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Par : le 21/08/24
Allongée dans le lit, la jambe de Juliette pressée contre la sienne, Charlotte respirait avec bonheur le doux parfum épicé de son amante. La chaleur qu'elle dégageait la rassurait autant qu'elle aiguisait ses sens. Cette nuit, elle ne dormirait pas seule. Et si d'aventure, il arrivait que Juliette l'embrasse encore, et apaise ses brûlures qu'elle avait fait naître sur tout son corps, elle se plierait avec joie à son bon plaisir. Les longues jambes fuselées, le triangle inversé de la fine toison qui plongeait entre ses cuisses, le galbe des hanches d'une perfection appelant la caresse et là-haut au-dessus de la taille crémeuse, les seins ronds qui pointaient. Pourtant, elle comprit tout de suite, qu'elle ne se livrerait pas en totalité. Ce baiser manifestait la violence de son désir, l'accuité des sensations qu'elle éprouvait mais l'esprit de Juliette demeurerait à distance. Cela, alors qu'elle se donnait sans compter. Elle risquait de rompre le charme. Elle était si claire de cheveux que sa peau était plus foncée que ses cheveux, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles, qui étaient épilées et Charlotte en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande cruauté. Elle savait à qui elle appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Juliette, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces.   La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Juliette. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Charlotte se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Juliette lui sourit quand elle la remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meutries. Juliette s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Juliette n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Charlotte. Sa Maîtresse était au fond intelligente et sentimentale. Mais surtout, elle pressentait en elle, un potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui portait, elle obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Charlotte alors qu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvraient ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant sa dignité et sa sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. N'avait-elle pas l'habitude d'attendre les décisions de ses plaisirs. Elle dut reconnaître en elle-même la raison de son trouble. La dépossession où elle était en réalité, elle-même.   Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Charlotte. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, ressérée à la taille mais un peu lache à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Patricia frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précèdait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préréfé être présentée nue sous une longue cape.   L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégraffa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Charlotte se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Charlotte se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur sonvisage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus.   Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnûrent aussitôt Laurence. Sa mince silhouette était entierement vétue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Charlotte lui tendit sans hésiter lala dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir.   - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Charlotte.   Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice. Le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts.   - Je m’appelle Anne. - Et moi, Charlotte, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que ma Maîtresse vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête.   Alors tout alla très vite dans l'obscurité. Anne lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Charlotte savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espèrant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Charlotte a ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas.   Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la méche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Anne prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanièress'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanères atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Anne frappait fort et plus Charlotte s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale.    Avec une sorte de dureté suprême conférée par le paroxysme de son indifférence, Anne recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Anne attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux machoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Anne, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnee entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablissa la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Charlotte n'avait plus rien à offrir qu'elle ne possédât déjà. Sa Maîtresse considérait qu'elle était infiniment plus émouvante lorsqu'elle portait des traces, quelles qu'elles fussent, car elles indiquaient aussitôt que tout était permis à son égard. Elle la prit fermement par la nuque pour l'attirer contre elle, remettant à plus tard les préludes indolents. Elle quémandait qu'on la fouette. Juliette ne demandait pas mieux. Elle puisait plaisir et fierté dans les gémissements qu'elle lui arrachait. Quand elles furent toutes les deux nues dans le grand lit, Charlotte se sentit enfin en paix. En paix et en feu.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 19/08/24
La boucle sans fin Chapitre I Par avance, je tiens à m’excuser platement auprès de Dame Athénais, j’espère qu’à la lecture de ce récit, elle saura me pardonner. Je déroge, ici, un peu au challenge pour évoquer une histoire qui a bouleversé ma vie voilà presque dix ans.  Mai 2014, je venais de me faire larguer et retrouvais mes valises sur le pas de porte de notre logis. Les choses n’allaient plus depuis un moment avec Chloé mais je trouvais, sur le moment, sa décision un tantinet brutale. En concurrence avec les étudiants, je dénichais une chambre de bonne, au quatrième étage sans ascenseur, rue de Brancion dans le 15ème arrondissement. A l’époque, jeune enseignant, je ne pouvais espérer mieux et n’osais abuser de l’hospitalité des quelques amis qui m’avaient gentiment hébergé jusque-là. Paris en été, ses touristes, sa canicule, ses garçons de café à l’amabilité variable constituaient pour moi une source de déprime. Une fois installé dans mon studio, je n’avais qu’une hâte…  Partir. Fuir la ville pour les grands espaces, échapper un moment au bêton qui semblait ternir le ciel et abimer mes rêves.   Dans la touffeur des combles où j’avais élu domicile, je pianotais frénétiquement en quête d’un ailleurs. En mai, cependant, les occasions se faisaient plutôt rares et surtout hors de budget. N’y croyant plus, je cliquais sur une annonce qui allait bouleverser ma vie. Une location dans le sud de la France pour 2 mois. Un mas, surplombant une colline dominait une pinède et un champ d’olivier. Plutôt isolée, la demeure possédait sa propre piscine et un chemin privé descendant sur une crique. Le rêve de liberté et de détente était pratiquement à ma portée. Les tarifs indiqués étaient curieusement peu élevés. Je tentais ma chance et recevais dans l’heure qui suivit un message. La propriétaire expliquait qu’elle vivait actuellement dans cette grande bâtisse et qu’elle louait habituellement à des étudiants. L’un d’eux était reparti après son master et il restait donc une chambre vacante. Je pouvais, si je le souhaitais, vivre là-bas à l’année.  Je rassurais la propriétaire, Md Camille, et fis un peu d’humour en expliquant que j’allais enfiler mes palmes et mon tuba sur le champ. La discussion cessa.  Immédiatement, je me mordis les doigts et me rappelais les instants où Chloé me charriait sur mon humour. Encore une fois, j’avais débordé, j’étais allé trop loin.  Soudain, mon portable vibra.  Md Camille m’écrivit ou plutôt me questionna en mode KGB. Avais-je de la famille ou des amis susceptibles de venir perturber la tranquillité du site ? Etais je célibataire ? Etais je bruyant ? Expansif ou plutôt réservé ? Mon hygiène de vie fut également questionnée, alcool, drogue. Au final, mes réponses durent la convaincre car elle valida ma candidature. Durant une semaine, j’étais sur un nuage. Paris devenait un endroit délicieux, même les cafetiers semblaient des chics types. Un sourire béat et crédule ne quittait plus mon visage.  Hélas, mes espoirs furent à la mesure de ma déconvenue. Un mail de Md Camille m’annonçait qu’elle ne pourrait me recevoir. Un dégât des eaux dans la chambre avec vue sur mer l’empêchait de la louer.  J’étais anéanti. Je lui écrivis que ce n’était rien. Que je pourrais m’accommoder d’un papier peint un peu décollé ou d’une salle de bain hors d’usage (il y en avait 3 dans la demeure) mais rien n’y fit. Je me couchais brisé par la nouvelle. L’idée de rester dans la capitale durant l’été m’étais devenue insupportable.   Nuit blanche ou presque. 8h du matin, les vibrations de mon portable me réveillèrent en sursaut. Un 06 inconnu insiste de l’autre côté de la ligne. Je décroche et tombe sur une voix féminine plutôt directe et stricte. C’était Md Camille. Elle me proposait un arrangement. La demeure possédait une chambre d’amis supplémentaire au sous-sol. Pas grand-chose… Le prix bien entendu serait revu à la baisse (presque gratuit pour une location à 10 km de St Tropez). Quelques photos suivirent. J’y découvrais une chambre chaulée, un lit simple et des meubles rudimentaires. Un soupirail projetait l’ombre de ses barreaux sur un sol de tommettes bien entretenu. Ce n’était plus la chambre avec terrasse surplombant la mer mais je comptais passer l’essentiel de mon temps entre garrigue et bains de mer. J’acceptais. La suite me prouva combien j’étais naïf. Les rayons du soleil dardaient sur le mas qui se découpait dans le bleu de l’azur. Le chauffeur de taxi, en apprenant ma destination, m’avait regardé d’un drôle d’air.  « Vous êtes venu la Camille ? » me lança-t-il en s’allumant une cigarette.   « Oui… enfin non. Pour les vacances. » Dis-je, un peu déstabilisé par la question. L’homme esquissa un sourire de connivence que j’eus beaucoup de mal à interpréter. J’abrégeais la conversation en me grisant du chant des cigales. Les dernières maisons laissèrent bientôt la place aux cultures d’oliviers qui s’espacèrent pour laisser place à la garrigue. La lande, ses odeurs de serpolet et de thym succédait à des chaos rocheux, monstres énormes, qui plongeaient dans la mer. 20 minutes plus tard, nous quittions l’asphalte pour un chemin de terre battu, une allée d’olivier et puis, brusquement, au détour d’un virage, le Mas baigné de soleil. La demeure, immaculée, paraissait bien plus vaste que sur les photos. Je n’eus cependant pas le temps de m’extasier. Mon chauffeur, peu désireux de voir « La Camille » comme il l’appelait me laissa devant les hautes grilles de la demeure déposant, en vitesse, mes bagages sur le bord du chemin. Les grilles telles d’antiques gardiens s’ouvrirent automatiquement me laissant faire mes premiers pas dans le domaine de Md Camille. Chapitre II Un voilier, petit point blanc dansant dans les vagues, se perdait au large tandis qu’un vent frais balayait la côte. Du haut des falaises qui surplombait les calanques, j’avais l’impression que le monde s’offrait à moi. Instant de liberté que je ne savais pas encore éphémère. Mes problèmes parisiens emportés par le Sirocco, je comptais profiter pleinement des chemins de chèvres et du zézaiement incessant des cigales.  Inconsciemment, je me replongeais dans un récit de mon enfance, « la gloire de mon père », et je m’attendais presque à voir jaillir 3 bartavelles comme dans l’histoire de Daudet. Fatigué par le vent et le voyage, je me remémorai l’étrange Md Camille.  Elle m’attendait sur le perron du Mas toute de blanc vêtue. L’étudiante, à côté d’elle, bien que très jolie, paraissait d’une beauté fade comparée à celle de ma logeuse. Ses longs cheveux noirs cascadaient sur une robe blanche agrémentée de dentelles et de rubans. Un camée ornait son coup caché sagement par un col tout en broderie. Elle m’accueillit un peu fraichement, une cravache à la main. Elle dut cependant lire la surprise dans mon regard et s’en excusa aussitôt. Elle partait faire une randonnée à cheval prochainement. Je la rassurai et expliquai la difficulté pour arriver jusqu’ici. L’isolement de la demeure, l’air goguenard du chauffeur de taxi. Md Camille se contenta de sourire à mes déboires autour d’un rafraichissement. Ses yeux verts magnifiques plongeant dans les miens, je cessai mes bavardages la gorge un peu sèche pour me désaltérer. Cette femme, dans la quarantaine, avait un regard hypnotique. J’aurai pu me perdre dans ses yeux émeraudes comme dans une jungle profonde. Ces lèvres habilement maquillées de sensualité s’entrouvrir pour former dans l’air d’étranges motifs mystiques. Soudain, un coup de cravache claqua sur la table et interrompit ma rêverie.  « Vous ne m’écoutez pas Simon ! » sourit Md Camille tandis que je sursautai. D’un geste, elle m’invita à faire le tour du propriétaire. Je découvris avec plaisir le salon et ses vastes bibliothèques, la salle à manger avec vue sur la piscine, la cuisine ultramoderne capable de restaurer un petit bataillon, l’escalier qui mène au premier où il m’était interdit d’aller. C’est là, en effet que logeait l’étudiante et ma propriétaire. Je n’avais en aucun cas l’autorisation de monter. Md Camille, ferme sur ce point me demanda d’ailleurs de répéter l’interdiction en souriant. « Je n’ai en aucun cas le droit de monter dans les étages sans votre autorisation » dis-je en forçant le trait comme un écolier pris en faute. Surprise, Md Camille se mit à rire et instantanément, je tombais amoureux. Nous descendîmes ensuite à la cave pour y découvrir ma chambre. Une lourde porte de chêne avec passe plat et œilleton barrait le passage vers mon nouveau logis. Md Camille me fit alors un regard grave avant d’ajouter que cette pièce était auparavant la cellule d’un esclave.  « La maison et les terres autour étaient dans la famille depuis 1768. A cette époque et jusqu’en 1848, les Desfontaines avaient toujours eu un esclave à demeure. Après l’abolition de l’esclavage, des domestiques habitèrent ces lieux mais ce n’est pas la même chose » dit-elle avant d’introduire l’antique clé de fer qui ouvrait ma chambre. La pièce devait faire une dizaine de mètres carrés et pourrait être qualifiée de monacale. Md Camille passa en revue les quelques règles de son royaume comme elle aimait appeler le domaine. Petit déjeuner à 7h, déjeuner à midi et diner à 19h, retour aux chambres à 21h. Puis, elle me montra quelque chose qui me fit froid dans le dos. Des crochets fixés dans les poutres et sur certains murs témoignaient du temps révolu de l’esclavage. Elle maintenait ces reliques pour témoigner de l’histoire de sa famille. L’esclavage, après tout, avait rendu riches et prospères les Desfontaines dans la région. Dubitatif, j’acquiesçai et demandai s’il y avait une télé dans la chambre ou même si je pouvais emprunter des ouvrages de la vaste bibliothèque. Md Camille changea de ton. Son sourire se fit plus cassant. « Bien sûr que …. non ! Tu n’auras pas le temps pour ça… » Mal à l’aise j’enchainai sur la fatigue du grand air, les longues randonnées mais Madame ne m’écoutait déjà plus. Elle remontait à l’étage ou Sylvia l’attendait. Son cheval allait être sellé, il était l’heure de partir. Laissé seul dans ma cellule, je remarquai 2 choses étranges. Cette femme, aussi hautaine que magnifique venait de me tutoyer et chose plus étrange encore, les anneaux fixés aux poutres présentaient des traces récentes d’usure.  Je ne tarderai pas à savoir ce pour quoi ils étaient destinés.  Chapitre III Les feuilles virevoltaient dans les frimas de l’automne. Le vent mugissait sur la cour de récréation étrangement déserte. Il fallait avoir l’œil pour remarquer, dans un renfoncement, un groupe de collégiens qui faisait cercle. « Il ne le fera pas, tu verras » lâchait un môme à un autre en lui donnant un coup de coude complice.  « Mouais, possible. Il n’a pas de couilles de toute façon. » renchérit le voisin un peu déçu. Au centre de l’action, mille paires d’yeux avides le scrutaient. Il était là, devant la plus belle fille du collège qui lui souriait. Ses boucles blondes s’emmêlaient au grès du vent et dessinaient de jolies arabesques sur ses joues rosies par le froid. Son teint pâle taché de deux pommettes roses lui donnait des airs tendres de poupées de porcelaine. Le garçon s’avança sous les vivats du public. Tremblant d’excitation et de peur, il fit un premier pas dans le cercle des curieux. Les yeux bleu acier de l’égérie du collège se firent plus perçants. Un sourire pincé, que peu lui connaissait, vint durcir ses lèvres fines.  « Tu peux m’embrasser si tu viens à moi à 4 pattes. » lança la petite au regard de démon. Une rumeur parcourut l’assemblée, ce n’était pas ce qui était convenu mais c’était encore plus cool. Bientôt les élèves scandèrent « A 4 pattes ! Simon à 4 pattes ! » Des larmes montèrent aux yeux de l’amoureux pris dans l’inextricable piège d’une foule déchaînée. Il fit le vide pour sortir de son corps. Ces derniers mètres, il ne les ferait pas. C’est son corps, telle une machine, qui les parcourraient pour embrasser Anne Lyse. Les mains dans la boue, les genoux trempés, il déployait son corps d’adolescent gauche au travers de la curie. Anne Lyse était là, à quelques mètres. Il ne voyait d’elle que ces bottes de cheval vernissées que beaucoup de jeunes filles lui convoitaient.  L’humidité gagnait son jean lorsqu’il arriva aux pieds de sa bien-aimée. Un murmure parcourut la foule devenue silencieuse. Il avait osé. De la chenille discrète et grise qui rasait les murs, il s’était fait papillon. Anne Lyse fusilla son vainqueur du regard. « Je t’avais promis de m’embrasser mais je n’avais pas dit où. Embrasse mes chaussures comme le feraient les petits chiens ! » De grosses larmes coulaient sur les joues boueuses de l’ado humilié lorsqu’une main lui empoigna le cou pour lui plaquer le visage face contre terre. Le garçon voulut protester mais un coup de pied dans les cotes lui coupa le souffle. Haletant, il reconnut la brute du collège, Nicolas. « Tu fais ce qu’Anne Lyse te dit. Tu lui lèches les pompes ». La foule, tel un fauve, rugissait. Ce n’était plus un ensemble de collégiens mais un bloc compact et cruel jouant avec sa proie. Lorsque Simon avança ses lèvres pour baiser la botte, il eut l’impression que, sorti de sa chrysalide, on lui déchiquetait sadiquement les ailes. Je me réveillai en sursaut et faillis dégringoler du hamac. La gorge sèche, le souffle court, j’avais, une fois de plus, fait cet horrible cauchemar jailli du passé. La rupture avec Chloé devait faire jouer mes failles internes et des rêves enfouis me troublaient. Je notais, cependant, une distanciation des évènements que je pris pour une forme de progrès. Je trainais un moment en cuisine et décidais de calmer mes nerfs en piquant une tête à la piscine. Md Camille m’avait interdit d’y mettre les pieds après le déjeuner mais dans l’état où j’étais, un bon bain me paraissait salutaire. De la terrasse, le vent amenait l’odeur des pins, les clapotis de l’eau et l’ardeur des cigales. Sous les oliviers, n’ayant pour vêtement qu’un unique chapeau de paille, Sylvia, comme une naïade, offrait sa peau à la caresse du soleil. L’étudiante en lettres possédait un corps parfait quoiqu’un peu mince. Ses seins dardaient sous la brise, son corps nerveux et encore diaphane s’abandonnait totalement. Un buisson de jais fleurissait entre les cuisses de cette Vénus urbaine. Surplombant la scène, je vis la belle saisir un livre ; « Justine où les malheurs de la Vertu ». L’œuvre du marquis de Sade dans la main droite, Sylvia s’adonnait à quelques caresses saphiques lorsqu’on m’interpella. « Qu’est-ce que tu fais là ! » Je sursautais tel le voyeur que j’étais et bredouillais de lamentables excuses.  Md Camille était comme furie et m’invectivais tandis que je reculais dans l’escalier. Sylvia s’était levée depuis longtemps pour joindre son courroux à celui de ma logeuse et soudain, l’une d’elles, me poussa dans l’eau.  Je remontais à la surface, m’agrippais au bord mais le talon ferme de Md Camille me plongea la tête sous l’eau. Je bus la tasse et remontais pour m’excuser. Là encore, ma tête fut maintenue sous l’eau tandis que ses bottes écrasaient mes mains accrochées au rebord. Mes habits et mes chaussures me gênaient dans mon combat pour me maintenir en surface. Je sentais mon cœur battre à tout rompre.  Chaque tentative pour rejoindre la terre ferme se soldait par un début de noyade. Peu à peu, je cédais à la panique et m’épuisais. Allaient-elles me noyer ? Impossible ? Je décidais de puiser dans mes dernières forces, je bandais mes muscles et tentais de me projeter sur la terre ferme mais les 2 harpies me repoussèrent et me maintinrent dans les abysses. Mes mains cherchaient vainement à agripper n’importe quoi qui me maintienne en vie mais une poigne ferme me retenait sous l’eau. Des bulles de cet air trop précieux sortirent de ma bouche pour laisser entrer le liquide javélisé. Mon corps tressaillit, se cambra frénétiquement pour refuser l’évidence. Mes mains affolées ne déplaçaient que de l’eau, des colonnes d’eau. Mes poumons et mon cœur explosèrent lorsque l’obscurité fondit en moi. Cette piscine serait mon enfer. Chapitre IV « Règle numéro 1 : Un esclave doit toujours obéir à sa Maitresse Règle numéro 2 : Le plaisir de Maitresse passe toujours avant celui de l’esclave Règle numéro 3 : L’esclave oubliera sa sexualité et trouvera son plaisir dans celui de sa Maitresse Règle numéro 4… » J’ouvris les yeux dans la nuit noire et poussais un cri aussitôt étouffé par un bâillon. Sur le dos, je voulus me lever et retirer le casque qui balançait des ordres d’une voix glaciale, presque mécanique dans mes oreilles mais mes 4 membres ainsi que mon cou étaient attachés à la couche où je me trouvais. Je n’avais pour protester qu’une option : me débattre. « Règle numéro 6 : L’esclave se doit d’exécuter spontanément toutes les tâches ménagères Règle numéro 7 : A son réveil, l’esclave doit préparer le petit déjeuner de Maitresse puis s’effacer et l’attendre dans la salle de bain, sa laisse cadenassée aux toilettes. » Les 10 règles édictées par ma geôlière revenaient en boucle et s’insinuaient, tel un lent poison en moi. J’avais beau essayer de faire abstraction, je savais que Camille et sa comparse essayaient de me reconditionner. Où étais-je tombé ? Pourquoi moi ?  Au bout d’un temps qui me parut infini quelqu’un retira le casque qui balançait ces crédos.  « Il est presque déchargé…Sylvia ? Peux-tu me donner l’autre, la batterie est pleine de ce matin. » « Oui Madame » répondit Sylvia d’une voix effacée « Ecoute moi Simon, ce que tu as tenté de faire en te masturbant devant cette jeune fille est inacceptable. Pénalement, cela sera pris pour du harcèlement sexuel. J’ai bien entendu installé des caméras dans tout le domaine et je peux dire que la police aura le privilège de regarder tes perversions en HD si tu n’obéis pas à mes ordres. Tu subiras un dressage strict et souvent douloureux mais, il se peut qu’au final, tu puisses y trouver du plaisir »  Camille marqua un temps d’arrêt pour me faire bien comprendre l’enjeu de la situation. Elle reprit plus sur le ton de la confidence.  « Nous avons épluché l’historique de ton portable. Tu n’as jamais vraiment eu d’envergure. Ta Chloé s’est bien fichue de toi. T’envoyer un selfie d’elle et son nouvel amant en guise de rupture, il faut avouer que ça a quand même de la gueule. » Je grognais au travers du bâillon en caoutchouc n’émettant que des borborygmes grotesques et des filaments baveux. Camille n’en avait cure.  « Tu consultes déjà des sites BDSM, tu as un profile Fet life mais apparemment aucun contact réel. Je ne sais pas pourquoi mais ça ne m’étonne pas vraiment. Veux-tu devenir mon esclave ?» Humilié et plein de rage, je fis non de la tête lorsque Camille me libéra enfin du bâillon. J’haletai, furieux et lui ordonnais de me libérer sur le champ.  « Tu n’es pas en position d’exiger quoique ce soit ici. Ton nom, ton prénom ne signifieront bientôt plus rien. Désormais, tu te nommes sim et ton but unique est de me satisfaire ». En colère, je ruais et essayer en vain de jouer sur les liens qui me reliaient au lit lorsqu’une sangle immobilisa ma tête aussitôt, une autre se refermait sur mes cuisses. Complètement contraint, je ne pus qu’accepter le casque Mp3 qui scandait les règles de Maitresse Camille. Puis, sans douceur, quelqu’un plaqua un chiffon sur ma bouche recouvrant au passage mes narines. Une odeur étrange embruma mon cerveau et me fit perdre conscience.  Je me réveillai, ébloui par de puissants projecteurs. Un mal de crâne me vrillait les tempes et pesait sur mon crâne comme une chape de plomb. Dans la lumière du contrejour, des caméras sur trépieds filmaient mon réveil sordide.  Attaché sur un chevalet, mes yeux balayèrent la pièce du regard. Chaines, fouets, cravaches et autres instruments de torture attendaient l’arrivée de la Maitresse des lieux. Une série de godes de toutes tailles trônait sur une étagère à proximité d’une croix de Saint André. Dans un coin de la pièce, je devinais, dans le tremblement des bougies, une cage pouvant contenir un humain. Des pas résonnèrent dans le couloir. Maitresse, habillée d’un bustier de cuir, tenait Sylvia en laisse. L’étudiante, en dentelle blanche, contrastait avec Md Camille qui lui fit prendre place face au chevalet. Gantée de cuir, Maitresse parcourut mon dos avant de descendre sur mes fesses. Sans un mot, ses doigts remontèrent sur ma peau tremblante et vinrent chercher mes têtons. Sous la caresse animale, je les sentais s’ériger tout comme mon sexe. Sylvia, lentement, fit descendre son string pour me présenter sa toison. J’étais aux anges lorsque la poigne de cuir de Madame étira mes couilles cassant net mes envies. « Nous allons te rééduquer. T’apprendre à ne plus satisfaire tes désirs mesquins en priorité. » susurra Camille en broyant mes noix jusqu’à me faire couiner.  « Je veux que tu lèches Sylvia. C’est un ordre petite chose. »  Postée à quelques centimètres du chevalet, j’étais incapable de l’honorer de ma langue. Sous les ordres mon « éducatrice » Sylvia jouait maintenant avec son sexe.  « Regarde comme elle te réclame…Tu n’es même pas fichu de la satisfaire. Pathétique. Voilà tout ce que tu mérites. » Je sentis un doigt jouer avec mon cul. Une fessée m’incita à me détendre tandis que Maitresse me fit me cambrer pour déflorer mon œillet. J’étais excité et humilié. Humilié car je trouvais du plaisir à cette fouille intime et excité par les nouvelles sensations que je découvrais. Face à moi, la jeune fille avait saisi un vibro et ondulait de plaisir. Spectacle vertigineux pour moi dont la sexualité s’était bornée au missionnaire et à la levrette. Soudain, un objet froid vint cogner ma rondelle. Je voulus protester mais les mains de Camille, tel un étau, se saisirent de mes hanches ne me laissant aucune échappatoire. Le gode ceinture me força inexorablement. Douleur, déchirement. Puis des mouvements rapides succédèrent à une série de vas et viens plus lents. Ce qui n’était que souffrances se transformait peu à peu en plaisir. La croupe bien cambrée, j’acceptai ma soumission et le rythme imposé par Camille. Face à moi, Sylvia s’agitait frénétiquement, retardant sa jouissance. Puis ce fut l’explosion. Nos deux corps partirent en même temps sous les directives de Madame. Mes émotions pourtant se prolongèrent lorsque je dus nettoyer la chatte de ma partenaire.  « Ici, chaque petit plaisir est compensé par un peu de douleur et d’humiliation » annonça doctement maitresse qui s’était retirée de mon cul pour enlever le préservatif qu’elle m’avait posé durant mon sommeil. Fatigué, j’acquiesçai sans me douter de la suite.  Elle déroula l’étui de latex souillé devant moi et d’une voix sévère m’ordonna d’ouvrir la bouche. J’étais humilié. Chapitre V Réveil brumeux, les membres engourdis, une cagoule me privait de la lumière et obscurcissait tout espoir. Je fis jouer, en vain, mes membres solidement attachés. J’avais mal partout et soif aussi. Horriblement soif, l’impression d’avoir la langue qui a doublé de volume.  Drogué encore une fois. Encore une fois, retour à la case départ. Vaseux, j’essayai de reconstituer les derniers évènements qui m’avaient conduit dans ma cellule. Souvenirs… Je n’avais pas voulu avaler mon foutre, j’avais malgré les coups de canne refusé cet ordre. Lassée, Md Camille s’est approchée de moi un flacon de chloroforme à la main avant de m’enfouir le nez et la bouche dans un coton imbibé. La nuit s’était alors refermée sur moi pour me faire renaitre dans cet enfer carcéral.  La porte grinça, je devinai des pas. Sans ménagement, on me redressa. On me saisit les mains pour rapidement les attacher au-dessus du lit. Le zip de ma cagoule fut retiré et laissa apparaitre le visage de Md Camille.  « Sais-tu pourquoi tu es ici ?  « Tu es ici parce que tu as désobéi à mes ordres.  « Saches que c’est ce qui risque de t’arriver souvent si tu continues à me défier. Je fais cela pour ton bien tu sais. Avant de me connaitre, tu n’étais qu’un sale petit voyeur. Le genre de type qui pouvait se branler en regardant une jeune fille innocente. Grace à moi, tu renaitras. Tu seras un homme nouveau.  Un esclave.  « Mais dis-moi, tu dois avoir faim et soif. Cela fait presque 3 jours que tu n’as ni bu ni mangé…Mon pauvre. » dit-elle en me plaignant faussement.  « Regarde, j’ai apporté des céréales. Ouvre la bouche » Contraint d’obéir pour avoir ma pitance, j’avais l’impression de retourner en enfance. Complètement dépendant j’obtempérai.  Les céréales sèches absorbèrent le peu de salive qui me restait. Incapable d’avaler, je m’étouffai dès les premières bouchées. « Oh…C’est trop sec. Attends mon bébé » Se moqua Madame. Elle saisit le bol, le plaça entre ses jambes après avoir retiré son shorty et arrosa de quelques goutte la gamelle de son liquide doré qu’elle compléta avec du lait. Lorsque la cuillère revint à ma bouche, je n’eus d’autre choix que d’avaler le brouet. C’était tiède et salé, doux et amer à la fois. Pas réellement mauvais mais pas non plus un nectar. J’avalais la seconde cuillère de céréales plus rapidement que la première. Mon corps s’habituait, il réclamait son énergie. En quelques minutes, je finis le bol de céréales sous le regard attendri de Maitresse. « Tu vois, ce n’étais pas si difficile. Bien des soumis aimeraient être à ta place. Mais moi, je préfère détruire et façonner. J’aime la difficulté. Te voir te résigner à avaler mon champagne m’a énormément satisfaite. Nul doute que tu seras bientôt prêt à me servir de domestique. Sur ce, bonne nuit. » Dit-elle en réajustant mes chaines avant de me plonger de nouveau dans la nuit de ma cagoule. Le lendemain, Sylvia me tira de mon sommeil brusquement. Attaché aux mains et aux pieds comme un bagnard, je fus conduit nu dans le jardin.  Camille m’attacha solidement à un anneau avant de me passer au Karcher.  Le corps endolori, Sylvia me guida vers un transat et me posa sur les testicules une espèce de collier ainsi que des bracelets aux poignets et aux chevilles. Mes yeux croisèrent les siens qui cherchèrent à fuir mon regard. Avait-elle honte du traitement qu’on m’imposait ? Pourrais-je en faire une alliée pour sortir de cette prison ? Ces questions trottaient dans ma tête lorsque Md annonça : « Il fait un temps magnifique aujourd’hui. Tu trouveras les affaires de plage dans la cuisine. Nous allons passer notre matinée à la crique. Dépêche-toi.  Thermos, parasol et glaciaire me transformaient en une sorte de bête de somme. Dans sa mansuétude et pour éviter l’insolation, Camille m’accorda un chapeau de paille laissant au soleil le soin de rougir les autres parties de mon corps. Suant comme un bœuf, je suivais, à distance respectable, mes deux vestales abritées par le couvert ombrageux d’une pinède. Absorbées par leur discussion, elles s’éloignaient de plus en plus. Trainant à dessein, je me trouvais bientôt seul au milieu du bois.  « Md Camille ? Sylvia ? » Dis-je pour m’assurer de leur absence.  Les cigales seules répondaient à mon appel. Alors, sans un bruit, je laissai glaciaire et thermos et pris la fuite. Le Mas était isolé, le domaine grillagé mais il fallait que je tente le coup. M’écorchant mes pieds nus ; me griffant aux ronces et aux branchages, je fuyais vers mon salut. La clôture ! A l’époque où j’étais libre, lors de mes vagabondages, j’avais repéré un trou dans le grillage. Mes yeux s’embuaient de fatigue, mes forces, peu à peu m’abandonnaient lorsque j’y accédai. Soudain une décharge électrique parcourut mon corps. Elle partait de mes couilles et irradiait l’ensemble de mon organisme. Je luttai un moment mais une deuxième fulgurance me fit toucher mettre à genoux. Lorsque je relevai la tête, Camille et Sylvia s’étaient interposées entre le grillage et moi. Entre moi et ma liberté. « Tu vois Sylvia, il faut toujours tenir les hommes par les couilles. C’est bien là leur faiblesse. » Railla Camille en touchant un boitier de commande qui envoya une troisième décharge. La tête sur le sol, je sentais le pied de ma geôlière m’écraser le visage. « Abandonne, et accepte ta soumission, ici, tu n’as aucune chance de t’évader. » Chapitre VI Un cyclope à l’œil noir m’épiait du haut de la porte. Par intermittence, le monstre technologique allumait un brasier dans le creux de la nuit. Silencieusement, je devinais son regard braqué sur moi. Derrière cette caméra, je me représentais Md Camille vérifiant l’état physique de son captif. Car oui, enfermé dans ma cellule, je me considérais désormais comme son prisonnier. Mes journées s’étiraient au rythme de l’ouverture / fermeture du passe-plat. La nourriture alternait entre un gruau infect et des légumes bouillis sans saveur. Je comprenais que ce régime viser à me briser. Mes forces physiques comme mentales s’étiolaient.  Un jour, une voix sortit de nulle part m’ordonna de me mettre debout face au mur. J’avisai, dans la nuit du donjon, une enceinte que je n’avais jusqu’alors jamais remarqué. Camille et Sylvia pénétraient, peut-être, dans la cellule profitant de mon sommeil. Agacée par mes tergiversations, ma geôlière m’intima de me dépêcher. Debout, la tête contemplant les fissures dans l’enduit sale qui recouvrait le mur, je n’osai bouger. Elles étaient là à épier mes failles, l’œil braqué sur leur ordinateur. D’invisibles fourmis me grignotaient les jambes lorsque la porte s’ouvrit. Sylvia tenait une lance d’arrosage et m’aspergea à grands jets. L’eau glacée vint cribler ma peau de milles morsures et me mit à genoux. Derrière l’étudiante, je devinais Md Camille, baguette électrique à la main, qui surveillait la situation. L’eau pulsait maintenant sur mon torse et se déchainait sur mon sexe. Perclus de douleurs, je restais abasourdi lorsque mes 2 tortionnaires refermèrent la porte. Harassé, je gagnais ma couche pour m’endormir profondément.   Une note d’épices chatouilla mes narines. Un mot, murmuré à mon oreille, m’enjoignait à faire silence. Une caresse sur mon front, une autre sur mes joues. Le contraste était tellement saisissant avec les sévices des derniers jours que j’en eu les larmes aux yeux. J’ouvris les yeux sur le visage de Sylvia qui me sourit avant de venir chercher de ses lèvres les miennes. Douceur de baisers, mon espoir renaissait. J’osai à peine toucher ce corps gracile mais la belle, pleine de tendresse, encercla mon bassin de ses cuisses et plaqua mes mains sur ces fesses nues. A califourchon sur mon corps meurtri, elle me murmura son histoire. Elle aussi avait été recluse. Enfermée dans cette cellule, elle avait connu mes privations et l’enfer que je vivais. Eperdu de reconnaissance, je me plongeai dans le parfum de ses cheveux, pour qu’elle ne puisse voir mon trouble. C’était presque trop beau !  Et sous ce corps tendre et nerveux, et sous les baisers avides de ma nouvelle complice, mon sexe s’érigea. Avec une infinie tendresse, Sylvia joua de ses mains sur mon vit. Puis délicatement, elle m’introduisit en elle. Encore aujourd’hui, mes sens s’affolent lorsque j’évoque ce moment. Communion des sens, affolement des corps jusqu’à l’explosion charnelle et la fusion des âmes. Elle et moi, dans ce monde étrange, avions besoin de nous échapper. Parenthèse paradisiaque dans un monde désenchanté. Après quelques caresses, ma belle partit à pas de loup. Je constatai immédiatement qu’elle n’avait pas fermé le verrou de la lourde porte de chêne. Que faire ? Que faire ? Allongé sur ma paillasse d’infortune, je me répétai sans cesse cette question et restai interdit. Si Md Camille n’était pas au courant, alors, elle n’aurait aucune raison d’activer le collier électrique qui sertissait mes testicules. De plus, Sylvia avait certainement profité de la nuit pour venir me visiter. Les chances que Maitresse dorme étaient donc plus élevées. Et enfin, à quoi croire si ce n’est en l’amour ? Sylvia avait forcément prémédité ce geste. Elle-même subissait, d’une certaine façon, le joug de Camille. D’une main hésitante, j’entrouvris la porte. Derrière, sur la droite, un couloir, une cave à vins et un escalier amenait directement sur la terrasse. Sur la gauche, un escalier se jetait dans la cuisine après avoir franchi une enfilade de pièces abandonnées. J’allais droit au but préférant éviter la cuisine. Montant 4 à 4 l’escalier de pierre, j’ouvris la porte qui menait à la liberté. A ma liberté ! Un soleil éclatant m’obligea instantanément à plisser les yeux tandis qu’une alarme hurlait. Instantanément, je sus que j’avais été trahi. Nous étions en plein jour, probablement un début d’après-midi. Perdu, je me retournai vers la terrasse.  Maitresse, Sylvia et une autre personne encapuchonnée dans une houppelande de cuir m’attendaient, armes de paint ball à la main.  « Que la chasse commence ! » annonça Maitresse en claquant sur le sol son fouet. Tel un lapin dans les phares d’une voiture, il me fallut un moment pour me remettre de ma surprise et prendre mes jambes à mon cou. Chapitre VII Courir ! Fuir le plus vite possible Tenter d’échapper aux 3 Dianes, chasseresses impitoyables, qui décomptaient les quelques secondes d’avance qu’elles daignaient me laisser pour pimenter leur traque. Mes sens décuplés par une bouffée subite d’endorphine, je devins biche, cerf, renard. La nature qui autrefois déployaient ses trésors d’harmonie me dévoilait un visage moins familier. Hostile. Les racines devenaient chausse trappes, les épineux des rasoirs acérés, même l’atmosphère forestière autrefois agréable m’asphyxiait de sa moiteur.  Les premières détonations explosèrent en bulles colorées. L’une d’elles éclaboussa d’un rouge criard le pin derrière lequel je me trouvais tandis que qu’une autre s’écrasa sur un bloc rocheux à proximité. La nature saignait au passage de ces Arthémis en furie. Bandant mes muscles, je sortis de ma cachette précaire et m’élançai dans les profondeurs du bois. Dans quelques mètres, je le savais, j’affronterai un raidillon avant de dévaler l’autre versant. Plus loin, un ruisseau se jeterait quelques kilomètres plus bas dans la mer. Arrivé à la plage, je n’aurai qu’à longer le trait de côte pour retrouver la civilisation. J’étais persuadé que, même si une barrière entravait mon chemin, je n’aurai qu’à la contourner en faisant quelques mètres de brasse. Sourire d’espoir aux lèvres, j’accélérai ma course faisant fi de l’acide lactique qui brulait déjà mes muscles. Une balle frappa mon épaule d’une dégoulinure verte. Je n’eus pas le temps d’anticiper la seconde rafale tant la douleur fut cuisante. Un autre tir venait de me percuter la cuisse me maculant d’un jaune fluo douloureux. Les rires de ces mauvaises fées résonnèrent tapis dans la pénombre. Boitillant, je sautillai d’un arbre à l’autre, essayant au maximum d’éviter les zones non couvertes. Un regard sur mon épaule endolorie me suffit pour comprendre qu’elle avait doublé de volume. A l’impact, ma cuisse ressemblait à un formidable œuf de pigeon. Je compris alors que ces filles n’étaient pas là pour plaisanter ou même passer un moment un peu sadique. Elles étaient fauves, je vivais l’halali et connaitrai la curée. Je distinguai alors deux formes sortant de l’ombre. Ni l’étrange invitée masquée ni Sylvia ne m’avaient repéré. Elles se dirigeaient dans ma direction, se séparant, silencieuses, pour couvrir davantage de terrain. D’ici quelques secondes, une minute si j’étais chanceux, elles seraient sur moi. Tapis dans l’ombre, je vis l’inconnue vêtue de cuir s’arrêter à moins d’un mètre du buisson où j’avais trouvé refuge. Il fallait agir. Vite.  J’hurlais à mort et poussai violement au sol la chasseresse. Elle n’eut pas le temps de se relever que j’envoyer un coup de pied dans son estomac qui émit un bruit mou. L’arme à ma portée, je m’apprêtai à la saisir lorsque des tirs croisés me criblèrent le dos m’obligeant à fuir.  Sans arme, blessé, j’avais perdu mes repères et paniquai. Chaque mouvement m’était désormais douloureux, mes poumons me brulaient à chaque goulée d’air frais, mon cœur allait exploser dans mon ascension désespérée. Enfin, les arbres s’espaçaient, la canopée désormais se clairsemait. Le sommet de la colline n’était plus très loin. Je redoublais d’efforts pour accélérer lorsque mes espoirs furent soudainement brisés. En haut du raidillon, le sommet dominait la garrigue environnante et les pinèdes qui étiraient leurs ombres en cette d’après-midi mourante. Bercées par la brise, des mouettes chassaient derrière un chalut conférant au panorama une touche de mélancolie. J’aurai pu apprécier les prémices de cette liberté prochainement retrouvée si un à pic vertigineux ne me séparait de la combe qui menait à la mer.  Une balle, puis 2 me firent plier le genou. Du vert, du jaune me transformait en une cible vivante. A chaque tir, j’étouffai un cri. Immobile. Boule de souffrance.  Lorsque les shoots cessèrent, je levai la tête. Maitresse Camille sanglée dans un bustier me faisait face. Derrière elle, ses 2 complices me tenaient en joue. A genoux, je levai les mains pour signifier ma reddition mais un coup de botte m’envoya rouler dans les cailloux. « Tu as voulu t’échapper. Tu t’en es pris à Sylvia pour qu’elle te libère de tes liens puis tu as osé t’attaquer à mon invitée. » Lança froidement Camille qui me braquai toujours d’un pistolet. Effrayé, je reculai maladroitement sur le dos jusqu’au sommet de la colline. Maitresse me jeta un regard mauvais puis appuya sur la détente. Une souffrance effroyable me traversa. J’étais une mouche clouée par l’épingle cruelle d’un entomologiste. Mes testicules, devenues rouges écarlates, irradiaient de douleur. Une sève rouge sang gouttais en une flaque poisseuse sur le sol. Je commençai à tourner de l’œil lorsque Camille, moqueuse, me railla. « Elles sont encore là. C’est juste de la peinture »  Sous le choc, je laissais Sylvia et sa complice m’enchainer à un tronc d’arbre en lisière de bosquet. Chapitre VIII Le soleil, boule de feu en fusion, achevait sa course embrasant une dernière fois la méditerranée. Rouge étaient les falaises, rouge était la terre, rouge était mon dos marqué par le fouet. Mon corps se zébrait de boursouflures profondes à chaque claquement de fouet. Je tremblai autant sous l’effet de la douleur que de la peur qui peu à peu me gagnait. Parfois, ma correction s’arrêtait. Un rubis s’allumait dans la presque nuit et dansait sur les lèvres de Camille et de sa complice. L’odeur d’un tabac familier agaçait mes narines. J’avais lâché le cowboy au paquet rouge et blanc lorsque j’avais connu Chloé qui elle avait repris. Nous n’avions jamais été vraiment en phase. Je rêvais romantisme, elle, directe, allait droit au but.  Je fréquentais les étoilés au Michelin, elle, accrochait les étoiles sur les podiums en ski ou en course à pied. Je pensai oui, elle disait non. Je disais eau, elle était feu. Le moment de répit fut de courte durée. Sylvia parcourait mon dos de ses griffes jouant sur le sillon de mes plaies vives, s’étonnant presque du dessin étrange et sanglant qui labourait mon dos. Elle se plaqua à moi comme pour s’imprégner de mon sang. Je pouvais sentir son ronronnement panthère dans mon cou qu’elle embrassait doucement. Naturellement sa main droite s’enroula sur mon sexe tandis que la gauche caressait mes testicules. Avec une infinie tendresse, elle pressa, massa et cajola mon membre qui de nouveau, s’érigea. L’étudiante accompagna ses jeux de va-et-vient langoureux de mouvements du bas ventre. Je la devinais pâle sous la lune naissante, radieuse Sylphide d’albâtre au corps barbouillé de mon sang. Image du sexe et du Chao. Mon sexe se durcit, j’haletai de plaisir au bord de la jouissance lorsque la jeune fille s’arrêta. Un gant de cuir vint fouiller mon intimité sans douceur. Ma rondelle dilatée n’offrit qu’une faible résistance lorsque Md Camille me pénétra avec un gode ceinture de bonne taille. Ses mains guidèrent mes hanches pour naturellement me cambrer. Le sexe de latex entrait et sortait profondément en moi. Les mouvements lents amplifiaient la sensation d’être comblé par ce pieux de chair en même temps que celle d’être une bonne petite pute. Lorsque Maîtresse enfonça le gode jusqu’à la garde je poussai un cri de douleur vite bâillonné par son gant. Une fois bien profond, elle joua longuement de mon humiliation et de ma douleur en alternant les longs coups de butoir, les mouvements circulaires et les pénétrations rapides. Le rythme de notre danse s’amplifia de frénétique, il devint démoniaque. Camille emportée par sa transe poussait maintenant des cris fauves que j’accompagnais de mes râles. Les autres, fascinées par le spectacle, avaient lâché leurs appareils photos, conscientes d’assister à un ballet mystique entre Artémis et sa proie. Lorsque le rite prit fin, j’avais été sévèrement sodomisé. Mon œillet, béant, suintait de gel d’eau comme une ultime souillure. Sans ménagement, je fus sanglé sur une sorte pierre plate que je n’avais pas remarqué à quelques mètres de là. La lune pleine éclairait la scène de ses rayons d’opale dévoilant mon corps martyrisé par ses 3 prédatrices qui maintenant me toisaient. Qu’elles étaient belles et redoutables !  Md Camille, toute de cuir vêtu portait à la taille cet impitoyable phallus noir et nervuré. Être androgyne, elle devenait monstre mythologique, presque minotaure. A ses côtés, ornée d’un simple collier d’argent, Sylvia offrait son corps frêle et pervers à la nuit, ses fines lèvres dessinant d’invisibles prière à un dieu qu’on devinait antique. La troisième me contemplait impassible derrière son loup de cuir. Elle retira sa houppelande pour dévoiler un corps sublime presque sauvage. C’est à ce moment-précis que Md Camille me banda les yeux. « Tu vas gouter nos culs et reconnaitre nos saveurs » « Tu ne dois pas échouer… »  Je jouais sur mes sangles pour me débattre sur cet autel impie sans que cela puisse changer le cour de mon destin. Une paire de fesse vint étouffer mes cris et mes protestations. Ma survie dépendait de mes sens. J’inspirais dans ces replis pour m’imprégner des odeurs. Odeur de menthe, fraicheur d’une rivière un début de printemps. Je jouais de ma langue pour m’imprégner davantage. Musc, bois vert, sève. Etouffé par ma tortionnaire, j’articulai avec peine et pourtant plaisir « Sylvia »  La jeune fille se retira, une caresse d’approbation gratifiant mon corps avant qu’un autre séant vienne se poser et m’envahir de ses odeurs. Santal, ambre et benjoin se mêlaient à des épices plus salines. Je recherchais mon souffle assailli par ses saveurs. Ce bouquet…Je le connaissais. La peur et la honte m’envahirent. L’air commençait sérieusement à me manquer dans cette caverne de chair et de volupté. Il fallait une réponse, aussi humiliante puisse-t-elle paraitre. « Chloé » fini je par lâcher  Les fesses se soulevèrent et rapidement mon masque fut retiré. La lune haute éclairait le visage de ma compagne. Un regard sadique que je ne lui connaissais pas illumina la nuit. Grimpant sur l’autel, elle me chevaucha avec passion et tendresse puis à l’acmé du désir avec fougue et sauvagerie. Nos corps s’emmêlèrent sous les yeux de Sylvia et Camille qui, emporté par l’instant, s’embrassèrent. Les Dieux furent les uniques complices de cette nuit blanche qui conditionne encore actuellement ma vie. Aujourd’hui, Chloé a fait de moi sa chose. J’ai accepté le rôle ou plutôt les rôles qu’elle me destinait. Soumis, esclave, homme à tout faire, confident et parfois amant, je vis la plupart du temps en chasteté complète. Nos nuits sont folles et nos ardents. Je vois défiler les amants de ma Déesse et suis parfois contraint de participer à leurs frasques. Sans cesse, j’explore le sadisme de Chloé qui semble infini. A l’approche des grandes vacances, un zest d’excitation et d’appréhension me gagnent. Nous partirons pour le sud de la France, dans ce mas isolé, retrouver Md Camille et Sylvia pour de nouvelles perversités
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Par : le 19/08/24
C'était elle-même qui avait ouvert les portes de ce monde de cauchemar où elle se débattait et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux.   De nouveau, elle se prenait à espérer. L'enfer était fait ainsi de ces alternances de résignations et de révoltes devant un monde qui n'avait plus de sens. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée.   Un jour, enfin, elle crut voir, à travers des chagrins renouvelés, une issue dans ce labyrinthe de malheurs qu'elle avait elle-même déssiné. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi.   J'avais sur elle l'avantage de la connaître, d'être plus forte qu'elle, de savoir comment la prendre, et surtout de m'en amuser. Je reconstruisais ma proie en moi, je la voyais se débattre, telle une âme brisée, un corps souffrant d'incroyables tortures. Elle cherchait son bonheur et ne trouvait que des larmes. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet.   Elle se représentait des gestes, des positions, des abandons et elle avait mal. Ce qui est cruel dans la soumission, c'est qu'elle se sert de ce qui pour elle est le plus cher pour lui porter les coups les plus durs. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, nue et attachée, mais heureuse, respirer dans la nuit.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/08/24
Nous revoilà dans une combinaison sombre qui va me revaloir pas mal de réaction négative. Que pourrait bien donner la combinaison de la discipline et du sadisme? Une discipline pour faire souffrir, une discipline pour détruire ou déshumaniser, ou encore, j'aime à le penser, une discipline pour mener à un extase intense. Ici, on va avoir des choses encore une fois très présente dans les société archaïque : humiliation systématique dans les prisons, traitement de destructions de l'égo par les moeurs sociales d'une personne de status supérieur sur une personne de statut inférieur, harcèlement morale sur le lieu de travail ou a l'école. Et des jeux de chaud / froid pour le dire simplement ou la discipline est utilisé pour créer un méga contraste de sensation. I- Harcèlement contre l'égo (morale) Tous le monde connais le mot, mais la définition reste peu rigoureuse dans son application. Beaucoup l'utilise pour se placer en victime afin d'agresser une autre personne et d'autres la néglige quand elle est bien là. C'est tout simplement des actions répétées de façon régulière sur une période importante affin de détruire l'égo d'une personne. Pourquoi est ce que c'est si présent? Parce que c'est très efficace pour former de vrais esclaves dévoués ou des faire-valoir. Une personne sans égo, c'est une personne dévoué qui ne se mettra pas en avant. Je suis sure que tout le monde a déjà ressenti ce petit frisson jouissif après avoir réussi à humilier une personne avec un fort égo. Que tous le monde se sent plus ou moins flatté une fois entouré de personne qui se sentent inférieurs et qui sont au petit soin. Le harcèlement fonctionne mieux si il est doux et progressif car il ne lève pas tout de suite les défenses de la victimes. L'idée ça va être ici aussi de la fatiguer, mais pas pour en prendre le contrôle comme dans le cadre d'une discipline dominante, mais vraiment dans le bute de la détruire pour jouir de sa souffrance. Pour avoir de bon résultat, la victime dois être isolé, le sadique qui s'adonne à cette discipline sombre est généralement une personne qui à le contrôle de l'environnement sociale de sa victime. Il peut être le directeur d'une prison, le chef d'une équipe en entreprise ou un étudiant populaire dans une classe. Petit a petit, à force d'être systématiquement descendue par des remarques humiliantes et attaques personnelles avec ou sans fondement, souvent entouré de spectateurs complices, ou carrément être humilié physiquement, et ce, sans jamais pouvoir vraiment croiser de personnes bienveillantes, la personne cesse de s'aimer elle-même, car elle rationalise ce qui lui arrive pour le supporter. Notons que les suicides peuvent arriver dans ces cas là et que certaines personnes sont capable de transformer leur souffrance en haine ce qui peut les rendre très puissantes et très dangereuses. II- La destruction pure et simple Parfois, la discipline a été utilisé pour détruire carrément, comme dans les camps de concentrations où on faisait travailler les gens jusqu'à leur mort, où d'autres pratique tel que faire creuser un fosse à des foule avant de les exécuter dedans ...etc, bien entendue, tout ceci tiens du sadisme et de la discipline à moins qu'il n'existe pas de moyen plus pratique d'arriver à ces fins. III- Pervers narcissique ou phénomène d'entretiens sociale par le sadismes? La stigmatisation sociale Les gens plus riches, plus prestigieux ou qui se sentent simplement supérieur socialement ressentent souvent le besoin de le rappeler aux personnes qu'ils considèrent inférieurs. Ils vont naturellement procéder à des agressions sur eux, ce qui va leur donner une certaine jouissance flatteuse. Dans certaines sociétés, voir dans toutes, cela ce traduit par des règles inégalitaires. Le membre vip qui passe devant tous le monde à la queue avec son petit sourire satisfait pendant que les autres doivent le regarder sans avoir le droit de protester. Le patron de bar qui dis d'emblée à un noir que son restaurant n'accepte pas les "singes". L'enseignant qui exige le silence à ses élève pendant un examen puis commence a discuter a voie haute avec un autre enseignant pendant ce même examen (signifiant que les règles ne s'appliquent que pour les élèves). Le musulman dans un pays islamique qui va tourner brutalement la main d'un chrétien pour vérifier si il est marqué quand il lui dit bonjour ... etc. Certaines règles et pratiques sociale sont là pour qu'il y ai un genre de respect du système lui même par la discipline, mais il n'est pas rare qu'aux milieu de ces règles d'autres y soit par pure sadisme pour en flatter les propriétaires. C'est un défie de civilisation de ne pas avoir de pratique sadique dans ses uses et coutumes. IV- La jouissance par le chaud froid Notons qu'il y a des formes de discipline sadique plus tourné vers la jouissance sexuel. On peut par exemple imposer à une autre personne la chasteté pendant une longue période affin de la faire jouir plus fort au moment du sex plus tard. Ou lui imposé des rituels sexuels répétés affin de la maintenir excité sur de longue périodes. On peu même détruire son égo et sa dignité ponctuellement dans le seule bute de la défaire de sa pudeur affin de la faire jouir comme un animale totalement débridé. Toutes ces pratiques de disciplines donne un vrais plaisir sadique, on ressent la vulnérabilité de la personne à l'orgasme, elle supplie, on prend son temps, on en joue, on la mène à la folie avant de finalement la laisser jouir. C'est pour moi un sadisme plus lumineux, plus joueur qui nous montre que le sadisme peut aussi s'exprimer de façon constructive et ludique.
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Par : le 12/08/24
La soirée la prit en pleine rêverie. Il y avait du miracle en elle et tout autour d'elle. Pour la première fois de sa vie, son corps et son âme étaient à l'unisson. Elle mit beaucoup de soin à se poudrer les joues, à lisser ses tempes, à faire bouffer sa frange brune. Elle s'était regardée dans la glace, elle fut suprise de s'y voir si jolie, plus jolie qu'elle ne l'avait été jamais été, malgré la fatigue nerveuse où elle vivait depuis trois jours. L'amour, qui est la raison d'être des femmes, est aussi leur ornement, surtout quand comme celui de Charlotte, est fait d'espoir mystérieux, de candeur illusionnée et de timidités enhardies. Elle se changea dans la chambre. La porte était entrebâillée. Elle ôta sa robe grenat et se trouva en sous-vêtements transparents également rouges. Deux bas pendaient sur le dossier de la chaise. Elle en prit un et, avec de petits mouvement vifs, le retroussa, jusqu'à en faire un anneau. En équilibre sur une jambe, le talon de l'autre jambe appuyé sur le genou, elle passa le bas ainsi roulé sur le bout de son pied, puis posa celui-ci sur la chaise et enfila le bas sur son mollet, son genou et sa cuisse, se penchant alors de côté pour l'attacher aux jarretelles. Elle se redressa, ôta le pied de la chaise et prit l'autre bas. Je ne pouvais détacher mes yeux d'elle. De sa nuque et de ses épaules, de ses seins que la lingerie drapait plus qu'elle ne les cachait, de ses fesses sur lesquelles son sari se tendait lorsqu'elle appuyait le talon sur le genou et qu'elle le posait sur la chaise, de sa jambe d'abord nue et hâlée, puis d'un éclat soyeux une fois dans le bas. Elle sentit mon regard. Elle s'arrêta, main tendue, au moment de saisir l'autre bas, tourna la tête dans ma direction en baissant les yeux. Connivence, étonnement ou résignation. "Tu es trop habillée. Défais tes jarretelles, roule tes bas au-dessus des genoux". Enfin, les bas sont roulés, elle est gênée de sentir ses jambes nues et libres sous la soie de son sari. J'allonge la main vers la ceinture de sa combinaison, défait le nœud, puis les boutons. Charlotte a maintenant les seins libres et nus comme elle a nus et libres les reins et le ventre, de la taille aux genoux. Sa nudité l'a rendait émouvante, muette et les yeux baissés. Je m'approchai d'elle et ayant agrafé le corset de cuir rouge sur le devant, je serrai durement le lacet par derrière, de façon à faire remonter ses seins et à exhiber leur pointe, tout en étranglant la taille, ce qui faisait saillir le ventre et cambrer les reins. Elle paraissait étrangement à l'aise, sans que je sache pourquoi, à moins que ce ne soit la disponibilité de ce qu'elle ne cachait pas. Elle ne semblait pas gênée que je fixe à ses poignets et à ses chevilles des bracelets, elle accepta même avec joie un collier de cuir.   L'indécence devenait décence, non pas celle de dissimuler, mais de se résigner à l'humiliation du châtiment, de la chair suffisamment meurtrie pour pour la rendre à sa première intégrité et de la renvoyer par la brutalité aux jours où le désir ne s'était pas encore déclaré. Elle devina, et vit que j'attachai à une solive au-dessus de sa tête, les bras levés, et les poings liés, une chaîne, de manière qu'elle demeurât tendue, et qu'elle la sentit se tendre. Elle ne vit pas non plus que je tenais à la main une cravache. En l'embrassant, je posai ma main gauche sur sa taille. En même temps qu'elle entendit un sifflement, Charlotte sentit alors une atroce brûlure par le travers des seins, et hurla. J'aurais voulu sur l'instant la fouetter jusqu'au sang, mais bientôt ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte, et je renonçai à lui demander de se retourner. Il était indispensable de lui apprendre à se contrôler pour mieux ressentir ses propres limites, afin de l'amener à les dépasser. La séance avait duré cinq minutes. Quand je partis, après avoir éteint la lumière et refermé la porte, Charlotte chancelait de douleur, au bout de sa chaîne, dans le noir. Elle ferma les yeux, et somnola. Il n'y avait eu chez elle aucun sentiment, aucune affectation. Et je me rappelle que son corps, ses attitudes et ses mouvements donnaient parfois une impression de bonheur. J'avais plutôt le sentiment qu'elle s'était comme retirée à l'intérieur de son corps, l'abandonnant à lui-même, à son propre rythme, que ne venait troubler nul ordre donné par l'esprit, et qu'elle avait oublié le monde extérieur. C'est cet oubli du monde qu'avaient exprimé ses attitudes et ses gestes pour accepter l'humiliation de sa chair. Ce qu'il y a de délicieux dans l'absence, c'est qu'on n'y est jamais borné comme avec cette stupide réalité qui très vite nous arrête. Dès lors, en dépit de ses avances, je ne la voyais plus. En se livrant si facilement, elle avait rompu le pacte. Je lui reprochais de m'avoir mise en porte à faux avec mes rêves. Rares sont les amoureux qui passent le cap de la deuxième semaine. L'esprit noir de l'amour invente tous ces jeux. Dans la vie des femmes les plus anodines, il y a de ces heures fatales. Leur âme instinctive déborde tout à coup, malgré des siècles de discipline, comme les fleuves civilisés qui se déchaînent soudain et sortent de leur lit avec la même anarchie qu'ils eurent sans doute à l'âge de pierre. Une tendresse enthousiaste subsistait seule, après ces nuits et ces journées de doute. Elle ne pouvait plus rien connaître d'autre que son élan généreux vers celui qu'elle aimait.    Seuls quelques couples vaccinés contre tout poison romantique échappent à la réalité. Les sommiers ne grincent plus, un lourd silence se substitue aux fous rires. On ne gémit plus de plaisir mais d'ennui. Les griefs remplacent les serments. On était arrivé plein de feu, on se quitte plein de fiel. Les cœurs éperdus, égarés par les rêves rejoignent leur logis raisonnable. Le temps a accompli son œuvre. Son amour me pesait. Par toutes mes pensées, je la trahissais. Je souffrais d'autant plus que j'étais la seule coupable. Je ne pouvais me fournir à moi-même aucune explication. Sinon une. Mon démon m'avait repris. Il avait un joli visage ce démon, tant de jeunesse et de fantaisie. Comment aurais-je pu lui résister ? Mon cœur inflammable était déjà embrasé. En révolte contre les siens, mais sans aller jusqu'à casser de la vaisselle, elle transgressait les tabous de son milieu autant qu'il est convenable de le faire et même souhaitable pour prouver un fier tempérament. De l'indicible, quelle conscience nous reste-il de cela ? Charlotte ne me disait presque rien de sa vie. Elle ne me posait aucune question sur la mienne. Sans doute par crainte d'apprendre des choses qui auraient pu lui déplaire. Aimer écrire, c'est coucher des mots sur le papier, et non pas partager le lit de Madame de Staël. Mon existence en dehors de la littérature ne méritait pas que je la fisse souffrir avec des passades sans importance. Elle ne pouvait être jalouse de ma méridienne. Je ne vivais que dans l'attente d'un prochain rendez-vous, de baisers volés, d'étreintes usurpées. Où aurait-il lieu ? En réalité je passais plus de temps à imaginer Charlotte qu'à la voir. Et quand je la retrouvais, c'était à travers la brume de ce songe que j'avais construit autour d'elle. Elle m'écrivait des lettres brèves, quelques phrases denses comme des aphorismes, datées avec précision. Elle indiquait toujours l'heure et le temps qu'il faisait. L'amour seul nous fait pressentir l'indicible. Et la poésie. Mais c'est encore l'amour qui la suscite, l'éclaire, module son chant et fait frémir ses incantations lumineusement obscures.   Chaque étape initiative de notre existence, est en relation intime avec un amour qui épanouit ses virtualités. J'appris un jour qu'elle avait épousé un éleveur de chevaux. Elle était fière, aussi farouche que les pur-sang que son mari dressait dans sa propriété de l'Orne. Elle préférait ne pas s'interroger sur le moment de folie qui, contre tous ses principes l'avait jetée dans ses bras. Cela lui semblait un phénomène aussi bizarre que la foudre ou un tremblement de terre. Elle avait construit autour d'elle un mur pour se protéger et se croyait à l'abri. Elle se sentait imprenable autant par dégoût des autres que par un sentiment de fierté qui lui faisait juger les choses de l'amour soit comme un idéal impossible soit comme un abandon bestial. Elle n'imaginait pas l'entre-deux. La vie devint pour elle, droite, sans écart, maintenue dans son parcours par une main inflexible, faisant de la doctrine du Cadre noir de Saumur sa ligne de conduite. " En avant, calme et droit ", la citation du général L'Hotte l'inspira. Avait-elle lu le beau roman de François Nourissier ? Au milieu de la vie, elle voyait venir l'hiver. Elle acceptait avec cran la solitude qui de plus en plus l'envelopperait dans ses voiles glacés. Charlotte échappait à cette angoisse en demandant à la nature de lui offrir les plaisirs, les joies, les émotions qui lui manquaient. Cette liberté de l'instinct débridé, l'ardeur des saillies, les montées de la sève et l'allégresse reproductrice du monde végétal la fascinaient. Elle ne vivait plus que pour les chevaux, les arbres et les fleurs. Elle habillait sa sauvagerie nouvelle d'un masque de mondanité provincial. Elle voulait que sa vie fût pareille à l'union de ces deux arbres dont l'un domine l'autre si câlinement.   À l'époque où elle se décida à renouer avec moi, elle avait depuis longtemps renoncé à aimer. Mariée depuis quinze ans à un aristocrate qui avait le double de son âge, elle formait avec lui un de ces couples unis par l'affection et par une forme de spiritualisation qui liait plus leurs âmes que leurs corps. Elle croyait son cœur fermé à jamais, mais redoutait ce pernicieux viscère comme une source de faiblesse que d'avance, elle ne se pardonnait pas. Sans doute, se méfiait-elle de moi. Bientôt elle m'invita chez elle et me présenta à son mari qui m'accueillit avec une diplomatique et rigoureuse politesse. Nous étions dans un monde où tout se joue sur les apparences, où le soupçon, les arrière-pensées étaient bannis. Un monde de civilité absolue où ce qui n'est pas montré pas plus que ce qui n'est pas dit n'avaient droit à l'existence. Il m'emmena faire le tour du parc ainsi que de manière immuable, il procédait avec ses hôtes et me tint les mêmes propos qu'il leur avait tenus à tous pendant leur visite, propos qui certainement devaient être à quelques nuances près, ceux de son père et de ses aïeux. Des chevaux gambadaient dans une prairie, d'autres travaillaient dans une carrière. Tout était dans un ordre parfait. La maison du jardinier rutilait. La serre semblait aussi propre et rangée qu'une salle d'opération. Un hommage à Monsieur de Buffon. Seul le cœur semblait ne pas avoir de place. On le considérait comme un intrus. J'allais monter à cheval avec Charlotte. Nous nous promenions dans les bois. Parfois nous rentrions avec le crépuscule, et cette demi-obscurité jetait sur nous des ombres coupables. Son mari nous attendait impavide sur le perron. Sa distance, son indifférence vis-à-vis d'une liaison qu'il ne voulait pas voir, étaient presque plus lourdes à supporter que s'il nous avait attendues un fusil chargé à la main. Ce silence du non-dit pesait comme une faute. Je regagnai ma chambre et dans cette atmosphère de crime, Charlotte se glissa contre moi. Elle devait repartir à l'aube, et au matin, m'éveillant dans le lit vide, je me demandai si je n'avais pas rêvé.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/08/24
Comme pour le bondage et la soumission, on va retrouver des pratique d'autobondage, mais ce coup ci, les objectifs ne sont plus les même. I- L'auto humiliation Une personne masochiste peut avoir envie de se bloquer dans une posture défavorable de façon à s'humilier socialement. Il peut s'attacher lui même dans un lieu publique, se mettre des vêtements qui attire les problèmes et qu'il ne peux pas enlever etc... II- L'auto sabotage Il s'agit ici de s'attacher pour ne pas pouvoir agir dans une situation critique, pour être sure d'échouer. Un sportif qui se mutile avant une compétition pour gâcher sa carrière, une personne qui va prendre des drogue avant un entretient d'embauche ...etc, un homme qui se coupe une oreille avant d'aller draguer... III- La mise en situation de vulnérabilité Ici il s'agit d'attirer les sadiques. C'est un peu un regardez moi, je suis sans défense, frappez. La personne peux s'auto enchaîner pour être sure d'être prise, pour attirer la malveillance comme sur un pilori ou autre mais où la personne est volontaire. IV- La recherche d'une douleur permanente dans l'action La personne peut s'attacher un membre de façon douloureuse pour être douloureusement handicapé dans sa vie de tous les jours (comme un fil de barbelé entouré autour de la cuisse, du riz dans les chaussure ...etc)
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Par : le 29/07/24
Quand elle eut bien retourné, fort inutilement dans sa tête, pendant des heures et des heures, ou pendant des jours et des jours, les paroles de son amante, elle se dit que le temps était venu d'agir. J'entrais, dans les désespoirs avec une tranquille assurance. Agir en amour, c'est parler. Elle allait parler à Charlotte. Elle lui tomberait dans dans les bras et tout serait oublié. Il lui fallait remplacer par la prudence cette désinvolture qui lui avait coûté si cher. Ce qu'est l'amour d'abord, c'est une complicité. Une complicité et un secret. Parler d'un amour, c'est déjà le trahir. L'amour ne se passe qu'entre deux êtres; tout ce qu'on y introduit d'étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. Tout le reste est égal. Ce que l'on savait de cette femme ne parvenait que par bribes incertaines, répétées donc déformées. En construisant son propre récit, elle distillait par petites touches l'intrigue de sa vie. Juliette séduisait à proportion de l'étonnement qu'elle suscitait à chacune de ses apparitions, que ce fût par sa mise, sa gestuelle, son regard, un simple mot parfois. Une grande dame, pourtant jeune, qui a conscience de l'être, c'est à dire quelqu'un qui organise son inccessibilité. L'une de ces femmes dominatrices dont l'éclat nous coule dans les veines. En se métamorphosant dans ce qu'elle incarnait, elle devenait ses admirateurs et Charlotte conservait la distance respecteuse qui interdit d'aimer une œuvre d'art. Sitôt l'amour fini, Charlotte revenait de ses éblouissements muets, ou à peine gémis, pour retrouver en Juliette la Maîtresse qu'elle vénérait. Des courbes féminines ondulaient langoureusement sous la caresse ardente d'une main de femme qui semblait couler entre les épaules nues, doucement, pour s'attarder dans le creux des reins et remonter lentement sur les dunes soyeuses des fesses. Les doigts se posaient sur l'arrondi délicat, timides un instant, puis suivirent le sillon étroit et intime jusqu'à disparaître entre le haut des cuisses. Bientôt, les seins furent prisés. La maîtresse des lieux avait accepté la requête de sa soumise favorite, lui ouvrir son lit pour un soir. L'illusion de la liberté à celle qui devait s'abandonner toujours au premier mot et qui avait perdu le droit de se dérober sauf dans la solitude de ses nuits. Elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà des cris et des larmes, des supplices et des outrages. Le bonheur dans l'abnégation. Des plaisirs inavouables. Sans être lesbienne, Juliette avait une préférence marquée pour les femmes, surtout les plus jeunes, qu'elle pouvait modeler à sa guise, au cours d'un long et éprouvant apprentissage. Les plus douées apprenaient à se muer rapidement en chiennes soumises et dociles capables de supporter les pires tortures et humiliations, enchaînées la nuit, nues dans des cellules, et subissant le jour des séances de flagellation ou de supplices sexuels. Parmi ses favorites, Charlotte était devenue une esclave parfaite. Elle rêvait d'aller au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Juliette. Sa frange brune lui barrant le front la rajeunissait et conférait à son visage un air juvénile et timide. En réalité, ce n'était qu'une jeune fille masochiste mais fière avec un corps de femme, ravalée au rang d'objet muet, et servile, parmi le gynécée.    Enveloppée d'une grande capeline noire, elle eût fait un fantôme aussi séduisant. Eût-elle été parée de pourpre et d'or qu'elle n'en aurait pas été plus visible. Juliette baisse les yeux et contemple le feu dans la cheminée. Deux énormes bûches se consument doucement et dispensent une chaleur qui emplit la pièce. Dans le vaste salon décoré somptueusement trônent sur les murs des tableaux d'ancêtres de la famille. Aux quatre coins du salon, de gigantesques chandeliers blancs projettent leurs ombres dorées sur les corps féminins dénudés crucifiés sur des croix de Saint-André. Au centre de la salle, sur un massif guéridon en chêne repose un impressionnant assortiment de martinets aux manches de cuir, de métal et d'ivoire aux lanières tressées, plombées, garnies de pointes, ainsi qu'une collection exhaustive de vibromasseurs et autres olisbos. Juliette est assise dans un confortable fauteuil en cuir et contemple Charlotte. Les flammes des longues bougies tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes. Les invités semblaient fascinés par la noblesse et la prédestination évidente de ce lieu. Le salon paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour la souffrance et le désir, pour les rites les plus secrets et autres cérémonies sataniques. Ils étaient tous masqués. Ils tirèrent au sort la victime qui allait être suppliciée. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, frigorifiée et à demi endormie, Charlotte, glissant dans les bras d'une femme vêtue d'une cape et d'un large masque, eut le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, d'entendre la voix cruelle de Juliette briser le silence régnant dans l'assemblée des couples venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence: "- Qu'on l'harnache fermement; quand elle aura été fouettée, elle sera à vous". Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller. La maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La vie de Charlotte ne devint qu'une suite de douleurs. La jeune soumise avait sans doute rêvé, comme toutes les jeunes filles, de grandes fêtes, de robe blanche, de bouquets et de nuit de noce. Elle avait failli mourir de toutes ces maussaderies mais Charlotte était heureuse de faire la pute et de se contraindre à toutes ces voluptés.    Son éducatrice savait mettre du liant entre tous ses désirs comme une maîtresse de maison le ferait avec ses propres invités. Elle possédait cette secrète vertu d'apaisement qui a le pouvoir de tempérer son caractère masochiste. Quelques mots bien choisis murmurés avec assez de fermeté pour être perçus, l'esquisse d'un sourire, un geste de la main et la bienveillance d'un regard. Elle prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Charlotte. Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux. Ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant. Elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal. La sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. On glissa profondément entre ses reins un rosebud anal afin de rendre cette voie plus commode. Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur. La sangle en cuir verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée. Elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps dénudés s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée de talons hauts, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, l'esclave à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses fougueuses d'une invitée déchaînée.   L'amour meurt d'exister. La nature offre d'autres exemples de cette simultanéité de la naissance et de la mort. Les femmes lontaines échappent à ce destin. Leur immatérialité même les préserve ainsi des atteintes du temps. Chaque retrouvaille représentaient une conquête. Un vrai pouvoir de résurrection. Au regard fiévreux de la jeune femme maintenant crucifée, on devinait qu'elle ruisselait encore de ses rêves. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller, sa robe flottait au gré de ses mouvements. Par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la robe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Il les caressa et les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert. La jeune fille était heureuse d'être vierge pour tous ces assauts, vierge et martyre, vierge et tordue de plaisirs déments et nouveaux. Suppliciée, on relâcha ses liens pour mieux l'inspecter. Aucune partie ne fut oubliée. Les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle demanda à être prise. Juliette y consentit en la libérant de la croix. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler. Elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie. Elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge. L’un après l’autre se délivrèrent. Le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. L'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt, approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré. Un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades.   Tout en elle émouvait jusqu'à susciter étrangement une certaine inquiétude. Son regard la laissait pénétrée jusque dans ses failles intimes et ce que cela laissait entrevoir de son désarroi annonçait un destin si sombre qu'elle en devenait poignante. Ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Juliette s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Sa bouche avait gardé les ordures démentes qu'elle aurait voulu hurler, mais ses gestes s'égaraient vers ces folies lubriques. Elle n'était qu'une esclave docile et prête à être immolée. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Juliette en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules. Les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance. L'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Juliette examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation délicieuse envahit le corps de Charlotte, parcouru de frissons. Cuisses serrées, elle tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, Juliette suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres.    La jeune femme se taisait. Elle avait conscience que n'importe quel mot l'exposerait au-delà de ce qu'elle aurait voulu. La raison l'emportait. Elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants. On éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol. Ainsi écartelée, Charlotte se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus. Ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Elle était prête à toutes les compromissions pour que Juliette crut enfin à la sincérité de sa totale soumission, à l'acceptation de son abandon. Charlotte râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Juliette la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles nues dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Juliette levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense. Sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Juliette frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant. C'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches. Tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves. Son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait. Son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu. Ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent alors dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles.   Sa force était de ne pas se prendre pour ce qu'elle n'était pas: un artiste, ou l'égal d'un créateur. Elle assouvissait seulement ses instincts les plus vils. La Maîtresse de Charlotte, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. L'éclairage volontairement pauvre, la majesté des lieux, leur odeur de cave composaient une atmosphère étrange, hors du temps et de l'espace. Les invités l'observaient tous attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos. Elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force. Des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles. Le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte. Il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence. Surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Elle se cambra de toutes ses forces. Le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage. Un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné. Mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer totalement le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple.   Chaque séance représentait une conquête. Elle conservait de ces instants, une confiance dans la prédestination qui y avait alors présidé.La maîtresse des lieux posait nonchalamment une main sur la hanche, le bras en équerre, pose si féminine, affectée chez tant d'autres, à laquelle elle seule conférait un naturel, une élégance, une légèreté proche de l'apesanteur. Elle fanait les femmes qui l'avaient précédée et discréditait celles qui pourraient se présenter. En réalité, touts ses pensées allaient vers sa prochaine victime. Les doigts de l'homme ensserraient la nuque de Charlotte pour s'y croiser, s'y arrimer et soudain la queue factice lui traversa les reins. Elle aurait voulu s'ouvrir davantage, l'engloutir totalement, le garder au fond d'elle. L'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes. L'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités. Sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Juliette sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda. Il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement. La bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré. Elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe. Libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt. Non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice. Il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée. L'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer. Il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups féroces de Juliette comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle vénérait Juliette de M. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait toujours recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet. Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer. Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré par le fouet, on lui donna un bain, et elle se délassa. Pour Juliette, elle n'était plus qu'un simple détail, alors le sourire et le regard qu'elle lui adressa lui parut d'une tendresse aussi discrète qu'inédite. Achever la soirée pour sa Maîtresse était une perspective convenable, à condition qu'elle en fouetta une autre. La scène avait quelque chose d'iréel et de fantomatique car on eût dit des voix sans bouche.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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Par : le 26/07/24
Charlotte fut préparée dans l'attente de la soirée. Elle avait été avertie que Juliette serait accompagnée de plusieurs couples à qui elle l'offrirait, quoi qu'on pût exiger d'elle ou lui infliger. Il fut décidé qu'elle ne les verrait pas et que les mains attachées derrière le dos, on la conduirait dans une cave d'un manoir.   On fixerait à son cou un collier et à ses poignets des bracelets. Juliette avait choisi sa tenue: une jupe courte en taffetas noire, dévoilant ses cuisses, et un chemisier clair marquant un corset en cuir resserré de façon à faire saillir ses seins. Elle s'assura que son ventre ainsi que le sillon de ses reins étaient parfaitement lisses afin que ses deux orifices soient ouverts sans frein à toutes ses exigences, ou à celles des inconnus à qui elle la destinait.   Pendant qu'on lui liait les cheveux en queue de cheval, pour lui bander les yeux, un cri indubitablement féminin retentit, elle se mit à trembler. À force d'être humiliée, il lui semblait qu'elle aurait dû être habituée aux outrages, sinon au fouet, à force d'être fouettée. Une affreuse satiété de la douleur et de la volupté devrait la résigner, comme le supplice d'une fille offerte comme elle, et même lorsqu'elle n'était pas livrée, de son corps toujours accessible.   Un long silence suivit, troublé seulement par des chuchotements. Elle reconnut Juliette. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu'à ses bottes en cuir. Elle déganta sa main droite et posa doucement son majeur et son index près de l'oreille gauche de Charlotte. La Maîtresse des lieux, qui semblait particulièrement l'apprécier, l'entraîna au bout d'une laisse dans la cave, au beau milieu d'une réception où des couples contemplaient le spectacle d'une jeune femme nue se faisant prendre sauvagement par des esclaves mâles.   Des hommes et des femmes en tenues de soirée, tous masqués, étaient éparpillés çà et là une coupe à la main. Au centre de la salle, sur un grand lit en fer forgé noir, érigé en estrade, la femme qu'elle imaginait se faire torturer, était possédée par deux hommes aux corps d’athlètes qui la pénétraient frénétiquement dans la lueur des torches. Elle avait de petits seins fermes et des hanches à peine formées. Les participants se tournèrent vers elles et les saluèrent en s’inclinant en silence.   Ses doigts glissèrent le long de sa mâchoire, puis de son cou, contournèrent son sein gauche, caressant sa taille, et s’arrêtèrent sur sa vulve, en appuyant légèrement sur la chair fragile. Saisissant la dragonne de la laisse reliée aux anneaux d'or fixés sur ses lèvres intimes, elle ouvrit les deux battants du grand salon et la guida vers l'autel de son sacrifice. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs diffusant une lumière pâle, l'attendait la croix de saint André. Avançant vers sa crucifixion, tenue par ses anneaux. Juliette lui tendit la main pour l'aider à gravir les deux marches qui la menait à son calvaire. Elle la plaqua le dos contre le bois, la laissant ainsi exposée de longs instants.   Elle la présenta comme étant son esclave. Tout lui serait infligé sans pitié pour juger de l'efficacité du fouet. En elle, elle devinait une volonté ferme et glacée, que le désir ne ferait pas fléchir, elle devait obéir docilement. Les yeux bandés, elle ne pouvait apercevoir les derniers invités qui descendaient dans la cave, grossissant l'assistance silencieuse. Ainsi exposée et écartelée sur cette croix, seule dans le noir et le silence, elle se demandait pourquoi tant de douceur se mêlait à tant de terreur, ou pourquoi tant la terreur lui paraissait aussi douce. On la détacha enfin pour l'exhiber.   À peine libérée, quelqu'un lui demanda de se tourner et on lui délia les mains en lui ôtant le bandeau des yeux. On la fit avancer, trébuchant un peu, vers un homme qui voulait la toucher. Il lui ordonna de se déshabiller,et de se présenter, ce qu'elle fit instantanément: debout les bras coudés derrière la tête en écartant les cuisses, comme on le lui avait signifié, afin de livrer avec le plus d'indécence possible le spectacle de son intimité.   Se présenter de telle façon oblige l'esclave à s'abandonner, quels que soient ses réticences, à mieux se donner. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié, sans concession. La soumise ainsi exhibée apprend à se surpasser dans l'épreuve, poussée parfois au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique. C'est ainsi qu'elle peut s'épanouir et accepter les châtiments les plus cruels de sa Maîtresse.   Juliette apparut avec un esclave à demi-nu harnaché de cuir au bout d’une laisse. L’homme à l’allure athlétique était doté d’une musculature impressionnante et d’un sexe épais dont on osait à peine imaginer la taille en érection. Elle fit allonger l'homme sur le dos, puis la tirant par les cheveux, força alors Juliette à s’agenouiller entre ses jambes, la croupe en l’air et le visage écrasé contre son pénis. La soumise entendit alors des ricanements dans l’assemblée.   Ce n'était pas la caresse de ses lèvres le long de lui qu'il cherchait, mais le fond de sa gorge. Il la fouilla longtemps,et elle sentait gonfler et durcir en elle le bâillon de chair qui l'étouffait, et dont le choc lent et répété lui tirait des larmes. Debout sur l'estrade, Juliette faisait voler sa cravache sur ses reins. Elle lui ordonna de lui lécher les testicules et le pourtour de son anus. Charlotte s'exécuta, faisant glisser sa langue de la hampe jusqu'à l'entrée de sa cavité anale.   L'esclave semblait apprécier et s'enfonçait dans sa bouche pendant qu'elle le couvrait de salive. Elle se plaça derrière elle et plongea ses doigts dans son vagin déjà humide de désir. Elle explora longuement sa vulve, remonta sur son anus, le caressa du bout des doigts, puis se redressa: “Enfile-toi un doigt dans le cul!”; sa cravache siffla dans les airs et s’abattit sur sa croupe: “Allez chienne, doigte-toi le cul!”. Juliette était sûre d'elle et faisait preuve d'une tranquille détermination.   Les lèvres forcées par le glaive charnel, elle dut se cambrer pour atteindre la raie de ses fesses. Elle introduisit tant bien que mal un doigt dans la moiteur de sa voie la plus étroite pendant que Juliette continuait de la fouetter: “Tu aimes ça, chienne, te doigter l'anus devant des inconnus". Elle répondit d'un “oui” chevrotant en écho aux coups de cravache mordant maintenant l'intérieur de ses cuisses, espérant ainsi mettre fin à mon supplice. Mais sa Maîtresse avait décidé de la mener.   Elle laissa tomber sa cravache et s’agenouilla derrière elle: “Enfile tes autres doigts, chienne !”. Elle s’exécutait docilement alors qu’elle forçait son anus en écartant ses fesses de ses doigts pour faciliter son introduction. Les invités semblaient goûter à la scène, se regroupant pour regarder. La situation était très humiliante. Juliette était partagée entre le sentiment de honte et l’étrange plaisir d’être utilisée comme un vulgaire objet sexuel, humilié et gémissant, une chose sans valeur.   Mais ce ne furent que les préliminaires. Juliette la releva en tirant sur son collier comme on le ferait pour rappeler un chien à l’ordre: “Ça ira comme ça, salope. Maintenant assieds-toi sur sa queue !”; encouragée par ses coups de cravache, Charlotte enjambait maladroitement l'esclave et s'accroupit dos à lui, tout en se demandant comment accueillir un sexe aussi monstrueux. Impatiente, Juliette maintint le sexe à la verticale et la força à descendre dessus en tirant sur son collier.   Sa croupe s’écrasa sur la pointe saillante. Tous les invités se regroupèrent autour de la scène et elle put voir distinctement leurs regards lubriques et cruels briller derrière leurs masques dans la lueur des torches. Alors qu'elle s'efforçait de garder l’équilibre, l'esclave la força à s’empaler sur son sexe. Charlotte tentait de résister, mais en vain. Son membre surdimensionné défonça ses reins, distendant lentement son anus. Une bouffée de chaleur l'envahit, tout son corps était perlé de sueur.   Juliette exultant, donna alors l'ordre à l'esclave mâle de la pénétrer tout en caressant ses testicules: “Allez, chien, défonce-lui son cul de salope !”. L’homme obéit sans sourciller et l’attira contre son sexe brutalement pour lui faire mal. Ses deux sphincters anaux se dilatèrent sous la pression et il la pénétra d'un seul coup. Elle manqua de s'évanouir. L’assemblée poussa un “Oh” d’étonnement mêlé d’admiration. Juliette demeura un instant interdite à la vue de ce membre à moitié emprisonné.   Partagé comme elle entre douleur et plaisir, l'esclave mâle relâcha son étreinte, en la maintenant dans cette position grotesque, accroupie, empalée au sommet de son sexe. Juliette, agenouillée face à elle, lui meurtrissait les seins en lui pinçant les pointes tout en l’observant avec un regard pervers qui l'effraya. Elle quitta ses yeux, plongea sa tête entre ses cuisses, posa délicatement sa bouche sur sa vulve rougie par ses coups de cravache puis aspira son clitoris entre ses lèvres. La bouche de Juliette estompa peu à peu la douleur de la colonne de chair qui saccageait ses reins.   Elle luttait pour ne pas jouir. Les invités regardaient dans un silence quasi religieux. Le spectacle qu'elle offrait, haletante, empalée sur ce sexe monstrueux agissait sur l’assemblée comme un puissant aphrodisiaque. Juliette se dénuda alors et commença à se caresser en la fixant, les yeux brillants de désir. Non loin de Charlotte, une femme s’était accroupie aux pieds de son compagnon et le gratifiait d’une fellation des plus passionnées. Juste à côté, deux hommes encerclaient une ravissante brune aux cheveux courts qui s'abandonnait totalement, basculée à la renverse, à leurs doigts qui la fouillaient.   Une boule de chaleur explosa dans son ventre et irradia tout son corps. Parcourue de spasmes, elle jouit en silence tout en éjaculant au visage de sa Maîtresse, ses jambes vacillèrent mais l'esclave la tenait toujours fermement embrochée au sommet de son sexe. Il ne s'était pas encore libéré mais son anus qui se contractait nerveusement le mettait au supplice.   L’assemblée demeurait alors silencieuse. On entendait juste les sons de gorge profonds de la femme accroupie, étouffée par le sexe de son compagnon qui lui tenait la tête des deux mains et déversait son sperme en elle. Les deux hommes qui étaient masqués, s'immobilisèrent pour la regarder, délaissant pour un instant la jeune femme brune, maintenant nue à leur merci, pour mieux l'envahir. Plus loin un homme qui se masturbait en l'observant n’arriva plus à se retenir et éjacula.   Juliette s’essuya le visage du revers de la main et lècha sa cyprine sur ses doigts en lui adressant un sourire narquois. Elle se pencha à nouveau entre ses cuisses mais cette fois pour s’occuper de l'esclave. Elle commença par effleurer ses testicules du bout des doigts puis elle remonta sur sa hampe qu'elle caressa comme un objet sacré. Elle semblait s'amuser de façon perverse avec ce sexe surdéveloppé pour faire souffrir l'homme. Elle glissa une main sous ses fesses musclées et stimula son anus en le masturbant de plus en plus fort. C'était excitant d'assister à son érection: il grossit et se déploya.   L’effet ne se fit pas attendre. Dans un ultime effort pour retarder l’inévitable, il se cambra sous elle et rompit le silence de la salle par un long râle bestial. Elle sentit son sexe tressaillir, la remplissant d’un flot de sperme saccadé. La sensation fut divine et l’instant si intense qu'elle fut à nouveau sur le point de jouir. Visiblement satisfaite, Juliette se redressa, posa ses mains sur ses épaules et se pencha sur Charlotte pour l’embrasser. Elle goûta à ses lèvres, les aspira, les mordilla puis pénétra sa bouche de sa langue mouillée. Fermant les yeux, vaincue, la soumise se laissa emporter par un nouvel orgasme.   Alors qu’elle s'abandonnait à son étreinte, elle appuya de tout son poids sur ses épaules et força Charlotte à s’empaler de nouveau sur le sexe redevenu raide. Le pieu de chair dégoulinant la pénétra facilement et l’envahit alors sans plus aucune résistance. Distendue, la sensation d’être remplie totalement dépassa tout ce qu'elle avait enduré auparavant.   Son orgasme redoubla d’intensité et semblait ne plus vouloir s’arrêter. Juliette releva son menton du bout des doigts et la regarda jouir avec le sourire de la victoire. L'esclave mâle qui était resté passif jusque-là recommença à s'ébranler lentement dans son foutre tout en s’agrippant fermement par sa taille, n'ayant rien perdu de son ardeur, bien au contraire.   Juliette l’abandonna à son sort. Elle s’accroupit juste derrière Charlotte et écrasa sa croupe sur le visage de l'homme. Ce dernier sembla apprécier cette douce humiliation et continua de lui fouiller les reins en redoublant d'acharnement. Dans un bruissement gras et humide, rompant le silence, son corps se balançait au rythme de ce va-et-vient féroce.   Elle faisait maintenant face à l’assemblée qui se pressait autour d'elle pour la regarder jouir. Ne prenant même plus la peine de se cacher, plusieurs hommes se masturbaient sans retenue, juste devant elle. Du haut de l'estrade, une jambe sur l’accoudoir de son fauteuil, la Maîtresse des lieux se caressait tout en se délectant du spectacle de la sodomie.   Des mains glacées se posèrent alors sur sa peau et la firent tressaillir. Charlotte s'offrit avec docilité aux caresses de plus en plus insidieuses. Un silence suivit, troublé par quelques chuchotements dont elle essayait vainement de percevoir le sens. Subitement, elle se sentit soulevée de terre, ses poings et ses chevilles furent liés par force de nouveau à la croix.   Dans cette position qui favorisait l'examen de son corps, un doigt força brusquement ses reins et la pénétra avec douleur. Celui qui la violait ainsi, sans préparation, la menaçait durement. Soudain, on la cingla. Elle reconnut immédiatement les coups appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée se traduisant par une caresse de la cravache avant le claquement sec, imprévisible et toujours judicieusement dosé.   Après le dernier coup, elle caressa furtivement son ventre enflammé et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage. Quand le cuir s'attaqua à ses seins, elle comprit qu'elle serait fouettée intégralement sauf le visage. Comme une confirmation, les lanières atteignirent le bas de son ventre, en cinglant ses lèvres intimes. Elle laissa échapper un cri de douleur, comme un écho au hurlement entendu dans le couloir.   On lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position la plus humiliante pour l'esclave. Elle reconnut à la douceur des mains de femmes qui commencèrent à palper son corps. Elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps avec lubricité. On décida alors de la reconduire chancelante au premier étage pour la placer dans un trou spécialement aménagé dans le mur.   Alors que l'on usait de tous ses orifices, un homme exhiba son membre qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres puis avec sa langue, mais avec cruauté, il se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge. Prise d'un besoin naturel, on lui refusa de se rendre aux toilettes. Confuse, elle vit qu'on apportait une cuvette et elle reçut l'ordre de se soulager devant les invités rassemblés. L'humiliation était là. Se montrer dans cette position sidégradante, alors qu'exhibée ou fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir.   L'impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Lorsqu'elle eut fini de se soulager, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Au bord des larmes mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper et à avaler le liquide clair et encore tiède. Après avoir subi les moqueries des invités, elle fut amenée devant Juliette dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. On lui ordonna ensuite de se coucher sur le sol et de relever ses jambes afin que chacun puisse la prendre facilement. Elle fut possédée par l'ensemble des invités qui se succédaient à la chaîne sur son corps.   Puis on la releva pour la placer sur un tabouret hérissé d'un volumineux olisbos. Dans cette nouvelle position, son ventre devenait douloureux, mais ce fut pire lorsqu'on lui ordonna de s'asseoir sur le cylindre massif et de le faire pénétrer entre ses reins profondément. Elle sentait son anus s'écarteler au fur et à mesure qu'elle s'empalait sur le cylindre de latex. Alors, on la força à se pénétrer l'un et l'autre de ses orifices. La souffrance se mua en plaisir.   " - Je suis fière de toi, tu te comportes comme je l'espérais, tu dois continuer".   Juliette venait de lui signifier que son dressage n'était pas achevé. Sa peau subit aussitôt le contact de mains posées au creux de ses reins puis entre ses fesses. Une cravache noir la cingla brusquement avec une telle violence qu'elle poussa un véritable rugissement. La rigidité du cuir enflammait ses reins et son dos. Les coups lacéraient sa chair, lui procurant de lancinantes sensations de brûlure. Lorsque la tige l'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, elle comprit soudain qu'elle allait jouir. Une fois la fulgurante jouissance dissipée, elle osa implorer leur pitié. Charlotte naïvement venait bien malgré elle de rompre le charme de la séance.   Ils décidèrent de lui faire payer chèrement cette inqualifiable faiblesse. Elle fut à nouveau placée dans le mur comportant un trou en son milieu, de façon à ce que sa tête dépasse d'un coté et ses reins de l'autre. Elle allait être prise par l'arrière et contrainte par la bouche. Ce fut Juliette qui l'installa. Elle était en position, jambes docilement écartées, la bouche déjà ouverte, la croupe exagérément offerte, prête à être fouillée et investie.   Ce fut l'abattage. Impatient de se satisfaire, un homme prit la place de l'autre, sa bouche servant d'écrin. Au même moment, un autre utilisait son vagin sans ménagement, avant de forcer brusquement ses reins, qui comme la totalité de son corps étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour lui faire mal. Le silence soudain l'exaspéra, car elle ne pouvait rien voir de ce qui se passait autour d'elle. Espérant le fouet comme une délivrance, un troisième sexe plus dur encore pénétra sa croupe. Le ventre de Juliette se liquéfia alors.   Elle était prise, on ravageait ses reins meurtris. Elle compris enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos à ceinture dont Juliette s'était ceint à la taille. Elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, pour qu'elle puisse "la remplir jusqu'au fond." Charlotte céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pouvoir contrôler. Juliette se détacha de Charlotte qui glissa au sol. Elle récupéra ses appuis et réussit à se tenir debout, mais on la rattacha fermement sur la croix de saint André face à la salle plongée dans la pénombre. Charlotte demeura ainsi le reste de la soirée, souillée de sperme et de sueur, les chevilles et les poignets entravés.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.   
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Par : le 25/07/24
Le réveil avait sonné très tôt ce matin, car la route qui devait la conduire vers une nouvelle expérience était longue. Cette séance devait se dérouler à l'intérieur d'une cave voûtée spécialement aménagée à cet effet. Obstinément, Patricia gardait son front contre la vitre. Le soleil et le silence la brûlaient. La campagne, comme une peau bien morte, s'étirait sous ses yeux. Un grand morceau de cette peau, à chaque kilomètre, s'arrachait d'elle-même et la laissait désespérée, mais vive. Elles avaient l'air invincible, chacune dans une armure et un rocher. Si l'on regardait de plus près, leur visage était décomposé par le désir, l'envie ou le bonheur. Sarah, c'était le besoin de s'affirmer comme une femme, capable de faire souffrir. Patricia ne parvenait pas à affadir son amour pour elle. Il ne faut pas reprocher aux gens, d'être un peu faibles. Ils ont tort de le montrer, voilà tout, avait dit Sarah. Les traces, sur le corps de Patricia mirent quinze jours à s'effacer. Encore lui resta-t-il, aux endroits où la peau avait éclaté, une balafre un peu blanche, comme une ancienne cicatrice. Mais aurait-elle pu en perdre le souvenir; qu'il lui aurait été rappelé par le comportement de sa Maîtresse. Elle attendit longtemps, se demandant si elle la surprendrait en pleine nuit, si elle viendrait seule ou accompagnée. Elle souhait qu'elle vienne pour provoquer des marques nouvelles. Si Sarah poussait Patricia au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique lors de séances très éprouvantes, l'amenant à la limite de la rupture psychologique, il lui suffisait de lire dans son regard la satisfaction pour prendre conscience de son plaisir et cela pouvait décupler ses forces. La crainte de la décevoir par un refus la poussait parfois à accepter certaines humiliations qui pourtant la révulsaient, mais qui attestaient de son appartenance à elle. Donner ce bonheur, obéir, se soumettre, endurer et tout accepter d'elle était la seule préoccupation de Patricia. Elle savait aussi que les raisons de provoquer ces traces pouvaient disparaître. Sarah pouvait-elle un jour l'abandonner en rompant le lien qui les unissait. Bouleversée, elle regarda son pauvre corps mince où de fines balafres blanchâtres faisaient comme un quadrillage au travers des épaules, des cuisses, du ventre et des seins. En quelques endroits, un peu de sang perlait. L'un des plus grands bonheurs de sa vie était de se débarrasser des tabous qui l'habitaient. Sa fierté à sa soumission dans l'abandon lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Elle se disait aussi que tout était bien, car Patricia était heureuse d'aimer en elle son esclave. Il lui suffisait d'y songer, d'entendre simplement parfois sa Maîtresse lui dire qu'elle l'aimait.   Jusqu'alors, elle pressentait son goût pour le masochisme sans savoir où cela la mènerait. Après une route qui lui parut interminable, elle arriva dans la ville. Des carrefours sans âme et des feux se succédèrent jusqu'à ce que la voiture s'engageât dans une ruelle si étroite qu'elle lui fit penser à une espèce de coupe-gorge où elle n'aurait jamais osé s'aventurer seule. Elle avait si peur qu'elle se mit à trembler. Sarah arrêta la voiture devant un portail austère où un homme à l'imposante stature les attendait. Le temps de réprimer son angoisse, elle se retrouva, les yeux bandés face au colosse. Sa Maîtresse lui attacha les mains derrière le dos. Une poigne brutale et soudaine enserra ses bras frêles et la conduisit dans une pièce minuscule plongée dans l'obscurité totale, une sorte d'antichambre où elle attendit un long moment, dans un état d'angoisse et d'excitation extrême. Une présence se manifesta bientôt en l'arrachant de sa torpeur. On la poussa dans un escalier qu'elle devina tortueux. L'odeur de la terre humide emplit ses narines. Au bas de l'escalier, une cave.   Il flottait dans l'air confiné une odeur de moisissure qui la révulsa. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Sarah la poussa en avant, pour pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte, il lui semblait sacrilège que sa maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand les lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser le membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu la quitta d'un brusque arrachement et lui aussi cria. Dans un éclair, Patricia se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique.   La jeune femme avait si peur qu'elle se mit à trembler. Son cœur battait fort et sa respiration se fit plus haletante. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Sarah s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la premièrefois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Sarah parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur un lit, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Patricia ne sentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne, son corps partait à la dérive.   Brutalement un doigt s'enfonça dans son anus, lui arrachant un cri d'horreur et de douleur. Elle se cambra de toutes ses forces et le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. Elle fut mise à nue et attachée sur la croix de Saint André. Elle reconnut immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec toujours imprévisible et judicieusement dosé. Patricia sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette marque de tendresse lui donna le désir d'endurer davantage.   Elle ne put réprimer une nausée de dégoût, causée par l'humiliation qu'elle ressentait. On lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Sarah mania longtemps et avec une extrême lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage.   Elle pressentait le supplice à venir. Rien ne lui serait épargné. On lui débanda les yeux et elle put connaître le visage des autres invités de cette soirée mémorable. Elle découvrit ainsi que Laurence était une superbe jeune femme brune aux yeux clairs, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut mise à nouveau dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de tous ses orifices, un inconnu exhiba devant elle son sexe congestionné qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum.   Elle était arrivée au paroxysme de l'excitation. Sans doute n'était-ce pas là seulement la sensation du plaisir, mais la réalité même. Mais l'homme, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Sa Maîtresse l'avait pliée à toutes ses fantaisies, l'avait façonnée à sa mesure, avait exigé et obtenu d'elle les complaisances les plus outrageantes. Patricia n'avait plus rien à livrer qu'elle ne possédât déjà. Du moins, elle le pensait. Mais elle était infiniment heureuse.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/07/24
Tout lui souriait dans la vie. Rien ne semblait lui résister et elle aimait cela. Juliette n'était pas du genre à accepter l'échec dans quelque domaine que ce soit surtout auprès des femmes. Elle avait le sens de la compétition, exacerbé par la pratique de l'équitation qu'elle pratiquait encore régulièrement. Rien ne lui plaisait plus que l'odeur des écuries, monter et démonter des barres en carrière au petit matin, s'endormir dans le van au retour d'un concours de saut d'obstacles. Elle avait fait la connaissance de Sarah dans un club. Depuis, elle n'avait qu'une idée en tête, la pousser à se soumettre totalement à elle, corps et âme. Elle était déjà son amante attitrée depuis leur rencontre. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Juliette. Elle était intelligente, sentimentale et charmante. Mais surtout, elle pressentait en elle, un réel potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui porterait, Juliette obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Sarah lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvrirait ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais enrespectant la sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes.    Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Sarah. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, resserrée à la taille mais un peu lâche à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Sarah frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précédait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préféré être nue sous une longue cape.   Mais ce n'était pas elle qui décidait et cela semblait lui plaire. Cela faisait partie du jeu. L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégrafa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Sarah se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Sarah se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité et la noblesse du cuir. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus.   Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnurent aussitôt Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Juliette lui tendit sanshésiter la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir.   - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Sarah.   Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice. Le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts.   - Je m’appelle Claire. - Et moi, Sarah, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que Juliette vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête.   Claire lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Sarah savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espérant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Sarah avait ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas.   Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Claire prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanières s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanières atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Claire frappait fort et plus Sarah s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance: le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale.   Claire recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Claire attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux mâchoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Claire, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnée entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablit la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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Par : le 24/07/24
Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, elle gémit. Juliette passait de la droite à la gauche et reprenait. Elle se débattait de toutes ses forces, elle crut alors que les sangles la déchireraient. Elle ne voulait pas supplier, surtout ne pas demander grâce mais sa Maîtresse entendait l'amener à merci. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, chancelante et à demi endormie, Charlotte glissant dans les bras de Juliette, eut juste le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, et que toute émotion l'eût quittée, d'entendre la voix cruelle de Juliette, briser le silence régnant dans l'assemblée des couples masqués venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence:   - Qu'on l'harnache fermement et qu'on l'élargisse. Quand elle sera prête. Elle sera à vous.    Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller. La maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle.   La réception au cours de laquelle la jeune femme serait offerte serait parfaite. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or.   Ainsi préparée, elle fut ravalée à l'état d'un simple objet sexuel, docile et muet. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles. Elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Charlotte. Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux. Ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins.   Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant. Elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal. La sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. Enfin, on glissa profondément entre ses reins un large rosebud anal afin d'élargir son anus.   Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur. La sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée. Elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice.   Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée d'escarpins Louboutin, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, la soumise à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses d'une jeune fille, raidie sous sa langue.   Il semblait parfaitement évident qu'elle ne serait pas longue à s'abandonner. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller. Sa jupe flottait au gré de ses mouvements. Par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine. Elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins.   La luxure la transfigurait. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Il les caressa et les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée. Les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle demanda à être prise. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge.   Commençait ainsi une ronde infernale et forcenée. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler. Elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur. Le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie. Elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge. L’un après l’autre se délivrèrent. Le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. L'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer.   Sa bouche refermée sur des sexes anonymes, les pointes de ses seins que des mains constamment malmenaient. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt. Approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré. Un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades. Ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant.   Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, à la même hauteur que la croix de saint André était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave.   Des murmures emplissaient l'espace vouté sans qu'elle fut capable de dire à combien de personnes ils appartenaient. Le silence et les chaînes semblaient la délivrer d'elle-même. Juliette s'approcha, contempla les deux seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied.   Elle était n'importe qui, elle était n'importe quoi. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Béatrice en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse. Ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules. Les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise. Ainsi exhibée, face à l'assistance, l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée.   La jeune femme se sentait en danger constant, tant la curiosité des regards la dévorait. Juliette examina longuement les seins insolents, elle posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême; une sensation délicieuse envahit le corps de Charlotte, parcouru de frissons.   Elle n'avait pas le droit de se laisser aller au plaisir alors elle refrénait son désir. Cuisses serrées, Charlotte tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, et Juliette suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres. Elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants. On éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol. Ainsi écartelée, Charlotte se tint aux cordes tendues.   Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus. Ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Charlotte râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Juliette la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles.   Ainsi garottée, elle resssemblait à une bête que l'on allait abattre. De nouveau, Juliette levait le bras et une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense. Sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués.   Des images fulgurantes de sacrifice déferlaient en elle. Soudain, Juliette frappa de bas en haut sous les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps. On l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant. C'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient.   Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves. Son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait. Son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément.   Elle eut vite fait de perdre le compte du temps. Il n'y avait plus ni jour ni nuit. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu. Ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes encinglant les aréoles. La maîtresse des lieux, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine.   Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba. Seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle.    Elle avait assez joui. Il était temps de l'offrir à tous. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyât ses mains les bras tendus, les reins offerts.   Curieusement, elle semblait vouloir se surpasser dans la débauche. Et bientôt, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos. Elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force. Des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles. Le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées.   Il lui était interdit de regarder le visage des hommes. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte. Il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence. Surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité.   Le supplice faisait place à la pire des humiliations. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage. Un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné. Mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos.   Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes. L'homme poussa avec force, avec un intense bruitde succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités. Sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Charlotte sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement. La bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le coussin.   Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré. Elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe. Libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt. Non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice. Il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée. L'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer. Il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme.   Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Clothilde comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous le choc des membres des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait leur être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle accueillait Juliette. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans bien entendu jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, le corps labouré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/07/24
*** Episode 1 : Angoissante convocation *** « Qu’en pensez-vous, Maître ? » C’est avec la voix tremblante que je m’enquiers de son avis sur l’inquiétante convocation que je viens de recevoir en recommandé. Une grave anomalie aurait été détectée dans mon historique de crédit social lors d’un contrôle manuel. Je suis convoquée à Davos pour un interrogatoire. La convocation est accompagnée d’un laissez-passer pour les transports en commun, permettant de passer outre le pass carbone. Pas d’autre choix que d’obtempérer. « Je t’accompagnerai » me dit-il, comme pour me rassurer en réponse à mon anxiété non exprimée mais certainement visible sur mon visage. « Il doit me rester juste assez de crédits sur mon pass carbone ». Le Glacier Express assure la dernière étape de notre long périple. Je regrette de ne pas être en condition pour apprécier les magnifiques paysages traversés. En d’autres circonstances, ce voyage aurait été un beau souvenir. L’ancienne fabrique de young leaders écolo-progressistes au service de la haute finance s’est beaucoup transformée depuis la formation de la Suprême Alliance Démocratique. Son siège a été transféré de Cologny à Davos. Ici, trois gigantesques bâtiments en forme de lunes  flottent dans les airs grâce à un système de sustentation magnétique. L’architecte a fait du bon travail et le rendu est magnifique. On se croirait sur une exoplanète à trois lunes. La dépense d’énergie occasionnée par le système de sustentation doit être monstrueuse, mais les objectifs écologiques sont à géométrie variable : quand c’est pour le confort de l’élite bien-pensante à la tête du camp du bien, rien n’est trop beau. On dit qu’ici sont élaborées les stratégies d’ingénierie sociale permettant de déplacer la fenêtre d’Overton au gré des intérêts de l’élite auto-proclamée. D’autres rumeurs prétendent qu’ici des citoyens soupçonnés d’activités anti-démocratiques seraient interrogés et torturés, dans le plus grand secret, ce qui n’est pas pour me rassurer. En tout cas, le lieu est hautement sécurisé et mon Maître ne pourra malheureusement pas m’accompagner plus loin. Au-delà des gardes armés en surnombre, on distingue au loin un alignement de bites en érection, fièrement dressées vers le ciel, prêtes à entrer en action pour protéger ce site stratégique des menaces aériennes d’origine humaine ou extra-terrestre [1]. Mon Maître déverrouille mon collier d'esclave et me le retire, avant de me serrer fortement contre lui. « Je t'attendrai ici le temps qu'il faudra » Je me dirige vers les gardes, les jambes flageolantes, comme une zombie. Je me sens perdue sans mon collier, comme si le lien avec celui qui est mon phare dans la vie, mon propriétaire que j'aime à la folie, était rompu. Après avoir soigneusement vérifié ma convocation, un garde m’accompagne à bord de la navette qui s’élève dans les airs pour nous débarquer à l’une des portes de la Lune rouge. L'avertissement prémonitoire du pangolin fou me revient à l'esprit: « Il va falloir être courageuse et ne pas perdre espoir ». Oui, il faut que je me ressaisisse si je veux me sortir de ce guêpier. Ne pas fléchir. Un fonctionnaire à tête de fouine m’accueille avec indifférence. Il examine ma convocation sans un mot. Je suis une fois de plus surprise de constater que les serviles agents de la Suprême Alliance Démocratique ont tous des têtes de fouines. C’est peut-être le reflet de mon dégoût plus que de la réalité. La fouine me conduit dans une sorte de petit vestiaire. « Déshabillez-vous ici. Entièrement. Montre, bijoux, barrettes à cheveux et chaussures aussi. Ne gardez rien. Vous passerez ensuite aux toilettes et à la douche. »    Décidément, c’est une manie… Derrière un discours bien pensant, l’idéologie de la suprême alliance cache des montagnes de perversion. Après avoir déposé tous mes vêtements dans le vestiaire je lui demande timidement de m'indiquer où sont les toilettes et les douches. Il m'y conduit et me laisse pénétrer seule, nue, dans les sanitaires femme. « Prenez votre temps, mais videz-vous bien. Si vous avez besoin d'un laxatif, je peux vous en fournir. Je vous conduirai ensuite à la salle d’interrogatoire. » « Je pense que ça ira sans laxatif » lui répond-je en rougissant. J'y croise une femme assez austère qui me jette un regard dédaigneux en sortant. Elle ne semble nullement surprise par ma nudité intégrale. Je suppose que toutes les femmes convoquées ici pour interrogatoire doivent subir la même procédure et que je ne suis pas la première qu'elle croise dans cette situation humiliante. Lorsque j'en ressors je constate que la fouine m'attend patiemment, une paire de menottes à la main. « Tournez-vous et mettez les bras derrière le dos » m’ordonne-t-il sur un ton monocorde, pour me passer les menottes. « C’est joli » me dit-il, en frôlant de ses doigts ma chatte épilée. Ce seront les seules paroles un peu humaines qu’il prononcera.   *** Episode 2 : L’interrogatoire *** La salle d’interrogatoire est petite et austère. Une petite table, deux chaises, deux caméras de surveillance… Mais je ne suis pas autorisée à m’assoir. Le fonctionnaire me demande de rester debout et quitte la salle en refermant doucement la porte après avoir relié mes menottes à une chaîne fixée au mur. L’attente est interminable. Cela fait certainement partie de la procédure visant à affaiblir mes défenses psychiques. Une femme à l’allure frêle et au teint blanchâtre pénètre dans la pièce avec des objets un peu étranges à la main. D’une voix mielleuse elle me demande d’être coopérative pour l’introduction des capteurs et tout se passera bien. Je m’attendais à un interrogatoire à l’ancienne, mais je crois à présent reconnaître les préparatifs d’une intrusion mentale, similaire à celle à laquelle j’avais dû me soumettre pour l’obtention du Fucking Pass [2]. Elle m’introduit sans trop de difficulté le capteur vaginal en forme d’obus, mais l’introduction par la bouche du long tube souple truffé de capteurs qui se fraye lentement un chemin dans mon tube digestif jusqu’à ce que l’extrémité ressorte par mon cul est extrêmement pénible malgré mes efforts pour faciliter son introduction. Je comprends pourquoi la fouine m'avait demandé de me vider du mieux possible. Ainsi équipée, elle m’invite à la suivre, nue et menottée, à travers d’interminables couloirs froids et impersonnels. La Lune rouge est immense. Dans les bureaux, certains fonctionnaires ne daignent pas détourner le regard, d’autres observent mon passage d’un air amusé, d’autres encore ont un regard méchant. Les ennemies de la démocratie sont honnies par la population, et plus encore par les fonctionnaires de la fédération. Elle me fait pénétrer dans une salle de dimensions modestes au centre de laquelle il ne m’est pas difficile de reconnaître un caisson de privation sensorielle, dont les parois semblent équipées de protubérances étranges, sans doute destinées à enregistrer mes signaux cérébraux et à recueillir les informations transmises par les capteurs qui ont été introduits dans mon corps. Visiblement la procédure a été améliorée par rapport à celle que j’avais subie pour le Fucking Pass, ou alors ici les moyens sont supérieurs. Deux hommes en blouse blanche sont présents. « Elle est déjà équipée » leur dit la femme avant de me laisser entre leurs mains. Comme s’il n’avait pas totalement confiance, l’un des hommes manipule l’extrémité du tube qui dépasse de ma bouche, puis l’autre extrémité qui dépasse de mes fesses, pendant que l’autre me met les doigts dans la chatte pour vérifier que le capteur est bien présent dans mon vagin. « Elle est bandante. Je la baiserais bien après l’examen, si ça te dit » « Oui, on pourra la prendre à deux. De toute façon je suppose qu’elle sera exécutée, et même si elle n’est pas condamnée et ose se plaindre personne ne la croira » « Qu’est-ce qu’elle a fait ? » demande-t-il à son collègue. « Apparemment elle a bidouillé son crédit social, mais je n’en sais pas plus » « Pourquoi es-tu ici, salope ? » me demande-t-il. Je tente de répondre, mais mes paroles sont incompréhensibles avec le tube dans la gorge. Il n’insiste pas. L’autre actionne une télécommande et je sens une vrille qui s’introduit dans mon col. Aïe ! Certainement une protubérance de l’obus vaginal. « Entre dans le bain » Le tutoiement est certainement destiné à me faire ressentir le fait qu’ici je ne suis qu’un objet à leur merci et que j’ai intérêt à coopérer, qu’ici je suis une présumée ennemie de la démocratie qui n’a aucun droit jusqu’à preuve du contraire. Je leur jette un regard suppliant, comme pour leur faire comprendre ma terreur de me noyer si je plonge là dedans menottée. Mais aucune réaction.  « Dépêche-toi ! » Je pénètre dans le caisson, angoissée au possible, et après un moment de panique et de mouvements désordonnés, éclaboussant mes geôliers au passage, j’arrive tant bien que mal à m’allonger sur le dos, malgré les menottes limitant mes capacités de positionnement. L’eau tiède et fortement salée assure ma flottaison. Pas de risque : si j’arrive à maintenir cette position je pourrai respirer, malgré le tube souple dans la gorge qui rend la respiration difficile mais qui laisse passer suffisamment d’air, du moins tant que je ne panique pas. L’idée que la présence des zébralyvox gémellaires dans mon corps pourrait être détectée par tous ces capteurs me paralyse un bref instant [3]. Mais je ne dois absolument pas penser à cela et enclencher en urgence mon bouclier mental. Je ne sais pas pendant combien de temps je pourrai maintenir le labyrinthe de pensées sans qu’une pensée compromettante ne survienne. Cela fait malheureusement un bon moment que je ne me suis pas entraînée. J’avais réussi à leurrer le sondage mental lors des examens relatifs au Fucking Pass, mais cette fois je n’arriverai sans doute pas à tenir assez longtemps. Je vais me faire prendre, et par la même occasion révéler une partie des plans du pangolin fou [4]. « Ecarte les cuisses, qu’on en profite » m’ordonne l’homme avant de refermer le lourd couvercle du caisson. J’ai juste le temps de repérer des caméras infrarouge. Ils vont bien se rincer l’œil, mais je veille à maintenir les jambes écartées autant que possible. Cela fera peut-être diversion et s’ils sont occupés à zoomer sur ma vulve avec les caméras, ils feront peut-être des erreurs dans le déclenchement des enregistrements. Maigre espoir… Je me retrouve plongée dans une obscurité totale et un silence effrayant. Avec toute la concentration qu’il m’est possible de donner, je commence à parcourir le labyrinthe mental que j’ai créé de toutes pièces. Une succession de pensées logiquement reliées, dont le seul but est de m’occuper tout l’esprit pour éviter que surviennent malencontreusement mes véritables pensées.   *** Episode 3 : L’ange gardien *** C’était trop dur pour moi cette fois. La privation sensorielle rend extrêmement difficile le contrôle des pensées. Malheureusement je n’ai pas pu réprimer des images de mon passé. Notre séjour au Japon. L’imagerie de mes symbiotes à l’université Kitasato [5]. Cette fois, je suis cuite… Je réactive d’urgence mon bouclier mental, et me remets à parcourir le labyrinthe, mais malheureusement je crains que ce soit fichu. Je ne sais pas combien de temps s’est passé – on perd complètement la notion du temps dans le caisson. La porte s’ouvre brutalement et la lumière m’éblouit. Je m’attends à être extraite sans ménagement pour être mise en cellule en attendant mon exécution. Mais rien ne se passe. J’entreprends de sortir par moi-même, ce qui s’avère difficile et je manque de me noyer. Des hurlements stridents me percent les oreilles. On dirait que toutes les alarmes de l’univers se sont déclenchées en même temps. Dans la salle, tous les appareils ont fondu, comme si une énorme surtension les avait grillés. Avec un peu de chance les enregistrements susceptibles de trahir mes pensées ont été détruits par la même occasion. C’est le seul espoir qu’il me reste. J’ai soudain l’impression d’être dans un ascenseur en chute. S’ensuit un choc violent qui me plaque au sol. On dirait que le système de sustentation magnétique s’est désactivé et que la Lune rouge vient de tomber. C’est la panique dans les couloirs. J’entends dire qu’une panne informatique géante est survenue on ne sait pourquoi et a été suivie par d’énormes surtensions inexpliquées. Tous les serveurs ont grillé et la sustentation magnétique du bâtiment est passée hors de contrôle. Personne ne semble se soucier de moi, femme nue et menottée, alors je tente de trouver une sortie au plus vite en suivant le flux des fonctionnaires en panique. Dans les rues de Davos, je cours vers l’endroit où j’avais quitté mon Maître, en espérant que j’arriverai à le retrouver. Cette diversion inattendue a peu de chances d’être une coïncidence. Mon ange gardien m’a protégée, une fois de plus. Qui est-il ? Est-il même humain ? Je ne suis sûre de rien. Quel humain aurait les capacités d’affoler les systèmes informatiques et énergétiques de ce site extrêmement protégé au point de tout griller ?  Apparemment quelqu’un ou quelque chose considère que les symbiotes que je porte en moi sont de la plus haute importance et doivent être protégés quoi qu’il en coûte. Je suis épuisée, mais ce n’est pas le moment de fléchir. Je sens le massif obus vaginal descendre peu à peu sous l'effet de la gravité et de l'impact répété des foulées. Il va finir par tomber de lui-même. Tant mieux. De toute façon, avec les mains liées dans le dos, je ne peux pas le retirer toute seule et je ne peux qu'espérer qu'il finisse par tomber. Une douleur aigue m'oblige à interrompre brutalement ma course. La protubérance de l'obus est en train de vriller plus profondément dans mon utérus. Puis j'ai la sensation de pics qui se déploient et percent douloureusement ma matrice, comme les crochets d'une ancre qui s'ouvre. Douleur aigue mais qui heureusement s'estompe très rapidement. C'est certainement un dispositif automatique destiné à remettre le capteur vaginal en place et à le maintenir plus solidement lorsque des mouvements non désirés sont détectés. Je n'ai aucune idée de la manière dont je pourrai me débarrasser de cette saleté, qui est à présent solidement amarrée à mon utérus. Je n'ai même pas eu la présence d'esprit de rechercher et emporter la télécommande quand j'ai quitté la salle du caisson. La douleur passée, je me remets à courir. « Eh, vous allez où comme ça ? » Un gros type vulgaire me gueule dessus, en allemand. Il a visiblement compris qu’une femme nue et menottée qui court dans les rues doit avoir quelque chose à se reprocher. Je ne réponds pas et poursuit ma course. Personne ne songe à m’arrêter. Tous les badauds ont les yeux fixés sur la Lune rouge écrasée au sol. Une succession de bangs de franchissement du mur du son, extrêmement pénibles pour les tympans, m'amène à détourner le regard vers l'origine de ces bruits. Des boules incandescentes s'élèvent à toute vitesse vers le ciel. Les bites viennent d'entrer en action, éjaculant leurs amas de sperme hypersonique de manière complètement désordonnée vers des cibles invisibles. Il ne semble pourtant pas y avoir d’attaque aérienne en cours. On dirait que les défenses du site sont complètement détraquées. Mon ange gardien a semé une pagaille monstrueuse par ici, en prenant le contrôle de tous les systèmes informatiques. Les gardes armés sont bien trop paniqués par une situation qu'ils ne comprennent pas pour songer à m'arrêter. Je suis le dernier de leurs soucis. *** Episode 4 : On dégage !  *** Le tube dans la gorge m’empêche de respirer correctement et je dois m’arrêter tous les 50 mètres pour reprendre mon souffle et ne pas suffoquer. « Ysideulte ! » Mon Maître m’a repérée. Je ne l’avais pas vu, mais lui m’a repérée. Une femme nue qui court à contresens, ça se voit de loin. Il me serre si fort contre lui que je ne peux plus respirer. Si fort que je sens des torrents d'émotions qui passent de son corps au mien. « J'ai eu tellement peur de te perdre... » me souffle-t-il à l'oreille. Une camionnette de la gendarmerie est à proximité. Un très vieux modèle. Ca roule encore ? « Vite, on dégage ! » crie l’un des deux gendarmes, en nous intimant l’ordre de monter dans le fourgon. Pendant qu'il m'aide à m'assoir sur la banquette latérale, à l’arrière du fourgon, son collègue, au volant, nous éloigne à toute bringue de la zone à risque. Mon Maître m'aide à tenir en place car avec les mains menottées dans le dos je n'ai aucun moyen de me stabiliser dans les virages. Le gendarme saisit l’extrémité qui sort de ma bouche et entreprend de me débarrasser du tube, ce qui cause une atroce douleur et une grimace de suppliciée sur mon visage. « Par le cul » hurle-je. Mais mes paroles sont incompréhensibles. Le dispositif est prévu pour se faufiler dans le tube digestif dans un sens unique, de la bouche jusqu’à l’anus. Si on tente de l’extraire en sens inverse il s’accroche aux parois et c’est atroce. Je crois qu’il a quand même compris et me demande d’un air gêné de bien vouloir remonter et écarter les jambes pour qu’il puisse accéder à mon anus et saisir l'autre extrémité du tube. « Laissez, je préfère qu’elle reste comme ça » dit mon Maître. Je les vois échanger un sourire complice, comme s'ils se connaissaient. Ils ont sans doute eu tout le loisir de discuter pendant qu'ils m'attendaient. Qui a envoyé ces gendarmes rejoindre mon Maître en ce lieu? Le pangolin fou? J'aurais tant de questions, si je pouvais parler. Nous roulons à une allure normale à présent. Le danger semble écarté. « Clic! ». Mon Maître vient de verrouiller le collier d'esclave autour de mon cou, ne laissant plus aucun doute sur mon statut. Comme à chaque fois, ce clic déclenche des frissons qui me parcourent tout le corps de manière totalement incontrôlable. Ce qu'il symbolise est tellement puissant! Cette fois c'est tellement fort que je ne peux réprimer un orgasme spontané et des gémissements de plaisir sortent de ma bouche. Le gendarme me regarde avec un petit sourire. Malgré l'humiliation ressentie, un puissant sentiment d'admiration pour ces gendarmes me prend aux tripes. Ils courent d'énormes risques en trahissant la Suprême Alliance Démocratique, en venant ainsi en aide à la fugitive que je suis. S'ils se font prendre, la sanction sera terrible. Je croise longuement le regard du gendarme qui nous accompagne à l'arrière du fourgon, en espérant qu'il verra dans mes yeux toute la gratitude que je ne peux exprimer par des mots. Un hurlement me fait sursauter. « Baisse les yeux, femelle ! Tu te crois où ? » La voix de mon Maître traduit une forte irritation. Baisser les yeux quand un homme me regarde fait partie des bases de mon dressage. Je comprends son mécontentement. Je m'empresse d'obtempérer. Il me caresse doucement la joue. Peut-être pour me faire comprendre que compte-tenu des épreuves que je viens de vivre, il ne me tiendra pas rigueur de cet écart de comportement. En d'autres circonstances j'aurais été très sévèrement punie. Deux petites tapes discrètes sur l'intérieur des cuisses m'intiment l'ordre de m'ouvrir davantage. Il me met les doigts dans la fente et me fouille sans ménagement. « C’est bien » dit-il, visiblement satisfait de constater la présence du gros capteur métallique en forme d’obus qui me dilate le vagin. Le gendarme propose une couverture pour couvrir ma nudité. Yeux baissés, je ne peux pas voir, mais je crois que mon Maître a fait non de la tête, car il ne se passe rien. « Certes, nous sommes probablement en sécurité maintenant, mais quand même, il abuse… » me dis-je intérieurement. Mais je ressens le plaisir qu’il doit éprouver à me laisser ainsi, nue, pénétrée de haut en bas, menottée, en présence d’un autre homme. Et quand je ressens aussi intensément le plaisir de mon Maître, cela ne rate pas, mon clitoris gonfle si fort que j'ai l'impression qu'il va exploser. J’adore donner du plaisir à mon propriétaire, peu importe la manière. Cela m’excite sexuellement au plus haut point.   A suivre   *** Références *** [1]  B.I.T.E.S. – Complexe de Défense Planétaire   (https://www.bdsm.fr/blog/9180/BITES-%E2%80%93-Complexe-de-D%C3%A9fense-Plan%C3%A9taire/) [2]  Adorable Fucking Pass     (https://www.bdsm.fr/blog/8630/Adorable-Fucking-Pass/) [3]  Zebralyvox gémellaire, l’étonnant passager    (https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/) [4]  La charte du pangolin fou    (https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/) [5]  Attracteur étrange – L’ordre caché dans les profondeurs du chaos    (https://www.bdsm.fr/blog/9106/Attracteur-%C3%A9trange-%E2%80%93-L%E2%80%99ordre-cach%C3%A9-dans-les-profondeurs-du-chaos/) *** Contexte *** L’histoire d’Ysideulte se situe dans la seconde moitié de notre décennie, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). *** Repères *** Cologny est une commune Suisse située dans le canton de Genève, sur les bords du lac Léman. Elle accueille le siège du WEF (World Economic Forum), organisation de lobbying que le public connaît essentiellement pour une réunion annuelle médiatisée, localisée à Davos. L'organisation a créé des programmes de lobbying et d'infiltration moins connus (ciblant les sphères d'influence et de décision politique, économique, médiatique et artistique), tels que les programmes Young Global Leaders et Global Shapers. Une liste partielle des membres du premier programme est disponible ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Young_Global_Leaders. La fenêtre d'Overton représente les idées et opinions jugées acceptables dans une société (et donc, par contraste, celles qui ne sont pas tolérées et seront étiquetées de qualificatifs infamants). L'ingénierie sociale, vue comme outil de manipulation psychologique des populations, permet, notamment par le relais des médias, de déplacer la fenêtre pour servir certains intérêts. Pour protéger des marchés lucratifs dans le domaine pharmaceutique ou environnemental, on peut par exemple conditionner la population à croire qu'il existe une science officielle (consensus scientifique) et que tout questionnement est par nature anti-scientifique (ce qui, en réalité, est tout le contraire de la démarche scientifique, puisque par définition ce qui ne peut pas être ni questionné, ni contredit, relève de la religion et non de la science). Le caisson de privation sensorielle est un cocon totalement hermétique aux informations extérieures (son, lumière, vibrations, ...). On y flotte dans un liquide, à la température du corps. L'objectif est de priver le cerveau de toute information sensorielle, ce qui déclenche une activité cérébrale inhabituelle et un état de conscience qui peut être très éloigné de l'état standard.   Le labyrinthe de pensées est une technique de protection contre l'intrusion mentale, imaginée par les scénaristes de la série Fringe et enseignée par Henrietta Bishop (photo), figure de la résistance au totalitarisme dans la série.    
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Par : le 21/07/24
Songeuse, elle se leva, sentant qu'on la tirait en avant et avança. Ses pieds nus se glaçaient sur le carreau: elle marchait sur un dallage de pierre. Moite et tremblant de froid, elle avait enfin descendu les dernières marches quand elle entendit ouvrir encore une porte, et sentit aussitôt sous ses pieds de la terre. Elle était dans une pièce voûtée, très grande et très basse. Il avait été convenu que la jeune femme serait entourée de sœurs de soumission. Il était difficile de savoir si elle en serait fière ou non. Il était également convenu qu'un jeune homme serait dressé. Autour d'elle, tout avait l'air étrangement calme et inanimé. Le temps lui-même semblait figé, inerte, exactement comme si cet instant de sa vie s'était tout entier contracté et que rien ne lui succéderait jamais. Un tel déni de réalité avait forcément une explication. Ce rôle que le destin lui attribuait tout à coup s'apparentait à la vérité. Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se degorgea. Epuisée, des gouttes de sueur étaient venus éclater sur ses épaules, mais elle était fière de l'hommage buccal rendu à la chair durcie. Pendant ce temps, le jeune soumis, agenouillé sur le sol, les yeux baissés, se masturbait lentement, obéissant aux ordres qui lui intimaient de ralentir le rythme de sa carence infamante. On lui ordonna de jouir et presque aussitôt, il libéra un jet de sperme qui éclaboussa les dalles de pierre. Il fut obligé de lécher jusqu'à la dernière goutte. Puis il fut flagellé pour avoir éjaculé aussi abondamment. Il se mit bientôt à sangloter.    Elle était résolue, avec plus de rage que d'élan. On lui avait demandé de retirer ses bas et de demeurer muette. Ses jambes effectuaient alors une drôle de rotation, et elle se mit à tourner sur elle-même, les bras écartés à la façon d'un pantin désarticulé, tandis que les mouvements de son corps semblaient complètement déconnectés de sa conscience, les yeux perdus dans le vide, aussi dépourvue de ressources qu'un animal attaqué par le non-être. Pourtant, elle savait qu'elle n'avait pas le droit de se laisser à la peur, Elle voulait se racheter par orgueil, pour prouver qu'elle pourrait devenir un jour une parfaite esclave, enviée de tous les Maîtres, sujet d'orgueil de la seule qu'elle vénérait, sa Maîtresse. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accompli la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pouvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Charlotte prit plaisir à exhiber ainsi son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette et de ses invités, en acceptant le supplice pour être digne d'elle.    Elle n'était plus à elle, et ce qui d'elle était le moins était certainement cette moitié de corps qui pouvait si bien servir en dehors d'elle. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait en la réhaussant dans son statut d'objet sexuel. Que ce désir de soumission ait pu se transformer un jour en une affection mutuelle et exclusive devait relever d'une conjonction astrologique. Même si cette relation n'était pas non plus tout à fait dénuée d'arrière-pensées, de part et d'autre. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de son cerveau et commandait à son corps de jouir de cette humiliation prégnante magnifiée par son obéissance servile. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes. Mais on lui opposa un refus bref et sévère. Une angoisse incontrôlable l'envahit alors.   Pourquoi, à chaque fois qu'elle le constatait, en était-elle, non pas surprise, mais comme persuadée à nouveau, avec à chaque fois aussi fort le même trouble qui l'immobilisait, et qui la livrait davantage ? Qu'importe que des hommes se soient servis de sa bouche comme celle d'une putain, qu'on la malmenât et l'abreuvât de leur plaisir, c'était une forme ultime d'humiliation, et Juliette en était tout à fait consciente, comme elle était consciente d'être dans ces moments-là la complice objective de sa perversion, qui frôlait souvent par sa passivité la complaisance. Charlotte lui paraissait seulement plus pâle, mais encore plus désirable qu'à son habitude, dans ses manières humbles et son air abattu, qui la prédisposaient encore plus favorablement. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. Charlotte n'était plus l'ingénue libertine de ses débuts, elle avait gagné ses galons d'objet servil. Elle ne pouvait, puisqu'elle l'aimait, qu'aimer tout ce qui venait de Juliette. Sa Maîtresse obtiendrait sa soumission, non malgré elle mais pour l'incomparable plaisir de lui appartenir. Béatrice, à la fin du repas, interrompit ses méditations en lui ordonnant de s'agenouiller pour recevoir quelques coups de fouet avec laquelle elle marqua ses seins de longues estafilades que Charlotte fut longtemps fière d'exhiber. Puis, elle lui pénétra les reins avec un olisbos plus épais, mais très court, qu'elle décida de laisser en place jusqu'à la fin de la soirée, avant de la forcer à s'asseoir sur le tabouret, de lui bander les yeux et de lui lier fermement les mains derrière le dos avec des menottes, en lui ordonnant de cambrer au maximum ses reins, de façon à renfler sa poitrine. Les Maîtres s'approchèrent d'elle, et sous la lourdeur des regards, se déversèrent tous sur son visage, ou sur ses seins nus offerts. On la libéra ensuite pour l'attacher de nouveau à la croix de saint André. Ainsi contrainte, il ne lui serait plus possible de se caresser et de jouir de ses propres caresses, la douleur se muant lentement en plaisir. Elle s'endormit en souriant, impudique mais heureuse..   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/07/24
Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette.    Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert.   Elle pensait à regret qu'elle était bien plus attirante quand ses jambes étaient gainées de bas. Elle avançait nue et désirable vers l'inconnu, la pointe des seins déjà durcie, et l'entrejambe moite. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable.    Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/07/24
Elle ne redoutait pas, comme autrefois, les nouvelles rencontres de son amie. Ces courts enthousiasmes ressemblent trop à des allumettes qui crépitent, l'enfer, la jalousie, et ne laissent entre les doigts qu'un souvenir ridicule. Au contraire, il était peut-être excellent que la jeune fille abandonnât sa liberté pour sa nouvelle Maîtresse et rien ne semblait pouvoir troubler son sommeil. Mais quelle Juliette observait-elle dans la pénombre de leur chambre. L'amante  ou la soumise ? Juliette les aimait toutes à travers ce qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un à qui l'on ment sur l'essentiel ? S'intaller dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Elles avaient déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier, non de pardonner. Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre.   La jeune feme avait une sorte de charme, au moins l'avantage de son jeune êge, de son calme et de sa froide considération. Elle n'était inspirée que par le désir de possession. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang. Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée.    Elle n'a que vingt ans et la robe noire échancrée dans le dos jusqu'aux reins et très serrée à la taille lui donne un sérieux excessivement sensuel. C'est beaucoup d'élégance pour ce jeune chat qu'on voudrait prendre dans ses bras, poser sur un coussin, caresser, abandonner. La jeune femme ignorait le non-dit, les mots entre les mots, les secrets murmurés, les silences éoquents. Dans son monde, on parlait ou on se taisait. On était régi par la tyrannie des convenances. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut.    Elle savait assez bien admirer et mépriser en même temps: ce sont là deux mouvements de crainte, différemment orchestrés. Plus la jeune femme se rassurait en faisant le plein, plus sa Maîtresse se dépouillait et s'épanouissait dans l'immatériel. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.    Elle n'aimait que les poètes abandonnés dans les mansardes, les jeunes peintres tuberculeux. Elle vivait à la diable. Il y aurait chez Charlotte toujours les deux tendances en elle, l'une l'emportant sur l'autre au gré des vicissitudes. Tout en elle faisait double allégeance. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée.   Les situations mal définies sont mille fois plus périlleuses: impossible d'y entrer par des calculs, impossible d'en sortir sans aise. L'indomptable volonté de perpétuer la race dans ce qu'elle a d'immuable. Une femme qui ne s'accomplissait que dans le stupre et l'abnégation. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 19/07/24
Elle se réveilla aux aurores, angoissée à ce qui l'attendait aujourd'hui. Elle savait que cette relation peu banale avec cette femme d'affaires n'était pas terminée, et qu'elle allait forcément devoir la rencontrer, sans doute plus tard dans la soirée. Après une mauvaise nuit, elle se leva peu avant six heures, prit une douche rapide et mit en route le café. Parfois, elle regrettait de ne pas avoir quelqu'un avec qui partager ses soucis. Non pas que le fait de vivre seule lui déplaise. Elle avait vécu pendant trois ans avec une jeune femme, une enseignante comme elle. Mais une fois passé leur état de grâce, elle était devenue de plus en plus dominatrice, voire parfois très humiliante et ourageusement sadique dans leurs jeux érotiques. Elle était soulagée de ne plus avoir à supporter son comportement autoritaire, ses humiliations et ses brutalités sans cesse renouvelées. Elle était pourtant si différente lorsqu'elles s'étaient rencontrées. Elle la faisait rire et la couvrait de cadeaux et de surprises. Mais tout cela s'était peu à peu tari quand elles avaient emménagé ensemble. Elle avait attrapé son poisson, et Charlotte avait parfois l'impression qu'elle lui déchirait les chairs pour retirer l'hameçon. Bien qu'elle ait été toujours indépendante, elle était calme de nature, un peu introvertie, soucieuse de protéger son intimité, et l'absence d'une femme chez elle ne la dérangeait pas. En dehors des éprouvantes séances de soumission où son corps était bafoué, leur vie sexuelle n'avait rien eu de spectaculaire, si bien que cela ne lui manquait pas non plus. Lorsque le désir la prenait, elle pouvait toujours se satisfaire elle-même, et elle appréciait la liberté que cela lui offrait. Elle avait éprouvé un tel soulagement quand cette relation s'était achevée qu'elle n'était pas sûre de vouloir un jour, à nouveau, partager son espace vital. C'était peut-être un trop grand sacrifice. Mais sa surprise fut grande quand, après quelques mois de solitude, elle rencontra au cours d'un dîner, la femme qui devint rapidement son amante et sa Maîtresse qui sut, jour après jour, satisfaire pleinement son tempérament masochiste. Ce fut pour elle une révélation. Elle se sentait comme illuminée de l'intérieur, quand Juliette l'humiliait, la brutalisait, dans des situations de plus en plus inconvenantes. De nature réservée, jusqu'à cette rencontre, elle n'aurait jamais osé tenir le rôle d'une prostituée, encore moins celui d'une esclave sexuelle. Sa fierté dans l'obéissance et l'asservissement lui procurait une exaltation proche d'un état permanent de jouissance. Ce soir-là, elle tenta d'articuler un mot, mais son visage se froissa. Ravagée de lubricité, elle regarda silencieusement sa Maîtresse. La soif de la débauche faisait d'elle une amante admirable et une esclave infatigable. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta sans ménagement. Il était essentiel pour Charlotte de se donner sans réserve. Elle se muait pour son plus grand bonheur en une femme refoulée au rang d'objet, silencieux et complaisant.   La souffrance devenait insoutenable, mais elle surmontait cette douleur. L'euphorie qui sourdait en elle l'exaltait en la glorifiant. Elle avait contracté la manie d'être indélébile dans la vie de sa Maîtresse. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Sa séduction demeurait une offensive de tous les instants. Cernée de brouillard, elle était à nouveau une féminité disponible. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Muette et comme enfermée dans un corridor de ténèbres, la jeune femme semblait cuver sa souffrance, digérer de l'amertume et subir au plus profond d'elle-même de terribles craquelures. Pas un instant elle n'eut la gravité légère d'une fière hétaïre ni la courtoisie de paraître heureuse. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la contraignait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait jamais de sédition.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/07/24
À l'orée du crépuscule, tapis dans les ténèbres où l'ardente rêveuse abritait ses peurs les plus intimes, les fantasmes guettaient, de plus en plus fiévreux, mais il les tenait à distance sournoisement. D'un coup, ce prénom était sorti de la gorge de la jeune femme, qu'elle avait étroite en cet instant. L'homme se retourna, tandis qu'elle venait à lui, sans préméditation, avec cette simple envie de l'enlacer, de l'ébouriffer de caresses. Mais il se devait de la dominer sans sentimentalisme. Alors, il se contourna tout à fait vers Charlotte, toujours allongée sur le ventre. La nuit était tombée depuis un petit moment, une nuit claire de pleine lune qui tapissait la chambre d'ombres bleues. Elle avait gardé les yeux fermés. Il croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'il contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, losqu'il était arrivé, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Il lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle avait dit plus fort et il avait noué des liens plus étroits. D'elle-même alors, elle s'était laissée tomber sur le lit. Cela l'avait beaucoup excité de la sentir aussi vulnérable en dessous de lui. Il s'était dévêtu rapidement. Il lui avait retroussé la jupe d'un geste sec. Il avait écarté le string pour dégager les fesses et l'avait pénétrée ainsi, tout habillée. Jamais Charlotte n'avait senti plonger en elle un membre aussi raide. Le plaisir du viol, peut-être, ou le frottement de l'élastique du string contre son pénis avaient aiguisé l'ardeur de Xavier. Longtemps, il l'avait pénétrée ainsi, les mains posées à plat sur ses épaules. Longtemps et méthodiquement, dilatant du gland seulement l'entrée de l'orifice le plus étroit, pour l'élargir encore plus, s'enfonçant ensuite lentement, puissamment entre ses reins. Longtemps et à son rythme. Il allait et venait, d'avant en arrière, de haut en bas, ou imprimant à son sexe un mouvement de rotation comme s'il voulait explorer le moindre recoin de ses entrailles, non pour lui faire mal ou pour l'humilier, mais seulement pour la satisfaire car Charlotte lui avait avoué qu'elle préférait être prise ainsi. Alors c'était lui, et lui seul qui menait la danse. Si elle s'avisait de remuer un peu trop le bassin, au risque de précipiter le dénouement, une claque sur les fesses la ramenait vite à plus raisonnable docilité. Elle feignait la douleur, faisant semblant de chercher à se détacher de l'étreinte en se tordant les poignets pour le seul plaisir de se sentir vulnérable et prisonnière. C'était cela, un homme était entré de force chez elle. Il l'avait bousculée, insultée, ligotée et maintenant elle gisait là, en dessous de lui, sous son contrôle, subissant ses coups de boutoir. Pour l'instant, il la violait en la sodomisant mais le pire restait à venir.   À présent, à chaque fois qu'il s'enfonçait en elle, ses reins se contractaient autour du membre durci, en ondulant avec une audace et un abandon sauvages qui lui étaient interdits. Surprise, elle se laissa faire, et cet outrage sans méthode eut le goût d'une première fois, sous un ciel tout en clarté que ne contrariait aucun nuage. Bientôt, il la contraindrait aux pires humiliations que son imagination esquissait parfois. Il lui ferait dégringoler les échelons, il la rendrait plus femelle que femme, plus chienne que femelle, plus chienne que chienne. Elle devrait le sucer sans doute, être fouettée, ou se masturber devant lui avec toutes sortes d'objets, à quatre pattes sur le sol. Oui, c'est cela ... À quatre pattes sur le sol et au milieu du séjour. Elle n'aurait pour tout vêtement que le bandeau qu'il lui aurait mis sur les yeux. Il serait assis en face d'elle et la regarderait exécuter ses ordres. " Prends ceci et enfonce-le ... C'est ça ... Bien au fond ... Plus loin encore ... Ressors-le maintenant ... Renfonce-le .... Il lui passerait tout ce qui lui tomberait sous la main, des objets de tous les jours qu'elle ne reconnaîtrait qu'au toucher, parfois horrifiée par leur taille. Qu'importe ? Tout devrait entrer profond. Tout devrait sortir. Tout devrait entrer à nouveau. De temps à autre, il changerait de poste d'observation. Il la regarderait se contorsionner sous tous les angles, écarter les cuisses, creuser davantage le dos pour mieux s'ouvrir, pour que l'introduction de l'objet soit moins difficile à supporter. Il ouvrirait grands les rideaux. Il la pousserait jusqu'à la fenêtre et elle devrait finir de se consumer là, à pleines mains, avec tous ces gens qui passent en bas, dans la rue, et qui pourraient la voir. Malgré la terreur et la honte, elle ne résisterait pas au plaisir de ses doigts mécaniques. Elle finirait par se tordre de volupté à ses pieds. Elle avait joui la première, juste quand elle avait senti les lèvres de Xavier s'approcher de sa nuque, lorsqu'il y avait posé les dents et qu'il lui avait mordu la peau. Il s'était effondré sur elle de tout son poids. Pour leur plus grand bonheur. - Tu veux que je détache ? - Non, pas encore, j'aime bien être comme ça tout près de toi. Elle ne mentait pas. Ainsi immobilisée, elle ne craignait rien du ciel. Grâce à ses liens, elle était libre de s'abandonner à la langueur qui suit l'amour. Il lui semblait que Dieu n'attendait que l'instant où Xavier la détacherait pour la foudroyer sur place. Mais on ne s'attaque pas à qui est sans défense. Les victimes ne redoutent pas les divins courroux. La ceinture d'éponge qui lui entravait les poignets, c'était un sursis avant l'enfer. Pour l'instant, elle était au paradis. Le miroir, encore et encore le miroir, comme un confesseur auquel Charlotte, grave et nue, se serait soumise chaque soir. Elle regardait ses poignets. Elle observait le fin sillon rougeâtre qui cerclait chacun d'eux comme de minces bracelets gravés à sa peau. Elle portait les mêmes traces aux chevilles, et d'autres encore, ailleurs, moins visibles: là, à la base du cou, ici, autour des épaules, là encore au sommet des cuisses.   Cette communion n'avait été qu'une illusion, elle se savait, la connexion de deux esprits dans l'outrance. Certains excès pourraient s'améliorer. Alors soudain elle se ravisa, et songea qu'elle avait perdu la tête d'éconduire un homme pareil, un si concerné par elle. La taille de cette passion lui fit honte. Se coucher nue sur le lit à barreaux ? Parfait. Quoi d'autre ? Ouvrir la boîte, en sortir les sangles de cuir, les plus larges, les boucler autour des cuisses, juste au dessus du genou ? Si tu veux. J'aime cette odeur puissante du cuir et sa souplesse sur ma peau. À chaque sangle est fixée une chaînette dont le dernier maillon est un cadenas ouvert. Tu veux que que je verrouille ces cadenas aux barreaux ? Et me bâillonner moi-même ? Les chaînes sont courtes, pour y arriver, je dois me tenir sur les omoplates, les jambes très écartées, mais j'y arrive. Je le regarde avec attention, bien en face. Il me donne tous les détails, le protocole de nos relations. La manière dont, je devrais toujours me mettre à genoux. La lingerie que je devrais porter dorénavant, et ne pas porter, surtout. Deux jours plus tard, nouveau rendez-vous. Je me suis déshabillée, et au milieu du salon, devant une sorte de lourd guéridon bas où reposait une fine cravache. Xavier m'a fait attendre un temps infini. Il était là bien sûr, à scruter mon obéissance. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper, sur les fesses, les cuisses et les reins, en stries parallèles bien nettes. "-Compte les coups." Et ce fut tout ce qu'il dit. À dix, j'ai pensé qu'il allait s'arrêter, qu'il faisait juste cela pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. Il s'est arrêté à trente, et je n'étais plus que douleur, non j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré, et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie, puis par l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser, au plus profond, de me déchirer. Cela lui a plus, mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais le visage brouillé de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant, jusqu'au fond, jusqu'à la glotte. L'honorer en espérant le boire jusqu'à la dernière goutte. Cela fait deux ans que cela dure.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/07/24
Regard perdu dans le vide, respiration rapide dans cette salle d'attente,elle était  anxieuse et un peu troublée.  Sa tenue qui était classique ne laissait pas transparaître son état.  C'était la première fois qu'elle allait réaliser ce genre d'examen et elle ne savait pas trop à quoi s'attendre malgré des heures de lecture sur le sujet.  C'est alors que la porte s'ouvrit "Me *****, c'est à vous." Une voix douce et gentille s'adressait à elle, la femme en blouse blanche semblait amicale et inspirait un sentiment de confiance .  Un peu intriguée que la personne précédente ne sorte pas, elle se ressaisit et pris ses affaires en se levant.  Changement de pièce, devant elle se trouvait un grand bureau et un fauteuil, un ordinateur, un cahier et quelques stylos. Elle pris place sur une des chaises après y avoir été invitée.  La doctoresse lui posa quelques questions de routine sur son état physique et lui expliqua brièvement ce qu'Elle allait réaliser sur son corps... Elle dû enlever ses vêtements et elle se retrouva en sous vêtements , de plus en plus gênée. Il faut dire qu'elle portait une cage de chasteté, seul indice de son sexe masculin d'origine. La médecin regardait partout en détaillant son corps, prenait ses mensurations en touchant ce corps qui commençait à être excité.  Bras levés, Elle inspecta sa poitrine qui bien que menue laisser apparaître de jolis tétons dressés. Jambes légèrement écartées, la médecin touchait le tissus pour mesurer le galbe de ses fesses et la façon dont la cage était maintenue. Vint le tour du stéthoscope, du tensiomètre, du capteur d'oxygène qui lui restat au bout de son doigt, s'affolant au rythme de ses pulsations cardiaques.  Allongez vous sur le dos ! Le ton gentil et doux avait laissé place à autre chose, une tonalité bien plus inquiétante.  La table noire recouverte de similicuir glaça sa peau quelques secondes, puis on lui demanda de lever ses jambes qui finirent bloquée en l'air grâce à une poulie suspendue au dessus d'elle. D'un ton moqueur, le médecin lui dit :"te voilà maintenant installée comme toutes les femmes sur une table gynécologique, nous allons commencer l'examen et passer en revue ton corps et l'ensemble de tes capacités" .  Un masque posé sur ses yeux et des sangles étaient mises de sorte que cela empêchait le haut de son corps de bouger. Noir total, perte de mobilité, elle était piégée.  'Ouvres ta bouche ' un bâtonnet de bois vint inspecter celle ci, puis elle dû se mettre à sucer un gode qui se présenter sur ses lèvres.  De cet exercice elle en avait l'habitude...  Une fois fait, un bâillon vient tenir sa bouche ouverte.  Ses tétons roses allaient devenir maintenant un terrain de jeu: roulette, puis pompes aspirantes pendants un bon moment , ensuite vinrent les pinces qui restèrent en place quelques minutes qui semblérent être des heure.  Son sexe forçait contre le métal de sa cage au moment où un ballon de dilatation venait ouvrir son cul, il se gonflait et gonflait cadencé par sa respiration.  Elle était remplie, la honte mélangée à ses désirs les plus secrets d'être utilisée, son esprit n'était déjà plus présent. Seul son corps répondait encore de façon mécanique.  Puis la libération de son sexe en érection fut salvatrice mais de courte durée, un fil de corde venait enlacer ses testicules, mesure de sa queue, de l'épaisseur de ses testicules, quelques impacts, un peu de cire bien chaude... Les plaisirs s'enchaînaient sans avoir le temps de réfléchir.  Une pompe à pénis venait faire gonfler sa queue qui une fois sortie de l'appareil recevait des sondes urétrales. Ce plaisir nouveau venait désormais cogner dans son esprit, quelques vas et vient, c'en était déjà plus qu'elle ne pouvait en supporter.  Les sangles enlevés elle revint en position assise, le temps de changer de jeu. Des minutes bien trop courtes pour faire redescendre la pression.  Un bondage film venait tenir ses bras et sa poitrine à présent. Mains attachées.  Maintenant à plat ventre, un coussin glissé sous son bassin, elle avait les fesses tendues, quelques électrodes venaient faire travailler ses muscles, un peu d'électro stimulation ... Position idéale pour recevoir une fessée.  Elle descendit de la table, deux menottes de jambes et une barre d'écartement... puis appuyée sur celle-ci, elle se fit prendre violemment, elle ne se souvenait plus quand la blouse blanche ouverte avait laissée place à un gode ceinture.  Une main caressait aussi son sexe et ses testicules. Interdiction de jouir, la consigne venait d'être énoncée alors que sa résistance atteignait déjà ses limites depuis un moment.  Jetée sur le lit, on lui mit une couche avec un body enfantin, comble de l'humiliation pour elle, dépossédée de sa cage, de ses vêtements, et même de son corps, el'e n'était plus rien.  L'envie était à présent incontrôlable , un vibromasseur était accroché à l'extérieur de la couche et sa tête ne savait plus comment faire pour empêcher son corps de jouir.  C'est finalement après de longues minutes qu'elle eue enfin l'autorisation d'éjaculer. Elle pensait naïvement que tout était désormais fini,qu'on allait la détachée, mais il n'en était rien, elle dûe dormir ainsi souillée toute la nuit et n'en fût délivrée qu'au petit matin.   
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Par : le 16/07/24
Pour elle, le sexe était presque une forme d'amitié; l'acte apaissait sa faim physique, mais sans parvenir toujours à combler ses désirs. Elle effleura des lèvres le duvet brun autour du pubis. Sous la peau souple et veloutée, les abdominaux se contractèrent à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus tard, le sexe de Xavier s'étirait comme après un long sommeil. Il se déroula paresseusement, se redressa un instant puis retomba contre le ventre mais sans cesser de grandir. Sarah observa la fascinante métamorphose de ce fabuleux objet de désir. Quelle chance pour les hommes d'avoir, greffé entre les jambes, un aussi beau jouet. Il semblait doué d'une vie propre. Voilà qu'il s'allongeait encore, comme tendant le cou pour mieux la regarder. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Sarah s'approcha de la bête. Elle posa le bout de la langue sur le sommet de sa tête et entama un délicieux mouvement de balayage. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. L'homme et son sexe se raidirent encore. Lorsque, léchant toujours, Sarah glissa vers la base du gland, Xavier étouffa un soupir. Il plongea la main dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sa langue continuait de frétiller le long de sa verge. Il se releva sur un coude et contempla le spectacle hallucinant de cette fille couchée à côté de lui, de ses mains liées dans le dos, de son échine courbée par les cordes, de ses fesses pointées vers le plafond, de sa jupe troussée jusqu'aux reins. Sarah changea de méthode. Elle plaqua la langue tout entière au creux des testicules et remonta la verge jusqu'à la commissure du gland, là où celui-ci semble se fondre en deux comme un abricot. Elle remarqua que l'étreinte de Xavier sur sa nuque se faisait plus pressante lorsque sa langue atteignait ce triangle rose pâle. C'était là qu'il fallait donc porter l'estocade. Ravie d'avoir découvert l'endroit sensible, elle continua de le torturer ainsi. Sous ses coups de langue, il perdait peu à peu le contrôle. Il tendait le ventre, ondulait des hanches. Brusquement, il accentua sa pression sur la nuque de Sarah jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière, c'était un ordre. Elle n'eut qu'à entrouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Xavier s'engouffre dans sa bouche. La charge portée dans sa gorge fut telle qu'elle suffoqua. Pourtant, lorsque Xavier relâcha son étreinte, elle n'eut qu'un bref mouvement de recul, juste le temps de reprendre son souffle avant de le reprendre dans sa bouche et il éjacula.    Un sourire se forma sur le visage de de la jeune femme. Quand aux liens, moi qui ne nourrissais jusqu'ici aucun fantasme particulier à leur sujet, je leur découvre une vertu que je ne connaissais pas. Au début de notre relation, je me contentais d'entraver les poignets de Sarah pour satisfaire à ce que je croyais n'être qu'un caprice de sa part. Mais peu à peu, nous nous sommes amusés à inventer des liens de plus en plus sophistiqués, des positions de plus en plus complexes auxquelles elle se soumet toujours sans protester. Je la pense, à dire vrai, incapable de s'en passer. C'est pour cela que je n'ai pas le sentiment de l'asservir. Comment expliquer cela ? Lorsque j'entrave Sarah, c'est comme si, à la manière d'un peintre ou d'un sculpteur, j'avais soudain le pouvoir de figer sa beauté dans l'espace et dans le temps. Nos rendez-vous prennent désormais des allures de séances d'atelier. J'arrive avec une nouvelle idée de pose et des tas de cordes, de sangles, de lanières. Le ficelage prend du temps. Ce sont de longues et excitantes prémisses. Les images de Sarah ainsi ligotée m'obsèdent. La voilà nue, assise sur une chaise, les bras légèrement fléchis. Je lui ai joint les poignets à mi-dos. Les cordes s'évasent jusqu'aux épaules, comme les nervures d'une feuille dont la colonne vertébrale serait la tige. Elles s'enroulent autour des cuisses, pressées contre la poitrine, remontent jusqu'à la nuque où je les ai nouées. J'ai entravé les chevilles l'une contre l'autre, tiré la ficelle entre les fesses. Je l'ai tendue au maximum pour la fixer aux poignets. Sarah est enroulée dans un cordon de cordes. Elle n'est plus qu'un souffle impatient du plaisir à venir. Souvent, elle-même m'encourage à plus d'excentricité encore. Elle veut ne plus rien pouvoir entendre, ne plus pouvoir rien dire, ne plus rien pourvoir voir, ne plus rien pouvoir faire que d'attendre le moment où je m'enfoncerai au fond de son ventre ou de ses reins. Alors, je comble sa bouche avec un morceau de tissu, je la bâillonne d'un large sparadrap, je l'aveugle d'un bandeau sur les yeux et je lui bouche les oreilles avec des boules de cire. Je l'attache avec un soin maniaque, centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus remuer du tout.    Elle est toujours prête à me recevoir. Pour faire durer le plaisir, je dois brider ses fantasmes. Je la modèle sous mes doigts comme un sculpteur manipule la glaise. Et quand enfin j'ai terminé, je prends du recul, je l'admire, immobile comme une toile, aussi lisse qu'un marbre, statue de chair, chaude et tendre, inerte et pourtant vibrantede vie. Quiconque entrant dans la pièce à ce moment-là trouverait la scène choquante. Sans doute ne verrait-il pas que l'indécence extrême d'un corps emprisonné, la mâchoire distendue par sous le bâillon, l'obscénité des cuisses maintenues ouvertes, l'insupportable étirement des muscles, la brûlure des cordes serrées contre la peau. Il ne verrait que le sordide d'une femme soumise à un plaisir de mâle. Il ne verrait que l'humiliation. Pourtant, Sarah ne s'humilie pas en se livrant ainsi. Elle met en moi une telle confiance que je ne la respecte jamais autant que lorsqu'elle est ainsi asservie. Même tordue dans ses liens, elle conserve cette grâce qui fait souvent défaut aux amants, que je ne me lasse pas de contempler. Alors, au-delà de l'excitation physique que cette vision éveille en moi, je me surprends parfois à ressentir comme une fugace émotion d'artiste. Plus tard, je caresserai le satin de cette peau. Sous mes doigts, le tressaillement d'un sein frôlé. Plus tard, je la soulèverai. Il faudra bien alors que monte le désir. Je la fouetterai, je la fouillerai. Tenaillée entre deux douleurs, elle hurlera en me suppliant. Seulement plus tard. D'abord, je succombe à ce plaisir sadique de l'entraver.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/07/24
Errance aux côtés du Diable. Amis lecteurs, cette histoire n’est qu’une chimère le fruit de mon imaginaire.   Chapitre 1        Bérangère progresse prudemment sur la modeste route départementale à travers la Haute Provence s’élevant progressivement vers le plateau reculé. Elle serpente à travers la forêt de chênes verts dans la pénombre de cette fin de journée. Soudain, la pluie, le ciel se couvre brusquement, annonçant l’arrivée d’un violent orage. Les éclairs bleutés zèbrent le paysage, illuminant les arbres, ainsi que les feuilles mouillées. Le vent, en rafales furieuses, fait danser les feuilles sur la chaussée. À travers le pare-brise embué, les essuie-glaces peinent à suivre le rythme. Bérangère tente de deviner le tracé de la route. Chaque virage est une énigme, chaque bosquet une cachette où se cachent les secrets de la forêt. Dans cette obscurité mouvante, elle se sent à la fois perdue et fascinée, comme si les arbres eux-mêmes murmuraient des histoires anciennes. Tandis que la pluie martèle le toit de la voiture, Bérangère se demande si elle trouvera sa destination ou si elle continuera à errer dans cette forêt mystérieuse.     Bérangère ressent un mélange d’émotions intenses alors qu’elle continue sa route dans cette garrigue sombre. La peur s’insinue en elle, amplifiée par les éclairs qui illuminent brusquement les arbres. Chaque coup de vent sur sa voiture la fait frissonner. Elle se sent vulnérable face à la puissance de la nature en colère. Mais en même temps, il y a une fascination inexplicable qui la retient. La beauté sauvage de la forêt, les secrets qu’elle cache, tout cela la captive. Bérangère est à la fois perdue et intriguée, elle pénètre dans un monde obscur où les éléments se déchaînent. Elle ne peut pas s’empêcher de se demander ce qui l’attend au prochain virage derrière chaque bosquet. C’est un mélange d’angoisse et d’émerveillement, une danse entre la terreur et la curiosité qui la pousse à continuer sa route. Rien ne va l’arrêter, quelque chose de plus profond dans cette forêt en furie l’attire comme un aimant.     La route se termine par une sorte de parking, moitié terrain vague.     — Où je me trouve, où est ce foutu panneau ?      Avec sa voiture elle balaye avec le faisceau de ses phares à la recherche d’une indication. *******       Bérangère échange avec cet homme sur ce forum catholique depuis un an, elle est captivée par le monde qu’il lui dévoile quotidiennement à travers ses mots. Il a réussi à déverrouiller la boîte de Pandore de Bérangère, à savoir l’univers de ses fantasmes.      Elle est devenue au fil du temps ange et démon. Il faut dire qu’elle a été élevée dans une famille catholique est pratiquante. Son éducation est rigoureuse, et stricte, elle a des principes, des tabous. Mais cet homme, au fur et à mesure de ses mails, a fait basculer ses convictions.      Bérangère est face à un dilemme, elle ressent de la confusion, de l’ambivalence et peut-être même de la peur quant à la direction que prennent ses croyances et sa vie. Le conflit entre sa formation rigoureuse et les nouvelles idées qu’elle découvre la plonge dans un tourbillon émotionnel intense.       Comme chaque jour, pendant la journée, elle reçoit sur son IPhone une notification d’un e-mail arrivé sur le forum. Elle sait qui l’a envoyé, cependant, elle ne peut le lire, il y a une règle. Le soir, après le repas avec ses parents, dans l’intimité de sa chambre, elle s’isole. Sa première action, remplie d’impatience, consiste à allumer son ordinateur. Mais avant d’ouvrir ce mail elle doit appliquer cette fameuse règle, se mettre nue. Comme chaque soir, le message est là. Dans sa nudité elle prend le temps de savourer l’écriture de cet homme. Il réveille à chaque mail ses démons, elle ne peut résister, la honte est là, sous le regard inquisiteur du Christ avec son laurier au-dessus de son lit.      Elle se trouve confrontée à la tentation, rongée par la culpabilité et la honte. Après chaque lecture de ses mails, un combat intérieur s’engage entre les désirs naissants dans le creux de son ventre et les principes de sa conscience et de sa foi. Bien que la bataille soit acharnée, le résultat est invariable : elle cède, le plaisir et le délice de la honte l’emportent, rendant les normes sociales et religieuses qu’elle a intégrées complètement dénuées de sens.      Après avoir parcouru le mail et rédigé sa réponse concernant les émotions qui l’ont accompagnées tout au long de sa journée, ainsi que les conflits intérieurs liés à ses valeurs. Tard dans la soirée, elle finit par se coucher. Son esprit est enveloppé d’un brouillard, une douceur sourde au creux de son ventre qui ne fait que s’intensifier, comme c’est le cas chaque soir après la lecture des écrits de cet homme.      Dans sa nudité, lové au fond de ses draps dans la pénombre de la nuit, sa main a exploré son intimité. Ses doigts effleurent son mont de Vénus à travers sa toison, glissant lentement entre ses lèvres charnues pour trouver son bouton de plaisir. Une onde de jouissance s'éveille délicatement en elle, l'orgasme imminent. Les mots de cet homme abolissent ses inhibitions morales, défiant ses tabous. Un orgasme fulgurant dont elle ne peut résister, tel une explosion nocturne, la submerge.      Après avoir succombé à ce plaisir interdit, en contradiction avec ses principes de vie catholique, l'homme lui a imposé une règle. Elle doit se mortifier. Dissimulée sous son lit, elle extrait une petite boîte en bois fermée par une serrure, elle l'ouvre, à l’intérieur une chaîne.     En prenant cette chaîne, elle se remémore le souvenir confus dans une grande surface de bricolage.  A la caisse sur le tapis le caissier a pris la chaîne dans ses mains et les différents accessoires pour les scanner. Quand elle a croisé son regard, pouvait-il imaginer l’utilité de cette chaine entre les mains de cette jeune femme.      C’est elle-même qui a confectionné sa chaîne d’après les instructions de l’homme afin de faire travailler son humiliation. Après plusieurs tentatives dans l’intimité de sa chambre, elle est arrivée au résultat attendu. Elle doit enrouler la chaîne autour de sa taille, une autre chaîne fixée à celle de sa taille pends dans le creux de ses reins. De ses mains elle doit la récupérer la faire passer dans son entrecuisse elle remonte à travers son intimité, puis sur son ventre, mais comme prévu la chaine et courte elle lui cisaille douloureusement son entre-jambe, son sexe. Elle grimace de douleur mais finit par la relier à la chaîne de sa taille et la condamne sur son ventre à l’aide d’un cadenas. La clef finie dans le tiroir de sa table de chevet.      Elle s’enfonce dans ses draps moelleux pour la nuit, mêlant souffrance et repentance, son corps frémissant sous les marques de la passion de ce plaisir interdit. Son intimité, tourmentée par la chaîne, elle fait l’offrande de sa douleur à cet homme.      Son sommeil comme chaque nuit s’annonce comme une épreuve intense chargée d’émotions.       Elle se laisse emporter par l’emprise de ses désirs et de ses tourments. Dans ses songes les images de son intimité tourmentée par cette chaîne prennent forme, symbolisant le lien complexe et douloureux qu’elle entretient avec cet homme. Au plus profond de ses nuits elle lui offre sa douleur, elle se livre à un rituel cathartique où la souffrance et le plaisir s'entremêlent dans une danse troublante et passionnée. *******  Bérangère est une jeune fille de 22 ans étudiante, elle a été élevée dans les principes de la religion catholique avec des règles, des tabous.  Elle est loyale envers sa foi, ses valeurs morales, sa discipline est issue de son éducation stricte de par sa croyance religieuse. Elle a toujours gardé une certaine réserve ou prudence envers les autres jeunes gens de son âge à la fac. Dans sa famille on n’est éduqué consciencieusement, pour respecter les traditions, les autorités religieuses, et peut-être même un brin conservateur dans ses opinions et son choix de vie.       Avec une éducation aussi restrictive, sa vie sexuelle entravée par ses tabous profonds, la laisse dans une situation d'une banalité décourageante. À 22 ans, elle demeure vierge malgré sa beauté et ses atouts physiques. Bien qu'elle soit séduisante, dès qu'un prétendant se rapproche, ses valeurs strictes refont surface, elle se montre très défensive."   Chapitre 2        Comme d’habitude je suis nue, quand j’ouvre ma boîte mail, le message que j’attendais depuis longtemps est là. A sa lecture il me demande d’être disponible semaine 43 du vendredi soir au lundi matin. Je continue la lecture il me donne des détails complémentaires notamment l’horaire du rendez-vous : 18h30.  L’adresse du lieu me sera communiquée la veille de mon départ.       Cette fois j’y suis, d’un seul coup tout s’emballent dans ma tête. Mon cœur bat la chamade, il va devoir ne pas trembler plus de possibilité de faire marche arrière sinon je perds tout.  C’est ma voie, mon destin, je fonce maintenant à tombeau ouvert vers le néant.       J’essaie de me raisonner, c’est de la folie, que cache cet homme à travers ses écrits. A travers ses mots je me suis fait prendre au piège.  Ses écrits m’hypnotisent je suis comme un animale face aux faisceaux de phares de voiture, je reste immobile je ne contrôle plus rien. Je suis face à ma réalité, je prends conscience d’un seul coup que je ne suis plus dans un jeu. Il va falloir sauter dans le vide.         Il me faut expliquer cette absence à mes parents, même si à mon âge je suis libre de mes mouvements. Par principe, les informer est important, je vais inventer une adresse pour justifier mon absence. Lors du dîner en famille, je leur annonce que je vais m'engager dans une semaine de retraite pour réfléchir sur le sens de ma vie et approfondir ma foi. Ils reconnaissent l'adresse que je leur ai donnée, ayant eux-mêmes déjà participé à des retraites dans ce même lieu. Connaissant la discrétion qu’il règne dans ce monastère et le caractère temporaire des visiteurs cela ne servira à rien de me joindre ils n’auront pas de réponse. Voilà la raison du choix de cette adresse. Ils acceptent avec bienveillance cette absence.          La veille de mon départ, le mail final était là. J’ai été surprise quand j’ai reçu l’adresse, elle me rassure, mais elle a quand même un côté mystérieux, elle n’est pas dans ma logique. C’est dans les détails que se cache le diable. *******      Dans l'obscurité oppressante de ce foutue parking désert, isolé de tout en pleine nature, aucun véhicule en vue, je me retrouve seule prisonnière de ma voiture, prise au piège au cœur de cet orage déchaîné. Le tonnerre gronde, résonnant comme un avertissement sinistre. Chaque éclair bleuté déchire le ciel, révélant des rideaux d'eau qui semblent danser malicieusement autour de moi. La lueur fantomatique des phares projette des ombres inquiétantes, accentuant mon sentiment d'isolement et d'incertitude. À la recherche fébrile de ce panneau salvateur, chaque seconde qui s'écoule dans cette nuit sinistre semble prolonger mon angoisse, comme si les éléments eux-mêmes conspiraient contre moi.         Dans ce cauchemar, je perds progressivement toute notion de direction, jusqu'à ce qu'un éclat surgisse soudainement dans la lumière des phares. Je guide ma voiture vers lui, entre deux balayages d’essuie-glaces, ce maudit panneau apparaît, il est et là, il m'attend. Il confirme l’adresse : Abbaye de Saint-Eutrope à 500 mètres. Zut ! Deux imposants blocs de pierre bloquent l'accès aux véhicules. Je vais devoir terminer le trajet à pied sous cet orage en pleine nuit à travers cette forêt lugubre. C'est impensable. Atteindre cette adresse relève d'un véritable calvaire, peut-être que je le mérite. Heureusement, je suis légèrement en avance. Et cette pluie qui ne cesse de tomber.      Dans un état d'angoisse croissant et emplie de questions, je coupe brusquement le moteur, j’éteins les phares. Plongé dans l'obscurité de l'habitacle, le fracas du déluge résonne sur la carrosserie ne fait qu'exacerber ma terreur, tandis que les rafales secouent violemment la voiture. Heureusement, j'ai ma grosse parka qui me procurera un semblant de protection contre la pluie battante. Le sol détrempé annonce la fin prochaine de mes Converses. Sur ce chemin transformé en torrent, les éclairs se reflètent par instants dans les flaques d'eau, créant une vision apocalyptique de ce monde en colère. Mon angoisse grandit, la peur de me perdre m'envahit, aucun point lumineux ne perce cette obscurité oppressante pour me diriger sur ce sentier. Je regarde mon portable, zut !!!! aucune barrette, je suis en zone blanche. Tel un marin désorienté au cœur des récifs, privé de tout phare pour le guider, je me trouve perdu, tiraillé par l'incertitude quant à la décision à prendre. Mon instinct de survie me crie d'attendre, mais une règle implacable m'oblige à être ponctuel, à l’heure dite devant cette porte.       Les minutes s’égrènent, l’orage ne faiblit pas, il va falloir prendre une décision, je me jette dans l’inconnue il faut y aller. Je sors de la voiture, c’est une furie je suis surprise par le bruit des bourrasques de vent dans le feuillage, les éclairs, le tonnerre, la pluie, c’est l’apocalypse une impression de fin du monde. La led de mon portable m’aide à me diriger sur ce sentier entre les feuillus. J’avance dans le néant toujours pas une lumière en vue, je suis terrorisé. D’un seul coup, un éclair puissant illumine la forêt d’un bleu métallique, en quelques secondes les arbres deviennent des ombres mouvantes brillantes, une fraction de seconde après le tonnerre, la puissance et la rapidité de l’onde de choc fait vibrer tout mon corps. Pour me protéger par réflexe je me suis accroupie est recroquevillé sur moi-même. Mon cœur bat la chamade. Je me mets à prier, je suis là, seule, c’est la main de dieu qui me fait payer mes dérives. Descendre en enfer semble être une sentence inévitable dans cette tourmente terrifiante.     Doucement je reprends mes esprits, il faut continuer à avancer, je reprends ma marche sur ce sentier boueux, mes Converse ne sont plus que des éponges, je commence à avoir froid, dans quel état je vais arriver devant cette porte. Au détour du chemin, au loin une lumière, un signe de salut. C’est le paradis, c’est l’enfer, mes soucis et mes tourments s’évanouissent, plus rien ne compte. Cette lumière représente l’accomplissement de ma destination. Un rayon d’espoir dans l’obscurité qui m’entoure.      Je continue à avancer vers cette lueur qui m’attire irrésistiblement c’est mon seul but. Je presse le pas malgré la pluie et les bourrasques de vent.  Quelle apparence je vais avoir quand je vais arriver devant cette porte ? Il faut que je m’échappe de cet enfer, cette lumière est ma protection. Parvenue sur l’esplanade de l’abbaye dans l’obscurité, la façade peine à se dévoiler. Je devine un style d’art roman. Une imposante porte à double battant en chêne massif barre l’accès, tandis qu’un judas muni d’une grille me défie.  Sous le porche, je tente de me protéger de la pluie. Un heurtoir devient mon unique lien avec le monde protecteur qui se cache derrière cette porte.      Je saisis le heurtoir et frappe frénétiquement pour signaler ma présence, le bruit résonne sinistrement à travers la porte. Dans l'attente, les secondes s'étirent, un silence oppressant règne, seulement perturbé par le grondement menaçant de l'orage et les bourrasques de vent qui s'engouffrent à travers les feuillages. Soudain, un doute lancinant m'étreint : est-ce qu'il y a réellement quelqu'un derrière cette porte ? Est-ce qu'elle va s'ouvrir ? En tentant de forcer l'ouverture, la résistance de la porte confirme qu'elle est fermée à double tour. L'idée de passer la nuit-là, au pied de cette porte, ou de rebrousser chemin vers ma voiture, me glace d'effroi. Même si l'enfer semble se tapir derrière cette porte, il me faut impérativement la franchir.       Je ressaisis fermement ce heurtoir et je frappe comme une damnée sur cette porte avec toute l’énergie du désespoir. Après quelques instants le portillon s’ouvre à travers la grille du judas Une voix divine s’adresse à moi. — Bonsoir !!! c’est pourquoi ? — Je suis Bérangère !!!! — Ah parfait nous vous attendions !!!! Soulagement, j’ai la sensation de me jeter dans les bras du diable, mais avec un délicieux bonheur. Après de multiples cliquetis de serrures et grincement de barre de métal, la porte finit par s’entrouvrir. Je me précipite dans l’entrebâillement de ce sésame comme si j’étais poursuivie par une meute de loups. Quelle n'est pas ma surprise lorsque je me retrouve face à un moine ! Son visage et son regard sont empreints d'une douceur apaisante, comme un rayon de soleil perçant les nuages de l’apocalypse que je viens de traverser. Ses petites lunettes rondes lui confèrent un air bienveillant, tandis que sa tête est ornée d'une tonsure, tel un halo sacré. Sa chasuble brune l'enveloppe comme un cocon protecteur, autour de sa taille, une corde blanche fait office de ceinture, trois nœuds pendants sur le côté évoquant une symbolique mystique. Il semble presque étonné comme moi, de me trouver là, son expression reflétant une sérénité presque surnaturelle. — Vous êtes complètement mouillée, venez-vous réchauffer, je vais vous donner une soupe chaude pour vous réconforter. — Merci, c'est très gentil, répondis-je avec gratitude. Avec un grincement sourd, la massive porte de chêne se referme derrière moi. Je l'observe actionner une à une les lourdes serrures, chacune claque dans un bruit métallique est résonne dans la nef. Puis, il saisit la barre de fer massive et la fait coulisser dans les anneaux, condamnant définitivement l'entrée. Je ne peux m'empêcher d'être impressionné par la solidité de cette porte de chêne, véritable rempart contre le monde extérieur. Cette tâche terminée, il m'invite à le suivre à travers un dédale de couloirs. Sa voix douce me réconforte. Je lui confie mes peurs sur le chemin menant à l'abbaye. Avec un sourire bienveillant, il me comprend et compatit. Il m'invite dans une petite salle sobrement meublée de quatre chaises et d'une table en formica. Il me propose de m'asseoir et de patienter pendant qu'il me prépare un bouillon chaud pour me revigorer. Après m'avoir laissée seule, je patiente dans un silence total, observant la pièce. La seule source de réconfort est le Christ en hauteur sur le mur, avec sa branche d'olivier. J'essaie de clarifier mes pensées et de comprendre la présence de ce moine et le lieu énigmatique où je me trouve. Mon éducation me pousse à remettre en question la logique de cet endroit et la raison de ma présence. Mon esprit s’évade, je suis d’un seul coup submergé par une profonde angoisse. Pourquoi suis-je ici, loin de mes proches ? Que fais-je dans cet endroit inconnu ? L'absence de repères familiaux pour me rassurer me laisse avec un sentiment de confusion et de détresse, ma gorge se noue, je me retiens de sangloter. Après quelques minutes, il revient avec un grand bol fumant, m'invitant à savourer lentement cette soupe pour me réchauffer avant ma rencontre avec le frère Thomas.  M’annonce-t-il !!! L'appellation "Frère Thomas" attire mon attention, car lors de nos échanges, il signait simplement "Thomas". De cela, j’en conclus que je vais également avoir affaire avec un moine, ce qui me laisse dubitative. Ma soupe terminée, son apparition inattendue me fait sursauter. Je le détail du regard, captivée par sa silhouette imposante qui se découpe dans l'encadrement. Son entrée solennelle et son regard perçant me laissent interdite, comme happée par sa seule présence.   Le Frère Thomas se présente, je suis surprise par son attitude. C'est un grand homme, qui porte une chasuble brune. Son visage est anguleux, avec des yeux marrons dissimulés derrière de petites lunettes rondes. Sa tonsure lui confère un air austère. Son regard impose l'autorité. Il dégage une aura de sévérité et de commandement. Lorsqu'il s'adresse à moi, sa voix est ferme et grave, ne laissant aucune place à la familiarité. Tout en lui inspire le respect et la soumission. Sa posture droite et son maintien rigide reflètent une discipline de fer. Je sens que cet homme n'acceptera aucune remise en question de son autorité. Son attitude m'intimide et me fait sentir que je suis une simple soumise face à lui. Je ne suis plus rien, ma jeunesse ne vaut pas grand-chose devant cet homme. Cette rencontre inattendue me plonge dans une terreur profonde. Je suis prise au dépourvu, sans échappatoire. Un frisson d'effroi parcourt mon être, m'envahissant d'une angoisse glaciale.  Il va me falloir affronter l'inconnu, même si cela signifie aller jusqu'au bout de mes décisions, dans un état de crainte et d'incertitude palpable. Il m'invite à le suivre, avec ses grandes enjambées, il se met à marcher d'un pas rapide dans ses sandales bibliques. Je dois presque courir pour parvenir à le suivre, peinant à garder son rythme effréné. Il trace sa route sans se soucier de moi, m’obligeant à le rattraper tant bien que mal. Je me demande avec inquiétude où il m’emmène ainsi. Arrivé devant une porte, il l'ouvre avec une clé. Il m'invite à entrer, je pénètre dans ce qui semble être son bureau. Au centre trône un imposant bureau en chêne, donnant à la pièce une atmosphère austère. Seul élément de modernité, un écran d'ordinateur brise la sobriété ambiante. J’en conclus rapidement que c'est de cet écran que tout a commencé il y un an. La pièce est plongée dans la pénombre, éclairée seulement par la lampe de bureau. Des vitraux en hauteur filtrent les éclairs de l'orage. Contre le mur, toujours présent, ce maudit Christ cloué avec sa feuille d’olivier semble me défier. Je me surprends en mon intérieur à blasphémer. Il s'installe dans son large fauteuil derrière son bureau, ne me proposant pas même la politesse de m'asseoir. Je reste debout, immobile face à lui, dans un silence pesant et oppressant. Il ne s'est même pas soucié de savoir si j'avais fait bon voyage pour venir, ni des difficultés que j'ai eues à rejoindre l'Abbaye à pied. Ma conscience me dit de prendre mes jambes à coup d’échapper à cet homme, de fuir ce lieu. Mais je reste là, immobile comme une prévenue face à son juge attendant la sentence. J’ai toujours ma parka mouillée sur moi, mes Converses trempées, je ne sais à quoi je ressemble et quelle attitude prendre. Je suis résignée à subir, incapable de me soustraire à son pouvoir. Je perçois un profond sentiment de culpabilité, je me sens fautive de me retrouver face à cet homme. Je n’ai pas résisté à ses échanges, mes pulsions avec le temps, elles ont pris le dessus. Il ne correspond pas du tout à l’image que je m’étais faite de lui, mais il y a quelque chose en lui qui m’hypnotise. Je perds tout sentiment de révolte, je subis. Sa prestance et son charisme m'impressionnent. Assis derrière son bureau il m’observe, je n’ose croiser son regard, je ne sais que faire de mes mains. J’ai un sentiment de culpabilité et de fascination. Je ressens un profond malaise, doucement je perds le contrôle de la situation. Je ne veux pas l’admettre, mais lui sait pourquoi je suis là !! Je me perds dans les méandres de mon esprit, je m’abandonne doucement à lui alors que je perds totalement le sens des réalités, de mes convictions. Telle une souris entre les pattes d’un chat, je suis l’objet de son jeu pervers, dont lui seul connaît l’issue fatale. Il me demande d’un ton autoritaire et sans appel : ‘’Déshabille-toi’’ !!!!! Ne laissant aucune place à la contradiction. Je reste immobile, réalisant soudain que je ne suis plus dans le cocon familier de ma chambre devant mon écran d’ordinateur. Je suis face à la dure réalité, ce n’est plus un jeu. Je suis face à mon prédateur. Je l’observe médusée. Je ne sais quelle décision prendre, m’enfuir vue la prestance à laquelle il se déplace mes chances seraient dérisoires. Il revient à la charge de façon plus autoritaire. — Je t’ai demandé de te déshabiller !!!!!!! Surprise et terrorisée, je n’ai d’autre choix que de baisser les armes, de me résigner, incapable de lui résister. Je commence à enlever la parka et la pose sur la chaise qui se trouve à côté de moi. C’est la première fois que je me déshabille devant un homme. Avec un sentiment de résignation, les mains tremblantes, je commence à me dévêtir lentement. Mes gestes sont hésitants, empreints d’une certaine pudeur face à cet homme qui m’observe. Je retire mon pull, puis je déboutonne avec précaution ma chemise, laissant peu à peu apparaître la peau de mon torse. Une sensation de vulnérabilité m’envahit à mesure que je me dévoile. Je pose le chemisier également sur dossier de la chaise. Les doigts tremblants je défais les lacets de mes Converses, je ressens le contact froid du carrelage sous mes pieds. Je défais ma ceinture, je fais glisser mon jean le long de mes jambes, me retrouvant bientôt en sous-vêtements devant lui. Je ne peux m’empêcher de croiser les bras sur ma poitrine, dans un geste instinctif de protection. Il me détail de son regard froid assis confortablement derrière son bureau. Malgré mon malaise, il ne montre aucune compassion ou compréhension. Au contraire, à son attitude, il doit se délecter d’une jouissance perverse face à ma soumission. Je suis là immobile en soutien-gorge et petite culote de jeune fille, impudique devant ce moine, au milieu de ce bureau et toujours ce Christ avec son laurier qui m’observe d’un regard inquisiteur. Ma honte est à son comble. Doucement au fond de mon bas ventre, une douceur est en train de naître. Je suis là, j’attends.  Quoi ? je ne sais pas. Voyant que je tarde à m'exécuter, il me rappelle à l'ordre d'un ton sec et autoritaire. — Je t'ai demandé de te déshabiller, c’est entièrement nue que je te veux !!!!!!! lance-t-il avec un ton qui ne souffre d’aucune contradiction. Avec toute l’énergie du désespoir je tante ma dernière chance. — Mais !!!!! Il ne me laisse pas le temps de terminer ma phrase. Il se lève en furie de derrière son bureau, de peur, j’ai un mouvement de recul. De sa taille imposante auréolée de sa chasuble, son regard perçant me transperce, me glace d'effroi. Son attitude dominatrice ne laisse aucune place à la négociation ou à la résistance de ma part. Face à son insistance autoritaire, je comprends que je n'ai d'autre choix que de capituler. En quelques mots, il me porte l’estocade. — TU LE SAIS POUQUOI TU ES ICI !!!!!!!!! En une fraction de seconde, j’ai compris la leçon, c’est le "coup de grâce", brisant définitivement toute volonté de m'opposer. Terrorisée, je baisse les armes, n'ayant d'autre issue que de me soumettre à ses exigences. Son ton et son regard ne me laissent aucune échappatoire. Ma gorge se noue, des sanglots commencent à remonter. Avec des gestes tremblants, je porte les mains à l'attache de mon soutien-gorge. Mes doigts hésitent un instant, avant de le détacher lentement. Le vêtement glisse le long de mes épaules, dévoilant progressivement la rondeur de mes seins nus face à son regard insistant. Une vague de pudeur et de vulnérabilité m'envahit alors que je me retrouve ainsi exposée devant lui. Malgré mon malaise, je poursuis mon déshabillage, faisant délicatement glisser ma culotte le long de mes jambes. Je me tiens maintenant complètement nue, mon intimité dévoilée à ses yeux avides. Mon corps frissonne sous le regard de ce moine, tandis que je me sens de plus en plus soumise à son emprise. Je ne peux m'empêcher de poser un bras sur ma poitrine, dans un geste instinctif de pudeur, une main sur mon pubis, mais cela ne fait que renforcer mon sentiment de vulnérabilité face à lui. J'ai l'impression d'être une proie face à son regard de prédateur, incapable de me soustraire à son emprise. Mon cœur bat la chamade, tandis que je me résigne à subir cette situation, n'ayant d'autre choix que de me soumettre à sa volonté. Frère Thomas, m’observe. *** Le visage de Bérangère est encadré par une chevelure blonde, qui contraste avec ses yeux d'un bleu limpide. Cette combinaison de couleurs lui confère une beauté douce et angélique. Ses traits fins et délicats lui donnent un côté femme-enfant qui accentue sa fragilité et son innocence. Ses grands yeux bleus reflètent une certaine naïveté. Sa bouche aux lèvres pleines semble hésiter entre l'expression de la peur et celle du désir naissant. Frère Thomas décèle une certaine vulnérabilité dont il se délecte, mais aussi une sensualité encore contenue. Son front lisse et son nez fin achèvent de dessiner les lignes harmonieuses de son visage, lui conférant une beauté pure et presque éthérée. Cette apparence juvénile et délicate tranche avec la situation dans laquelle elle est plongée face à Frère Thomas, renforçant son sentiment de fragilité. Son visage reflète ainsi un mélange de candeur et de sensualité naissante, accentuant son aura de vulnérabilité et de soumission. Frère Thomas croise les yeux bleus limpides de Bérangère, ils reflètent une profonde appréhension tandis qu’elle se trouve nue devant lui.       Sa silhouette élancée, d’environ un mètre soixante-dix, se dévoile dans toute sa fragilité. Ses seins ronds et fermes se soulèvent au rythme de sa respiration saccadée, ses tétons rosés pointant légèrement. Sa peau laiteuse frissonne sous le regard insistant de Frère Thomas, révélant la délicatesse de ses courbes. Sa taille fine se courbe gracieusement avant de s'élargir sur des hanches généreuses. Ses longues jambes fuselées se terminent par des pieds délicats, achevant de dessiner les lignes harmonieuses de son corps de jeune femme. Une légère toison blonde dissimule à peine son intimité, ajoutant à sa vulnérabilité face à lui. Malgré sa pudeur évidente Bérangère se tient là, offerte incapable de dissimuler davantage sa nudité. *** Il prend son temps, m'observe avec attention. Puis, il revient à la charge, d'un ton autoritaire. — Tes bagues et bracelets, tu les retires, tu les poses sur le bureau !!!!     Je suis surprise par cette exigence, mais j'obéis docilement, retirant mes bijoux pour les déposer sur le meuble comme il me l'a ordonné. — Ta chaîne aussi !!!! ajoute-t-il en la désignant d'un doigt autoritaire. Un moment de stupeur me saisit alors. Cette chaîne avec la médaille de la Vierge m'a été offerte le jour de ma première communion par mes parents, je ne la quitte jamais. Elle a une grande valeur sentimentale à mes yeux. Malgré mon hésitation, je porte les mains derrière ma nuque pour la détacher. Poitrine offerte, je la retire avec lenteur, avant de la poser sur le bureau, rejoignant mes autres bijoux. Un sentiment profond d'abandon m'envahit alors. Retirer cette chaîne, c'est comme perdre une part de mes valeurs, de mon identité, de ma foi. Je me sens dépossédée, vulnérable face à son exigence. Je ressens de sa part aucune compassion. Il maintient son attitude autoritaire et inflexible. Il semble tirer une forme de satisfaction de me voir me soumettre à ses ordres, malgré mon trouble évident. Son regard posé sur moi, face à lui, je suis perdue. Si un malheur m'arrivait, personne ne saurait où je me trouve. Il revient à la charge — Tes mains sur la tête !!!!!! — Comme un pantin, je lui obéis docilement. C'est lui désormais qui tire les ficelles. Il s'approche de moi, ma poitrine lui est offerte, palpitante d'appréhension. Je n'ose croiser son regard, car jamais un homme auparavant ne m'a touchée de façon aussi intime. Je sens ses mains se rapprocher, jusqu'à saisir fermement mes seins. À ce contact à la fois ferme et doux, tout semble exploser dans ma tête en un instant. Mes valeurs, mes tabous, tout vole en éclats. C'est mon corps qui décide à ma place, je perds le contrôle. Je n'ai plus de volonté propre, c'est mon corps à présent qui mène la danse. Cette découverte de ma sensualité et de l'éveil de mon désir me déstabilise. Je me sens envahie par des émotions contradictoires, à la fois gênée et curieuse, effrayée et fascinée par ces nouvelles sensations. Lorsqu'il caresse délicatement mes tétons, je les sens s'éveiller, se durcir sous ses doigts. Je ressens une montée progressive du désir, comme si mon corps tout entier était en train de fondre sous ses caresses expertes. A chaque effleurement de ses doigts cela éveille en moi une excitation de plus en plus grandissante. Doucement, avec volupté, je m'abandonne à ses caresses. Mais dès que je me laisse aller, il me le fait payer cher. D'un geste brusque, il saisit le bout de mes tétons entre ses doigts, les pince violemment, les tire vers le haut. Une vive douleur me traverse, par réflexe, je cherche à protéger mes seins de mes mains. — Tes mains sur la tête !!!! Me rappelle-t-il avec violence, tout en serrant mes tétons plus fort et en accentuant la traction vers le haut. Soumise, j'obéis, remettant mes mains sur la tête. Je grimace de douleur, essayant en vain de soulager cette traction en me hissant sur la pointe des pieds. Il joue avec mes seins, alternant les tractions douloureuses et les caresses de plaisir. Je suis complètement perdue, ballottée entre ma souffrance et ma sensualité, ne sachant plus où donner de la tête. Je me retrouve prise dans un jeu de domination ou la douleur et le plaisir se mélangent me laissant dans un état de confusion et de soumission. Abandonnant mes seins, sa main glisse lentement sur mon ventre, poursuivant sa descente vers mon pubis. Bien que je sois apeurée, redoute ce contact, mon corps semble le réclamer avec ardeur. Sa main s'enfouit dans ma toison pubienne, elle enveloppe délicatement ma vulve. Ses doigts s'insinuent entre mes grandes et petites lèvres, cherche à débusquer mon clitoris. Bien que cette main autoritaire me terrorise, je ne peux le nier elle décuple mon plaisir au centuple. Lorsque je me caresse moi-même, j'éprouve du plaisir, mais cette caresse experte semble le démultiplier, me laisse dans l'incertitude de ma réaction. Je suis partagée entre la peur et l'excitation, mon corps réagit avec une sensualité que je ne me connaissais pas. Je me sens submergée par ces sensations nouvelles, ne sachant comment y faire face. Ses doigts caressent délicatement mon clitoris, envoyant une décharge de pur plaisir à travers tout mon corps. Mains sur la tête comme il me l'a ordonné, j'ai du mal à garder l'équilibre, tant les sensations m'enveloppent. — Tiens-toi droite !!!!" me rappelle-t-il d'un ton autoritaire. Je reprends la position, complètement submergée par les méandres du plaisir qui m'emportent dans un flot tumultueux. Il joue avec mon clitoris, le faisant rouler entre ses doigts experts. Je plonge mon regard bleu dans ses yeux sombres, je suis égarée, ne pouvant que lui implorer d'accepter mon pardon, de ne pas m'abandonner ainsi. Mais il n'en a que faire, il continue de jongler avec mon plaisir. Dès que je m'affaisse sous l'effet du plaisir, il relâche son étreinte, me forçe à reprendre pied tant bien que mal. Je suis complètement submergée, incapable de résister à cette vague de jouissance qui me submerge. Son contrôle absolu sur mon corps et mes réactions me laisse dans un état de confusion et de vulnérabilité totale. Hors du temps, je suis emportée dans un tourbillon de plaisir, comme un ressac qui ne cesse de me submerger. Doucement je me noie, je perds pied, happée par un flot continue de sensations agréables. Il me rappel à l’ordre d’une voix dure — Tiens toi droite !!!!! J’obéis, complètement sonnée, je suis dans un nuage de coton mais jambes chancellent Ses doigts caressent mon clitoris, mon corps est traversé par une décharge de plaisir. Les mains sur la tête, j’ai du mal à maintenir sur mes jambes, elles fléchissent, il me rappelle à l’ordre de son ton autoritaire. — Tien toi droite !!!!! Je reprends la position, je suis perdu dans les méandres du plaisir, celui-ci m’emporte dans un flot tumultueux. Il joue avec mon clitoris, il le fait rouler entre ses doigts. De mes yeux bleus, je croise encore son regard noir, j’ai perdu mon âme, je lui implore à nouveau d’accepter son pardon de m’abandonner ainsi. Mais il en n’a cure, il continue de jongler avec mon plaisir, dès que je m’affaisse, il relâche son étreinte. Et moi comme un pantin j’en redemande. Je n’ai plus de morale. Il recommence à jouer avec mon plaisir, intensifiant ses caresses. Je me sens prise au piège, incapable de résister à l'orgasme qui approche. Depuis le plus profond de mon être, une vague de sensations dévastatrices déferle à travers mon corps, tel un tsunami. Je ne tiens plus sur mes jambes. Je m’effondre au sol, il ne me lâche pas. Il tient ma vulve à pleine main. Il fait rouler mon clitoris entre mes lèvres. L’orgasme ne s’arrête pas. Il l’entretien, je serre les cuisses pour garder sa main en moi. — Je suis ton maître !!!! — Oui, vous êtes mon maître !!!! — Tu es ma soumise, mon esclave !!!! — Oui je suis votre soumise, votre esclave !!! — Tu es ma chienne !!!! — Oui je suis votre chienne !!!!!! J’accepte tout, même le plus abjecte, ces paroles ne font qu’amplifier mon orgasme, il me lamine je ne suis plus rien, j’explose comme un big-bang intérieur, je me volatilise, je n’existe plus !!!! Il me lâche, doucement l’orgasme me quitte en douceur, couchée sur le sol en chien de fusil, je reprends doucement mes esprits. Il me tend la main, avec dévotion, je me mets à lécher ses doigts recouverts de mon essence intime. Un sentiment de plénitude m'envahit. J'ai compris, au plus profond de mon être, que mon seul but désormais sera de retrouver la force et l'intensité de cet orgasme, quoi qu'il m'en coûte. Un rempart vient de s’effondrer, je suis prête à trahir toutes mes valeurs, mes tabous pour ce plaisir. Je suis allongée au sol, dans l'attente, n'osant sortir de mon univers de jouissance et de bonheur. Après quelques minutes, un ordre fuse soudain : — Remets-toi debout, mains sur la tête !!!! domptée, je m'exécute docilement, me positionnant face au bureau. Je le vois alors sortir du tiroir une poche en toile de jute. Il la pose sur le meuble, le bruit évoque celui de pièces métalliques à l'intérieur. Il plonge sa main dans le sac en toile, il sort à ma grande surprise un collier de métal, tel un symbole d'esclavage. — Relève ta chevelure et dégage ta nuque.  M'ordonne-t-il. J'obéis docilement, offrant ma nuque découverte. A ma grande surprise je ressens un délicieux sentiment de soumission m'envahir, je m'abandonne complètement à cet homme, à sa volonté. Il ouvre le collier et le passe autour de mon cou. Je sens le contact froid du métal, le poids de cette servitude qui s'abat sur moi. Il referme le collier sur mon cou avec une sorte de clef, j’entends le clic de la serrure qui confirme mon asservissement. Pendant quelque seconde j’ai un sursaut de réalisme cela provoque en moi un profond malaise spirituel et psychologique le contraire de mes valeurs chrétienne, mais mon choix est fait le désire de me soumettre et le plus fort, j’accepte avec délice le port de ce collier. Je fais le grand saut de l’ange, je plonge avec bonheur dans les ténèbres de l’enfer. Il me pose également des bracelets aux poignets et aux chevilles. A mon grand étonnement, j’ai comme un ressentiment de fierté, un sentiment de liberté, mon corps est libre de vivre ses propres désirs comme il le souhaite. Je me sens libérée du carcan religieux. — Mets-toi genoux !!!! Je m’exécute et je m’agenouille à ses pieds. Il me tend son pied chaussé de sa sandale biblique. Je me prosterne humblement, je prends délicatement son pied entre mes mains. Je me mets à le lécher avec dévotion, je réalise que plus rien ne m'appartient désormais. Je suis entièrement vouée à cet homme, je suis prête à me dissoudre dans le sol. Soudain, je sens la pression d’une pique sur ma nuque. Il me force alors à rester prostrée à ses pieds, une sensation de soumission totale m'enveloppe. Je reste là immobile dans toute ma nudité, une joue posée sur ses pieds, je suis heureuse et sereine de lui offrir ma soumission. — Debout, mains sur la tête !!!! Ordonne-t-il soudain. J'obéis aussitôt, prenant la position exigée. C'est alors que je découvre qu'il tient dans sa main une sorte de baguette fine et souple, dont je sentais la pointe sur ma nuque. — Tête droite ! m'intime-t-il. Je sens la baguette glisser sous mon menton pour redresser ma posture. Soudain, la baguette s'abat avec force sur ma poitrine, provoquant une vive douleur, comme une lame de rasoir. " — AAAÏÏÏE !!!! je m'exclame, Je reculant par réflexe pour éviter un nouveau coup. — Reviens ici, à mes pieds !!!! me menace-t-il, brandissant sa baguette. Apeurée, je m'exécute. Je réalise alors avec effroi une compagne de ma soumission, que j’avais oublié, celle de la douleur !!!! Je décèle dans son regard et sur ses lèvres une expression empreinte de sadisme, trahissant son plaisir à me voir souffrir. Je vois arriver un second coup de baguette, cette fois sur mon ventre. Je contracte instinctivement mes abdominaux pour tenter d'encaisser le choc. Mais la douleur est vive, telle une lame de rasoir qui me cisaille l'estomac. — AAAAARGH !!!!! Je hurle submergée par la souffrance. — Rentre le ventre !!!!! m’ordonne-t-il. Malgré la douleur lancinante, je m'efforce d'obéir, sentant les sanglots monter dans ma gorge. Je suis perdu dans mes contradictions, m’infliger de la douleur, je l’acceptais, mais la subir me fait peur. Celle-là, je ne l’ai pas vu venir, un coup de baguette plus fort et bien plaquée sur mes cuisses me rappelle à l’ordre. La douleur est cuisante. — Tes cuisses écartée !!!!! Me demande-t-il d’un ton dur. J’obéis, de mes yeux bleus je lui implore un peu de clémence. — Parfait c’est la position que tu devras avoir chaque fois que l’on te demande d’avoir les mains sur la tête. — Oui maître !!!! apeuré je lui réponds. Dans ma tête dans un mélange d’émotion contradictoire tout s’entrechoque, le plaisir de ma soumission et cette douleur, dans quel enfer veut-il m’amener ? Je le vois prendre un morceau de papier sur le bureau, il dégage mon front, il le plaque sur mon front, et appuis fermement je sens plusieurs fois la pression de ses doigts sur mon crâne et il retire le papier. Je me demande ce qu’il peut bien y avoir sur ce papier. — Voilà, maintenant tu n’es plus Bérangère, tu es le numéro 27 !!!!!! Retiens bien ce numéro !!!! Quand il m’annonce ce nombre écrit sur mon front, j’ai comme un sentiment d’être dépouillée de mon individualité d’être réduite à un simple numéro qui me déshumanise. Cela suscite chez moi un sentiment d’isolement, de séquestration, d’inquiétude et d’incertitude sur ce qui m’attend pour la semaine avenir. — Tourne toi, tu poses tes mes mains sur tes chevilles !!!!!! Je le regarde, les mains toujours sur la tête, ébahie et je ne comprends pas ce qu’il veut. Je me prends un violent coup de baguette sur les cuisses — AAAAARGH !!!!! — Je t’ai dit de tourner et de poser tes mains sur les chevilles !!!! Je réalise l'étendue de ma dégradation, je m'incline, le visage brûlant de honte, exposant à son regard les zones les plus intimes de mon intimité. Comment ai-je pu me résoudre à une telle soumission, moi qui ai suivi avec assiduité l'enseignement du catéchisme ? Jamais je n'aurais cru me retrouver un jour dans une position si crue et offerte, face à un homme d'Église. Je suis au plus profond de mon humiliation, je lutte mais mon corps aime ça, pour moi la partie est perdue d’avance. Mon corps attend cette main qui viendra fouiller mon intimité. J’attends, il ne se passe rien, il doit se repaître du spectacle que je lui offre. Une douleur violente et cuisante vient me cisailler mon entre jambe, je ne l’attendais vraiment pas celle-là. De douleur, les larmes aux yeux je me relève, protège mon sexe de mes mains. Je le regarde surprise des larmes coule long de mes joues. — Tes mains sur la tête, numéro 27, tu as pris du plaisir. Ici rien n’est gratuit ici en retour il va falloir en payer le prix fort. Une peur m'envahit. Je croise son regard, qui laisse transparaître de la méchanceté, de la cruauté, un plaisir malsain à me faire souffrir. Je me demande où je me suis fourvoyé, que vais-je subir. Il me passe une chaîne à mon collier et avec mes bracelets, me lie les mains dans le dos. Il donne un coup de téléphone. — Nous arrivons ! J’en conclus que des personnes m’attendent. Que va-t-il m’arriver ? Il tire sur ma chaine, nous sortons de son bureau, il m’entraine dans un dédale de couloir. J’ai toujours du mal à le suivre. La chaîne se tend, le collier me cisaille la nuque. Il en n’a cure, de l’autre main il tient cette baguette qui me fait peur. Je sens la fraîcheur du sol sous mes pieds nus, le vent frais caresse ma nudité, tandis que mes seins tressautent au rythme de mes pas. Il ouvre une porte, et me force à le suivre. L’endroit ressemble à une vaste chapelle, mais la faible luminosité rend difficile définir la limite entre la nef et le chœur. Deux moines nous attendent et me placent au centre du cœur qui domine la nef. J’ai le sentiment, là nue, avec mon numéro sur le front devant ces deux moines d’être fautive. Ils m’observent de leurs yeux suspicieux. Les mains attachées dans le dos, je ne peux cacher ma nudité. Un des moines s’adresse à frère Thomas, m’ignorant totalement. — On lui attache les mains devant ? — Oui parfait. Je me laisse faire prête à subir mon calvaire. Ils font descendre une corde du plafond. Je les observe incrédule. Ils attachent cette corde à mes bracelets et commencent tous les deux à tirer sur la corde avec énergie. Je ne peux empêcher cette traction, mes bras remontent au-dessus ma tête. Que vont-ils me faire subir ? De par leurs gestes et leur regard, ils n'ont aucune compassion pour moi. Je commence à sentir la traction sur mes articulations. — Pitié ne fait pas de mal !!!!! Ils ne se soucient guère de mes plaintes. Je sens les secousses des tractions à travers mon corps, les menottes à mes poignets me font souffrir. Mes pieds ne touchent plus le sol. Leurs robes de bure brune se balancent comme s'ils sonnaient les cloches de l'angélus. J'ai le sentiment de me comporter comme une martyre dans ma plus simple nudité, je pends au bout de cette corde, je me laisse aller, j’ai la sensation sournoise de leur offrir ma souffrance. Résignée, je m’abandonne à mes bourreaux. Quelque chose roule dans mon dos, les deux moines écartent mes jambes. Cette chose se positionne sous mon entrecuisse. Je baisse la tête, ma surprise est grande quand je vois un cheval d’arçon cubique mais positionné sur l’angle. Le moine relâche la corde et mon intimité vient se fendre sur cette arête. La douleur se répand dans mon bas ventre, je grimace de douleur. Chaque moine remonte mes chevilles en arrière et les fixent, je peux plus déplier mes jambes. Ma douleur et plus grande c’est une torture. Tout le poids de mon corps est sur cette arête.  J’ai l’impression que mon corps va se fendre en deux. Des larmes coulent le long de mes joues. — AAAAARGH !!!!! Il me laisse là seul, sans s'intéresser à mes plaintes, suppliciée au cœur de cette chapelle. La chapelle s’éclaire en totalité, et je découvre devant moi de longues tables des bancs, et sur les tables des couverts. En définitive c’est le réfectoire.   J’essaie de prendre appui sur mes chevilles pour soulager mon entre-jambe. Mais les crampes dans mes cuisses arrivent vite. De l’autre côté, je tire avec mes mains sur la corde pour me soulever, mais c’est mes bras qui finissent par me lâcher ? Je souffre le martyre, mes poignets sont douloureux par le métal qui les cisaille. Je suis en enfer, je subis ma torture avec abnégation. Je puise dans mes forces intérieures pour continuer à supporter cette douleur lancinante. Personne de ma famille, de mes amis, n’a connaissance du lieu où je me trouve, ni les épreuves que je traverse. Je suis seule face à ma souffrance. Dans un élan de lucidité, je m'imagine la réaction de ma mère si elle me découvrait dans cette posture, nue et soumise à cette torture. Loin de la honte, j'en serais fière. Je la défierais du regard, car je suis vivante et déterminée à vivre jusqu'au bout mes désirs, mes pulsions. Dans les méandres de ma solitude, ma résilience ne fait que s’amplifier face à cette adversité qui m’accable. Il y encore trois heures, jamais je n’aurais imaginé subir un tel supplice et en n’être le sujet de ce spectacle.   Les moines entrent dans la pièce en discutant entre eux, plaisantent, ils s'installent à leur table, indifférents à mon supplice, à ma souffrance. À travers mes larmes et la douleur de plus en plus vive dans le bas de mon ventre. Je remarque avec surprise la présence de plusieurs femmes nues, avec un numéro inscrit sur le front, un collier et des bracelets. Je comprends leurs rôles, elles servent le repas aux moines. Je remarque à table la présence du frère Thomas, de ses deux assistants, et également du frère qui m’a accueilli.   Une femme nue devant un pupitre lit à voix haute plusieurs chapitre de la bible pendant qu’ils prennent leur repas. Je me demande dans quelle bacchanale je me suis fourvoyée.   A suivre peut-être. 😉
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Par : le 02/07/24
La lourde porte s’ouvre lentement, me laissant entrevoir un homme dans la bonne trentaine, à l’air méfiant. Son visage s’illumine soudainement. « Bonjour Ysideulte. Quel plaisir de te revoir ! » « … Bonjour Monsieur » Te revoir ? Voilà qui me laisse perplexe. Je n’ai pas le souvenir de l’avoir déjà rencontré. Il me fait entrer et me présente un grand brun viril qui se lève promptement pour me saluer. « Christophe. Mon compagnon » « Bonjour Ysideulte. Thierry m’a souvent parlé de vous » « Euh… Bonjour Monsieur » Mais qui sont ces hommes ? « Je vais vous laisser profiter de vos retrouvailles. Tu m’appelleras quand ce sera fini ?» « Bien sûr » répond Thierry, en l’embrassant tendrement. Ces deux-là sont en couple, pas de doute. « Mais ne reste pas debout, Ysideulte !» me dit-il en me désignant un fauteuil. « Est-ce que je peux t’offrir un thé ou un café avant de commencer ? » Avant de commencer quoi ? Voilà qui me laisse encore plus perplexe. « Un café, s’il vous plait… Monsieur» « Monsieur… » répond-il d’un air amusé. Comme si ma façon de m’exprimer était décalée. Puis, comme s’il venait de comprendre quelque chose : « Tu ne me reconnais pas ? » « Je suis désolée, mais je ne vois vraiment pas ». « Nous étions ensemble au lycée. Thierry D. » « Ah oui ! Quelle idiote ! » M’exclame-je en rougissant. « Vraiment désolée, je n’ai pas percuté » Nous évoquons de nombreux souvenirs. Moment agréable où les images du passé resurgissent. C’est étonnant comme des moments que l’on croyait oubliés reviennent à la surface avec force détails quand quelqu’un les évoque avec nous. Je remarque qu’il sélectionne soigneusement les moments positifs. Car je doute que cette période ait été très agréable pour lui. Timide, un peu asocial, il n’a jamais été intégré au groupe et fut victime de sous-entendus dévalorisants, parfois humiliants.  La difficulté d’intégration réside dans le fait que la plupart des règles sociales sont tacites et non écrites : il faut savoir décoder ce que le groupe attend de nous. Certains ont le décodeur intégré, d’autres non, et là le stress et la souffrance commencent. Nous aurions pu nous entraider entre asociaux, moi la fille effacée, au prénom qui n’existe pas, lui le garçon timide. Mais j’ai été au dessous de tout et je n’en suis pas fière. On dirait qu’il ne m’en veut pas, heureusement. Evoquera-t-il le jour où, n’osant pas me le dire de vive voix, il m’a donné une longue lettre dans laquelle il m’avouait son attirance pour moi ? J’aurais dû en être flattée, j’aurais dû le remercier. Mais non, j’ai montré la lettre à Sandrine, cette pouffiasse prétentieuse qui menait le groupe, et qui l’a faite circuler, suscitant de nombreuses moqueries. Qu’espérais-je en agissant ainsi ? Être mieux intégrée ? Dans un groupe dont je ne partageais pas les idées, dont je détestais les attitudes ? A quoi bon ? Je dois bien me rendre à l’évidence qu’il n’y avait aucune logique à mon comportement. Dois-je prendre l’initiative d’aborder le sujet avec lui ? N’est-ce pas le moment ou jamais de lui présenter mes excuses ? Mais il continue son évocation de moments positifs et je ne sais pas comment en parler. « Tu peux me tutoyer, tu sais, et tu n’es pas obligée de m’appeler Monsieur » me dit-il après avoir maintes fois souri quand je plaçais un « Monsieur » dans une phrase. Voilà le moment gênant que je redoutais et que j’ai déjà rencontré à d’autres occasions. Comment lui expliquer que, non, je ne peux pas ? Mon Maître m’a dressée en femelle et je me dois d’être respectueuse devant un homme – fût-il un ancien camarade d’école. Par chance il n’insiste pas et change de sujet. « Tu as trouvé ton bonheur » me dit-il en désignant mon collier d’esclave et les lourds bracelets métalliques que je porte aux poignets et aux chevilles. Mon Maître adore m’obliger à sortir comme ça quand les circonstances le permettent.  « Je suis heureux pour toi » Visiblement il a compris ce que ce collier signifie. Je suppose que je n’ai pas besoin de lui expliquer. « Oui, j’ai eu beaucoup de chance. C’est un homme que j’admire » « Je te comprends. Moi aussi je l’apprécie » Alors ça ! Si je m’y attendais… « Mais… Euh… Vous connaissez mon Maître ?? » « Je l’ai rencontré trois fois. C’est lui qui m’a contacté » Je me demande à quoi joue mon Maître. Comment a-t-il retrouvé ce camarade de lycée ? Pourquoi ? Dans quel but ? Petit moment de silence… Je ne sais plus quoi dire tant les questions tourbillonnent dans ma tête. « Vous aussi, vous avez trouvé votre bonheur à ce que je vois », lui dis-je en pensant à son compagnon qui vient de sortir. « Oui, un coup de chance. Mais à l’époque j’imaginais ma vie avec toi, tu sais » Nous y voilà… Oui, bien sûr, je sais qu’il avait le béguin pour moi. Je sais qu’il était également attiré par les hommes – du moins ce sont les rumeurs qui circulaient. Il se cherchait, sans doute. « J’en ai beaucoup souffert. Mais bon, c’est la vie. On finit toujours par se reconstruire» Ces mots me transpercent comme un poignard. Ce qui me semblait pas très glorieux, mais sans grandes conséquences, a donc été une épreuve longue et douloureuse pour lui. On ne se met jamais assez à la place des autres, on n’essaie jamais assez de comprendre comment nos actes, nos paroles, sont perçus de leur point de vue. Je n’ai même pas le temps de lui répondre et de commencer à lui présenter mes plates excuses qu’il se lève promptement et m’invite à en faire autant. « Bon, on y va ? » « Euh… Oui Monsieur » On y va où ? Je suis de plus en plus perplexe. Mon maître ne m’a donné aucune consigne, aucune information, si ce n’est d’aller sonner à cette adresse, d’être très respectueuse et d’obéir si on me demande quelque chose. Étrangement, il m’a demandé de porter des sous-vêtements, ce qui d’habitude m’est interdit. Mon hôte me conduit à l’extérieur, jusqu’à un grand abri de jardin dont il ouvre lentement la porte grinçante. A gauche de la porte, une signalétique sans ambiguïté annonce la couleur:   En d'autres circonstances, je me serais peut-être exclamée "Ah Ah! Très drôle!". En d'autres circonstances... J’arrive, péniblement, à dégrafer mon soutien-gorge sans retirer mon haut, et je le suspends à un crochet visiblement disposé à cet effet près du panneau. Je crois deviner ce qui va se passer. Mon Maître m’a donc conduite ici pour être baisée ? Ou alors c’est autre chose ? Mais quoi ?  « Est-ce que tu peux me confirmer que tu as bien tes règles en ce moment ? » « Euh… Oui Monsieur » Comment le sait-il ? Visiblement mon Maître l’a bien renseigné. « Désolée, Monsieur, je ne savais pas que je venais ici pour être baisée, sinon je serais passée un autre jour » A peine les mots sont-ils sortis de ma bouche que je me rends compte de l’absurdité de mes paroles… C’est mon Maître qui m’a ordonné de venir aujourd’hui, ce n’est pas moi qui ai choisi.  « Mais depuis que je lui appartiens, mon Maître travaille mon anus pour que je sois agréable à la sodomie, donc c’est possible de cette manière. Si cela vous convient bien sûr » Je m’enfonce… Qu’est-ce qui me prouve qu’être pénétrée est l’objectif de cette rencontre ? « Ne t’inquiètes pas pour ça. Tu utilises tampons ou serviettes ? » Qu’est-ce que c’est que ces questions ? Je rougis, embarrassée par la tournure très bizarre que prennent ces retrouvailles. « Des tampons habituellement, mais aujourd’hui une serviette – ordre de mon Maître » « Tu peux la clouer ici, à côté de ton soutien-gorge. Garde seulement ta culotte » J’hésite, un peu perdue, ne sachant plus si je dois rougir de honte ou sourire de ces demandes très bizarres. Mais mon Maître m’a dit d’être respectueuse et d’obéir. Je la retire en essayant de ne pas trop baisser ma culotte, comme si la pudeur avait encore un sens, puis à l’aide des clous et du marteau qu’il me tend, j’entreprends d’aller jusqu’au bout de sa demande. « Non, non ! Dans l’autre sens » Visiblement je suis là pour me faire humilier. La honte… Je me demande ce que pensera son compagnon quand il rentrera et qu’il verra mes effets personnels intimes ainsi exposés à l’entrée de l’abri de jardin. A moins que ce ne soit un signe ? Ne pas déranger, salope en cours d’utilisation… Il me conduit jusqu’à un large établi, très propre. Tout l’intérieur de l’abri est parfaitement rangé. Nickel ! Je reconnais-là son côté maniaque, son obsession compulsive de l’ordre, qui déjà à l’époque sautait aux yeux et lui valait bien des moqueries. « Mets ta main ici », me dit-il en me désignant un étau disposé sur le côté gauche de l’établi « Dedans ? » dis-je sur un ton par très rassuré, pour être sûre d’avoir bien compris. « Oui, dedans. Seulement les doigts » Il resserre lentement l’étau, qui m’immobilise les doigts. « Aïe aïe aïe ! » Je me mets à hurler en partie à cause de la douleur, mais surtout à cause de la terreur d’avoir les doigts broyés s’il continue. « Ne crie pas ! Il y a des voisins » « L’autre ! » Il me désigne un étau similaire, fixé à droite de l’établi. Sa voix est devenue plus dure. J’obéis sans discuter malgré la crainte. Je me retrouve penchée sur l’établi, les mains immobilisées. Une position vraiment pas confortable. Il relève ma jupe et baisse ma culotte d’un coup sec, la laissant au niveau de mes chevilles. Je comprends pourquoi mon Maître m’a demandé d’en porter une. Certainement pour lui offrir le plaisir de baisser la culotte de la connasse que j’ai été. La vengeance est un plat qui se mange froid. Au bout de quelques secondes, ma jupe redescend naturellement. « Penche-toi davantage » me dit-il tout en relevant ma jupe à nouveau, « Cambre-toi correctement, sinon elle ne tiendra pas ». Je l’entends s’éloigner et refermer la porte à clé. Me voilà seule, dans le silence. Un éclairage intense me fait presque mal aux yeux. J’aurais préféré qu’il éteigne. Seule, immobilisée, … Rien à faire à part cogiter. Je prends garde à rester bien penchée, pour éviter que la jupe redescende. Je remarque soudainement deux caméras sur trépieds. Je ne les avais pas encore remarquées car elles sont à contre-jour. Les questions tournent dans ma tête et je finis par oublier de maintenir la position. Zut ! Impossible de relever ma jupe avec les mains immobilisées. Est-ce un enregistrement ou une transmission ? Qui est derrière l’écran ? Un cerveau humain ou électronique ? C’est long… Je suis à moitié assoupie quand la porte s’ouvre. « Oh mais, tu exagères Ysideulte ! Cambre-toi. Ce n’est quand même pas si compliqué » me dit-il, en constatant que la jupe couvre à nouveau mes fesses et que ma position laisse à désirer. Il doit, une fois de plus, la retrousser, et je sens un début d’agacement dans sa voix. « Passe-moi ta culotte » Je suppose qu’il veut que je la remonte jusqu’à son niveau, en relevant une jambe avec la culotte autour de la cheville. Je m’y emploie péniblement, avec pas mal de contorsions et frôlant la crampe. « Avec la culotte dans la bouche, tu crieras moins fort » me dit-il, joignant immédiatement le geste à la parole. Un large ruban adhésif achève de me bâillonner. Il resserre légèrement l’étau gauche, puis le droit, puis le gauche, puis le droit, … Seulement une fraction de tour à chaque fois. Je sais que je ne dois pas crier, mais je finis par craquer et hurler, terrifiée. Oui, bien que la douleur soit intense, je crois que c’est surtout la peur qui m’a submergée. Malgré l’atténuation procurée par le bâillon, mes cris sont tout à fait audibles. Bien trop audibles ! Il me gifle pour que je me calme, et continue son affaire. J’ai l’impression que mes os vont céder et ça fait un mal de chien. Que font les zébralyvox ? J’espère qu’ils ne sont pas morts. Pourquoi n’interviennent-ils pas ? Pas le temps de réfléchir. Une violente douleur aux fesses m’irradie tout le corps. Puis une autre. Mais avec quoi est-ce qu’il me frappe ? J’ai la sensation que chaque coup me déchire la peau. Est-ce un fouet à clous ? J’ai l’impression qu’un liquide coule sur mes fesses, mais je n’en suis pas sûre. Du sang ? Ne pas voir l’instrument et l’effet de ses impacts est angoissant car on imagine le pire. Je me rassure en me disant que mes fesses ne sont sans doute pas aussi entaillées que ce que j’imagine. Seulement dix coups, mais quelle souffrance ! J’ai crié. C’était impossible de rester silencieuse. Il me caresse la joue, comme pour me réconforter (ou me féliciter ?), puis desserre lentement, très lentement les étaux. La réduction de compression produit une sensation presque plus douloureuse que la compression elle-même. Je finis, enfin, par pouvoir libérer mes mains. J’observe mes doigts, inquiète. Ca va, ils semblent intacts. Ouf ! « Tu peux te redresser » A peine redressée, je sens un liquide qui se met à couler à l’intérieur de mes cuisses. Je ne devrais pas me sentir gênée – après tout c’est lui qui a voulu me recevoir pendant mes règles. Et pourtant… Je pique un fard. Je reste debout, immobile, ne sachant pas ce que je dois faire. Il m’observe, souriant.  « J’ai si souvent rêvé de faire cela quand nous étions au lycée » ajoute-t-il, en entreprenant de me débarrasser des vêtements qui me restent. J’ai toujours été inquiète la première fois que je me suis retrouvée nue face à un homme. Entre ce qu’il a pu imaginer et ce qu’il voit, n’y a-t-il pas un écart ? Lorsque le fantasme se réalise, la déception est parfois dure, d’autant plus dure que le fantasme m’a idéalisée. J’ai un terrible besoin d’être rassurée. « Tu es jolie » me dit-il, retrouvant la voix hésitante d’il y a une vingtaine d’années. Est-ce qu’il a ressenti ce besoin ? N’y résistant plus, je prend l’initiative de me retourner pour me rassurer sur l’état de mes fesses. Aïe. Elles ont morflé et pour ce que je peux voir, elles sont bien entaillées. J’aurais dû m’en douter car ça me brûle terriblement. « Ne t’inquiètes pas – juste un mauvais moment à passer ». Il me badigeonne avec un produit qui me brûle encore plus dans un premier temps, puis m’apaise. Il me retire le bâillon sans ménagement. « Va clouer ta culotte de salope à l'extérieur, en veillant à ce que l'entrejambe soit bien exposée. Face intérieure, bien sûr. » Je sors seule, nue, et la retire de ma bouche. J'essaye de la clouer du mieux possible pour respecter ses consignes. J'étais tellement concentrée sur le respect des consignes que je n'avais pas immédiatement remarqué un agrandissement de ma carte d'identité, placardé au dessus de ma serviette hygiénique. C'est donc cela qu'il est allé faire quand il s'est absenté. Fouiller dans mon sac à main et faire une photocopie format A4. Il a écrit "salope" sous ma photo. Je frappe timidement à la porte. « C'est fait. Est-ce que je peux entrer, Monsieur? » C'est lui qui sort, histoire d'inspecter le travail. Il semble satisfait. Quelle humiliation ! « Viens, je vais t’aider à t’installer » me dit-il en me prenant la main, m'attirant à nouveau à l'intérieur. M’installer où ? J’ai très vite la réponse. « Grimpe là-dessus » me dit-il, en me montrant un chevalet. N’ayant pas bien compris ce qu’il attend de moi – peut-être suis-je un peu cruche, j’hésite un peu, attendant qu’il me guide et m’aide. « Comme sur un cheval, charmante cavalière !» ajoute-t-il. Une fois en « selle » je me rends compte que de multiples pointes de clous dépassent très légèrement de la barre horizontale, visiblement destinées à me torturer la chatte. Je me tiens sur la pointe des pieds pour ne pas trop ressentir leur effet. « Je risque de tacher votre chevalet » dis-je penaude, comme pour m’excuser d’avoir mes règles. Cela le fait sourire. « Tu es adorable » dit-il pendant que je rougis une fois de plus. Mes bracelets de poignets sont fixés à une chaîne qui pend du plafond. Il a tout prévu… Sans doute que mon Maître est passé par là. Et puis, ce que je redoutais. Il remonte mes chevilles en arrière et les relie par une chaîne, passant par-dessus le chevalet. Je ne peux plus déplier les jambes. J’essaie de soulager, malgré tout, le poids portant sur ma chatte, mais très vite je tétanise, les muscles de mes cuisses étant pris de terribles crampes. Je dois me faire une raison : je suis là pour souffrir et je n’ai pas d’échappatoire. Thierry déplace les caméras pour un meilleur angle de vue. Il s’assoit sur une chaise et observe avec délectation mon supplice, certainement heureux de savourer ainsi sa vengeance. Le supplice est interminable. Je n’en peux plus. Mes gémissements reviennent à mes oreilles avec une tonalité étrange. On dirait les gémissements d’un animal terrassé. « Salope ! » me dit-il. « Tu as ce que tu mérites ! » Puis, se reprenant immédiatement : « Excuse-moi, Ysideulte. Je ne le pensais pas ». Et pourtant il a raison. J’ai ce que je mérite… Les zébralyvox sont aux abonnés absents, une fois de plus. Cela m’inquiète un peu. Est-ce qu’ils sont devenus sensibles à mon état d’esprit ? Est-ce que le fait qu’au fond de moi je sois consciente d’avoir mérité ce que je suis en train de vivre a pu jouer ? Je vois soudain des scintillements bleu-jaunâtre qui semblent venir de la fenêtre, puis qui emplissent rapidement la totalité de mon champ visuel, gagnant en intensité. Manquait plus que cela… Cette couleur impossible me donne le mal de mer et fermer les yeux ne change rien. Elle est dans ma tête, pas à l’extérieur. « Excusez-moi, Monsieur, je crois que je vais vomir » Il déniche une bassine et me la place sous la bouche juste à temps. La honte… Les scintillements ont disparu. « Je vais te libérer » me dit-il, un peu inquiet. « Ca va aller maintenant. Excusez-moi Monsieur » « Tu es sûre ? » « Oui, ça m’arrive parfois. Je ne sais pas ce qui me fait ça, mais c’est sans rapport avec la douleur ». Enfin, si, je sais, ou bien je crois savoir. Cela pourrait être le moyen par lequel les zébralyvox tentent de communiquer avec ma conscience. Mais que viennent-ils de chercher à me dire ? Je n’ai pas le décodeur. Je ne tarde pas à avoir un indice. Des voix graveleuses se font entendre malgré mes gémissements de douleur. Elles viennent d'assez loin. Probablement sont-ils en train de sonner à l'entrée de la maison. « Attends, je vais voir » Je distingue à peine la conversation, mais je devine qu’il s’agit d’une patrouille de défenseurs de la démocratie. S’ils découvrent que je suis attachée, nue, dans l’abri de jardin, sans Fucking Pass, nous allons être arrêtés tous les deux. « Quels connards ! » me dit-il en revenant. « Il paraît qu’un voisin a entendu des cris suspects. »  Dénoncer ses voisins est devenu un sport national depuis les campagnes incitant à dénoncer ceux qui baisent sans Fucking Pass. Maintenant le moindre prétexte est bon pour dénoncer et nul n’est à l’abri. Le summum du progressisme… « Je leur ai dit que je me suis coupé » me dit-il, en me montrant la main sanglante, qu’il s’est lui-même entaillée. Que ne faut-il pas faire pour donner le change et éviter un contrôle… « Je me demande qui nous débarrassera de cette vermine… » ajoute-t-il, n’y croyant visiblement plus, résigné à subir les règles de plus en plus absurdes du totalitarisme progressiste aux apparences démocratiques. Le pangolin fou, peut-être ? me dis-je intérieurement. Mais je ne peux rien lui révéler. Je doute que mon Maître l’ait informé de nos activités illégales. Visiblement cette interruption lui a coupé l’appétit. Il entreprend de mettre fin à mon supplice. En sortant je jette un coup d’œil à mes effets intimes, exposés à côté de mon identité. Visiblement, il n'est pas question que je les récupère. Le soutien-gorge, je m'en fiche, mais dans mon état la culotte m'aurait été bien utile. Mais je ne dis rien. Demander la permission de la récupérer serait complètement déplacé et impoli dans le contexte. C'est une évidence. Je le suis dans le jardin, jusqu'à la maison, complètement nue, comme une chienne docile, sans un mot. Il tient ma jupe et mon haut à la main. Je suppose qu'il me les rendra plus tard. A peine la porte d'entrée franchie, il m'attrape par les cheveux sans ménagement et me traîne jusqu'à la salle de bain, m'accordant un instant pour me refaire une beauté. « Ne traîne pas! » précise-t-il, sur un ton qui ne donne pas envie de désobéir. Je fais aussi vite que je peux, mais je prends néanmoins le temps d'inspecter mes fesses dans le grand miroir qui donne de la profondeur à cette salle de bain magnifiquement agencée. Il n'y a pas à dire, les homos sont doués en agencement d'intérieur - ce n'est pas juste un cliché. Cela s'avère finalement pire que ce que j'avais imaginé. Je me demande avec quoi il m'a frappée pour me déchirer la peau ainsi. Il va en falloir du temps pour que les lacérations disparaissent! Je crois entendre une conversation, puis un hurlement me fait sursauter: « Qu'est-ce que tu fabriques, femelle ! ». Je m'empresse de sortir de la pièce avec une serviette de bain autour du corps et puis je me ravise, consciente qu'il pourrait très mal prendre ce genre d'initiative, alors je laisse la serviette et me dirige nue vers le salon. Comme je le craignais, Christophe vient de rentrer. Confortablement installé dans un fauteuil, un peu dans la pénombre, je crois qu'il m'adresse un sourire bienveillant et compatissant. Paradoxalement, ce signe de soutien me fait fondre en larmes. Trop d'émotions, d'humiliation et de peur accumulées. Trop de culpabilité remontée à la surface. Je craque. Mais je me ressaisis très rapidement, les implore d'excuser ma réaction déplacée, et rassemble toutes mes forces pour subir dignement la suite de ma punition, dont j'ignore totalement la nature. Une double pénétration anale, peut être? Mon Maître me travaille le cul sans relâche depuis que je lui appartiens, mais je n'ai jamais vécu cela et je ne crois pas être capable de le supporter. Une multitude de possibles plus inquiétants les uns que les autres me traverse l'esprit en une fraction de seconde. Thierry me tend un mouchoir pour essuyer mes larmes, prononce à voix basse quelques mots rassurants à mon oreille, puis palpe et soupèse mes mamelles, avec un sourire un peu moqueur - à moins que ce soit moi qui y vois une moquerie qui en réalité n'existe pas. « Pas mal - mais je les avais imaginées plus développées à l'époque » me dit-il, sur un ton plus gentil que moqueur. Il invite son compagnon à venir évaluer mes mamelles par lui-même. « Très agréables au toucher » me dit Christophe, comme pour me rassurer. Avant de retourner s'assoir, il jette un coup d'oeil intrigué à mon entrejambe. « Est-ce qu'elle est réglée? » demande-t-il. « Oui, j'y tenais absolument et son Maître a aimé l'idée » J'avais presque tout envisagé, sauf que Thierry me rendrait subitement ma jupe et mon haut, sans explication, et me congédierait de manière abrupte. J’ignore pourquoi il agit ainsi. Trois gifles en guise d'au revoir. La troisième me fait presque tomber par terre. « Merci Monsieur » dis-je, penaude, les joues en feu, avant de m'éloigner. Je ne sais pas de quoi je le remercie, mais cela m'est venu instinctivement. C'est un merci profondément sincère venant du fond du coeur - je le sens - je le sais. La lourde porte se referme brutalement, avec un bruit qui me fait sursauter, comme s'il voulait me montrer qu'il me claque la porte au nez. Sur le chemin de halage qui mène à proximité du quartier de la gare, je me perds dans mes pensées. Beaucoup de questions restent sans réponse. Mais je crois que j’ai apprécié cette punition humiliante. Que valent des excuses ? Ce ne sont que des mots. Alors que là j’ai le sentiment que l’on m’a offert une opportunité de rédemption. Je me sens bien. Une étrange sensation de bien être similaire à celle que j’ai parfois ressentie après un effort sportif intense. Pourtant, la manière froide et brutale dont il m'a congédiée me laisse un goût d'inachevé. Cela contraste si étrangement avec le sourire avec lequel il m'a accueillie. Peut-être est-ce une manière de prolonger ma punition en me laissant vivre avec une subsistance de doute. Le bruit de cette porte qui claque hantera mes cauchemars. Arrivée à la gare, j’attends mon Maître, comme convenu. Nous devons prendre le train ensemble. Qu’a-t-il fait pendant ma punition ? Mystère. Il me laisse souvent dans l’incertitude. Mais c’est son choix et je n’ai pas mon mot à dire. Je reste debout. M'assoir sur mes fesses profondément lacérées serait insupportable. Je crois que je devrai rester debout dans le train ce qui n'annonce pas un voyage très plaisant. Dans ce hall de gare sans âme, j'ai trouvé un coin tranquille dans lequel je peux m'essuyer discrètement la chatte quand je sens que cela devient nécessaire, sans trop me faire remarquer. Heureusement que j'ai une bonne réserve de mouchoirs en papier dans mon sac à main. J'ai des tampons dans mon sac, mais mon Maître m'en a interdit l'utilisation ce jour. Putain de condition de femelle ! Ca m'énerve. Mais les ordres sont les ordres... Désœuvrée, je consulte mon historique de crédit social. Les chiffres semblent pris de folie, leurs contours ondulant bizarrement. Je me demande si c’est une migraine ophtalmique qui démarre. Mais cela semble bien réel. Peu à peu, ils se morcellent comme un kaléidoscope, et se recomposent, formant peu à peu un motif qui ressemble à un pangolin. « Il va falloir être courageuse et ne pas perdre espoir » indique un message qui vient d’apparaître en bas de l’historique. Qu’est-ce que c’est que ça encore ? Est-ce que l’Intelligence Artificielle joue avec moi ? Que suis-je supposée comprendre ? Est-ce que l’on cherche à me prévenir de lendemains difficiles ? L’attente est longue et j'ai terriblement mal à la chatte - réminiscence de la torture sur le chevalet. J'aurais bien acheté un livre de poche pour m'occuper l'esprit, mais je sais que je n'arriverai pas à me concentrer sur ma lecture. Je souffre trop et les zébralyvox n'ont visiblement aucune intention d'appaiser ma souffrance cette fois. Voilà enfin mon Maître. Je vais lui montrer mon historique de crédit social et lui demander ce qu’il en pense. Mais quand je me reconnecte le message a disparu et tout est revenu à la normale. Parfois je me demande si ce n’est pas moi qui perds la boule. N’est-ce pas l’une des ficelles du totalitarisme que de détruire tous les repères au point de rendre les gens dingos, encore plus réceptifs au narratif absurde du pouvoir ? « Merci de m’avoir offert cette possibilité de rédemption, Maître » « Est-ce que cela t’a fait du bien ? » « Je me sens comme libérée d’un poids. Puis-je vous demander comment vous avez retrouvé mon camarade d’école et comment vous avez eu connaissance de ce qui s’était passé il y a une vingtaine d’années ? » « Je n’y suis pour rien. J’ai reçu ses coordonnées sur ma boîte mail, accompagnées d’une multitude d’informations. Cela m’a incité à le contacter » A suivre   Contexte et notes personnelles Bien que le contexte soit ici moins important que dans mes articles précédents, il est utile de préciser que l’histoire d’Ysideulte se situe dans la seconde moitié de notre décennie, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). L’occasion de faire connaissance avec le zébralyvox gémellaire, et tout un tas de joyeusetés telles que le Fucking Pass, la Bill & Alvértos Fucking Corporation et les redoutables Brigades de Défense de la Démocratie. Je dédie ce texte aux hommes que j’ai pu blesser par une parole maladroite, que j’ai pu décevoir en n'étant pas à la hauteur des espoirs qu’ils avaient mis en moi. Je le dédie aussi, tout particulièrement, à mon premier Maître qui m’a tant appris et que j’ai certainement beaucoup déçu. Et je n'oublie pas, bien entendu, mon Maître actuel qui  mériterait une médaille pour la patience dont il fait preuve face à une esclave pas toujours à la hauteur de ce qu’il serait en droit d’attendre.  Malgré les apparences, ceci n’est pas une note négative : je sais que la condition humaine est ainsi faite - on fait tous des erreurs, on commet tous des maladresses que l'on regrette amèrement, moi la première, ..., et on ne peut pas revenir dans le temps pour les corriger. Il faut faire avec, ne pas trop culpabiliser, positiver et aller de l’avant. Mais j’ai eu envie d’évoquer ce sujet. C’est en quelque sorte un chemin détourné que j’ai eu envie d’emprunter. Un chemin à l’issue duquel l’histoire reprendra son cours principal. En conséquence, j’ai tenté d’écrire plus spécifiquement pour un public masculin… si tant est que le style d’écriture et le contenu d’un récit puisse être adapté à un genre – spéculation douteuse, je l’admets. Mais j’espère que les femmes apprécieront aussi. J’en profite pour remercier masque_gris (https://www.bdsm.fr/blog/4733/Une-pénitenceinitatique!/) et julesverne (https://www.bdsm.fr/blog/9802/Errance-aux-cot%C3%A9s-du-Diable/), dont la lecture, un peu par hasard, de textes personnels, m’a inspirée, directement ou indirectement, pour évoquer ce sujet qui me trottait dans la tête depuis quelque temps. Enfin, bien entendu (est-il besoin de le préciser), concernant les doigts dans l’étau : ne faites pas ça chez vous à moins de maîtriser parfaitement ce que vous faites !  
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Par : le 27/06/24
Elle ne redoutait pas, comme autrefois, les nouvelles rencontres de son amie. Ces courts enthousiasmes ressemblent trop à des allumettes qui crépitent, l'enfer, la jalousie, et ne laissent entre les doigts qu'un souvenir ridicule. Au contraire, il était peut-être excellent que la jeune fille abandonnât sa liberté pour sa nouvelle Maîtresse et rien ne semblait pouvoir troubler son sommeil. Mais quelle Juliette observait-elle dans la pénombre de leur chambre. L'amante  ou la soumise ? Juliette les aimait toutes à travers ce qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un à qui l'on ment sur l'essentiel ? S'intaller dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Elles avaient déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier, non de pardonner. Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre. La jeune feme avait une sorte de charme, au moins l'avantage de son jeune êge, de son calme et de sa froide considération. Elle n'était inspirée que par le désir de possession. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang.    Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée. Elle n'a que vingt ans et la robe noire échancrée dans le dos jusqu'aux reins et très serrée à la taille lui donne un sérieux excessivement sensuel. C'est beaucoup d'élégance pour ce jeune chat qu'on voudrait prendre dans ses bras, poser sur un coussin, caresser, abandonner. La jeune femme ignorait le non-dit, les mots entre les mots, les secrets murmurés, les silences éoquents. Dans son monde, on parlait ou on se taisait. On était régi par la tyrannie des convenances. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts.    Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle savait assez bien admirer et mépriser en même temps: ce sont là deux mouvements de crainte, différemment orchestrés. Plus la jeune femme se rassurait en faisant le plein, plus sa Maîtresse se dépouillait et s'épanouissait dans l'immatériel. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.   La jeune femme aimait le plaisir, et trouvait agréable et pratique de le recevoir d'une autre femme, entre les mains de qui, elle explorait ses fantasmes. Quelqu'un a baptisé "talismans" certains vers de Racine qui irradient magiquement, toute question de sens logique mise à part. L'optique amoureuse relève du même phénomène: des imperfections, des vulgarités de détail se confondent dans la vision globale d'un ensemble qui, magiquement resplendit. Ses yeux, ses mains, sa bouche s'adressaient à son amante, aux mains, à la bouche, au sexe de Juliette. En quelques instants, elle avait obtenu d'elle plus qu'elle n'avait acquise depuis des mois. Sa Maîtresse devait être comblée puisque Charlotte participait à cette fête, puisque elle aussi aimait sa jeune soumise, sa chair et tout ce que contenait de fou et de feu la calme apparence de ce corps sur lequel le temps n'avait pas encore fait ses griffes. Elle n'aimait que les poètes abandonnés dans les mansardes, les jeunes peintres tuberculeux. Elle vivait à la diable. Il y aurait chez Charlotte toujours les deux tendances en elle, l'une l'emportant sur l'autre au gré des vicissitudes. Tout en elle faisait double allégeance. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit.    La jeune femme se prêtait à ce que son amante lui demandait avec ce qu'il faut bien appeler de la gratitude, plus grande encore lorsque l'invitation prenait la forme d'un ordre. Elle se laissa embrasser et caresser, les yeux fermés, sans répondre par une seule caresse, gémit à peine, puis plus fort, puis encore plus fort, et enfin cria. On voyait briller la sueur entre ses seins. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Les situations mal définies sont mille fois plus périlleuses: impossible d'y entrer par des calculs, impossible d'en sortir sans aise. L'indomptable volonté de perpétuer la race dans ce qu'elle a d'immuable. Une femme qui ne s'accomplissait que dans le stupre et l'abnégation. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/06/24
  Je pars en séminaire comme tous les ans, cette fois, à Marrakech, pour une semaine. J'ai hâte d'y retrouver Isabelle ma collègue peu farouche avec qui je flirtais de façon assez poussée à chaque rencontre : réunion, congrès, formation… refusant d'aller plus loin, elle semble néanmoins très intéressée par une autre forme de relation. C'est comme ça qu'au retour du précédent séminaire, nous avons, dans l'avion qui nous a ramené, parlé de BDSM, se promettant d'approfondir le sujet jusqu'à notre prochaine rencontre. Nous avons dialogué par mail sur les différentes pratiques et elle a accepté d'essayer la domination soft, faite de contraintes, de frustrations et d'une forme d'humiliation ainsi que de preuves d'appartenance. Pas de supplice trop douloureux à part la fessée, pas de marque ailleurs que sur les parties dites intimes. J’ai été d'accord pour la laisser mener les séances et devenir le temps du séminaire son soumis, esclave de ses moindres désirs que je lui ai promis de réaliser sans contester quelque en soit la teneur.  On se retrouve à l’aéroport, on échange quelques banalités. Les autres collègues sont là aussi. Ce n’est qu’une fois dans l’avion que l’on peut échanger sur le secret qui nous lie désormais. — Tu as apporté ce que je t’ai demandé ? — Oui, ma belle, tout est dans la soute. J’ai eu très peur que le douanier ne bloque mon bagage. Mais non c’est passé. — Les clés de la cage ? — Les voilà. — Les quatre, s’il te plait. — Voilà, voilà. Et je lui donne les 4 clés qui servent à condamner la cage de chasteté que j’ai apportée avec le gode ceinture, la règle, le martinet, les menottes et 2 plugs un petit et un plus gros. — Dès que l’on a pris possession des chambres, on se retrouve dans la mienne avant que tu n’ailles dans la tienne, m’intime-t-elle. — Bien madame. Me voilà dans sa chambre avec mes bagages —  Donne-moi la cage. Je fouille dans ma valise et en sors les différents objets de nos séances futures. S’emparant de la cage et du minuscule cadenas, elle dit : — Baisse ton froc — Mais on n’a pas le temps maintenant. Je dois aller poser ma valise dans ma chambre et on a rendez-vous en salle plénière dans moins de trente minutes. —  Baisse ton froc et mets la cage vite sinon pas la peine de compter sur moi dans la semaine. Je ne me fais pas plus prier et j’exécute, non sans mal ce qu’elle demande. La cage est très courte, munie d’un plug d’urètre. Je force un peu, me fait mal au passage du plug et me pince la peau plusieurs fois en essayant de faire passer l’embout à cadenasser avec l’anneau qui enserre mes couilles. — Ça y est ! fais vite ! Elle passe le cadenas et clic le referme, me voilà encagé. — Dégage maintenant, on se retrouve dans le hall pour tes premières instructions Je file à ma chambre, jette ma valise sur le lit et me précipite au lieu de rendez-vous. J’arrive un peu essoufflé mais comme d’habitude il y a bcp de retardataire et mon arrivée passe inaperçue. Je rejoins Isabelle qui m’a gardé une place à côté d’elle. — Tiens dit-elle, en me donnant un petit sachet en papier sensé contenir une brioche. Je regarde, à l’intérieur le petit plug me fait refermer précipitamment  le paquet de peur que quelqu’un en voit le contenu. — A la première occasion tu demandes à aller aux toilettes et tu t’enfiles le plug. — Ok, tu ne perds pas de temps. — On dit : « Bien madame » tu as oublié ? Cinquante coups de martinets pour ton impertinence. Oups, elle prend son rôle très au sérieux j’ai intérêt à filer droit. La journée se poursuit avec les répartitions de salles et l’emploi du temps de la semaine…. J’ai bien sûr obéi et je me déplace avec un peu de difficulté. Le rendez-vous est pris dans sa chambre avant le repas du soir pour y subir ma punition. La journée terminée, me voila donc dans sa chambre. — Mets-toi à poil et penche-toi sur le lit jambes bien écartées Les 1ers coups de martinets tombent sur mes fesses me faisant pousser de petits cris. Elle frappe de plus en plus fort. Elle s’excite toute seule. Je l’entends respirer de plus en plus fort. Manifestement, elle prend du plaisir à me châtier de la sorte. Je n’ose pas crier plus fort de peur que l’on nous entende à l’extérieur ou dans la chambre d’à côté. À peine le dernier coup asséné, elle m’ordonne d’une voix grave presque enrouée, preuve de son émoi. — Lèche-moi ! Sa chatte est trempée, je m’agenouille pour la lécher. Je bande comme un fou mais la cage comprime ma bite m’ôtant toute possibilité de soulagement. — Suce mon cul aussi !  Elle se retourne, écarte ses fesses de ses  mains, offrant son cul à ma langue que j’emploie à lui lécher consciencieusement, l’enfonçant même au plus profond possible. — Suce ! je veux que tu suces, pas que tu lèches. Je me mets donc à sucer, un liquide âpre emplit ma bouche mais je n’ose pas me reculer et continue à aspirer son petit trou. — Bien ça suffit ! Va te changer ! Je dois moi aussi m’habiller pour le diner. Le premier à table garde une place pour l’autre. À tout à l’heure. — Mais je garde la cage ? et le plug ? je peux l’enlever ? — Non, non, tu vas garder la cage. Et si tu te montres docile et obéissant, je te rendrais la clé avant de partir. Pour le plug, tu peux le garder aussi. Il faut que tu t’habitues à avoir un truc dans le cul. Je te prendrai au gode ceinture tous les soirs, alors reste bien ouvert c’est mieux. — Mais si je dois aller aux toilettes ? — Tu t’arranges comme tu veux du moment que lorsque je vérifie tu le portes ça me va. Sinon, c’est, punition ! Le repas se déroule comme prévu à ses côtés. Elle s’ingénie à faire des allusions au sexe. Elle parle de soumission avec les collègues, me caresse sous la table pour me faire bien sentir la cage. Ma bite me démange. La cage est de plus en plus difficile à supporter. Je me tortille sur mon siège. Je vais plusieurs fois aux toilettes pour essayer de me soulager… Mais rien n’y fait. J’ai beau mettre du froid en mouillant des serviettes en papier, j’ai tjrs envie de bander en partie à cause du plug et ça fait mal. Je décide d’enlever le plug. Je le remettrais avant qu’Isabelle s’en aperçoive. Cette salope continue, pendant toute la soirée qui s’éternise au bar, à me peloter, me glisse des trucs salaces à l’oreille, me fait regarder des gifs explicites de sodomie, de fellation, de fessées… et j’en passe dans le seul but de me maintenir en érection. J’ai eu le tort de lui expliquer que l’étroitesse de la cage me fait vraiment très mal quand je bande. Enfin la soirée se termine elle me chuchote à l’oreille : — On va dans ma chambre. — Je passe dans la mienne deux minutes et je te rejoins. — Ok ! je viens avec toi. Arrivés dans ma chambre, je prétexte une envie pressante d’uriner pour m’isoler dans les WC. — Laisse la porte ouverte ! Je veux te voir pisser. Je suis pris au piège je n’ai pas remis le plug et je m’en explique. — Ça me gêne vraiment beaucoup, tu comprends ? » — Oui, oui… j’ai compris que tu mérites une bonne punition pour avoir enfreint les règles. Que penses-tu de cinquante coups de règle sur tes jolies couilles et cinquante de martinet sur tes belles fesses. Je ne peux qu’acquiescer en pensant que la prochaine fois, je ferais plus attention. — Je dois quand même pisser, tu permets ? — Je permets mais pisse là-dedans, dit-elle en me tendant le vase posé sur un petit guéridon. Ça t’apprendra à vouloir te foutre de moi. Et tu as oublié le « Bien madame » pour la peine, tu me feras cinquante empalements sur le gros plug. Allez, on y va. Prends le vase avec toi. Tu vas avoir très soif. Je l’ai presque entièrement rempli de ma pisse. La soirée que je pense terminée ne fait que commencer pour moi. Une fois arrivés dans sa chambre, elle me fait mettre nu, me menotte les mains dans le dos, me fait mettre en position jambes écartées buste posé sur le lit, afin d’offrir mon cul au martinet. Après avoir reçu les 50 coups promis, elle m’a demandé de me retourner de rester bien droit toujours jambes écartées. Et j’ai reçu mes 50 coups de règle sur les couilles. Et je peux vous assurer qu’elle n’a pas fait semblant. Pour étouffer mes cris, elle m’a enfourné sa petite culotte dans la bouche. Entre les coups de martinets et de règle, j’ai dû boire plus de la moitié du vase. Ensuite, elle me remet dans la position du début m’écartant encore plus les jambes pour que ma rondelle soit à la hauteur du gode ceinture. Elle me besogne le cul pendant près de 45 minutes, entrant et sortant presque complétement à chaque saillie. J’ai dû boire le reste du contenu du vase tout en m’acquittant des 50 empalements sur mon plus gros plug. — Ça ira pour aujourd’hui, dit-elle avec un grand sourire. Tu vas retourner dans ta chambre, avec le plug dans ton cul. Laisse-moi le vase. Je vais refaire le plein pour demain matin. Elle m’enlève les menottes. Alors que je fais mine de me rhabiller, elle m’interrompt. — Non, non ! Tu retournes à poil. À toi de faire en sorte que l’on ne te voie pas. Allez ouste ! Dehors ! Elle me pousse dans le couloir. Je regagne ma chambre la peur au ventre de rencontrer quelqu’un. Heureusement, je ne rencontre qu’un couple qui rentrait mais pas de ma société. Une fois rentré, je m’écroule sur le lit, épuisé par le traitement subi. Le lendemain vers 8h00, on frappe à ma porte. C’est Isabelle toute fraiche et pomponnée de prêt, minijupe noire, chemisier blanc très cintré qui met sa poitrine bien en valeur. Moi, je ne suis pas encore prêt. Je finis de me préparer mais je suis encore en slip. Elle m’a rapporté mes habits et le vase de nouveau plein, cette fois de sa propre urine. — Bois ! Je porte la coupe à ma bouche et avale une gorgée timidement. — Tout ! allez bois tout d’un trait, sinon… Je bois de longues rasades de ce liquide encore tiède avec quelques haut-le-cœur, boire de la pisse si tôt le matin n’est pas ragoûtant. Elle s’en aperçoit, le verdict tombe. — Cent coups de règle et cent de martinets pour t’apprendre à apprécier mon nectar. Toute la semaine s’est déroulée ainsi : le rituel des enculades, des fessées, des coups de règle, le port du plug tous les jours et même le gros que j’ai du garder les 2 derniers jours. Quelques variantes comme lui lécher le cul encore souillé dans les toilettes, madame ne voulant plus utiliser le papier, les excitations pour me faire bander dans ma cage. Enfin nous voilà à l’aéroport. Je l’ai supplié toute la journée de me libérer mais elle attend le dernier moment pour le faire, me faisant flipper jusqu’au bout, c’est-à-dire juste avant de passer le contrôle des douanes avant l’embarquement. Je n’ai que le temps de foncer aux toilettes pour me libérer de la cage, ôter le gros plug de mon cul et cacher le tout dans ma valise. Ma queue se détend enfin et je bande tout le temps du voyage sans pouvoir me soulager. Je ne pourrais le faire que devant elle, dans les toilettes pour handicapés de l’aéroport, une fois arrivés en France. — Allez, vas-y ! Sors ta queue. Donne-moi la règle. Ecarte bien les jambes. Remets le gros plug. Branle-toi, doucement. C’est moi qui commande la manœuvre. Tous les 10 ou 15 va-et-vient au rythme qu’elle a décidé, c’est-à-dire très lentement, elle me frappe les couilles avec la règle. J’éjacule enfin au bout de 20 minutes. Elle sort des toilettes et me laisse continuer seul. Je me fais reluire une fois encore. Et je rentre jurant que plus jamais je ne me laisserais dominer comme ça.  
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Par : le 27/05/24
J’ai été toute contente de recevoir l’invitation de Georges. Nous faisions du tchat sur le site bdsm depuis quelque temps déjà en échangeant sans tabou des confidences sur nos fantasmes érotiques les plus secrets. Il connaissait mes sombres désirs de soumise exhibitionniste et je n’ignorais rien de ses penchants dominateurs. L’invitation était pour une soirée mondaine sur le thème de la Rome antique. Georges me prévint qu’il y aurait une invitée spéciale et que j’apprécierais le spectacle.   Il n’avait jamais voulu me donner son adresse, mais cette fois, elle était sur l’invitation et j’ai constaté avec plaisir que ce n’était qu’à une quinzaine de kilomètre de mon domicile. Dressing code de style romain et heure de début assez tardive, 22 heures.   J’ai choisi une toge en tissu soyeux, d’un blanc virginal, sans manches, drapée autour de moi et simplement attachée sur l’épaule. Une cordelière autour de la taille, des escarpins aux talons vertigineux, un soutien-gorge ? J’hésite, les Romaines n’en portaient sans doute pas. Donc, rien au-dessus ; à mon âge, mes seins, bien qu’opulents, tiennent encore bien. Et en-dessous ? Je me veux audacieuse, rien non plus, ma culotte restera à la maison.   A 22h15, je gare ma voiture au milieu d’une dizaine d’autres déjà sur place, m’inquiétant d’être en retard, et je sonne à la porte. C’est Georges qui vient ouvrir, et je vois qu’il est satisfait de mon aspect et de ma tenue. Heureux de faire ta connaissance en chair et en os, me dit-il, tu es parfaite, et il m’entraîne dans la pièce voisine.   Et là, brusquement, quelqu’un me saisit les deux bras par derrière, des menottes claquent autour de mes poignets, un bandeau me tombe sur les yeux, me voilà aveuglée, affolée, attachée sans défense, tandis qu’on m’écarte les mâchoires pour y introduire un anneau qui me bâillonne la bouche ouverte et qu’on me fixe une laisse de chien autour du cou. Tout s’est passé en quelques secondes sans que je trouve la possibilité de me défendre. La laisse se tend et me traîne vers ce que je devine être le salon.   Je perçois un brouhaha d’excitation lorsque je fais mon apparition. Georges m’a trompée sur l’heure du rendez-vous et toutes ses amies et ses amis étaient déjà présents depuis au moins une heure, buvant et s’amusant en attendant le spectacle annoncé. A ma grande terreur, j’ai compris que c’est moi qui en serais la vedette involontaire.   Un bourdonnement de voix salue mon apparition, accompagné de rires et de moqueries pour ma naïveté. Je ne vois rien, mais je devine une dizaine de personnes échauffées et prêtes à jouir de mon humiliation publique. Georges me fait avancer et monter sur une petite estrade. ‘Pas de soirée romaine sans son marché aux esclaves’ déclare-t-il. ‘Voici l’offre de ce soir. Qui la veut ? Je vous montre d’abord la marchandise’. Ce disant, il défait le ruban qui retenait la tunique sur mon épaule. Elle glisse jusqu’à mes pieds, révélant toute ma nudité à la grande joie des invités. ‘Elle se promène à poil dans les rues, s’écria-t-il, cette soi-disant bourgeoise est une salope dévergondée’ et, me forçant à écarter les jambes, il me donne la honte suprême d’être exposée grande ouverte sans pouvoir rien cacher. Très vite, je sens des mains commencer à tâter mes endroits les plus sensibles, mais Georges intervient brusquement : ‘Elle m’appartient encore. Si vous voulez en profiter, il faudra la gagner à la loterie’. ‘Nous allons faire cela comme au poker. Je vais distribuer 5 cartes à chacun et celui ou celle qui aura la plus belle main emportera la mise’. Dans un brouhaha général, je les entends comparer leurs combinaisons jusqu’à ce qu’une voix féminine proclame sa victoire avec un beau full de rois par les dames. Aussitôt elle prend possession de ma laisse et me traîne derrière elle dans toute la salle en laissant les spectateurs me palper les seins, me glisser une main indiscrète dans l’entrejambe, me claquer les fesses et les cuisses, tout en riant de mes tentatives aveugles de me protéger malgré mes mains toujours attachées. J’ai honte, je voudrais disparaître, la sueur me perle sur tout le corps.   ‘Après cette promenade, que voulez-vous comme autre divertissement pour cette soirée romaine ?’ demande ma nouvelle maîtresse. Si vous êtes d’accord, je vous propose quelque chose bien spécifique à cette civilisation. On va la faire participer à une petite crucifixion. Est-ce que cela-vous convient ? Un fracas d’acclamations me fit comprendre avec beaucoup d’appréhension que la soirée serait mouvementée pour moi. Tout était déjà prêt, car très vite, deux cordes descendirent de deux anneaux scellés au plafond, à 60 centimètres l’un de l’autre. Prestement, les menottes me furent enlevées pour être remplacées par deux forts bracelets de cuir, doublés de fourrure, auxquels les cordes furent fixées. Au signal de ma maîtresse, deux spectateurs se mirent à tirer chacun sur une corde, me forçant à lever les bras en forme de V et à me présenter, entièrement offerte, les seins dardés par la position et les tétons saillants par l’excitation qui commençait à m’envahir.   Mes pieds allaient quitter le sol quand ils cessèrent enfin de tirer. Je restai ainsi sur la pointe des pieds, respirant à petits coups à cause du bâillon qui me laissait la bouche béante. Me tirant la tête en arrière, ma maîtresse s’amusa à y verser lentement un grand verre de vin, m’obligeant à déglutir bruyamment pour ne pas m’étouffer.   Maintenant qu’elle a bien bu, on va passer aux choses sérieuses, la mise en croix, s’écria-t-elle. Deux autres bracelets furent fixés à mes chevilles et deux autres cordes vinrent s’y attacher. Ma jambe droite fut soulevée la première, jusqu’à ce qu’elle quitte le sol d’une vingtaine de centimètres. Soutenue uniquement par les bras et en équilibre sur mes orteils gauches, je n’en menais pas large. Ils me laissèrent ainsi quelques minutes puis, malgré mes cris étranglés, ils soulevèrent semblablement l’autre jambe, me laissant suspendue par les poignets, dans la parfaite situation d’une crucifiée.   Haletante, je me débattais sans espoir dans mes liens, au milieu des rires et des quolibets de l’assemblée, ravie de mes efforts infructueux pour me libérer.   J’ai vite compris pourquoi ils avaient choisi cette sorte de crucifixion pour se divertir : il est impossible à la victime de rester immobile plus que quelques minutes. Les bras étendus, l’air vient à manquer aux poumons et la crucifiée doit pousser sur ses jambes pour se soulever et respirer. Mais il est impossible de conserver les jambes raidies pendant longtemps et le corps s’affaisse, suspendu à nouveau par les bras. Le cycle reprend, à la grande joie des spectateurs qui jouissent de la détresse de la suppliciée. Dix fois, vingt fois, je régalai mes bourreaux de mes efforts et de mes cris, de plus en plus suppliants mais sans autres résultats que des insultes et des moqueries.   Finalement, mes cuisses refusèrent tout service et je restai douloureusement suspendue par les poignets, pantelante, des sanglots me soulevant la poitrine, avant qu’on me détache enfin.   Georges vint m’embrasser et, me serrant dans ses bras, il me promit que je serais encore invitée chez lui, mais cette fois parmi les convives, pour assister au baptême d’une nouvelle postulante aussi naïve que je l’avais été.    
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