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Par : le 07/09/25
Cet épisode fait partie d’une série, « Antigravité ». Je vous invite à lire les trois premiers épisodes avant celui-ci. Et sinon, en très résumé : Laura, journaliste audacieuse, est introduite par Paul – bras droit du Pr. Milton – dans un labo secret pour tester un prototype antigravité, l'obligeant à se dénuder et à recevoir un nodule biomédical via une insertion orgasmique par une machine perverse. Flottant nue et exposée dans la sphère, un mélange de honte, d'humiliation et de plaisir exhibitionniste l'envahit sous le regard concupiscent de Paul, qu'elle finit par inviter à la rejoindre en apesanteur.   ---- Quelques instants seulement s’écoulent et voilà Paul qui dérive dans sa direction, son corps nu flottant avec une grâce paresseuse dans l'immensité holographique. Il a revêtu son costume d’Adam, mais sans la moindre feuille de vigne pour masquer l’évidence. D’ailleurs, c’est plutôt une feuille de chou qu’il lui aurait fallu, s’il avait voulu dissimuler l’érection magistrale autant qu’incongrue qui le précède. Laura sent son pouls s'accélérer. Un frisson électrique la traverse tandis qu'elle détaille son corps musclé, luisant d'une fine pellicule de sueur sous les lumières cosmiques. Il est là, nu et dur pour moi... Et si je tendais la main ? Elle rougit, mordillant sa lèvre, mais force un ton taquin pour masquer le feu qui s'allume en elle. — Eh bien, eh bien… Vous me semblez très en forme, murmure-t-elle, les yeux rivés sur son membre gonflé. Prenez garde, avec un tel pieu, à ne pas blesser quelqu’un. Paul rit doucement, dérivant plus près, son regard brûlant glissant sur sa nudité offerte. Il effleure son bras, un contact léger qui la fait tressaillir, envoyant une onde de chaleur droit à son entrejambe. — Mais chère Laura, je ne vois que vous dans le secteur. Je suis déçu, je pensais que vous prendriez ça comme un compliment à votre égard. Laura sent l’humidité traîtresse s'intensifier entre ses cuisses, son corps manifestant son excitation malgré elle. Il bande pour moi, et ça m'excite... Qu'est-ce qui m'arrive ? — Et si c’était plutôt le passage par l’unité d’insertion qui vous faisait cet effet là, Paul ? Cette machine est très douée, rappelez-vous, lance-t-elle d'un air moqueur. Elle imagine les mains de Paul sur elle, explorant les traces encore fraîches de son plaisir. — Très peu pour moi, ce genre de douceurs, réplique-t-il avec un clin d'œil. Il lui montre une légère bosse sur son avant-bras gauche, juste sous le coude. — Une petite intervention, et je suis équipé une fois pour toutes – prêt pour l'action à la demande, c’est moi !   Laura est plus troublée qu’elle ne veut bien le dire par la présence nonchalante de ce scientifique nu, qui dérive mollement à ses côtés, son corps chaud irradiant une promesse tacite. Les pointes de ses seins sont à nouveau dressées, étrangement brûlantes, tandis qu’une chaleur bien connue recommence à envahir son bas-ventre à la vue de ce sexe dressé, pulsant légèrement au rythme de son pouls, qu’il exhibe sans complexe. Mais qu'est-ce que j'ai ce soir ? Je suis taraudée d'envies... Flotter avec lui, le sentir en moi, sans gravité pour nous retenir. Un fantasme tout neuf, né de la situation, fait son chemin dans son esprit – l'idée de s'abandonner ici, dans ce vide infini, la fait frissonner d'anticipation, son intimité se contractant involontairement. Elle tend la main pour effleurer sa cuisse, un geste hésitant qui les rapproche imperceptiblement, leurs corps se frôlant dans l'apesanteur. — Paul, je me posais la question : n’y a-t-il jamais eu de… de rapprochements avec vos collègues féminines quand vous évoluez ainsi ensemble dans la sphère ? demande-t-elle innocemment. Elle sent son cœur s'emballer à l'idée de ce qui pourrait suivre. — Ah ! Ah ! Vous voudriez bien le savoir ! Eh bien non, personne n’a jamais baisé en phase d’Antigravité, avoue-t-il, sa voix plus basse et plus intime. De mon côté, c’est pas l’envie qui m’en a manqué, mais plutôt l’occasion – jusqu'à ce soir, du moins. Laura rougit plus fort, imaginant déjà leurs corps entrelacés, flottant librement. Il en a envie... Et moi aussi, malgré tout. Elle le taquine pour masquer son trouble, ses doigts s'attardant sur sa peau. — Ah bon ? Vous n’êtes pas si mal foutu, pourtant. Assez bien conservé même ! — Très drôle, dit-il en riant. Il tend la main pour caresser doucement son épaule, un geste qui la fait frémir. — Merci de me rassurer sur mon physique, mais là n’est pas la question. Disons qu’habituellement, le labo est une vraie ruche. Et je ne me vois pas trop faire des galipettes devant tout le staff, si vous voyez ce que je veux dire. Paul observe Laura, qui dérive lentement juste à côté de lui, ses courbes nues luisant sous les étoiles holographiques. Il n'aurait qu'à tendre le bras pour la toucher – et il le fait, effleurant sa hanche d'un doigt, sentant sa peau chaude et réactive. C'est peut-être le moment de procéder en douceur à un rapprochement stratégique avec cette journaliste peu farouche, pense-t-il, son érection se durcissant davantage à l'idée. — Et vous, Laura, ça vous tenterait de faire l’amour en apesanteur ? murmure-t-il, sa main glissant le long de son flanc, provoquant un frisson visible. — Avec vous, je suppose ? répond-elle le souffle court, une lueur de défi dans les yeux. — Vous voyez quelqu’un d’autre pour tenter l’expérience ? Profitons de l’occasion, personne ne nous dérangera, insiste-t-il, se rapprochant jusqu'à ce que leurs corps se frôlent, la roideur de son excitation se pressant contre sa cuisse. Laura déglutit ; une vague de chaleur l'a envahi. — Eh bien, je me sens un peu prise au dépourvu… — En outre, on peut considérer que vous participeriez ainsi à une nouvelle expérimentation tout à fait passionnante ! Et soyez rassurée, j’ai les qualifications requises pour la mener avec toute la rigueur méthodologique qui se doit, lui confie-t-il avec un clin d’œil un brin égrillard. Ses doigts tracent un cercle léger sur sa peau, attisant le feu en elle. — Alors, si c’est pour la science, il va peut-être falloir que j’envisage de faire le sacrifice de mon corps, lui dit-elle avec un rire nerveux, tandis que son intimité pulse d'anticipation. — Vous sacrifier ! C’est pas vraiment flatteur pour moi, dites donc, réplique-t-il en riant, sa main descendant vers sa taille. Je croyais avoir entendu dire que j’étais bien conservé ? Pour toute réponse, Laura tend le bras, attrape le sien et le tire à elle sans effort apparent, leurs corps s'entrechoquant doucement dans l'apesanteur. Ils se retrouvent enlacés en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, radeau humain flottant de concert dans le vide infini de l'espace, leurs peaux se pressant l'une contre l'autre, moites et brûlantes. — Que l'on soit bien d'accord : cette nouvelle expérience me fait effectivement pas mal fantasmer, mais c'est sans implication aucune pour la suite, murmure-t-elle en le fixant dans le blanc des yeux, son corps déjà moulé contre le sien, sentant son érection dure contre son ventre. — Message reçu cinq sur cinq, souffle-t-il, ses mains explorant sa croupe. Et puis, je suis moi aussi prêt à tous les sacrifices au nom de la science... même à faire l'amour à une belle journaliste comme vous. Laura l'attire plus près, interrompant ses traits d'humour en soudant ses lèvres aux siennes, avec une passion prometteuse. Leurs langues bataillent dans un baiser fiévreux, salé de sueur et de désir. Elle lance une main vers son équipement en parfait état de marche, ses doigts s'enroulant autour de sa verge chaude et rigide. Que les sensations sont différentes sans gravité – si libres, si intenses ! Aucune entrave à ses gestes, aucune contrainte physique dans cette sphère d'où la pesanteur a été chassée ; elle le caresse lentement, sentant son pouls battre sous sa peau veloutée. Elle entame une masturbation languide, sa poigne ferme emprisonnant sa bite, avec l'impression que c'est tout le corps de Paul qui s'ébranle d'avant en arrière, propulsé par l'action de sa main dans ce vide sans poids. Il s'empare de ses seins, deux satellites de chair joliment galbés qui flottaient jusqu'alors librement, les malaxant avec une avidité qui la fait gémir dans sa bouche. Mais Laura ne lui laisse guère le temps de s'appesantir : d'une pichenette, elle se propulse vers le bas (ou est-ce vers le haut ?), allant à l'assaut de sa verge tendue, son souffle chaud effleurant déjà sa peau. Elle glisse lentement le long de son corps, bouche entrouverte de plaisir et d’anticipation mêlés, le frôlant de ses seins aériens qui se pressent contre lui tout au long du trajet. La sensation est étrange, ils n’ont aucun poids, mais conservent néanmoins toute leur masse… et les chocs restent rudes sous l’effet de l’énergie cinétique. Paul apprécie d’autant plus le massage sensuel et appuyé que lui prodiguent ses jolis pare-chocs. Il attend avec ferveur que la bouche de Laura arrive dans les parages de sa bite douloureusement impatiente, qu’elle maintient toujours dans son poing serré, telle une amarre de chair. Il ne voit plus que sa chevelure blonde, halo d’algues marines caressantes, tandis qu’un souffle chaud enveloppe sa queue dressée, l'odeur musquée de son excitation emplissant l'air confiné. Laura pose ses mains sur les hanches de Paul, attirant vers elle sa « proie » sur laquelle elle referme une bouche tiède et accueillante, sa langue tournoyant autour de son gland gonflé. Puis, se saisissant de ses fesses fermes, elle commence à faire coulisser son membre dressé entre ses lèvres, le guidant sans effort d’avant en arrière, tout en le suçant avec une avidité croissante. — J’avoue que cette expérimentation va au-delà de toutes mes espérances ! la complimente Paul, la voix rauque, les hanches se cambrant involontairement. — Hmmm…, murmure-t-elle autour de lui, la vibration de sa voix le faisant frémir. — Mais ne t’interromps pas, j’apprécie tout particulièrement… ton entrain ! Tiens, voilà que j’ai droit au tutoiement ! Laura ne relève pas. C’est pas bien de parler la bouche pleine, et puis il n’y a pas matière à disserter. Elle se contente de sucer plus profondément, sentant son goût salé sur sa langue. Il maintient sa tête de ses mains, pour mieux apprécier sa fellation profonde, ses doigts s'enfonçant dans ses cheveux tandis qu'il guide subtilement le rythme. Sentant Paul bien arrimé à elle, elle délègue une main vers sa chatte, ses doigts glissant dans sa moiteur pour caresser son clitoris gonflé, entretenant au mieux son propre plaisir qui monte en flèche. Voyant cela, Paul se penche et entreprend de la faire pivoter autour de l’axe formé par sa bouche avide sur son membre, toujours englouti en elle, sa salive flottant autour de sa verge. Une fourche blonde joliment frisée approche au ralenti de son visage, le faisant saliver d'envie – l'odeur enivrante de son excitation l'envahit. Il la positionne pour pouvoir la lécher avec ferveur, en l'incitant à écarter un peu plus ses cuisses satinées, ses mains fermes sur ses hanches. Elle s'ouvre plus largement, un gémissement étouffé s'échappant de sa gorge, pour mieux apprécier la caresse appuyée de sa langue sur son clitoris avide de sensations. Les voilà qui flottent à présent tête-bêche au beau milieu d’une galaxie inconnue, comme deux astronautes débarrassés de leur combinaison effectuant une sorte de ballet aérien érotique, lent et majestueux. Chacun s’applique à procurer le plus possible de plaisir à l’autre – sa langue en elle, ses lèvres sur lui, leurs corps tournant doucement dans le vide. Laura ne tarde pas à imprimer un nouveau mouvement au corps de Paul, faisant dériver celui-ci dans une position conforme à ses envies du moment : les préliminaires sont exquis, mais c’est à présent du concret qu’il lui faut, surtout après les formidables assauts mécaniques qu’elle a subis il y a peu… et dont elle est déjà presque nostalgique. Son anus, encore sensible, palpite à ce souvenir. Elle l'accueille en se collant à lui sans un mot, ses jambes s'enroulant autour de sa taille, avant de guider son membre en elle. Paul n'a aucun mal à glisser sa queue dans la chatte trempée qui se plaque contre son bas-ventre. Un grognement de plaisir lui échappe tandis qu'il s'enfonce en elle d'une poussée fluide, la remplissant complètement. Une fois bien en place, Laura verrouille sa prise en croisant ses jambes sur ses fesses, cherchant à l’englober au plus profond, comme pour fusionner leurs corps en apesanteur. Paul l'attire à lui puis la repousse en rythme, pour ressentir au mieux la course de son membre dans ce con particulièrement avide, aux parois chaudes et humides qui se contractent autour de lui. À chacun de ses reflux, elle le ramène profondément en elle de toute la force de ses cuisses musclées, un cri étouffé s'échappant de ses lèvres. Pendant qu'ils baisent à s'en couper le souffle, leurs corps enchâssés effectuent de lentes révolutions dans l'apesanteur de la sphère, la sueur perlant sur leur peau, l'air empli de leurs gémissements mêlés et de l'odeur capiteuse de leur union.   Il se détache finalement d'elle avec un grognement frustré, lui faisant effectuer une nouvelle rotation pour emboîter contre son bas-ventre le cul ferme et musclé de Laura, ses mains écartant ses fesses pour exposer son anneau encore glissant de lubrifiant. Elle est décontenancée par ce retrait un peu trop hâtif à son goût, un vide douloureux la traversant, mais elle n'a pas le temps de manifester sa frustration d'avoir été désemmanchée qu'il presse déjà son gland contre son anus, forçant doucement l'entrée assouplie par l'incursion mécanique précédente. Laura le sent qui pousse, une pression insistante qui la fait haleter, son corps se crispant instinctivement tandis qu'il la maintient fermement entre ses bras, ses doigts s'enfonçant dans sa chair. — Paul, pas ça ! Je suis... je suis encore vierge, de ce côté-ci ! proteste‑t‑elle, la voix tremblante d'une excitation qui convoie un message tout autre. — T'as bien donné ton cul à cette machine tout à l'heure, non ? Avec moi, ça devrait encore plus te plaire, grogne-t-il d'un ton grivois et abrupt, qui la prend au dépourvu, envoyant une décharge d'adrénaline droit dans son clitoris. — Je ne sais pas si... si je vais aimer ! balbutie-t-elle, se débattant faiblement, ses ongles s'enfonçant dans ses épaules. — Va pas me faire le coup de la belle effarouchée, à présent ! Je t'ai entendue, dans le bloc sanitaire. Tu gueulais comme une folle, pendant que l’unité d’insertion défonçait ton joli petit cul ! rétorque-t-il, sa voix rauque contre son oreille, ses mains la maintenant contre lui d’autorité. Ce brusque changement dans le langage et l'attitude de Paul agit sur Laura comme un électrochoc – aucun de ses précédents partenaires ne s'est jamais permis de lui parler ainsi, de lui imposer sa volonté avec une telle crudité. Passé le premier moment de surprise et de rébellion, elle se sent envahie par une sourde excitation, son corps se ramollissant contre lui. Ce type, soudain odieux, veut m'imposer son envie sans s'occuper de moi ! Je devrais être furieuse... alors pourquoi ça provoque en moi cette montée de désir, ce besoin langoureux de m'abandonner ? Ce profond désir de soumission, souvent tenu à distance par fierté et peur d'elle-même, exprime ce soir toute sa puissance sur sa libido, la faisant mouiller abondamment.   Laura se laisse aller sans un mot de plus contre le torse de Paul, son corps alangui lui signifiant son acceptation, un gémissement échappant de ses lèvres tandis qu'elle s'écartèle pour lui à deux mains, exposant son intimité. L'envie de ressentir son pouvoir sur elle est plus forte, une chaleur liquide détrempant son con. Elle tente de se décontracter au mieux pendant qu'il progresse dans son cul, ce cul investi pour la première fois par un membre de chair chaude et pulsante, l'étirant avec une délicieuse brûlure. Paul s'enfonce en entier, sa verge engloutie jusqu'aux bourses par un séant dans lequel il se sent un peu enserré, mais sans excès, grâce aux bons soins préalables de Milton et de ses appareillages pervers – une pensée qui excite encore davantage Laura, la faisant gémir. Il entame de lents va-et-vient, ses hanches claquant doucement contre ses fesses dans l'apesanteur. Sentant qu'elle reste bien détendue et réceptive, il accélère le rythme et l'amplitude, ses grognements se mêlant aux siens. Sous ses coups de boutoir, Laura éprouve pour la seconde fois de la soirée le plaisir paradoxal d'être sodomisée sans ménagement, une plénitude brûlante l'envahissant tandis que son anneau se resserre autour de lui. Les sensations qui montent en elle sont bien plus fortes qu'elle ne l'aurait cru ; sa chatte laisse échapper sans discontinuer un miel odorant, s’écoulant le long de ses cuisses. Son clitoris gonflé pulse avec urgence —  de véritables signaux de détresse. Elle lance alors deux doigts habiles à l'assaut de son bouton flamboyant de désir, pour tenter d'apaiser l'excitation presque douloureuse qui s'est emparée d'elle, ses mouvements frénétiques synchronisés avec les siens. La sarabande enfiévrée de sa main sur sa fente s’ajoutant aux mouvements puissants de Paul dans son canal étroit, elle sent rapidement monter les prémices d'une jouissance… Qui ne tarde pas à enfler démesurément dans son bas-ventre, un feu liquide se propageant dans ses veines. Ses gémissements se muent en grognements de plaisir primal, puis le déferlement d'un nouvel orgasme la fait hurler, son corps se convulsant dans ses bras, ses parois se contractant autour de lui en spasmes violents.   Et c’est à ce moment précis que Laura est frappée par un phénomène inattendu et violent : au summum de son orgasme, une douleur insupportable jaillit dans son crâne, établissant comme un arc électrique entre ses tempes survoltées. Des motifs cabalistiques s’impriment sur sa rétine dans un flash aveuglant. Elle a l’impression de se précipiter vers un trou noir, tandis que sa conscience vacille. Elle perd rapidement connaissance dans les bras de Paul. ---   — Où suis-je ? murmure Laura, sa voix faible et désorientée émergeant du brouillard. — En sécurité... répond Paul, sa main serrant la sienne avec une douceur inattendue. Un mélange de confusion et de vulnérabilité la frappe comme une vague froide, tandis qu’une odeur stérile d'antiseptique emplit ses narines. Elle vient de se réveiller dans un environnement inhabituel, qu'elle peine à reconnaître. À mesure que sa vision se précise, l'étrangeté du lieu disparaît peu à peu. Paul est penché au-dessus d'elle, son visage marqué par l'inquiétude ; elle-même est allongée dans un lit médicalisé, une perfusion au poignet. Elle semble se trouver dans une chambre d'hôpital, peut-être un service d'urgence.   — Qu’est-ce qui m'est arrivé ? demande-t-elle, encore vaseuse, un frisson la traversant tandis que des fragments d'extase et de douleur se bousculent dans son esprit. — Tu m'as vraiment foutu les boules. On aurait dit une crise d'épilepsie – très brève, mais violente comme l'enfer ! — Je suis restée longtemps dans les vapes ? balbutie-t-elle, une panique sourde montant en elle. — Oui, et c'est ça le plus incroyable : près de trente heures... Il serre sa main plus fort pour la rassurer. — C'est impossible ! s'exclame Laura, paniquée, son cœur s'emballant tandis qu'elle tente de s'asseoir, une nausée la submergeant. — Calme-toi, tu n'as rien, insiste-t-il d'un ton apaisant, la repoussant doucement contre l'oreiller. On t'a surveillée de près. — Et qu'est-ce que vous en savez ? rétorque-t-elle, les yeux emplis d’une suspicion nouvelle. — On a pratiqué tous les examens possibles pendant ta perte de conscience – aux frais de la firme, bien sûr. Mais on n’a rien trouvé. Pas d’antécédents côté épilepsie, rien à l’IRM, ni au doppler. Bref, toutes tes analyses sont parfaites. Ce qui t’est arrivé est juste incompréhensible… Encore groggy, Laura essaie de remettre ses idées en place, son corps endolori se rappelant vaguement les échos de leur étreinte. Cette « absence » si longue et qui reste inexpliquée, ce n’est pas clair ! Qu’a-t-il bien pu se passer, pendant tout ce temps ? Est-ce une manœuvre de la firme, pour essayer de la museler après sa petite incursion dans la sphère antigravité ? Est-ce que quelqu’un veut lui faire peur pour qu’elle se taise ? Il faut absolument qu’elle en sache plus ! Et très vite. — Donc je vais bien. Alors que j’ai mystérieusement perdu connaissance plus d’une journée entière ? dit-elle d’un air maussade, scrutant le visage de Paul pour y déceler un mensonge. — Oui, ça se résume à ça, en gros. Et à présent, tu te sens comment ? lui demande le scientifique, inquiet de sa brusque réaction. Laura cesse de parler, figée. Par cette question anodine, il vient d’attirer son attention sur un ressenti à peine perceptible, une sensation ténue, au seuil de sa conscience depuis son réveil. Et quand elle se met vraiment à la scruter en face, l’étrangeté de cette sensation s’impose à son esprit comme un acide violent. Au plus profond d’elle-même, elle sait que quelque chose ne va pas du tout. Mais sans qu’elle puisse dire quoi exactement ! C’est comme si, de façon viscérale, elle pressentait qu’une chose étrange s’est introduite en elle, une sorte de présence silencieuse, tapie tout au fond de sa conscience… (À suivre ?)
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Par : le 06/09/25
Avant lui. Soumise, j'annonce la couleur dès le départ. Pas le choix. Je suis ici parce que je sais ce que j'aime et parce que je sais ce que je ne veux pas. Être face à une personne "vanille", devoir expliquer ce qui restera sans doute incompris, n' a rien de plaisant. Les mots manquent. Peut-être n'existent-ils pas. Et surtout, je ne veux pas être regardée comme une bête curieuse. Ici je me sens à mon aise. Je me reconnais. Enfin...pas toujours. Au loin, j'aperçois le BDSM comme une fantaisie pour certains, pour d'autres, une pratique ponctuelle, une séance unique avec un début et une fin clairement définis, un peu à l'image d'une thérapie. Je me souviens une lecture, Jeanne de Berg, domina, qui reçoit des soumis le temps d'une rencontre. Pour moi, c'est différent. Le bdsm est une relation, une nécessité vitale. Presque un facteur de santé, au même titre que manger, respirer ou dormir. Une partie essentielle de moi. Entre la pratique et la relation, je ne saurais dire ce qui passe avant.    Depuis lui. Le bdsm est à la fois pratique et relation. C'est toute ma façon d'être avec lui. Obéir, lui appartenir, me laisser porter par son rythme, glisser lentement dans la relation qui se tisse jour après jour. Lui faire confiance, ressentir la sécurité, être rassurée...tomber et être retenue, paisible, protégée.  Puis le partage, la douceur, les rires, cette base qui s'inspire tant de la vanille sans l'être vraiment, un socle pour une pratique qui évolue, intense, plus forte, où mon corps s'adapte à ses mains, le reconnaît comme son Maître. Et mon regard ose désormais rencontrer ses yeux, même éblouie, bouleversée, transpercée, transportée.                           ____________________________________________   A l'intention de mon Maître. Merci d'avoir validé cette publication.
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Par : le 06/09/25
Cet épisode fait partie d’une série, « Antigravité ». Je vous invite à lire les deux premiers épisodes avant celui-ci. Et sinon, en très résumé : Laura, une journaliste, a été introduite par Paul, bras droit du Pr.Milton, dans un labo top secret pour tester un prototype d’antigravité… ce qui l’oblige à être nue et porter « en elle » un nodule bio-médical. L'insertion du nodule s'est faite via une machine particulièrement lubrique. ---   Paul n’a pas rêvé : il vient d’entendre très distinctement des cris de jouissance effrénés venant du bloc médical. Puis, plus aucun bruit. Au bout de quelques instants, la porte s’entrouvre et une Laura encore chancelante émerge de la pièce. Elle n’a pas pris le temps de récupérer ; une chaleur résiduelle pulse entre ses cuisses, rappel de l'orgasme dévastateur qu'elle vient de vivre. N’ayant pu se résoudre à sortir du bloc médical entièrement nue, elle a remis à la va-vite son chemisier. Elle ne porte rien d’autre, oublieuse apparemment que cela exacerbe sa volupté et n’épargne en rien sa vertu. Le fin vêtement, translucide là où il colle à sa peau moite, souligne plus qu’il ne dissimule un mont de Vénus soigneusement entretenu, ainsi que la pointe de ses mamelons, durcis par l’air frais du labo. Bien qu’il n’en laisse rien paraître, ce reste de pudeur stimule l’imagination de Paul. — Eh bien, on dirait que vous venez de vous faire une nouvelle meilleure amie, là-dedans ! lance-t-il, en désignant la porte d’un signe de tête. Laura s'arrêta net, le cœur battant. Un frisson d'embarras la traverse. Elle croise les bras sur sa poitrine, mais cela ne fait qu'accentuer la courbe de ses seins. Ses joues s'empourprent, et, feignant l'indignation tout en sentant une nouvelle vague de chaleur monter en elle, elle le foudroie du regard. — Vous feriez mieux de pas trop la ramener, Paul. Après ce que cette … machine viens de me faire subir, je pourrais facilement vous traîner en justice pour… pour traitement inhumain. C’était ignoble ! lui dit-elle, scrutant sa réaction avec une intensité trahissant son trouble. — Pourtant, mon petit doigt me dit que c'était loin d'être si terrible, plaisante-t-il d’une voix suggestive. — Je vous remercie de changer de sujet ! rétorque Laura, évitant son regard. Elle sent que son corps répond malgré elle, une humidité traîtresse se reformant entre ses jambes. — On est là pour l'antigravité, pas pour... ça.   Elle ne sait pas s’il a quelque chose à voir avec ce qui vient de se passer… mais il hors de question qu’elle lui dise à quel point elle a apprécié son passage par le bloc médical. Le rouge aux joues, Laura détourne les yeux, mordillant sa lèvre inférieure. L'idée qu'il l'ait entendue hurler de plaisir la mortifie… mais l'excite aussi, bizarrement – une humiliation délicieuse qui fait pulser son intimité. Paul n’est pas dupe une seconde. Il a tout entendu – les gémissements étouffés, les cris de plaisir qui ont traversé la cloison, trahissant comment Laura s'est abandonnée à l'assaut implacable de l'unité d'insertion. Cette machine l'a malmenée, possédant son intimité dans les moindres recoins. Et pourtant, à aucun moment elle n'a appelé à l'aide, n'a supplié pour que ça s'arrête. Tu vas pas me jouer ta sainte-nitouche maintenant, ma belle ! pense-t-il avec un sourire intérieur. À l'idée de cette journaliste si fière réduite à une boule de plaisir par une simple machine, il sent son propre désir s'éveiller, dur et intransigeant dans son pantalon. Mais il ravale les taquineries et ramène la conversation sur le cœur de leur visite nocturne. — Et si on passait enfin aux choses sérieuses ? propose-t-il d’une voix calme, contrastant avec la tension palpable entre eux. Son regard glisse sur ce corps à peine voilé, notant la façon dont ses cuisses tremblent encore légèrement. — Maintenant que vous êtes... parfaitement équipée, on pourrait tester ce prototype. Qu'est-ce que vous en dites ? — Pas trop tôt, rétorque Laura avec une pointe de défi, les joues encore rosies. Après tous ces… préparatifs, je pense avoir bien mérité mon tour de manège ! Le scientifique lui désigne la passerelle donnant accès à la plateforme. Tandis qu’elle se tourne, les yeux de Paul s'attardent un instant sur la courbe exposée de ses reins, à peine voilée par le chemisier froissé. Laura sent ce regard sur elle ; un frisson la traverse malgré elle – Pourquoi ça m'excite autant ? Je devrais être furieuse, pas... mouillée à nouveau. Feignant l'indifférence, elle s'avança vers le prototype, sans chercher à dissimuler ses formes ondulantes, ses hanches se balançant avec une audace qu'elle ne se connaissait pas. Quelle importance, de toute façon ? Dans quelques secondes, je serai nue, offerte à ses yeux voraces, et une partie de moi en redemande déjà. Pendant qu’elle monte sur la plateforme, il passe d’un ordinateur à l’autre, s’affairant à mettre en branle tout le système. Paul pianote sur les consoles, l'air concentré, mais ses yeux glissent occasionnellement vers Laura, traçant les contours de son corps sous le chemisier fin. Une vibration sourde s’élève dans le labo, tandis que les équipements finissent de s’initialiser, pompant goulûment des mégawatts de puissance dans l’enchevêtrement coloré des câbles d’alimentation. — On est encore loin de la commercialisation, admet-il avec un haussement d'épaules. Notre bébé est un peu trop gourmand pour une utilisation raisonnable… Enfin, dans le cadre d’applications pratiques. Laura croise les bras, sentant une chaleur traîtresse monter en elle. Il me regarde comme si j'étais déjà nue. Et si je l'étais ? Il verrait tout... l'humidité entre mes cuisses, la preuve que tout ça m'excite, malgré moi. Elle rougit violemment, mais force un ton léger. — J’en voudrais pas dans mon salon, si c’est ce que vous suggérez. — Ce que je suggère surtout, c’est de vous dévêtir rapidement et de vous allonger. On n’est plus très loin du niveau critique – mieux vaut être prête. Laura déglutit, imaginant déjà ses doigts sur les boutons de son chemisier, exposant sa peau moite, ses seins tendus... et plus bas, la trahison humide de son excitation. Il va voir ça, et il saura à quel point je suis... prête. Elle proteste pour la forme, mais son cœur s'emballe. — Quelle poésie, Paul, ironise-t-elle, les joues en feu. Vous parlez toujours comme ça aux femmes ? C'est... direct. — Juste un conseil pratique, répond-t-il. Mieux vaut ne pas être debout quand la gravité diminue... Ça peut être perturbant. — Moi, ce qui me perturbe, c’est votre regard, balbutie-t-elle, rougissant jusqu'aux oreilles. C'est... assez intimidant. Vous pourriez pas fermer les yeux, juste le temps que j’ôte mon chemisier ? — Laura, j'ai déjà trop à faire avec la procédure de mise en marche pour perdre mon temps à vous reluquer. Mais dans d'autres circonstances... je dis pas, murmure-t-il, pensant aux nombreux enregistrements vidéo qui tournent en silence, capturant chaque instant. Puis il se replonge dans sa tâche, feignant l'indifférence, laissant Laura seule avec son trouble. Elle hésite un instant, le souffle court, puis défait les boutons un à un, imaginant ses yeux sur elle malgré tout – sur sa peau nue, sur l'humidité luisante entre ses jambes, qui trahit ce désir inavouable. Il va voir ça… et une partie de moi veut qu'il le voie. Une fois son dernier rempart de pudeur ôté, elle se laisse glisser sur le plancher froid et hostile de la plateforme, s'allongeant comme il le lui a conseillé. Une vibration sourde émane du sol, se propageant dans son corps nu et amplifiant ses pulsations intimes, ce qui la fait rougir de plus belle. La voilà à quelques secondes de vivre la chose la plus étonnante de sa vie… alors même qu’elle se trouve étendue là et exposée. Plutôt troublante, cette sensation d’impuissance face à l’énorme débauche de moyens techniques et de matériel qui l’entoure – des câbles serpentant comme des veines pulsantes, des écrans clignotants qui semblent la scruter. Nue, offerte, et lui qui me regarde... Qu'est-ce qui m'arrive ? Mon corps tremble encore de ce qui s'est passé, et maintenant ça ?   Laura fait le vide en elle, fermant les yeux pour mieux se concentrer sur sa respiration ventrale, inspirant profondément pour évacuer le stress – et neutraliser cette chaleur insistante qui refuse de s'apaiser entre ses cuisses. Quand elle rouvre les yeux, le labo est en train de disparaître : une paroi ondoyante et irisée se matérialise lentement à la périphérie de l’estrade, comme une bulle de savon cosmique qui l'enveloppe. Tout autour d’elle, la sphère Antigravité prend forme, l’isolant du reste du monde comme un immense paravent. Elle ne voit plus à présent que cette surface lisse, d’aspect presque liquide, miroitante et hypnotique. Un spectacle si surprenant qu’il lui faut plusieurs secondes avant de prendre conscience qu’elle ne sent plus le froid du revêtement métallique sous son dos. Et pour cause, elle n’est plus allongée sur le sol. Celui-ci vient mystérieusement de s’enfuir loin d’elle. Mais non, c’est moi qui suis en train de m’élever dans les airs ! jubile intérieurement Laura. Un frisson d'exaltation la traverse, mêlé à une vulnérabilité aiguë – flotter nue, sans gravité, comme une feuille emportée par le vent, son corps exposé à l'inconnu. Elle est en train de vivre ce qui pour tout autre être humain reste un rêve inaccessible : acquérir la légèreté d'une plume. Elle est même plus légère en fait, puisqu'elle flotte sans effort, ses seins se soulevant doucement, son intimité encore palpitante sensible au moindre courant d'air. — Alors, qu’est-ce que vous en pensez ? Que ressentez-vous ? lui demande Paul, sa voix traversant la paroi comme un murmure complice, la ramenant à la réalité. Laura rougit, imaginant son regard sur elle à travers la sphère translucide – sur sa nudité totale, sur les traces luisantes de son excitation récente, qui flottent peut-être en gouttelettes autour d’elle. Il me voit comme ça, et ça m'excite... Pourquoi je ne peux pas m'empêcher d'y penser ? — C’est… c’est vraiment incroyable ! L’impression de planer comme dans un rêve éveillé. On dirait que je ne pèse plus rien. — Mais c’est le cas, confirme-t-il d'un ton taquin. La pesanteur n’a plus de prise sur votre corps à l’intérieur de la sphère. Je vous vois flotter tranquillement, comme un mirage… D’ailleurs, ce spectacle commence à mettre en appétit le loup qui sommeille en moi ! Laura sent ses joues s'enflammer, un nouveau frisson la parcourt – Il se rince l'œil, et en plus il l'avoue ! Elle proteste pour la forme, mais sa voix tremble d'un mélange de gêne et d'excitation. — Parce que vous me voyez, là ? Ça vous gêne pas, de me mater comme un pervers ? Et pire encore, de vous vanter de le faire ! — Peut-être qu’un peu d’intimité vous ferait plaisir, alors ? Je peux vous arranger ça, vous me direz ce que vous en pensez.   Paul active un système de projection holographique, rendant la sphère instantanément opaque. Laura se retrouve plongée dans le noir. Enfin pas tout à fait : un spectacle majestueux, au réalisme étonnant se met en place devant elle. Sous l’effet d’une sorte de projecteur, les parois de la sphère ont disparu pour être remplacées par… l’espace interstellaire ! Les étoiles et les constellations l’entourent comme si elle se trouvait au cœur de l’univers, un vide infini parsemé de lumières scintillantes. Ce spectacle, grandiose et ultraréaliste, est fascinant, mais l'impression de dériver réellement dans un vide abyssal, à des millions de kilomètres du bon vieux plancher des vaches, commence assez vite à l'angoisser – flotter nue dans l'immensité, sans ancrage, amplifie son sentiment de vulnérabilité, comme si l'univers entier pouvait la dévorer. — Paul, vous êtes là ? demande-t-elle d'une voix de petite fille, le cœur battant la chamade, une pointe de panique se mêlant à son excitation persistante. — Oui, bien sûr, répond-il calmement. Je surveille vos paramètres vitaux, et je vois que vos pulsations cardiaques s’envolent. Tout va bien, Laura ? — À part le fait que je suis parfaitement terrifiée ? Le reste ça va… avoue-t-elle en rougissant dans l'obscurité, imaginant ses yeux invisibles sur elle. — Ça vous rassurerait si je venais vous rejoindre ? propose-t-il d’une voix voix chaude, où pointe le sous-entendu. Vous n’avez qu’un mot à dire et je me joins à vous. Laura hésite, l'idée de sa proximité la faisant frissonner – La rejoindre ? Lui, nu contre elle... Et s'il essaie d'en profiter ? Ouais, mais j'en ai envie, après tout. Pour la forme, elle se devrait de protester, mais son corps trahit déjà son anticipation. — Eh bien, j’accepte la proposition avec joie… si vous ne cherchez pas à tirer parti de la situation ! — Pensez-vous, je suis un parfait gentleman, dit-il avec un rire. J’arrive immédiatement. Laissez-moi juste le temps de mettre en place le pilote automatique et de me déshabiller.   (à suivre...)
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Par : le 06/09/25
 De l’ombre à la force  J’ai connu l’emprise. J’ai subi l’humiliation, la dégradation, le poids de chaînes invisibles et visibles. J’ai été brisée, marquée, utilisée. Et pourtant… je suis encore là. J’ai aussi été de l’autre côté. Dominante. Maîtresse. J’ai tenu les rênes, imposé des règles, exploré des âmes prêtes à se livrer. Soumise, esclave, Dominatrice, guide… Chaque rôle m’a façonnée, parfois dans la douleur, parfois dans l’extase. Chaque cicatrice est devenue une clé. Je sais ce que c’est d’être perdu(e) sous l’emprise. Je sais ce que c’est de se sentir invisible, déchiré entre honte et désir. Je sais ce que c’est d’être réduit(e) au silence. Mais je sais aussi qu’on peut se relever. Et que parler, être entendu(e), peut sauver. Alors si vous traversez ce tumulte, si vous vous sentez pris dans un jeu qui n’en est plus un, si vous avez besoin d’une oreille, d’un conseil, d’une main tendue, je suis là. Si vous préférez être écoutés qu'entendu.  Discrètement. Sans jugement. Sans rien attendre. Parce qu’après l’ombre, on peut toujours trouver la force.
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Par : le 06/09/25
Problème à trois corps     Ta collègue Martine t’en parlera comme d’une série qui lui a donné envie de reprendre les maths, de se trouver un amant et d’essayer la double quand les présentations seront faites avec son mari, Jeff.   Seulement Martine, elle bite rien au chaos et il faudra que tu l’aides à déployer son potentiel de salope qui veut jouer à trois corps le moment venu. Histoire que Jeff garde sa vigueur quand il sentira l’énorme chibre de l’amant frotter contre le sien comme un voisin qu’attaque la cloison mitoyenne de la chatte conjugale à la masse. Et non Jeff, t’es pas tout seul.   Mais avant de parler double, on va faire simple tu veux. Non, c’est pas une question alors tu la fermes. A-B-C. Tu connais? Un début d’alphabet gentillet tu m’diras pas. Foutaise! Un truc imprévisible comme t’imagines pas. Une Orange Mécanique pressée dans ton Cosmospolitain et un jus de canneverge dans ton Mimosa quand le barman est encore sobre. Tu sais déjà que ça se finira avec trop d’Amaretto, un entonnoir dans le cul d’une pute et un tapis foutu dans le meilleur des cas. Spoiler: Oublie le meilleur des cas.   Prenons A tiens. Une belle petite vide couille de planète particulièrement Abitable quoi qu’hostile à 95% des gens et à 95% des 5% restants. Des tsunamis plein la culotte pour peu qu’elle se prenne quelques Astéroïdes bien sentis à sa surface. Et je te parle pas de sa lune qui ferait pleurer d’amour tous les pierrots de pas sages.   C, lui , c’est le genre d’Astre dense qui fait danser A et qu’était déjà là quand toi tu l’étais pas. Ni moi. Ni A. Un soleil avec un gros C, comme Chibre ou Cerveau t’as raison, et qui maintient A dans son orbite. Une force d’Attraction phénoménale qui gère sa régie pour offrir à l’univers un son et lumière du feu de Dieu. Sauf que « Dieu est mort » as you know, et que C a été relaxé faute d’éléments à charge.   Là, t’es censée me dire qu’il manque une lettre mais n’y pense même pas salope. B donc. Alors lui c’est une sorte de Tazzief qui sent quand c’Haroun pas rond. Une exoplanète à ceinture que les éruptions volcaniques d’A fait saliver et qui balance de la grosse buchasse dans sa Béance pour s’assurer que ça fera boom le moment venu.   T’imagines pas les forces en présence, l’intensité de l’affaire et la gravité monstre que nourrissent les perversions de chacun. Dans ce coin de cosmos, les lois ne font plus les hommes mais quelques Doms font la loi.   Alors voilà ce qu’il faudra que tu foutes dans le crâne de Martine:   A trois corps, on jouit en funambules avec le vide sidérale sous les pieds et l’infini des possibles en tête. On tisse du Big Bang avec de la corde de jute et des noeuds qui feraient pleurer toute les Pénélope de l’univers. On fait feu de tout bois et on mijote, en cuisson lente thermostat 30, du toqué trois étoiles. On fait du moindre infiniment petit détail un infiniment grand chaos avec des mains d’orfèvre.   Et tout se perd, tout se crée, tout se transforme.
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Par : le 06/09/25
Comme d'habitude, madame m'envoie les instructions à j-1. Me raser les parties intimes, m'habiller proprement, aller me laver de l'intérieur en arrivant chez elle puis attendre dans une position spécifique nu devant la porte en portant mon collier et ma laisse. Ma tête doit être droite et mon regard au sol. Après de longue minutes, j'entends et aperçois madame passer devant moi faisant des allés retours au salon. Elle s'approche ensuite de moi avec des lunettes de plongée opaque afin de bloquer ma vue. Quelques minutes plus tard, elle vient me caresser et prend ma laisse. Je dois la suivre à quatre pattes en suivant la laisse qui tire sur mon coup. Arrivé dans le salon, elle m'ordonne de rester à terre et commence à me fouetter avec un des ses nombreux jouets. Cela dans l'unique but de préparer la suite. Au détriment de madame, je m'exprime très peu même si les impacts sont de plus en plus douloureux. Nous avions discuté quelques jours avant des jeux de températures avec la cire, madame l'avait très bien retenu et venait de faire remonter le sang à ma peau afin de rendre celle ci sensible à la cire chaude qui tombait sur elle. Encore un fois, je m'étais très peu exprimé. Après avoir enlevé la cire au couteau puis sous la douche, madame m'ordonna de m'allonger sur le dos cette fois., elle était déterminé à m'entendre gémir de douleurs et de plaisir. Elle me fit écarter les jambes et se plaça entre. Après des minutes de masturbation avec une tiges dans mon urètre, elle décida d'enchener les vas et vient avec une tige très imposante. Cela me fit rentrer dans un état second ou je m'exprimais par les mouvement. J'étais tout le temps en excitations sans qui rien puisse se passer. Madame eu donc ce qu'elle recherchait et sais maintenant comment y parvenir rapidement.   #photoperso 
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Par : le 05/09/25
Ce dimanche, alors que je suis nue avec mon collier et mes bracelets de poignets et de chevilles, et après que j’ai terminé le ménage, vous m’ordonnez de me masturber quatre fois à quatre pattes dans le salon. Je dois aller jusqu’à la limite de la jouissance, mais il m’est interdit de jouir. Et je dois rester la plus silencieuse possible car vous détestez le bruit. Je commence à me caresser de mes doigts, à quatre pattes comme une chienne, devant vous. Mes cuisses sont bien écartées afin que vous puissiez voir mon intimité. Je commence par me malaxer mes seins, pinçant les tétons afin de les faire se dresser. Puis ma main descend vers mon entrejambe et je caresse mon sexe, passant sur et entre mes lèvres avant de jouer avec mon clitoris. Je commence par des rotations lentes puis de plus en plus rapides jusqu’à atteindre la limite de la jouissance. Je me sens bien mouiller, ce que vous pouvez constater. Je laisse un peu redescendre la pression avant de reprendre les caresses une seconde, troisième et quatrième fois. Je serre les dents afin de ne pas gémir trop fort et je mouille abondamment. Il m’est de plus en plus difficile de me retenir de jouir mais je réussis l’exercice. Vous me félicitez. Nous prenons ensuite le petit déjeuner que je vous sers. Je reste agenouillée à vos pieds pendant que vous mangez. Je fais ensuite le ménage puis à midi, vous prenez le repas que je vous ai préparé. Puis vous décidez que nous allons passer l’après-midi en forêt. Nous y allons en voiture. Je mets un teeshirt bien décolleté et une jupe courte et je m’assois à côté de vous, cuisses bien écartées. Tout en conduisant, vous laissez de temps en temps votre main glisser entre mes cuisses et vous me caressez. Lorsque nous arrivons à la forêt, nous sortons de la voiture et vous m’ordonnez de me mettre nue. Vous vous approchez lentement, faites le tour de mon corps. Puis vous liez mes poignets derrière mon dos. Ensuite, vous me bâillonnez, un bâillon boule rose que vous attachez solidement derrière ma tête. Vous me faites me lever et marcher ainsi, les bras liés. Le sentier étroit, les racines, les branches basses, tout devient une difficulté supplémentaire. Je trébuche une fois : un coup sec sur mon épaule me remet en place. Vous me tirez comme un animal, traînée par la corde nouée à mon collier. Je dois ramper, la mousse humide frottant mes genoux, mes seins effleurant la terre. Une clairière s’ouvre devant nous, parfaitement isolée. Vous vous arrêtez . Sans un mot, vous pointez du doigt le sol. Je m’agenouille aussitôt, les genoux dans l’herbe encore humide. Le regard fixé au sol, j’attends. Puis vous m’ordonnez de me lever et nous poursuivons notre marche. Arrivés devant un grand chêne, vous me plaquez doucement contre l’écorce. Mes bras sont élevés au-dessus de ma tête et attachés plus haut. L’écorce râpe légèrement ma peau, la corde me tire, m’immobilise. Je ne peux qu’attendre. Vous vous placez derrière moi. Vos doigts explorent ma poitrine, mon sexe humide. Tantôt fermes, tantôt légers, ils alternent autorité et caresses. Parfois, vous vous arrêtez, me laissant seule dans cette immobilité tendue. Vous m’ordonnez de garder les yeux fermés et de ne pas émettre un son. Lorsque vous me détachez du tronc, mes bras engourdis tombent lourdement le long de mon corps. Mais vous ne me laissez pas le temps de me reposer. Vous me faites me mettre à genoux à nouveau. Vous m’ordonnez de rester ainsi, immobile, tandis que vous vous éloignez. Le son de vos pas se perd entre les arbres. Je reste seule, les yeux baissés. L’attente, l’incertitude, la vulnérabilité totale : tout m’envahit d’une intensité presque insupportable. Chaque bruissement de feuille devient une alerte. Chaque seconde, une éternité. Mon corps tremble, non de froid, mais de tension accumulée. Après un long moment, vous revenez. Vous sortez la cravache. Puis une pince. Je vous regarde, les yeux écarquillés, haletante contre le bâillon. La première claque de la cravache claque contre mes fesses. La suivante contre mes cuisses. Puis mes seins. Je gémis. Vous continuez, ma peau rougissant sous vos coups. Puis vous vous approchez. Les pinces viennent mordre mes tétons déjà durs. Je pousse un cri étouffé. Vous me pénétrez alors, j’étais trempée. Mes cuisses tremblent. Vous me prenez comme votre chose. Et quand vous me libérez, bien plus tard, je suis épuisée et comblée. Vous portez alors un très grand verre d'eau à mes lèvres. Je bois avidement. Puis vous m’allongez sur vos genoux, tête posée contre votre cuisse. Vous caressez doucement mes fesses meurtries, puis glissez deux doigts entre mes lèvres encore mouillées. Vous sortez alors un plug en métal, froid, que vous avez préparé dans un sac. À votre demande, je me mets sur les genoux, cambrée, les fesses bien ouvertes. Vous lubrifiez le plug, puis le faites glisser dans mon anus, lentement, jusqu’à ce qu’il s’enfonce complètement. Je gémis. Vous me faites alors marcher derrière vous, après m'avoir enlevé les pinces à tétons qui me brûlaient les tétines. Les jambes tremblantes, le plug bougeant à chaque pas. Nous marchons un moment ainsi. La marche se fait d’abord tranquille. Je dois garder une certaine distance derrière vous , attentive à votre rythme. Parfois, vous vous arrêtez brusquement et je dois m’immobiliser dans l’instant. Ces petits exercices, apparemment simples, affinent mon obéissance et mon attention. Nous retournons ensuite à la voiture. Vous me faites mettre que mon pull qui me couvre au ras de mes fesses, le plug toujours en moi. Je le sens bien à chaque cahot de la voiture. Arrivés chez vous, vous me mettez nue, un bandeau sur les yeux et me laissez ainsi à genoux nue dans l'appartement. Puis, enfin, j’entends le bruit de vos pas. Vous m’ôtez le bandeau. Vous me faites asseoir sur le lit. Vos mains commencent à me caresser doucement. Vous embrassez ma nuque, mon épaule. Vous me faites basculer doucement sur le dos. Vos mains descendent entre mes cuisses, massant, explorant chaque zone avec précision et lenteur. Je sens monter le plaisir. Vous m’empêchez encore de jouir. Puis, d’un coup, vous me laissez aller à la libération. Un orgasme long et intense me traverse. Puis vous restez avec moi, allongé, me tenant, et me caressant pour me récompenser de cette journée.
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Par : le 05/09/25
💘. Imaginons la scène comme un petit dialogue théâtral, dans une ruelle blanche et chaude d’Athènes, où la voix ironique de Socrate croise la prestance troublante d’Antoinette. Socrate — Bonjour, noble dame. Ton port altier attire mon regard, et ton vêtement sombre tranche sur la blancheur des murs. Dis-moi : est-ce que la beauté réside dans ce que l’on donne, ou dans ce que l’autre reçoit ? Antoinette — Tu commences déjà par un piège, Socrate. Moi je dis que la beauté est dans la maîtrise. Quand je tiens quelqu’un, il brille par l’abandon, et moi par le contrôle. Socrate — Donc, si je comprends bien, la beauté serait dans l’inégalité, dans ce déséquilibre entre celle qui commande et celui qui obéit ? Antoinette — Non. Le déséquilibre n’est qu’apparence. Il faut l’accord secret des deux, une harmonie tacite. Sans consentement, il n’y a que violence. Avec consentement, la douleur devient un chant, une offrande. Socrate — Un chant ? Voilà qui m’intrigue. La douleur est ce que chacun fuit. Or tu dis qu’elle devient une offrande. Dis-moi donc, Antoinette : y a-t-il de la beauté à faire souffrir ? Antoinette (souriant, un peu cruelle) — Si la souffrance est pure, sans haine, elle devient une sculpture. Regarde : l’âme du soumis se tend, le corps se cambre, l’instant se suspend. Est-ce laid, ou est-ce l’extase d’une beauté différente ? Socrate — Ainsi, ce n’est pas la douleur qui est belle, mais la transformation qu’elle opère ? Antoinette — Exactement. La douleur n’est qu’un pinceau. Ce qui est beau, c’est la peinture : le lâcher-prise, l’intensité, l’éclat dans les yeux. Socrate — Je vois. Donc la beauté naît du paradoxe : quand ce qui paraît destructeur devient créateur de lien. Antoinette — Tu apprends vite, Socrate. Mais peut-être devrais-tu goûter par toi-même, au lieu de philosopher dans les ruelles... Socrate (riant) — Voilà que la maïeutique se retourne contre moi ! Peut-être est-ce là une autre forme d’accouchement des âmes, par la morsure plutôt que par la question.
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Par : le 05/09/25
Il y a 15 ans je plongeais dans le bdsm. J'avais bien une vague fantasmagorie sur une femme fatale qui me subjuguerait et me mènerait par le bout du... nez... mais rien de précis et surtout rien en rapport avec l'imagerie bdsm très fétichiste et ses pratiques de psychopathes. Voilà mon état d'esprit antérieur et le trouble qui m'a envahi quand nous sommes tombés dedans par hasard lors d'un jeu de domination sexuelle assez innocent. Je n'avais, et je n'ai aucun fétiche, et découvrait avec étonnement que je prenais plaisir à satisfaire les demandes de ma compagne, à subir pour son plaisir et par son désir, des pratiques que je n'aimais pas ou considérais comme ridicules, humiliantes, dégradantes, inacceptables. La progression incontrôlable et l'imagination de ma compagne m'ont entraîné dans une irrésistible spirale de ravissement béat. Je n'ai pas eu le temps de fantasmer quoi que ce soit, je subissais avec ivresse. Ce n'est qu'à froid, en dehors de ces moments hors du temps, que les questions me submergeaient. Alors je suis allé me renseigner sur les réseaux pour comprendre pourquoi, comment, vers où, qui suis-je, dans quelle étagère tout ça, tout ça. Ma compagne ne se posait pas ces questions existentielles, j'ai donc fait ce voyage virtuel seul. J'échangeais avec elle sur mes découvertes mais ça ne l'a pas incité à me suivre. Il faut dire que ces découvertes étaient plutôt navrantes. J'ai découvert un milieu apparemment sclérosé, rempli des codes, de dogmes, de clichés et de gardiens autoproclamés du dogme, des cases, des vrais dominants sachants et où les soumis se devaient de ne pas émettre, depuis leur position inférieure, un avis différent de ces maîtres à penser (c'est ton message Lady H, qui m'a fait repenser à tout ça ;-)). Qu'est ce que j'ai pu me prendre la tête avec ces pseudo-autorités qui réclamaient mon allégeance et ma subordination de par leur statut autoproclamé, je ne vous refais pas tout le film. J'ai testé les bdsmeurs invisibles, où j'ai échappé au bannissement grâce à une modératrice qui aimait bien ce que j'écrivais mais me recadrait quand même parce que "on ne peut pas leur parler comme ça, il y a des règles". J'ai été 2 fois banni du chateau des dames (Kali avait exigé mon retour). Puis le caravanserail jusqu'à son extinction, un bref passage sur entrelacs où un administrateur a vite pris le melon, éradiqué quelques co-fondateurs (encore Kali) et instauré une hierarchie de pensée (je n'ai pas eu le temps de voir comment ça a évolué), Fetlife mais je ne comprends par comment interagir, et bdsm.fr. J'ai été indigné par tellement de discours dogmatiques, hautains, clichés de tant de chevaliers blancs oubliant de déposer leur cape avant d'échanger et tentant d'imposer leurs fantasmes comme norme. Cet entre-soi sclérosé a été jusqu'à me faire me demander si je ne m'égarais pas dans ce que je vivais. Et j'ai rencontré Alienor - quelle révélation, mais oui c'est ça qui se passe dans ma tête, enfin, les mots que je cherche dans ses écrits, mon mentor ;), tu m'as éclairé, rassuré, réconcilié avec ma propre pensée, je ne loupe jamais le moindre de tes écrits - Mmekalipyge - oh putain quel délire extatique, quelle cinglée,  j'adore - Edoné et Thutale - juste Whaouhh - Hydreane et Softail - Vous étiez beaux, vous l'êtes toujours ;-), quelle belle rencontre - Vlan, Hearbeat, Analogique (pas sûr de l'orthographe), Elle.a, Miel, Lupa, Ambre... Je ne vais pas tout détailler, mais toutes ces personnes, à différents moments, m'ont apporté quelque chose, leurs mots, leur écoute, leur ressenti. J'espère que la réciproque a parfois existé. C'était cool, prenant, un peu trop peut-être, en tout cas ça m'a fait avancer et je pense pouvoir parler d'amitié virtuelle. Je me souviens de ces échanges sur le forum où on pouvait se passer de répondre à un commentaire parce qu'un autre l'avait déjà fait avec les bons mots.  En 2015, beaucoup s'étaient éloignés ou se faisaient discrets, lassés ou agacés. J'ai disparu également, ayant l'impression de salir ce que je vivais en argumentant et contre argumentant sans cesse sur les commentaires de mes propres témoignages.  Je suis revenu, invisible, juste pour lire les écrits de ces illustres anciens combattants ;-), ça me manquait. J'ai participé un peu, parfois. Très recemment une évolution dans ma relation m'a donné envie de debriefer à nouveau. Bon il manque quelque chose, il manque cet enthousiasme collectif. Il n'y a plus d'impérieux combats à mener, ça a pas mal évolué, on lit encore pas mal de poncifs et et conneries mais c'est plus équilibré.  Voilà, tout ça, et Lady H, m'ont fait repenser à ce film et j'ai un regret. Je n'ai jamais rencontré irl aucune de ces personnes, j'en avais envie, je l'avais même promis à certaines et je m'en excuse, mais je n'ai jamais fait la démarche. D'abord je suis vraiment nullissime pour entretenir un lien, et parce que je vivais en solo ce social virtuel et en duo ma relation. Je n'ai pas réussi à faire la jonction, peur que ce soit incongru, je ne sais pas, enfin je le regrette.  En tout cas, pour ceux qui sont encore discrètement ici, merci de m'avoir lu jusqu'au bout :p, et si vous avez des nouvelles des "disparus", je suis preneur. N'hésitez pas à leur transmettre cette bouteille à la mer si vous en avez l'occasion :-)
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Par : le 05/09/25
La jeune femme se reposait sur son lit tous les soirs et prenait souvent ses quartiers à peu près au moment où Juliette entrait dans son refuge. Elle n'apercevait pas clairement sa chambre car le point de vue était trop oblique, et de plus, elle n'allumait généralement qu'une lampe pour chasser la nuit, un spot métallique qui aboyait une lumière crue centrée sur un grand cahier. Le rituel nocturne de Charlotte qui semblait déguster cette solitude la touchait chaque nuit plus vivement et cette émotion tardive ne laissa pas de la surprendre quand, le septième jour, la jeune fille se mit à accomplir très exactement ce qu'elle aurait aimé qu'elle le fît devant elle. Elle dénoua ses cheveux, alluma un incendie de blondeur avec une brosse, alors qu'elle pensait n'être sensible qu'aux cheveux relevés, civilisés par les coiffures qui laissent la part belle au port de la tête, à la grâce incontestable d'une nuque libre. Charlotte essaya des vêtements que Juliette trouva d'une élégance rare pour augmenter son émerveillement. Elle joua ensuite avec des perruques qui, l'espace de quelques minutes, lui prêtèrent un peu de rousseur aguichante et de fureur électrique. Puis elle enfila une paire de bottes noires, se risqua dans des cuissardes ensorcelantes, virevolta. Ses choix heurtaient Juliette, tout comme ses déhanchements excessifs lorsqu'elle se mit à danser devant un miroir, dans un tumulte de gestes, vêtue que d'une culotte affriolante. Mais elle rentrait dans sa conduite tant de grâce et de liberté, et une si belle aptitude à se donner des plaisirs colorés, qu'elle demeurait fascinée par le spectacle. Voir évoluer la jeune femme à l'abri de tout regard, affranchie de l'avilissant devoir de plaire, la lui rendait irrésistible et lui restituait soudain l'humeur radieuse et frivole de Charlotte dans les débuts de leur rencontre, cette légèreté essentielle qui la nimbait à l'époque où elle n'était qu'une érangère novice en plaisirs saphiques. La distance et le manque de lumière ne lui avaient pas encore permis de distinguer les traits de la jeune fille mais tout à don délire amoureux, elle lui prêta la physionomie de son tempérament vif, le regard allumé et enjoué qui allait avec son naturel déconcertant. Tout cela la conduisait vers cette légèreté dangereuse où l'on cède à l'amour dès lors qu'il nous choisit. Plutôt que de la reluquer avec dans les yeux la flamme immonde de la voyeuse, Juliette demeurait simplement radieuse, devant cette jeune fille dont le caractère s'ajustait parfaitement avec ses désirs. Cette version inédite de Charlotte donna à Juliette peu à peu le goût d'enfourcher de nouvelles libertés, de rompre avec les raideurs du personnage qui avait fini par dévorer sa personne. Elle la désintoxiquait de tout esprit de sérieux, titillait chez elle le fatal tropisme du plaisir. Les jour suivants, Juliette ne cessa plus de s'interroger sur le contenu du cahier de Charlotte. Elle flairait que la vérité de cette femme-là, qui sans doute éclatait page après page, était de nature à la renvoyer à la sienne, car elle ne l'imaginait pas écrire des niaiseries, ni s'arrêter sur des pensées confortables pour qui goûtait à son corps. Le sens du plaisir qu'elle lui supposait ne lui avait jamais paru dérisoire, sa présence était bien celle des êtres qui vibrent sur des ambitions sexuelles extrêmes et rudes. Juliette voulait s'en persuader. Charlotte avait nécessairement le talent qu'ont les femmes d'élection de se confronter à la véritable mesure de la vie, ce talent miraculeux qui les libère des pusillanimités qui escamotent une part de soi. Et puis, un soir elle aperçut l'ombre chinoise de Charlotte s'allonger sur le lit. Elle était nue. Elle la vit respirer lentement, fermer quelques instants les yeux et plonger ses mains dans son entrecuisse. Une onde de plaisir semblait la traverser. Elle se sentait fébrile. Ses mains s'activaient de plus en plus, ses doigts caressant son clitoris, saillissant. Elle ne parvenait plus à se contrôler et brusquement laissa échapper un râle sauvage. Elle se convulsa et fut submergée par les images de l'abandon à son plaisir. Agissant comme un miroir plein de dérision, les lames de verre avaient renvoyé à Juliette la vie secrète de Charlotte. Infidèle en songe, elle avait rêvé à son insu de celle-là même qui écrivait soir après soir, ses fantasmes de geisha lascive.    Il était difficile de croire que cette créature gracile qui savait se montrer si prude cachait un corps de démon. Juliette regardait Charlotte qui, une fois, aperçue et trahie, eut le sentiment fautif d'être une poupée aux prises d'une voyeuse vicieuse. À sa propre surprise, ce ne fut pas une sensation désagréable. Décidée à satisfaire la curiosité de Juliette, Charlotte examina les habits rangés dans l'armoire. Au hasard, elle prit une culotte, une paire de bas et des porte-jarretelles assortis. Elle savait depuis longtemps que se déshabiller avec élégance et sensualité était un art. Devant tant d'ardeur érotique, Juliette se décida à la rejoindre. Charlotte était grande, mince, avec des hanches étroites. Ses seins avaient une forme harmonieuse. Ses brefs attouchements tenaient plus de la caresse que d'autre chose. Pourtant, Charlotte sentait une chaleur voluptueuse remonter le long de ses jambes et atteindre son ventre. Juliette exigea d'elle qu'elle se masturba. Alors, elle effleura ses mamelons et ses mains furent attirées par son ventre presque glabre. Elle ne résista pas, frôlant son étroit fourreau au passage. Du bout des doigts, elle lissa sa fine toison dorée avant de s'arrêter sur les lèvres de son sexe déjà humide. Charlotte se besogna fougueusement, émoustillée par les préludes de ses cachotteries solitaires de la veille. Brusquement, elle décolla ses fesses du lit. Elle cria, son corps tendu en arc de cercle reposant sur la nuque et les talons. Puis, elle se laissa tomber sur le lit comme une poupée de chiffon. Elle avait un air fou et caressant, prêt à tout pour plaire, elle rayonnait avec une façon de s'abandonner en se mettant hors d'atteinte qui chavirait. Elle pensait à Juliette. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Juliette. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Charlotte, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent. Ils font souvent impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate. Pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Juliette était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Charlotte. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu avec le temps, une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Charlotte, sa grâce brune et allongée, femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Juliette en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Ces menus débordements étaient des débauches fort modestes. Il n'y avait peut-être au fond pas de quoi fouetter un chat. La morale, toute seule, la légèreté toute seule ne sont jamais graves. Ce qu'il y a de terrible, c'est ce mélange de rigueur et de faiblesse dont on donne souvent un déplorable exemple. Elle était trop dure pour ce qu'elle avait de faible, trop faible pour ce qu'elle avait de dur. Cela suffisait pour commencer à se faire aimer.    La jeune femme ne fut cependant pas la seule à découvrir quelque chose. Avec l'aide de son amante, elle apprit à se montrer plus naturelle et à vivre du présent. La difficulté, c'est qu'elle ne parvint jamais réellement à lui témoigner tout ce qu'elle éprouvait pour elle, et qu'elle était trop réservée et craintive pour lui avouer qu'elle était tombée amoureuse d'elle. Elles goûtaient cette complicité qui est celle des petits matins, des fatigues extrêmes, des situations périlleuses, ce tressaillement de n'être que deux contre tous, contre l'habitude immémoriable qui découpe la vie en une tranche diurne et une tranche nocturne. Que ferait-elle sans elle ? Elle serait totalement perdue, désemparée. Charlotte s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Juliette. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. C'est quand on les condamne à mort que les victimes parfois sont le plus folles de bonheur. Car entre les rapports entre les êtres ne sont, tout le monde le sait, que des malentendus. C'est ainsi que naissent souvent les amours malheureuses, les illusions du cœur. Parce qu'ils rompent avec le quotidien d'où naît si vite l'habitude qui est ennemie de la passion. L'amour ne se fait que trop souvent qu'après le coucher du soleil. Tant que le soleil brille, les petites sottes peuvent faire tout ce qu'elles veulent. À partir de minuit, le danger rôde toujours, même dans les contes de fée.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/09/25
Pour les lecteurs souhaitant prendre le train en marche (même si le plaisir est plus dans le voyage que la destination), rappels de la partie 1 : Le professeur Milton et son équipe ont mis au point le tout premier prototype de plateforme antigravité, permettant à des humains de flotter en complète apesanteur. Une journaliste, Laura, est repérée par Milton lors de sa dernière conférence de presse. En dehors de ses recherches, Milton a d’autres passions, plus « vulgaires » … Il se met en tête d’attirer la belle Laura dans son labo, avec la complicité de Paul, son bras droit, car il sait qu’elle ne résistera pas à la promesse d’une exclusivité : tester l’antigravité par elle-même. Cela implique toutefois de se soumettre à un protocole assez particulier, car le prototype n’accepte aucune matière synthétique, sauf dans les cavités naturelles du corps. Laura devra être nue et s’équiper d’une « unité de surveillance biologique » : une sorte d’œuf recouvert de gel de silicone et bourré de technologie, qu’elle s’est résolue à porter en elle. Par paliers successifs, Laura accepte avec un plaisir trouble des contraintes de plus en plus perverses, jusqu’à s’assoir, nue, sur un mécanisme barbare …   -----   Laura est totalement prisonnière de l’unité d’insertion. L’appareillage étrange est resté inerte plusieurs minutes après s’être ajusté tout contre son intimité, comme dans l’attente de quelque chose. Une anxiété teintée de honte monte en elle… cependant, elle n’ose pas appeler Paul pour lui demander d’intervenir, ne voulant surtout pas qu’il la voie livrée ainsi, à la merci d’elle ne sait quels sévices. Ni même qu’il la délivre. Si le besoin s’en fait sentir, il sera toujours temps de réclamer son intervention. En mettant un mouchoir sur son amour-propre. Les minutes passent, l’attente commence à être longue. La situation de Laura, pour le moins inconfortable, s’éternise, et le doute s’installe… Comment pourrait-elle trouver confortable d’être ligotée sur un instrument de torture automatisé, qui risque d’être aussi doux avec son anatomie intime qu’un marteau-piqueur sur un trottoir ? Et pourtant, si Laura est dans cette situation précise, c’est par sa propre volonté… Mais qu’est-ce qui m’a pris de céder à ce fantasme pervers ? Tout ça doit sûrement s’expliquer par l’étrangeté de cette expérience : ce labo démentiel dédié à l’Antigravité, son envie de tester le prototype au mépris de tous les risques, sans compter le vin, dont elle a un peu abusé au restaurant. Laura ne peut cependant pas ignorer la réalité de ce qu’elle ressent : le comportement qu’elle a adopté, inhabituel et « dépravé », provoque en elle une excitation folle. Il est symptomatique d’un pan entier de sa sexualité, soigneusement refoulé. Malgré son parfait self-contrôle, atteint au prix d’une négation forcenée de ce qui chez elle pourrait être hors norme depuis l’adolescence, des désirs sulfureux sortent toujours de la boîte de Pandore sans y être invités… Cette attente forcée stimule en elle un autre aiguillon, celui de la peur. L’appréhension concernant le traitement qui va lui être réservé finit par prendre toute la place dans ses pensées, remplaçant les doutes perturbants sur la « normalité » de ses envies. Elle essaie de se rassurer sur son sort en repensant aux paroles de Paul : Le processus est automatisé et peu douloureux… si on ne lui résiste pas. Être livrée aux sévices imposés par cette machine, au pire ça peut être déplaisant, mais tout de même pas réellement dangereux ? À moins qu’elle n’ait été conçue par un dingue ? Le contact avec le siège articulé n’est pas désagréable, bien que ce truc peu engageant soit enduit d’une matière gélatineuse un brin répugnante. Laura a eu le temps de s’habituer à la sensation : la chaleur de son corps s’est transmise au revêtement et elle ne sent plus trop les bosses formées par les protubérances de la selle, appliquées directement au contact de son sexe et de son anus.   Laura est loin de se douter que le revêtement translucide et malléable sur lequel repose sa croupe musclée incorpore en son sein plusieurs milliers de capteurs de position. Capteurs qui renseignent en temps réel un système de réalité virtuelle très puissant. Et elle se doute encore moins qu’à quelques kilomètres de là une représentation 3D ultraréaliste de son intimité s’étale sur les lentilles haute définition d’un casque de visio, porté par un vieux pervers qui la mate sans vergogne. Milton ne perd pas une miette du moindre tressaillement de la belle journaliste, grâce à ce joujou hors de prix pour voyeurs sans scrupules. Il observe Laura depuis son arrivée dans le bloc médicalisé, et ce qu’il a vu de son comportement lui a permis de constater à quel point la journaliste est esclave de ses envies de soumission. Quand on a ce genre de fantasmes et que l’on est en situation, l’attente génère la peur, une peur qui elle-même devient un excellent stimulant du désir sexuel. Au bout de quelques longues minutes il estime que cela a assez duré : elle doit être à point à présent ! Il lui a laissé suffisamment de temps pour changer d’avis, et elle ne l’a pas fait. Il active donc à distance le départ du processus d’insertion.   Sous ses fesses, Laura sent un contact nouveau, frais et visqueux : un gel lubrifiant s’écoule des protubérances de la selle et enduit copieusement son entrejambe. Ça y est, ça commence ! Le moment à la fois redouté et fantasmé arrive enfin. Elle se détend un peu, le lubrifiant devrait faciliter la tâche de l’engin et accroître son plaisir à se laisser manipuler. De toute façon, elle n’est pas de celles qui renoncent facilement une fois la décision prise… Et puis, il est un peu tard pour changer d’avis ! La selle s’ébranle soudain. De profondes vibrations s’élèvent au travers du siège et se communiquent à son corps. Elle a l’impression d’être assise sur un vibromasseur géant, écrasé contre son intimité moite pour en stimuler les zones érogènes dans leurs moindres recoins. En très peu de temps, son clitoris est à nouveau gonflé de désir. Sa chatte déjà trempée et luisante de gel, tout comme son anus, sont sans défense face aux impulsions implacables du siège, qui la traversent jusqu’aux reins. Si ça ne s’arrête pas rapidement, je vais jouir sans pouvoir résister ! Laura imagine Paul, dehors, assistant à un concert de cris et de hurlements évocateurs, qu’elle sait irrépressibles lors de ses plus forts orgasmes. Quelle idée terrible ! La simple évocation de cette humiliation, associée à la vibration masturbatoire qui se poursuit sans répit sur sa chatte, provoque en elle un torrent de sensations où la honte et le plaisir se mêlent, chacun alimentant l’autre dans un cycle infernal. Laura en est réduite à essayer d’étouffer comme elle peut les gémissements qui s’échappent bien malgré elle de sa gorge haletante. Elle tressaille car voilà que Paul se manifeste justement. Il lui adresse la parole à travers la mince cloison pour savoir si tout va bien… Tu parles que ça va bien ; on peut même dire que ça baigne ! Évasive, elle lui assure fébrilement que son intervention est vraiment inutile. Plutôt mourir que de le laisser entrer maintenant !   Soudain, les protubérances de la selle exercent conjointement une pression sur son anus et sa vulve, un peu comme si on appuyait du bout du doigt contre ses orifices sans défense. La sensation qu’une main est réellement en train de caresser son intimité est si réaliste qu’elle se met à douter : Je suis en train de rêver tout éveillée ou quoi ?! Une machine est-elle capable d’un tel toucher ? Pour l’instant, c’est plutôt stimulant : ces effleurements, qui s’ajoutent aux vibrations du siège, exercent un lent massage sur ses zones sensibles, toutes palpitantes d’excitation contenue. Milton commence tranquillement à entreprendre la jeune femme via l’unité d’insertion, véritable extension préhensible de son gant de réalité virtuelle. Des capteurs de pression lui retransmettent l’illusion parfaite du toucher, tandis qu’il caresse la représentation synthétique hallucinante de réalisme qui flotte devant son regard. Il pousse ensuite un doigt ganté vers le haut, ce qui fait jaillir un appendice évasé de la protubérance plaquée sur l’anus entrouvert et glissant de Laura. Le godemiché téléguidé s’immisce en elle dans un lent mouvement de rotation. Durant l’intromission de son index, Milton ressent la pression croissante de l’anneau resserré qu’il investit à distance : il adore cette tension élastique si excitante, fidèlement recréée par le gant. Laura se sent profondément possédée par la machine, l’appendice conique s’est enfoncé plutôt loin dans son fondement, dont il a peu à peu dilaté les chairs. Le gel lubrifiant est efficace car l’intromission, bien qu’un peu douloureuse au départ, reste tout à fait supportable. Grâce à l’action conjuguée des vibrations de la selle et de l’excitation liée à ses fantasmes débridés, elle découvre que cette pénétration anale incongrue est loin d’être aussi déplaisante qu’elle n’aurait pu le craindre !   Quelque chose d’inattendu se produit alors, lui faisant pousser un cri de surprise : « ça » commence à aller et venir en elle ! Le godemiché actionné par la selle coulisse doucement au début, puis de plus en plus vite, comme si un amant mécanique avait entrepris de la baiser. Cette saloperie est déréglée, je suis en train de me faire sodomiser par une machine devenue folle ! Malgré cette constatation un peu angoissante et la tension exercée sur son canal étroit, Laura ne peut s’empêcher de tirer un plaisir nouveau et très troublant de ces puissants va-et-vient dans son séant offert. Une excroissance de la selle libère un autre appendice, lui aussi de bonne taille. Elle le sent émerger contre sa chatte poisseuse, comme un second membre qui s’apprêterait à la baiser à son tour. Bordel… ça va me déchirer ! Le nouvel appendice envahit pourtant sans mal sa chatte trempée, d’une profonde poussée mécanique qui lui arrache un cri de volupté. Laura est à présent écartelée par deux mandrins à la fois, qui la pilonnent sans ménagement. Cette situation est délirante : c’est comme si cette machine impitoyable avait délibérément décidé de la défoncer, pistonnant ses orifices à un rythme soutenu. Une pensée la traverse soudain, si perverse qu’elle en tremble : Et si cette machine, apparemment déréglée, était en fait sous le contrôle de quelqu’un ? Elle en est presque sûre, ce qu’elle subit ne peut être le seul fait du hasard… Elle ne sait pas qui tire les ficelles, et pour l’instant elle s’en fout, car les sensations extrêmes liées à cette double pénétration lui apportent une impression de plénitude encore jamais éprouvée. Ses angoisses apaisées à l’idée que la situation est sûrement sous le contrôle de quelqu’un, elle se lâche alors complètement. Même si elle n’était pas immobilisée par les sangles, Laura n’aurait plus aucune envie de se soustraire à l’action de la selle… ou de celui qui la commande ! Milton agite fébrilement ses doigts dans l’intimité écartelée de l’avatar en images de synthèse reproduisant si fidèlement l’entrejambe de Laura. Et de son côté la journaliste reçoit en réaction les coups de boutoir des deux appendices, qui viennent s’enfouir en elle de façon frénétique. Un concert de gémissements affolés retentit dans les écouteurs du vieux savant, tandis que sur le périmètre de son casque de visio une fenêtre en incrustation lui montre le visage extatique de Laura, tendu par la montée du plaisir, les yeux clos et la bouche grande ouverte. Elle doit certainement avoir compris que quelqu’un contrôle les tourments qu’elle subit, et cette idée a l’air de l’exciter encore plus. Quelle salope, plus on la prend, plus elle en redemande ! Attends, tu vas voir… j’ai une surprise pour toi. Il active une nouvelle fonction de l’unité d’insertion…. et Laura sent la selle appliquer sur sa zone clitoridienne ultrasensible une petite pompe à vide, qui aspire ses chairs dans une succion débridée. Les sensations liées à cette nouvelle stimulation sont incroyables : elle est en plein délire, son clito et le haut de sa vulve sont étirés à l’extrême dans ce tube transparent qui la tète fortement, au point de la faire crier. Son plaisir est tout près d’exploser, un orgasme incontrôlable monte en elle. Elle ne lutte plus, abandonnant dans une quasi-inconscience orgasmique le contrôle de son corps à cette machine en furie et à celui qui la dirige, hurlant son plaisir sans plus de pudeur. Tant pis si on l’entend, les sensations énormes qui la submergent prennent le pas sur tout le reste ! L’orgasme géant déferle sur elle, tandis que l’unité d’insertion dépose tranquillement dans son rectum parcouru de spasmes l’œuf nacré de la sphère biomédicale. La machine, qui a accompli sa mission à la perfection, relâche les sangles de maintien. Laura, droguée de plaisir, se laisse dériver doucement dans un délire sexuel éveillé… Quel pied ! Merci à vous, qui que vous soyez !   (à suivre...)
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Par : le 04/09/25
Tu avais décidé de te ranger à ta vie vanille.  Je t'avais prévenue qu'il te serait difficile de renoncer à notre monde, mais j'ai respectée ce choix.  Quelques nouvelles toutefois. Je te sentais résister avec difficulté.  Puis il y a eu cette après-midi où nous prenions des nouvelles et où tout à dérapé. Nos désirs étaient plus forts que notre sagesse. Et tu n'as pas résisté à l'idée de te soumettre à moi.  Tu n'as pas su résister à l'envie de me montrer à quel point ta petite queue de salope bavait de désir de te soumettre. Je ne t'ai pas retenue car je te désirais catin comme je t'ai toujours aimé, désireuse, offerte. Mon corps n'a fait qu'un tour et à frissonner comme il ne l'avait plus fait depuis ton départ.  Nous avons fait semblant ensuite de n'avoir pas vécu cet instant magique irrésistible entre nous. Et avons fait semblant que ce n'était pas réel, comme nous avions si bien su le faire à notre premier voyage.  Et nous revoici ce soir au point de départ.  Toi de retour sur le site. Nous échangeant tatonnant. Est-ce bien, est-ce mal. Que faire face à nos désirs l'un pour l'autre. À cette soumission si parfaite dont tu sais faire preuve. À toutes ces choses qu'il te faut vivre maintenant réellement.  Passer cette infiniment peu mais tant à la fois. Pousser un peu plus fort cette porte où je t'attend pour que tu vives enfin ce pourquoi tu es fait... Je t'attend, à ta place, à la bonne hauteur de ma taille à genoux nu dans cette petite culotte en dentelle noire que je t'ai offert à Saint Lazare.  Viens et vivons la suite que nous voulions. 
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