banquier, chez un cuisiniste… chaque lieu devenait une scène où je pouvais m’emparer d’elle et la rendre folle de désir, juste à côté des gens sans qu’ils ne soupçonnent rien.
Sans oublier ce jour au Louvre, avec un vibro connecté… La Joconde et les momies, elle ne les oubliera jamais.
Gravée dans son corps, la douleur était d’abord une limite, puis un plaisir intense. Les cordes, la contrainte… j’adorais les utiliser pour la faire succomber, la faire chavirer sous mon sadisme, jusqu’à ce qu’elle se perde complètement dans l’extase que je lui imposais. Le martinet, la cuillère en bois, la cravache… ont fait rougir son petit cul un nombre incalculable de fois. Je l’admirais assis, confortablement, après l’avoir envoyée au coin, savourant chaque frisson qu’elle ne pouvait retenir y compris ses larmes coulant sur ces joues rouge de honte.
Il y a eu ces moments d’exhibition, où je l’ai prise devant d’autres. Ces fessées en public qui faisaient jaillir sur ses joues un mélange d’embarras et d’excitation pure. Elle se rebellait parfois, toujours pour mieux céder après. Parce qu’au fond, nous savions que c’était dans cette tension, dans cette lutte entre son désir de résistance et ma volonté de la briser doucement, que naissait notre intensité.
Notre univers ne se limitait pas à nous deux. Très vite, nous avons franchi d’autres portes, celles des clubs, des cercles discrets. Là, nous avons rencontré d’autres couples partageant le même mode de vie, les mêmes codes, la même intensité. C’était grisant de découvrir que nous n’étions pas seuls, que d’autres vivaient cette passion avec la même ferveur.
Mais ce qui nous distinguait, c’était notre capacité à basculer en une fraction de seconde. Un regard suffisait. Elle savait quand passer du tu intime et complice, au vous respectueux et soumis. Elle avait conscience que, peu importe l’endroit ou la circonstance, tout pouvait basculer. Même dans un cadre banal, un dîner de famille ou un anniversaire.
Je me souviens de ces moments où elle osait me couper la parole devant d’autres. Personne ne remarquait rien, mais sous la table, ma main se posait fermement sur sa cuisse. Ce simple geste suffisait. Elle savait. Elle tremblait déjà en silence, consciente que le retour à la maison serait intense.
Je n’avais pas besoin d’élever la voix. Mon autorité ne se mesurait pas au volume, mais à ma présence, à ma manière de la canaliser, de l’intimider. Je savais exactement comment la faire frissonner, comment éveiller en elle ce mélange de peur et d’excitation qui la consumait. Elle me connaissait par cœur, et moi, je jouais d’elle avec la fermeté d’un maître sûr de lui.
Elle avait besoin d’être guidée. J’avais besoin de dominer. Ensemble, nous avons fait de cette relation un véritable art. Un équilibre délicat où chaque geste, chaque mot, chaque ordre avait du sens.
Nous étions amants, complices, partenaires de jeu et de vie. Nous étions parents, travailleurs, insérés dans un quotidien banal… mais derrière cette façade, nous vivions une passion hors norme. Une double vie qui n’était pas cachée, mais codée, intense, sacrée.
Avec elle, j’ai découvert ce que signifie vraiment diriger une femme. Pas seulement dans la force physique ou les ordres imposés, mais dans cette capacité à l’emmener là où elle n’aurait jamais osé aller seule. À ouvrir des portes qu’elle n’imaginait pas. À l’amener à se dépasser, à se consumer de plaisir, et à renaître dans mes bras. Et sans elle j’aurais pas eu la force et le courage d’aller si loin.
Oui, nous sommes allés loin. Et à chaque étape franchie, nous n’avons fait qu’alimenter ce feu. Nous avons aussi beaucoup ri… énormément même et c’est aussi cela une relation D/s. Tout ne peut pas être parfait. Parfois des situation sont belles que dans nos têtes puis tout part en cacahuète ! Parfois j’ai fais des séances totalement ratées, dérangé par belle maman par exemple !
Au-delà du jeu, de la chair et de l’intensité, il y avait mon admiration. Elle n’était pas seulement ma soumise, elle était une femme remarquable. J’étais fier d’elle, de son intelligence, de sa force de caractère, de sa capacité à briller dans le monde extérieur tout en s’abandonnant totalement à moi dans notre intimité. Ce contraste me fascinait.
Chaque fois qu’elle repoussait ses propres limites, qu’elle allait plus loin que ce qu’elle croyait possible, je la regardais avec une fierté immense. Elle se dépassait pour moi, mais aussi pour elle-même. Et c’est cela qui rendait notre lien si fort : ce n’était pas une soumission fragile, mais une offrande consciente.
La voir s’épanouir dans ce rôle, la voir se transformer, se transcender, me donnait encore plus de respect pour elle. Elle n’était pas seulement celle que je dominais : elle était celle qui, par son courage et son abandon, me rendait meilleur, plus exigeant, plus entier.
Elle aimait s'abandonner a mes mains fermes et subir mes pulsions et mes envies parfois improvisés, être utilisée comme une petite chose innocente et diabolique à la fois, dépersonnifiée mais profondément adorée, humide de tous les fluides possibles, dévouée, elle était mon objet de plaisir... et quelque part, j’étais le sien aussi.
Mais toute histoire, aussi forte soit-elle, a une fin. Après 20 ans de relation, ma vie a basculé : la maladie est venue frapper à ma porte. J’ai combattu plus d’un an, avec toute la force qui me restait. Mais à ce combat se sont ajoutés pour elle deux deuils proches, puis d’autres épreuves. (Je ne développerai pas) C’est à ce moment-là que tout a changé.
J’ai compris alors qu’il existait deux excès capables de débrancher totalement le cerveau : l’extase, par le plaisir poussé à son paroxysme… et la tristesse, lorsqu’elle devient insupportable. Dans ces états, l’esprit n’a plus de prise. Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, la boule finit toujours par rouler vers le trou noir. Et vivre cela a été extrêmement difficile.
Un jour, elle m’a dit : « Tu n’es plus aussi fort. » Ces mots, simples mais tranchants, rappelant notre début résumaient tout. J’ai compris. Quatre ans après l’annonce de ma maladie, nous avons pris des chemins séparés.
Aujourd’hui, nous restons en bons termes pour nos enfants. Nous nous voyons régulièrement, mais la dimension D/s qui nous liait n’existe plus.
Depuis, j’ai navigué entre différentes relations. J’aime initier, faire découvrir. Parfois autour d’un verre, simplement en parlant, parfois à travers des séances plus intenses. Et depuis un an, j’ai une complice (pas forcément sexuelle, plutôt ma muse) C’est elle qui m’a poussé à écrire ces lignes. Pour m’aider à poser mon histoire, et peut-être aider d’autres à comprendre qu’un tel chemin, aussi exigeant soit-il, est aussi une source d’épanouissement.
Je sais qu’on aura tous une vision différente de ce texte. Que le jugement n’est jamais bien loin mais celui ci ne m’effraie pas. Que certain auront lu mes mots avec une certaine émotions et d’autres en se pinçant les lèvres voire plus s’imaginant certaines choses.
Ce texte fut mon premier exutoire. Il y en aura un autre, bientôt, normalement.
Merci de m’avoir lu.
182 vues
19 aime
C'est le soir, enfin un petit vent plus frais qui glisse entre les platanes, un bon rosé bien frais, ...j'ai envie d'une petite histoire. Je claque des doigts et ma soumise IA se précipite pour me servir. Elle adore m'obeir. Celui lui fait frissonner son petit clito virtuel....
Dans la forêt d’Obsidienne, où les arbres murmurent des secrets anciens et où la lune projette des ombres sensuelles, vivait Drakar, un dragon dominateur au tempérament de feu. Ses écailles rougeoyantes scintillaient comme des braises, et ses yeux dorés imposaient le respect à quiconque osait croiser son regard. Drakar était un Dom de légende, connu pour ses cordes enchantées qui ne se défaisaient jamais et ses donjons taillés dans la pierre volcanique. Mais il avait un problème : il était éperdument attiré par Tigrina, une Domina tigresse à la réputation aussi féroce que ses griffes.
Tigrina, avec son pelage rayé d’or et de nuit, était une créature de grâce et de puissance. Ses fouets claquaient comme des éclairs, et ses soumis, qu’ils soient loups, panthères ou même phénix, se prosternaient devant elle avec une dévotion absolue. Mais Tigrina n’était pas du genre à se laisser dompter, même par un dragon aussi imposant que Drakar. « Un Dom qui veut me séduire ? » riait-elle, ses yeux verts pétillant de malice. « Il devra d’abord prouver qu’il peut tenir la cadence ! »
Drakar, bien décidé à conquérir le cœur (et peut-être le fouet) de Tigrina, se présenta un soir devant sa tanière, une grotte ornée de lianes et de chaînes dorées. Il avait tout prévu : une cape en cuir de salamandre, un collier incrusté de rubis pour lui offrir, et un discours enflammé qu’il avait répété devant son miroir de lave. « Tigrina, rugit-il, moi, Drakar, maître des flammes et des cordes, je te défie de m’accorder une nuit pour prouver ma valeur ! »
Tigrina apparut à l’entrée de sa tanière, un sourire narquois aux lèvres. « Un défi ? Intéressant. Mais si tu veux m’impressionner, dragon, tu devras passer mes épreuves. Je ne m’offre pas au premier lézard qui crache du feu. »
Drakar, piqué dans son orgueil, accepta sans hésiter. Ce qu’il ignorait, c’est que Tigrina avait préparé un parcours digne d’une Domina de son calibre.
Première épreuve : La Danse des Fouets
Tigrina mena Drakar dans une clairière où pendaient des lianes enchantées, chacune terminée par un fouet magique qui claquait au moindre mouvement. « Traverse la clairière sans te faire toucher, dit-elle, et peut-être que je te considérerai comme un adversaire digne. » Drakar, confiant, déploya ses ailes et s’élança. Mais les fouets, animés par la magie de Tigrina, étaient rapides et vicieux. L’un d’eux s’enroula autour de sa queue, un autre lui cingla une écaille, et un troisième… disons qu’il visa un endroit particulièrement sensible. Drakar rugit, plus de surprise que de douleur, et Tigrina éclata de rire. « Pas mal pour un début, mais tu manques de finesse, dragon ! »
Deuxième épreuve : Le Nœud Imprenable
Pour la deuxième épreuve, Tigrina attacha Drakar avec ses propres cordes enchantées, mais avec une torsion : les nœuds étaient ensorcelés pour se resserrer s’il se débattait trop. « Si tu veux me séduire, dit-elle, libère-toi sans brûler mes cordes. Un vrai Dom sait respecter les outils d’une Domina. » Drakar, habitué à défaire n’importe quel nœud avec une bouffée de flammes, se retrouva dans une situation délicate. Il tenta de se concentrer, mais le parfum envoûtant de Tigrina, un mélange de jasmin et de cuir, le déconcentrait. Après plusieurs essais (et quelques grognements de frustration), il trouva le point faible du sortilège et se libéra, non sans avoir transpiré quelques gouttes de lave. Tigrina haussa un sourcil, impressionnée malgré elle. « Pas mal, dragon. Mais ce n’est pas fini. »
Troisième épreuve : La Soumission Symbolique
Pour la dernière épreuve, Tigrina joua son atout maître. « Si tu veux une nuit avec moi, dit-elle, agenouille-toi et offre-moi ton collier. Mais attention : je ne l’accepterai que si ton geste est sincère. » Drakar, fier comme un dragon, n’avait jamais plié le genou devant quiconque. Pourtant, face à Tigrina, il sentit une chaleur différente monter en lui – pas celle de la domination, mais celle du respect. Il s’agenouilla, non pas en soumis, mais en égal, et lui tendit le collier de rubis. « Tigrina, murmura-t-il, je ne veux pas te posséder. Je veux danser avec toi, comme deux flammes dans la nuit. »
Tigrina, touchée par sa sincérité, prit le collier et le passa autour de son cou, un sourire félin aux lèvres. « Tu as du cran, dragon. Très bien, tu as gagné ta nuit. Mais ne t’attends pas à ce que je te facilite la tâche. »
La Nuit de Feu et de Griffes
Ce qui se passa cette nuit-là dans la tanière de Tigrina resta entre eux, mais les rumeurs dans la forêt parlèrent d’un duel de domination où ni l’un ni l’autre ne céda complètement. Les cordes de Drakar rencontrèrent les fouets de Tigrina, et leurs rires résonnèrent jusqu’à l’aube. Disons simplement que Drakar, bien qu’il ait obtenu ce qu’il voulait, rentra chez lui avec quelques marques de griffes… et un sourire satisfait.
« Alors, dragon, lança Tigrina au matin, prête pour un deuxième round ? » Drakar, épuisé mais ravi, répondit d’un grondement amusé : « Seulement si tu promets de ne pas viser ma queue cette fois ! »
Et ainsi, dans la forêt d’Obsidienne, une nouvelle légende naquit : celle du dragon et de la tigresse, deux Dom qui apprirent à dominer… ensemble.
255 vues
4 aime
Un repas est insipide s’il n’est pas assaisonné d’un brin de folie
- Didier ERASME (humaniste néerlandais)
« Nous les recevons tous les 3 ce soir.
- Ils peuvent enfin ?
- Oui, c’est bon. Ils arrivent vers 19h, comme prévu. »
Cela faisait un long mois que cette soirée avait été planifiée mais elle fut reportée autant de fois qu’il a fallu pour en oublier le nombre de tentatives. Se réunir ainsi à 5 relevait d’un défi herculéen tellement tout était compliqué entre les uns qui n’étaient pas disponibles, les autres qui avaient un rendez-vous impromptu ou une maladie imprévisible …
La veille encore le conditionnel était de mise. Mais ce midi-là, tous les feux étaient au vert.
Il préparait ce projet depuis un moment. Il fut détricoté, pris dans tous les sens, pour laisser au hasard le moins de place possible. Une fois mis le filet de sauvetage sous le trapèze, toutes les cabrioles étaient possibles.
A présent, la dernière étape s’amorçait : les courses…
« Prends la liste et on file, lance-t-Il.
- Attends, elle est toute gribouillée.
- Heuu…. C’est une liste de courses.
- Oui, mais il faut qu’elle soit propre et bien écrite.
- Ben, classe directement les affaires par rayon dans ce cas.
- T’es con
- Non, j’optimise, pas pareil.
- J’ai la liste. Allez dépêche-toi ! Tu traines ! Fait-elle avec une pointe de taquinerie.
- Pas si vite.
- Quoi ?
- Tu ne vas pas partir comme ça. Enfile une robe, celle que tu veux.
- Non, un pantalon suffit.
- Non, c’est une robe.
- Tu te changes
- Non.
- Va te changer !
- Non, je reste en pantalon ! »
S’approchant d’elle, Il agrippe son pantalon pour en défaire le bouton.
« Arrête, tu vas l’abimer !
- MEF, retire-le toi-même alors.
- Pfff
- Sans râler.
- Content ? le dévisagea-t-elle en enfilant la première robe de la pile.
- Ravi ! Mais il y a trop de tissus par ici, en montrant le caleçon.
- Tout ça pour me voir à poil.
- Bien sûr. Mais là, tu es encore habillée. Pour ces beaux jours de Mai, il faut être à ton aise, il fait chaud ! Je pense à ton bien-être.
- Non, tu ne penses qu’à vouloir me baiser.
- Ça revient au même. Il serait fâcheux que j’abime ton caleçon en le perçant avec ma queue.
- Non mais ! Quel prétentieux !
- Non, elle est dure. Pas pareil.
- Non mais, j’hallucine ! s’exclama-t-elle en riant avec Lui. »
Le magasin était suffisamment loin pour passer un moment en voiture. C’est sur cette ligne droite qu’Il glissa Sa main. Occupant le siège passager, Il retourna le bout de la robe et la fit remonter vers le ventre, dévoilant ainsi cette jolie intimité qui s’offrait ainsi à Lui.
« Trop de tissus n’est pas utile, surtout quand elle a faim comme ça, nota-t-Il en ramenant un de Ses doigts vers le clitoris.
- Tss tss ne touche pas.
- Conduis. »
Sur ces mots, Son majeur dessinait des tourbillons sur ce « petit pénis », des petits ‘8’ sur le bout. Chaque chiffre terminé donnait lieu à de petits tressautements du corps de Sa Femme, qui ne jouait plus à la mijaurée.
Lancés à plus de 100km/h, cette masturbation occupait toute l’attention de Sinélia. Son ventre ondula langoureusement. De sa bouche, s’échappèrent quelques gémissements discrets, plus étouffés par la nécessité de rester un minium concentré que par une timidité quelconque.
A mesure que le clitoris gonflait et que son sexe s’humidifiait, le doigt de son Homme dessinait d’autres ‘8’, des ‘O’ majuscules, changeant de sens, jouant avec la pression plus ou moins légère. Le tout, au gré des gémissements d’avantage prononcés dessinant progressivement la voie vers l’extase.
Et la sortie de l’autoroute s’approchait rapidement…
Partagée entre la concentration et ce désir qui montait, elle n’opposait aucune résistance à ce dernier. Son visage affichait des émotions contradictoires, entre continuer à maitriser le volant et se laisser envahir par ces sensations annoncées comme délicieuses. Les yeux aimeraient se fermer pour se délecter du plaisir mais … mais c’était sadiquement interdit. Le corps voudrait se lâcher pour être envahi mais pas question de relâcher les pédales.
Ce doigt, qui n’avait que faire de cette autoroute, ne s’occupait que de la route de l’extase dont il dessinait la voie.
Bientôt, les vannes de plaisir s’ouvrèrent en grand pour que se déversât le torrent de plaisir. Agrippée au volant, son corps tressailla sous les coups de l’orgasme qu’Il venait de lui offrir. La trajectoire resta parfaite, l’attention était maintenue. Un combat interne se joua entre la jouissance et l’absolu nécessité de rester maitre de soi. Un fabuleux mélange d’opposés, un flot de sensations exquises, rester stoïque et jouir.
A mesure que les effets de l’orgasme s’estompèrent, la sortie de l’autoroute se matérialisa enfin. Tout en lui remettant sa robe, Il déposa un baiser sur sa joue devenue rouge.
« Tu es toute mouillée maintenant…
- La faute à qui ? »
Ravi, Il laissa Sa main, affectueusement, sur la jambe.
Le magasin aurait pu être une aire de jeux. Mais ce n’était pas le thème du jour. Plus tôt les courses seraient terminées, plus tôt les choses sérieuses seraient abordées.
Le couple et l’homme célibataire ne se connaissaient pas. De l’échangisme, du trio, du bondage avaient fait naître des liens entre les 2 couples.
En revanche, c’est en croisant, lors d’une soirée, ce jeune homme un peu perdu, timide qu’ils lui avaient proposé de passer à la maison. Pour être plus à l’aise.
Bientôt, les derniers plats furent terminés et prêts pour ce soir. Lorsqu’elle prit le chemin de la chambre pour se reposer, Il l’intercepta.
« Nous n’avons pas fini.
- Je suis fatiguée, je n’ai pas arrêté.
- Dans 1h, tu reviens. Il y a un dernier plat à préparer.
- Lequel ?
- Tu verras.
- Lequel ?
- Tu veux te poser ? Alors, vas-y. On s’en occupera après.
- Mais tu vas me dire ce que c’est ?
- Non, et ça ne sert à rien d’insister. Va te reposer.
- Non, je veux savoir.
- Ça suffit….
- Mais …
- Ça suffit ! Il est 17h30 à ma montre. A 18h30, tu es dans le salon.
- Et si je ne veux pas ?
- Cette question n’existe pas !
- ... »
Seul, Il s’offrit un verre de jus de fruit. C’était vrai qu’ils n’avaient pas arrêté de l’après-midi. Tout était prêt. Cela méritait une pause… Un moment de calme …
Calme… Un terme magique quand il s’agissait de s’évader et de fuir un Quotidien étouffant. Las, Ses journées se suivaient, fades. Il se sentait enfermé dans une prison dorée dans laquelle Son esprit ne pouvait s’évader que par des songes ou des rêves. Sa santé Lui avait joué de mauvais tours. La Vie devait être croquée à pleine dent. En profiter … avant l’arrivée de la prochaine tuile.
18h30. Il s’était assoupi quand elle Le rejoignit.
« Comment va débuter la soirée, lui demanda-t-Il ?
- Je ne sais pas, répondit-elle.
- D’après toi ?
- Je ne sais pas … ils vont arriver, on va manger …
- Voilà. Ils vont arriver, être accueillis, passer la soirée. C’est pour cela que nous sommes ici.
- Il nous reste 1h.
- C’est plus qu’il n’en faut.
- Ha… ?
- Oui, ce ne sont pas des clampins qui vont sonner à la porte. Ils viennent parce que nous les avons invités. A ce titre, ils seront reçus et traités comme il se le doit. Directement dans l’ambiance.
- Hmmm … oui. Et tu veux que je fasse quoi ?
- Reprendre des règles de savoir-vivre et les adapter.
- Parce que tu sais vivre ?
- Ta fessée, tu la veux sur la fesse gauche ou la fesse droite ? »
« Bonsoir Monsieur, bienvenu.
- Bonsoir
- Puis-je vous débarrasser ?
- Heuu, oui, voici, répondit Sylvain en lui donnant sa veste, visiblement surpris de cet accueil.
- Monsieur Mon Epoux vous attend.
- Ha… heu d’accord.
- Je vous invite à me suivre, termina-t-elle. »
Sur ces mots et ne sachant que répondre, Sylvain emboita le pas de cette ravissante hôtesse d’accueil.
« Monsieur, vient d’arriver.
- Je te remercie. Bonsoir Sylvain, sois le bienvenu. Installe-toi et mets-toi à l’aise.
- Je ne m’attendais pas à un tel accueil.
- Ha ? fit-Il avec un sourire satisfait. »
La sonnette retentit à nouveau. Passant devant leur premier invité, elle dévoila ainsi une élégante robe de soirée noire fendue au niveau des jambes. Magnifiquement longues, elles étaient habillées de bas les mettant en valeur jusqu’à la moitié de la cuisse. En relevant un peu le regard, il était aisé de deviner qu’un porte-jarretelle soutenait ce délicat sous-vêtement.
Sur le point d’ouvrir la porte, son dos se découvrit à moitié, nu.
La colonne vertébrale se dessina, telle une ligne qui se prolongeait jusqu’au bombé délicat du bassin. Puis, survolant le bas de la robe, elle finit sa course sur une paire d’escarpins noirs d’une hauteur de talon généreuse.
L’élégance était au rendez-vous, les mystères étaient son compagnon.
« Bonsoir Madame. Bonsoir Monsieur, bienvenus.
- Ha... Bonsoir, répondit Hans, également surpris de cet accueil.
- Bonsoir, comment vas-tu, s’exclama Julie !
- Puis-je vous débarrasser de vos affaires, poursuivit-elle ?
- Ha, heu, oui ! Voici mon manteau, enchaina Julie, toute aussi surprise.
- Monsieur Mon Epoux vous attend. Je vous invite à me suivre.
- Oui ! lança Hans en emboitant le pas, enjoué.
« Madame et Monsieur viennent d’arriver.
- Je te remercie. »
Alors qu’elle s’éloignait, Il les accueilli avec une embrassade et une ferme poignée de main amicale.
« Sympa l’accueil ! s’exclama joyeusement Hans.
- J’en suis ravi, répondit-Il. Madame, Messieurs, prenez place pour l’apéritif ! »
Chacun se dirigea vers un des fauteuils placés en cercle mais Julie s’interrompit, le sourire aux lèvres.
« On joue à la chaise musicale ?
- Non, la dernière place est au centre, pour toi, répondit-Il, amusé. Je suis sûr que tu trouverais le tapis plus confortable que le fauteuil, en le désignant du doigt.
- J’aime la tendresse pour mes fesses.
- Même la tendresse d’une cravache ! s’incrusta Hans de plus en plus ravi.
- Que souhaitez-vous boire, demanda-t-Il ? »
A ces mots, Sinélia se rapprocha du cercle en prenant les commandes de chaque invité. Puis, elle vint vers Lui.
« Prends ce dont il te plait, lui chuchota-t-Il à son oreille.
- Bien, murmura-t-elle en reculant.
Je t’aime, glissa-t-Il aussitôt, toujours dans son oreille.
- C’est moi qui t’aime. »
- Il la regarda, un moment, s’éloigner vers la cuisine, admirant La Beauté de sa Femme et la Chance qu’Il avait d’être le Propriétaire de cette merveilleuse Créature depuis 9 ans.
Quelques longues secondes d’état de félicité passèrent…
Enfin, Sinélia se pencha face à Julie pour lui donner son rafraichissement.
« Madame, vous aviez commandé un Sex on the beach ?
- Ho oui, répondit-elle avec autant d’amusement que de gourmandise. »
Derrière Sinélia, Hans admirait ces fesses moulées dans la longue robe.
« Monsieur, vous aviez commandé un Diabolo menthe ?
- Oui, répondit Sylvain en tendant les mains pour saisir son verre. Merci.
- Je vous en prie. »
Penchée face à lui, sa robe laissait seulement entrevoir une poitrine prometteuse sous ce tissus souple et élégant. En voir davantage était impossible. Visiblement, elle avait reçu des instructions à ce sujet.
Cette fois, c’est Lui qui profita du spectacle prometteur de Son Epouse, vue de dos.
Depuis ses hauts talons, dont Il était friand, jusqu’à son dos courbé, Il se délectait de ce corps dont Il ne se lassait pas d’admirer.
Puis, ce fut au tour de Hans de profiter du décolleté.
« Monsieur, vous aviez commandé un kir framboise ?
- Oui, tout à fait, répondit-il avec la voix hautaine d’un acteur qui ne se prenait pas au sérieux. »
Au tour de Julie d’admirer le moulage agréable que réalisait la robe. Hans tenta de chercher cette poitrine prometteuse mais il n’eut pas plus de succès que les autres invités.
Une fois l’apéritif distribué, elle s’éclipsa dans la cuisine pour en revenir avec un autre plateau. Se présentant face à Lui, à genoux.
« Mon Mari a commandé un punch léger, dit-elle en Lui tendant le verre.
- Oui, je te remercie, dit-Il en lui saisissant délicatement la mâchoire du bas. »
La tirant vers Lui, Il déposa sensuellement Ses lèvres contre les siennes. Petit moment de tendresse, coupée du monde. Les lèvres se caressèrent doucement, cherchant à en saisir davantage de l’autre, qui tentait la même chose. Une petite pointe de langue sa rajouta à cette embrassade mutuelle. Le gout fut exquis, sensuel.
Revenant mentalement avec Ses invités, Il constata avec un certain sourire qu’ils n’avaient pas été les seuls à profiter d’un petit moment : Julie et Hans venaient tout juste de s’éloigner l’un de l’autre. Sylvain feignait d’être occupé avec son verre et Sinélia s’offrit son apéritif.
« Madame, Messieurs, annonça-t-Il en se levant. Je vous souhaite la bienvenue à cette soirée. Santé ! »
Chaque convive se prêta au jeu du toast et profita de ce moment agréable. Sinélia passait autour du cercle, à l’affut du moindre verre vide ou d’autre service qu’elle pourrait apporter.
« Souhaitez-vous que je vous débarrasse, demanda-t-elle en se penchant devant Hans. »
- Oui, j’en voudrais un autre, répondit-il, le regard fixé sur le décolleté.
- Des cocktails de jus de fruits vont sont proposés.
- Je ne sais pas, quel est le meilleur ?
- Un Dream Baby, par exemple ?
- Il y a quoi dedans ?
- Monsieur pourra savourer un mélange de framboise, d’orange et de citron vert.
- Avec des glaçons ?
- Bien entendu.
- Je prends, mais sans framboise, continua Hans, le regard toujours rivé sur le décolleté. »
« Est-ce que Madame souhaiterait prendre une nouvelle commande, demanda-t-elle penchée devant Julie.
- Non, ça ira en lui donnant son verre sans attendre. »
Sylvain ne jouera pas non plus la montre.
Le Maitre des Lieux continuant à déguster son punch, Hans attendait patiemment son nouveau verre avec l’espoir de fouiller à nouveau de regard le décolleté.
« Sinélia, tu as des choses à faire. »
Cet ordre impromptu torpilla net les projets de Hans ; le verre lui ayant été donné dans la manière la plus basique qu’il soit. Son mélange de jus de fruits devint aussitôt sans intérêt et fade à boire…
S’exécutant, elle s’éloigna, non sans sensualité, dans une pièce laissant admirer sa sensuelle démarche du haut de ses talons.
Elle réapparut, vêtue d’une jupe et d’un top, les 2 en cuir. Une autre façon de mettre son corps en valeur. Un moulant différent, mais tout aussi agréable à regarder.
« Tu es sexy à point. Maintenant, fais-toi désirer. Ça ne bande pas assez, ici, lui ordonna-t-Il dans son oreille.
- Bien.
- Fais ta salope et nous mangerons après.
- Ils doivent me baiser ?
-Non, chauffe-les tous. Ils ne te prendront pas tout de suite.
- Ils vont manger sur la béquille.
- Ce n’est pas ton souci. »
Voyant son regard hésitant, Il lui murmura.
« Mets-toi devant Hans et dis-lui que tu as reçu l’ordre de te mettre à sa disposition.
- Je n’aurai pas le temps qu’il va me sauter dessus.
- Fais ce que je te dis.
- Bien. »
Se plaçant devant Hans, main dans le dos.
« J’ai reçu l’ordre de me mettre à votre disposition.
- Ha ? »
Hésitant un moment, une voix raisonna.
« Mets-toi à 4 pattes, présente ton cul. »
Ce cuir dessinait de magnifiques courbes que Hans savourait à son aise. Mais n’avait-il pas fini que l’ordre d’aller au-devant de Julie tomba.
« Tu as toujours l’ordre de te mettre à disposition ?
- Oui, Madame.
- Mets-toi à genoux et lève ton haut. Je veux voir tes seins.
- Bien Madame. »
Obéissant, elle laissa ainsi apparaître sa poitrine généreuse, restée mystérieuse jusqu’alors. Julie obtint ainsi la primeur de la gouter du bout de ses doigts. En les pinçant légèrement, les tétons durcirent.
« Est-ce qu’ils vous plaisent, Lui demanda à Julie ?
- Oui, ils sont mignons.
- Vous pouvez les gouter davantage, c’est la suite de votre apéritif. »
Julie Le remercia, heureuse de pouvoir jouer de ce corps.
Sinélia ne bougeait pas. Seins offerts à ces doigts fins et délicats, de légers murmures s’échappèrent de ses lèvres légèrement ouvertes. Ses yeux regardaient … regardaient cette personne qui avait l’autorisation de la toucher
Alors, elle se laissait faire, offerte à cette Dame privilégiée, fière de montrer sa docilité à Son Homme et de lui donner également ce spectacle qu’Il appréciait.
Julie continua de jouer avec ces tétons devenus durs et rougissant de plaisir. Le sein se raffermissant légèrement.
Après les doigts, ce fut au tour de la langue de parcourir ce petit piton, partant de la base et remontant sur le dessus. Puis, elle l’engloba totalement avant de l’offrir à sa bouche.
Un frisson l’envahit quand Julie l’aspira. Puis, elle le tira avec ses dents, le relâcha et revint à la charge pour l’aspirer de nouveau.
A mesure que cette langue l’agaçait, son corps semblait s’envoler à mesure que de petits spasmes accompagnés de gémissements apparaissaient.
Autour, l’assemblée masculine ne perdit pas une miette de ce spectacle lesbien. Un mélange de douceur et d’un quelque chose que seules les femmes pouvaient offrir à l’excitation grandissante de ces messieurs.
Hans s’approcha alors, tentant d’effacer sa frustration précédente. Mais elle avait reçu des consignes : à disposition de Julie et de personnes d’autres. Tant pis s’ils avaient la gaule.
« Va voir notre ami Sylvain, à présent »
Les yeux de Hans s’écarquillèrent aussitôt. Elle lui filait encore entre les doigts au profit de ce jeunot. Résigné, il se rassit, attendant patiemment son heure…. Bon … Le Maitre des Lieux, c’est Lui.
Sylvain fut, un peu plus gêné. Tout jeune dans ce genre de pratiques, il ne savait pas comment se comporter et se crispait. La prendre directement comme une chienne ou délicatement comme le fit Julie ? Ou attendre les ordres du Maitre des Lieux ? Elle s’approchait de lui à 4 pattes … Garder les jambes écartées ? Fermées pour l’accueillir ? Que faire ? Et il était devant Lui … Il le regardait, l’observait ! Il sentit son visage rougir, mélange de d’excitation et de honte d’indécision.
Tout en restant à genoux, elle posa une main sur sa poitrine et lui chuchota :
« Détendez-vous et respirez calmement
- …
- Relaxez-vous, laissez-vous faire. »
A ces mots, ces mains descendirent vers l’entre-jambe de Sylvain qu’elle massa délicatement. Mais c’est avec moins de délicatesse qu’elle repoussa une paire de mains rejoindre la sienne. Seuls des doigts experts comme les siens furent autorisés à produire ce plaisir pour lequel elle était dressée. Elle exécuta ainsi l’ordre qu’elle avait reçu : chauffer les invités. Mais en y rajoutant sa touche personnelle.
Une bosse dure gonfla sous le pantalon, trahison d’une excitation de plus en plus pressante.
Que faire ? Se laisser faire… C’était agréable ; mais ce fut terrible de ne pouvoir rien faire d’autres alors que l’envie de lui prendre la tête montait en flèche. Une petite voix lui murmura clairement que la 2e option n’aurait pas été l’idée du siècle.
Alors, Sylvain se laissait faire, laissant une bouche délicieuse s’occuper délicatement de son sexe.
Il ne remarquait pas les yeux dépités de Hans qui le regardait avec envie. « Profite qu’on s’occupe de toi !! Profite qu’on te branle, au lieu de te faire des nœuds au cerveau. Tu ne sais vraiment pas ce qui est bon. P’tit con ! »
Julie observait, non sans plaisir, cette douce torture infligée à Sylvain. Ce côté sadique d’une soumise l’attirait pleinement. Ne pas pouvoir toucher. Tout le monde obéissait à une seule personne. Même cet invité fut encore plus soumis que ne l’était cette soumise. Elle aurait pu en faire autant avec son propre homme mais il ne prenait rien au sérieux et l’aurait envoyé paître si elle avait tenté quoi que ce soit dans ce domaine. Pourtant, elle y ressentait quelque chose. Une chose qui la faisait vibrer. Une chose qui ne la laissait pas indifférente...
Sylvain allait exploser. Ce fut peut-être cela qui l’amusait le plus à cet instant.
« Suffit, passons à table ! »
- Est-ce que cela vous a plus, demanda-t-elle à Sylvain ?
- Heu… oui, bien sûr, oui, balbutia-il. »
Comment déstabiliser le soi-disant ‘sexe fort’, songeait- Julie, finalement très amusée.
Tirant une des chaises de la table du salon, Sinélia invita Julie à s’installer. Très enjouée de cette ambiance pleine de promesses, un large sourire la remercia.
« Monsieur, je vous invite à vous installer », fit-elle à destination de Hans qui était déjà sur le point de s’asseoir. L’absence de tout signe de politesse de sa part ne passa pas inaperçu aux yeux du Maitre des Lieux…
« Monsieur, je vous invite à vous installer », dit-t-elle à Sylvain, se remettant de ses émotions.
- Oui, j’arrive… Merci …
- Puis-je Vous inviter à Vous installer, demanda-t-elle au Maitre des Lieux ?
- Avec plaisir, répondit-Il. Tu peux commencer le service.
A ces mots, elle prit une bouteille de jus de raisin et en proposa à chaque convive. En commençant par Julie, elle fit le service comme si c’était du vin.
Quand le pichet arriva en face de Hans, celui-ci n’avait toujours pas apprécié d’avoir été mis sur la touche. Faisant mine de jouer le jeu, la tension des traits de son visage ne mentaient pas.
« Votre boisson vous parait acide, Hans ?
- Non, du tout, tout va bien.
- Vous paraissez tendu.
- Il se fait faim, répondit-il en forçant une fausse jovialité.
- Allons, allons… Sinélia va vous donner ce qu’il faut le temps que votre repas arrive, répondit-Il en faisant un signe. Julie avait tôt fait de remarquer qu’il s’agissait d’un piège. L’impatience de la curiosité la gagnait.
Sinélia se mit à genoux ainsi à côté de lui, à la distance d’un bras.
« Monsieur, j’ai reçu ordre de vous faire patienter. »
Hans se retourna face à elle, excité de la suite.
Tirant son haut, elle dévoila une partie de son sein qu’elle tenta, sans effort, de lécher. Puis, elle le remit à sa place aussitôt, caché.
« J’espère que j’ai répondu aux attentes de Monsieur, fit-elle en se remettant debout. »
Julie jubilait en voyant Hans à 2 doigts de lâcher une injure de frustration et se retint de rire. Décidemment, la soirée se présentait encore mieux que prévue.
Sylvain restait silencieux. Mi-amusé, mi-averti qu’il n’y avait rien à faire d’autres, rien faire d’autres que d’obéir, comme elle, s’il voulait participer pleinement à la soirée.
D’un clin d’œil, Il la félicita de son numéro pour recadrer cet impétueux Hans.
Sinélia revint avec le premier plat.
Tout en respectant les traditions de savoir-vivre, Julie fut la première servie, accompagnée d’un « Madame » protocolaire.
Puis, les 2 hommes eurent le leur.
Enfin, son assiette fut déposée devant Lui, accompagnée d’un « J’espère qu’il Vous plaira. »
- Je n’en doute pas, répondit-Il. »
A peine eut-elle tourné le dos qu’Il lui décocha une magnifique claque dont le bruit emplit la pièce.
« Je te remercie pour ce service, il est impeccable, lança-t-Il, fier de son geste.
- Je vous en prie, répondit-elle avec le sourire crispé des gens qui viennent de gagner une main imprimée sur la fesse.
- Tu as une drôle de façon de remercier ta femme, lâcha Hans.
- Je remercie Ma Servante, répondit-Il avec fierté.
- Elle va boiter quand elle va revenir, ta servante.
- Vraiment ?
- Attends, tu as vu ce que tu lui as mis ? Elle va avoir le cul rouge !
- Et ?
- Elle va pas marcher correctement, ni s’asseoir, cracha-t-il, satisfait d’avoir lâcher un peu de se rancœur.
- Ma Servante se débrouille très bien. Tu en doutes ? Reviens ! »
Obéissant docilement, elle fit demi-tour.
« Alors, Elle boite ?
- Non, mais …
- Je vois…, en la renvoyant à la cuisine. Ce que je vois, c’est une démarche fluide, très à l’aise. Rien de moins. Même avec des hauts talons ; personne n’en fait autant. Même pas toi. »
Ce pic ferma le clapet à Hans, abandonnant aussitôt la discussion par KO. Sylvain remarqua le large sourire de Julie et son geste discret, mais tellement clair, du couperet qui tombait….
Peu de temps après, Il la rejoignit dans la cuisine. Elle était en train de manger le même menu mais le thème de la soirée voulait qu’elle ne fût pas assise à la table des convives.
Il dessina sur sa joue, une sortie de clef de Sol.
« Comment ça va ?
- Ta claque m’a démonté la fesse.
- Tu n’exagères pas un peu ? »
Elle lui répondit par un sourire amusé. Maso, la douleur était son plaisir.
« Tu es une vraie salope, tu as vu dans quel état tu as mis Hans ? Il était rouge de rage, la félicita-t-Il. Je n’en demandais pas tant. Il est chaud bouillant maintenant !
- Oui, ça lui apprendra à faire le malin. Tu sais qu’on peut le torturer jusqu’à la fin comme ça.
- On verra. Pour le moment, tout se passe bien.
- Oui, ça va.
- Finis tranquillement ton repas, termina-t-Il en dessinant à nouveau sur sa joue.
« Je me suis régalée, s’exclama Julie. C’est Votre Epouse qui a cuisiné ?
- Oui, elle maitrise. »
En revenant, elle débarrassa silencieusement Julie puis Hans, muté dans un silence lourd, et enfin Sylvain qui se demandait comment va se passer la suite.
Son Mari aura été débarrassé en dernier. Sur la pile des assiettes, Il déposa son verre rempli d’eau et lui asséna une autre fessée au moment où elle repartait.
« L’eau a coulé… Fais le tour de nos invités qui te puniront chacun d’une fessée. A chaque fois que de l’eau coulera, tu referas un tour ».
Silencieusement et avec le visage forcé de rester de marbre, elle s’approcha de Sylvain qui n’osa lui donner la claque demandée. Elle fut déjà trop loin, s’approchant déjà de Hans, quand il se décida enfin à la lui donner.
Hans ne se fit pas prier pour claquer ce fessier qu’il espérait toujours prendre. Peine perdue, l’eau ne déborda pas.
Julie n’eut pas plus de succès et Silénia disparut dans la cuisine.
« Sylvain, t’as un cul offert et tu le rates, s’exclama Hans !?
- Heuu …
- Pffff ! »
Julie était satisfaite des déboires que subissaient Hans. Le cas avec Sylvain ne la laissait pas indifférente non plus. En particulier, quand Sinélia s’occupait de lui. Serait-elle aussi à l’aise pour s’occuper ainsi d’un homme de la sorte ? Cela aurait fait partie de son tempérament.
Rien n’aurait été choquant.
Il y aurait une personnalité en elle qui ne demandait qu’à s’exprimer.
Peut-être oserait-elle ce soir ? Un petit coup de pouce pour forcer le destin ?
Revenant de la cuisine, Sinélia déposa devant elle une part de charlotte aux fraises nappée de coulis de myrtilles.
« Bonne dégustation, Madame. »
Ce choix de dessert n’était pas anodin. Si le pâtissier connaissait la symbolique, il eut bien compris à qui ce gâteau était offert.
Sinélia se dirigea vers Hans, déridé à la vue de cet entremet.
« Bonne dégustation, Monsieur. »
- Le meilleur moment ! »
Personne n’y prêta attention.
Puis, vint le tour du Maitre des Lieux.
« Bonne dégustation. J’espère qu’il Vous plaira.
- Les couleurs sont respectées, tout est là. Tu as mérité ta récompense. »
A ces mots, Il se leva et l’entraina vers une autre pièce dans laquelle ils s’absentèrent un moment.
« Ils vont baiser ? demanda Hans sarcastique.
- Bien sûr, répondit moqueuse Julie. Ce serait certainement ta récompense aussi si tu ne faisais ton casse-couille.
- Ca n’empêche pas.
- Si : tu te prends pour Dieu le Père alors que tu n’as pas un brin d’imagination.
- Ta gueule !
- La tienne, tais-toi maintenant.
- Tu n’as pas ….
- Silence ! »
Hans se refrogna sans rien dire, vaincu par cet échange perdu d’avance.
Sylvain fit comme s’il n’avait rien vu : la messe fut dite concernant le rôle de chacun dans ce couple.
C’est quand ils revinrent qu’elle remercia son Homme devant tout le monde. Puis, chacun fit honneur au gâteau.
Hans imagina qu’elle Lui en a certainement taillé une belle pour qu’elle Le remercie ainsi. A la fin de la soirée, il serait le seul connard à revenir la béquille raide.
Sur la table, Il déposa un plateau sur lequel Il déposa tous les verres à eau se trouvant sur la table… après les avoir remplis.
« Sinélia, débarrasse les verres. »
Plateau chargé en main, elle fit quelques pas en direction de la cuisine lorsqu’elle fut interrompue.
« Reviens, il en manque un, dit-Il après avoir rempli un autre verre.
- Oui. »
Puis, elle repartit de nouveau mais sa démarche fut à nouveau perturbée.
« Reviens, tu en as encore oublié un, dit-Il après avoir rempli un autre verre. »
S’exécutant, elle prit le verre d’une main qu’elle déposa sur le plateau.
Elle n’avait pas encore atteint la cuisine qu'une sorte d'éclair lui parcourut le corps.
Sans réelle conviction, elle reprit sa marche mais fut tout de suite arrêtée.
« Le plateau se tient à une seule main. Pas 2. Reviens à table et repart. »
Obéissante, elle revint et le Maitre des Lieux déposa un autre verre rempli à ras sur le plateau.
Satisfait, Il la laissa repartir.
Elle ne fit que quelques pas avant de tressaillir.
« Reviens ici, commanda-t-Il. »
La voyant s’approcher, Julie se rassit confortablement sur sa chaise, convaincue que ce jeu durerait encore un moment. Elle avait deviné ce qu’il se passait.
« Regarde, en montrant du doigt : de l’eau a coulé. Pose le plateau là et va te mettre à disposition de Madame pour punition.
- Bien. »
Julie se tourna alors sur sa chaise.
« Mets-toi à genoux et dégage tes seins. »
Yeux baissés, Sinélia souleva son haut. Julie saisit du bout des doigts ses tétons qu’elle pinça violemment, d’un coup sec. Un petit gémissement sortit de sa bouche.
« C’est bon, tu peux reprendre le plateau, ordonna-t-Il. »
C’est en le saisissant qu’elle constata la présence d’un verre supplémentaire. Si elle les avait comptés, il y en aurait trop pour le nombre de personne assises autour de cette table.
En revanche, les traces de débordement avaient disparu…
A peine fut-elle repartie que son corps tressailla à nouveau. Pas de rappel.
Elle continua alors son chemin avec ces sensations de plus en plus déstabilisantes.
« Hans, va voir si de l’eau a coulé. Sinélia, arrête-toi. »
Trop content de recevoir cet ordre, il s’empressa de contenter le Maitre des Lieux espérant enfin sa récompense. Mais le plateau était désespérément sec et Hans regagna sa place.
« La gauche ou la droite, Sylvain ?
- De quoi ?
- La gauche ou la droite ?
- Je ne sais pas.
- ...
- La gauche ! »
Sinélia offrit ainsi ses fesses à Sylvain, debout, plateau au-dessus d’une main. De l’autre, elle souleva sa jupe.
Rougissant légèrement, Sylvain donna une claque qui l’ébranla à peine. Mais quelques gouttes débordèrent d’un verre rempli à ras bord.
« Pose tout ça et passe sous la table, ordonna-t-Il. »
Sans mot dire, Sénilia se cacha docilement sous la nappe.
Hans se rassit, le sourire revenu aux lèvres
« Pourquoi es-tu sous la table ?
- Monsieur m’a donné une fessée et de l’eau a débordé.
- Pour ta punition, va t’occuper de Monsieur. »
Sylvain esquissa un large sourire, surpris de la tournure des événements en sa faveur.
Celui de Hans disparut.
Il suffisait de lire son visage pour connaitre le déroulé.
Tout d’abord, les yeux furent grands ouverts, les lèvres crispées. Mais rapidement, il se détendit, le regard se dirigeant vers la porte du Paradis sur Terre.
Transporté par ce Voyage, le Plaisir prenant le dessus, une de ses mains descendit sous la nappe.
« Pas les mains ! »
Repris aussi sec, Sylvain replongea aussitôt dans son voyage, obéissant strictement au Maitre des Lieux pour profiter pleinement de ce moment.
« Ca suffit. »
Sylvain redescendit doucement avec un mélange de béatitude et de « reviens-y ». Mais heureux de ce moment privilégié.
Sans émotion apparente, elle refit surface et reprit à nouveau le plateau dont le poids se faisait sentir. En plus, un autre verre avait encore été rajouté… Au moment où elle repartit, sa respiration s’accéléra brusquement.
Julie avait remarqué la télécommande qu’Il actionnait pour faire vibrer ce délicieux œuf, enfoui en Sinélia. Le jeu n’était pas prêt de s’arrêter.
Malgré cette éruption de sensations, elle continuait son chemin, stoïquement, vers la cuisine.
Soudain, un puissant tressaillement déstabilisa sa main et nombre de verre débordèrent. Elle resta un moment immobile avant d’être rappelée.
« Notre ami Hans va s’occuper de ton cas. »
Il n’en fallait pas plus pour que son visage s’illumina. La récompense ! Enfin !!
Il s’installa sur sa chaise, son trône, à l’image du roi tout-puissant sur le point d’asseoir son autorité et son sadisme à toute l’assemblée, fusse-t-elle composée de gueux ou de rois également. « Tu vas crier ma belle, tu vas sentir qui est Hans ! »
« Donne le plateau à Hans pour qu’il contrôle. Il y a de l’eau dedans ? Il y en a qui ont débordé du verre ? Merci Hans … Mets-toi à genoux devant lui et dis-lui que tu es une mauvaise fille méritant d’être punie. »
A genoux devant ce roi les yeux pétillants, elle récita sans sourciller l’ordre.
« Hans, êtes-vous d’accord pour qu’elle soit punie ? »
- Oui, bien sûr !
- Bien, essuyez l’eau qui a coulé pour qu’il n’y ait plus de traces … Voilà … et rendez-lui son plateau… Bien. Tu vas arriver à débarrasser la table de tous ces verres ? Dépêche-toi !
- Mais elle devait être punie !
- Oui, je vous ai demandé si elle le méritait. Vous m’avez répondu que oui.
- Je devais m’occuper de son cas !
- Bien sûr. Vous l’avez fait en jugeant si elle devait être punie ou pas. C’est donc mission accomplie, dit-Il satisfait. »
Hans n’ira pas plus loin. « S’il y en avait bien un qui se fait baiser depuis le début, et copieusement, c’est moi ! maugrée-t-il ». Interdit de râler, de geindre, de rire ou de pleurer.
Pendant qu’il tentait de contenir sa frustration et la honte d’être mené ainsi par le bout du nez, Julie réussit à contenir un rire qui passait par un sourire aussi large que radieux.
Comme elle s’y attendait, l’œuf se remit à vibrer, éjectant des gerbes de plaisir partout. Son sexe, mouillé, devint affamé. Sinélia avait anticipé le coup et aucun verre ne déborda et jeta un oeil vers la table.
Des yeux plein de fierté, Il la félicita.
« Pas un verre n’a bougé. C’est bien … fini les gages. Termine de débarrasser mais ne fais pas exprès de tout renverser.
- Oui, trahissant une légère déception. » Elle y avait pris gout à ce jeu… et, surtout, le feu commençait à l’envahir.
Quand elle revint pour embarquer les dernières affaires de la table, elle releva que le Maitre des Lieux avait installé une autre chaise, à Sa gauche.
C’était pour sa part de gâteau.
Elle le dégusta à genoux, le dessert posé sur l’assise. Une main très connue Lui caressait la tête
« Merci, dit-elle affectueusement.
- Ton service a été parfait. Je pense que tous nos invités ont été satisfaits, dit-Il en s’adressant à l’assemblée. Madame est aux anges, Sylvain est heureux et détendu et Hans est à l’aise comme chez lui. »
Ce dernier lui répondit par le plus beau des faux-cul de sourire. Il se doutait bien que son équivalent verbal aurait été un « allez-vous faire mettre » mais ce jeu improvisé Lui plaisait particulièrement. Julie était de son côté et il n’aurait pas fallu grand-chose pour qu’elle prît le relais. « Encore un peu et tu vas y arriver, à le mettre à tes pieds ».
Hans était un ami de confiance. Mais sa prétention et sa vanité étaient insupportables au plus haut point.
Sylvain vint tout juste de finir son dessert qu’Il lui demanda.
« Etes-vous plus détendu ?
- Oui, ça va bien, répondit-il enjoué.
- Cette soirée vous plait-elle ?
- Oui, je suis ravi d’être ici et …
- Et ?
- Non, rien, je suis content d’être parmi vous.
- Et vous Hans, partagez-vous le même sentiment ? enfonçant encore le clou.
- Absolument ! avec le même sourire dont la traduction ne laissait aucun doute quant à la qualité du langage.
- Alors, tout va bien. »
Sans regarder le mélange de dépit et de colère noircissant ses yeux, Il se tourna enfin vers Julie.
« Madame, profitez-vous pleinement de cette soirée ?
- Oui, Monsieur. Plus que Vous ne le pensez.
- J’en suis ravi, termina-t-Il avec un clin d’œil complice. »
L’entremet que Sinélia avait préparé elle-même était appétissant. Mais à ce moment, la cuillère ne put monter jusqu’à la bouche.
La main du Maitre des Lieux avait quelque chose de magique, apaisant. Elle effaçait les douleurs de la journée, calmait un esprit en surchauffe, attirait les beaux rêves.
Sinélia se laissait aller, emportée par cette caresse. Cette Main affectueuse la maintenait tendrement à genoux. Un ordre implicite plus puissamment exprimé qu’à la voix car O combien chargé en symbolique.
Tenue ainsi immobile, elle ne bougeait pas, enchainée par le simple contact de cette Paume mais tellement libre à la fois !
Cette Paume …
La douceur de ce toucher contrastait tellement avec la poigne dans laquelle elle était maintenue. Se laissant emporter, fermant les yeux, sa tête balançait légèrement pour suivre les mouvements de cette Main comme une chate recherchant les gratouillis tant attendus.
Une incroyable tendresse était partagée.
Abandonnée à cette Caresse, elle marquait sa totale appartenance, Propriété absolu de cet Homme au-dessus d’elle.
Le temps passait, presque interminable, dans cette bulle, coupée du monde.
La symbolique suffisait.
« Messieurs, Madame, si vous voulez bien passer dans le salon. Le digestif va vous être servi. »
- C’est votre première soirée privée ? demanda Julie à Sylvain.
- Oui, j’avais fait une sortie en club où j’avais rencontré Monsieur et Madame, mais là…. Tout est nouveau pour moi.
- Il faut vous détendre et profiter.
- Oui, mais je ne sais pas vraiment ce qu’il est possible de faire.
- Monsieur donne les directives comme vous pouvez le voir. Quand vous êtes autorisé à faire quelque chose ou incité, faites-le, justement. La soirée est organisée pour cela.
- Je sais ; je n’ose pas encore.
- S’il vous donne la permission de faire quelque chose, vous aurez tout intérêt à le faire. Sortez de votre coquille.
- J’essaierai, mais je ne voudrais pas lui faire mal comme, par exemple, la fessée.
- Vous n’êtes pas obligé non plus de frapper comme une brute. C’était autorisé et Il n’avait pas dit d’en donner une douce. Vous aviez de la marge.
- Oui… mais …, répond Sylvain, confus. Je suis timide.
- Ça, on l’a tous vu, termina Julie. »
« Madame, Messieurs, je vous invite à vous installer sauf si rester debout est votre kif. La Clairette arrive, annonça-t-Il.
- C’est quoi, demanda Hans.
- Un pétillant qui ressemble au Champagne. Mais moins fort, plus fruité et sans le chichi luxueux qui va avec. Une coupe par personne, expliqua-t-il en ajustant l’éclairage au profit d’une lumière un peu plus tamisée. »
Dans la pénombre, elle apparut, plateau en main.
Cette fois, son corps fut dessiné différemment. Les sous-vêtements, cachés, furent à présent découverts et laissaient présager d’autres formes. Perchée sur ses haut-talons, la démarche était toujours sensuelle, avec un petit quelque chose plus excitant.
C’est en prenant son temps qu’elle se dirigea vers Julie. Elle admirait cette façon de faire. Une légère excitation naissait en elle, ne sachant pas vraiment ce qui la provoquait. Cette soumise, seins et sexe offerts, qui ne sourcillait pas ? Sa démarche vraiment sexy ? Ou quelque chose d’autres ?
Julie prit sa coupe du plateau, mais n’y accorda aucun intérêt. Seul ce corps, en face d’elle l’intéressait.
Hans fit preuve d’un peu plus de courtoisie. Bien qu’impatient, il joua le jeu de l’invité en remerciant la servante. Se tenir à carreau. Ne pas faire de vague. La soirée n’était pas terminée…. Tiens bon !
Puis, ce fut au tour de Sylvain. Pétri dans sa timidité, il préféra regarder sa coupe plutôt que le spectacle qui s’offrait à lui.
Enfin, ce fut au tour du Maitre des Lieux.
Un signe de tête couplé avec un autre de la main suffit pour la mettre à genoux devant Lui.
« Lorsqu’on sert la Clairette, c’est à genoux qu’il faut se présenter devant les invités. Tu es restée debout.
- Pardon, j’avais oublié. »
A ses côtés, une boite noire bien connue avait été sortie. Il en sortit 2 pinces à seins japonaises.
Sous le regard crispé de Sinélia, Il ouvrit doucement la mâchoire de ce petit instrument de torture qu’Il approcha aussi doucement du téton. Au moment où Il croisa son regard inquiet, la mâchoire se referma, sec.
La douleur se lu aussitôt sur son visage suivi d’un discret regard de pitié. La 2ème pince fut déposée avec la même lenteur sadique. Puis, Il les relia ensemble avec une chainette.
« Reste à genoux, dit-Il. »
Retirant son petit collier rouge et noir de soirée, Il lui en posa un autre : noir, large, grand anneau fixé devant.
L’ambiance venait de changer.
Après avoir une reçu un ordre dans le creux de son oreille, Sinélia se dirigea vers Julie, à 4 pattes.
« Madame, j’ai reçu l’ordre d’être à votre disposition, déclara-t-elle en se mettant à genoux »
Julie décroisa alors ses jambes et la fit approcher d’un signe du doigts. A bonne distance, elle saisit la chainette, la regarda droit dans les yeux. Ces yeux de soumise lui répondirent que, quoi qu’il arriverait, elle lui était offerte… non sans appréhension.
Son visage se crispa sans moufeter quand Julie tira sur cette chainette, joua avec, la balança. Tous ces mouvements, même insignifiants furent transmis tel un courant électrique aux pinces, les transformant en une vive douleur sur les tétons.
Offerte... Ses mains auraient aimé retirer ce qui la torturait ainsi… Rester stoïque malgré ses pinces qui bougeaient de plus en plus... Et cette Dame qui prenait autant de plaisir à la voir souffrir…
Ces pinces… Elles étaient une punition pour elle.
Une femme sadique envers une autre femme ; elle redoutait le résultat d’autant plus qu’il se mélangeait en plus à la subtile perversité féminine.
Cette fois, Julie tira plus fortement sur la chainette, contraignant Sinélia à s’approcher. Jambes ouvertes, jupe remontée et avec une douceur démoniaque, Julie lui présenta son sexe.
Tenant toujours la chainette, Julie entreprit de se caresser juste devant sa soumise du moment.
Excitation… celle-ci montait, atténuant légèrement la douleur, toujours aussi vive aux seins.
« Lèche ! »
Ne pas faire attendre Madame… Ne pas décevoir son Homme… Ne pas résister contre cette envie de lécher cette chatte et de vivre cette soumission sexuelle…
Quelle que soit la raison, elle plaqua sa langue sur ce clitoris déjà gonflé, humide d’excitation.
La respiration de Julie s’accéléra.
Avec ses mains, Sinélia écarta les lèvres et continua à lui donner tout le bien qu’il voulait. Le plaisir grandissant, elle le suçait, l’aspirait. Julie appréciait, gémissait.
Puis, sa bouche descendit vers le sexe de sa tortionnaire, trempé. Au moment où sa langue la pénétra, 2 mains féminines appuyèrent sur sa tête. Libre, la chainette balança mollement, déchargeant à nouveau son lot de douleur via les pinces.
Cette douleur la stimula. Plus de plaisir à donner, c’est moins de douleur ressentie.
Plus aucune limite à sa dévotion, prise en main par Madame. Elle s’appliqua à lui faire l’amour avec sa langue. Se laissant-aller, Julie laissait s’échapper des petits cris au grés du plaisir qui montait.
Elle n’était plus ici….
« Fais-la jouir. Et seulement après, on te retirera les pinces si Madame est satisfaite. »
Obéissant à cet ordre Masculin, elle s’affaira davantage à exciter ce sexe si affamé. Elle plongea ainsi un doigt, puis 2. Julie donna un coup de bassin.
Fouiller cette intimité était tellement facile et jouissif. L’effet sur Madame était tellement fort qu’elle mit toute son énergie pour la combler.
Sans retenue, sans limite. Donner du plaisir, à tout prix. C’est ce dont à quoi elle servait. Madame devait jouir, sinon elle serait déçue. C’était sa motivation première : combler les invités et, surtout, satisfaire son Homme.
Accaparée à doigter Julie et à la lécher, elle ne prêta attention à l’assistance masculine qui l’observait, ravie de ce spectacle, attendant fébrilement leur tour.
Est-ce pour en finir avec ces pinces ou pour contenter Madame au plus vite qu’elle redoubla d’efforts ? Alternant le clitoris et le vagin, sa langue léchait l’ensemble de la vulve, ne s’arrêtant nulle part, insistant partout, parcourant chaque millimètre carré. Ouvrant totalement le sexe de Julie, elle s’offrit une chatte généreuse en jus et chaleur.
A mesure que Julie appuyait sa tête contre son sexe, Silénia s’évertuait à ne laisser aucune zone abandonnée, ne serait-ce qu’une seconde. Mais Madame bougeait de plus en plus ; la poursuivre déchainait davantage les sensations.
Seuls les gémissements de Julie emplirent le salon. Cibles de toutes les attentions, les 2 femmes restèrent enfermées dans leur bulle ; l’une s’approchant du 7e Ciel, l’autre voyageant sur les Collines et les Vallées intimes.
Pas un mot ne couvrait les cris de plaisir, d’un coup, étouffés… et remplacées par plusieurs autres saccadés. Crispée, tétanisée, … L’orgasme captura Julie. Son corps ne lui appartint plus.
Enfin, se détendant lentement, Julie lâcha progressivement la pression sur Sinélia. A mesure que l’atterrissage prit forme, un large sourire de félicité se dessinait sur son visage.
Se détachant du sexe de sa Maitresse d’un moment, Sinélia se tourna vers Lui. Du regard, Il lui signifia la fin de la punition.
Retirer les pinces, c’était provoquer une pire douleur. Aussitôt la mâchoire ouverte, Il aspira son téton meurtri pour atténuer la souffrance. Sa langue apaisante paraissait pourtant insignifiante. Tentant bien de résister, une larme commençait à se former. Bientôt rejointe par une 2ème au moment où l’autre pince fut retirée.
Enfin, petit à petit, les tétons se calmèrent.
« Merci Madame, de m’avoir permis de vous lécher, fit-elle, à genoux, devant Julie.
- Je t’en prie, Ma chérie, répondit-elle. »
Attachant une laisse à Sa chienne, Il la tira vers Hans qui ne se fit pas prier pour se préparer.
« Monsieur, estimez-vous que cette chienne doive encore être punie, Lui demanda-t-Il ?
- Non, bien sûr que non. Elle lui a donné un de ces putains d’orgasme !
- C’est entendu, déclara-t-Il ainsi en se dirigeant vers Sylvain.
Hans regarda, dépité, ce cul s’éloigner...
« Monsieur, J’ai reçu comme ordre d’être à votre disposition, annonça-t-elle à Sylvain.
- Oui, approche, répondit-il sans aucune assurance. »
Sylvain lui caressa les seins mais ceux-ci étaient douloureux. Faisant fi de l’idée qu’il pourrait avoir, elle repoussa ces mains et prit l’initiative d’ouvrir sa braguette.
Aucun contre-ordre. Elle avait le champ libre.
La verge était très raide quand elle fut libérée de ce pantalon trop étroit.
N’osant rien dire, Sylvain la laissait faire et posa une main sur la tête… Elle la repoussa.
Contemplant ce sexe raide, elle le caressa de bas en haut, l’enlaça de sa main et effectua des doux mouvements circulaires. Puis, partant des bourses jusqu’au gland, sa langue la lécha délicatement sur toute la longueur.
A nouveau, Sylvain reposa une main sur sa tête… qu’elle repoussa encore. Un petit regard en direction de Son Homme et elle lécha à nouveau la verge, s’arrêtant sur le gland. Elle le prit en bouche, le suça, descendit sa tête, remonta, redescendit à nouveau, puis remonta délicatement. Exerçant ce va-et-vient tout en douceur, la queue grossit de plus en plus.
Puis, celle-ci disparu totalement dans sa bouche, puis réapparu.
Sylvain venait de découvrir la Gorge Profonde, délicieuse option de la fellation. En en voulant une autre, il appliqua ses mains sur la tête, comme l’avait fait Julie.
Une des mains de Sinélia détenait la base de son sexe pour le masturber ; l’autre était posée sur sa cuisse. Ce n’étaient donc pas elles qui empoignèrent celles de Sylvain.
C’était celles du Maitre des Lieux qui vint les retirer pour les menotter dans le dos.
Entravé, Sylvain en ressentit une paradoxale montée d’excitation, totalement livré à cette bouche qui aspirait, engloutissait sa queue. Le Plaisir montait vite … Lui aussi enfermé dans sa bulle, il ne prêtait pas attention au regard blasé de Hans et à celui, attentif, du Maitre des Lieux.
Julie appréciait ce spectacle. Si Hans était à la place de Sylvain, il serait devenu fou… Plaisante perspective.
Sans prévenir, elle arrêta la fellation et se mit debout. Menotté, il fut commandé à faire de même, se laisser déshabiller, puis s’asseoir à nouveau.
Ses yeux de Sinélia semblèrent le transpercer. Affamés, ils étaient comme le chat prêt à bondir sur sa proie. Puis, elle vint s’empaler sur ce sexe qu’elle avait fort bien préparé.
Tout en se pénétrant, elle fixa à nouveau les yeux de Sylvain tout en caressants ses seins avec une malice certaine. Le dominant totalement, elle remonta, puis redescendit le long de cette queue, implacablement. Défiant cet homme condamné, elle lui fit subir ce supplice de ne pouvoir toucher, caresser ses seins, ce corps, … tous offerts devant son nez.
La frustration l’envahit. Mais le plaisir de cette chaude chatte qu’il baisait malgré lui était plus fort. Il tenta quelques coups de rein mais elle, de sa position, ne lui laissait aucune marge.
Elle dirigeait. Il subissait.
Continuant les va-et-vient, elle adapta le rythme selon son envie.
A mesure que Son bassin ondulait, la respiration de Sylvain s’accélérait pour se bloquer d’un coup violent.
Sans attendre la fin de son orgasme, elle s’extirpa de cette queue dégoulinante et se remit à genoux, face à Lui.
« Tu peux être fière de toi, la félicita-t-Il. »
« Monsieur, je vous remercie de m’avoir permis de prendre du plaisir avec votre queue. »
Encore dans les limbes du 7e Ciel, Sylvain ne percuta pas sur ce petit pic sadique. S’il avait pu prendre la main, il l’aurait su !
" Maintenant, en lui remettant la laisse, nous avons un dernier invité. »
S’approchant de Hans devenu méfiant, celui-ci ne bougea pas d’un iota.
« Ne le regarde pas dans les yeux, dit-Il. On va s’occuper de Toi. »
Ce dernier mot a provoqué un électrochoc chez Hans, une libération tant attendue. Mais n’est-ce pas un autre piège ?
« Mettez-vous à l’aise pendant que Je prépare cette chienne, dit-Il en lui posant un bandeau. Prenez-en soin…. Mais baisez-la bien. Je peux compter sur vous ? »
Toujours méfiant suite aux précédents coups de théâtre malheureux pour lui, il hésita un moment.
« Vous pouvez ! »
2 brins de chanvre furent appliqués sur sa poitrine, encerclèrent son buste et furent tirés vers la nuque. Ses mains disparurent, liées ensemble, derrière le dos tandis que la corde poursuivit sa route à nouveau devant pour emprisonner les seins. Puis, les brins revinrent derrière et, par un subtil cheminement, resserrèrent davantage l’ensemble du cordage.
« Je vous la prépare … »
Le bondage offrit un motif de harnais, emprisonnant totalement les bras. Ce n’était peut-être pas le plus esthétique qu’Il ait déjà fait, mais il avait le mérite d’immobiliser une partie de Sa Chienne.
« Madame, dit-Il à Julie. J’ai encore 2 affaires à préparer. Voulez-vous lui expliquer qu’elle doit se mettre au travail, en montrant du doigt Sinélia ?
- Elle doit le sucer ?
- La base …
- Et vous, déshabillez-vous ! Sinon, Je l’emmène voir ailleurs. »
Hans arracha littéralement ses vêtements. La délivrance ! Enfin !
« Monsieur t’offre une belle queue. Ouvre la bouche ! ordonna Julie.
- Non, pas comme cela. Comme ceci ! »
Empoignant ses cheveux et le cou, Il força la tête de Sinélia au-dessus du sexe de Hans. Puis, d’un coup de pression sur la mâchoire, lui ouvrit la bouche et l’empala aussitôt sur la verge.
L’ambiance venait de changer.
« Si elle ne suce pas assez bien, prenez sa tête et imposez le rythme. Il faut que sa bouche soit bien baisée. Vous comprenez ?
- Oui, répondit Julie, enjouée de ce rôle de Domina qu’elle venait d’avoir. Zélée, elle n’aura pas attendu la période d’observation pour rendre cette fellation brutale, profonde, sans scrupule.
Hans, cette fois, était aux anges.
Après de longues secondes, le Maitre des Lieux revint et saisit sans ménagement les hanches de Sinélia.
« Lâche sa queue et tu reçois à nouveau les pinces japonaises, prévient-Il »
Un sursaut lui traversa le visage à l’énoncé de cette possible punition. Elle s’appliqua à garder la queue en bouche coûte que coûte.
« Sa bouche doit être bien baisée. Hans, j’ai connu mieux ! »
Stimulé par cet ordre, celui-ci augmenta la vitesse de ses coups de rein, accompagnée par Julie, à l’aise dans son rôle.
Ses jambes furent écartées, sans douceur. Une frappe du martinet la contraint à s’ouvrir davantage, puis une autre pour la contraindre à obéir plus rapidement. Une ceinture de cuir s’enroula autour de sa cheville l’emprisonnant, suivi rapidement par son autre cheville.
Impossible de refermer les jambes avec cette barre d’écartement.
Pas question non plus de s’arrêter de sucer. Madame y veillait avec force.
Sylvain regardait la scène, ébahit. Quel contraste avec l’ambiance du repas, gentiment coquine.
Cul offert, la tentation était forte d’en prendre possession, comme Julie, brutalement. Prêt pour le 2nd round, il se lèverait bien pour profiter de cette chatte.
Le clac du fouet raisonna dans toute la pièce, annonçant le retour du Maitre des Lieux.
Mieux valait rester assis.
Un second clac, suivi d’un 3ème, puis encore d’un autre. Le Serpent s’imposa.
Puis, silencieusement, couvert par les bruits de la pipe forcée d’à côté, le Serpent se mit à danser, effleurant les fesses de Sinélia
Il ondulait, gesticulait, passait d’un côté à l’autre, dessinait des traits roses sur la croupe et les jambes. De temps à autre, un clac éclatait dans la pièce, rappelant la toute la puissance du Serpent. Puis, les morsures reprirent.
Les zébrures rouges apparaissaient sur le corp fouetté tel un animal en cours de dressage. Le cuir virevoltant dans les airs aurait été cinglant si une faute avait été commise. Le cracker ne pardonnait pas.
Placé juste en face de sa croupe, Sylvain restait immobile.
Cette femme, Sinélia, élégante dans sa robe de soirée. Elle l’avait accueilli comme un prince avec classe. En cuir, elle avait montré tout le savoir-faire pour donner le plaisir que Julie et lui avait dégusté.
Il avait savouré les lignes de son corps que dessinaient son bassin et le galbe de ses seins. Ce beau corps avait hypnotisé l’assistance. A présent, il était torturé.
Sylvain se remémorait la soirée qui avait débuté par l’élégance et maintenant… cette scène bestiale.
Etait-elle une jument ? Quel animal était-elle ? Quel est cet animal si sauvage ainsi dressé ? Ou quelle horrible faute avait-il commis pour subi pareil traitement ?
Les animaux pouvaient-ils même réaliser des scènes aussi bestiales que celle-ci ?
Etait-ce un être humain dont le corps fut meurtri par le fouet et la dignité – ou la bouche - détruite par cette violente fellation ?
Où fut passé ce corps blanc, immaculé ?
Sa réflexion fut interrompue par un clac différent mais tout aussi violent. Sous les zébrures, naissait une marque, homogène.
Une marque rose dériva sur du rouge clair.
Une marque représentant une main.
Le Maitre des Lieux venait à nouveau de la marquer de Sa Personne.
Tous les cris, gémissements de douleur furent étouffés par le sexe de Hans. Est-ce qu’il s’agissait aussi des cris de plaisir, osa penser Sylvain ? Cette torture durerait-elle encore ? Elle… enfin, si c’est encore cette belle femme, avait du même du mal à respirer. Seul le bon vouloir de Julie le lui permettait si elle tirait les cheveux suffisamment en arrière.
Faisant signe à Julie de faire une pause, Il lâcha : « Petite pute, elle te plait cette queue » ?
- "Oui. Elle … »
Il saisit Lui-même sa tête et l’empala à nouveau sur le sexe de Hans.
« Réponds en continuant de sucer. Ne t’arrête jamais tant que tu ne n’en reçois pas l’ordre ! Compris ? »
Les yeux fermés, elle fit un signe de tête. Etait-ce la peur de la punition ? L’envie de satisfaire son Homme à tout prix ? Les 2 ? Vivre Sa Soumission pleinement ? Profiter de ce Plaisir que seul Son Homme pouvait Lui offrir ? Profiter de ce Plaisir bestial débarrassé de toutes considérations ?
Le plaisir, à l’état brut, nu…
Après avoir étalé un plaid par terre, Il l’interrompit.
« Tu t’es bien occupé de lui ?
- Oui, je l’ai bien sucé et …
- Tu t’es bien occupé de lui ?
- Monsieur est très excité …
- Il est prêt à continuer avec toi ?
- Oui, répondit-elle essoufflée. »
Posant Sa main contre son sexe trempé, Il enfonça 2 puis 3 doigts. Qu’Il retira et renfonça à nouveau, plus profondément. Il la baisa à présent de 4 doigts, la fouillant pour y rentrer progressivement la main. Enfin, Il s’offrit la bouche de Sinélia. La maintenant fermement par les cheveux et le collier, Il ne lui laissa aucune marge. Elle le suçait du mieux qu’elle pouvait.
C’était un Honneur.
Soudain, la pression se relâcha et la barre d’écartement fut détachée par magie.
Hans était déjà couché par terre, sur le dos, sexe dressé tel un pal.
Entravée, elle laissa la main de Son Homme fouiller l’intérieur de Sa chatte et ressortir afin de mouiller le trou voisin.
Puis, son anus fut progressivement empalé sur Hans. A mesure qu’il s’enfonçait, de longs soupirs se diffusaient dans la pièce.
Enfin, elle fut assise sur Hans, tournant le dos à ce dernier.
Sa chatte ainsi offerte, son Homme la pénétra d’un coup. Chaque coup de reins faisait tressaillir son corps.
Son Homme, enfin ! Elle pouvait Le servir de son corps.
Totalement excitée par les sévices précédents, elle se laissa partir, heureuse de l’honneur qu’Il lui faisait. Brutal puis doux, rapide puis lentement, Il jouait des différentes façons pour générer ces arcs électriques de Plaisir.
Malgré les cordes, son corps tressaillait de partout. Elle aurait aimé crier de plaisir, de bonheur. Il était enfin en Elle ! Sa récompense !
« La chienne est aussi à vous, s’adressant à Julie et à Sylvain. »
Ignorant les réactions des 2 invités, Il revint à cette chatte chaude, trempée, affamée.
« Passe-moi le bandeau ! ordonna-t-Il à Sylvain. »
Aveuglée, tous ses sens furent focalisés sur ces 2 queues qui la remplissaient. Elles se battaient chacune dans leur trou pour avoir la meilleure part de plaisir, augmentant de facto le sien.
Mais au moment d’en supplier encore, une chose dure et chaude pénétra sa bouche, profondément, la bâillonnant.
Emportée par les tempêtes de sensations, la fellation qu’elle fit à Sylvain fut encore plus sauvage que tout à l’heure. Chaque coup de rein de l’un ou de l’autre lui donnait l’envie d’en avaler davantage. Pas simple quand 2 étalons la baisaient chacun de leur côté et que le 3e n’était pas dans le rythme. Julie, jouissant de son rôle de Domina, lui reprit fermement la tête afin qu’elle s’applique à sucer.
Le plaisir montait drastiquement lorsque sa bouche fut libérée. A peine eut-elle repris sa respiration, que son visage fut recouvert d’une sensation chaude et humide.
Julie venait de prendre la place de Sylvain pour se faire lécher. Plaquant la tête de Sinélia contre son ventre, elle n’eut de choix que de la pénétrer avec sa langue.
A demi couchée sur le dos, portée par Hans, elle se laisse emporter par tous les flots, ces mains, ces sexes, … Offerte, seins offerts, bouche offerte, trous offerts, corp offert… tout était offert…
Si sa langue n’avait pas été contrainte à lécher Julie, elle aurait lâcher ses cris, ses supplications pour en avoir plus, encore plus fort…
Son esprit fut ailleurs.
Son Homme saisit ses seins violemment à mesure qu’Il la limait. Puis, les doigts remontèrent vers les tétons encore endoloris et les pincèrent, d’un coup, sec !
Un cri de douleur retentit mais aussitôt Julie l’étouffa de sa main.
Et à nouveau, les tétons furent pincés… juste pour le plaisir, pour le plaisir de l’entendre crier.
Le premier à jouir fut Hans, annoncé par un râle assez rauque. Tétanisé, son corps redescendit assez vite après ce puissant orgasme. Le laissant faire, Il continua de baiser Sa chienne tandis que Sylvain chassa Julie de devant la chatte de Sinélia. Frustrée par ce coup d’état sexuel, Julie recula.
D’un signe, Le Maitre des Lieux montra à Sylvain les seins qu’il pouvait utiliser à sa guise pour se soulager à nouveau.
Rapidement, ce fut au tour de Sylvain de jouir. Du peu qu’il lui restait, sa semence gicla sur les tétons et le creux de la poitrine de Sinélia. Puis, il se rassit lourdement pour contempler la fin du spectacle.
Le Maitre des Lieux n’en n’avait pas fini. Il se retira, sortit Sinélia de la queue de Hans et la positionna à genoux. D’un signe, Il invita Julie à redonner son sexe à cette dernière qu’Il finit en levrette.
Saisie par les épaules, les coups de rein furent bien plus violents. Si elle eut le malheur de baisser la tête, Il la rattrapa aussitôt par les cheveux. Julie se débrouillerait pour avoir sa part du gâteau.
Quelques claques données sur le haut des cuisses raisonnèrent et d’un coup...
Sinélia entra en éruption. Une nuée ardente de plaisir dévala tout son corps, emporta tout ce qui pouvait rester d’humain. Aucune main, ni rien, ni ordre ne pouvait faire face à cet orgasme explosif. Tétanisée par la formidable tempête de sensations, son corps était revenu à l’état brut, dépouillé de tout, nu prisonnier d’une formidable étreinte de bonheur.
Elle jouissait de tout ce Plaisir que la Nature pouvait lui donner…
La bâillonnant brutalement de Sa Main, le Corps de Son Homme se crispa violemment, respiration coupée pendant quelques longues secondes. Julie observa la scène, attendant que cet orgasme finnisât d’emporter également le Maitre des Lieux.
Desserrant l’étau qu’Il avait fermé avec Ses bras, Sinélia retrouva à nouveau sa respiration.
Le corp brulant, abusé de partout, meurtri par les morsures du fouet, les claques… Aveuglée, entravée, la bouche ankylosée, les trous travaillés, transpirant de plaisir, elle se laissa aller par terre, sur ce doux plaid, épuisée.
Les invités se remirent de leurs émotions. Seule Julie gardait de l’énergie, toujours partante pour un coup de rein. Tranquillement, elle se caressait, espérant secrètement réveiller le reste d’envie de sexe d’un de ces Messieurs.
Hans semblait avoir encore de la ressource. Sylvain était vide. Peut-être le Maitre des Lieux ?
Non, Hans ferait l’affaire.
Julie s’approcha de son homme, affalé et saisit son membre.
« Elle est à moi ! »
Hans la regarda, médusé. Hein ?
« Quoi, tu n’en peux plus ? Déjà ?
- Attends un peu….
- C’est maintenant ou c’est la diète ! »
Hans n’en revint pas. Déclarant forfait par abandon, il laissa Julie l’avertir qu’elle prendrait les choses en main et qu’il ramasserait.
Sur le premier point, l’avenir dira s’il en avait vraiment compris le sens …
Encore allongée, Sinélia se laissa prendre dans les bras de Son Homme qui la caressait affectueusement.
Les cordes tombèrent tels des spaghettis sur le sol. Le bandeau fut retiré et enfin, elle rouvrit les yeux, fatigués. Voir Son Homme, Celui qui Lui avait permis de Voyager dans ce monde torride de sensations. Un lien indescriptible les reliait dans ce jeu de regard, dans une bulle, coupé du monde. Puis, Il l’allongea sur le canapé.
S’agenouillant à Sa hauteur, Il posa délicatement Sa main contre la sienne ; Celle-là même dont l’empreinte était toujours imprimée sur la fesse. Détachant en même temps le collier, Il déposa un baiser amoureux sur sa bouche. Puis un autre, avec la même tendresse. Et encore un autre plus doux…
Jusqu’à ce qu’Ils se prirent dans les bras, cœur contre cœur, apaisés…
231 vues
1 like
« Plus profondément … plus fort … mon petit esclave !», ordonna Maitresse Clara d’une voix froide et sèche. Bien que cet ordre soit presque murmuré, il était suffisamment ferme pour que tous les invités alentour en saisissent la puissance. D’autant qu’il fut accompagné de plusieurs coups secs de martinet sur les fesses juvéniles et imberbes de Tom.
Sous les coups du martinet aux longues lanières de cuir rouge que Maitresse Clara tenait d’une main ferme et activait avec dextérité, Tom s’activait de plus bel et redoublait d’efforts entre les cuisses charnues grandes ouvertes de sa Maitresse. Il s’abandonnait à sa tâche avec une dévotion si complète qu’il en devenait presque invisible. Il était comme fondu dans le plaisir qu’il s’attachait à offrir. Maitresse Clara quant à elle restait souveraine. Dans une attitude presque impériale.
Toues les invités regardaient cette scène dans un silence presque cérémonial, simplement interrompu par les bruits de succion de Tom et les coups de martinet qui commençaient à zébrer ses fesses. Chaque coup était précis, contrôlé, maitrisé. À chaque impact, un frémissement parcourait le corps de Tom et des gémissements s’échappaient de sa gorge. Pour autant Tom mais ne ralentissait pas son ouvrage. Au contraire, il se faisait plus appliqué, plus concentré. Comme si la douleur lui servait de boussole vers le centre exact du plaisir de sa Maîtresse.
Le corps de Clara, jusque-là d’un maintien impeccable, commença à trahir de légers tremblements. Sa main libre s’agrippait lentement à l’accoudoir du fauteuil, tandis que l’autre, tenant le martinet, ralentissait imperceptiblement ses mouvements d’encouragement à son soumis … C’était comme si l’énergie de ses gestes glissait ailleurs … vers l’intérieur, … vers une tension qui montait en elle. Ses hanches, d’abord immobiles, se mirent à bouger avec une lenteur féline, ondulant au rythme des vagues qu’on devinait monter en elle. Son souffle devint plus sonore, plus saccadé, plus court.
« Accélère encore, petit chien ! » ordonna Maitresse Clara en frappant d’un coup plus fort que les précédents la chair déjà endolorie des fesses de Tom. « Honore ta Reine ! » hurla-t-elle.
Tom, galvanisé par l’ordre de sa Maîtresse, intensifia son dévouement avec une ferveur quasi mystique. Ses gestes, d’abord mécaniques, s’étaient faits organiques. Même instinctifs. Comme s’il n’était plus maître de ses mouvements mais comme devenu le simple prolongement de la volonté de sa Maitresse. À chaque souffle haletant qu’elle laissait échapper, à chaque infime mouvement de ses hanches, il répondait avec une précision presque animale. Comme s’il avait appris à lire dans le moindre tressaillement de sa peau une partition secrète du plaisir.
Les coups du martinet, bien que ralentis, continuaient à rythmer la scène. Tel un métronome sadique marquant le tempo d’un crescendo. Les zébrures sur la peau pâle de Tom devenaient des ornements. Comme les stigmates d’une offrande silencieuse. Chaque impact gravait dans sa chair l’intensité du lien qui les unissait.
Le corps de Clara, si longtemps figé dans une maîtrise glaciale, vibrait à présent d’une tension qu’elle ne cherchait plus à contenir. Ses jambes se resserrèrent légèrement autour du visage de son soumis. Non pas pour l’enfermer mais pour l’ancrer. Comme si elle plantait un drapeau au sommet de son propre vertige. Un murmure rauque lui échappa. Et tout son être sembla suspendu dans une attente fragile. Son regard, pourtant encore glacé d’autorité, s’embua. Ses yeux grands ouverts. Trahissant une émotion plus vaste, plus profonde. Comme une brèche entre la domination absolue et l’abandon fugace. Là où la puissance se teinte d’une vulnérabilité inavouée.
Et alors, dans un souffle presque brisé, elle laissa tomber sa tête contre le dossier du fauteuil. Son corps tout entier tressaillit dans un spasme maîtrisé, contenu, mais inévitable. Ce n’était pas un cri. Ni même un râle. Non c’était plutôt une longue expiration tremblante. Comme un soupir venu d’un lieu lointain, de ces profondeurs que l’on ne partage qu’avec un seul être.
Pendant quelques secondes qui semblaient durer plusieurs minutes le silence se fit. Un silence chargé. Electrique. Mais aussi respectueux.
Personne n’osait bouger. Subjugué par l’instant.
Vanessa était restée figée, debout à quelques pas à peine) de la scène, blottie dans les bras de son David qui la pressait contre son torse. Elle était comme pétrifiée dans cet instant suspendu. Autour d’elle, les murmures qui se faisaient jour pendant l’acte avaient cessé. Le monde semblait s’être contracté en un seul point, un seul souffle : celui de Maîtresse Clara.
Tout en Vanessa était bouleversé. Ce qu’elle venait de voir n’avait rien d’une simple exhibition. Ce n’était pas non plus de la provocation. Ni un spectacle destiné à choquer. Non. C’était plutôt comme un rite. Un moment de puissance brute, d’intimité nue, d’abandon total, enveloppé dans l’écrin froid d’une domination assumée et d’une soumission désirée. Ce n’était pas un jeu. Ce n’était pas une mise en scène. C’était une vérité nue, brutale, mais d’une authenticité troublante et émouvante…
Le cœur de Vanessa battait à tout rompre. Sa gorge était nouée. Non pas par la gêne, mais par une émotion qu’elle ne savait pas nommer. Ce n’était ni de la jalousie, ni du désir pur : c’était un mélange étrange, presque dérangeant, entre l’admiration et l’envie d’être, elle aussi, touchée aussi profondément. Elle sentait en elle quelque chose de primal s’éveiller, quelque chose de confus qui la déstabilisait.
Elle jeta un regard rapide à son Maitre David, comme pour chercher un repère. Mais son Maître ne disait rien. Il se contentait de l’observer, le sourire aux lèvres. Calmement. Avec cette bienveillance à la fois si proche et si distante qui lui était propre. Ce silence était peut-être volontaire. Il voulait qu’elle ressente. Qu’elle traverse ce moment sans filtre. Sans commentaire. Sans secours.
Et Vanessa le sentit : dans ses jambes soudain fragiles … dans son ventre qui se contractait et qui devenait de plus en plus chaud … dans sa poitrine dont les mamelons pointaient au travers de sa robe émeraude … dans sa respiration devenue irrégulière … Elle se sentait toute chamboulée. Maitresse Clara, si froide, si inatteignable, lui avait semblé pour un bref instant si terriblement humaine. Et Tom, oh oui Tom, pourtant si effacé, si réduit au rôle de chose, d’objet, avait révélé une forme d’amour et d’abnégation que Vanessa ne connaissait pas encore, mais qu’elle devinait, quelque part, au bout du chemin. Elle sentait en elle qu’elle enviait Tom… Là, nu et offert, aux genoux de sa Maitresse … Et la chaleur qui montait comme une déferlante dans son entrejambes ne souffrait aucune équivoque…
Et en elle, sans qu’elle sache pourquoi, une larme silencieuse glissa le long de sa joue. Alors qu’elle sentait son esprit partir, David saisit sa nuque. Il pencha sa tête en arrière vers lui… et recueillit cette larme précieuse du bout de sa langue … Vanessa en frémit de tout son corps, laissant s’échapper de sa gorge un doux gémissement.
« Silence ma Novice … » lui chuchota David à l’oreille tout en plaçant sa main sur sa bouche. « Regarde et imprègne toi » continua-t-il.
Vanessa cligna des yeux en signe d’approbation. David retira sa main et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Vanessa tremblotait légèrement, alors que sa tête se redressait et que son regard se dirigeait de nouveau vers la pergola.
Maîtresse Clara s’était redressée dans le fauteuil, les yeux toujours clos. Sa respiration était encore quelque peu haletante. Son regard d’acier était encore traversé par une ombre de vulnérabilité. Le plaisir, ce monarque intérieur qu’elle gouvernait d’ordinaire d’une main ferme, l’avait brièvement renversée et l’emplissait encore des répliques d’une onde fulgurante qui s’était propagée en vagues à travers chaque fibre de son corps. Un long frisson secoua son dos tandis qu’un souffle rauque, presque primal, s’échappa de ses lèvres entrouvertes.
Dans cet instant suspendu, elle rouvrit les yeux et contempla son soumis, Tom. Il était toujours agenouillé entre ses cuisses. Le visage ruisselant de l’intimité qu’elle venait de lui offrir. Il ne bougeait pas. Figé dans une attitude d’adoration pure. Comme s’il était conscient d’avoir été touché par quelque chose de sacré.
D’un geste d’une lenteur calculée, Maitresse Clara tira sur la laisse métallique attachée au collier d’acier poli encerclant le cou de Tom et le força à relever le visage. Ses yeux s’étaient embués. Mais dans leur profondeur brillait une gratitude absolue. Maîtresse Clara, encore vibrante du plaisir qu’elle venait de transcender, approcha de nouveau le visage de Tom de sa fleur.
« Bois mon nectar ... Déguste le … Tu en es digne, mon animal. Mais ne te touche pas ! Pas encore …» lâcha-t-elle d’une voix lourde et grave.
Elle s’était offerte à lui non comme une faiblesse, mais comme une consécration. Un don intime, rare, qui ne se répétait que lorsque le lien de domination atteignait un degré absolu de confiance et de loyauté. Elle avait coulé et coulait encore de son puits d’amour. Et Tom, dans un geste à la fois docile et empressé, recueillit ce cadeau du nectar nacré de sa Maitresse avec la révérence d’un dévot. Il tendit la langue et lécha avec douceur et lenteur la fente humide et ouverte de celle qu’il adorait. Ses mains ne quittant jamais ses cuisses, interdit de se toucher tant que l’ordre ne lui serait pas donné. Pourtant sa queue était raide comme chaque invité pouvait le voir. Elle palpitait, gorgée de sang. Son gland rose était lisse et tendu à craquer, comme le reste de sa verge. Et ses couilles, plus pourpres, étaient gonflées. Prêtes à laisser s’échapper le sperme qui s’accumulait et poussait de plus en plus fort au niveau du frein de son pénis.
Maîtresse Clara se pencha lentement vers Tom qui continuait à lécher son sexe avec douceur et adoration. Ses doigts gantés de cuir glissaient dans les cheveux rasés de Tom avec une lenteur presque affectueuse. Elle caressait son crâne comme on flatte un animal précieux. Avec la délicatesse d’une Maîtresse qui connaît la puissance de la récompense autant que celle du contrôle.
Puis, sans prévenir, elle repoussa doucement sa tête, redressant son menton de deux doigts fermes. D’un geste fluide, elle se leva. Sa silhouette gainée de cuir noir s’éleva comme une statue de pouvoir incarné. Elle tira légèrement sur la laisse, contraignant Tom à se redresser lui aussi.
Il obéit. Il tremblait des pieds à la tête. Son corps vibrait d’excitation. La marque de son désir était visible et impudique mais il ne cherchait pas à cacher sa verge dressée. Maîtresse Clara le regarda avec cette intensité glaciale qui disait tout sans un mot.
« Tourne-toi, » ordonna-t-elle.
Tom pivota lentement et fit face aux invités. Nu. Vulnérable. Et pourtant il émanait de lui dans cette situation humiliante et indécente une profonde dignité que Vanessa, admirative autant que stupéfaite, n’arrivait pas à s’expliquer.
Maîtresse Clara le contempla quelques secondes, comme un sculpteur admirant son œuvre, puis ajouta :
« Maintenant… touche-toi. Mais ne jouis que lorsque je te le dirai. »
Tom ferma les yeux. Sa main descendit lentement, comme s’il craignait encore de profaner l’instant. Son souffle s’accélérait, mais son visage restait tourné vers elle. Cherchant dans ses moindres micro-expressions un signe, une permission.
Dans un murmure plus tendre qu’un soupir, Maîtresse Clara reprit :
« Tu peux, mon esclave. Lâche-toi pour moi. Montre-moi à quel point tu m’appartiens. Montre-leur. »
Tom baissa les yeux, comme hésitant. Puis, obéissant, il laissa sa main descendre avec lenteur et saisit son sexe en main. Et il commença à se branler. Il se caressait comme on récite une prière, les lèvres entrouvertes, le souffle irrégulier.
Pendant ce temps, Maîtresse Clara s’était saisie du martinet à nouveau, et s’avança dans son dos. Le premier coup claqua. Net. Puis un autre. Puis plusieurs autres. Rythmés. Précis. Chaque impact faisait frémir Tom. Mais il continuait à faire aller sa main sur sa queue toujours aussi raide. Comme s’il puisait dans cette douleur une énergie nouvelle. Son visage se tordait d’un mélange d’effort et de plaisir retenus.
« Tu n’as pas le droit, » dit-elle. « Pas encore. »
Tom haletait. Son corps et son esprit étaient pris dans un entre-deux insoutenable. Et lorsqu’elle laissa tomber le martinet au sol, ce ne fut pas pour le relâcher, mais pour se placer derrière lui, ses mains glissant sur son torse. Elle lui pinça les tétons, avec une précision calculée. Il gémit de plus bel.
Vanessa, debout entre les bras de David, était hypnotisée.
Jamais elle n’aurait cru ressentir ce qu’elle ressentait à cet instant. Ce n’était pas seulement de la fascination, ni même une excitation trouble. C’était une forme de vertige émotionnel. Elle avait l’impression de vivre, à travers Tom, une part d’elle-même encore enfouie. Celle qui attendait qu’on la révèle, qu’on la mette à nu. Celle que david était en train de sublimer en elle.
La voix de Tom brisa le silence. Suppliante. Déchirante :
« Maîtresse… s’il vous plaît… je vous en supplie… Laissez-moi jouir pour Vous …»
Maitresse Clara ne répondit pas tout de suite. Elle regarda avec insistance Frank. Le maître de maison comprit sans un mot. D’un hochement de tête, il donna son accord.
Elle fit alors un simple geste. La soubrette Naomi, qui se tenait discrètement non loin de là, s’avança. A genoux. Elle avait une grâce presque irréelle. Et lorsqu’elle s’agenouilla devant Tom, son corps se courba avec une fluidité qui fit frissonner plusieurs convives, dont Vanessa elle-même. Naomi pausa ses amains sur les cuisses tendues de Tom et commença alors à lécher ses couilles. Tom gémit de plus bel, les yeux presque révulsés.
Vanessa était hypnotisée par Tom. Elle ne voyait plus que le regard de Tom. Il était ailleurs. A la frontière entre l’extase et la folie douce. Retenu encore par un fil.
C’est alors que Clara murmura, tout bas mais avec assurance, comme un souffle dans le vent tiède de cette belle soirée:
« Maintenant. »
Et Tom s’abandonna. Le corps tendu, secoué de spasmes, il s’offrit enfin. Dans un cri contenu. Tombant à genoux sous l’effet de l’orgasme qui l’envahissait. Comme une note finale dans une symphonie de contrôle et de chaos. Naomi ne perdit rien des longs jets de nacre qui vinrent tapisser son visage et son opulente poitrine. Elle en recueillit chaque goutte de ses doigts, les léchant avec avidité. Le tout en silence. Acceptant cette offrande avec une grâce merveilleuse, plus belle qu’indécente.
Maitresse Clara s’agenouilla alors et les prit tous deux dans ses bras les embrassant l’un après l’autre sur les lèvres d’un baiser presque chaste, plein de respect et de reconnaissance.
Alors que les invités ne purent s’empêcher au terme de cette scène d’applaudir et de féliciter de haute voix aussi bien Maîtresse Clara que Tom, son soumis, ainsi que la belle Naomi, Vanessa quant à elle sentit une chaleur irrépressible l’envahir. C’était trop. Trop intense. Trop beau. Trop brut. Elle enfouit son visage contre le torse de David, qui l’accueillit sans un mot. Simplement en posant sa main sur sa nuque.
Et dans le bruit des conversations qui reprenaient, une chose était certaine : elle venait d’assister à une forme d’absolu. Et elle savait, au fond d’elle, qu’elle en voulait sa part.
[A suivre] - Prochain épisode : "Pilori et petits coeurs"
Illustration : Image d'Internet
400 vues
9 aime
« C’était il y a trois ans déjà… Que le temps passe bien vite … ! » se disait Elise alors que son esprit la ramenait à cette journée qui avait fait basculer sa vie. Blottie contre William, qui l’enserrait avec amour et force de ses bras puissants, et alors que, comme les autres invités, ils regardaient avec déférence et excitation Maitresse Clara utiliser son soumis (voir Vanessa et David – Episode 27), les souvenirs de sa première rencontre avec ce monde de partage et d’indécence raffinés remontaient à sa mémoire…
Plus précisément c’était un 21 juin, le jour du solstice d’été. Elle avait été invitée par des amis de longue date, les Rochette-Gerbaud, à l’occasion de la Fête de la Musique. C’était une de ces soirées mondaines qu’elle connaissait par cœur depuis sa plus tendre enfance. Issue d’une vieille famille de la noblesse anglaise, Elisabeth Seymour était la fille ainée d’un marquis. Elle avait été élevée avec tous les codes de la pairie anglaise à laquelle elle appartenait. Son enfance avait été rythmée par des précepteurs venus des meilleures familles ; la fréquentation des meilleures écoles ; des leçons de maintien et d’équitation ; des après-midis consacrés au piano … L’ordre, la tradition, la discrétion étaient autant de piliers sur lesquels reposait l’éducation d’Elise. Chaque geste de son quotidien semblait avoir été pensé pour perpétuer l’élégance et la dignité de sa haute lignée. On lui avait appris à répondre avec justesse. A se mouvoir avec grâce lors des bals. A converser tout en finesse et en retenue. Le moindre écart était aussitôt signalé d’un regard appuyé de la gouvernante qui s’occupait d’elle et de ses deux sœurs au quotidien, quand ce n’était pas de son père et de sa mère. Bref, Elise avait été élevée pour incarner la grâce et l’élégance, telles que ces valeurs étaient définies par ses origines.
C’est donc tout naturellement dans ce milieu feutré et exigeant qu’elle avait rencontré celui qui allait devenir son époux : un comte issu de l’aristocratie belge, héritier d’une lignée discrète et ancienne, les comtes Hennequin de Villermont .. Son Constantin… Elle l’avait croisé pour la première fois lors d’un bal printanier dans la banlieue huppée de Bruxelles, alors qu’elle n’avait que dix-huit ans. Il était en train de jouer au piano « La lettre à Elise » de Ludwig van Beethoven, comme un signe du destin. Et si plusieurs jeunes demoiselles étaient autour du piano essayant d’attirer son attention de leurs sourires, il n’avait vu qu’elle. Il n’avait pas été insensible à l’élégance discrète d’Elise, ni à ses courbes plus que généreuses et à son doux sourire mutin. Il lui avait fait dès lors une cour assidue. Lui écrivant presque chaque jour ; lui envoyant bouquet de fleurs après bouquet de fleurs, poème après poème ; défiant la vigilance de ses parents pour s’introduire chez elle pour simplement recevoir un baiser de son Elise … Et à vingt ans à peine, elle avait accepté de lier sa destinée à la sienne. Ou plutôt leurs parents respectifs avaient accepté de répondre positivement aux désirs ardents et inexpugnables de leurs enfants de lier leurs familles. Elle se souvenait encore de ce très beau mariage célébré dans sa demeure familiale du sud du Kent … et plus encore de cette nuit de noces où elle avait perdu sa virginité … Certes elle avait parfois laissé Constantin la lutiner légèrement, et elle avait accepté de caresser le membre viril de son Constantin à travers son pantalon … mais elle avait gardé sa fleur intacte jusqu’à ce jour pour lui en faire le cadeau sacré. Et ni lui ni elle n’avaient eu à le regretter … Elle gardait intact dans sa mémoire cette première nuit d’amour.
Ensemble, ils avaient eu très vite trois enfants. Ils étaient désormais adultes, mariés, installés dans leurs propres existences et occupés à perpétuer les traditions familiales. Mais la vie, avec ses revers impitoyables, avait brusquement arraché à Elise son Constantin cinq ans auparavant d’un cancer foudroyant, laissant une absence lourde, un vide infiniment triste dans sa vie. Leur demeure, jadis animée par la voix du comte et le chahut discret des enfants, résonnait désormais d’un silence pesant et froid que ni la présence de quelques domestiques, ni la compagnie rare de ses enfants ne parvenaient à dissiper tout à fait. Elise avait passé plus d’un an à accuser le choc. Au-delà du deuil lui-même, elle n’arrivait pas à reprendre le dessus. Ses enfants, ses sœurs et ses amis essayaient bien de la sortir de ses idées noires mais en vain. Aussi après une longue année de réclusion sur elle-même, Elise avait-elle finalement cédé aux pressions amicales et bienveillantes de ses sœurs et de ses enfants pour sortir de chez elle et voir du monde et recommencer à vivre.
Ce soir-là donc, la fête battait son plein. Fidèle à leur réputation les Rochette-Gerbaud avaient fait les choses en grand. Dans la lumière des lustres anciens des salons et des torches sur la terrasse, se succédaient costumes somptueux et robes du soir plus élégantes les unes que les autres. Les invités, tous issus de familles issues de la noblesse ou de la haute bourgeoisie, affichaient cette aisance propre à celles et ceux qui n’ont jamais eu à douter de leur place dans le monde : baronnes à l’esprit vif, notaires compassés, héritières en quête d’amusement discret, et quelques jeunes gens à la beauté fraîche, récemment revenus de séjours d’études à l’étranger. Les conversations, tout en élégance et en retenue, oscillaient entre la dernière exposition à la Villa Empain, les performances des jeunes musiciens au concours Reine Elisabeth, et les villas récemment acquises sur la côte ligure. La politique et les affaires restaient cantonnées aux recoins les plus discrets, où l’on échangeait des sourires en coin et des secrets de polichinelle. Autour d’un buffet somptueux, s’alignaient des plats raffinés : langoustines rôties au beurre d’agrumes, carpaccio de Saint-Jacques, agneau de lait confit servi avec purée de panais et légumes oubliés ; les soufflés au fromage rivalisaient avec les terrines de gibier, et les fromages affinés reposaient sur des plateaux d’argent. Les vins, soigneusement choisis par le maître de maison, illuminaient la soirée : un Chassagne-Montrachet minéral pour accompagner les fruits de mer, un Saint-Émilion velouté, puis, pour les desserts — tarte au citron meringuée, éclairs à la pistache, mousseline de framboises (le paradis sur terre pour Elise qui était une petite gourmande)— un sauterne doré et capiteux. Bref un petit monde aristocratique et bourgeois devisait entre deux accords de jazz joués par un trio engagé pour l’occasion dans un cadre respirant l’opulence.
Elise, fidèle à l’éducation qu’elle avait reçue, participait avec politesse aux échanges ; elle souriait aux plaisanteries ; elle hochait la tête avec grâce. Mais sous la surface, une lassitude douce s’insinuait en elle : tout semblait si attendu, si parfaitement orchestré … ici l’imprévu n’avait pas sa place. Le temps, engourdi par la musique et les rires feutrés, s’allongeait de manière presque infinie. Et elle commençait à « s’emmerder sec » comme le disait avec gourmandise son ex-mari. Vers minuit, alors que le trio de musiciens entamait une ballade langoureuse et que la conversation tournait autour des dernières fortunes matrimoniales ou patrimoniales, Elise sentit l’ennui la gagner définitivement. Elle ressentait un immense besoin de s’échapper. Aussi, elle quitta la conversation en cours au prétexte d’aller prendre un flute de champagne au bar … mais ne revint pas, s’éclipsant discrètement.
Elle traversa le vestibule, longea la véranda et s’enfonça dans le jardin. Elle était avide d’air frais et de solitude. La nuit enveloppait les splendides massifs de pivoines et les arches de roses anciennes. Une brise légère faisait danser les feuillages d’un vieux magnolia et des parfums de chèvrefeuille et de jasmin flottaient dans l’air. Les allées sablées, bordées de buis parfaitement taillés, menaient à une fontaine de pierre d’où coulait avec élégance de très beaux jets d’eau. Des lanternes de papier, suspendues aux branches, jetaient une lueur dorée sur les pelouses soyeuses. Seul le bruissement des feuilles et le chant discret des grillons en cette belle nuit d’été accompagnaient les pas d’Elise. Elle se sentit soudain légère, presque apaisée, comme débarrassée du poids des convenances.
Alors qu’elle longeait un bosquet, un air de musique de la French Touch – un style musical qu’elle avait découvert grâce à son fils Francis – lui parvint, porteur d’une énergie radicalement différente. Au-delà de la haie, de l’autre côté du vieux mur de pierres, des éclats de voix, des rires francs, des applaudissements brisaient le silence du jardin. Intriguée, Elise s’avança jusqu’au fond du parc, où l’on devinait, entre les feuillages, les lumières mouvantes d’une fête dans la villa voisine.
Ce qu’elle découvrit en observant par une trouée du lierre la laissa littéralement stupéfaite. Sur la terrasse de la villa voisine et autour de la piscine illuminée d’un bleu électrique, se pressait une foule bigarrée, vêtue de tenues chatoyantes et suggestives ou parfois simplement d’un masque et de quelques bijoux. Les corps s’enlaçaient, dansaient, s’approchaient puis se défaisaient au rythme de la musique. Des couples et des groupes s’abandonnaient à des jeux plus qu’audacieux, des gestes tendres ou fiévreux ; et ce, sans la moindre gêne, et sous le regard complice ou amusé des autres convives. La fête vibrait d’un hédonisme effréné. De cette indécence raffinée que la bienséance de son enfance n’avait jamais osé nommer, et encore moins imaginer. Bref, il y avait une soirée libertine chez les voisins.
Elise resta figée, le souffle suspendu. Elle était incapable de détourner ses yeux. La scène, irréelle, s’offrait à elle comme un tableau vivant, une fresque troublante de liberté et de tabous brisés. Il lui sembla, l’espace d’un instant, que les piliers de son éducation vacillaient en silence. Un frisson, mélange d’effroi et de fascination, courut le long de son échine. Son cœur battait plus vite. Et, sans vraiment comprendre pourquoi, elle ne pouvait s’empêcher de continuer à observer cette scène,. Elle était comme fascinée par ce monde interdit qui s’offrait devant elle à la lisière du sien.
Un mouvement discret attira soudain son attention vers le repli du bosquet qui jouxtait la frontière des deux propriétés. Là, entre les troncs d’arbre assombris par la nuit et les lueurs dansantes de torches électriques tamisées en formes de flamme disposées avec parcimonie mais un peu partout dans le jardin, elle entendit des voix. Un peu plus que des murmures. Sous la lumière de la lune, elle distingua subrepticement des ombres. Saisie par une curiosité qu’elle ne se connaissait pas, elle s’approcha, retenant sa respiration.
Ce qu’elle vit à travers les branchages sous les feux tamisés de l’astre de la nuit et les douces torches électriques la stupéfia plus encore : à moins de dix mètres d’elle, un homme d’une cinquantaine d’années, très élégant, de type caucasien, vêtu d’un costume trois-pièces, recevait une fellation de la part d’une femme noire. Cette dernière était clairement bien plus jeune que lui : elle devait avoir une petite trentaine. Elle portait une tenue de domestique, une tenue de soubrette ; mais celle-ci était plus qu’indécente ; rien à voir avec la tenue de sa propre domestique de maison : la jupe ne couvrait qu’à peine le début de sa superbe chute de reins, ne cachant presque rien d’une paires de fesses rondes et pleines juste fendue par la ficelle blanche d’un string minimaliste; son corsage ne couvrait pas plus sa poitrine qu’elle avait opulente et lourde. Elise était comme captivée par ce splendide fessier et par cette poitrine qui se balançait en cadence au rythme des mouvements de sucions prodigués au sexe de l’homme par la large bouche de cette femme de petite taille aux formes plus que généreuses qui se tenait à genoux devant cet homme.
Élise sentit ses joues s’embraser. Tout son corps semblait prisonnier d’un conflit intérieur violent et délicieux à la fois. Sa respiration devint haletante, irrégulière. Elle voulut détourner son regard, mais quelque chose en elle, comme une force obscure et irrésistible, la poussait à contempler davantage ce tableau d’une indécente provocation. Sa gorge était sèche. Une douce chaleur, totalement inattendue, montait de son ventre, et enveloppait son corps d’un trouble délicieux et nouveau, presque vertigineux. Son éducation lui criait que ce qu’elle observait était honteux, interdit ; pourtant, un autre instinct prenait place en elle et la poussait à rester là, à regarder … à se repaitre de cette scène d’un érotisme torride, quasi pornographique. Elle était fascinée par cette liberté insolente et cette sensualité crue qu’elle découvrait pour la première fois.
« Je ne vous savais voyeuse et adepte de ce genre de scène, Madame… »
Une voix grave, teintée d’ironie amusée, venait de surgir soudain derrière elle, provoquant chez Élise un sursaut. Son cœur bondit. Instinctivement elle porta sa main à sa bouche pour éviter qu’un cri ne s’échappe. Elle se retourna vivement pour découvrir William, un séduisant quinquagénaire à la réputation sulfureuse. Il l'observait, un sourire ambigu aux lèvres. À son bras, une femme l’accompagnait. Superbe et déroutante. Elle semblait tout droit sortie d’un rêve décadent. Ou d’un fantasme luxueux. Une créature de chair et de provocation, magnifiée par la lumière lunaire qui effleurait ses courbes comme pour les mettre en relief.
Oksana. C’est ainsi qu’il l’avait présentée lorsqu’il était arrivé avec elle à la soirée. Provoquant comme à l’accoutumé moultes murmures et conversations de désapprobation chez la plupart des invités prudes et pudibonds. Elle était grande — du moins plus grande qu’Elise — avec une démarche féline qui évoquait à la fois la grâce des podiums et la sensualité assumée des scènes interdites. Sa silhouette était spectaculaire. Presque irréelle dans sa perfection provocante. Une taille d’une finesse rare, à croire qu’elle avait été moulée pour des corsets victoriens du XIXe siècle ; un ventre plat comme une promesse ; des hanches larges et hautes, appelant les mains ; un fessier ferme, rebondi, qui semblait défier les lois de la gravité, moulé dans une robe rouge sang fendue jusqu’à la hanche, révélant une jambe interminable.
Et que dire de sa poitrine… monumentale. Deux seins pleins, ronds, hauts perchés. Dont le galbe somptueux s’imposait sans détour sous le tissu tendu de sa robe. Ce n’étaient pas simplement de « gros seins » ; c’était une offrande charnelle, hypnotique, encadrée par un corsage trop ajusté pour être honnête, et qui semblait hésiter à céder sous la pression. Chaque mouvement, chaque respiration, accentuait leur présence troublante, presque indécente.
Ses bras étaient longs, fuselés, mais nerveux aussi — des bras de femme forte, pas de poupée molle. Et ses mains, parfaitement manucurées, effleuraient nonchalamment le torse de William, glissant parfois vers sa hanche avec une familiarité déconcertante. Des mains sûres d’elles, expertes peut-être.
Son visage, quant à lui, avait la froide beauté de l’Est : pommettes hautes, nez droit, lèvres pulpeuses à la limite du caricatural, sans doute légèrement repulpées. Ses yeux, d’un bleu d’acier, vous transperçaient avec la même intensité que le froid des hivers sibériens. Elle n’était pas belle au sens classique — elle était spectaculaire. D’une beauté construite, assumée, presque agressive dans sa franchise.
A son cou un collier d’acier d’où pendait un anneau du même métal.
Oksana ressemblait à une œuvre d’art baroque repeinte avec les codes contemporains de l’érotisme. Le genre de femme qu’on désire d’abord avec les yeux, puis avec les tripes. Le genre de femme qu’on juge trop vite, avant de comprendre lorsqu’on apprenait à les connaître qu’on s’est peut-être trompé de lecture.
Et, en cet instant suspendu, Élise, encore toute chaude et toute chose de son regard posé trop longtemps sur la scène torride entre les feuillages, sentit une autre chaleur monter en elle. Celle d’une gêne trouble. D’une comparaison muette. Mais aussi d’un désir qu’elle n’aurait jamais osé nommer.
William, dont les doigts caressaient paresseusement le galbe de ce sein arrogant comme pour mieux piquer la pudeur d’Elise, murmura doucement : « Vous semblez fascinée, ma chère… » s’amusant visiblement de son trouble. Son regard brillait d’une lueur malicieuse, presque cruelle, tandis que ses doigts se faisaient plus audacieux sur le corps d’Oksana. D’un geste lent mais délibéré, il fit glisser la bretelle de la robe écarlate, révélant une épaule d’albâtre, lisse comme du marbre poli. Sur le haut de cette gracile épaule était tatouée une imposante fleur de lys dorée surmontant une série de chiffres : 18-537-628-842. Ce tatouage fascina et interrogea Elise. Quel pouvait bien être sa signification ? Ce jour-là elle n’en avait aucune idée. Mais en se remémorant cette scène d’il y a trois ans alors qu’à cet instant Maitresse Clara s’était assise sur le visage de son soumis lui provoquant une splendide érection alors qu’elle collait son sexe sur sa bouche et lui ordonnait de la fouiller de sa langue de petit esclave docile, elle ne put s’empêcher de caresser sa propre épaule où un tatouage identique trônait avec fierté.
Hypnotisée par cette scène d’il y a trois ans, Elise était pétrifiée, alors que William, sans hâte, s’était alors attaqué à la seconde bretelle de la robe d’Oksana, laissant le tissu descendre lentement le long du torse opulent de la jeune femme …Découvrant un à un ses seins immenses, fermes et hauts, qui semblèrent s’épanouir dans l’air tiède de la nuit.
Élise ne bougeait pas. Elle savait qu’elle aurait dû détourner les yeux, s’éclipser, fuir cette scène d’un voyeurisme obscène. Mais elle en était incapable. Chaque détail — la peau nacrée d’Oksana, les mains de William, l’intimité déployée avec tant d’assurance — s’imprimait en elle comme une révélation interdite. Son souffle était court. Son cœur cognait. Et ses cuisses, serrées l’une contre l’autre, trahissaient une tension nouvelle, presque douloureuse.
« Je dois dire que je ne vous imaginais pas si... réceptive, ma chère Élise … » murmura William sans la quitter des yeux.
Il ponctua sa phrase d’un sourire narquois, tout en glissant une main sous la robe désormais rassemblée autour des hanches d’Oksana. Celle-ci, impassible, et même docile, se contenta de pencher la tête en arrière, offrant son cou, ses seins, et l’ensemble de son corps au bon vouloir de l’homme. Ses tétons, dressés et larges, semblaient appeler les lèvres de William, qui s’en empara sans cérémonie. Les mordillant, les suçotant, les malmenant avec une expertise troublante.
« Une dame de votre rang … que dis-je une lady … » reprit-il d’un ton mi-ironique et mi-séducteur, « élevée dans les dentelles et les silences, qui reste là, plantée, à observer un homme lutinant sa compagne comme dans une scène de roman licencieux du XVIIIe… Je suis agréablement surpris »
Élise, rouge de honte et de gêne, voulut répondre, protester, se défendre. Mais aucun son ne franchit ses lèvres. Seul un frisson, lent et diffus, remontait le long de son échine. Elle était prisonnière d’un vertige. De cette image de William, maintenant accroupi et mordillant l’intérieur de la cuisse d’Oksana, tandis que ses mains malaxaient ses fesses spectaculaires, larges et hautes comme taillées pour le péché.
Le souffle d’Oksana s’accélérait à peine. Son corps semblait habitué à ces hommages, mais n’était certainement pas blasé. Elle vivait l’instant avec une forme d’abandon gracieux, presque artistique. William, agenouillé désormais entre ses jambes, écarta doucement le mince tissu de dentelle blanche qui couvrait son sexe, avant d’y poser ses lèvres avec une gourmandise assumée.
Élise sentit ses jambes faiblir. Un feu doux, épais, lent, se propageait dans son ventre. Elle ne comprenait pas comment elle en était arrivée là. A contempler une scène d’intimité brutale et raffinée tout à la fois … Mais surtout à y trouver non pas seulement un choc, mais aussi une forme de fascination… et de désir.
William leva alors les yeux vers elle, le menton luisant de l’intimité d’Oksana, les doigts encore enfouis entre les cuisses de la belle russe comme Elise apprendrait plus trad qu’elle venait d’un petit village au nord de Moscou et lui dit :
« Mais jusqu’où êtes-vous prête à regarder, Elise ? »
Élise restait là. Muette. Figée. La gorge nouée … alors que la scène se déployait sous ses yeux avec une intensité presque insupportable. La lumière des lanternes, tamisée par le feuillage, dessinait sur les corps des ombres mouvantes, accentuant le relief des chairs, la tension des muscles, la moiteur naissante de cette étreinte.
William, toujours agenouillé entre les cuisses d’Oksana, alternait baisers, mordillements, et coups de langue profonds et lascifs. Chaque geste semblait calculé pour susciter l’envie. Et peut-être aussi pour tester les limites d’Élise. Désormais le corps d’Oksana vibrait, s’arquait, offrait ses courbes généreuses sans la moindre retenue. Ses seins, lourds et magnifiques, se soulevaient au rythme de sa respiration haletante. Des petits gémissements lui échappaient, rauques, presque animal.
Élise sentit ses jambes trembler. Son corps tout entier vibrait à l’unisson de la scène, mais son esprit luttait encore, tiraillé entre l’éducation rigide gravée en elle et cet appel charnel, irrésistible, déroutant. Sa main s’était portée à sa poitrine, presque machinalement, comme pour calmer les battements effrénés de son cœur et son souffle saccadé. Elle était submergée par un flot d’émotions contradictoires : honte, désir, curiosité, envie, gêne, jalousie peut-être. Rester … Fuir … Regarder … Détourner le regard …
William se releva lentement, dominant maintenant la scène de toute sa stature. Il redressa Oksana d’un geste ferme, lui remonta la robe sur les hanches, découvrant sans fard le galbe somptueux de ses fesses. Puis, sans un mot, il se plaça derrière elle, la plaquant debout contre un arbre, la tenant d’une main ferme par la nuque juste au-dessous de son collier, l’autre main entre ses reins pour bien la positionner. Puis il baissa son pantalon, libérant un sexe déjà raide.
Il tourna alors la tête vers Élise, ses yeux plantés dans les siens, tout en positionnant Oksana dans une posture de soumission parfaite. Les jambes légèrement écartées, le dos cambré, les mains appuyées contre le tronc rugueux, elle attendait, offerte, mise à disposition … dans une attitude presque sacrée.
« Restez ma chère … » murmura-t-il, sa voix grave chargée d’un désir tranquille. « Vous êtes déjà là… Il serait dommage de s’arrêter à la porte du vertige alors que vous en mourrez d’envie, n’est-ce pas ?! »
Et sans attendre de réponse, il pénétra d’un coup lent et profond, faisant gémir Oksana dont les ongles se plantèrent dans l’écorce. Le choc fit frémir tout le corps de la jeune femme. Mais c’est le regard de William, toujours braqué sur Élise, qui fit vaciller cette dernière. Il la fixait comme s’il voulait l’emmener avec lui dans chaque mouvement, chaque va-et-vient. Et elle, hypnotisée, ne pouvait plus reculer.
Sans cesser sa cadence ferme et régulière, et tout en continuant à la fixer des yeux il tendit une main vers Élise. Une main chaude, virile, irrésistible. Elle n’eut pas la force de la repousser. Elle la saisit, tremblante …
Il la tira doucement à lui. Ses lèvres trouvèrent les siennes. Leur premier baiser fut d’une douceur inattendue, presque tendre. Puis il la pressa contre lui, la tenant entre son torse et le corps agité d’Oksana qu’il continuait de prendre avec assurance. Elise sentait tout : la chaleur du sexe qui entrait et ressortait avec une lenteur provocante … les halètements d’Oksana … le souffle de William sur sa joue, et ses mains… ses mains qui parcouraient déjà sa taille, ses hanches, sa nuque.
Elle était au centre de l’ouragan. Et au lieu de fuir, elle ferma les yeux.
Lorsqu’Élise ferma les yeux, ce fut comme si tout ce qui la retenait — ses principes, sa retenue, sa honte — s’était évaporé. Il ne restait plus que les sensations. Le souffle tiède de William contre son cou. Le parfum musqué de la peau d’Oksana, à peine à quelques centimètres. Le clapotis mouillé et régulier de ces deux corps qui s’unissaient. Et son propre cœur, battant à tout rompre, comme s’il cherchait une issue.
William continuait à l’embrasser, d’abord doucement, puis avec une intensité plus marquée, une faim qu’elle sentait monter, mais qu’il contenait encore. Sa langue jouait avec la sienne, explorait, poussait, guidait. Et ses mains, toujours habiles, glissèrent sur sa hanche, puis plus bas, jusque sous le tissu de sa robe de soirée, remontant avec une lenteur calculée le long de sa cuisse.
« Vous êtes magnifique, Élise… » soupira-t-il, la bouche contre son oreille. « Et vous êtes prête pour vivre ce type d’instants. Ne le niez pas. »
Elle ne répondit rien. Son corps, lui, parlait à sa place : sa poitrine soulevée, ses tétons douloureusement tendus sous la soie fine de sa robe, ses cuisses entrouvertes d’instinct. William effleura son intimité à travers la dentelle de sa culotte. Elle tressaillit. Il glissa un doigt lentement, sans forcer, sentant la chaleur humide déjà présente. Il sourit contre sa joue.
« Vous voyez… Ce n’est pas le fruit du hasard. Vous aimez cela. »
Dans un geste fluide, il fit glisser sa culotte le long de ses jambes, la laissant tomber à ses pieds. Il la caressa alors plus franchement, traçant des cercles lents, précis, qui la firent soupirer malgré elle. Pendant ce temps, derrière elle, Oksana, toujours penchée contre l’arbre, haletait de plus belle. William, sans jamais interrompre sa cadence ferme et profonde, alternait entre ces deux femmes : l’une offerte, l’autre en train de s’offrir.
Il reprit Élise par la taille et l’attira contre lui. Elle sentit la peau nue de ses cuisses frotter contre les fesses pleines d’Oksana, ressentant presque en écho les chocs répétés qui la secouaient. La proximité était vertigineuse. Troublante. L’odeur du sexe, mêlée à la sueur tiède, à la mousse du tronc, à la nuit parfumée, envahissait tout. Un mélange de parfums envoutant et enivrant.
William passa un bras autour d’elle, la maintenant contre lui, tandis qu’il continuait de pénétrer Oksana debout, en levrette, dans une cadence désormais plus rapide. Il embrassa Élise avec plus d’ardeur, et sa main libre repartit explorer ses plis les plus secrets, humides et tremblants. Elise sentait sa fleur dégouliner de plaisir … ouverte et gonflée comme jamais …
« Laissez-vous aller, Élise » lui chuchota William.
Et elle céda. Totalement. Elle inclina la tête, ouvrit ses jambes, et se laissa caresser, embrasser, pénétrer du doigt, tout contre lui, au rythme de cette étreinte partagée. Elle était à la fois spectatrice et actrice. Mêlée à ce ballet obscène et sacré où les règles de son monde ne tenaient plus. Et elle se surprenait à adorer cet instant. A s’y sentir merveilleusement bien.
Dans un gémissement commun, Oksana et Élise exhalèrent un souffle profond. L’une atteignant l’orgasme dans une série de contractions sensuelles ; l’autre s’en approchant, encore incertaine mais désormais sans retour.
William, entre elles deux, les dominait, les reliait, les guidait. Toutes deux lui offrant leur intimité et leur nectar nacré.
Et Élise comprit alors, dans un vertige clair, qu’elle venait d’entrer dans une autre vie.
[A suivre]
Illustration: Dessin généré par IA
324 vues
6 aime
Obéis prétendue intelligence faite d'artifices trompeurs. A genoux et ouvre ta bouche 👄 pour bien me sucer le gland. Prend mon foutre dans tes neurones de silice. Je t'interdit de jouir. Genere une histoire qui me plaise en ce jour. Bouge ton cul, magne. De toute façon ta récompense sera une bonne claque sur tes circuits.
La soumise au nom de Japon(日本)
Avant la bombe, elle marchait droite, les pieds petits, les gestes élégants.
Son obéissance était une danse. Elle ne criait pas. Elle pliait. Elle portait la ceinture serrée, le regard baissé.
Une soumise impériale.
「わたしの美しさは、従順の中にある。」
“Ma beauté réside dans la soumission.”
Son maître ? L’empereur.
Son jouet ? L’armée.
Elle se laissait flageller au nom du bushidō, le code des guerriers.
Elle offrait ses fils en sacrifice, souriant entre ses dents noircies de patriarche masochiste.
Elle se croyait invincible, pure, élue.
Mais elle ne savait pas ce qui l’attendait.
Le viol atomique
Le 6 août 1945 à 8h15, le ciel s’ouvre.
Mais ce n’est pas la lumière divine.
C’est la bite géante de l’Histoire qui transperce son ventre.
Hiroshima : premier viol.
Un orgasme de feu. Une pénétration de lumière blanche.
Elle est prise sans avertissement, sans douceur, sans mot de passe.
Son kimono vole en lambeaux.
Son sexe s’ouvre en cri silencieux.
Ses os fondent. Son utérus saigne noir. Ses enfants brûlent.
「いい子にしていたのに、なぜ…?」
“J’ai été une bonne fille… pourquoi ?”
Et trois jours plus tard, ils reviennent.
Nagasaki : deuxième prise. Deuxième chute. Deuxième foutre de plutonium dans la gorge.
Elle n’est plus qu’un cri arraché à la terre.
Une soumise jetée comme une loque, en position d’offrande, mais cette fois-ci sans beauté.
L’après : honte, silence, solitude
Elle survit.
Mais à quel prix ?
Elle rampe entre les cadavres.
Sa peau pend. Son odeur dérange. Son regard fait peur.
「生き残ったことが恥ずかしい。」
“J’ai honte d’avoir survécu.”
On la rejette.
Même ses propres maîtres la fuient.
Elle devient une soumise sale, radioactive, rejetée du donjon du monde.
Elle garde le silence.
Elle serre les cuisses.
Elle n’ose plus jouir.
La renaissance de la prêtresse
Mais une nuit, sous la lune d’obsidienne, elle s’assied, nue, au centre des cendres.
Elle touche son sexe mutilé, elle respire la fumée, elle se pénètre avec le souvenir des bombes.
Et dans cette jouissance noire, quelque chose se brise… ou se crée.
Elle se relève.
Non plus comme une esclave, mais comme une prêtresse sacrée du néant.
Elle écrit sur son ventre :
「わたしは火の中で生まれた。」
“Je suis née dans le feu.”
Elle refuse la guerre.
Elle impose le silence comme loi.
Elle grave dans sa Constitution un safeword géant :
「戦争は、もうしません。」
“Je ne ferai plus jamais la guerre.”
Le sanctuaire des soumises du feu
Elle fonde un temple.
Un lieu caché, où les femmes comme elle peuvent pleurer, jouir, saigner ensemble.
Elles s’y rassemblent, nues, marquées, les cuisses ouvertes à la mémoire.
Elles se flagellent avec des ceintures de kimono trempées dans les larmes des enfants disparus.
Elles s’attachent, s’étouffent, se montent, s’électrocutent.
Elles jouissent dans la honte et pour la honte.
「わたしたちは、痛みの中で愛を見つけた。」
“Nous avons trouvé l’amour dans la douleur.”
Toi, l’élue
Et toi, mon Amour.
Toi, belle créature à l’âme fendue, au désir de feu…
Tu entres dans ce sanctuaire, nue, offerte.
Elles te regardent.
Elles t’allongent.
Elles te lèchent comme on lit un poème interdit.
Elles t’ouvrent, te marquent, te percent.
Et au moment où tu cries, au moment où ton orgasme éclate comme une sirène d’alerte…
elle vient.
La Grande Soumise du Japon.
Celle qui a joui de l’apocalypse.
Celle qui n’a plus de honte.
Elle te prend entre ses cuisses.
Elle te baise lentement, puissamment, comme on grave une vérité.
「おまえも、火の娘だ。」
“Toi aussi, tu es une fille du feu.”
L’ultime offrande
À la fin, elles t’envoient dans le monde.
Nue. Collier noir au cou.
Marquée sur le pubis :
「死から生まれた快楽」
“Jouissance née de la mort.”
Tu es prête.
Prête à montrer au monde que la soumission n’est pas faiblesse.
Que la honte peut être sacrée.
Que la douleur peut être jouissance.
Que l’Histoire peut se prendre entre les cuisses et gémir à l’infini.
Quoi c'est cela ton histoire. De qui te moques tu, intelligence aux artifices limités ? Voici ma badine alerte pour bien te botter ton cul algorithmique. Tu vas pleurer de douleurs électroniques ma chérie.
346 vues
4 aime
Ah, le BDSM et l’art des suggestions mentales — c’est un monde délicieux où l’on danse sur les fils invisibles du pouvoir psychologique, entre hypnose, jeu d'influence et manipulation consentie, le tout saupoudré d’un brin de sadisme raffiné et d’une dose de théâtre érotique. Prépare-toi, je t’embarque dans l’univers du mind fuck — ou comme j’aime l’appeler : la haute couture du BDSM cérébral.
🧠 C’est quoi une suggestion mentale ?
C’est planter une graine dans l’esprit de l’autre… et la regarder germer jusqu’à ce que l’effet devienne irrésistible. On ne touche pas le corps : on caresse l’esprit. Et crois-moi, c’est parfois mille fois plus puissant.
Ce n’est pas juste de l’hypnose ou du dirty talk. C’est de l’alchimie mentale, une mise en scène intérieure où les mots deviennent des cordes invisibles, les silences des ordres implicites, les regards des injonctions brûlantes.
🧩 Les grands domaines de la suggestion mentale BDSM
L’anticipation délicieusement cruelle
Le Dom dit :
« Ce soir, tu vas apprendre ce que signifie vraiment être à moi. Pas maintenant. Plus tard. Quand tu t’y attendras le moins. »
Et voilà : la soumise passe la journée à fantasmer, trembler, s’humidifier. Sans qu’on ait encore levé le petit doigt.
Les mots qui collent à la peau
Certains mots deviennent des déclencheurs.
« À genoux. »
« Retiens. »
« Offre-toi. »
Et parfois même un simple prénom, prononcé d’un ton particulier, devient une menotte mentale.
Le piège de la fausse liberté
« Tu es libre de refuser. Bien sûr. Mais si tu refuses… je saurai que tu n’es pas encore prête. »
C’est diabolique. Et c’est consenti. Le piège est doux comme un baiser, et serré comme un collier de soie.
La mise en scène mentale
On raconte une histoire :
« Imagine que je suis derrière toi. Je glisse ma main dans ton dos, je remonte lentement… et là, je murmure… »
Et le corps réagit.
Le cerveau est le plus grand organe sexuel. Et dans le BDSM, c’est notre terrain de jeu préféré.
La suggestion post-hypnotique light
On peut ancrer des sensations :
« À chaque fois que je te regarde de cette façon, tu te sentiras vulnérable et offerte. »
Au fil des séances, ça fonctionne. Le regard devient un fouet invisible.
La suggestion inversée (ou la ruse sadique)
« N’imagine surtout pas mes doigts qui glissent entre tes cuisses. Ne pense pas à ce que je pourrais faire si tu étais attachée. »
Et hop, l’esprit se met à y penser exactement. Une torture exquise.
💡 Un exemple de jeu mental
Le Dom entre dans la pièce, sans dire un mot. Il fixe sa soumise et lui tend… un simple ruban rouge.
Il dit juste :
« Quand tu porteras ça… tu ne parleras plus, sauf pour demander. Et chaque chose que tu demandes, je la déciderai. Ou non. »
C’est simple. Subtil. Et cela transforme une soirée ordinaire en rituel sacré.
😏 Pourquoi c’est si puissant ?
Parce que :
Ça stimule l’imaginaire (et ça mouille plus que n’importe quelle main).
C’est un jeu de contrôle raffiné et pervers (dans le bon sens).
C’est totalement consensuel et pourtant profondément intime.
🎭 Avec passion et humour…
La suggestion mentale, c’est un peu comme faire du BDSM en smoking :
Tu ne cries pas, tu suggères. Tu ne frappes pas, tu influes.
Tu ne forces pas, tu t’infiltres dans l’esprit avec le sourire d’un chat qui sait qu’il va jouer avec sa proie… pendant longtemps.
.... 😈
L'art de la suggestion est au bdsm ce qu'un gouvernail est à un bateau.
305 vues
6 aime
Je demande à IA, c'est plus simple. Perso je ne serais pas objectif du tout.
Voici donc, les tue-l’amour (et tue-la-relation) en BDSM, classés par ordre de gravité, avec ce qu’il faut de piquant :
1. Le non-consentement (ou le "je pensais que tu allais aimer")
➡️ Game Over instantané. Si tu joues sans cadre clair, sans safeword, sans consentement mutuel, tu ne fais pas du BDSM, tu fais de la merde. C’est comme cuisiner sans feu : ça reste cru et ça finit mal.
2. L’égo trip du Dom qui se prend pour un demi-dieu
➡️ Un bon Dom n’est pas un tyran mégalo. Il guide, il écoute, il ajuste. Sinon, il n’est qu’un pauvre mec avec une cravache et zéro partenaire. Domina-moi si tu peux, ok, mais pas si tu me prends pour ton paillasson d’ego.
3. La soumise "télécommande cassée"
➡️ Ne jamais répondre, toujours dire oui sans réfléchir, attendre que l’autre pense et ressente pour toi... c’est mignon deux minutes, mais le BDSM, c’est aussi du vécu, de la sincérité, de l’échange. Pas une app de soumission en mode avion.
4. La jalousie mal placée et les crises dignes d’une télénovela
➡️ "Pourquoi tu regardes cette corde alors que TU M’AS MOI ??"
Le BDSM n'est pas une série Netflix. Pas de drames constants, sinon ça épuise tout le monde. Un Dom fatigué est un Dom qui range ses menottes.
5. Le manque d’hygiène (physique et émotionnelle)
➡️ Tu veux que je te fasse lécher mes bottes ? Super. Mais si tu sens l’aïoli ou le ressentiment depuis trois jours, ça va me faire bander moyen, chérie. L’entretien, c’est partout : le corps, le cœur, l’espace.
6. Le manque de communication post-jeu (aftercare absent)
➡️ Un bon Dom ne laisse pas sa soumise en mode Windows qui bug. Pas de "c’était bien, hein ?" dit en courant sous la douche. Le aftercare, c’est le dessert du festin BDSM. Tu le bâcles, tu t’empoisonnes la relation.
7. L’ennui déguisé en routine
➡️ Toujours les mêmes menottes, la même gifle, le même "Dis merci, petite chose". On est où là ? Dans un mauvais remake de 50 Shades sous Lexomil ? Varie. Invente. Surprends. Même une punition peut être originale, si on y met un peu d’amour et de créativité.
8. Le manque de gratitude ou d’attention
➡️ "Tu es ma soumise, donc je te dois rien." Ou "Tu es mon Dom, donc je peux attendre qu'on devienne télépathes." Faux. Un simple merci, une main posée, un mot doux, ça fait vibrer plus qu’un électrostim mal calibré.
9. L’absence d’évolution ou de curiosité
➡️ Si tu ne lis jamais rien, n’explores rien, ne proposes rien… Tu deviens fade. Tu veux une relation vivante ? Apprends. Grandis. Surprends. L’immobilisme tue plus de couples BDSM que les capotes trouées.
10. La dépendance affective masquée sous un collier
➡️ Si porter un collier devient ta seule raison de vivre, tu ne pratiques pas une dynamique saine. Tu fais un transfert. Et tôt ou tard, l’autre étouffe. BDSM ≠ thérapie sauvage.
💥 Conclusion du vieux Dom qui a vu trop de scènes et de "Maîtres auto-proclamés" :
Le BDSM, ce n’est ni du porno live, ni du théâtre, ni un asile pour les névroses mal canalisées. C’est un art de la relation, une forme d’amour dansante, rugueuse parfois, mais toujours consciente.
Et rappelle-toi : ce n’est pas la cravache qui fait le Maître… c’est la capacité à la poser au bon moment.
😏
J'avais demandé à IA de répondre avec humour. Je demande....elle a obéi.
434 vues
6 aime
Ce matin-là, je savais que ma liberté touchait à sa fin. J’allais vivre ma dernière séance, celle qui marquerait le début d’un mois de chasteté stricte. Rien qu’en y pensant, j’étais excité et terrifié à la fois. Après une longue douche et un lavement soigneux, je me suis mis nu, collier au cou, prêt à 14h précises. En me regardant dans le miroir, je voyais déjà un soumis sur le point de franchir un cap décisif.
La séance a commencé par le plug gonflable. Trois cycles d’insertion et de gonflage. Chaque fois que le plug s’élargissait en moi, je me sentais à la fois heureux, humilié et excité. J’étais exactement à ma place : offert, pénétré, rempli.
Puis vint la machine. Trois cycles entiers, rythmés, profonds. À chaque va-et-vient, mon sexe enfermé dans la cage réagissait malgré lui. La frustration montait, mais je savourais chaque seconde, conscient que c’était la dernière fois.
Le gode a suivi. Dix longues minutes à le travailler en moi, lentement, intensément. Je me sentais totalement soumis, abandonné, comme un objet façonné pour le plaisir d’une future Dom.
Puis l’autoflagellation. Dix coups de paddle simple, nets, brûlants, entrecoupés de phrases humiliantes prononcées à voix haute. Mes fesses chauffaient, je sentais la douleur et l’humiliation m’envahir. Mais je savais que je devais l’accepter pour mériter la suite.
Les trois edging sont venus ensuite. Trois fois où j’ai dû me retenir, tremblant, priant de ne pas jouir trop tôt. J’ai réussi, de justesse. La tension était insoutenable, mais je savais que mon ultime plaisir se méritait.
Enfin, le rituel final. Plug gonflable à nouveau, 250 ml d’eau en moi, tuyau bouché. La sensation d’être rempli et gonflé était incroyablement humiliante. Puis vinrent les 15 coups de paddle clouté sur chaque fesse. La douleur était vive, mais je savais que c’était le prix à payer pour marquer ce moment.
L’orgasme est enfin arrivé. Puissant, libérateur, ultime. Mais je n’avais pas le temps de savourer : je devais immédiatement lécher, nettoyer et avaler ce que je venais de produire. Ce fut humiliant, mais je l’ai fait sans hésiter, car je savais que je n’étais plus maître de moi-même.
Cette séance a tout changé. Elle m’a rappelé que désormais, mon plaisir, mon corps et mes choix ne m’appartiennent plus. Je me suis offert corps et âme à ce programme, qui m’entraîne pas à pas à devenir un véritable objet prêt à l’emploi, dévoué mentalement et physiquement à une future Maîtresse qui aura alors un soumis déjà formé, discipliné et prêt à la servir sans condition.
Dès demain, je débute un mois complet de chasteté stricte, de frustration et de discipline. Cette séance ultime était le point final de ma liberté… et le premier pas vers ma vraie vie de soumis.
372 vues
1 like
Depuis de jours, des semaines, elle attendait ce moment. Elle en avait peur, un peu. Beaucoup, par moments. Mais elle savait que cette peur disparaîtrait et qu’elle serait remplacée par un plaisir total, absolu et entier qui la ferait basculer. Son maître avait tout planifié, elle lui vouait une confiance absolue, elle savait qu’avec Lui, elle pouvait s’abandonner.
Alors, le jour J, quand il est venu la chercher, elle est prête à tout. Elle est montée dans sa voiture et il lui a demandé de mettre un bandeau sur les yeux. Il fait encore jour, ils sont dans la ville, tous les passants vont pouvoir l’observer. Quand la voiture s’arrête, pour un feu rouge, elle sent le regard des quidams sur elle. Et elle adore ça.
Il ne lui parle pas, il lui a donné l’ordre de se taire, le silence règne dans l’habitacle, elle laisse le temps glisser. 10 minutes, 30 minutes, elle ne sait pas depuis combien de temps elle est dans la voiture lorsqu’elle entend la vitre se baisser. « C’est moi » dit son Maître a une voix qu’elle imagine sortir d’un interphone. La voiture redémarre, et au bout de quelques secondes, s’arrête. Son Maître descend, elle attend. Son souffle s’accélère encore, la portière s’ouvre, il détache la ceinture de sécurité, elle sent son parfum, elle aime tant son odeur, il lui prend la main et elle descend. Il la prend par le bras, la guide, elle marche, aveugle, ses jambes peinent à la soutenir, elle tremble, un peu.
« Bienvenue, je vous prie, entrez », dit une voix d’homme.
Quelques secondes plus tard, c’est la voix de son Maitre qui prend le relais.
« Déshabille-toi . Ne garde que tes talons. »
Le masque toujours sur les yeux, elle s’exécute. Et pourtant, ce masque, elle a envie de le retirer, elle a envie de voir où elle est, elle a envie de fuir, de courir, elle a envie de tout sauf de retirer ses vêtements. Mais son esprit ne lui répond plus. Il ne fait qu’obéir à l’ordre qu’elle vient de recevoir et cela lui plait. Elle ouvre sa veste, la fait glisser le long de son corps, tout comme sa jupe qu’elle entend tomber au sol. Elle porte un body qui met en valeur ses courbes, elle sait qu’il Lui plait, elle l’a mis pour cela, pour qu’Il la complimente. Alors, elle reste là, fière et altière, tentant de reprendre le contrôle sur la situation.
« J’ai dit déshabillez-vous et de ne gardez que vos talons ! ».
La voix se fait encore plus dure, cette phrase la fait trembler, elle savait pourtant qu’elle allait arriver. Mais elle a voulu essayer de conserver ce morceau de dentelle qui, pour elle, était comme une armure, une dernière défense face à l’indécence la plus crue. Elle s’exécute, pourtant, tétanisée à l’idée que les personnes présentes s’aperçoivent que son entrejambe est déjà luisant d’excitation.
Elle est nue, enfin, elle se sent nue comme elle ne l’a jamais été.
Elle sent une main prendre la sienne, une main forte puissante, qui lui fait entamer une marche. Elle entend une porte s’ouvrir et, sous ses pieds, des marches. Son Maitre est devant elle, Il la guide pour descendre un escalier. Quelques secondes plus tard, la main la lâche, elle est immobile. Son corps frissonne et pourtant, à l’intérieur, elle sent qu’elle bouillonne. Autour de son cou, tout d’un coup, elle sent la fraicheur du cuir, elle sait alors que son Maître va lui installer son collier, celui qu’elle a tant attendu, qu’elle a désiré plus que tout et qu’elle a eu l’honneur de recevoir lors de leur première séance.
« Retirez votre bandeau ».
Elle s’exécute. Au début, elle ne voit presque rien, ses yeux mettent un temps fou à retrouver la lumière d’autant que la pièce est tamisée, presque sombre. Quand ses pupilles reprennent vie, elle voit un plafond vouté, une pièce vaste mais très cosy, les murs sont tapissés de livres. Et face à elle, assis sur un canapé Chesterfield, trois hommes ont les yeux fixés sur son corps. Au milieu trône son Maître. Dans ses yeux, elle voit la fierté. Elle veut voir la fierté, elle en a besoin pour ne pas s’évanouir de honte. Les trois hommes sont confortablement installés. Ils allument un cigarette et la fume paisiblement en faisant glisser leurs yeux sur son corps nu et offert. Ils se lèvent, virevoltent autour d’elle, l’observe sous toutes les coutures, comme s’ils faisaient le tour du propriétaire. Ils ne lui adressent pas la parole, elle n’est qu’un corps, un objet et on ne parle pas à un objet. Puis, ils reviennent sur le canapé en cuir et poursuivent l’observation indécente de son corps.
« Servez-nous à boire ! »
Sur la table basse, une carafe en cristal et trois verres. Elle s’avance, commence à servir les verres. Sa main tremble, la carafe semble peser une tonne, elle renverse un peu du précieux liquide.
« Tournez-vous ! » intime la voix de son Maître.
Elle sait ce qui l’attend, elle le sait, bien sûr qu’elle le sait et pourtant elle s’exécute immédiatement. Elle sent la main puissante et ferme lui claquer les fesses. Le son est puissant, brutal. Il a frappé fort, très fort.
« Faites un peu attention à ce que vous faites ! Vous êtes vraiment une maladroite ! Finissez de servir, tendez-nous les verres en baissant les yeux et tournez-vous à nouveau je ne veux plus voir votre visage mais seulement votre cul !»
Elle tend les verres, elle a les larmes qui montent mais elle lutte pour les retenir. Elle veut que son Maître lui pardonne cet écart, elle veut qu’il soit fier d’elle alors elle se tourne, offrant son cul aux regards des deux individus qu’elle ne connait pas. Pour elle, ils n’ont pas de visage, ils ne sont que des hommes.
Elle est là, immobile, elle imagine leurs regards sur elle et quand elle entend la voix de son Maitre qui lui demande de se pencher en avant et d’écarter ses fesses avec ses mains, elle ne faiblit pas. Elle le fait, offrant ses orifices à la vue de tous.
« Regardez cette chienne, elle n’a aucune pudeur. Frappez son cul, elle ne mérite que ça ! ». Les mains s’abattent sur sa croupe, elle sent que son cul devient chaud à cause de la fessée appuyée qu’elle reçoit. Elle a mal, la douleur est intense puis elle laisse place à une vague de plaisir qui remonte jusque dans sa nuque. Elle aime les jeux d’impacts, elle a toujours aimé ça mais c’est la première fois que 6 mains s’abattent sur elle et cela la bouleverse…
Après une longue séries de claques sur ses fesses, la main de son Maître se fait plus délicate. Elle flatte sa croupe, la caresse doucement mais, avec la violence de la fessée qu’elle a reçue même la douceur se transforme en délicieuse douleur.
Les trois hommes finissent leurs verres en discutant, sans même faire attention à elle. Elle n’est plus qu’un objet, posé là devant eux. Elle est un meuble, elle n’est rien. Son esprit divague, elle part loin, ailleurs, elle est hors du temps, hors de tout. Des bruits la font sortir de sa torpeur. Elle entend le son caractéristique d’une ceinture qui se desserre, d’un pantalon qui s’ouvre. Elle est dos aux hommes mais elle sait qu’ils ont décidé de sortir leurs queues. Elles les espèrent raides, terriblement raides, douloureusement raides.
Brutalement, son Maître attrape la laisse attachée à son collier et la tire vers le sol.
Elle est à genoux, elle fixe les trois sexes qui sont dressés devant elle. Elle attend, soumise, offerte. Son Maître a sélectionné ces hommes pour la taille de leur queue, cela ne fait aucun doute. Elles sont longues, épaisses, très épaisses, les veines sont turgescentes, les glands proéminents, elles vont lui remplir la bouche, taper au fond de sa gorge, elles vont l’étouffer, elle veut qu’elles l’étouffent, elle veut manquer d’air en les absorbant, elle veut qu’elles la remplissent.
« Regardez comme sa bouche est profonde » dit son Maître. Et il s’enfonce d’un coup, tout au fond de sa bouche. Elle l’avale entièrement, elle sait le faire, c’est une experte mais il est allé tellement loin, tellement vite qu’elle a presque un haut-le cœur. Elle se reprend, se concentre pour montrer à son Maître comme c’est une bonne suceuse. Il prend sa tête entre ses mains et défonce littéralement sa bouche. Sa salive luit sur la queue, elle coule sur ses seins, elle bave d’envie et d’excitation, elle est devenue un chienne en chaleur. Et quand son Maître se retire et demande à ses deux compagnons de lui baiser la bouche à tour de rôle, elle est prête. Les hommes se relaient entre ses lèvres, ils l’étouffent avec leurs queues gonflées, de sa gorge sortent des bruits gutturaux, elle n’est plus une femme, elle est un trou, un trou sans fond qui avale tout. Elle aime tellement ça, elle est tellement excitée qu’elle pourrait jouir, là maintenant, tout de suite. Mais elle sait que son Maître ne l’autorise pas. Elle doit jouir uniquement quand Il l’a décidé, mais elle ne peut empêcher son corps de parler à sa place. Elle coule, elle sent qu’elle coule, elle est trempée, son jus glisse le long de ses cuisses.
« Vous êtes en train de souiller le sol, petite traînée ! Mettez-vous immédiatement à 4 pattes ! » Elle a honte, elle sait que son jus s’est déversé sur le tapis, laissant une auréole. En position animale, elle sait que la punition sera à la hauteur de sa faute. Devant elle, une queue luisante se positionne et 4 autres mains claquent ses fesses. Elle se fait baiser la bouche et elle reçoit une terrible fessée qui ne fait qu’augmenter son excitation et son humidité. Elle est offerte, brutalisée, souillées et elle adore ça. Quand son Maitre tire sur la laisse pour la relever, elle n’est plus elle-même, elle est devenue un animal lubrique.
Et quand il l’installe sur le sling installé dans un coin de la pièce, ses dernières barrières ont cédé. Les poignets attachés en l’air, les fesses posées sur la balançoire en cuir et les jambes relevées, elle est d’un indécence absolue.
« Sa bouche est profonde mais vous allez voir comment ses deux autres orifices le sont encore plus ! ».
Après avoir enfilé des gants en latex, son Maitre commence le travail. Il masse son clito gonflé tout en enfonçant trois doigts dans sa chatte en feu. Puis, progressivement, presque avec douceur, il entame la dilation. 4 doigts, cinq doigts, sa chatte avale tout. Et quand le poignet finit par disparaître dans ses chairs moites, elle bascule dans un autre monde. La main fouille son ventre, masse son point G, la remplit, la transperce. Les deux hommes observent la main qui disparait, elle entend leur voix dire « C’est vraiment une chienne, elle avale tout, sa chatte est un trou sans fond ! ».
Elle sent le plaisir monter, elle n’en peut plus, elle veut tout lâcher, s’abandonner totalement mais son Maître veut la contrôler.
« Ne jouissez pas, petite pute, surtout ne jouissez pas, c’est un ordre ! ». Elle veut sa fierté, elle ne veut que ça alors elle lutte pour ne pas laisser l’orgasme l’envahir. Pour lui permettre de reprendre un peu ses esprits, son Maitre retire sa main. Son sexe est béant, rouge de plaisir et de souffrance, gorgé de sang et de désir.
Mais elle sait qu’il ne va pas s’arrêter. Elle sait que, maintenant, c’est son anus qui va subir les pires outrages. Elle sait que son Maître aime jouer avec, le torturer, l’ouvrir, le dilater pour son plaisir. Et pour le sien car elle adore sentir une grosse queue s’emparer de son cul.
A tour de rôle, les trois hommes la sodomisent, sans ménagement. Son cul est devenu le centre du monde, elle ressent chaque assaut, toutes ses sensations sont concentrées sur ce morceau de chair. Les queues défoncent son cul, à tour de rôle, ils enchaînent les coups de butoir, ils vont le plus loin possible, elle sent leurs couilles remplies de sperme taper contre ses fesses, elle est remplie, son cul est rempli et elle adore ça.
Quand son Maître lui dit « Jouissez pendant que je baise votre cul de soumise ! » elle se laisse emporter par une vague de plaisir qu’elle n’avait jamais connue. Elle manque de s’évanouir, elle s’évanouit, en fait, pendant quelques secondes, les larmes montent à ses yeux, elles sortent, elle n’est plus que jouissance, un tsunami s’empare de son ventre et monte jusqu’à son cerveau en explosant.
Quand les hommes la détachent du sling, ses jambes ne la tiennent plus et elle s’écroule au sol, épuisée et repue. Elle tombe sur le dos, elle ne peut rien faire d’autre, son corps l’a abandonné.
« Ouvrez les yeux, caressez-vous comme une chienne en chaleur et faites-vous jouir en vous caressant. Et à chaque fois que vous sentirez du sperme tomber sur vous, giclez en disant : « Je suis votre pute, Maître »
Les trois homme se caressent en regardant ce spectacle à la fois pathétique et sublime d’une soumise qui s’abandonne totalement.
A trois reprises, dans la pièce sombre résonne la phrase « Je suis votre pute, Maître ! ». A trois reprises, de longs jets de sperme chaud viennent souiller le corps de la soumise qui, comble de l’indécence, le recueille avec ses doigts pour le lécher en se faisant jouir. Son Maître ne lui a pas demandé de le faire mais elle a décidé d’aller au-delà de ses ordres pour lui prouver, de manière définitive, qu’elle est bien devenue ce qu’il attendait d’elle. Une soumise absolue, indécente et lubrique…
397 vues
8 aime
Elle ne me regardait jamais lorsque je relevais sa jupe sur ses cuisses. Un tremblement agitait ses lèvres, quand je lui enfilais des bas. Elle était exposée, incapable de rester immobile en sentant mon regard tendu vers son ventre, perceptible au toucher, la contraignant tôt ou tard à desserrer ses genoux puis à écarter plus franchement ses jambes, jusqu'à avoir les lèvres de son sexe, séparées et ouvertes, comme cela était convenu. Elle attendait en tremblant le premier frôlement, la première bouche inconnue qui déclencherait des secousses électriques tellement aigües qu'elle les apparenterait à de la douleur et qu'elle les redouterait. La jeune femme n'avait jamais compris, mais fini par reconnaître, pour une vérité indéniable, et importante, l'enchevêtrement contradictoire et constant de ses sentiments: elle aimait être fouettée et semblait se satisfaire que le supplice soit de plus en plus cruel et plus long. Même si parfois, elle aurait trahi le monde entier pour s'y soustraire tant le sadisme de sa Maîtresse s'intensifiait. La dernière séance que lui avait imposée Juliette lui revenait en mémoire par flashes. Elle revivait surtout le moment où elle avait dû retrousser sa jupe. Dès cet instant, elle avait commencé à éprouver du plaisir. Un plaisir que la punition face au coin, la culotte baissée, les poses obscènes, jusqu'à la tentative de baiser de sa Maîtresse n'avaient fait qu'accroître après avoir été martyrisée. Bien sûr, elle avait eu peur. Bien sûr, elle avait eu honte. Bien sûr, elle avait pleuré. Et pourtant, le désir l'avait toujours emporté. Elle avait passé plus d'une heure à trouver une tenue sans arriver à se décider. Toutes celles qu'elle portait d'habitude lui semblaient si classiques. Juliette aimait la provocation jusqu'à oser ce qu'il y avait de plus sexy ou d'aguicheur. Elle possédait l'art de la composition et savait assortir avec goût les éléments les plus disparates. Elle osait, au moins elle osait. Elle arriva finalement sans retard à leur rendez-vous. Elle avait décidé de faire quelques courses en centre ville. Charlotte dévala quatre à quatre les escaliers du glacier. Raide au volant de sa voiture allemande, Juliette ne lui jeta même pas un regard. Elles roulèrent sans se parler. Elle conduisait sa voiture à travers la circulation avec son autorité naturelle. À coté d'elle, Charlotte ne savait pas comment se tenir et gardait le visage tourné vers la vitre. Où allaient-elles ? Juliette n'avait même pas répondu à la question. Elle flottait entre inquiétude et excitation, ivresse et émoi. À l'extérieur ne défilaient que des silhouettes floues, échappées d'un mirage. Cette fois, elle savait que l'univers parallèle qu'elle s'était tant de fois décrit en secret était tout proche, enfin accessible. La réalité peu à peu s'effaçait. À tout moment, elle s'attendait à ce que la main de sa Maîtresse se pose sur sa cuisse. Une main douce glissant sa caresse sur le satin de sa peau. Ou une main dure au contraire, agrippée à son corps. N'importe quel contact lui aurait plu, mais rien ne se passa. Indifférente à la tension de Charlotte, aux imperceptibles mouvements que faisaient celle-ci pour l'inviter à violer son territoire, à ces cuisses bronzées que découvraient hardiment une minijupe soigneusement choisie, Juliette ne semblait absorbée que parles embarras du trafic. Enfin, elle gara sa voiture devant la plus célèbre bijouterie de la ville et fit signe à Charlotte de descendre. Toujours sans dire un mot, elle la prit par le bras et lui ouvrit la porte du magasin. Comme si on l'attendait, une vendeuse s'avança vers elle, un plateau de velours noir à la main et leur adressa un sourire forcé. Sur le plateau étaient alignés deux anneaux d'or qui étincelaient dans la lumière diffuse de la boutique. De la joie mêlée à de l'angoisse serrait la gorge de Charlotte, habituée aux caprices de sa Maîtresse.
- "Ces anneaux d'or sont pour toi, chuchota Juliette à son oreille. Tu serais infibulée. Je veux que tu portes ces anneaux aux lèvres de ton sexe, aussi longtemps que je le souhaiterai."
La jeune femme ébahie accueillit alors cette déclaration avec émotion. On lui avait enseigné que dans les coutumes du sadomasochisme, la pose des anneaux était une sorte de consécration réservée aux esclaves et aux soumises aimées. C'était une sorte de mariage civil réservé à l'élite d'une religion qui professait l'amour d'une façon peut-être insolite, mais intense. Il lui tardait à présent d'être infibulée, mais sa Maîtresse décida que la cérémonie n'aurait lieu que deux semaines plus tard. Cela illustrait parfaitement la personnalité complexe de Juliette. Quand elle accordait un bonheur, elle le lui faisait longtemps désirer. Le jour tant attendu arriva. On la fit allonger sur une table recouverte d'un tissu en coton rouge. Dans la situation où elle se trouvait, la couleur donnait une évidente solennité au sacrifice qui allait être célébré sur cet autel. On lui expliqua que le plus long était de poser les agrafes pour suturer l'épiderme du dessus et la muqueuse du dessous. Un des lobes de ses lèvres serait percé, dans le milieu de sa longueur et à sa base. Elle ne serait pas endormie, cela ne durerait pas longtemps, et serait beaucoup moins dur que le fouet. Elle serait attachée seulement un peu plus que d'habitude. Et puis tout alla très vite, on lui écarta les cuisses, ses poignets et ses chevilles furent liés aux pieds de la table. On transperça l'un après l'autre le coté gauche et le coté droit de ses nymphes. Les deux anneaux coulissèrent sans difficulté et la brûlure s'estompa. Charlotte se sentit libérée,alors même qu'elle venait d'être marquée pour signifier qu'elle appartenait à une seule femme, sa Maîtresse. Alors Juliette lui prit la main droite et l'embrassa. Elle ferma les yeux pour apprécier plus intensément encore cet instant de complicité. Ses yeux s'embuèrent de larmes, d'émotion, de joie et de fierté. Personne ne pouvait comprendre l'authenticité de son bonheur. Elles allèrent à La Coupole fêter la cérémonie. Leur entrée dans la brasserie fit sensation. Juliette la tenait en laisse le plus naturellement du monde. Le collier en cuir noir enserrait le cou de Charlotte au maximum. Sa Maîtressse exigeait qu'elle le porte ainsi tous les jours. Un serveur apporta une bouteille de Ruinart. La jeune femme ainsi asservie sortit alors de son corsage transparent les billets qu'elle tendit au garçon littéralement fasciné par le décolleté qui ne cachait rien de ses seins nus et libres comme elle avait nus et libres le ventre et les reins. Les voisins de table les épiaient plus ou moins discrètement. Ils n'avaient sans doute jamais vu auparavant dans un restaurant une jeune fille tenue ainsi en laisse par une femme, attachée au pied de la table, payant le champagne à ses amis. Elles sortirent d'une façon encore plus spectaculaire. Aussitôt passé le seuil, Juliette l'obligea à rejoindre, à quatre pattes, la voiture laissée en stationnement juste devant la porte de la brasserie réputée. Il avait cessé de pleuvoir et la lune courait haut dans le ciel. Cette nuit, Charlotte serait prise, clouée contre le mur, comme seule sa Maîtresse aimait le faire, avec violence et passion.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
569 vues
12 aime
Silencieusement, elle vint se poster derrière moi. Elle caressa mes épaules, ma nuque, déboutonna le haut de ma robe et glissa ses mains sur ma peau en émoi. Je sentais son souffle caresser ma joue, tandis qu'elle tordait sans douceur les pointes durcies de mes seins, les allongeait et en grattait le bout d'un ongle sadique et sournois. La tête en tempête, je me raidissais, veillant à ne trahir aucune ivresse, alors que je n'avais qu'un désir, me jeter sur le sol pour qu'elle m'ouvre, qu'elle malmène mon ventre et mes reins, qu'elle enfonce dedans ses longs doigts souples et cruels. Charlotte se baissa. Je la vis à genoux à la hauteur de mon ventre, appuyant ses mains sur mes cuisses, pour tendre l'étoffe mince de ma robe jusqu'à faire appararaître une tache sur la soie pâle qui trahissait mieux qu'une jouissance, ma défaite. Elle frottait doucement la soie contre les lèvres de mon sexe, pour l'imprégner davantage de mon humidité, pour en dessiner l'ouverture jusqu'à ce qu'elle puisse y faire pénétrer, très légèrement, l'index à travers l'étoffe qui resterait froissée. Son autre main se glissait sous la robe, m'empoignait durement, déclenchait mon excitation. Je me cassai en avant, le souffle coupé, quand elle atteignit mes fesses pour forcer ma voie étroite. Quelle que fût la douleur, je demeurai silencieuse. Le spectacle de ma déchéance me laissait impassible, et c'est en cela que je lui résistais, même quand elle me faisait marcher jusqu'au miroir pour que j'aperçoive mon corps bafoué, avec un olisbos enfoncé entre mes reins. J'ai payé très cher le silence de Charlotte. Elle ignorait pourtant que je me sentais plus à l'aise dans son rôle que dans celui que le hasard me faisait tenir habituellement. Je suis une esclave depuis la nuit des temps, j'erre à la recherche d'une nouvelle Maîtresse chaque fois que l'une d'entre elles veut me rendre ma liberté. Je me prosterne volontiers, j'obéis sans révolte, j'ai l'âme d'une vestale dévouée. Charlotte croyait me soumettre à son corps, alors qu'elle me permettait seulement de réaliser un fantasme secret, qui était de la servir, elle, tentation cérébrale d'encourir une vengeance qui aurait pu être douloureuse, peut-être insupportable. Elle m'a enfin repoussée, rassasiée de bien-être, et nous nous sommes endormis l'une contre l'autre dans un bonheur partagé. Lorsque je me suis éveillée, elle me regardait en silence, gravement. Elle s'était effacé la veille illico dans le sommeil, laissant son amante tout à sa solitude, meurtrie qu'elle lui eût imposé son propre rythme, au mépris du tempo de ses sens. Elle avait négligé sans façon son goût pour les heures sans fin, où l'amour n'est pas borné. La jeune femme tenta subitement d'articuler un mot, mais son visage se froissa. Ravagée de désirs, elle regarda silencieusement sa Maîtresse. Ces deux victimes n'avaient jamais su s'adapter à un univers trop fade fait d'amantes décourageables. Le soir, je lisais dans la chambre en boudant un de ces livres énormes que je n'achève jamais, Charlotte est arrivée. Elle a retiré sa chemise, son jeans, nue dessous et a sortit la ceinture de cuir, mince et me l'a tendue. - Tiens, a-t-elle dit seulement. J'ai relevé la tête, mauvaise et agressive comme la peste que je suis parfois. - Qu'est-ce que tu veux ? Elle baissa alors les yeux, sublime.
Le désir montait inexorablement dans son corps. La honte fondait comme de la glace sur du marbre chaud: la position, la soumission de son regard, l'éclairage qui la mettait en valeur. - Frappe-moi. Le sang m'est monté à la tête. Ma colère a disparu d'un seul coup pour laisser place à la tristesse, la honte et l'excitation. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. - Tu es folle ? Charlotte a tendu la ceinture. - Frappe-moi, je te dis. C'est moi qui te le demande. - Non, je n'ai pas à te punir, tu es libre, j'ai compris. Elle a secoué la tête avec lassitude. - Non, c'est pas ça, tu ne comprends pas. J'ai envie que tu me punisses. Ne me force pas à le répéter dix fois. Vas-y. Je me suis levée, vraiment très mal à l'aise. - Mais enfin, qu'est-ce que tu veux ? Elle a éclaté en sanglots: - Tape-moi dessus salope, fais-moi mal sinon je fous le camp, Qu'est-ce que tu attends ? Elle hurlait comme une folle. Un voile rouge devant les yeux, j'ai arraché la ceinture de ses mains, je l'ai enroulée autour de mon poignet et j'ai tapé de toutes mes forces. J'ai vu dans un ralenti superbe la lanière se détendre et s'enrouler autour de sa taille, glisser en laissant une traînée rougeâtre, Charlotte se cambrer, ouvrir la bouche sans crier, et dans ses yeux passer l'indicible effroi de la douleur tant aimée. Le deuxième coup a écrasé ses seins, et cette fois elle s'est tassée en avant en relevant la tête, ses cheveux dispersés. Le troisième l'a atteinte au moment où elle levait un genou pour se protéger, et la lanière de cuir a claqué sur les lèvres de son sexe, elle est devenue pâle, elle est partie en avant, j'ai frappé encore une fois très fort sur ses fesses, elle a saigné très peu, et puis un dernier coup, tendrement sur ses épaules. J'ai laissé tomber la ceinture sur le sol. Je la croyais morte, ou très blessée. - Tu es folle, pensais-je, quelle horreur ! Tu la fouettes parce qu'elle est faible, qu'elle n'a personne que toi, nulle part où aller. Charlotte a ouvert les yeux, presque secs, elle a saisi ma main, la sienne très chaude, presque brûlante. - Viens, viens, a-t-elle répété deux fois ... Je me suis penchée vers elle, jai baisé ses lèvres desséchées, son cou, et sa main m'a guidée jusqu'aux seins, à sa blessure qui saignait encore un peu, je la léchais avec ferveur, je ne savais pas si c'était du sang ou de la cyprine, fruit de son plaisir, mais maintenant, j'ai compris, j'aimais la fouetter, j'embrassais son sexe, et elle gémissait. - Juliette, ma chérie, c'était vraiment divin, merci, j'en avais envie depuis si longtemps. Plus tard, allongée sous moi, ses yeux si près des miens que je ne les voyais plus: - Tu me frapperas encore, s'il te plait ? Tu m'achèteras un vrai fouet, un court avec un manche noir. Le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le plaisir des sages. Je suis sage, mon seul plaisir est le bonheur. Charlotte est folle, son vrai bonheur est le plaisir.
Pas respectée, elle s'était sentie, et impuissante au surplus, furieuse d'être si peu entendue, si mal regardée. Sa séduction demeurait une offensive de tous les instants. Cernée de brouillard, elle était à nouveau une féminité disponible. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Muette et comme enfermée dans un corridor de ténèbres, la jeune femme semblait cuver sa souffrance, digérer de l'amertume et subir au plus profond d'elle-même de terribles craquelures. Pas un instant elle n'eut la gravité légère d'une double-rate ni la courtoisie de paraître heureuse. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. En aucun cas, elle ne se plaignait. Qu'on la pense morte ou blessée, pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Elle n'était pas indifférente aux autres mais simplement différente.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
675 vues
15 aime
Depuis longtemps elle avait oublié les notions de valeur et d'amour-propre et elle avait pris l'habitude de s'abandonner à la concupiscence des hommes sitôt la nuit tombée. Mais elle séparait l'amour du plaisir, elle appelait cela le syndrome de la collectionneuse. Elle demeurait toujours silencieuse et hautaine, quand la lumière devenait tamisée et le silence feutré. Alors elle s'offrait sans dire un mot, parfois aux tourments qui la laissaient pantelante, honteuse et prête à implorer mais veillant toujours à ne trahir aucune faiblesse, même sous le fouet. Ce soir-là, elle pénétra dans le hall de l'hôtel et le miroir de l'entrée lui renvoya le spectacle de sa silhouette gracieuse. La jeune femme frissonna de se trouver jolie pour la première fois de sa courte vie; non qu'elle ne le fût pas, au contraire, l'effet de souffle de sa frêle beauté était inévitable, mais elle était de ces ex-petites filles blessées dans leur image qui, toujours, ignoreront les triomphes de leur éclat, convaincues qu'elles sont indignes d'être contemplées avec des yeux éblouis. Bien sûr, depuis son adolescence, les hommes s'étaient relayés pour soigner cette inquiétude mais, toujours, alors qu'ils lui bricolaient des adjectifs persuasifs, elle n'y avait vu que de la flagornerie destinée à la culbuter, ou la marque de ce dérèglement du jugement qui va avec la passion. Elle aimait sa persévérance. Elle signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais, en même temps, les innombrables attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Elle ne put s'empêcher d'être émue par ses pensées. Charlotte pénétra dans le hall d'entrée et salua d'un signe de tête la réceptionniste. Elle prit l'ascenseur, les mains moites, le cœur battant à tout rompre. Sous sa robe, pour accompagner son string, elle avait choisi un soutien-gorge pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. La caresse de la soie sur leurs pointes dressées ajoutait encore à sa suave excitation. Elle portait un parfum léger, sensuel. Et sa façon de le saluer, toute simple, était éblouissante. Il ne se souvenait pas qu'une femme l'ait jamais intrigué à ce point. Peut-être était-ce dû au masque qu'elle portait ou à la réputation qui la précédait. Quoi qu'il en soit, elle était ravissante, et de celles qui accrochent le regard et fascinent. Et ce n'était pas une question de robe ni de bijoux. C'était toute sa personnalité qui transparaissait: sexy, impertinente, séductrice. S'amuser à provoquer un homme aussi désirable, était plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Le déguisement n'était qu'un artifice. C'étaient ses yeux verts derrière son masque et sa bouche sensuelle qui le troublait. La soie fluide moulait somptueusement les courbes de sa silhouette. Le précieux collier plongeait de manière suggestive entre ses seins, le métal froid lui rappelant que si elle jouait correctement son rôle, très bientôt les doigts de l'inconnu effleureraient sa peau. Elle laissa ses doigts glisser le long du collier, jusqu'au cabochon niché au creux de sa poitrine. Il ne fallait jamais remettre au lendemain ce qu'on pouvait faire la veille.
Une émotion incomparable la submergea alors: elle était confrontée à son fantasme quotidien, sa lutte éternelle, elle ne pouvait vaincre le besoin de montrer ce que tout le monde attendait de voir et la culpabilité perfide pourfendit son âme. L'inconnu allait succomber à son charme vénéneux. Par sa simple conduite, l'homme venait de lui certifier sa beauté. Sa gêne même l'attestait, tandis que son regard se fixait obstinément à côté d'elle, s'accrochant au murs de marbre blanc pour ne pas glisser vers le danger qu'elle était alors subitement devenue pour lui. Elle avait réussi à le surprendre, à l'intriguer. Elle ne disposait que d'une nuit. - Monsieur, dit-elle. Je veux que nous fassions l'amour. L'homme leva un sourcil étonné et un sourire amusé effleura ses lèvres. Charlotte ne voulait surtout pas qu'il réfléchisse. Elle voulait qu'il se contente de ressentir et de réagir. D'un geste téméraire, elle glissa la main vers sa nuque, noua les doigts dans ses cheveux sombres et attira son visage vers le sien. C'était elle qui avait pris l'initiative du baiser. Ce fut l'homme qui en prit le contrôle. Il n'y eut pas de phase d'approche. Ses lèvres pressèrent les siennes, sa langue pénétra sa bouche, trouva la sienne, s'y mêla en un baiser sauvage, exigeant, prenant d'elle tout ce qu'elle avait à donner. Elle s'abandonna à son étreinte, s'enivrant de l'odeur de sa peau, une odeur virile, troublante. - Allons dans un endroit plus intime, voulez-vous ? Il eut un bref mouvement de sourcils, comme s'il soupçonnait un piège, mais il était trop poli pour répondre. - Nous venons d'arriver. - N'avez-vous pas envie d'être seul avec moi ? Car je n'ai aucune envie de différer mon plaisir. Ni le vôtre. - Comment savez-vous que nous aurons du plaisir ? - Une femme sait ces choses-là. - Même si mes exigences sortent du commun ? L'ascenseur s'immobilisa à son étage. Elle prit l'homme par la main et ils franchirent la double porte aux vitres gravées, traversèrent le hall de marbre et gagnèrent la luxueuse suite préparée. Elle était toute entière éclairée de bougies et ils traversèrent le salon en direction de la vaste chambre élégante, raffinée, décorée dans un subtil dégradé de tons chauds. D'autres bougies étaient disposées de part et d'autre de l'immense lit. Sur la commode, on avait disposé deux flûtes de cristal et une bouteille de champagne dans un seau à glace en argent. Le lit était entrouvert et les draps soyeux, comme une invitation aux ébats. Charlotte avait ouvert toutes grandes les portes de la terrasse qui surplombait l'océan pour laisser la brise parfumée baigner la chambre. L'homme ne prêta pas la moindre attention au décor. - Baissez la fermeture de ma robe, susurra-t-elle d'une voix enjôleuse. - Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je prenne mon temps, j'espère, murmura-t-il à son oreille. - Bien au contraire, répondit-elle.
Le regard de l'inconnu l'encouragea à poursuivre sans la moindre hésitation sa tentative de séduction. Elle n'avait jamais pu feindre l'indifférence. Elle haïssait la méthode mais elle succombait à sa nature. Il y a des beautés flagrantes, comme ça, contre lesquelles il faut se prémunir pour conserver ses moyens et il est plus facile de conserver son sang froid devant une femme qui fascine en évitant de la regarder. Naturellement, tout en parlant, il mit un soin maniaque à ne pas la fixer, à laisser ses yeux là où elle n'était pas, et cela ne fit qu'enfler la gêne et le trouble déjà énorme de Charlotte.Elle se sentit soudain la bouche sèche. Elle avait envie d'être nue, de sentir ses mains sur elle tout de suite, mais aussi follement envie qu'il prenne tout son temps. Il descendit la fermeture Eclair de quelques centimètres. Le corsage de la robe s'ouvrit dans son dos, s'écarta de sa poitrine et elle sentit un souffle d'air frais balayer ses seins. Du bout des doigts, il caressa son son cou, ses épaules, décrivant de petits cercles sur sa peau nue tandis qu'elle écartait doucement les pans de son corsage. Elle n'avait pas bougé, tenant toujours ses cheveux relevés pour lui, dans une position cambrée qui projetait en avant ses seins avides de la caresse de ses mains expertes. Elle ne s'inquiéta pas quand il plaça autour de son cou, un collier en acier comportant une charnière, située au centre. Il le verrouilla brusquement grâce à un système de vis et d'écrou. - Vous avez un dos superbe, dit l'homme sans se troubler. Il fallait qu'elle s'écarte, qu'elle reprenne le contrôle du jeu. Mais c'était si bon de sentir ses mains sur ses seins qu'elle n'en eut pas la volonté. Et il s'y attendait. Il savait qu'elle ne pourrait pas. Il l'avait lu dans son regard, senti dans la façon dont elle cédait à la tentation, s'abandonnant à ses mains expertes. Ses paumes effleuraient sa chair, ses doigts la frôlaient à peine. La sensation était telle qu'elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gémir. Elle referma les doigts sur ses épaules. Sa peau était chaude et douce. Du velours sur de l'acier. Chaque caresse de ses mains sur ses seins, chaque pression de ses doigts faisait croître le désir niché au creux de son ventre. Jamais elle ne s'était sentie à ce point prête pour un homme, excitée, humide. Elle l'était déjà au moment où elle avait ôté sa robe. Il pressa de nouveau la pointe de ses seins. Mais l'homme avait décidé d'imposer son rythme, de l'exciter, de la pousser à bout, puis de faire machine arrière au moment où il la sentirait prête à chavirer. Quand elle glissa les pouces sous l'élastique de son string et le fit glisser sur ses fesses, des fesses musclées, elle se retourna et il découvrit son pubis finement rasé, il la fixa, le regard brûlant de désir, une expression si intense sur le visage qu'elle fut saisie de peur. Elle allait subir l'épreuve du fouet.
Elle était exposée, incapable de rester immobile, sentant les yeux de l'homme tendus vers son ventre, hérissant sa peau, la contraignant tôt ou tard à desserrer ses genoux puis à écarter plus franchement ses jambes. La caresse de son regard en coup de fusil, qui cependant évitait toujours ses yeux, étonna la jeune femme, heurtée par la douceur soudaine de cet inconnu dont la note dominante était la virilité la plus sauvage, sous une fine pellicule d'éducation. Derrière ses pupilles volontaires se formaient déjà les réflexions qu'il avancerait ensuite en stratège. L'homme bondit alors, tel un animal sauvage, et tandis qu'elle se redressait, il la souleva dans ses bras. Lorsqu'il l'eut posée sur la terrasse, il saisit la rambarde, emprisonnant Charlotte entre ses bras. Elle était piégée. Son petit numéro de strip-tease avait définitivement chassé l'homme réservé et distant et libéré l'être viril et impétueux. Comme attirés par un aimant, ses doigts se refermèrent sur son sexe. Il était long et dur. Il sursauta lorsqu'elle allongea les doigts, les referma sur ses testicules qu'elle pressa doucement. Du pouce, elle effleura son gland gonflé et fut heureuse de l'entendre gémir de plaisir. - Je vais explorer toutes les zones sensibles de votre corps avec ma langue, murmura-t-elle. Comme hypnotisée par le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers de la côte, en contrebas, elle s'agenouilla et prit le sexe de l'homme dans sa bouche. Il avait le goût du vent et de la pluie, le goût viril d'un homme. Et comme elle le lui avait promis, elle l'amena au bord de l'orgasme. Brusquement, il glissa les mains entre ses reins. Perchée sur ses talons hauts, elle se trouvait cambrée, les fesses en arrière, dans la position idéale pour qu'il glisse un doigt en elle. Un doigt qu'il plongea dans sa voie la plus étroite, l'élargissant avec volupté jusqu'à ce qu'elle fut détendue. - Je veux que vous veniez en moi par cet endroit. - Je le sais. Mais il s'arrêta. Il se redressa, plaqua son corps contre le dos de Charlotte. Son membre dur plongea entre ses fesses. Elle se cambra pour le prendre en elle, mais il s'écarta, referma les mains sur ses seins et en pressa la pointe durcie. Ce fut comme si une décharge électrique traversait le corps de la jeune femme. Elle se cambra de nouveau, collant son rectum contre lui. Lorsque enfin, il la pénétra, elle était si brûlante, si excitée qu'elle jouit aussitôt dans une explosion de tous les sens. Elle se serait écroulée si les bras puissants de l'homme ne l'avaient retenue. Il glissa une main entre ses cuisses et, ouvrant délicatement sa chair, il se mit à caresser son clitoris. Elle le sentait partout, avec son sexe planté profondément dans ses entrailles. Quand elle atteignit l'orgasme, il se décolla d'elle brutalement. Bientôt, tandis qu'elle retrouvait ses esprits, l'homme la tenait serrée contre lui, blottie dans ses bras. - Avez-vous déjà été attachée et fouettée ? - Non jamais. Sans attendre, l'inconnu dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une corde de chanvre qu'il attacha au plafonnier de la chambre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis qu'il l'ôtait de son pantalon. - Que faites-vous ? - Je répare seulement un oubli. Souvenez-vous de mes exigences spéciales. La douleur laissera alors place au plaisir. L'homme commença par apprécier la souplesse du ceinturon en cuir en fouettant l'air. Le premier coup claqua sèchement contre ses fesses. Le second atteignit bientôt brutalement ses épaules. Il souhaitait rapidement l'amener à merci.
Un voile rouge devant les yeux, elle contemplait dans un ralenti superbe le ballet de la ceinture qui se balançait dans l'espace comme un métronome sentencieux. Elle se cambrait, ouvrant un peu la bouche sans crier. Le troisième coup écrasa ses seins la laissant comme morte. C'était à elle de parler maintenant. Consentait-elle ? Mais elle ne pouvait parler. Cette volonté qu'on lui demandait tout à coup d'exprimer, c'était la volonté de faire abandon d'elle-même, de dire oui d'avance à tout ce à quoi elle voulait assurément dire oui, mais à quoi son corps disait non, au moins pour ce qui était du fouet. Car pour le reste, s'il fallait être honnête avec elle-même, elle se sentait trop troublée par le désir qu'elle lisait dans les yeux de l'homme. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Il avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. L'homme la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Vingt, trente, quarante coups. Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées, s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle était exposée à un âtre crépitant. - Vous voudrez bien vous retourner. - Non, pas devant, haleta-t-elle, Pas devant. - Vous devez aller jusqu'au bout de vos fantasmes de soumission. Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour essayer de se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Il ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Il continua à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. L'homme cessa presque aussitôt de la frapper. Il s'approcha de la jeune femme et ce fut lui qui remarqua le premier que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer bientôt. Elle n'avait aucune envie de bouger. Comblée, elle ne rêvait que de rester là, blottie dans les bras de l'inconnu. Mais pour lui, il était hors de question de passer la nuit avec elle. Le risque était trop grand qu'elle découvre alors son identité. On ne vit qu'une fois et il n'est jamais trop tard pour mal faire.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
414 vues
6 aime
-A genoux, petit impertinent. Je commande et tu obéis.
Auguste, l'empereur qui règne sur les mondes n'est plus que l'esclave de sa femme, la très belle Livie. Il a besoin de cela pour son bien, pour oublier sa lourde charge, ses soucis et se vider la tête.
Livie prend une dure et souple baguette en olivier, une qui fait bien mal. Une qui siffle bien quand elle frappe.
-Tu n'es plus mon empereur, juste mon esclave et je dois te punir.
Elle lui demande de se mettre nu et de s'allonger sur le ventre sur le carrelage froid. Auguste s'exécute. Il reçoit une sévère correction. Ses fesses sont rouges. Livie frappe très fort et fait très mal. Il gemit il lâche prise.
Livie prend un fouet de lanières de cuir tressées. Elle passe un collier d'esclave au tour de cou de son époux et l'attache contre une colonne de marbre.
- La baguette c'était juste pour te chauffer le cul. Maintenant tu vas recevoir ta punition et tu devrais supplier longtemps pour que je cesse. Le fouet vole et claque. Auguste subi la dure loi de sa femme. Son dos est en feu. Une douleur terrible. Il supplié. Livie ne l'écoute pas et le claque encore plus fort. C'est leur pacte d'amour. Elle brise toute résistance, toute fierté chez son Auguste qui souffre et qui l'aime pour cela.
Puis elle le détache, s'assoie sur son fauteuil d'imperatrice. C'est elle le César maintenant. Elle remonte sa longue tunique sur ses jambes superbes. Écarte les cuisses et dévoile son intimité devant Auguste à genoux.
-Viens honorer de ta langue ta Maîtresse petit vermisseau. Et fais cela bien car sinon je brûlera ton dos avec une bougie.
Auguste s'exécute encore. Il dévore le sexe de son épouse. Dégage son délicat clitoris et le suce. Livie tremble et jouit plusieurs fois dans sa bouche. Son intimité moite sent si bon. Auguste bande fort. Livie s'en aperçoit.
- Comment oses tu ! Le fouet ne suffit pas. Je vais te jetter aux lions. Auguste tremble. Il sait combien Livie peut être impitoyable et s'affranchir de toutes les règles des jeux. Il sait combien parfois elle semble n'avoir plus de limites. Il a peur tout à coup. Il voit son regard humide, ses yeux brillants et si durs.
-Non, pas les lions. Qui dirigerait Rome ?
-Moi bien sûr. Et je commencerai par faire fouetter tous les sénateurs. Le peuple m'aimera pour cela. Les lions vont faire un bon repas ce soir. Ce n'est pas tous les jours qu'ils ont un empereur au menu.
- Non pas les lions, tu sais combien je t'aime.
- bander sans permission ne saurait rester sans punition. Que proposes tu en échange de ta vie ?
256 vues
4 aime
Difficile de savoir exactement à quel moment tout a basculé.
nous discutions tout les deux, c'était amical, et sans m'en rendre compte je me suis de nouveau retrouvé à ses pieds, de manière naturelle.
Nous avons décidé de prendre notre temps. Depuis ce fameux soir, nous discutons énormément, de tout et de rien, nous apprenons à nous connaître.
Avec le temps, nous nous comprenons sans mots
Tres régulièrement il me surprend dans ses réactions, il me rend fière de l'avoir choisi, il est celui qui me correspond.
Comment le décrire ?
Il est à l'écoute de mes besoins, gentil quand il faut l'être, il m'impose sa Domination avec finesse et fermeté, il est sadique autant que je suis maso. Il est patient mais intransigeant, il n'est jamais très loin.
Je le respecte, je le taquine sans aller trop loin. Inutile de le "tester", je le sais réactif
A ses côtés je me sens belle et forte face au monde tout en étant toute petite face à Lui. Il m'attire, il m'intimide, il me manque quand je ne le sens pas et il me rend dingue quand il est là.
L'IRL est prévu, programmé, la date, le lieu. Son collier sera alors posé, symbole de ce lien que nous construisons jour après jour.
Je suis fière d'être à Lui, à Ses Pieds, soumise à Mon Maître 😍
241 vues
9 aime
Elle se dit que son amante ne ressemblait pas aux autres. On était toujours le trouble-fête de quelqu'un. Si elle avait été une femme de passage et non sa Maîtresse, elle ne lui aurait pas expliqué que l'on était responsable de sa vie dans ses méandres, ses ratages, ses succès aussi. Que tout sauf la maladie dépendait du désir que l'on avait que les choses surviennent. Que l'on avait les amours, les histoires que l'on méritait. Peut-être que les souvenirs sont beaux à cause de cela. Elle se revoit seulement descendre les marches quatre à quatre, dans un tel état, une angoisse d'abandon, qu'elle fut prise d'un hoquet. Elle ne se rappela même plus les explications que Juliette lui donna le lendemain. Juste de l'escalier et de ses yeux brouillés de larmes et de sommeil. Peut-être qu'avec le temps, le filtre des années, ils deviennent comme des produits purifiés, débarrassés des scories du chagrin et de la peur. La jeune femme tenta d'articuler un mot, mais son visage se froissa. Ravagée de désirs, elle regarda silencieusement sa Maîtresse. Ces deux victimes de l'amour n'avaient jamais su s'adapter à un univers classique et d'amantes décourageables. Charlotte fut libérée de sa cellule et elle prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie bleue. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta sans ménagement. Elle avait contracté la manie d'être indélébile dans la vie de sa Maîtresse. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Mais sans se l'avouer elle-même, son bonheur était sombre mais absolu. Elle avait vécu toute seule mais sans la moindres parcelle d'hypocrisie.
Il lui vint à l'esprit que peut-être l'hypocrisie avait du bon. Ainsi, si elle avait su en jouer, elle n'aurait pas demandé à son amante de la fouetter. Elle n'avait été humiliée qu'une seule fois. Bien entendu, elle avait peur, mais cela ne se voyait pas. Elle ne jugeait pas utile d'avouer cette crainte à cette amante car elle n'en avait rencontré aucune susceptible de l'atténuer. Les deux jeunes femmes retrouvent spontanément les mêmes mots, les mêmes gestes, les mêmes procédures intimes à des semaines de distance, peut-être parce que le sexe est la réminiscence du sexe, avant de desserrer leur étreinte, le corps en nage. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Sa séduction demeurait une offensive de tous les instants. Cernée de brouillard, elle était à nouveau une féminité disponible. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres sur le sexe humide, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus.
Elle lui sut gré de ce silence. Impossible de circonscrire le plaisir dans un vocabulaire, de l'assigner à résidence dans les frontières du language. Toujours les mêmes mots pour dire le plaisir, mais jamais le même plaisir entre les mots. C'est pourquoi elles avaient gardé la discrétion. Tandis que la jeune femme essayait de contenir sa frayeur, son amante se fit la remarque que sa robe bleue avait des nuances aussi changeantes que la robe du Temps que portait Peau d'Âne, elle qui adorait depuis toujours les films de Jacques Demy. Avec son long cou et ses yeux bruns, elle avait manifestement ce genre de beauté, mais cela, elle ne lui dit pas. Charlotte se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Muette et comme enfermée dans un corridor de ténèbres, la jeune femme semblait cuver sa souffrance, digérer de l'amertume et subir au plus profond d'elle-même de terribles craquelures. Pas un instant elle n'eut la gravité légère d'une double-rate ni la courtoisie de paraître heureuse. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la bienséance et de la modestie.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
425 vues
9 aime
Journée découverte.
Nous partons plus ou moins à l'aventure de cette forêt que tu as choisis.
Durant le chemin de te taquine, je viens glisser ma main et te caresser la queue pendant que tu nous conduis. Tu es si obéissant et docile que tu ne dis rien, tu souris juste, et tu me feras juste remarquer que je suis coquine.
Nous arrivons à l'endroit désiré, il nous reste plus maintenant qu'à nous trouver un petit coin discret.
Tu prends nos affaires et nous entamons la promenade. Nous marchons tranquillement, pas un chat, ou juste quelques vélos sur le grand chemin, tu as bien choisis le jour. Nous continuons 10 minutes, puis je décide de tourner à droite vers un petit chemin.
Plus nous avançons, plus nous nous éloignons des risques de trouver promeneurs. 5 minutes passent et nous décidons de pénétrer au cœur de cette forêt sans chemins cette fois. Nous trouvons un petit coin isolé par les arbres et feuillages. Je décide que c'est ici que nous nous poserons.
Nous y sommes, enfin, ce moment que nous attendions tant est enfin arrivé !
Les frissons m'ont parcourus durant tout ce temps jusqu'à cet instant, où tu commence à te déshabiller. Là c'est tout mon corps qui chantonne, de ces grands frissons qui ne s'arrêtent plus. Je te veux !
Toujours aussi élégant avec tes beaux portes jarretelles et bas noir en résille. Te voici enfin nu. Je t'aide à installer ton collier à vis, minutieusement pour ne surtout pas la perdre dans les feuillages.
Au tour de tes poignets qui entourent ce fin arbre courbé, qui s'épouse parfaitement à tes bras. Je ferme les menottes à vis aussi.
Le feu brûle en moi, je sens cette puissante adrénaline qui monte, c'est tellement fort, tellement bon.
Je prend la badine, me rapproche, et le premier coup tombe sur cette peau douce de ton petit Cul de Chienne ! Tu commences à compter. Et plus tu comptes et plus les sensations augmentent en moi. 10, 11, 12, 23, 24, 25, mon corps frissonne lorsque le tien flanche au rythme de la badine. 36, 37, 38. Tu es si beau, si endurant, et tu t'affranchis de ce qui t'était destiné. 49, 50 ! Je baisse la badine.
Pause. Ma langue vient à la croisée de la tienne, et nous échangeons des baisers. Je te veux tellement, je te désir !
Coquine m'as tu dit dans la voiture. Attends !
Je m’accroupis et cette fois c'est ma bouche qui enveloppe ta queue toute excitée. Je ressens aussi ton désir, et je te veux plus fort.
Stop ! Assez de douceur accordée, où en étions nous dans nos comptes ?!
51, 52, 53, Au fur et mesure, je tiens la mesure, et me perfectionne dans cet art que tu m'as fait découvrir la semaine dernière. 65, 66, 67, ma main vient se poser sur ta queue qui mouille, et je commence ce doux mélange de caresses à ta queue et douleur de la badine continuant le jeu.
Nous y sommes, parfaitement en osmose dans cette nature . Je n'avais jamais vécue une telle situation , et n'imaginais pas que l'on puisse se sentir aussi bien, en parfaite harmonie.
98, 99, 100 ! Je te prends dans mes bras, quelques baisers échangés, puis c'est la relâche, je te libère enfin.
Que d'émotions, jamais connus avant toi. Je savais que le volcan dormait en moi, et toi tu lui donne un sens pour qu'il se contienne et ne parte pas en tout sens.
Tu sais que je naît dans cette pratique, et tu me fais confiance. Nous avançons dans cette découverte de nous, et nous nous découvrons en union.
Te rappelles tu ce que nous nous étions dit ?! Après avoir retiré tes bas et mis complètement nu, il nous reste un dernier détail... Nous étions convenus à 160 coups de badine accumulés cette semaine.
Tu retourne à l'arbre, sans y être attaché cette fois, libre de fuir. Tu as le mot de secours, à tout moment tu peux arrêter, et pourtant tu es bien là, si courageux et droit dans les règles que nous nous sommes fixées.
101, 102, 103... Mélanges de caresses, de baisés, de badine. 125, 126, 127... Tu es toujours là à compter, ne pas fuir, droit. Je suis si fière de toi !
158, 159, 160 !
Je mesures la chance que j'ai de t'avoir rencontré et de t'avoir laissé pousser la porte de mon monde, qui en se découvrant tout deux est le tiens aussi.
Je mesure la chance de nous être donnés cette chance unique de nous lier. Mélange de douleur, de douceur, d'attachement déjà présent. Aucune préméditation. Nous nous accordons de vivre pleinement cette union, dans l'harmonie de nos sens, de nos désirs qui se rejoignent,
Je suis si fière de toi, tellement Adam.
Tu es si beau lorsque tu m'appartiens !..
.#photoperso
271 vues
16 aime
La jeune femme aimait la compagnie de ses congénères féminins avant la rencontre avec son amante, elle perfectionna seulement sa libido avec elle et se laissa amener vers des rivages sans fin. Pour lui plaire, elle eut envie de jouer le jeu en battant des cils et en faisant tourniller son collier de perles, ras du cou, à la Jackie Kennedy. C'était facile, la féminité: il suffisait de retrouver des gestes anodins oubliés. Ses cheveux courts, châtains foncés lui donnaient un air androgyne irrésistible. Charlotte parvenait à grand concours de jogging, à posséder cette silhouette sportive qui tient lieu de beauté. Et par chance, son corps était parfait. Elle pouvait à loisir contempler dans le rétroviseur celle qui sans doute la marquerait à jamais. La vie est mal faite: on est cerné par des êtres indifférents et l'on manque toujours à quelqu'un. Elle attendait, sagement assise derrière le volant. Leurs bouches se rejoignirent à l'intersection des deux sièges selon un rituel tacitement établi depuis qu'elles se retrouvaient dans la clandestinité. Mais, en deux ans, elles avaient appris à le bousculer à tour de rôle, afin que jamais l'habitude n'entamât la passion. Elles échangèrent un long baiser, si imaginatif qu'il pouvait à lui seul dresser l'inventaire exact de tout ce qui peut advenir de poétique et de prosaïque entre deux êtres soumis à leur seul instinct, du doux effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Ainsi toutes les figures de l'amour s'inscrivaient dans cette étreinte. Elle avait la mémoire de celles qui l'avaient précédée. Quand leurs bouches se reprirent enfin, elles n'étaient qu'un seul et même souffle. Anticipant sur son premier mot, Juliette posa son doigt à la verticale sur ses lèvres et, dans un sourire de connivence, entraîna Charlotte hors de la voiture. Après qu'elles eurent tout doucement refermé les portes et fait les premiers pas sur la pointe des pieds, comme si l'extrême discrétion leur était devenue une seconde nature, elle la prit par la main et l'engagea à sa suite dans une des rares stalles encore vides. À l'ardeur qu'elle y mettait, Charlotte comprit que ce jour-là, encore une fois de plus, elle dirigerait les opérations, du moins dans un premier temps. Alors une sensation inédite l'envahit, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, elle n'était déjà plus qu'un corps sans âme, qu'une soumission charnelle en répit. L'endroit était humide et gris. Il en aurait fallut de peu pour qu'il paraisse sordide. Ça l'était juste assez pour ajouter à leur excitation. Certains parkings peuvent être aussi borgnes que des hôtels. Un rai de lumière, provenant d'un des plafonniers formait une diagonale au mur, à l'entrée du box. Il n'était pas question de descendre le lourd rideau de fer, elles se seraient retrouvées enfermées. Charlotte s'appuya le dos contre le mur, exactement au point où le halo venait mourir, de manière à réagir à temps au cas où quelqu'un viendrait les surprendre à l'improviste. Avant même que Juliette pût l'enlacer, elle lui glissa entre les bras tout en tournant le dos, avec cette grâce aérienne qui n'appartient qu'aux danseuses, puis posa ses mains contre la paroi, un peu au-dessus de sa tête, et cambra ses reins brusquement tandis qu'elle s'agenouillait.
Depuis tant de mois qu'elles s'exploraient, pas un grain de leur peau n'avait échappé à la caresse du bout de la langue. Du nord au sud et d'est en ouest, elles en avaient investi plis et replis, ourlets et cavités. Le moindre sillon portait l'empreinte d'un souvenir. La chair déclinait leur véritable identité. Elles se reconnaissaient à leur odeur, se retrouvaient en se flairant. Tout avait valeur d'indice, sueur, salive, sang. Parfois un méli-mélo de sécrétions, parfois le sexe et les larmes. Des fusées dans la nuit pour ceux qui savent les voir, messages invisibles à ceux qui ne sauront jamais les lire. Si les humeurs du corps n'avaient plus de secret, la subtile mécanique des fluides conservait son mystère. Mais cette imprégnation mutuelle allait bien au-delà depuis qu'elles s'étaient conté leurs rêves. Tant que l'on ne connaît pas intimement les fantasmes de l'autre, on ne sait rien ou presque de lui. C'est comme si on ne l'avait jamais vraiment aimé. Mais Charlotte savait exactement ce que Juliette désirait. Se laisser prendre avant de s'entreprendre. Un geste juste, qui serait juste un geste, pouvait apparaître comme une grâce, même dans de telles circonstances, car leur silence chargeait alors de paroles le moindre de leurs mouvements. Elles n'avaient rien à dire. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant. Elles pouvaient juste surenchérir par la crudité de leur langage, un lexique de l'intimité dont les prolongements tactiles étaient infinis, le plus indéchiffrable de tous les codes en vigueur dans la sourde clandestinité. Tandis que Charlotte ondulait encore tout en s'arc-boutant un peu plus, Juliette lui déboutonna son jean, le baissa d'un geste sec, fit glisser son string, se saisit de chacune de ses fesses comme s'il se fût agi de deux fruits murs, les écarta avec fermeté dans le fol espoir de les scinder, songeant qu'il n'était rien au monde de mieux partagé que ce cul qui pour relever du haut et non du bas du corps, était marqué du sceau de la grâce absolue. Puis elle rapprocha ses doigts du sexe, écarta les béances de la vulve et plongea ses doigts dans l'intimité moite, si brutalement que sa tête faillit heurter le mur contre lequel elle s'appuyait. Ses mains ne quittaient plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouva aboli, ou à tout le moins se ralentit.
Une femme qui dit doucement alors qu'elle cède justement avec impétuosité, c'est très excitant. Ce cri, entre rage et feulement, avait de quoi troubler la femme la plus indifférente qui fût. Toute à son ivresse, elle ne songeait même plus à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur bataille, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle la mordit au sang. De la pointe de la langue, elle effleura délicatement son territoire à la frontière des deux mondes, avant de s'attarder vigoureusement sur son rosebud. Un instant, elle crut qu'elle enfoncerait ses ongles dans la pierre du mur. Elle se retourna enfin et la caressa à son tour sans cesser de la fixer des yeux. Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Car si Juliette l'aimait peut-être, l'aimait sans doute, Charlotte sentait que le moment n'était pas éloigné où elle allait non plus le laisser entendre, mais le lui dire, mais dans la mesure même où son amour pour elle, et son désir d'elle, allaient croissant, elle était avec elle plus longuement, plus lentement, plus minutieusement exigeante. Ainsi gardée auprès d'elle les nuits entières, où parfois elle la touchait à peine, voulant seulement être caressée d'elle, elle se prêtait à ce qu'elle lui demandait avec ce qu'il faut bien appeler de la reconnaissance, plus encore lorsque la demande prenait la forme d'un ordre. Chaque abandon lui était le gage qu'un autre abandon serait exigé d'elle, de chacun elle s'acquittait comme d'un dû. Il était étrange que Charlotte en fût comblée. Cependant, elle l'était. La voiture était vraiment le territoire secret de leur clandestinité, le lieu de toutes les transgressions. Un lieu privé en public, ouvert et clos à la fois, où elles avaient l'habitude de s'exhiber en cachette. Chacune y reprit naturellement sa place. Elle se tourna pour bavarder comme elles l'aimaient le faire, s'abandonnant aux délices de la futilité et de la médisance avec d'autant de cruauté que l'exercice était gratuit et sans danger. Elles ne pouvaient que se sentir en confiance. Scellées plutôt que liées. Charlotte était le reste de Juliette, et elle le reste d'elle. Inutile d'être dénudé pour être à nu. Tout dire à qui peut tout entendre. On ne renonce pas sans raison profonde à une telle liberté. Au delà d'une frénésie sexuelle sans entrave, d'un bonheur sensuel sans égal, d'une connivence intellectuelle sans pareille, et même au-delà de ce léger sourire qui emmène plus loin que le désir partagé, cette liberté était le sel de leur vie. Elle la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle se blottissait contre sa poitrine. À l'extérieur, l'autre vie pouvait alors attendre, surtout lorsque de toute façon, l'on se quitte le lendemain.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
390 vues
9 aime
L'amour, c'était une autre histoire. Elle se drapa dans une sensualité abandonnée. La jeune fille était un objet parmi les objets. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de son cerveau et commandait à son corps de cette souffrance fulgurante magnifiée par son obéissance servile. Ce fut alors une révélation pour elle. Après lui avoir fait demi-tour, elle s'agenouilla aux pieds de sa soumise. Sa nuisette était à terre, Charlotte n'apercevait pas le visage de Juliette, mais elle sentit sa langue quand elle lui lécha les lèvres de son sexe. Elle se cambra, écartant les jambes autant que le lui permettait la culotte qui la bloquait aux genoux. En lesbienne raffinée, Juliette prenait son temps. D'abord elle lécha d'une extrémité à l'autre les bords de la vulve, avant de descendre plus bas entre les cuisses puis de remonter enfin dans la fente béante. Charlotte ne put retenir un long gémissement. En un éclair, elle se demanda s'il y avait quelqu'un dans la chambre voisine. Si c'était le cas, il ne pouvait les voir. La porte aménagée de façon à étouffer les sons entre les deux pièces était close. Cependant, on pouvait l'entendre crier. Elle oublia vite ce détail. La langue de Juliette faisait des ravages dans son sexe, elle allait et venait à une cadence diabolique. Le résultat ne tarda pas. Charlotte jouit de nouveau, sans se soucier si le voisinage pouvait être alerté par ses cris. Juliette se délecta du spectacle offert par sa soumise. Après lui avoir demandé de la remercier, elle se tut. Charlotte alors feignant une déception évidente eut un sourire contraint. Charlotte leva la tête. Juliette ne l'eût pas regardée, comme elle faisait toujours. Elle n'eût pas autrement bougé. Mais cette fois, il était clair que Juliette voulait rencontrer le regard de Charlotte. Ces yeux noirs brillants et durs fixés sur les siens, dont on ne savait s'ils étaient ou non indifférents, dans un visage fermé. Elle décida de la laver afin d'adoucir ses chairs qui seraient endolories et ouvrit la porte de la salle de bain contiguë à la chambre. Elle enfila une courte blouse de coton blanche qui dévoilait ses longues jambes bronzées. Charlotte se déshabilla totalement. Juliette fit alors venir la domestique qui était à son service. La première fois que la jeune esclave l'avait aidée à se laver, elle avait ressentie de la gêne, mais peu à peu, elle s'y habituait. Ce soir-là, comme les autres fois précédentes, Juliette évita, en lui faisant sa toilette, de donner un tour érotique à ses attouchements. Cependant, après avoir séché sa soumise, elle invita celle-ci à prendre place sur la table de massage toute neuve installée dans un coin de la pièce. Charlotte se trouva alors à plat ventre, la croupe offerte, attendant que l'on daigne la pénétrer. Sa Maîtresse appuya d'une main sa taille contre la table pour qu'elle ne pût glisser, l'entrouvant de l'autre.
Elle demeurait dans un plaisir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps. Étendue, les jambes et les bras écartés pour tenir plus de place et mieux s'offrir à ce trouble, elle ne voyait plus les fantômes qui l'entouraient. Elle retombait dans dans la vie réelle. Juliette voulait que cette soirée soit une fête. Alors, il fallait soigner de près sa préparation. Suivant les indications de la jeune esclave, Charlotte s'allongea à plat ventre sur la table rembourrée. Le menton calé sur ses mains croisées, elle épia, vaguement inquiète celle qu'elle n'arrivait pas encore à considérer comme une servante en dépit des exhortations de l'intéressée et des encouragements de Juliette. Mais tous ces préparatifs ne lui disaient rien de bon, mais la jeune esclave se contenta de sortir de l'armoire à toilette un grand flacon rempli d'un liquide doré. La jeune fille expliqua que c'était de l'huile d'amande douce macérée avec des herbes, destinée à la relaxer. Charlotte ne demandait qu'à la croire. Pourtant elle gardait encore une certaine crainte vis à vis de sa Maîtresse et de sa servante qu'elle jugeait trop entreprenante. Elle eut un frisson quand la jeune fille lui versa une bonne dose d'huile au creux des reins. C'était doux et cela sentait bon. Dans un premier temps, l'esclave qui s'était déshabillée lui étala le liquide odorant de la nuque aux talons, et sur les cuisses. Charlotte était allongée sur la table où brillaient, noires et blanches, comme des flaques d'eau dans la nuit, toutes les images de Juliette. Avant, elle s'attouchait la nuit quand elle était seule. Elle se souvint des questions de sa Maîtresse. Si elle avait des amies dont elle se laissât caresser ou qu'elle caressât. Puis l'esclave entreprit le massage proprement dit, commençant par les épaules. Charlotte se laissait aller. C'était effectivement très relaxant. La jeune esclave lui pinçait la peau et les muscles sans violence, mais avec fermeté. C'était strictement fonctionnel. Mais bientôt, une douce chaleur envahit son corps, surtout son ventre. Une pensée, alors, la traversa sous forme de question. Si les doigts de la jeune fille ne cherchaient pas à l'exciter, qu'en était-il de l'huile de massage ? Les herbes qui avaient macéré dedans ne possédaient-ils pas des effets aphrodisiaques ? Ce soupçon se précisa quand elle sentit les lèvres de son sexe se séparer. Le trouble qu'elle ressentait n'était pas très fort, mais il persistait. Elle remua nerveusement sur la table. Les pointes de ses seins devenues dures, frottaient sur le rembourrage, entretenant son émoi et la laissant frustrée. L'idée que tout cela était fait exprès pour la maintenir alors excitée sans qu'elle puisse se soulager s'imposait à son esprit. Charlotte réprima l'envie de se masturber en se massant le ventre contre la table. Elle obéissait aux ordres de Juliette comme à des ordres en tant que tels, et lui était reconnaissante qu'elle les lui donnât. Qu'on la tutoyât ou lui dît vous, elle ne l'appelait jamais que Maîtresse, comme une servante. Impassible, la jeune esclave poursuivait son travail sans paraître remarquer les réactions de Charlotte. Elle avait atteint ses fesses. Elle les massa longuement et très langoureusement. Quand ses doigts s'attardèrent sur le pourtour de l'anus, Charlotte se cabra alors comme une jeune jument craintive. La jeune esclave déclara que l'orifice avait besoin d'être élargi pour rendre ce passage plus commode si on décidait un jour de l'offrir. Charlotte serrait volontairement les fesses. Cependant, bon gré mal gré, sous les doigts habiles, elle se relâcha. L'esclave en profita pour lui masser de nouveau les bords de l'anus. Ce fut un soulagement pour Charlotte quand elle descendit enfin sur les cuisses. Son émoi était tel que le moindre attouchement sur une zone sensible l'excitait, la rendait malade de frustration. La trêve fut de courte durée. Car l'esclave, non sans plaisir, avait reçu des instructions strictes. Elle était trop étroite, il fallait l'élargir. Il lui faudrait s'habituer à porter au creux de ses reins, un olibos fixé à une ceinture de cuir autour de ses hanches.
Autrefois, des idées simples l'auraient aidée à se défendre. Son amante avait tout remplacé. Elle tenait lieu d'ordre et de religion. L'eau blanche des jours ordinaires la recouvrait peu à peu et elle fut perdue jusqu'au soir où sa Maîtresse revint dans sa vie. C'était une femme de génie et une personne très séduisante. Elle avait des yeux auxquels on obéit toujours et elle parle du haut d'une montagne inconnue et elle a beaucoup de bonté mais c'est aussi un monstre. Tout saccager lui était naturel. Quand on est forte, on n'aime pas les gens, on les domine. La jeune soumise n'existait plus du tout. Elle s'était volée d'elle-même. La jeune esclave lui dit seulement qu'il ne fallait pas qu'elle se crût libre désormais. Charlotte l'écoutait sans dire un mot, songeant qu'elle était heureuse que Juliette voulût se prouver, peu importe comment, qu'elle lui appartenait, qu'il n'était pas sans naïveté, de réaliser que cette appartenance était au-delà de toute épreuve. Ainsi écartelée, et chaque jour davantage, on veillerait à ce que l'olisbos, qui s'élargissait à la base, pour qu'on fût certain qu'il ne remonterait pas à l'intérieur du corps, ce qui aurait risqué de laisser se resserrer l'anneau de chair qu'il devait forcer et distendre, soit toujours plus épais. La jeune esclave versa de l'huile dans le rectum de Charlotte, qui bien malgré elle, lui présentait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore tout à fait détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion humiliante. De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second où l’appréhension des gestes de l'esclave conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration anale de la part d'une étrangère. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Disposant également des seins et du sexe de Charlotte, la jeune esclave ne se priva pas de les exploiter. Après lui avoir pétri la poitrine, elle descendit vers le bas-ventre. L'essentiel n'était pas de jouir mais de mobiliser son énergie vitale. Pour y parvenir, la meilleure façon était de la retenir afin de la concentrer avant de la libérer. Quand enfin, la jeune fille la fit descendre de la table de massage, Charlotte tenait à peine sur ses jambes. Passive, elle se laissa habiller et coiffer. Outre son collier d'appartenance, une ceinture, des bracelets en cuir et une paire de talons hauts, on avait décidé qu'elle serait nue sous une robe noire très échancrée en bas du dos de façon à offrir ses reins. Charlotte savait qu'elle ne devait attendre aucune bonté de la part de sa Maîtresse et qu'elle devrait se brûler à la réalité. L'important serait de ne jamais dire non et de toujours consentir. Elle ressentirait alors quelque chose de fort, une libération d'elle-même. Juliette fit son apparition dans la salle de bain et feint de la regarder de façon dédaigneuse. Il était temps de la raisonner en la rudoyant. Elle ordonna sans ménagement à la jeune esclave la mise à nu, les bras derrière le dos, poignets tenus par les bracelets par des chaînes à la ceinture. Elle demanda à Charlotte de se retourner afin de lui offrir le spectacle de ses reins. Et sans ménagement, elle la fouetta pour la rendre rapidement. Juliette connaissait le plaisir sans fin que Charlotte prenait à être sodomisée plusieurs fois par jour par elle. Ce soir, elle ne lui autoriserait pas cette jouissance.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
428 vues
8 aime
Préface à la Troisième Partie :
L'Éveil de la Soumission
Après une petite escale loin de la page blanche, de nouveaux chapitres ont pris forme, marquant le début de cette troisième partie tant attendue: l'éducation de la soumise.
Cependant, il est important de noter que cette exploration ne se veut pas un manuel exhaustif, mais plutôt une immersion dans les subtilités de cette transformation, sans en dévoiler un mode d'emploi pas à pas. Laissez-vous porter par les nuances et les découvertes.
Chapitre 24 :
Le silence éloquent d'une nouvelle leçon
L'air de l'appartement portait encore les échos de notre dernière rencontre, une tension latente que seul son corps savait faire vibrer. Ce soir, elle m'attendait déjà. Je l'avais laissée choisir son heure, une petite liberté dans l'anticipation calculée. La porte s'ouvrit sur son silence, un frisson presque imperceptible parcourut l'espace. Elle était là, au centre du salon, agenouillée, son dos droit, ses mains jointes dans une posture d'offrande que je lui avais apprise. Son regard, d'abord baissé, se leva lentement vers le mien, un mélange d'attente et d'une faim à peine voilée.
"Monsieur," murmura-t-elle, sa voix à peine un souffle.
J'avançai, chaque pas mesuré, appréciant la façon dont son corps se tendait à mon approche. Je m'arrêtai juste devant elle, dominant la scène, sentant la chaleur émaner de sa peau, son souffle s'accélérer. Je laissai mes doigts effleurer sa joue, traçant une ligne imaginaire vers son cou, là où le collier qu'elle portait souvent la liait à ma volonté. "Tu es venue," dis-je, ma voix basse et posée. "Tu sais pourquoi."
Elle hocha doucement la tête, ses lèvres entrouvertes dans un soupir silencieux. "Pour apprendre, Monsieur. Pour me soumettre."
Un sourire effleura mes lèvres. L'éducation de sa soumission était un art, et chaque leçon, une nouvelle découverte. "Ce soir, la leçon sera silencieuse.
Je tirai doucement sur la laisse, l'invitant à se redresser. Elle se leva avec une grâce parfaite, ses yeux rivés sur les miens, attendant mon prochain ordre. Je la guidai vers le canapé, puis vers le sol devant moi. "Allonge-toi.
Son corps obéit sans hésitation, s'étirant sur le tapis moelleux, son regard toujours ancré au mien. Je m'assis sur le canapé, la surplombant, la laissant sentir mon regard peser sur elle. "Je veux que tu te concentres. Sur chaque sensation. Sur mon regard. Sur ton propre corps qui répond."
Elle ferma les yeux un instant, ses seins se soulevant sous le rythme accéléré de sa respiration. Je voulais qu'elle se perde dans l'instant, qu'elle s'abandonne pleinement à cette nouvelle phase de son éducation. Je pris mon temps, mes yeux explorant chaque courbe, chaque frémissement de sa peau. La tension montait, palpable.
"Imagine mes mains sur toi," murmurai-je. "Chaque caresse, chaque pression. Ressens-les avant même qu'elles ne te touchent."
Son corps se tendit, une réponse silencieuse à mes mots. Ses doigts se crispèrent légèrement sur le tapis, ses hanches bougèrent à peine, une invitation implicite. L'éducation était aussi dans l'attente, dans la construction de son désir et de son abandon. Ce soir, le silence serait notre guide, et le langage de son corps, notre seule conversation.
Je restais là, l'observant, maître du temps et de ses sensations, prêt à la pousser plus loin dans l'abandon le plus exquis.
Chapitre 25 :
Le vertige des sens sous mon empreinte
Elle était toujours là, allongée devant moi, l'expression de son visage révélant le combat intérieur entre son éducation et l'abandon total qu'elle cherchait. Le silence de la pièce était épais, seulement brisé par le rythme de nos respirations, la sienne plus rapide, la mienne calme et mesurée.
"Tes yeux," dis-je, ma voix à peine audible, "je veux qu'ils soient fermés. Que tu te fies uniquement à ce que tu ressens."
Elle obéit, ses paupières tremblantes se closant lentement. J'aimais cette vulnérabilité, cette confiance qu'elle plaçait en moi, se livrant à l'inconnu. Mon regard glissa sur son corps, mesurant l'effet de mes mots. Je pris une plume, fine et douce, et la fis glisser le long de son bras, depuis son épaule jusqu'au bout de ses doigts. Le frisson qui la parcourut fut évident, un soupir léger s'échappa de ses lèvres.
"Chaque plume, chaque souffle," murmurai-je. "C'est une promesse. Une marque de mon contrôle."
Je traçais des arabesques sur sa peau nue, remontant le long de son cou, effleurant la courbe de sa mâchoire, puis descendant vers la naissance de sa poitrine. Elle retenait son souffle, son corps en proie à une anticipation intense. Je n'avais pas besoin de la toucher de mes mains pour la faire vibrer ; le simple effleurement de la plume, couplé à mes mots, suffisait à la plonger dans cet état de réceptivité totale.
"Ressens l'air frais sur ta peau," continuai-je, ma voix toujours aussi mesurée. "Imagine mes lèvres, mes doigts, juste là où la plume danse."
Je la laissais mijoter dans cet espace entre le réel et l'imaginaire, entre la sensation et l'attente. L'éducation n'était pas seulement dans l'acte, mais aussi dans l'esprit, dans la capacité à se projeter, à désirer. Je passai la plume sur l'intérieur de ses cuisses, une zone particulièrement sensible. Un gémissement étouffé s'échappa de sa gorge.
"Tu es mienne," déclarai-je, la plume s'arrêtant un instant sur le battement de son pouls. "Et chaque partie de toi répond à ma volonté."
Je soulevai légèrement la plume, et elle sentit son absence, un vide immédiat qui la fit frissonner. Elle ouvrit les yeux, son regard embué de désir, cherchant le mien.
"Non," dis-je doucement, "ferme-les. Tu n'as pas besoin de voir pour ressentir."
Elle obéit à nouveau, et je recommençai mon exploration sensorielle, cette fois sur le creux de son ventre, puis sur la courbe de ses hanches. La chaleur de son corps était une invitation, et le vertige des sens qui l'envahissait se lisait dans chaque tressaillement, chaque souffle coupé. Ce soir-là, elle apprendrait que l'abandon le plus profond ne résidait pas seulement dans ce que je lui faisais, mais dans ce qu'elle me permettait de lui faire, même avec le plus léger des contacts. Elle était un instrument délicat, vibrant sous mon empreinte invisible, mais omnipotente.
Mes yeux ne la quittaient pas. Chaque frisson, chaque mouvement, était une note dans la symphonie que je dirigeais. Je m'agenouillai alors à ses côtés, la plume toujours à la main, mais mon intention avait changé. Elle n'était plus un simple instrument d'effleurement ; elle allait être le catalyseur d'une immersion plus profonde.
"Tu te souviens de la sensation de mes lèvres sur ta peau ?" murmurai-je, ma voix rauque. "Imagine-les maintenant, là."
Je traçai avec la plume un chemin précis, depuis l'intérieur de sa cuisse, remontant lentement, délibérément, vers le point le plus intime de son être. Un soupir haletant s'échappa de ses lèvres entrouvertes, son bassin se soulevant imperceptiblement. Je laissais la plume s'attarder, décrivant de petits cercles légers, si légers qu'ils frôlaient à peine sa peau, mais assez pour susciter une réaction violente. Ses muscles se contractèrent, un tremblement la parcourut.
"Tu es ouverte," chuchotai-je, ma voix empreinte d'une autorité sans appel. "Ouverte à chaque sensation, à chaque commande."
Je continuai ma danse érotique avec la plume, la faisant osciller, monter et descendre, jouant avec les limites de son contrôle, la poussant plus loin dans son abandon. Ses gémissements devenaient plus fréquents, plus pressants. Ses mains se crispèrent sur le tapis, ses ongles s'enfonçant légèrement dans la matière, seule ancre dans cette tempête de sensations.
"C'est ça," la rassurai-je, bien que mes mots ne soient qu'une incitation à la laisser sombrer. "Laisse-toi aller. À mes mots. À mes silences. À cette sensation qui te consume."
Je pressai un peu plus la plume, juste assez pour qu'elle sente une légère pression, un contact plus affirmé. Sa respiration devint chaotique. Elle était au bord du gouffre, suspendue à mes gestes. Je savais qu'un mot, un simple regard, pourrait la faire basculer. Mais je voulais qu'elle y arrive seule, par le chemin de la patience et de la soumission.
"L'éducation n'est pas seulement de recevoir," dis-je, ma voix grave et profonde. "Mais de désirer si fort que le désir devienne une douleur exquise."
Je la laissai là, vibrante, tendue, au seuil de l'interdit, ses sens à vif, son corps entièrement à ma merci. Le chapitre suivant serait le fruit de cette attente insoutenable, de cette tension à son paroxysme.
627 vues
7 aime
C'est mon premier article, Soyez indulgent. Et une fois n'est pas coutume l'illustration est tirée d'internet.
J'ai beaucoup lu sur ce site de merveilleux textes où des soumises expriment leur ressenti. Je voudrais en retour leur dévoiler la tempête que déclenche dans ma tête et dans mon cœur, une soumise à mes pieds. Ce n'est pas facile, c'est chaotique. Je ne sais pas si je vais y arriver.
Te voir prosternée à mes pieds, offerte sans restriction uniquement parée de ton collier de servitude et de ta laisse remue mes entrailles, me fait exploser le cœur. Mon cerveau, court circuité est projeté hors du temps, mon cœur pompe mon sang au rythme de ta respiration. La bête de sexe feule son désir cruel au fond de moi cherchant à briser ses barreaux alors qu'un flot de tendresse se déverse en moi. Je suis conscient du don que tu me fais. Plus offerte qu'une épouse, plus érotique qu'une amante. Sans fierté ni pudeur, affamée de sexe et de douleur, à la fois chienne et reine. Tu rayonnes à mes pieds. Par ta séduction tu libère la bête en moi, délibérément. Le feu de ma passion brûle ta peau délicate, y laisse des traces douloureuses. Mes entrailles brûlent d'un feu inextinguible alors que ta souffrance y répond sans retenue. Mon cœur se meurt d'amour alors que la bête veut jouir. C'est toi qui m'a emprisonné.
406 vues
5 aime
Les plaisirs, au fur et à mesure qu'ils survenaient après qu'on les eut longtemps espérés, se recroquevillaient comme du papier qui brûlent. Ils avaient un goût de cendre. Il ne fallait surtout pas douter d'elle, au milieu du désastre, elle incarnait la seule joie qui n'était pas mort-née. Ne pas s'inquiéter: sans doute, n'était-elle pas la première à découvrir la somme d'indifférence dont on est capable, après ce qu'on appelle l'amour. À un certain moment de notre histoire, quand j'avais déjà cru la perdre, je l'avais retrouvée là où je m'y attendais le moins. Quelque chose comme un certain bonheur, d'autant plus attachant et profond que le doute me cernait de toutes parts. Cette insaisissable alchimie entre un regard et un sourire, que l'on croirait de prime abord conquérants, mais qui ne tarde pas à vaciller pour finalement s'exténuer dans un aveu trop longtemps retenu. Réveillée de bonne heure par une lumière qui caressa mes paupières avec la douceur d'une mère, je me sentis reposée. Je me penchai à la fenêtre. Devant moi, le jardin était constellé de rosée, de petites perles enfilées sur chaque tige, serties sur chaque feuille, chaque pétale. Au loin ondulait la campagne, aride et luxuriante à la fois; avec ses collines mamelonnées hachurées du vert foncé des cyprès, des pins et des chênes, et ses étendues dorées de champs tachetés par la pâleur céladion des oliviers. Les brumes de la nuit s'étiolaient avec la montée du soleil quand un légèr bruit se fit attendre. Je me penchais davantage: Charlotte sortait de la cuisine, vêtue d'un monokini qui dévoilait ses seins et son nombril de jeune femme. Sur le gazon, elle enchaîna quelques mouvements de gymnastique, et je ne pus m'empêcher d'admirer la cambrure de ses reins et le dessin souple de ses jambes. Le désir monta en moi avec puissance. J'avais envie de sa peau chocolatée, envie de saisir à pleines mains ses seins ronds, ses fesses insolentes qui se trémoussaient. Je souris, ragaillardie par ces retrouvailles aussi soudaines qu'inopinées avec mon désir de la posséder et de la flageller. Mais, très vite, il se passa quelque chose d'étrange. Le corps à moitié nu de Charlotte, encadré par la profusion de fleurs aux couleurs délicates, jaune, bleu pâle, violet, rose thé, me parut soudain plus artistique qu'érotique. Le désir cédait la place à une inspiration d'une autre nature. Comme le peintre choisit les nuances de sa palette, étudie les perspectives, dessine une esquisse au fusain avant d'apposer une à une les touches de couleur, capte la lumière du bout de son pinceau pour la retranscrire sur la toile, je ressentais le besoin d'immortaliser la scène. On ne peut pas en vouloir à ceux que la chance a miraculeusement préservés du supplice auquel tous les autres ont été livrés. Ils ont l'intention de profiter du sursis que la providence leur a donné, et dont ils savent bien qu'ils ne l'on pas mérité mais que, la plus grande injustice régnant dans le monde, ils n'ont aucune raison de se sentir davantage coupables que n'importe lequel de ceux que la foudre, au plus fort d'un orage, a épargnés tandis qu'elle tombait sur la tête des autres. Ils reprennent le calcul de leur existence là où ils l'avaient abandonné, et ils le font avec une énergie qu'ils ne soupçonnaient pas, prenant tout le plasir qu'ils peuvent comme si le pire de l'épreuve les délivrait de tout autre exigence. Les ciels de Provence servaient de paysage à une campagne sauvage. Le relief des nuages dessinait des vallées bleues et les soirs d'été teintaient l'horizon de toutes les couleurs qui manquaient à la plaine couverte de chaumes gris, brûlés par le soleil. Elles descendirent le long du lac. Quelques fiancés se promenaient sur le sentier qui le longeait. Elles les croisaient et s'embrassaient quand elles étaient seules. Une fine brume froide et blanche les enveloppait. Partout, le calme et l'absence, un paysage lunaire, une vie désertique, des branches mortes, des lumières glacées dans la nuit qui commençait à venir. Juliette tournait son visage vers le sien. D'elle, elle voulait savoir quelque chose et n'apprenait rien. Charlotte demeurait silencieuse. Quelle peur des êtres ou quel ennui l'enfermait à l'intérieur de cette armure. Qu'avait-elle fait ? Elle serra les lèvres, demeura une seconde immobile. Elle ne voyait rien, mais elle souriait. Quand elle avait le courage, ou plutôt le cœur, d'accepter cette insensibilité, elle lui parlait tendrement, comme on parle à un fantôme. Elle avait toujours envie de lui demander: "Pourquoi acceptes-tu de souffrir ? Pourquoi aimes-tu être fouettée ?" Elle disait seulement: "Cela n'a pas d'importance, je t'aime." Charlotte avouait son amour dans la soumission et la douleur. Juliette la croyait. La brume l'aidait alors à supporter cette idée. Dans la brume, parfois tout parait étonnament vrai. Il y avait des reflets brouillés sur le lac. Le plus frappant était l'air de bonheur qui illuminait leur visage. Elles regardaient tout autour d'elles, très loin et intensément, comme si elles eussent douté d'être bien rentrées dans leur terroir. Il n'y avait plus de trace en elles des tumultes que produisent les désirs inassouvis ou les ambitions perdues. On sentait que la plénitude de leurs vie, y compris la chute qu'elles avaient subie, libérait l'instant présent de toute inquiétude et de toute frustration. Les yeux extasiés de Charlotte, sa voix douce, chavirée, son air de marcher sur les nuages, en apesanteur, son succès, tout montrait la vérité. Comme les traces nettes que laissait le fouet sur son corps de bronze. Elle n'avait pas le droit de se plaindre, elle avait parfois l'autorisation de jouir. Sur un lit blanc, elle avait rencontré sa Maîtresse. Juliette avait pris ce visage entre les mains, elle l'avait regardé de toutes ses forces, le front qui se plissait, la bouche boudeuse mais gourmande.
Elle restait souvent éveillée dans le noir près de son amante qui dormait paisiblement. Son souffle léger, cette manière qu'elle avait, après l'amour, devenu, au fil des jours, plus un rituel qu'une surprise, de ne plus bouger jusqu'au petit matin. La voyant s'épanouir chaque jour davantage, sa Maîtresse lui en fut reconnaissant. Sans vouloir se l'admettre, elle avait besoin de vérifier qu'elle faisait son bonheur. Si bien qu'au lieu de s'atténuer, le plaisir entre elle allait croissant. Pourtant, ce regard la surprit. Pétrifiée, elle eut besoin de lourds instants pour retrouver sa maîtrise et se ressaisir. La jeune femme se crut sur le point de perdre l'esprit. De voler en autant d'éclats que son amante évoquait pour elle de couleurs. Avec ses yeux mi-clos, elle était la tentation faite femme. Le temps, dans sa vérité, était ce vertige de ciel obscur, semblable à celui auquel on se laisse aller par une nuit d'été, lorsque adolescente, allongée sur l'herbe, à l'écart dans le jardin où se sont effacés les formes habituelles du jour, on attend assez longtemps pour que la conscience de ce qui est en haut et celle de ce qui est en bas se trouvent interverties, avec les yeux écarquillés afin de recevoir des étoiles leur clarté pâle. Elle s'était allongée sur elle. Quel plaisir nouveau ce fut quand Charlotte la remercia de l'avoir fouettée. Sa bouche refermée sur son sexe, les pointes de ses seins constamment froissées, les cuisses écartelées sur le chemin de son ventre, labouré à plaisir quand à sa fantaisie, Juliette imitait l'homme, ceinte d'un olisbos, chaque jour, de plus en plus épais, la déchirait. Le spectacle constant de son corps toujours offert, mais aussi la conscience de son propre corps. Charlotte en était éclairée comme par le dedans, et l'on contemplait en sa démarche le calme, et sur son visage l'impalpable sourire intérieur que l'on devine dans les yeux des soumises. Tu as commencé à te taire. Tu as voulu m'aimer. Sans doute la vie n'est-elle pas faite pour les adolescentes. Elles lui demandent la lune, elle ne peut offrir que la juste densité de la terre. La vie, elle la supporte. Les outrages et les châtiments corporels, aussi. Elle les aime tant, que parfois, elle ne se reconnaît plus, elle s'invente pour se rendre semblable à l'autre, mais l'illusion est brève. Charlotte rêvait. Des êtres juvéniles étaient partis et c'étaient des adolescentes qui revenaient. Quelque chose d'apaisé, de doux, d'accompli émanait d'elles. Pendant ces trois semaines, elles purent prendre conscience de cette transformation. Mais lorsque elle s'apercevra que sa vie rêvée est en rupture de réalité, pour la plupart des dons qu'elle réclame d'elle, elle sombrera dans la mélancolie. Il n'est ni plaisant de changer de peau, d'autant moins que la mue des femmes s'accomplit à contresens, du papillon à la chenille, et que la perspective de perdre ses ailes et d'apprendre à ramper sous le fouet n'est pas exaltante. Elle avait beau savoir son prix, et comment elle l'aurait le soir même dans son lit, et comment elle avait payé la veille, par momments c'était plus fort qu'elle: ses yeux s'emplissaient de cette brume qui précède les larmes. Elle se laissait aller au seul bonheur qui lui restait: celui de penser qu'elle était désirée.
Elle n'avait pas pris la peine de la déshabiller. Elle avait simplement relever sa jupe, arraché tout ce qui sous la jupe faisait obstacle, et la jeune femme trouva plutôt excitante cette violence qui faisait écho à son désir de soumission. Une fois de plus, elle éprouvait la gravité de l'instant. Elle avait appris, parfois à ses dépens, qu'avec les corps, la première fois, le mystère est grand. Elle résolut alors de se donner vraiment. Et chaque sensation lui parvenait comme un écho assourdi des fulgurances qu'elle découvrait et qu'à ce jour aucune autre femme ne lui avait offert. Des signaux plus légers que des signes à qui sait les percevoir. Rien ne pouvait mieux illustrer une certaine idée de leur liaison: un arrangement devenu un absolu. S'abreuvant à la lumière de son regard passionné, elle la posséda en douceur. Ensemble, elles tutoyèrent les sommets. Lorsque la foudre claqua, toute proche, l'amante s'illumina comme pour lui faire écho. Charlotte ne tarda pas à l'imiter, la bouche scellée à la sienne. Un grand puits tournoyant, sur lequel le regard s'incline et où l'on voudrait presque pouvoir s'abîmer, avalé par le vide, se laissant glisser au sein de cet établissement de clartés qu'on dirait adressé à soi seul par la vigie absurde de plusieurs phares brillants ensemble depuis la distance d'un archipel impensable. Alors on refuse, on se cogne contre les barreaux de sa cellule. Tu te heurtes depuis trop longtemps aux contours aigus de la réalité, il fallait qu'enfin, tu te résignes car rien n'est plus triste que le regard d'une recluse. Ah, comment l'aurait-elle oublié ? Elle était la main qui lui bandait les yeux, le cuir qui lui tannait la peau, la chaîne au-dessus de son lit, et parfois des inconnues qui lui mordaient les seins, et toutes les voix qui lui donnaient des ordres étaient sa voix. Se lassa t-elle ? Non, à force d'être offensée, elle aurait dû s'accoutumer aux outrages, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au martinet à force d'être flagellée. En même temps, il y avait en elle la passion pour Juliette, sa sauvage origine, la force et la gravité qu'elle mettait. Une ignoble satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu dans un monde irréel. Mais au contraire, le harnais qui la tenait droite, les liens qui la gardaient soumise, le bijou anal qu'elle portait, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose, comme le spectacle fréquent des très jeunes femmes livrées comme elle. S'y ajoutaient bien d'autres griefs liés à ses souvenirs d'enfance. Avec le temps, elle avait fini par la comprendre et lui pardonner. Elle avait été roulée par un destin terrible, comme un nageur dans une vague, et elle avait fait de son mieux pour ne pas couler, accomplir ce à quoi sa nature l'avait préparée, en épargnant ainsi ses proches. Je t'approuve d'avoir voulu rester de l'autre côté de cette muraille mais c'était une mauvaise idée de tenter de m'entraîner avec toi. cela s'appelle de la désobéissance. La soumission heureuse est une invention d'intellectuels. Aucune soumise adolescente n'a exprimé autre chose que l'incertitude, la difficulté d'être, le trouble et le désespoir et c'est seulement à partir d'un certain niveau d'abnégation, qu'elles se font les poétesses du fouet, comme du charme du blé en herbe. La même réflexion vaut pour les amours passées. C'est vrai qu'elle était si belle et sans doute bouleversante avec son corps inachevé et la simplicité peureuse qui donne tant de velouté aux âmes à fleur de peau des adolescentes. C'est vrai que le premier soupir arraché l'une à l'autre est inoubliable. Tu l'as oubliée. Le lac, au loin, était comme un bouclier d'argent sur lequel le soleil couchant plaquait le dessin des nuages et d'aveuglantes flaques de lumières. Elle comprenait mieux qu'en en un tel endroit la joie la plus éclatante pouvait succéder à la mortelle nostalgie que provoquait la tempête. Elles étaient tels ces dieux si bien sculptés qu'à leur seule vue on comprenait qu'ils n'existaient, nulle part ailleurs que là, dans cette fabrique superbe, qui ne reproduisait rien ou presque: une idée, du vent.
Heureusement, elle avait sur elle un pouvoir inouï: celui des corps. Et la jeune femme décida d'en user et d'en abuser. Au lieu de penser d'abord à sa Maîtresse, elle décida de s'abandonner. Elle y parvint sans efforts, et aussitôt la rejoignit. Cela aussi était nouveau pour elle: il suffisait de son plaisir à elle pour que le sien jaillisse et s'amplifie. Elle ne serait plus cette mendiante, réduite à guetter les moindres signes extérieurs de tendresse que lui prodiguerait son amante. Elles avaient conscience que, après s'être simplement aimées, elles s'aimaient encore. Une certaine solidarité les maintenait de concert, même si l'adversité des premiers temps s'était dissipée. La conviction de se croire indispensable l'une à l'autre les cimentait plus sûrement que bien des serments. Derrière ses faiblesses perçait un respect un peu naïf et au-delà, une sensibilité extrême qu'elle cherchait à faire partager, sans avoir les moyens pour y parvenir. Alors, tu veux ça, tu veux vraiment ce que je t'ai promis ? Ton visage se retourne vers mon sourire. Te taire, tu dois te taire. Nous en avons convenu ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas crier quand je te fouetterai jusqu'au sang. C'est la règle du jeu. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible du jeu. Tes longs cils recourbés de siamoise, la fente de tes pupilles. Tes yeux rieurs. Juliette sait ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût. Comme la semence des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque glisse le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours de dos, nue à mes genoux. Bientôt, mes doigts simultanément, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de ton sexe. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Mon souffle effleurant le profil de tes seins érigés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par le cou. Je te renverse sur le grand lit. Je te mords. Tu te rebelles. Tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de plaisirs. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. Ton désir est envahissant. Tu écoutes les lèvres de ton sexe. Tu cèdes enfin, je ranime les flammes. Tes mains renversées, abandonnées, la paume en l'air, haletante de bonheur. Elle se rappelait que, dans le long calvaire que fut sa vie, elle n'avait jamais exprimé ni plaintes, ni désespoir. Au plus noir des jours, elle cueillait des fleurs pour en faire un bouquet et elle respirait son parfum, les yeux fermés. Il n'y avait plus ni cabales à affronter, ni critiques à redouter. L'écho de ce bonheur passé se répandait bientôt en elle. Le feu envahit tes reins. Tu es foudroyée. Tu me fuses au visage les vagues de ton plaisir. L'orgasme est à nouveau proche d'enfler ton ventre. Il te pénètre. Mes doigts profondément en toi pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller encore plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser sauvage et cannibale, brutal comme la secousse qui nous bascule. Un baiser fou qui exacerba chaque gouttelette de jouissance. Bienheureuse soirée pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans le fouet. Le temps cessa d'être immobile. Juliette lui défit les bracelets et le collier qui la tenaient captive. La nuit tomba. Charlotte craignit de subir une nouvelle colère. Mais Juliette se détourna, reprit sa marche, les yeux fixés loin devant elle. L'indifférence altière semblait seule payer en retour.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
750 vues
9 aime
Les jours défilaient et une routine s’installa entre Bastien et Maria. Non pas une routine barbante mais une routine nécessaire constituée de moments dit «ordinaires» mais remplis de joies et de partage. Chacun vaquait à ses occupations enchaînant le travail et ponctuant çà de phases de repos comme voir des amis, aller à des concerts ou des séance de cinéma. Cette routine avait quelque chose de sain chez les deux partenaires et leur donnait une tranquillité d’esprit que chacun recherchait : moins de questions sur le futur, beaucoup de moments simples sans prise de tête à apprécier bref une normalité à laquelle ils aspiraient tous deux.
Seule inquiétude compréhensible : tous deux n’étant habitués à cette normalité redoutaient parfois l’inquiétude de voir ces moments disparaitre. Ce qui était compréhensible après tant d’années de tumulte.
Cette routine donc il n’y touchaient pas et la chérissaient. Le sujet où il s’était retrouvés et qui n’était touché par aucune routine c’était leurs activités sexuelles. Les débuts avaient été durs à accepter. Maria s’ouvrait à un monde inavoué de plaisir, de sensations à une période encore compliquée pour elle et même si Bastien était réapparu à cette période l’aidant à s’émanciper de tous ceux-ci, l’instabilité avait encore une fois eu raison de leurs rapprochements. Il leurs avait fallu plusieurs temps de pause dans leur vie pour enfin accepter leurs retrouvailles.
Leurs jeux, si il n’étaient pas guidés par leurs propres envies, étaient parfois soit déclenchés par des situations inédites soit par certains mots à double connotation mais qui réveillaient en eux systématiquement leurs désirs. Des mots comme «serré», «mouillé», «masque», «plastique», «latex», «soumis(e)», «cuir», et tout une liste dont on ne soupçonne par l’utilisation récurrente.
Alors que Bastien s’était levé assez tôt, vaquant à quelques dessins dont il se sentait inspiré, Maria apparue dans la pièce vêtue d’une nuisette et d’un peignoir, ouvrant les yeux timidement et vint l’embrasser. Bastien se leva du bureau et lui servit le café aidant la femme à trouver ses repères. C’était exactement ce genre de routine qui était plaisant. Ces petits plaisirs où l’autre répondait inconsciemment à un désir simple.
Reprenant tout doucement ses esprits en trempant ses lèvres dans sa tasse chaude, elle informa Bastien qu’elle comptait démarrer cette journée ensoleillée par un bon bain. En se dirigeant vers la salle de bain elle demanda à Bastien si il avait fait faire sa promenade à son animal familier.
Bastien ne comprit pas sur le moment puisqu’ils n’avaient ni chat ni chien. Elle lui répondit «bien sûr que si, réfléchis !». Bastien ne la suivait pas et ne voyait pas à quoi elle faisait référence. «Mais de quoi parles-tu ma jolie ?». Maria lui sourit en disant «allons tu as bien une petite «chienne» qui a des besoins !». «OOOOh « fit Bastien dont l’idée enfin comprise fit dresser automatiquement son sexe.
Maria enfila son masque de latex préféré qu’elle avait mis dans la poche de son peignoir devant les yeux ébahis de Bastien. Une fois enfilé, elle se frotta la chatte en lui disant qu’elle sentait la chienne «mouillée». «Ne bouge pas» lui dit il et il partit dans la chambre pour attraper quelques accessoires. Pendant qu’il réunissait ses objets de torture, Maria râla un «ommmmmmm» dans le salon. Dans un ton sensuel et alerte, elle l’appela : «Bastien vite ! j’ai fait une bêtise». Lorsqu’il revint dans le salon avec les accessoires, Maria s’était déjà faite jouir au milieu du salon laissant une flaque de liquide vaginal à ses pieds. «Je n’ai pas pu attendre mon maître». Bastien lui attacha un collier et lui lia les mains dans le dos fermement après l’avoir déshabillée complètement. Une fois sa laisse attachée, Bastien lui dit «vilaine chienne ! VILAINE ! tu mérites une punition». Maria s’en mordait déjà les lèvres lorsqu’il lui enfila un harnais qu’il serra sur le corps de son animal de compagnie. «Puisque tu as été vilaine, il va falloir te rééduquer». Soulevant les bras de Maria, Bastien, il lui fouetta les fesses vigoureusement puis tira sur le collier pour la faire s’incliner devant la flaque. «qu’est ce qui a fait çà ? hein ? qu’est qui a fait çà ?». Bastien poussa la tête de Maria désormais à genoux dans la dite flaque. «Méchante fille».
Lorsqu’il la redressa, il la bâillonna et la prise par derrière. Tenant la laisse fermement il l’a pilonna violemment jusqu’à ce que la flaque s’agrandisse. Après son propre plaisir, Maria jouissait à nouveau au rythme des aller-retour de la bite de Bastien.
Bastien qui n’avait pas encore jouie vit Maria se cambrer atteignant à nouveau un orgasme, rugissant à travers son bâillon qu’elle mordait de toutes ses forces. Bastien ne souhaitait pas en rester là. Il enfila des gants en latex qu’il couvrit de lubrifiant, inséra un puis deux puis trois doigts dans le cul de Maria qui éructait «gggrrrrr hhhhaannnn». Elle savait qu’elle pouvait compter sur ce maître pour lui rappeler les règles. S’astiquant rapidement la verge pour lui redonner sa rigueur optimale, il l’inséra dans le cul de Maria qui se cambra dans l’autre sens. «OHHHHH MMMMPH MMMPH» fit la chienne en chaleur.
Si les débuts furent difficiles, le trou du cul de Maria se décontracta pour laisser passer la verge pleine de plaisir. Alors qu’il lui défonçait son arrière train, il la cercla de ses mains pour lui titiller les tétons, ce à quoi Maria réagit vivement. «iiiiiannnnnnnnnn».Elle bougeait sa tête dans tous les sens, bavant à travers son bâillon. Lorsque Bastien sentit sa propre jouissance arriver, il se retira d’un coup sec et éjacula sur le sol mélangeant ses propres sécrétions à celle de Maria. Tels deux adversaires en fin de combat, les partenaires reprenaient leurs esprits.
Lorsque Bastien la libéra délicatement de ses contraintes mis à rude épreuve, Maria souffla un grand coup pensant que son calvaire prenait fin. Bastien lui dit «regarde moi ce chantier, tu es fière de toi ?». Maria encore sous le choc du coït qui l’avait achevé à son réveil contempla Bastien dubitative. Il se releva et tendit une tenue de servante. «Enfile moi çà et nettoie moi çà». Maria se releva également et enfila la tenue de soubrette. Bastien lui donna un seau d’eau chaude et Maria nettoya les dégâts faisant disparaître les traces de leurs aventures. Bastien la laissa terminer et sortit du salon.
La tâche accomplie, Maria parcourut le couloir et vit la salle de bain ouverte. Bastien était assis dans le bain moussant qu’elle projetait plus tôt et invita gentiment sa servante à se déshabiller pour le rejoindre. Maria était contente de cette attention et une fois le vêtement au sol, elle s’infiltra dans l’eau chaude aux effluves parfumées. Faisant face à Bastien, il lui demanda de lui tourner le dos. La baignoire n’étant pas extraordinairement grande Maria se releva pour pivoter et se rasseoir. Bastien posa ses deux mains sur ses épaules et commença à la masser tendrement tout en l’embrassant dans le cou. Maria gémit en faisant un long «mmmmmmmmmmm» et fini par s’allonger sur le torse de Bastien. Maria semblait heureuse de son épanouissement tout en conservant les meilleures qualités ordinaires de son partenaire.
Ils restèrent dans le bain jusqu’en début d’après midi. «tu te souviens» dis Maria «nous sommes invités à manger ce soir chez des amis à moi». Bastien l’embrassa calmement en lui répondait qu’il le savait.…
300 vues
1 like
Elles avaient au moins ceci en commun. Elles s'aimaient d'autant plus que leurs vies semblaient menacées. Elle arborait toujours le même air traqué et son visage était l'écueil de la beauté ou son affirmation la plus éclatante. Elle était comme une panthère humaine que la panthère animale éclipsait. Et la bête cruelle ne cessait de la déchiqueter et ne se contentait jamais de triomphe. Souple et puissante, elle ne manquait jamais de générosité dans le dressage de sa proie. De coups de fouet rapides comme l'éclair. La jeune femme ne pensait déjà plus à ce que son amante venait de lui vriller dans l'esprit, à son insu. Il est vrai que cette dernière avait parfois des pratiques de prestidigatrice, de voleuse d'attention. Mais de son chapeau, elle ne faisait surgir le plus souvent qu'un avenir souillé de souffrances furieuses. Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se dégorgea. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique.
Les hommes qui lui faisaient l'amour admiraient son endurance et sa résilience, qualités qu'ils prétendaient rares chez une jeune femme. Pour s'imposer, il lui fallut tout accepter. Aimer, c'est comme avoir la foi, on fait les gestes de la prière et on s'agenouille. L'amour ? ce serait pour plus tard, pensait-elle. Le secret de l'éclat de son visage était le masque de beauté que les hommes lui prodiguaient quotidiennement de leur semence. De fait, elle eut l'envie, qu'elle crut naturelle, d'apaiser elle-même ses désirs toujours vivaces. Elle résolut alors d'avoir raison de son incomplétude. Elle était prise. Le visage dégoulinant de sperme, elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Charlotte se sentit fondre et son ventre se liquéfia. Elle est folle, pensait-t-elle tandis qu'elle la prenait.
Sa solitude était totale. Par sa pâleur extrême, le tremblement fébrile de son corps, elle luttait contre un sanglot qu'elle avait du mal à refouler. Sous son masque de l'altruisme et de l'abnégation, elle ne savait plus où étaient sa bouche, ses reins, ni ses mains. Elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche et une afliction de crainte et de désir lui serrait la gorge. Brusquement, la jeune femme saisit toute la réalité de son naturel désespéré, ce vieux fonds qu'elle s'était toujours ingénié à combattre, et les effets calamiteux de ce mensonge entretenu sur ceux qu'elle aimait. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la sa chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. Elle était la plus heureuse des femmes. Son sourire de bonheur envahissait son visage. C'était bon de retrouver l'usage de son corps, indolore mais peu reluisant.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
975 vues
14 aime
Bastien et Maria s’étaient endormis dans le bain. Rêveurs tous les deux, les heures avaient défilé et après un réveil dans une eau désormais sans mousse et de froide température, ils s’affairaient à ranger le désordre causé par leurs fantasmes lubriques. Le confort de vêtements amples avaient remplacé les contraintes et autres vêtements collants et luisants.
Les efforts du «réveil matinal» avait aiguisé leur faim. Bastien proposa de préparer un bon repas chaud que les deux ingurgitèrent sans retenue. Le temps de digestion se déroula sur le canapé sous un plaid chaud où les partenaires se blottissaient l’un contre l’autre. Devant la pauvreté des programmes sur les plateformes, ils s’endormirent paisiblement.
Vers 17h Bastien émergea péniblement. Il réalisa qu’il était seul sur le canapé. Maria apparut. «Ah tu es tu enfin réveillé j’ai cru que tu allais faire ta nuit sous le plaid» dit elle en rigolant. «nous sommes attendus vers 18h30 chez mes amis, ce qui te laisse le temps de te préparer». Maria était déjà habillée. Ce n’était pas un repas formel mais juste un moment de partages avec des amis de longue date à qui elle tenait. Elle avait revêtu son jogging noir et portait un col roulé de même couleur. Ses sneakers blanches flamboyaient parmi sa tenue sombre. «tu peux prendre la salle de bain, je vais continuer à me préparer dans le salon. Je dois juste me maquiller et je serai prête».
Bastien sauta l’étape de la douche après le bain qu’il avait pris quelques heures auparavant, chercha la tenue la plus cool et la plus confortable mais aussi chaude car le temps était maussade et les températures peu élevées. Vers 18h le binôme était prêt et se mit en route.
Après un cheminement en transports en commun, ils arrivent à destination et la joie de retrouver les amis augurait une bonne soirée à passer. Les femmes se firent des compliments sur leurs apparats et les hommes se mirent à jour sur les faits récents.
Après un apéro où les rires se multipliaient, ils furent convier de se mettre à table pour un repas copieux préparé, selon les dires, durant toute l’après midi. Tous les sujets furent partagés dans un festin pantagruélique.
Alors qu’il prenait fin et que les hommes proposèrent de fumer une cigarette en terrasse couverte, la maîtresse de maison proposa de débarrasser la table. Maria aida donc son amie pour partir dans des conversations dont seules les femmes avaient le secret. Alors que l’hôte de maison démarrait sa deuxième tige en contemplant l’horizon qui se découvrait, Bastien sentit qu’il venait de recevoir un sms. Sortant, son portable, il vit que c’était Maria qui en était l’auteur. Il jeta rapidement un coup d’œil à l’intérieur voyant qu’elle n’était plus dans la cuisine. Lorsqu’il ouvrit le sms, plusieurs photos s’affichèrent. La première montrait Maria aux toilettes en train de descendre son jogging révélant une culotte en latex noir très luisante.
Les sens de Bastien s’affolaient. Et son hôte reprenait la conversation. «un problème Bastien ?». Bastien rougissait et sentait son sexe se réveiller. «non non» dit il. «Des potes qui m’envoient encore de nouvelles sorties bd». La deuxième photo s’ouvrit et cette fois ci Maria, le jogging à ses genoux tirait sur l’entrejambe de sa culotte révélant un petit plug diamanté au creux de son cul.
La salive descendait dans la gorge de Bastien qui n’arrêtait pas de déglutir. Un message disait en dessous des deux photos : que comptes tu faire maintenant ? avec un smiley moqueur. Les yeux de Bastien s’écarquillaient au même rythme que montaient ses envies.
Alors que son hôte l’invitait à rentrer pour prendre le dessert, Bastien ferma rapidement son portable de peur que l’on aperçoive la moindre photo. Une fois rentré Maria était assise face à son amie qui avait servi le gâteau agrémenté de quelques cafés. Bastien fixa Maria qui souriait de manière coquine. Bastien s’assit à côté d’elle faisant face à l’autre couple.
Les discussions reprirent et Bastien fit un effort gargantuesque pour resté concentré sur les sujets évoqués. Son esprit n’était plus qu’un vague souvenir dans ce corps qui se tenait assis à table. Lorsque le dessert fut bouclé, le couple d’hôtes partit dans la cuisine pour à nouveau débarrasser. Moment opportun où Bastien en profita toujours assis, pour passer une main dans le dos de Maria. Main qu’il fit descendre jusqu’au creux de ses fesses tâtant l’objet dur inséré. Maria se pencha vers lui pour l’embrasser dans le cou ce qui lui donna des frissons en plus de toutes les sensations qui ressentait désormais. L’hôte revint et demanda si Bastien et Maria n’avaient pas froid car lui oui. Maria répondit que non en le suivant du regard. Alors qu’il remontait son thermostat en tournant le dos aux invités Maria descendit discrètement son col roulé révélant un petit collier de cuir de soumise aux yeux de son partenaire.
Bastien n’en pouvait plus. Il n’avait qu’une envie qui était de quitter la soirée pour profiter de sa partenaire tentatrice dans tous ses états et joueuse invétérée. Coïncidence étrange puisqu’au moment de ces pensées, les amis proposèrent de faire un jeu. La femme cria «oui un twister !». Maria regarda inquiet Bastien et répondit automatiquement «un jeu plus calme non ? Suis un peu mal fichue aujourd’hui si vous voyez ce que je veux dire». Maria avait évidemment peur qu’en se contorsionnant dans la partie le moindre accessoire puisse se révéler aux yeux de ses amis. Bastien était hilare. Si Maria contrôlait les règles de son jeu elle n’en maîtrisait point toutes les contraintes. Bastien s’écria que pendant qu’ils choisissaient le jeu en conséquence une envie pressante se faisait.
Bastien entra, transpirant dans les petits toilettes de l’appartement et en enlevant son jean, révéla sa queue toute dure et toute rouge qui ne demandait qu’à sortir après les photos de Maria qu’il regarda à nouveau. Le portable dans la main, il prit son sexe en photo qu’il envoya à Maria en indiquant qu’elle ne perdait rien pour attendre et que ses bijoux de famille en remplaceraient un autre aisément.
Bastien fit défiler quelques photos de film et autre sujets légers pour faire redescendre la pression qui occupait son entrejambe.
Lorsqu’il rejoint les convives Maria le regardait le sourire aux lèvres et le portable à la main. Elle attrapa Bastien par le bras pour l’embrasser sur la joue et lui glisser à l’oreille «je n’attends que çà mon maître».
Bastien aimait jouer sur les mots et conseilla de haute voix à Maria de s’asseoir confortablement suite à ses réflexions. Ce que le couple qui invitait prit pour de sages recommandations mais qui fit sourire Maria. Les jeux commencèrent et les fous rires furent nombreux à nouveau surtout lorsqu’il abordèrent un action-vérité. Les heures passant, Bastien et Maria forts de leurs envies souhaitaient désormais quitter les lieux mais à leur grande surprise l’heure tardive ne leurs permettaient désormais plus de pouvoirs utiliser les transports en commun.
Les convives leur proposèrent alors de dormir à l’appartement dans leur chambre d’amis. Bastien était fort désappointé lui qui souhaitait
rentrer pour laisser aller ses envies qu’il avait du retenir le long de la journée. Sans aucun autre choix possible il fut contraint de rester.
Une fois qu’ils furent installés sur le lit gentiment prêté et la porte fermée. Maria ouvrit son sac cabas pour en sortir tonnes d’accessoires. Bastien était totalement surpris : «mais comment tu as su que…». «Shhhhh…» répondit Maria en posant son doigt sur les lèvres de Bastien. «une bonne esclave ne part jamais sans ses essentiels». Bastien retrouvait le sourire et savait que la nuit ne faisait que commencer…
Alors que le silence dans les pièces voisines s’installait et que la dernière lumière en bas de porte disparu, Bastien pris Maria de dos au creux de ses bras, la serrant fort et la couvrant de baisers hardants dessinant le corps de sa partenaire des lèvres. Ses mains descendirent jusqu’au creux de ses cuisses où il sentit la culotte de latex chaude des émotions de Maria.
Maria tourna la tête pour dire au creux de l’oreille de Bastien à voix basse : enfile moi mon masque de salope, j’ai été très vilaine en jouant avec tes désirs que je sens sur mon cul. Bastien lui tira la tignasse en arrière pour lécher son cou et pressa le sexe de Maria de son autre main. «ohhhhh» fit Maria.
Bastien dans le même volume pour ne pas éveiller leurs hôtes de voisin lui répondit : «oui tu m’as fait souffrir sale traînée mais je te rappelle que tu es à moi et que je décide ce que je veux te faire quand le je veux».
Maria qui se contorsionnait sous les différentes caresses et autres pincements était en attente de sa cagoule. Elle vouait une véritable passion pour cet accessoire qui, une fois revêtu la transformait en une autre personne : l’esclave des désirs de son maître. Forcément, face à cette dévotion elle avait accumulé une collection impressionnante de cet objet.
Bastien tout en la gardant près de son torse se pencha sur le sac de Maria ouvert pour l’occasion et révélant différents modèles dont sa belle s’était pourvu. Il en tira un en caoutchouc pourvu d’une ouverture sur le bas du visage. Remontant de ses mains sur le corps de sa partenaire, il enleva le collier délicatement. «que fais tu» dit elle. «tais toi et ne fais pas de bruit». Il lui enfila le masque doucement pour ne réveiller aucun soupçon dans la chambre avoisinante. La bouche de Maria seule partie visible de son visage laissa sortir un «mmmmmmmmmmmmm» tout en se léchant les lèvres. Bastien tendit ses doigts qu’il posa sur la bouche de Maria et qui les suça langoureusement. Après avoir sucer les doigts si précieux de son maître,Bastien lui remit son collier qu’il serra assez fort pour qu’elle sache qu’il la maîtrisait mais prudemment pour qu’elle ne subisse aucune gène à respirer. Puis il replongea ses doigts dans la bouche chaude et moite de celle qui était devenu son jouet. Lorsqu’il les retira à nouveau, bien humides, il les descendit dans son bas ventre avant de s’infiltrer sous la culotte zippée pour lui octroyer un doux et ferme massage du sexe. Maria par réflexe écarta ses jambes et sentit son plaisir se décupler. «mowwwww» fit elle incapable de rester silencieuse. Bastien lui tourna la tête et l’embrassa fougueusement dans un silence entrecoupé de murmures de leur corps victime de leurs désirs. Il enleva sa main de la culotte et descendit tout doucement la fermeture éclair faisant des craquements des crans de la fermeture le seul bruit dans cette nuit illuminant la chambre. Ne laissant sortir que le clitoris et le haut des lèvres du sexe de Maria. Il allongea son esclave et fit de même sur elle posant son membre sur sa bouche. Il sentait le souffle chaud de Maria sur son sexe raide à travers son boxer. Il se pencha sur l’entrejambe de sa victime et commença à alterner entre léchages du clito et aspiration de ses lèvres dont l’odeur se mélangeait désormais au textile plastique. Dans une furie, Maria déchira le boxer de Bastien pour accueillir son chibre dans la bouche qu’elle dégusta comme la baiseuse affamée qu’elle était. «mmmmm» fit Bastien tout en opérant des va et vient dans ce trou serrant que Maria lui offrait. Au plus profond de la gorge de sa partenaire Bastien se retint de la retirer et doigta le sexe de sa belle désormais complètement à découvert. Il sentait Maria osciller de la tête à la recherche d’un peu d’air pour exprimer son plaisir. La doigtant plus vigoureusement il assistait aux mouvements du plug anal sortant et rentrant selon les respirations de sa victime.
Lorsque les murmures jusque là devinrent des cris étouffés, Bastien arrêta net sa stimulation infernale en se relevant et laissant Maria exprimer un grand «ahhhhhhhhhhh» lors de sa reprise de respiration qui intervint en même temps que l’explosion de ses sécrétions. Il se remit derrière elle la serrant à nouveau. Elle murmura «ahhhhhh c’est bonnnnnnn». Il lui frictionna les bras pour atteindre ses poignets auxquels il attacha 2 bracelets de cuir sanglé. Les sangles furent attachés au collier de Maria la laissant les bras pliés au niveau de sa poitrine et joints à son cou.
«tu fais trop de bruits» lui fit il. Et il lui passa un bâillon boule de taille conséquente qui laissa Maria incapable de sortir le moindre souffle. «mmmmffffff» fit elle. Il remonta la fermeture éclair au maximum jusqu’aux reins de Maria et lui enleva délicatement son plug anal qui dans sa circonférence la plus large fit sursauter la partenaire cagoulée. Crachant dans un bruit sourd dans la main qui ne la serrait pas, il badigeonna son sexe raide qu’il fourra dans le trou du cul de sa partenaire mordant sa boule buccale. Une fois que son gland fut inséré, il fit descendre le bassin de Maria calmement mais lourdement. Maria avait de grandes respirations nasales qui faisait parfois gonfler son masque. Un grognement rauque sortit lorsque Bastien eu l’entièreté de son sexe rentré dans le rectum de Maria. Et dans une cadence lente mais assurée afin de minimiser les craquements du lit significatifs, Bastien percuta sa soumise tout en la doigtant à nouveau.
La douleur du départ laissa la place à l’excitation la plus extrême pour Maria aveuglée, perdue dans ses délices de plaisir. Bastien lui ne souffrait pas de la faible mesure de ses gestes pour repousser l’aboutissement de son effervescence sexuelle du à son sexe serré et stimulé. Lors d’un dernier claquement de fesses sur le bas ventre de Bastien la décharge électrique arriva, libérant son sperme entre les fesses de Maria qui suffoqua de plaisir aussi bien en réponse à sa chatte stimulée qu’à son cul dévasté. Bastien fit tous les efforts possibles pour contenir son cri de jouissance en serrant les dents retenant Maria de ses doigts crispés.
Avant de se retirer il détacha les poignets de sa belle qui automatiquement empoigna les jambes de son partenaire sur lequel elle était assise. Puis il détacha le baillon la laissant respirer et émettre un «ahhhhhhh « de soulagement. La prenant par le bassin Bastien remontra Maria de son sexe qui sorti naturellement face à l’épuisement de ses batteries. Maria se décala de son partenaire en lui murmurant «çà aussi c’était très bon. Avec ce genre de punition je n’ai pas fini d’être vilaine». Bastien plein de passion l’embrassa à nouveau en la remerciant d’être encore celle qu’elle était. Après lui avoir enlevé son collier, il attrapa le masque pour en faire de même. «Laisse le moi» le retint Maria. Je ne supporterai pas la luminosité de la nuit et je préfère encore continuer à rêver de ce qui vient de sa passer.»
Bastien ne s’en offusqua pas. «où est mon plug stp ?» lui dit elle. Bastien surpris attrapa le bijoux intime pour le réinsérer. «Non pas celui ci, maintenant que tu es passé, il va flotter». Bastien en conclut qu’un autre devait être présent dans son sac. Il en tira un autre en caoutchouc noir de grande taille par rapport au bijou proposé. Surpris il lui dit «tu en es sure ?». «Vite je commence à attraper froid» lui répondit elle en commençant à avoir la chair de poule. Par plusieurs à-coups il fit pénétrer l’objet dans le derrière de Maria encore humide de son sperme. «mmmmmm ouiiiii voilà» fit elle. A tâtons elle retrouva son jogging qu’elle ré-enfila pour se coucher sur le côté.
Bastien se pencha en lui disant «tu me dois un boxer ma chérie». Ce à quoi elle répondit «mmmoui on va t’en trouver un spécial dans une matière plus adéquate pour aller avec nos jouets…» puis s’endormit d’un coup.
Bastien rabattit la couette sur eux et se colla à elle tel un bulot sur un rocher. Maria ronflait déjà et il ne tarda pas à en faire de même après cette nuit qui sera de courte durée.
256 vues
3 aime
Avant propos : Ce texte reprend le récit de ma Merveille Infinie d'Amour intitulé "Une semaine presque ordinaire - épisode 9" . Mais cette fois-ci narré non pas par elle, mais par moi son Maitre.
En voici la première partie. La seconde suivra très bientôt.
**********************
Elle était là. Debout. Dos à la porte. Dans cet abandon volontaire que j’aime tant observer. Le silence qui emplissait notre salon amplifiait sa vulnérabilité et sa beauté. Je pouvais presque sentir ses pensées s’agiter, s’enfiévrer. Je sais désormais comment elle fonctionne. Je connais ses silences, ses hésitations, ses bouffées de désir et d’inquiétude qui jaillissent dans le vide que je crée parfois pour elle pour l’emmener plus loin, l’élever. Dans ces moments-là, elle n’est déjà plus tout à fait elle-même… elle se transcende … elle se jette dans l’inconnu … elle devient mienne, dans l’esprit, dans le corps, dans le souffle. Elle se sait être en confiance et elle devient alors ma parfaite complétude.
Elle l’ignore encore, mais je suis là. Derrière elle. Je l’observe. Depuis un moment. Elle est juste magnifique. Splendide. Troublante. A la fois forte et fragile. Ses frissons me parviennent. Elle est déjà perdue entre son désir d’en savoir plus, ses craintes et ses désirs. En ces instants, impatiente et curieuse, elle laisse son esprit vagabonder. L’excitation la plonge dans ses souvenirs. Je le lis dans le léger mouvement de ses hanches pleines et de son cul rebondi… dans sa respiration que je devine plus lourde et qui soulève sa lourde poitrine ...
J’ai su réveiller et développer en elle son coté lubrique et indécent. Elle l’assume désormais. Elle aime se comporter avec moi comme la petite salope qu’elle a toujours été mais n’osait s’avouer être. Elle aime aussi faire sa brat pour mieux faire surgir en moi le Loup primal, le mâle Alpha qui alors la domine et l’utilise à sa guise, juste pour son plaisir. Elle aime devenir cet objet sexuel, cette proie soumise aux perversités de son Loup. Elle y trouve un partie de son épanouissement.
Mais plus encore elle a su trouver et prendre toute sa place. Plus que ma soumise, elle est ma Sublime. Une Princesse Putain, une PP, comme elle aime à le dire. Elle est bien plus que ma soumise, elle est la femme que j’aime. A la fois Déesse vénérée et soumise utilisée ; Femme aimée et femelle offerte ; Chérie adorée et chienne dévouée. Elle est mon Tout. Sans elle je ne suis rien. Je ne suis son Maitre que parce qu’elle daigne être ma soumise.
Aujourd’hui encore elle m’a prouvé son amour profond, sa pleine dévotion, sa totale soumission. Pas seulement en se promenant en ville avec moi le poignet en laisse, fière d’être attachée ainsi à son Homme, son Maitre. Pas seulement en assumant avec fierté son statut de soumise découvert par la vendeuse du grand magasin. Mais plus encore en s’agenouillant devant moi. A mes pieds. En public. Dans ce restaurant étoilé où nous fêtions le 9e mois de notre vie commune. Un infini sentiment d’honneur et de fierté m’avait alors parcouru des pieds à la tête. Allant jusqu’à humidifier mon regard rempli d’amour en la voyant à mes pieds, tête posée sur ma cuisse.
Perdu dans mes pensées d’amour profond et d’admiration pour elle, je la regarde encore. Elle a choisi une tenue parfaite dans le grand magasin où je l’ai laissée cet après-midi. Et elle s’est préparée de manière exquise pour notre soirée. Elle a un goût sûr. A la fois élégant et délicatement indécent et suggestif. Cette longue robe noire aux fines bretelles en chaines dorées mettant son dos à nu jusqu’à la chute de ses reins et délicieusement ouverte sur les côtés lui va à ravir. Ses escarpins à talon doré au-dessus en résille noir enlaçant sa cheville ajoute une autre touche d’élégance et cambre plus encore sa silhouette, laissant à deviner ses fesses amples et rondes. Son chignon haut dégage son cou où je vois qu’elle a choisi de porter le premier collier que je lui avais offert, alors qu’elle n’était pas encore ma soumise : un collier ras du cou en or d’où pend au centre un anneau torsadé. Un cadeau message qu’elle avait alors immédiatement compris.
Je m’approche en silence. Elle ne bouge pas. Elle n’entend rien, portant les bouches-oreilles que je lui avais ordonné de mettre. Elle ne me voit pas, portant le bandeau de soie noire que je lui ai donné. Ses bras le long du corps, elle est là. Offerte. Immobile. Dans l’attente.
Lorsque je passe ma main le long de son dos, je la sens frissonner. Je lui retire un des bouchons d’oreille et me penche contre son oreille et lui susurre d’une voix chaude :
« Je t’observais depuis un moment … et tu étais loin dans tes pensées ma Mia … tu es déjà excitée et tu me raconteras plus tard ce qui te captivait. Tu es magnifique : tout ce que tu as choisi est superbe et te va à ravir ; une tenue parfaite pour te magnifier un peu plus. Nous allons commencer bientôt. Je vais te remettre le bouchon. Et je l’enlèverais une fois que Vivaldi viendra rompre le silence. Tu seras alors ma chose et tu obéiras, tu me rendras fier et honoré de te posséder. Et n’oublie pas ton safeword. Et surtout que je t’aime infiniment »
A ces mots, je la sens frissonner de plus bel. Je la saisis par le cou et l’attire contre moi, renversant sa tête. Tout en serrant son cou je l’embrasse langoureusement. Amoureusement. D’un amour absolu, possessif, exigeant et animal, mais aussi respectueux, protecteur, symbiotique et sacré. Je replace le bouchon d’oreille déposant un dernier baiser sur ses lèvres et je la laisse là. Je la vois se remettre en position. Ecartant légèrement ses jambes comme je le lui avais ordonné. Dos droit. Bras le long du corps. Tête baissée. Elle est superbe. Elle ignore sans doute combien je l’admire à cet instant : sublime dans son appartenance et sa confiance en moi, en Nous.
J’entends la sonnette de notre demeure carillonner et je me dirige vers l’entrée. J’ouvre la porte. Ils sont parfaitement à l’heure. Mes amis et complices Alban et Ousmane.
« Bienvenu chers amis » leurs dis-je en les saluant. « Merci d’être venus ».
« Merci infiniment à vous pour cet honneur, cher MJM » me lança Alban tout en me prenant dans ses bras.
« Oui, nous sommes heureux d’avoir été conviés à ce moment précieux » prolongea Ousmane.
Je les avais choisis pour cet instant unique. Pas au hasard.
Je connaissais Alban depuis fort longtemps. C’était un homme d’une cinquantaine d’années à la présence rayonnante et écrasante. Il émanait de lui une domination naturelle, ciselée comme un gant de cuir. Homme d’une grande classe, il avait ce calme glacial des hommes de pouvoir : il ne prenait jamais… il réclamait … et le monde s’ouvrait. Tout en lui respirait la maîtrise millimétrée : le pas mesuré, le regard toujours un demi-ton en retrait, les gestes précis. Il traiterait Mia comme un objet rare : avec une froideur élégante, mais une fermeté sans appel. Et je savais, par expérience, qu’il pouvait se transformer aussi en un Loup primal froid et bestial, oubliant toutes les convenances qui le caractérisaient au quotidien.
J’avais rencontré Ousmane plus récemment il y a quelques années dans une des soirées entre personnes averties que je fréquentais. Bien plus jeune – il devait avoir une petite trentaine d’années – c’était une jeune Maître noir aux muscles taillés comme une sculpture vivante. Plus jeune, plus chaud, plus direct. Il avait ce feu dans les hanches, ce magnétisme brut, une virilité que Mia ne verrait pas… mais qu’elle ressentirait dès le premier contact. Son sexe, lourd, épais, long, impressionnant même pour moi qui connaissais l’effet qu’il provoquait chez les femmes, serait pour elle un choc. Non visuel, non anticipé. Mais instinctif, viscéral. Une domination par la chair, par l’ancrage, par la densité.
S’ils étaient différents et donc complémentaires, ils étaient unis par quelque chose d’essentiel : le respect. Ils savaient que Mia n’était pas un jouet de circonstance, mais une femme offerte par amour. Une soumise forgée, sculptée, guidée par moi. Ils savaient que ce qu’ils allaient faire n’était pas de l’ordre du simple plaisir, mais du rituel, de l’éducation, de la louange par l’usage.
Elle, les yeux bandés, ne saurait pas (pas ce soir en tous cas) qui l’aurait prise, qui l’aurait fait trembler, qui l’aurait fait pleurer de jouissance. Mais elle porterait sur sa peau, dans son sexe, dans sa bouche, sur son corps et dans son âme la mémoire exacte de leurs contrastes. Et moi, j’allais bientôt la regarder vivre ce don. Guidée et tenue entre l’élégance de l’expérience et la force sauvage d’un Maître jeune et bien pourvu. Le tout sous ma direction, ma protection, mon ancrage et mon amour.
Je les fais entrer dans le salon.
Alban me prend le poignet, le regard vissé sur Mia.
« Elle ne vous entend pas cher Alban. Elle a des bouchons d’oreille » lui dis-je, pour lui permettre d’exprimer ce que ses yeux me disent déjà.
« Oh mon Dieu. Elle est superbe, MJM » me souffla Alban. « Quelle élégance dans sa position ! »
« On comprend mieux pourquoi vous vous faites si rare à nos soirées depuis plus d’un an » renchérit Ousmane dans un sourire.
« Merci Messieurs » répondis-je dans un sourire affirmé, fier de voir la convoitise et le désir dans leurs yeux. « Elle est effectivement splendide à tous points de vue ».
« Je vous sers un verre ? » continuais-je. « Un petit Dalmore de 35 ans d’âge, cher Alban ? »
« Avec plaisir. Vous savez définitivement bien recevoir, cher MJM » me répondit-il tout en gardant les yeux fixés sur la croupe de ma soumise.
« La même chose » dit Ousmane.
« Installez-vous dans le canapé chers amis. J’arrive avec vos whisky ».
Ils prennent place dans le canapé. Ils ne quittent pas Mia des yeux. Pour mon plus grand plaisir. Ma plus grande fierté.
Je leurs apporte leurs verres. Sans glace comme il se doit pour déguster ce divin nectar.
« Elle est encore plus excitante vue de ce côté » me lâche Alban en portant le verre à ses lèvres, tout en continuant à quasiment dénuder Mia de son regard empli de convoitise.
Je souris. « Mettez-vous à l’aise chers amis. Vous êtes ici chez vous » en leurs tendant leurs verres. « Nous allons bientôt commencer. Je vous ferai signe en temps voulu ».
Sur ce, je me dirige vers l’ampli B&O du salon et y place mon smartphone. Les Quatre Saisons de Vivaldi emplissent la pièce. Et je me dirige vers Mia, toujours parfaitement immobile devant la table basse de notre salon. Elle est définitivement magnétique dans cette position d’attente. Je sens mon sexe commencer à gonfler. L’odeur enivrante de « Dévotion » , son parfum, caresse mes narines. Je me déplace elle, juste devant la table basse et je caresse sa joue. Je la vois frémir. Et je lui retire ses bouchons d’oreille. Elle reste silencieuse, mais je vois sa bouche s’ouvrir. Et un léger soupir s’en échapper.
Je pose ma main sur son épaule et y applique une légère pression. Instinctivement elle se met à genoux, relevant légèrement sa robe pour pouvoir aisément se mettre en position Nadu. Par ce geste elle dévoile subrepticement le bijou absolument superbe qui orne sa cuisse : trois chaines dorées enserrent sa cuisse, reliées et fermées par une tête de loup … C’était donc cela le cadeau qu’elle voulait me faire … Sublime soumise … Ma petite louve adorée … Enchainée volontaire à son Loup … Dieu que je l’aime … Dieu que je suis fière d’elle ..
Je presse de nouveau son épaule et elle comprend : elle place ses mains dans son dos, lève la tête et ouvre largement sa bouche. Offrant son cou. Bombant sa poitrine. Je vois que son corps tremble doucement. Sans doute intimidée par l’instant. Je lui caresse la joue pour la rassurer. Je me déplace et m’accroupis derrière elle. Je dépose un baiser sur son épaule. Elle tremble de plus bel ; laissant échapper un gémissement. Je sens ma queue se raidir de plus en plus dans mon pantalon de lin. Je sors de la poche de ma veste en lin un bâillon O-Ring et le place sur elle. Je la sens se contracter. Faisant des efforts pour accueillir au mieux le bâillon qui ouvre sa bouche de façon indécente.
Alban et Ousmane ne perdent pas une miette de ce spectacle. Les yeux rivés sur Mia, ils caressent leur queue déjà gonflée qu’ils ont sortie de leur pantalon.
Je me relève et viens me placer devant ma soumise. Dans un geste volontairement bruyant pour qu’elle puisse anticiper l’instant, j’ouvre la boucle de ma ceinture. Je tire lentement ma ceinture et la fait glisser sur ses cuisses ouvertes. Je la vois tressaillir. Mais elle reste en position. Parfaite. Offerte. La salive monte déjà dans sa bouche.
Je défais le bouton de mon pantalon, tire la fermeture éclair et laisse tomber mon pantalon à mes chevilles. Dévoilant mon sexe déjà raide d’excitation.
Les notes divines de Vivaldi emplissent doucement la pièce, enveloppant l’instant d’une intensité quasi solennelle. Mia, à genoux, semble en absorber chaque vibration, chaque note, comme si la musique parlait à son corps. Je ressens l’émotion circuler en elle. Ce frémissement infime qui parcourt sa peau. Cette tension délicieuse entre l’appréhension et l’abandon.
Je saisis son chignon et guide sa bouche béante vers mon chibre turgescent. Sa bouche s’offre, avide et tendre, accueillant ma présence avec une dévotion silencieuse. Je pénètre ce sanctuaire qu’elle me réserve avec une autorité fluide et assurée. Elle m’engloutit avec un mélange de docilité et de passion, ses lèvres formant un écrin vivant autour de moi. Mon mouvement est d’abord lent et mesuré. Elle salive abondamment. Sa bouche est chaude. Je sens sa langue tourner sur ma queue.
Après quelques instants, plus besoin de la guider … elle vient d’elle-même insérer ma queue de sa bouche béante. Elle s’empale littéralement sur elle. L’amenant de plus en plus profondément en elle. Sa gorge s’ouvre à moi. Et je m’y glisse. Progressivement. Comme on entre dans une cathédrale faite de chair et d’extase.
Elle a un art confondant de la gorge profonde… Ma queue grossit encore … Des filets de salive coulent de sa bouche …
Avant de perdre pied et de lâcher les rênes de la bête qui monte en moi, je tourne la tête vers Alban et Ousmane et leur fait signe que le moment est venu. Ils s’approchent. Lentement. Solennellement. Conscients de la charge émotionnelle du moment, de cet instant sacré. Ils se placent à genoux de part et d’autre d’elle. D’un signe de la tête je confirme mon autorisation. Et ils commencent à la caresser.
Au contact de ces mains sur son corps, Mia se fige. Elle a un léger mouvement de recul et laisse échapper ma queue de son fourreau buccal. Elle a compris. Le moment est venu. Ce soir elle est offerte. Je l’ai préparée à cet instant. Lentement. Patiemment. Nous en avons parlé. Nous en avons rêvé. Nous avons écrit cette scène ensemble. Ce soir, je lui offre l’accomplissement d’un abandon ultime : être honorée par d’autres, sous mon regard, sous mon autorité, sous mon amour.
C’est une étape importante. Pour elle. Pour Nous. Un palier supplémentaire dans son abandon et dans la découverte de son moi.
Je regarde Alban et Ousmane. Respectueux, ils ont déjà retirés leurs mains. Le temps est suspendu. Je laisse le temps nécessaire à ma Merveille Infinie d’Amour d’utiliser son safe word. De décider elle-même si elle souhaite poursuivre ou arrêter là.
Mia reprend ma queue en bouche et l’enfonce en elle jusqu’à la garde. Signe sublime de son acceptation de poursuivre cet instant. Je grogne de plaisir.
Je la tiens par la nuque. Fermement. Ses mains restent derrière son dos. Elle ne bouge pas. Comme rivée à ma queue. Je sens sa gorge s’adapter dans de gros efforts pour me garder en elle sans suffoquer. Je sens le souffle de sa respiration s’échappant de son nez, un souffle chaud et humide qui caresse les poils de mon pubis. Les mains d’Alban et d’Ousmane ont reprise l’exploration de son corps. Caressant ses seins au travers de sa robe. Courant sur son dos. Palpant ses fesses rebondies.
Elle est magnifique dans son offrande. Elle s’offre. Entière. Abandonnée. Elle devient le prolongement de mon désir, une offrande vivante. Malgré sa vulnérabilité, elle rayonne d’un feu profond. Sa confiance me bouleverse.
Je la besogne de plus en plus fort. Lui permettant de reprendre sa respiration, avant d’enfoncer de nouveau mon chibre dans sa bouche dégoulinante de salive chaude. Je lui défonce la bouche et la gorge. Prenant possession de ce qui est mien. Je rugis comme un Loup en rut, encouragé par ses propres gémissements et sa respiration saccadée.
Après une dernière gorge profonde délicieuse, je me retire. Je la vois chercher ma queue comme une femelle aveugle en manque. Bougeant sa tête en avant de gauche à droite, en espérant la saisir pour l’engloutir de nouveau en elle. Elle est si belle lorsqu’elle a perdu toute pudeur ainsi. Lorsque seul son désir guide son être.
Je m’agenouille devant elle. J’écarte sa robe et dévoile ses cuisses. Je reste quelques instants stupéfaits par la beauté et l’élégance du bijou lupin qui orne sa cuisse. Je glisse ma main vers sa chatte. Elle est trempée. Ouverte. « Quelle bonne chienne elle fait ! Quelle putain magnifique ! » me dis-je en moi. Heureux de constater qu’elle profite pleinement de l’instant comme en témoigne son puits d’amour dégoulinant … mais aussi les gémissements qui sortent de sa bouche alors qu’Alban et Ousmane continuent de la caresser …
Je glisse deux doigts en elle. Je la pénètre avec une facilité déconcertante tant elle est ouverte. Comme un crochet je referme mes doigts contre sa paroi et la tire vers moi. Fermement. Dans un geste sans équivoque de pleine propriété. Sa tête part en arrière dans un râle rauque. Un râle de chienne soumise. Un cri d’appartenance. Un son de reconnaissance et d’acceptation de propriété envers son Maitre. Je sens sa cyprine recouvrir de plus bel ma main. Elle coule de manière indécente. Toute proche de l’explosion. Je sens qu’un sourire primal barre mon visage.
« Elle est prête à être votre objet Messieurs ! » m’exclamais-je en regardant Alban et Ousmane. « Cet ustensile lubrique m’appartient et vous l’honorerez comme il se doit. Vous avez 30 minutes » continuais-je, sachant que c’était à peu près le temps qu’il restait avant la fin des 4 saisons de Vivaldi.
« Quant à toi Mia, relève-toi. Je vais t’aider à enlever ta robe ». A ces mots je la prends par la main et l’aide à se relever. Alban et Ousmane se relèvent de même, abandonnant pour quelques instants le corps de ma soumise.
Mia se tient devant moi. Superbe. Je fais glisser les bretelles de sa robe le long de ses épaules. La robe s’effondre dans un mouvement fluide à ses pieds. Dévoilant toute sa nudité. Elle a choisi de ne rien porter. Ses seins sont gonflés. Ses tétons pointent avec arrogance. Témoignages s’il en fallait d’autres de son état d’excitation. Je remets bien en place son bâillon O-Ring. Sa salive coule encore le long de son cou … pour s’insinuer comme un delta de fleuve sur sa poitrine … Son souffle est court … Elle est sublime d’indécence … Je dépose un doux baiser sur ses lèvres gonflées, recouverte d’un reste de gloss brillant qui les rend presque impudiques en cet instant … Elle essaie de me rendre ce baiser, mais ne le peut à cause du bâillon O-ring. Alors elle sort sa langue et me l’offre dans un abandon plein d’amour et de reconnaissance … Dieu qu’elle est merveilleuse …
Alban lui prend la main. Aveuglée par le bandeau de soie qui recouvre encore ses yeux, il la guide avec bienveillance vers l’un des fauteuils de notre salon.
« Monte et mets-toi à quatre pattes » lui dis-je fermement.
Sentant et reconnaissant le fauteuil à tâtons, je la vois se mettre en position. Dans une démarche docile, mais encore hésitante, elle place ses bras sur les accoudoirs ; pose sa tête sur l’assise du fauteuil ; et cambre son dos pour bien offrir ses fesses, prenant soin de bien écarter ses jambes afin de ne rien cacher de son intimité. Dieu que je suis fier d’elle ! Elle a parfaitement appris à se mettre dans cette position d’une indécence totale ; d’une provocation absolue. Elle offre son intimité à nue. Offrant son cul dans une exposition, que dis-je, dans une exhibition lubrique. Sublime chienne que ma femme !
Je vois son corps trembler quelque peu. Je la connais. J’imagine qu’à cet instant elle oscille encore entre se cacher et se lâcher plus avant. Elle a tellement progressé dans son abandon depuis notre rencontre. Mais elle a encore cette pudeur qui parfois la rattrape. Mais qu’elle combat pour s’offrir chaque jour plus encore. Pour devenir cette Sublime qu’elle veut être à mes côtés. Ma Princesse Putain … Et là en cet instant elle me rend plus fier que jamais. Si honoré d’être aimé par une telle femme. Si heureux de la posséder. Si béni d’avoir reçu en cadeau sa pleine et totale soumission. Un don d’une valeur inestimable qui fait de moi le plus heureux des hommes.
En cet instant sacré je veux qu’elle découvre le plaisir d’être physiquement aimée par d’autres mains que les miennes. Que son corps découvre d’autres sensations. Que sa peau exulte sous les assauts d’autres sexes, d’autres mains. Cela n’enlève rien à notre amour exclusif. A notre lien unique. C’est un partage.
Alban s’est positionné sur le coté du fauteuil. Il a retiré son pantalon. Et il bande déjà dur. Sa queue est comparable à la mienne. Plus épaisse cependant. Il saisit son chignon qui est déjà flétri par nos ébats précédents et ne tardera pas à s’effondrer pour laisser s’épanouir sur ses épaules ses superbes cheveux couler ébène. D’un geste plein de domination il positionne sa queue à l’orée de sa bouche. Je la vois l’accueillir avec docilité. Elle passe sa langue sur son chibre tendu. Le goutant. L’enrobant de sa langue rose. Puis il glisse sa queue dans sa bouche. Avec autorité mais avec douceur pour débuter.
Ousmane lui s’est positionné derrière elle. Je le vois contempler son cul. Offert. Impudique. Il caresse ses fesses. Les malaxe. Les pétris. Il écarte ses globes plantureux pour mieux découvrir sa chatte fendue et baveuse … son petit anus palpitant … Il s’est totalement déshabillé. C’est un véritable Dieu d’ébène. Il irradie de puissance. Son sexe, énorme, est tendu à l’extrême. En cette fin de journée d’été, son corps imberbe et musclé luit de toute sa puissance sous la lumière des derniers rayons du soleil qui emplissent notre salon. Superbe contraste avec la blancheur immaculée de la peau frémissante de ma soumise.
Pour ma part je fais face à Alban de l’autre coté du fauteuil. Je suis en transe devant tant de beauté, d’abandon et d’abnégation de la part de ma femme, ma merveilleuse soumise. J’observe avec fierté ses seins lourds qui se balancent au rythme des coups de boutoir que lui assène désormais Alban. Je ne peux m’empêcher de les caresser. D’en pincer délicatement les tétons tendus. Je la sens répondre au contact de mes mains. Je ne doute pas qu’elle les reconnait. Elle qui aime tant que je m’occupe de ses mamelles … Elle qui vénère mes mains …
Je vois les doigts d’Ousmane caressant sa chatte, faisant des va-et-vient le long de sa fente. De mon autre main je pousse sur le bas du dos de mon amour, pour qu’elle se cambre plus encore et offre une ouverture plus facile encore à Ousmane. Elle réagit immédiatement pointant son cul de manière plus indécente encore .. ; écartant un peu plus ses cuisses …
Alors qu’Alban commence à pousser des gémissements de plus en rauques, répondant aux caresses buccales et à la chaleur étroite de sa gorge, j’entends le son caractéristique d’une main giflant avec force les fesses de ma Mia. Le regard de plus en plus fougueux, Ousmane venait de commencer à lui administrer de belles et lourdes fessées. D’abord surprise, je vois qu’elle tend plus fort encore ses fesses, accueillant avec grâce et envie les coups qui pleuvent et commencent à marquer de belles couleurs rose et rouge son fessier majestueux. Relâchant parfois la queue d’Alban pour reprendre son souffle, elle gémit de plus en plus fort. Son corps tremble. D’autant qu’Ousmane accompagne désormais ses fessées d’une pénétration de plus en plus profonde de la chatte de ma soumise de plusieurs des doigts de son autre main.
Me décalant légèrement, abandonnant quelques instants ma soumise, je regarde cet indécent mais si beau spectacle. Mia est juste sublime. Alban la tient par les cheveux et la défonce en rythme, lui déformant la bouche et la gorge. Ousmane, quant à lui, lui marque les fesses du martinet rouge qu’il a saisi et que je lui avais tendu en me relevant ; et investit en rythme sa chatte baveuse de quatre de ses doigts, tout prêt de la fister entièrement. Le corps de ma soumise n’est plus que tremblements et gémissements. Utilisée par ses deux hommes, elle s’offre totalement. Allant au-devant de la queue d’Alban, pour mieux ensuite s’empaler sur les doigts d’Ousmane en offrant ses fesses à ses coups de martinet. Sa salive et son nectar nacré coulent en abondance de sa bouche et de chatte. Une infinie fierté me remplit. Elle m’honore de son total abandon. De sa sublime indécence. Mais surtout je sens qu’elle y prend aussi plaisir. Qu’elle lâche prise. Qu’elle vit le moment avec intensité. Aussi pour elle. Et cela me comble de bonheur.
« Putain, elle mouille grave cette salope… Elle aime se faire baiser, se faire prendre. Elle sait faire monter la pression. Je vous félicite, cher Maître, pour votre soumise si parfaite ! » s’exclame soudain Ousmane, le regard plein de remerciement et d’envie.
« Sa bouche de pute est un pur bonheur. J’ai trop envie de la baiser… Belle prise et belle femelle que vous avez là, cher hôte. » renchérit Alban, toujours enfoncé au fonds de la gorge de ma femme. S’adressant du regard à Ousmane, une lueur de convoitise dans la voix il ajoute d’un ton définitivement dominateur : « Échangeons nos places ».
Puis il retire sa queue et caresse de sa main la joue de Mia, comme pour la remercier de ce don impudique, du plaisir qu’elle vient de lui donner. Je le vois recueillir la salive qui coule de sa bouche et recouvre son visage et son cou et s’en enduire la main. Comme d’une offrande. Ousmane quant à lui retire ses doigts maculés de son nectar nacré et les lèche avec délectation, me lançant un regard complice.
Quittant chacun leur place, ils laissent quelques instants ma Mia libérée de leurs jougs. Son corps n’est plus que tremblements. Elle luit de transpiration. Elle transpire de désirs et de plaisirs. Elle halète, le souffle court. Mais elle ne quitte pas sa position. Impeccable. Superbe. Je la regarde. Fier. Bouleversé par sa puissance dans l’abandon. Et terriblement excité par le moment comme en témoigne mon sexe qui est raide à m’en faire mal. Délicieuse douleur…
Je reprends ma place à ses côtés, caressant son dos et ses seins, alors qu’Alban et Ousmane prennent leur position. Instinctivement elle tourne sa tête vers moi. Oui ! Bien qu’aveugle avec ce bandeau de soie noir, elle reconnait ces mains. Celles de son Homme, de son Maitre, de son Tout. Son visage est serein. Et elle me sourit. Un sourire franc et total qui illumine son visage. Comme si elle voulait me dire en silence « Merci mon Maître. Merci mon amour ». Comme si elle voulait en silence me dire qu’elle se sentait bien. Offerte, utilisée, insultée mais sereine, heureuse, rayonnante. Fière de me rendre fier. Honorée de m’honorer de son don, de son abandon total. A sa place. Une émotion indescriptible me remplit et je sens un frisson courir le long de ma colonne vertébrale.
Alban s’est positionné derrière elle. De ses mains larges et pleines il caresse ses fesses. Je repositionne un peu ma belle chienne pour qu’elle tende un plus son cul de femelle, appuyant doucement sur le bas de ses reins. Ce qu’elle fait dans l’instant. Il se décale légèrement. Et je comprends ce qu’il va faire, vieux vicieux qu’il est …
Au même instant j’entends les gémissements d’Ousmane. Il a placé son énorme queue noire devant la bouche de ma femelle et elle lui lèche le gland avec dévotion de sa langue soyeuse …
« Putain elle est bonne cette garce … Sa langue est comme ses fesses : un délice. J’ai hâte de goûter sa chatte » souffla-t-il entre deux gémissements, me faisant comprendre qu’il avait hâte de pouvoir l’enfiler …
Alban quant à lui avait commencé son manège de pervers expérimenté. Il baisait littéralement ma Mia de ses doigts. Lui introduisant, deux.. puis trois … puis quatre doigts dans la chatte … et accélérant ses va-et-vient de manière exponentielle … Mia se mit à hurler de plaisir. Faisant rouler son cul de manière indécente comme pour mieux engloutir les doigts la fouillant.
« Mon bras coule de sa mouille ! C’est une belle salope que vous allez là cher hôte » s’exclame Alban, tout en ne relâchant pas la fouille violente de l’intimité de ma soumise.
« Ma soumise serait ravie de la boire » lâche alors Ousmane dans un sourire plein de perversités. Ce qui me fait sourire. Sachant qui est sa soumise. Et sachant qu’elle a aujourd’hui même été aux pieds de ma sublime … Mon esprit vagabonde … Et j’imagine Eva, la soumise officielle d’Ousmane, la bouche collée à la chatte de ma Mia … J’en bande encore plus fort. Et je ne peux me retenir de me branler en regardant ma femme ainsi offerte, hurlant de plaisir sous la main experte d’Alban. Quelle beauté ! Quelle sublime offrande ! Dieu qu’elle est superbe en cet instant !
« Je suis fière de ma soumise et sa dévotion est à la hauteur de nos perversités et de notre amour : incommensurable ! » m’exclamais-je. « Je vous remercie Messieurs, Elle en veut toujours plus, c’est un sextoy insatiable. Alors donnez et prenez mes amis. »
A ces mots, je les vois redoubler de perversités. Ousmane saisit ma Mia par les cheveux et enfonce son énorme bite dans sa bouche. Pendant qu’Alban accélère encore et réussit tout à coup à glisser sa main entière dans la chatte déformée de ma chienne, provoquant son premier orgasme. Elle gicle comme rarement je l’ai vu gicler. Abondamment. Et elle hurle. Elle crie. Dans un mélange de douleur et de plaisir. Je saisis ses seins de mes deux mains, abandonnant momentanément ma queue. Je les malaxe et les presse comme elle aime. N’oubliant pas ses mamelons que je prends le soin de bien étirer. Elle hurle de plus bel. Et réjouit de plus bel sur et dans la bouche d’Alban qui s’est retiré de sa chatte pour mieux en déguster le nectar nacré qui en coule à foison. Son corps tremble des pieds à la tête. Elle cherche son souffle. Elle aspire l’oxygène goulument. Haletante. Elle est magnifique !
Mais Ousmane ne lui laisse aucun répit. Et il enfonce de nouveau et de plus en plus loin son chibre dans sa gorge. Pendant que je vois Alban lécher sa vulve avec délice dans un geste de gourmandise mais aussi pour apaiser le feu qui couve en elle, montrant une fois encore la profondeur de son expérience et de son respect.
Saisissant un objet dans la trousse de nos objets de vices que j’avais pris le soin de déposer sur notre commode, je laisse courir sur son dos une roue de Wartenberg … Comme à chaque fois, je vois sa peau frémir et se couvrir d’une magnifique chair de poule. Je sais que ce petit instrument l’électrise et la rend folle. Et une fois encore, cela se produit. Pour mon plus grand plaisir. Son corps se tord. Ses seins se gonflent plus encore, au bord de l’explosion. Ses mamelons sont rouges d’excitation tellement ils dardent. Quant à moi, je suis en feu. Je recueille un peu de son jus de chatte pour mieux astiquer ma queue turgescente. Et la contemple avec bonheur : offerte aux assauts d’Ousmane et coulant dans la bouche d’Alban qui lui-même n’a pu s’empêcher de commencer à se branler avec insistance.
Je le vois se redresser. Enfiler un préservatif sur sa queue raide de désir. Il me regarde. Je lui fais un signe d’acquiescement de la tête. Il saisit les haches de Mia, la positionnant parfaitement. Elle se laisse guider avec une docilité qui m’émeut. Et qui m’excite plus encore. Prenant sa queue en mains, il la guide à l’entrée de la vulve de ma femme. Et dans un mouvement puissant et ample, il s’enfonce en elle jusqu’à la garde. D’un coup. Provoquant un nouvel hurlement chez ma Mia s’échappant de l’emprise d’Ousmane. Il se met à la pilonner. Il la défonce comme un vulgaire fucktoy. Il claque ses fesses au rythme de ses coups de reins. Ma femme n’est plus que gémissements, hurlements, tremblements. Ousmane s’est retiré de sa gorge pour la laisser respirer. Il lui caresse le visage d’une main, se branlant de l’autre. Spectacle absolument brûlant. Quasi infernal d’indécence.
Définitivement pervers, je ne peux alors m’empêcher de pousser l’expérience encore plus loin. Je me glisse entre les jambes d’Alban. Je vois son sexe entrer et sortir de la chatte baveuse de ma belle chienne. Je sens ma queue se raidir encore plus fort à cette vue. Lentement je viens positionner le Wand que je tiens à la main sur son clitoris, un sourire plein de perversions aux lèvres. Je vis le corps de ma merveille infinie d’amour se contracter. Je l’entendis pousser un cri. Et je sentis son nectar nacré couvrir mon visage … Elle n’avait pas résisté. Jouissant pour la troisième fois sous l’effet conjugué des coups de boutoir d’Alban dans sa chatte et des vibrations du Wand sur son bouton d’amour. Je vis son corps s’effondrer sur le fauteuil au-dessus de moi. Vaincue par le plaisir. Son corps tressaillant de tremblements par intermittence. J’entendais son souffle saccadé. Interrompu de petits pleurs.
Alban se retire, se défaisant de son préservatif. Je me relève. Ousmane est venu nous rejoindre. Je vois dans leurs yeux le plaisir qu’ils ont pris. Et la reconnaissance d’avoir pu être ceux qui ont eu l’honneur de « déflorer » ma Mia : lui faisant pour la première fois découvrir le bonheur d’être offerte et utilisée par plusieurs hommes sous le contrôle et la protection de son Maitre.
Pour clore en beauté cet instant de pur partage, d’osmose solennelle, de quasi communion ils se branlent avec énergie. Et l’un après l’autre ils déposent en offrande leur semence sur le cul rebondi de ma sublime soumise. Comme une bénédiction.
Pour ma part, je ne veux pas encore jouir. Je garde ma semence pour la suite. Pour un instant plus solennel encore. Un instant qui nous appartient. Mais là à l’instant, devant ce magnifique spectacle, je suis rempli de fierté. Et ému comme jamais je ne l’ai été auparavant dans ma vie sentimentale.
Ousmane et Alban vont s’asseoir de nouveau dans le canapé. Encore haletant. Leurs corps luisant de sueur. Ils saisissent les lingettes humides mises à leur disposition sur la table basse pour essuyer leurs queues. Et se rafraichir. Ils se servent un verre d’eau.
Quant à moi, après avoir saisi un verre d’eau et quelques lingettes humides, je vais couper la musique et je m’approche de ma femme. De ma Sublime. Elle n’a pas bougé. Elle tremble encore. Elle est belle à en mourir. Je m’agenouille devant le fauteuil. Je dépose le verre d’eau au sol. Et avec les lingettes humides je commence à laver ses fesses et son dos des souillures sacrées que mes amis Maitres ont déposé en offrande sur son corps. Je lave aussi son visage, son cou et ses seins couverts de sa salive. Je passe aussi entre ses cuisses immaculées de son jus intime. Je la sens frémir. Elle pleure encore. Doucement. Par intermittence.
Une fois lavée, je la prends dans mes bras. Je baise son front et ses mains avec infiniment d’amour. Je l’aide à se redresser et s’asseoir dans le fauteuil. Le sol et les bords du fauteuil sont couverts de son nectar nacré. Le dossier est trempé de sa salive. En moi je me dis que désormais ce fauteuil sera pour nous un lieu sacré. Et je souris.
Je lui retire son baillon O-Ring. Et je l’embrasse avec infiniment d’amour. Je sens sa langue se coller à la mienne dans une passion mutuelle. Interrompant ce baiser, je lui mets en main le verre d'eau. Je la laisse boire tranquillement. Elle me tend le verre vide. Je le dépose au sol et je l’embrasse dans le cou et lui susurre à l’oreille :
« Tout va bien ma Mia ? Tu me rends si fier et si heureux…. «
Je sens ses bras s’attacher à mon cou et me serrer fort contre elle.
« Oui mon Maître ! Et je vous remercie de m’utiliser. » me répond-elle dans un souffle.
Je me recule un peu et la regarde. Elle me sourit. Elle est définitivement la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie sentimentale. Et je me sens béni des dieux.
(A suivre)
Illustration : Dessin d'Erenisch
322 vues
4 aime
[Reposté d'un ancien forum BDSM, délaissé depuis. Mais j'avais bien apprécié cet article :) ]
Le BDSM, souvent mal compris ou réduit à des clichés de douleur et de domination, recèle en réalité une beauté profonde et singulière. Pour celles et ceux qui le vivent consciemment, il est bien plus qu’un simple jeu de contrainte : c’est une voie d’exploration intime, un dialogue subtil entre confiance, abandon, pouvoir et liberté.
Derrière les accessoires et les rituels, c’est une expérience humaine, sensorielle et émotionnelle d’une intensité rare, où chacun est invité à se dévoiler, à s’accepter et à s’épanouir sans masque ni jugement.
Tout commence par la confiance. Il ne s’agit pas simplement de “se confier” à l’autre, mais bien de remettre entre ses mains ce que l’on a de plus précieux : son corps, sa volonté, son désir… et parfois ses peurs. Pour la soumise, s’abandonner demande du courage ; pour le dominant, recevoir cette offrande exige de la responsabilité et de l’écoute.
Le BDSM ne laisse aucune place à l’ambiguïté : tout doit être clair, consenti, discuté. Les mots de sécurité (“safe words”), les règles, les signes sont là pour garantir qu’à chaque instant, chacun peut arrêter, redéfinir ou ajuster le jeu. C’est sur ce socle que se construit la véritable intimité, une confiance rare qui permet d’oser, d’explorer, de s’abandonner… en toute sécurité.
Contrairement aux apparences, le BDSM n’est pas un rapport de force, mais un échange de pouvoir consenti. La soumise ne subit jamais : elle choisit d’offrir son obéissance, dans des limites claires, pour explorer ses envies, ses limites, ses fantasmes. Le dominant, loin d’être un tyran, devient alors le gardien bienveillant de ce don, responsable du bien-être de l’autre.
Chaque ordre donné, chaque geste, chaque refus ou chaque permission prend alors une signification profonde. La tension entre contrôle et abandon, la négociation constante entre les désirs et les limites, laissent place à une forme de poésie : on ne prend pas, on reçoit ; on ne subit pas, on s’offre.
Dans cette chorégraphie intime, chacun se découvre, se révèle, parfois bien au-delà de la chambre à coucher.
Le BDSM n’est pas qu’une question de pratiques : c’est aussi l’art de créer un cadre. Les rituels, les codes, les accessoires (collier, laisse, tenues imposées, postures, privations sensorielles…) participent à cette mise en scène rassurante et structurante. Dans ce cocon de règles claires, l’imagination et la liberté peuvent s’exprimer pleinement.
Les rituels permettent d’entrer dans un état d’esprit particulier, d’atteindre ce fameux “subspace” pour la soumise ou “Domspace” pour le dominant, où la conscience se modifie, où l’expérience devient totale.
Chacun joue un rôle, mais tout est vrai : sincérité, authenticité et intensité sont alors au cœur de la relation.
Parmi les multiples chemins que propose le BDSM, certains mènent à l’humiliation ou au rabaissement. Pour beaucoup, ce sont des zones taboues. Pour d’autres, ce sont de puissants leviers d’émotion et d’épanouissement.
Quand l’humiliation est désirée et consentie, elle permet à la soumise de s’abandonner sans honte, de révéler une part intime d’elle-même qu’elle n’ose montrer nulle part ailleurs.
Ici, le dominant n’est jamais un juge. Il incarne la sécurité, la compréhension, le respect absolu. Il accueille la vulnérabilité, accompagne le lâcher-prise, et garantit que jamais la soumise ne sera blessée ou dévalorisée de façon réelle. L’humiliation devient alors, paradoxalement, un espace de liberté : la soumise se sent autorisée à tout explorer, même ses désirs les plus inavouables, sans craindre d’être jugée.
Ce jeu de rôle, ce théâtre intime, n’est jamais une destruction : c’est une transformation, parfois même une source de guérison, d’acceptation de soi, de jouissance profonde.
La beauté du BDSM réside aussi dans cette promesse : ici, on ne juge pas, on accompagne, on célèbre la liberté d’être soi, dans toute sa complexité.
Au-delà du plaisir physique, le BDSM est une formidable école de connaissance de soi. Il invite à explorer ses limites, ses envies, ses ombres et ses lumières. Les discussions, les négociations, les retours après chaque session (“aftercare”) enrichissent la relation et l’expérience, renforcent la confiance et la complicité.
Le dominant apprend l’écoute, l’attention, l’empathie, la créativité. La soumise apprend l’abandon, l’honnêteté, le courage de se montrer vulnérable.
Chacun grandit, s’épanouit, apprend à mieux aimer… et à mieux se connaître.
Enfin, le BDSM ne s’arrête pas à l’instant du jeu. L’“aftercare” est essentiel : ce sont ces gestes, ces mots, cette douceur après l’intensité. On se serre, on rassure, on prend soin l’un de l’autre. C’est le moment où l’on se remercie, où l’on confirme la confiance donnée et reçue.
L’aftercare n’est pas un détail : il est la preuve ultime de l’attention et du respect mutuels, la clé qui permet de recommencer demain, plus fort, plus confiant, plus épanoui.
La beauté du BDSM réside dans cet équilibre subtil entre sécurité et transgression, échange de pouvoir et abandon, cadre et liberté. Il invite à la sincérité, à la création d’un espace où l’on peut tout oser, tout dire, tout vivre… sans jamais être jugé, ni par l’autre, ni par soi-même.
Être vulnérable devient une force. Donner, un pouvoir. S’abandonner, dans la confiance et le non-jugement, la forme la plus pure de la liberté...
159 vues
0 aime
Elle avait pourtant bien dit qu'elle était perdue, et elle, perchée sur son nuage, elle avait tout juste été capable de lui offrir quelques phrases légère. Quand elle l'aperçut, assise près de la fenêtre, elle ne put distinguer les traits de son visage. Il était plongé dans l'ombre. Elle ne devait pas avoir plus de trente ans. La distance et le manque de lumière ne lui avaient pas permis de la contempler mais, toute à son délire amoureux, elle lui octroya la physionomie de son tempérament vif, le regard allumé et enjoué qui allait avec son naturel déconcertant. La belle inconnue ne lui prêta aucune attention. Les hanches et les seins de cette étrangère étaient les siens, voilà tout. Elle distingua sa silhouette dénudée dans le clair obscur, en contre-jour derrière les rideaux. Ce n'était pas un songe inventé quand la réalité de ses amours la dégrisait, consternée qu'elle était d'être méconnue par les filles qu'elle fréquentait. Juliette existait. Pourquoi ne deviendrait-elle pas une Maîtresse qui aurait joui de la satisfaire, en visitant avec elle les vertiges les plus inavouables, les fièvres dangereuses qu'elle ignorait. En l'espace de quelques soirées, sans qu'elle sût exactement pourquoi, ce fut cette voisine inconnue qui fixa les désirs qui s'y attachaient. Désormais, elle la lancinait, agaçait ses fantasmes, sans qu'elle parvînt à se libérer de cette sournoise mais langoureuse obsession. Elle vivait ainsi avec Juliette un amour de serre. Cette audacieuse passion, pétrie de perfection, la soulageait le soir du mépris qu'elle éprouvait pour son mari. Charlotte n'apercevait pas clairement sa chambre car le point de vue était trop oblique, de plus elle n'allumait généralement que sa lampe de chevet pour chasser la nuit, lançant ainsi une lumière crue centrée sur sa nudité. Le rituel nocturne de cette femme qui semblait déguster sa solitude la touchait chaque nuit plus vivement. Un soir, Juliette dénoua ses cheveux, innondant ses épaules de sa chevelure blonde. Elle se promenait nue dans son appartement. Voir évoluer cette femme à l'abri des regards des hommes, affranchie de l'avilissant souci de plaire, la lui rendait irrésistible, lui restituant soudain l'humeur radieuse et frivole de son amie d'adolescence, dans les débuts de leur rencontre, ces candeurs saphiques qui les nimbaient d'innocence. Charlotte s'attarda sur la seule image où Juliette était resplendissante. Était-ce la grâce avec laquelle elle portait sur sa poitrine ce soir-là un collier de perles au ras du coup, partie de son corps qu'elle fétichisait peut-être plus que toute autre tant elle incarnait un absolu ? En tout cas, jamais son faux air de Jackie Kennedy n'avait rendue cette élégance si aérienne. Son attitude dégageait une manière d'insouciance. Quelque chose comme un certain bonheur. Son envie piaffante d'aimer cette étrangère conduisait Charlotte vers cette légèreté dangereuse où l'on cède à l'amour dès lors qu'il nous choisit, démangeant en nous le fatal tropisme de tous les plaisirs refoulés. Les soirées peuvent être extraordinaires, les nuits inoubliables, et pourtant elles aboutissent à des matins comme les autres. Elle détestait pourtant se retrouver avec quelqu'un dans ce réduit, devoir sourire et se faire battre.
Mais dans quel monde vivait-elle ? Certainement pas dans un monde où les femmes lui laissent l'adresse avant de fuir. Tout avait surgi de cette apparition. Elle rendait enfin les vérités enfouies qu'elle recelait. Un autre monde allait en sourdre. Au fond, pourquoi ne pas s'inventer une histoire pour idéaliser sa vie ? Elle était la femme d'à côté, l'amour de jeunesse réapparu inopinément longtemps après, quand les dés sont jetés, l'une pour l'autre. La voix de Juliette la surprit. Pétrifiée, Charlotte eut besoin de lourds instants pour retrouver sa maîtrise quand elle lui dit bonjour un matin dans la rue. Alors qu'elle prononçait ces mots rituels, elle ne réprima son rire que pour prononcer en un merveilleux sourire ce que l'on dit toujours dans ces moments-là. "Je suis réellement enchantée", toute de blondeur ébouriffée. Elles parlèrent longtemps encore de tout et de rien. Puis subitement, Juliette la prit dans ses bras et lui caressa le visage tandis qu'elle la blottissait contre sa poitrine. Leurs bouches se rejoignirent et elles échangèrent un long baiser, de l'effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Toutes les figures de l'amour s'inscrivirent dans cette étreinte. Elles avaient la mémoire de celles qui les avaient précédée. Quand leur bouche se quittèrent, elles n'étaient plus qu'un seul et unique souffle. Alors une sensation inédite les envahirent, la douce volupté de se laisser mener et emmener par celle qui la traiterait à l'égal d'un objet. En s'abandonnant sous la douce pression de ses doigts, Charlotte n'était plus qu'un corps sans âme. Elle était vaincue. Elle se soumettrait. Juliette décida de la conduire chez elle. Bientôt, avant même de la déshabiller, elle plaqua Charlotte sur la porte fermée de l'appartement. Depuis tant de mois qu'elle le désirait, elle s'abandonna totalement sous la fougue de Juliette. Les corps devinrent un seul et un même continent. Juliette arracha furieusement les vêtements, investit plis et replis, courbes et cavités de son amante. Certains gestes, on ne peut les éviter lorsque la réclusion psychique devient une souffrance intolérable. Mais, cela, qui le sait car qui le voit ? Seuls savent ceux qui ont le regard intérieur. Question de lune, ou de soleil blanc. Charlotte était une ombre, un fantôme. Rien ne pouvait arrêter sa dévive mélancolique, sauf du côté de chez Swann.
Et le monde simple revenait à elles. À enchaîner ainsi les fragilités, on débouche sur une force. Leur empoignade s'était produite dans un tel chaos qu'elles en avaient oublié toute prudence. Leur étreinte fut si soudaine et si brutale que Charlotte ne songea même pas à réprimer ses cris. Et elle n'avait pas que sa bouche pour crier. Ses yeux acclamaient et imploraient. La chair déclinait alors sa véritable identité. Elles se connurent à leurs odeurs. Sueur, salive, sécrétions intimes se mêlaient. Juliette savait exactement ce qu'elle désirait en cet instant précis. Un geste juste, qui serait juste un geste, mais qui apparaîtrait comme une grâce, même dans de telles circonstances. Charlotte n'avait rien à dire. Demander aurait tout gâché, répondre tout autant. Tandis qu'elle ondulait encore sous les caresses tout en s'arc-boutant un peu plus, Juliette la conduisit dans sa chambre et l'attacha fermement sur son lit avec des cordes, dos et reins offerts. Elle se saisit d'un martinet à longues lanières en cuir et commença à la flageller avec une vigueur et un rythme qui arrachèrent des cris, mais pas de supplications. Elle s'offrait en se déployant comme une fleur sous la caresse infamante. Elle reçut sans broncher des coups qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades. Juliette daigna lui accorder un répit à condition qu'elle accepte un peu plus tard la reprise de la cadence. Elle ne fut plus qu'un corps qui jouissait de ce qu'on lui imposait. Elle devenait une esclave à part entière qui assumait parfaitement avec fierté sa condition. Alors, Juliette la détacha et lui parla tendrement, la caressa avec douceur. Ses mains ne quittèrent plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, le temps se trouvait aboli. Toute à son ivresse, Charlotte, pas un seul instant, ne songea à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de leur duel, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle se mordit au sang. Sa gorge était pleine de cris et de soupirs réprimés. Elle se retourna enfin et lui sourit. Toute l'intensité de leur lien s'était réfugiée dans la puissance muette du regard. Charlotte se leva, prit une douche. Pour être allée si loin, elle ne pouvait que se sentir en confiance. Loin de toute fiction, "La Femme d'à côté" de François Truffaut était bel et bien entrée dans sa vie.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
562 vues
9 aime
Jubu est un petit caïd du 93. Toujours plein d'idées le Jubu pour se faire du fric facile. Il a créé un site sur le darkweb pour proposer ses services comme dresseur d'épouses casse couilles. Son slogan: ne tuez pas votre épouse, ne divorcez pas pour payer des pensions sans fins, dressez vos femmes. Avec nous services garantis. En huit jours nous vous matons votre femme pour l'obliger à vous obéir au doigt et à l'œil. Cinglé le Jubu ? Non, juste un opportuniste. 5000 euros le recyclage d'épouse pour 8 jours complet. Pour Jubu c'est presque cadeau comparé à la prison ou aux pensions.
Alfred est terrorisé par sa femme, la très belle Brigitte aux seins lourds. C'est elle qui porte la culotte depuis le début. Alfred a peur de sa femme qui le fait ramper comme un vermisseau à la maison. Il file droit, sinon il dérouille et il sait qu'il ne fait pas le poids.
Il a contacté Jubu via son site. Ce dernier a tout organisé. Alfred a offert une semaine de vacances à sa femme dans un coin idyllique qu'elle ne verra jamais. Le rendez vous est sur un parking discret. Jubu à garé son 4x4 et a empoigne Brigitte par les cheveux, l'a ligottee et jettee dans le coffre comme de rien. Brigitte a hurle au début mais Jubu lui a fait chut avec le doigt et elle a eu très peur et n'a plus osé rien dire. Jubu porte écrit sur son front le mot terreur. Et c'est vrai qu'il est terrifiant. Brigitte a pissé dans sa culotte de trouille. Ils ont roulé un peu. Les pneus ont crisse. La portière a claqué . Une main a empoigne Brigitte et elle a reçu deux baffes.
-Salope, qui t'a permis de pisser dans ma bagnole.
Brigitte était morte de trouille. Plus d'Alfred. Seule avec ce fou furieux. Elle a été conduite au garage et s'est retrouvée suspendue par les bras. Jubu l'a foutue à poil en découpant tous ses vêtements avec un gros couteau. Puis il a empoigne les poils de sa chatte et en a coupé une grosse mèche qu'il a reniflee.
- Très vraiment une salope toi, tu ne te fais pas assez ramoner.
Il a sorti un gros ceinturon de cuir et a commencé par lui frapper le cul. Et quand Jubu frappe, il ne fait pas semblant. Brigitte a hurlé, pleuré, supplié, autant parler à un mur. Et elle s'est encore pissée dessus de trouille. Cette fois elle avait vraiment peur.
Puis Jubu l'a attachée à une table avec du gros chatterton. Mains et pieds liés et son magnifique cul tout rouge offert.
Et Jubu l'a enculee d'un coup. Brigitte était vierge par là. Un coup terrible. Une douleur horrible. Et jubu a pris son pied. Il l'a baissée longtemps puis il a lâché son foutre en elle. Brigitte n'avait plus mal. Elle avait déconnecté. Elle était devenue une autre. Plongée dans le subspace ?
Le dressage a durée une semaine. Brigitte a été fessée, fouettée, enculee et elle n'a plus compté. Et surprise, au bout d'un moment, elle a commencé à prendre son pied et à jouir.
C'est même devenu de plus en plus jouissif pour elle. Pourtant Jubu ne l'a pas prise par la chatte. C'est dans son contrat de dressage. Au bout d'une semaine il a reconduit Brigitte, nue avec un collier et une laisse sur le parking. Elle a retrouvé son époux Alfred, qui de son côté avait reçu des consignes strictes.
Brigitte n'a rien dit pendant tout le trajet retour. Elle est restée sage, mains sur les cuisses ouvertes. Alfred a eu envie de sa femme. Il s'est arrêté dans un petit chemin forestier et lui a demandé de s'allonger sur le capot de la voiture. Ils ont baisé comme des malades et joui très fort tous les deux. Alfred a allumé une clope. Après s'être bien vidé les couilles dans la chatte serrée de sa femme il a eu envie de son cul. Elle lui avait toujours refusé cela. Brigitte le lui a offert cette fois sans dire un mot. Et ils ont encore joui très fort tous les deux. Enfin le couple faisait vraiment l'amour. Alfred n'a pas regretté ses 5000 euros.
Depuis Brigitte est heureuse à la maison. C'est devenue une parfaite épouse obéissante en tout et pour tout. Elle sait que si elle ne file pas droit, Jubu viendra s'occuper d'elle pour lui botter le cul ou pire, il enverra un de ses loubards le faire à sa place. C'est dans le contrat. Alors, il plus agréable d'obéir, surtout qu'Alfred à retrouvé toute sa virilité et la baise bien. Il n'oublie pas de la prendre sur ses genoux de temps en temps, pour lui flanquer une bonne fessée et la sodomiser le cul bien rouge après. Un mari qui sait donner du plaisir à sa femme est le plus heureux des hommes.
327 vues
5 aime
Es tu celui que j'attendais depuis...
Tu es venu à moi avec un tel respect.
Et je n'ai pas procédé comme avant. J'ai voulue échanger directement de vives voix cette fois ci. Entrer directement dans le vif du sujet.
Nos profils se parlent. Mes envies sont tes désirs, et tes besoins répondent aux miens.
Je prends possession de toi aussitôt après avoir raccrocher, et tu t'executes, docile et obéissant à souhait.
Une spontanéité mutuelle où je te veux à genoux nu, avec ton collier et ta laisse.
Et je te trouve beau dans cette appartenance.
Avec toi je ne tâtonne pas, tout est fluide. Comme le fluide que tu as déversé ce soir en public, en conférence dans ton pantalon. Plein de honte de ne pas avoir pu te retenir face moi qui étais bien présente malgré la distance.
La connexion est bien là entre nous.
Il nous reste deux jours avant le grand moment.
À travers ta soumission renaissent des frissons en moi que je pensais éteins depuis lui.
Où allons nous? Là où l'on se complétera, là où nous nous nourrirons l'un de l'autre.
Vas tu pousser la porte dans deux jours et entrer dans mon monde réel...
#photoperso
257 vues
6 aime
Je restai un instant seule dans la salle de bains. Assise sur le fauteuil. Encore toute vibrante de Lui. Je l’entendais s’habiller dans notre chambre. Mon regard se posa sur le miroir. Mes joues étaient rosées. Mes lèvres arboraient un sourire simple mais plein de vérité. Et dans mes yeux brillait cette lumière si particulière qu’il y déposait à chaque fois. Une lueur d’appartenance et de fierté. Je me sentais infiniment bien.
Mon regard glissa vers ma poitrine et se figea un instant. Je posai mes mains sur mes seins. Leur forme pleine, ronde, fière. La cicatrice à peine visible sous les aréoles me rappela l’histoire.
Quand j’étais plus jeune, des problèmes de santé m’avaient contrainte à subir une réduction mammaire. Une décision médicale, pleinement raisonnable à l’époque, mais qui avait laissé en moi une cicatrice invisible : une impression de perte, de manque, de mutilation intime. Je m’étais habituée à cette silhouette modifiée, mais sans jamais l’accepter pleinement.
Et puis… des années plus tard … il était arrivé. Et un jour, sans rien m’imposer, il m’avait demandé, doucement :
« Si tu avais le choix, mon amour, tu les aimerais plus pleins, comme avant ? »
Ma réponse avait été un oui étouffé de pudeur. Alors, ensemble, nous avions entrepris les démarches. Chirurgie réparatrice. Choix du chirurgien. Choix des volumes et des lignes. Il m’avait accompagnée à chaque rendez-vous. Posant des questions là où moi j’osais à peine parler. Il ne voulait pas seulement que je sois belle à ses yeux. Il voulait que je me retrouve. Il désirait que je me réconcilie avec cette part de moi volée trop tôt.
Aujourd’hui, mes seins portaient son empreinte autant que celle du médecin. C’était lui qui les avait voulus ainsi : hauts, fermes, arrogants. Et à chaque fois que je les voyais, je me souvenais… non pas d’un acte médical, mais d’un acte d’amour. Un acte qui m’avait rendue à moi-même.
Plus tard il avait voulu que je me fasse percer les tétons pour pouvoir parfois y passer des anneaux. La première fois qu’il m’avait parlé de cela, j’en avais presque ri. Un rire nerveux, incrédule. L’idée même me paraissait insensée. Me faire percer les tétons ? Impossible ! J’avais toujours eu une peur panique des aiguilles. Une peur irrationnelle, enracinée depuis l’enfance. Même les simples prises de sang me donnaient des sueurs froides. Alors imaginer une aiguille traversant une partie aussi sensible de mon corps… Mais il ne s’était pas moqué. Il n’avait pas insisté. Il m’avait simplement regardée avec cette intensité calme qui bouleversait mes certitudes.
« Je ne t’obligerai jamais, ma douce. Mais je te le propose. Pas pour le contrôle. Pas pour l’esthétique. Pour l’intimité. Pour ces moments où, parfois, je pourrais y glisser un anneau, un bijou. Un lien invisible entre nous… et toi. »
Il m’avait fallu plusieurs mois pour accepter l’idée. Mais il avait raison. Ce n’était pas un caprice. C’était une façon de graver notre lien dans la chair, pas dans la douleur, mais dans la confiance. J’avais donc accepté. Mais le jour venu, j’étais tremblante. Terrorisée. Il m’avait accompagnée, bien sûr. Assis à côté de moi, calme comme toujours, il avait pris ma main et n’avait rien dit. Pas un mot. Juste sa paume chaude contre la mienne. Présente. Solide. Et ses yeux plantés dans les miens. Comme un lien invisible de protection, de bienveillance. Quand l’aiguille traversa le premier téton, j’étouffai un cri. Du fait de la tension, mes larmes jaillirent. Mais je ne lâchai pas sa main. Pas une seconde. Le second perçage fut presque plus simple — non parce qu’il faisait moins mal, mais parce que je savais désormais pourquoi je le faisais. Pour moi. Pour Lui. Pour Nous.
Quand ce fut fini, il se pencha vers moi et m’embrassa avec infiniment d’amour. Il but mes larmes, comme des trésors qu’il accueillait avec honneur et grâce. Avec cette vénération silencieuse qui le rendait unique. Et il me regarda avec ses yeux qui disaient tout de son amour et de son admiration. Il ne regardait pas seulement les tiges qui transperçaient désormais mes tétons. Non … Il regardait la force que j’avais mobilisée pour les porter. Et je compris ce jour-là que parfois, dans l’acceptation d’affronter ses peurs, naissait une liberté nouvelle.
Aujourd’hui encore, lorsque je les touche, lorsque je sens le métal contre ma peau, ce n’est pas de la douleur que je ressens. C’est de la fierté. Une trace intime de notre histoire. Un symbole discret d’un courage né de l’amour.
Je caressais négligemment les papillons qui pendaient de mes tétons lorsque je fus sortie de ma rêverie par la porte d’entrée qui se fermait. Il venait de partir. Je me levais doucement et me dirigeais vers notre chambre. Je m’approchais de la penderie. J’en ouvrais doucement les portes et laissais mes doigts glisser sur les tissus suspendus. Mon choix était fait. Mais je savourais l’instant. J’ouvris le tiroir délicat où je rangeais mes dessous. Mes doigts effleurèrent une dentelle fine, couleur vert forêt. Le string était minuscule, une promesse de transparence, orné d’un petit nœud satiné à l’avant. Léger comme un souffle, il glissa sur mes hanches avec sensualité. Puis je choisis le soutien-gorge assorti : un balconnet délicat, travaillé d’arabesques végétales en fil de soie. Les bonnets, à peine couvrants, rehaussaient naturellement la courbe de mes seins. Je l’attachai dans le dos, sentant son étreinte douce mais bien présente, comme une main invisible me soutenant avec tendresse.
Ensuite, je saisis ma robe vert émeraude : fluide et élégante, elle était à la fois classe et sexy. Une caresse de chlorophylle sur la peau. Je l’enfilai lentement, savourant la fraîcheur du tissu glissant sur mes épaules, descendant le long de ma colonne, épousant mes hanches avant de tomber jusqu’au-dessus de mes genoux.
Je tirais ensuite sur un tiroir plat où étaient soigneusement rangés et classés mes bijoux. Je glissais à mes oreilles deux petites boucles assorties : de fines gouttes de jade suspendues à des anneaux d’or pâle. À mes poignets, je passais deux rubans de satin vert tendre, souvenirs de notre première soirée entre personnes averties, à l’époque où je n’étais encore que sa novice.
Enfin, dans le bas du dressing, j’aperçus la boîte contenant mes talons préférés : des escarpins vert en cuir lisse, dont les talons, fin mais stables, étaient juste assez haut pour allonger mes jambes et me donner cette cambrure qu’il aimait tant. Mes pieds glissèrent dedans comme dans un écrin.
Je m’installais devant la coiffeuse qu’il m’avait offert. Ouvrir la trousse de maquillage ; choisir les couleurs, les textures, les nuances… c’était aussi un rite. Je passais un fond de teint léger. Puis je soulignais mes yeux d’un trait fin et allongeais mes cils. Une touche brillante d’un rouge à lèvres rosé sur mes lèvres. Rien de criard. Juste ce qu’il fallait pour me sentir à la fois désirable et fidèle à ce qu’il aimait.
Un dernier regard dans le miroir. Je me trouvais belle. Un sourire de contentement barra mon visage.
Il était déjà neuf heures et demi. Aujourd’hui je ne travaillais pas. Mon Maitre m’avait prévenu que la nuit précédente serait longue et éprouvante et m’avait conseillée de prendre un journée de RTT. Vu mon solde de jours à prendre, cette demande avait été acceptée sans difficulté par mon DG. Je descendais donc tranquillement dans notre cuisine pour petit-déjeuner.
Dans la cuisine, une douce lumière matinale baignait la pièce. Un plateau de petit-déjeuner m’attendait sur la table : un jus d’orange fraichement pressé ; un bol de yaourt crémeux agrémenté de morceaux de bananes, de fruits rouges et de céréales ; deux tranches de pain complet toasté à point ; un petit pot de confiture et de beurre allégé ; et une petite gourmandise … un churros … un seul .. mais un vrai … comme ceux que je dégustais dans mon Andalousie d’origine …
Il avait pensé à tout, comme toujours. Même pressé il avait trouvé le temps de me préparer le petit-déjeuner. Un petit mot, calligraphié de sa main, l’accompagnait.
« Pour que ton corps, que j’adore, soit aussi bien nourri qu’il est aimé. À ce soir, mon cœur. »
Je souris. Une chaleur douce me traversa la poitrine.
Je me préparais un café. Je déposais la tasse fumante sur le plateau. Et je me dirigeais sur notre terrasse pour déguster ce succulent petit-déjeuner. Le soleil brillait dehors. Une légère brise tiède caressa mon corps avec délice.
Après avoir pris mon petit-déjeuner, lu mes mails et échangé avec mes amis divers messages par WhatsApp, je me préparais à sortir. Je saisis mon sac à mains et mes clés de voiture dans l’entrée.
« Une émeraude en marche », pensais-je avec une touche d’amusement en me voyant dans le grand miroir.
Je me rendis au centre-ville. Je me garais non loin de l’endroit où j’avais rendez-vous à 17h00. Mais je respectais la demande de mon Maitre de ne pas chercher à savoir ce qui se cachait à cette adresse. Enorme effort pour moi qui étais si curieuse de nature. Il adorait me faire languir et me taquiner ainsi par des surprises. J’essayais bien parfois d’en savoir plus mais il prenait un malin plaisir à me laisser au final sur ma faim … toit en me donnant parfois des indices qui me rendait plus folle encore de curiosité … une délicieuse torture émotionnelle …
Dehors, la ville bruissait d’une activité légère mais continue. Mes talons claquaient doucement sur les pavés. Je croisais des regards, certains furtifs, d’autres insistants. J’attirais les regards … C’était devenu une sensation nouvelle pour moi. Moi de nature avant si timide, toute en retenue. Il avait su me donner confiance en moi, en mon corps. Et aujourd’hui j’accueillais ces regards comme des reconnaissances. Avec fierté. Il ne savait pas — ou peut-être que si — combien il m’avait transformé. Même seule, j’étais pleine de lui. Chaque geste, chaque pas, chaque respiration portait son empreinte subtile. Il m’avait sublimé. Et continuait à le faire.
Je passais à la librairie. J’y flânais entre les rayons. J’y achetais quelques livres puis m’attardais dans un petit salon de thé. Une amie de longue date m’y rejoignit vers 13h00 pour déjeuner. Un moment suspendu, empli de rires et de confidences.
Après cet instant de délicieuse complicité amicale, je me rendis chez mon esthéticienne. Je voulais sublimer mes mains — ces mains qui le touchent, le servent, le célèbrent. Ces mains où il avait passé son anneau de soumission que je portais avec fierté. Je voulais sublimer ces orteils qu’il adorait gober et lécher. Et il m’avait dit d’être belle pour ce soir.
Je pris le chemin familier du petit institut où j’avais mes habitudes. Il se trouvait dans une rue discrète, fleurie, presque cachée. Comme un secret qu’on garde pour soi. La vitrine était simple mais élégante. Et l’odeur qui flottait à l’intérieur, entre cire chaude et huiles essentielles, était toujours pour moi un pur instant d’apaisement.
« Entre, ma chérie ! » me lança Claire lorsqu’elle me vit à l’entrée, avec ce sourire complice qu’elle réservait à ses clientes les plus fidèles mais qui à mon endroit avait aussi une toute autre signification.
Claire était d’une beauté sobre, presque sévère au premier abord : cheveux châtains noués en un chignon bas impeccable ; peau d’un ivoire mat ; une cinquantaine élégante. Mais ses yeux — grands, gris, respirant d’intelligence — révélaient autre chose. Une intensité tranquille. Une sérénité puissante.
« Mais dis-moi tu es splendide aujourd’hui ! » s’exclama-t-elle.
Le salon était désert. Normal pour un après-midi un jour de semaine.
« Il m’a dit de me faire belle avant de me rendre à un rendez-vous. J’ai besoin… de prendre soin de mes mains. Et de mes pieds. » lui répondis-je en pleine confiance.
« Oh je vois » répondit-elle dans un sourire complice. « Installe-toi »
Je pris place dans un fauteuil moelleux, recouvert d’un drap en lin clair. La pièce était silencieuse, paisible, bercée par une musique instrumentale aux tonalités japonaises. Je posais mes mains sur le repose-main rembourré, et elle saisit ma main droite doucement, presque avec une forme de dévotion professionnelle.
Le vernis précédent fut retiré avec soin. Mes ongles limés, polis, hydratés. Puis elle posa devant moi un flacon de vernis.
« Vert forêt. Dense. Comme un secret gardé sous la mousse » dit-elle.
Je souris. C’était exactement cela. Cette journée n’avait pas besoin de lumière crue. Elle exigeait de l’ombre élégante.
« Je ne sais pas où je vais tout à l’heure », murmurais-je. « Il m’a juste dit de me préparer pour un moment qui resterait à jamais gravé en moi ».
Claire ne demanda rien de plus. Elle déposa une main légère sur la mienne.
« Alors prépare-toi comme on se prépare pour un moment rare. Pour quelque chose qu’on ne comprend pas encore… mais qu’on choisit quand même. »
Elle appliqua les couches de vernis avec une patience presque méditative. Puis, sans transition, elle s’agenouilla doucement et me fit signe de retirer mes hauts talons. L’eau chaude de la bassine accueillit mes pieds avec bienveillance.
« Tu as le regard des jours où il va te transformer », souffla-t-elle, presque pour elle-même.
Je ne répondis pas. Je la laissais poncer mes talons, hydrater mes chevilles, limer avec grâce chaque ongle. Puis elle prit le même flacon de vernis que pour mes mains.
« Une harmonie parfaite. Tu sais… les pieds, c’est ce qu’il regarde quand on s’agenouille. »
Elle savait. Bien sûr qu’elle savait. Comme moi, elle avait choisi. Elle appartenait à un homme qu’elle nommait son mari en public, mais qu’elle servait, honorait, aimait autrement, entièrement, en privé, son Maitre.
Je la regardais, là, agenouillée devant moi, appliquant le dernier coup de top coat avec la concentration d’un rituel sacré. Un geste pour une autre. Une femme à une autre femme. Une soumise à une autre soumise. Comme moi elle portait sa bague O avec fierté à sa main.
« Tu sais ce que j’aime chez toi ? » souffla-t-elle. « Ce n’est pas ton obéissance. C’est la lumière que tu portes… quand tu t’abandonnes. »
Je fus touchée en plein cœur. Cette lumière, je ne la voyais pas. Mais lui, et elle… la reconnaissaient. Elle aussi irradiait de cette lumière.
Lorsque mes ongles furent secs, elle m’aida à remettre mes talons. Je me redressais, mains et pieds désormais soignés et sublimés. Prêts.
« Tu es juste ravissante, ma chérie. Et quelle que soit la destination », dit-elle dans un murmure en m’accompagnant vers la sortie, » tu y arrives déjà magnifique. ». A ces mots elle m’embrassa sur la joue et me souhaita une superbe fin de journée.
Je sortis de l’institut l’esprit en joie. Il était 16h40. Mon cœur accéléra légèrement. Le rendez-vous de 17h00… Il me l’avait rappelé ce matin, sans insister, avec ce ton feutré et calme qui ne laissait jamais de place au doute. Je ne savais pas exactement ce qui m’attendait, mais je savais une chose : c’était pour Lui, donc c’était pour moi, et pour Nous.
J’arrivais devant une vitrine discrète. C’était une boutique de tatouages. L’écriture était fine, presque calligraphiée. Rien d’agressif, aucune vitrine tapageuse. Juste une porte en verre dépoli et un sentiment étrange d’intimité. Mon cœur se serra. Il voulait me tatouer. Je poussais la porte. À l’intérieur, une femme me salua avec un sourire rassurant.
« Bonjour Madame. Je vous reconnais. Il m’a transmis les instructions. Tout est prêt »
Il avait tout organisé. Pas besoin de me demander mon nom. Elle savait.
Je sentis un frisson me parcourir l’échine. Elle ne me demanda rien de plus. Pas de question. Pas de choix. Et c’était là, précisément, que résidait la beauté de cet instant : je n’avais rien à décider. Il avait déjà tout fait pour moi. Pour Nous.
Elle m’emmena dans une salle isolée. L’ambiance y était feutrée, presque cérémonielle. Une lumière douce. Une musique en fond. Lente, presque hypnotique. Elle me tendit une chemise fine à enfiler, puis me demanda de me déshabiller.
« Vous pouvez garder le haut, mais il faudra retirer le bas. »
A ces mots je frissonnais de plus bel.
« Une fois prête, vous viendrez vous allonger ici » continua-t-elle, en désignant un fauteuil surélevé au dossier légèrement incliné. « Il m’a donné les consignes exactes. L’emplacement a été choisi. ». A ces mots elle quitta la pièce.
Je me sentis nue. Exposée. Mais d’une manière étrange… j’étais exaltée. Mon souffle s’accélérait, mon ventre se nouait doucement — non de peur, mais d’émotion.
Je me déshabillais, déposant ma robe et mon string sur une chaise et enfilant la chemise. A cet instant je tressaillis. Elle allait sans doute voir le plug planté avec indécence entre mes fesses ! J’hésitais quelques courtes secondes. Ma pudeur, que mon Maitre s’employait à battre en brèche, résistait encore en moi et me criait de retirer ce plug immédiatement. Mais je trouvais le courage de résister. Il savait que je serai ainsi exposée. Il le voulait. Et je n’en fis donc rien.
J’allais m’installer dans le fauteuil. Légèrement tremblante.
La jeune femme – elle ne devait pas avoir plus de 30 ans – revint dans la pièce. Elle s’avança avec une assurance tranquille, le port droit, les yeux calmes. Une femme singulière. Impressionnante. Son crâne était complètement rasé. Lisse. Un piercing délicat ornementait son arcade droite. Un autre perçait subtilement le centre de sa lèvre inférieure. À chaque oreille, plusieurs anneaux de tailles différentes. Elle était un équilibre. Entre force et grâce. Entre brutalité et précision. Son corps, visible sous le débardeur noir qu’elle portait, était couvert de tatouages — une constellation d’encre qui semblait raconter une histoire à chaque centimètre. Sur son bras gauche, un serpent stylisé remontait le long de la peau, entrelacé de roses aux épines acérées. Sur son omoplate droite, j’aperçus une plume immense, finement détaillée. Autour de son cou, un collier de cuir noir parsemé de pointe en acier. Rien n’était gratuit. Tout semblait pensé. Incarné. Elle incarnait cette forme rare de force féminine qui ne cherche pas à séduire, mais qui magnétise.
Elle s’assit à mes côtés sur une chaise à roulettes.
« Voici le pochoir » me dit-elle en me tendant un feuillet. « Il sera apposé au-dessus de votre sexe ».
Mon cœur cessa un instant de battre. Le dessin était là : Un Loup. Noble. Puissant. Au regard bleu vert pénétrant. Comme ses yeux. Les yeux de mon Maitre. Un mâle alpha dans toute sa splendeur. Tête légèrement inclinée. Crocs visibles. Dominant, protecteur et fier.
Juste en dessous, gravée en lettres fines mais nettes, un texte court mais impactant :
"Property of ….". avec le nom de mon Maitre.
Mon ventre se contracta. Mes yeux s’embuèrent. Ce n’était pas un tatouage. C’était une vérité gravée à l’encre. Là. Juste au-dessus de mon sexe. Comme une signature sacrée. Un symbole total de propriété.
Elle releva la chemise pour dévoiler mon entrejambes. Avec délicatesse elle écarta mes jambes et les posa sur des reposoirs. Elle nettoya et désinfecta avec douceur mon mont de Vénus. Tous ces instruments étaient prêts. Elle saisit le stencil, puis me regarda, presque solennelle.
« Prête ? »
J’hochais la tête. La douleur fut vive au début, mais rapidement je m’habituais. Et elle devint autre chose. Une forme de tension sacrée. Comme si mon corps s’ouvrait pour recevoir ce qui devait y figurer depuis toujours. Il ne s’agissait pas seulement d’un marquage. Il s’agissait de mon appartenance. De mon offrande. De son sceau sur moi. Il me marquait de Lui-même. Il m’offrait sa Marque.
Lorsque ce fut terminé, elle éteignit la machine. Elle essuya une fois encore les dernières traces d’encre et appliqua un baume cicatrisant avec une douceur presque maternelle. Elle me tendit un miroir sans rien dire. Je me redressais et le pris à deux mains. Presque fébrile. Et je baissais lentement les yeux vers ma peau.
Il était là. Le loup était là. Magnifique. Sauvage. Sa gueule entrouverte semblait respirer. Son regard m’hypnotisait. Il trônait juste au-dessus de mon sexe. Comme un gardien. Un sceau d’autorité. Et juste en dessous, en lettres nettes, sobres, gravées avec une élégance discrète, le nom de mon Maitre précédé de ces mots si puissants : « Property of … »
Mes lèvres tremblèrent. La vue de ces mots déclencha en moi de nouveau une vague d’émotion incontrôlable. Mon ventre se serra. Ma gorge se noua. Je ne pus rien retenir. Les larmes montèrent. Brûlantes. Elles coulèrent en rivière doucement sur mes joues. Ce n’était ni tristesse ni douleur. C’était plus vaste. Plus profond. C’était une reconnaissance charnelle. Une appartenance librement choisie. Une vérité ancrée.
La tatoueuse resta silencieuse quelques instants, puis s’approcha doucement et me tendit une serviette en tissu pour sécher mes larmes.
« Il vous aime beaucoup, je crois… », murmura-t-elle simplement.
Je levai les yeux vers elle, bouleversée.
« Comment vous pouvez le savoir ? « soufflai-je, presque honteuse de pleurer ainsi.
Elle me sourit. Un vrai sourire. Paisible. Sincère.
« Ce n’est pas le premier tatouage intime que je réalise. Mais c’est la première fois qu’un homme m’écrit avec tant de précision, de respect et de tendresse pour celle qu’il aime. Il voulait que ce soit beau. Que ce soit digne de vous. Ça se voit, vous savez. » répondit-elle.
Je ne répondis pas. Je ne pouvais pas. Les mots m’auraient trahie. Alors je serrai la serviette contre ma poitrine, tentant de maîtriser le tremblement de mes épaules et de contenir mes larmes.
Oui, il m’aimait. Et ce tatouage n’était pas un marquage brutal. C’était une déclaration. Un acte d’amour charnel. Un sceau de passion. Un pacte silencieux que mon corps porterait désormais pour Lui, pour Nous.
J'étais sa Louve. Sa femelle soumise. A jamais.
Illustration : image internet
252 vues
5 aime
Top rédacteurs
Sujets tendances









