La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 09/01/23
Qu'est-ce que le candaulisme ? S'il fallait en donner une définition simple, on dira que le candaulisme et le cocufiage sont des pratiques sexuelles qui dans l'acte se ressemblent mais qui dans la cérébralité sont assez différente. Dans tous les cas, il s'agit pour l'un des partenaires de regarder l'autre avec une personne extérieure au couple. A bien des égards, cette pratique sexuelle peut se rapprocher du fétichisme puisque le candaulisme joue en partie sur la fascination de l'observation, le voyeurisme... Ce n'est pas de l'échangisme (qui ne nous intéressait pas du tout). Au niveau le plus élémentaire, le candaulisme se caractérise par l'excitation de l'homme candauliste de voir sa femme avoir une relation sexuelle avec un autre homme Le candaulisme peut être très teinté BDSM si l'acte est mis en scène dans un cadre de soumission de l'homme. Candaulisme et BDSM Le candaulisme a un caractère très transgressif, au regard de la culture judéo-chrétienne, de la monogamie et le rapport à la fidélité et son pendant, donc l'adultère. Il se dit que plus de la moitié des hommes et un gros tiers des femmes ont déjà fantasmé sur le candaulisme et rêvés de voir leur partenaire gouter au plaisir de cette pratique sexuelle. Du fantasme candauliste au passage à l'acte, il y a certes une sacrée différence, et celles et ceux qui ont ainsi fantasmé ne sont pas nécessairement dans une relation de Domination (de la femme) soumission(de l'homme). Le désir candauliste dans le couple J'avoue avoir clairement fantasmé sur le candaulisme, depuis bien longtemps, et que dans le cadre de notre exploration du BDSM avec Chouchou, nous avons pu faire cette expérience de couple (ne jamais oublier que ces de cela qu'il s'agit pour les candaulistes, une démarche de couple, résolument). Même si c'était plus facile à gérer, je pense, dans un jeu D/s (en plus de me voir prendre du plaisir avec un autre homme, Chouchou était attaché et bailloné), même si j'ai pris énormément de plaisir pendant, et même après, et que lui aussi a été serieusement emoustillé de me voir jouir avec un autre ... (et de me prendre ensuite), il faut avouer que cela "secoue" quand même dans un couple, une fois l'excitation passée. Ou du moins, cela fait s'interroger grandement, sur son rapport à l'autre, mais aussi sur soi-même. Surtout quand on se rend compte qu'on a vraiment aimer ça, et que l'envie de recommencer est patente. Et cette expérience est devenu un levier de Domination/soumission. Dans nos séances de DS, j'use parfois de ces souvenirs de candaulisme pour lui rappeler le plaisir que m'avait donné un autre homme. Du fantasme candauliste à la pratique Notre chemin vers le candaulisme a été progressif, à la base on était encore très vanille et on s'était amusé à se raconter nos relations passées, avec nos ex ... nos meilleurs orgasmes, les positions que l'on pratiquait avec eux ... et je m'étais risquée (à sa demande hein ! Consensuel) à lui raconter ce que mon ex faisait mieux que lui dans le cul. On a compris que cela nous exciter ... Le désir grimpait à chaque fois que l'on échangeait sur le sujet... La graine du candaulisme était plantée dans notre jardin secret !!! Évidemment, la jalousie rode (surtout chez les femmes, il parait, quand il s'agit de voir son homme avec une autre, mais ca n'est pas mon sujet ici, car nous n'avons pas testé cela) ... L'excitation vient aussi de jouer avec ce risque, avec cette jalousie, de jouer avec le feu. Et accepter de s’accommoder de cet instinct initial est finalement une belle preuve d'amour dans un couple. Le candaulisme vécu  Lors de nos quelques expériences candaulistes, nous sommes allés assez loin ensemble (enfin je trouve). Mon souvenir le plus troublant et quand est quand j'avais choisi un Dom sur ce site après des recherches assez poussées, et que j'étais allée me donner à lui lors d'un rendez-vous (pour du bondage et un rapport sexuel très bestial poussé à son terme, le Monsieur se finissant dans ma bouche...) et que Chouchou m'attendait en bas dans la voiture. J'étais redescendue en sentant la baise à plein nez et une fois en voiture, je lui avais roulé une pelle monumentale pour partager le goût du sperme qui subsistait dans ma bouche... Puis lui ai raconté par le menu ce qui s'était passé avec mon Maitre d'un jour et cerise sur le gâteau, mon dominateur d'un jour avait fait des photos (dont une envoyé tandis que Chouchou attendait dans la voiture). Mon récit à mon conjoint de ce qui s'était passé avait été fait sans prendre de gants, en ne lésinant pas sur les détails de ce que nous avions fait avec mon amant, mais aussi en essayant de retranscrire le plaisir que j'y avais pris. Chouchou écouta mis excité (c'était ... visible), mi agacé ... vous auriez vu son regard !... Puis il me posa plein de questions. Certaines dictées par une vraie curiosité, d'autres avec un petit côté maso. En mots très crus (en mode, "tu es une salope"). Autant perturbant que ludique. Et cela m'a "décoincée" pour lui faire comprendre que dans cette phase de jeu, il avait été mon soumis cocu, comme je lui rappelai quand nous nous sommes retrouvés à la maison pour faire l'amour (moment très complice et très libérateur) Quelques conseils avant de se lancer Si vous décidez de vous lancer dans une expérience de candaulisme, le premier des conseils, c'est de trouver le bon partenaire. Nous l'avons cherché dans le milieu BDSM car c'était finalement commode de ranger cela dans la case de notre histoire D/s (et nous épargner une approche dite "libertine" qui finalement aurait, je crois, était plus compliquer à gérer pour notre couple). Trouver un homme pour un plan à trois, est d'une simplicité déconcertante, mais il y a vraiment de tout. J'avais exploré les sites libertins pour cela, mais cela m'a semblait beaucoup beaucoup beaucoup moins fin que les sites BDSM. Dans tous les cas, il faut sans doute être plus exigeant dans le choix de la personne que vous allez rencontrés. C'est un rôle, il y a de la théâtralité, et pour ne pas que cela finisse en bain de sang dans le couple, il faut que l'homme soit "de confiance". Ce qui semble clair, c'est qu'il ne faut pas se lancer sur un coup de tête. D'abord parce que comme toute activité BDSM, il faut que ce soit consensuel. Ensuite, parce que comme je le disais, la "montée en puissance du fantasme" est une grande partie du plaisir (des divagations solitaires, à l'aveu de l'envie, des explorations d’encanaillement par confidence de relations passées à une démarche active d'un cocufiage, des rencontres à trois à la rencontre a deux avec confessions au retour ...) . Ce serait bête de ne pas profiter de tout cela. Parler, parler, parler avant de se lancer Les choses doivent être dites en tout cas. Votre mari ou compagnon se contentera-t-il de regarder de loin ? Ou va-t-il s'impliquer, faire des suggestions ou diriger l'action ? (certaines personnes dominatrices le voit plus plutôt comme ca, même si nous en l'a abordé en mode "cocu soumis"). Tout doit être discuté à l'avance, car il n'y a rien de pire qu'une expérience de ce type "mal goupillée", le candaulisme devient l'enfer si la jalousie s'en mêle, ou du moins si elle n'est pas "domptée" sereinement. Là aussi, il faut sans doute un safeword ! Il faut être attentif à la réaction de son compagnon car si "sur le papier", dans le scénario tout semble géré, lorsque nous voyons notre partenaire prendre son pied avec quelqu'un d'autre, la pression sociétale peut se réveiller et nous pousser à la révolte et nous faire enclencher la marche arrière ! Quelle que soit votre fascination pour le candaulisme, il existe bien des manières de vivre l'expérience. Des confidences un brin salace au plan à 3 sous l'oeil du soumis cocu, la clef reste la bonne communication, le respect mutuel et de vérifier régulières que vous êtes toujours avec votre partenaire, sur la même longueur d'onde et que tout le monde y prends plaisir. Ce n'est pas simple mais, croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle, cet article se voulait un partage de ce que notre couple a pu tirer de l'expérience candauliste.
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Par : le 08/01/23
-Ah Colonel Valeri, cela fait plaisir de vous revoir. Nous avons tous cru que vous ne parviendriez pas à vous arracher aux charmes de votre sublime épouse perse, Roxana aux yeux de feu.  -L'action me manque et Roxana vient d'une famille de nobles guerriers, elle sait cela. Qu'avez vous donc à me proposer mon général. J'ai vraiment envie d'aller botter le cul de ces forces spéciales de l'otan présentes en Ukraine, c'est à dire chez nous en Russie.  - Le quartier général nous envoie la capitaine Tacha, du GRU, une experte en arts martiaux comme vous et qui désire de l'action elle aussi. Voilà, je l'appelle. Tacha se présente et claque ses belles bottes en cuir. On ne dirait pas une militaire mais une top modèle. Elle est belle à couper le souffle. Le colonel Valéri devine aussitôt un cul de rêve et le minou le plus délicieux du monde slave, avec  ce gout délicat des baies rouges que l'on trouve dans l'Oural. Il sent son sexe se gonfler et durcir.  -Votre mission sera d'aller inspecter les premières lignes à Bakhmout et vous trouverez tous les détails dans ce dossier. Bonne chance.  Valeri invite Tacha dans sa tanière de loup. Ils étudient tout et mémorisent dans les moindres détails. Ils parlent très peu. Ils sont mentalement connectés à présent. Le pénis de Valéri s'est transformé en manche de pioche. Tacha sent la cyprine couler sur ses cuisses. Ils baisent toute la nuit. Ils ne font plus qu'un.  C'est dans la vieille moskva de collection de Valeri, avec un grand Z sur le toit qu'ils rejoignent le front. Un bras d'honneur aux satellites US. Les missiles ne tardent pas à arriver. Encore loupé. Le danger donne envie de baiser, c'est bien connu. Valéri cache sa Moskva sous des sapins et sodomise Tacha qui offre ses fesses si bien galbées avec plaisir. L'envie de forniquer à tout va dans les services action, ce n'est pas que de la légende. Il pose un collier de chienne avec un bel anneau acier sur le cou de la sublime capitaine qui mouille très fort lorsqu'il fait cela. Elle lui baise les mains.  Dans les tranchées de Bakhmout, les miliciens de Wagner restent bouche bée devant la beauté de Tacha. Ils sont sortis des prisons pour se retrouver aussitôt dans cet enfer de boue et de bombes. Certes, ils ont droit à des putes de temps en temps, mais là, Tacha, pue la femme de grande classe et ils sont presque intimidés. Ils devinent aussi la tueuse pro. Elle a cela dans les yeux. Ce regard froid et bleu acier qui ne trompe pas.  Et lorsque Valeri et Tacha partent vers les lignes adverses pour casser de l'étranger, ces mercenaires qui se font passer pour des ukrainiens, ils suivent tous. Aucun milicien ne manque. Mourrir en suivant le sublime cul d'une meuf qui n'a peur de rien et surtout pas de la mort. Cela leur parle. Et chaque fois c'est carnage et cela finit souvent au corps à corps.  C'est repos dans les tranchées. Une bonne vodka glacée. Valeri baise sa chienne Tacha. Parfois il l'attache et la fouette avec son ceinturon. Tacha fait profiter de ses orgasmes violents toute la troupe. Les miliciens ont droit à une pute dans les abris pour se consoler de ne pouvoir se taper Tacha. C'est la loi du loup dominant Valeri. Il montre les crocs si l'on approche trop près de sa chienne. Dehors rien de nouveau, c'est toujours boue et pluie d'obus.       
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Par : le 08/01/23
Première journée de l’année, journée consacrée aux vœux. Tradition oblige. Pour 2023, tu as choisi l’option « graphique ». C’est donc une longue phase de dessins qui m’attend. Comme à chaque fois, il m’est difficile d’en deviner le tracé ; ma seule certitude concerne la finalité. Pour les détails, il faudra que j’attende de voir les photos J’ai l’impression que toute ma fesse gauche semble être couverte à l’issue de la réalisation de ton oeuvre.   Pour l’immortaliser, il y a mieux que rester simplement debout au milieu de la pièce. Tu me demandes donc de m’installer à genoux sur le lit paré du drap en vinyle violet, les fesses bien tendues, le dos aussi cambré que possible et la tête posée. Je sens ensuite la présence de mininours qui vient s’installer sur moi tout comme le contact un tantinet moins doux du cuir d’une cravache au centre de ma fesse gauche. Etrange que la cravache se fasse aussi « douce » ! Pas sûr que cela se reproduise de sitôt. Il y a fort à parier que la prochaine rencontre sera plus claquante. Te voilà prête pour créer ta carte de vœux vivante. En t’entendant farfouiller sur l’étagère située sur ma droite, j’ignore ce que tu essaies de récupérer, surtout qu’il me semblait n’y avoir rien de détournable dans ce coin, ni rien de stocké qui serve à nos jeux. Néanmoins, je comprends vite de quoi il s’agissait en ressentant une vive griffure sur la fesse droite, sûrement une de tes griffes métalliques. C’est tout à fait supportable, simplement surprenant sur les premiers millimètres ! Là encore, il ne me reste qu’à attendre de pouvoir visualiser les clichés pour réaliser ce que tu as exactement fait sur ton nounours sans défense.   Il est alors temps de passer aux choses sérieuses après les « obligations ». Cela commence par un contact assez lourd et massif, impactant à souhait, que je ne reconnais pas immédiatement. Néanmoins, en sentant peu après l’agréable contact d’un bloc de poils, j’en déduis que tu viens de dégainer un détournement, assez rare dans tes mains d’ailleurs, que celui de cette brosse de bain. Vraiment étonnant comment elle transmet une énergie non négligeable à chaque contact, souvent sur mes fesses d’ailleurs, voir sur mon thorax. A vrai dire, je ne sais plus trop. La suite m’a un peu chamboulé les neurones … En revanche, sa face « agréable » semble se spécialiser sur la zone de mes tétons. En fait, c’est un prolongement idéal de ta main pour alterner le sucré et le salé, le chaud et le froid …. Tu abandonnes la salle de bains pour la cuisine puisque c’est désormais la spatule en bois qui a rejoint ta main, toujours aussi mordante mais ce n’est pas une surprise, sauf que tu découvres une nouvelle façon amusante pour la manipuler, apparemment qui te ravit.   Peu après, j’ai l’impression qu’une lanière vient me cingler, principalement le haut de mon dos. Pourtant, à mesure que les impacts se succèdent, je finis par douter que ce puisse être un fouet. A bien y réfléchir et en me concentrant sur les sensations du contact et du son, cela devient évident que tu viens de te saisir de ta petite langue de dragon, à la  tonalité pourtant si caractéristique, tout comme sa morsure d’ailleurs. En revanche, ton silence me laisse penser que je ne dois pas être en mode « marques » aujourd’hui. Pourtant il en est apparu quelques-unes …   Je bénéficie d’un petit moment de pause le temps que tu attrapes la suite. Depuis notre dernière rencontre, les petites pinces temporairement perdues ont refait surface. Impossible de ne pas les étrenner (en plus c’est la période ….). Néanmoins, pour cette première utilisation, tu restes raisonnable : seulement trois sur les couilles. Petites mais mordantes, me semble-t-il un peu plus que leurs remplaçantes d’ailleurs. Tu les laisses en place le temps qu’elles fassent leur effet, les titillant tout de même du bout des griffes (les vraies cette fois), puis que la sensation de morsure s’évanouisse, avant de les retirer une à une en prenant ton temps, histoire que je profite bien du deuxième effet kiss cool à chaque retrait. Comme souvent, tu sais manier l’apaisement. Pour faire oublier le passage des pinces, tu privilégies souvent le contact de la paume de tes mains. C’est donc sans surprise que je ressens une agréable sensation de douce chaleur lorsque tu prends dans ta main mes couilles. Effet apaisant immédiat. Sauf que surprise !! Encore une première me semble-t-il, à moins que je ne commence à perdre la mémoire. Aie, aie, aie ! Toujours est-il que ta poigne se fait soudain plus pressante sur tout mon « paquet » et tu le tires allègrement vers l’arrière. Vu que l’élasticité est limitée et que je ne peux pas reculer sous la contrainte, cette tentative d’arrachage finit par se faire sensible.  Quelle furie a bien pu s’insinuer en toi ce soir ? Une soirée en ta compagnie serait une soirée incomplète si tu n’usais pas de tes griffes. Comme assez régulièrement, elles galopent un peu partout, bien évidemment sur le dos, et les fesses, parties les plus exposées étant donné ma position du moment, mais elles se glissent et s’insinuent aussi entre le drap et ma poitrine en direction de mes tétons qui ne peuvent rester insensibles à de telles visites, puis plus bas vers ton pêché mignon. Ce que je n’aurais pas soupçonné, c’est l’intensité et la durée de la suite et fin de la soirée. La « salade de doigts » que tu me concoctes régulièrement dégénère petit à petit en une véritable folie furieuse. Tu ne cesses de littéralement harceler mon sexe, tantôt par le biais de pichenettes, ou de coups de griffes, voir de chatouilles. Comme je reste toujours aussi sensible à ce genre de stimulations, mes réactions ne peuvent être qu’éruptives. Quand bien même je suis sensé « encaisser » silencieusement et religieusement, c’est plutôt gigotements, petits cris, voir fous rires que tu partages rapidement sauf que, sur toi, cela a un effet démultiplicateur : tu me harcèles encore plus. J’ai l’impression que cela ne vas pas s’arrêter et que je vais finir par perdre mon souffle. Plusieurs fois, j’essaie de reprendre ma position de départ, ou bien la position agenouillée que tu me demandes d’adopter quelques temps plus tard. Tu vas même jusqu’à te coucher juste devant moi pour être au plus près de ta cible, une situation bien peu académique, un poil hors normes. Là où tu me sèches à deux reprises (enfin je crois), c’est suite à deux séries de tapes à main nue sur mes couilles. La douleur générée « neutralise » le nounouurs pendant quelques minutes. D’ailleurs ca m’interpelle sur ces scènes de « ballbusting » où des dominas tapent à qui mieux mieux à coup de pieds sur la même zone. Soit j’ai un défaut de fabrication, soit je suis plus sensible que la moyenne. Enfin tu sembles avoir besoin de repos, à moins que tu n’aies trop ri. J’en profite pour reprendre mon souffle, tranquillement affalé à tes côtés. Erreur ! Tu n’étais pas calmée. Les harcèlements reprennent, à tel point que j’ai plusieurs fois l’impression que je vais finir par tomber du lit à force d’assauts … A deux reprises au moins tu viens mordre l’intérieur de ma cuisse droite. Mais respectueuse de notre accord, tu n’emportes aucun morceau. Summum de ton délire, tu reviens quelques minutes plus tard à l’assaut en venant carrément me mordre les couilles. Mais ce n’est pas toi, on m’a remplacé ma Maitresse à mon insu. Finalement, ton délire prend fin tandis que je reprends mes esprits toujours affalé, et même collé sur le vinyle. Si la première journée doit être représentative de toute l’année, ça promet …   En cette deuxième soirée de l’année, tu te consacres à une activité de cordes. Couleur de « saison », tu optes pour les rouges. Patiemment, tu pares mon torse d’un large quadrillage, bien centré, bien régulier et équilibré. Une fois n’est pas coutume, tu me demandes d’enfiler un boxer, évidemment celui qui s’accorde le mieux avec la teinte du jour. Ceci fait, tu me fais mettre la cagoule en cuir. A partir de là, je deviens définitivement ton mannequin. Par les ouvertures au niveau des yeux, je comprends que tu viens de m’affubler d’un bonnet de lutin. En revanche, j’ignore quelle est cette veste que tu m’enfiles avant de terminer ton « tableau » en me faisant une sorte de queue à base de cordelettes. Ca y est, tu m’expliques : tu voulais ton propre homme de Noël. Voilà qui est fait. Il est temps d’immortaliser sous tous les angles cette parure d’un soir. Mais l’esprit de Noël peut virer lentement vers la contrainte. Mes bras se retrouvent petit à petit bloqués dans le dos grâce à divers liens répartis entre le creux des coudes et les poignets. Tu te fais même un petit plaisir en poursuivant jusqu’à bloquer pouces et index par paires. Difficile d’avoir la moindre mobilité des bras désormais. Tu profites de ma quasi immobilité pour compléter ton premier jeu de cordes avec une nouvelle série de liens qui viennent parfaire ma tenue et bloquer mes cuisses. Un peu plus et je serais prêt à être embarqué comme colis par le traineau du père Noël ;-)
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Par : le 08/01/23
En quoi consiste le roman, sinon à réparer l'irréparable ? Grâce à lui, l'impossible se réalise. On se transporte mieux que sur un tapis volant auprès des êtres aimés. On leur prête des sentiments qui vous font défaut. On les ressuscite, même s'ils sont morts. Dès le premier soir, tout était déjà inscrit. Les choses ne sont jamais fatales, sans doute mais précisément parce qu'elles ne le sont pas, elles ne se libèrent jamais du passé qui les fait grandir, des regards et des silences qui les font surgir. Elles naissent à chaque instant de l'instant qui les précède. Chaque parole échangée entre nous trace et définit d'avance les courbes de la relation. Les sentiments n'ont jamais l'épaisseur qu'ils ont dans le silence. Le temps qui s'écoule entre l'évènement et le récit leur prête tous les reflets, toutes les réfractions du souvenir. Pour ne jamais mentir, il faudrait vivre seulement. Mais les projets secrets, les desseins du cœur et les souvenirs brisent souvent cette simplicité impossible. Emmanuelle disparut de ma vie. Ne recevant aucune réponse aux lettres que je lui adressais, je cessai de lui écrire. Elle ne ne demeurait pas moins présente. Je m'éveillais le matin avec un sentiment d'abandon. Je ne pouvais concevoir qu'un amour aussi intense ait pu achopper sur ce qui m'apparaissait plus comme une indélicatesse que comme une trahison. Je croyais naïvement qu'elle reviendrait. Je demeurai trois mois ainsi dans l'incertitude. Je sursautais en entendant la sonnerie du téléphone, j'attendais le courrier avec angoisse. J'imaginais son existence à Rome. Je vivais comme un automate. J'accomplissais le rituel de la vie quotidienne, je voyais des amis, je faisais l'amour, mais ces gestes restaient extérieurs à moi-même. Mécaniquement, je ne m'y impliquais pas. Une maladie intérieure me minait. Personne autour de moi ne se doutait du drame que je vivais. À qui aurais-je pu en faire la confidence ? Personne ne connaissait l'existence d'Emmanuelle. Il ne me resterait aucune trace de cet amour. Cette idée m'effrayait parfois.   Ainsi, j'éprouvais par ce subterfuge un sentiment de puissance sur le monde puisque j'obtenais à volonté la richesse qui me manquait. Je fabriquais de l'amour avec presque rien comme les alchimistes font de l'or avec du plomb. Qu'un être ait pu remplir à ce point ma vie et s'effacer sans laisser aucun signe. La première fois que je la rencontrai au vernissage d'une exposition Giacometti au Musée Rodin, je fis tout pour attirer son attention. Juliette ne m'adressa pas un regard. Son intérêt la portait là, où précisément, je n'étais pas. Est-ce cette froideur qui m'intrigua ? Quand je lui adressai la parole, elle ne m'écouta qu'autant que la politesse l'exigeait. Elle arborait l'air résigné que les victimes de la mondanité réservent aux fâcheux, aux raseurs. Elle était aussi insensible à l'enthousiasme que je lui manifestais que peut l'être une statue en marbre du sculpteur. Quand je lui demandai son numéro de téléphone, elle me toisa avec une expression offensée. Eût-elle exprimé un peu plus d'urbanité qu'elle aurait moins piqué ma curiosité. La froideur de cette inconnue m'aguichait. Les contraires s'attirent. Sa présence me gênait. Elle s'interposait entre mes rêves et moi. Elle m'empêchait même de songer à elle. Notre rencontre avait du piquant. Le soin extrême qu'elle prenait pour afficher une élégance toute détachée m'intriguait. Une indifférence courtoisie m'eût découragée avec plus d'efficacité. Qu'avais-je fait pour la mériter ? Je n'eus pas le loisir de lui en demander l'explication car elle disparut en me tournant le dos. Le lendemain, je lui fis porter un bouquet de tulipes Bianca à son hôtel, accompagné d'une carte amicale. Je ne reçus aucune réponse. Je n'en fus pas étonnée. Espérant la rencontrer, j'allai bientôt me poster à la porte du Bristol, son hôtel. Je l'attendis sur le trottoir de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Enfin, je la vis apparaître. Dans les reflets de la porte à tambour, elle me parut plus grande, plus élancée, plus altière que jamais. Un soleil printanier éclairait alors mon espoir.   D'avoir deux femmes dans ma vie, une pour les mois d'été, l'autre pour les longs mois d'hiver, ne laissait pas de me troubler. Je devais m'habituer à ce jeu cruel qui consistait à oublier celle qui me quittait pour m'attacher à l'autre qui la remplaçait. Plutôt réservée, je n'avais pas pour habitude d'accoster une inconnue. Mais sa beauté exacerbait mon attirance saphique, fut-elle sans fière assurance. Elle sembla hésiter sur sa direction. Cette incertitude l'humanisa à mes yeux. Sans hésiter, je m'approchai d'elle. Quand elle m'aperçut, elle eut un soudain mouvement de recul. Je lus dans son regard noir la lueur de blâme que l'on réserve aux extravagances d'une folle. "- Encore vous", soupira-t-elle. Notre conversation fut aussi cordiale qu'un échange de coups de pistolet, le matin, à l'aube, entre deux duellistes. Malgré mon sourire avenant, et ma fausse innocence, la partie semblait perdue. Je pensais à cette citation de Vigny: "Au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur dire pardon". - Pourquoi ne me laissez-vous pas le temps de m'expliquer ? N'aimez-vous pas les tulipes ? - Je n'ai aucune envie d'entendre vos explications. - Pourquoi ne pas accepter le dialogue amical ? Avez-vous peur de votre propre faiblesse ? Je vis passer une flamme assassine dans ses yeux. Une femme ne pouvait-elle pas offrir des fleurs à une autre femme ? - Vous n'êtes pas de nature à m'en inspirer. - Pourquoi cette brutalité ? Pourquoi toujours imaginer le pire ? Que faites-vous de l'amitié ? - Me croyez-vous à ce point naïve ? Avec vous, je sais très bien à quel type de femme j'ai affaire. - C'est mal me connaître et me faire un procès d'intention. Je ne suis pas une amazone. - Prenez-le comme vous voudrez. Mais laissez-moi, vous perdez votre temps, je suis pressée. - Puis-je vous déposer quelque part ? - Non, c'est inutile, je reste dans ce quartier. - Avez-vous l'intention de déjeuner ? - Oui, mais pas avec vous. - Je vous propose un pacte amical. Nous déjeunons ensemble et je vous promets de ne plus tenter de vous revoir. Parole de femme, honneur de femme. Elle me regarda d'un air dubitatif. Balle au centre. - Puis-je accorder le moindre crédit à quelqu'un qui se comporte comme vous ? - Je vous répète, je vous donne ma parole d'honneur. Je la sentis vaciller. La situation tournait à mon avantage. La victoire était proche. Restait à traverser le pont d'Arcole. - Votre parole d'honneur, répéta-t-elle en haussant les épaules, je ne me fais aucune illusion sur vous. Mais je suis plus que lasse de votre insistance et de votre folie. Alors, je vous accorde vingt minutes. Pas une de plus. Le présent de l'amour ressemblait au négatif d'une photographie argentique. Il fallait attendre le développement pour en avoir le cœur net. Parfois, il réserve bien des surprises.   Cette instabilité touchant une affection fondamentale créait chez moi une angoisse. La sécurité d'un amour unique me manqauait. L'ennui, c'est que ce genre de difficultés est difficile à dire. Un restaurant nous tendait les bras à l'angle de la rue du Cirque. Je l'y conduisis. Pendant le déjeuner, elle resta fidèle à elle-même. Sur la défensive, hautaine, éludant toute question personnelle, ne m'offrant que l'armure d'une personnalité bouclée dans les conventions et le dédain. La glace contre le feu. Pourtant quelque effort qu'elle fît pour être désagréable, elle ne parvenait pas à me déplaire. Je sentais en elle, derrière la Ligne Maginot qu'elle m'opposait, un attirant tumulte de contradictions qui n'était pas sans charme. Au moins, elle ne ressemblait à personne. En vérité, il faut bien reconnaître que moi aussi. Le café bu, elle se leva et, sans se départir de son air farouche, elle prit congé. Pendant quelques instants, cette femme m'avait paru précieuse. Je n'attendais plus d'elle que l'ultime cadeau qu'elle pouvait me faire: s'en aller. - Maintenant que j'ai eu la faiblesse d'accepter votre déjeuner, j'espère que vous allez tenir votre promesse. Merci pour les tulipes. Adieu. Elle disparut laissant derrière elle un sillage glacé comme un blizzard. Je tins parole. Pendant dix jours. Puis je l'appelai dans sa propriété non loin de Bordeaux, dans les vignobles. - Et votre promesse, s'exclama-t-elle. En plus, vous êtes parjure. Le ton de sa voix n'exprimait qu'un courroux de façade purement formel. Ce qui était un progrès. Et puis n'avais-je pas évité le pire, elle n'avait pas raccroché. - J'ai promis de ne plus vous voir, pas de ne pas vous téléphoner. - Vous êtes bien française, dit-elle en ciselant ce qualificatif pour marquer un insondable mépris. Maintenant que l'amère habitude de ses amabilités était prise, je prenais un certain plaisir à la voir décocher ses flèches. - Quand venez-vous à Paris ? - Que vous importe puisque vous m'avez juré de ne pas chercher à me revoir. - Je sais par l'une de mes amies, que vous serez après-demain à un dîner chez les Moras. - Vous ne me donnez pas envie de m'y rendre. J'attendais de cette rencontre quelque chose de confus, une issue possible. J'étais pleine d'espoir. Mais une pensée surtout me troublait. Pourquoi cette femme était là et non une autre ? Quelle suite de hasards, d'agissements fortuits, de contretemps, d'obligations, de retards avaient tissé les fils de cette rencontre à la fois prodigieuse et dérisoire ? Quand elle raccrocha, je conservai un instant le combiné muet à la main. Pourquoi insister ? Oui, pourquoi ? Par jeu ? Il y a des rencontres qui, comme celle-ci, ne commencent pas précisément par de forts encouragements. Si elle avait ressenti un coup de foudre pour moi, elle le dissimulait bien.   Je me rends compte que je parle beaucoup d'amour. En réalité, je ne m'intéresse vraiment qu'à l'énigme de la passion. Ce qui me passionne dans l'amour, c'est qu'il est ce pont mystérieux qui me conduit à moi-même. S'il se bornait à n'être que le prétexte à des aventures sexuelles, il n'y aurait pas beaucoup de raisons de s'en préoccuper. L'amour est une initiation qui ne se termine jamais. Peut-être n'aimait-elle pas partager son lit avec une femme ? Tout simplement. Mais alors, pourquoi ne pas me l'avouer ? Il y a des vérités qui ne méritent aucune contestation. Mais alors, pourquoi n'avoir en tête que cet horrible mot de réciprocité La réciprocité en amour est un calcul bourgeois. Pas d'investissement du capital sans un rendement substantiel. Cette femme, sans doute mariée, avait beau me rabrouer, elle me plaisait. sapiosexuelle exigeante, bisexuelle très pratiquante. Elle m'attirait pour une raison que je ne cherchais pas à m'expliquer. Mais après-tout exige-t-on de Dieu qu'il vous donne des preuves de réciprocité. Et puis parfois, en amour, on a l'impression sans vraiment savoir pourquoi, qu'en dépit des obstacles, le destin a déjà gravé notre avenir. Calculer la somme des probabilités qui amène deux personnes à se parler, puis à s'aimer, est une opération effrayante. Surtout si l'on considère que du silence, il peut résulter une passion, fruit d'une accumulation exponentielle de hasards. Et cette histoire aussi était probablement déjà écrite dans un mystérieux livre qu'hélas je n'avais pas lu. Comme se serait simple de pouvoir consulter le livre des destinées avant d'offrir un bouquet de tulipes à une femme. On éviterait tant d'impairs, de temps perdu, de malentendus, mais on passerait aussi à côté de la vie et de ses surprises. Elle vint à Paris. Je me trouvai au même dîner qu'elle. Elle m'accueillit avec son habituelle mansuétude. Après le dîner, elle tenta de s'éclipser mais je la rejoignis dans l'escalier, abandonnant mon amie Emmanuelle. L'immeuble donnait sur le jardin du Luxembourg. Il y avait dans l'air je ne sais quel parfum de printemps.   Je finissais par avoir des doutes sur moi-même: étais-je une intrigante sentimentale ? Une profiteuse, une Bel Ami ? Tant qu'à faire c'était plutôt à Julien Sorel que j'aurais songé. Je ne voulais que humer que son parfum intime, le musc de ses profondeurs, lui emprunter les rêves qu'elle suscitait. Nous fîmes quelques pas en silence. Un silence doux et reposant comme une paix. Elle avait une voiture anglaise, comme elle. Elle était née à Londres mais elle vivait à Bordeaux. Je lui demandai de me raccompagner. Elle accepta en poussant un soupir. Elle gara sa voiture en bas de chez moi. Elle semblait avoir épuisé ses ressources d'agressivité. Je tentai alors de l'embrasser en posant une main audacieuse sur sa cuisse nue. Elle ne me repoussa pas. Au contraire, elle répondit à mon désir avec tant de fougue que j'en fus presque déconcertée. Une grande bataille est celle que l'on remporte avec une résistance farouche. Je la dévêtis contre le mur. La découverte de son porte-jarretelles me troubla. Elle ne pouvait exprimer plus clairement ses intentions. Ainsi, elle s'était armée pour l'amour. Rien n'avait été laissé au hasard. La seule chose qu'elle avait abandonnée au jeu des circonstances, c'était le choix de la partenaire. Avais-je même été choisie ? Cette dérision me parut tragique. Bientôt, je me ressaisis. Après tout pas de raison de se lamenter à propos d'un porte-jarretelles. Nous accomplîmes tous les rites que nous attendions l'une de l'autre. L'angoisse avait disparu. Le silence se chargea du reste. Dès lors, elle bascula, comme une statue bascule de son socle. Nous nous retrouvâmes chez moi. Et ce fut comme si, de toutes ses forces, elle tenait à démentir l'indifférence qu'elle m'avait manifestée. Nous nous aimâmes dans une douce ambiance de paix conclue, sur un lit d'armes abandonnées et de sensualité débridée. Déshabillée de son agressivité et de sa pudeur, elle demeurait menaçante comme une tempête apaisée. Ses refus donnaient un prix mystérieux à son abandon. Je l'admirais comme une belle énigme. Avais-je véritablement une femme devant moi qui avait cédé à une pulsion saphique ou l'incarnation d'un phénomène météorologique. Son corps magnifique était celui d'une femme aimante, mais les ressorts de son âme paraissaient aussi inaccessibles que les déchaînements imprévisibles d'une tornade. Loin de me sentir maîtresse de la situation, il me semblait que je n'avais été que l'exécutante d'un jeu qui me dépassait. Juliette entra dans ma vie au même moment où Emmanuelle en sortit. Une nouvelle vie, un nouvel amour.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/01/23
Au début de notre relation, ma Maîtresse m’avait demandé un petit travail de rédaction autour de ma conception de la soumission. Nous en avons évidemment discuté à de nombreuses reprises, mais tous mes essais de poser en mots ce que j’imaginais de ma soumission se sont avérés vains : tout évoluait si vite, et la vision du jeune soumis que j’étais me paraissait encore bien fragile, emprunte d’a priori, de raccourcis et de prétention. Aujourd’hui, profitant d’une pause involontaire, je reprends la plume pour fixer quelques idées. Je ne me sens pas franchement plus expérimenté ni libéré d’idées préconçues ou orgueilleuses, mais cette petite pierre blanche sur mon chemin me sera peut-être instructive à relire un jour, lorsque je regarderai la route parcourue. Pour éviter les lourdeurs de rédaction, je parle ici de « soumis » et de « maîtresse », mais la généralisation à toutes les situations entre une personne soumise et une personne dominante devrait être possible.   « Active ». C’est ainsi que je qualifierai avant tout ma soumission. Un soumis n’est pas, à mon sens, celui qui est soumis mais celui qui se soumet. Loin d’une position passive, plus proche de l’esclavage, vouloir vivre sa soumission c’est choisir consciemment dans un acte perpétuellement renouvelé de s’offrir et de s’ouvrir à sa maîtresse. C’est savoir qu’un retour en arrière serait possible à tout moment, et pourtant, aiguisant sa volonté dans un travail continu, c’est décider d’aller de l’avant, pas à pas. Anticiper, accompagner, proposer. Faire prendre conscience à ma Maîtresse de l’étendue des possibles qui s’offre à elle dans ce que je lui ouvre, pour mieux la laisser y tracer son chemin à sa guise.   « Folle ». Il y a une part de déraison, voire de folie, à choisir cette soumission. Enlever un à un ses vêtements, puis poursuivre en s’écorchant peu à peu le corps, et quand la peau n’est plus, racler la chair et ôter les os jusqu’à n’être plus qu’une petite flamme nue, fragile et vibrante offerte à sa vision et à sa protection. Je sens parfois, quand je deviens une pelote de nerfs à vif, combien il est déraisonnable de vouloir emprunter ce chemin, qui plus est quand la vie vient en obstruer le cours. Mais ces doutes ne tiennent pas longtemps face à la plénitude qui m’envahit quand je suis aux côtés de ma Maîtresse, face à l’apaisement du sentiment d’être à ma place, ni face à la beauté d’être moi sans aucune carapace. Le revers de cette mise à nue est la peur panique, l’espèce de terreur sans concession qui m’envahit au plus profond à la simple idée de la dégradation de notre relation et de sa fin. Mon cauchemar absolu.   « Un acte de foi ». « Pourquoi vouloir se soumettre ainsi à moi ? », s’interroge parfois ma Maîtresse. Il n’y a pas de réponse argumentée qui vaille. Au-delà d’un choix emprunt de raison, comme cela a jusqu’à présent prévalu dans ma vie, c’est bien plus à l’intuition que je me fis avec elle. Comment qualifier autrement que comme une forme de foi ce mélange d’intuition brute, de confiance absolue et d’abandon serein qui me pousse vers elle ? Je l’ai ressentie très tôt dans notre relation, et chaque épisode partagé depuis m’a conforté dans ma « foi » en elle. Elle sait se faire un réceptacle qui accueille tout, sans jugement ni a priori. Un océan chaud qui, quand je me plonge en elle, vient entourer et soutenir chaque parcelle de mon corps. Même si cette foi implique assurément une part de déformation, qui peut être mise aisément sur le compte de la subjectivité du soumis, elle n’est pas pour autant aveugle : ma Maîtresse est humaine, avec ses parts de lumières et de forces, mais aussi de faiblesses et de failles. Je les accepte toutes sans les nier. Un soumis n’est pas en droit d’exiger la perfection de la part de sa maîtresse, et réciproquement d’ailleurs. Il peut par contre attendre d’elle qu’elle s’emploie à s’améliorer et à progresser, tout comme la maîtresse attend de son soumis qu’il fasse toujours un peu mieux, un peu plus. En cela, ma Maîtresse n’a pas à rougir, ne serait-ce qu’au regard des trésors de patience dont elle sait faire preuve à mon égard.   « Cannibale ». J’aime cette dimension du cannibale dans notre relation. Elle embrasse l’animalité forte qui m’envahit au contact de ma Maîtresse, cet élan non contenu d’un appétit primitif et qui cherche tous les moyens de s’exprimer. Elle comprend aussi le désir de fusion auquel j’aspire, et auquel ma Maîtresse aspire aussi, je crois. Avaler l’autre pour le faire soi, pour que mon corps en perpétuelle construction s’emplisse de ses briques à elle. Simplement pour faire tomber les ultimes frontières qui subsisteraient entre deux êtres ayant renoncé aux tabous les plus ancrés. La soumission jusqu’à faire inscrire dans chaque cellule de mon corps, sur la longue chaîne de mon code génétique, les lettres m, a, î, t, r, e, s, s et e.   Un acte de foi, fou, actif et cannibale… Comment convaincre quiconque, initié ou non, de la beauté de ma soumission quand elle se résumerait ainsi ? C’est tout simplement qu'au-delà de ses ombres indéniables, il y a une lumière rare et précieuse qui me guide. Je pense souvent, en constatant combien ma soumission comporte de bouillonnement, que j’en deviens très envahissant, et que la frontière entre le très et le trop se franchit bien facilement... Qui peut d’ailleurs être assez folle pour endosser le rôle de Maîtresse et supporter d’être le réceptacle de toute cette charge ? A mon tour, il serait peut-être temps de poser ces questions : « Maîtresse, quelle est votre conception de la domination ? Pourquoi vouloir vous infliger tout cela ? ». Mais ce ne sont pas toujours de mots dont sont faites les meilleures réponses...
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Par : le 05/01/23
Aucune convalescence, fût-elle amoureuse, ne pouvait trouver meilleur climat. J'installai mon humeur noire dans le confort. Des coussins moelleux servaient de support à ma mélancolie. Partout où portaient mes yeux, ce n'était que des images de raffinement et de paix. Pourtant, mon désordre intérieur ne rencontrait pas toujours l'harmonie. Ma passion date de ce jour-là, je pourrais ajouter qu'il en est de même pour ma souffrance. Je dépérissais à vue d'œil quand elle n'était pas là. J'avais la tête vide. Tout me tombait des mains et je passais des journées à penser à elle. Dans les premiers temps de notre rapprochement, j'ai éprouvé des sentiments semblables aux siens. Dans l'enfance de notre amour, je me laissais conduire, avec un doux plaisir, dans ses voies enfantines. Je savais qu'elle se fortifierait et s'élèverait rapidement. Aussi j'eus une telle confiance que je précipitai les épreuves. Je n'ai plus craint de la soumettre à tous mes désirs, d'autant plus qu'elle en serait plus humiliée et meurtrie. Elle ne pouvait, puisqu'elle m'aimait, qu'aimer avec joie, tout ce qui venait de moi. Tout à coup, je la regardais avec une sorte d'épouvante. Ce qui s'était accompli dans cet être dont j'avais tant envie m'apparaissait effroyable. Ce corps fragile, ses craintes, ses imaginations, c'était tout le bonheur du monde à notre usage personnel. Son passé et le mien me faisaient peur. Mais ce qu'il y a de plus cruel dans les sentiments violents, c'est qu'on y aime ce qu'on aime pas. On y adore jusqu'aux défauts, jusqu'aux abominations, on s'y attache à ce qui fait de plus mal. Tout ce que je détestais en elle était sans prix pour moi. Et mon seul bonheur, c'était le plaisir même; le mien, le sien, tous ces plaisirs du monde, camouflés la plupart du temps sous de fugaces désirs, des amours passagères, des illusions d'un moment. Nous avions du mal à parler. Il y avait un silence entre nous, fait de nos fautes et de nos remords. L'éclatement et l'évidence des amours partagées, la simplicité qui jette les corps l'un vers les autres. Ce monde ambigu où les choses s'interprètent et où nous leur prêtons un sens qui est rarement le sens, c'était l'insoutenable légèreté du bonheur où le temps et l'espace n'étaient plus neutres dans l'amour et la soumission. Ils se chargeaient de nos espoirs et de nos attentes, et le monde entier se couvrait ainsi d'un réseau de signes qui lui donnait un sens parfois absurde. Si tout était là, la vérité serait à la portée de tous, à la merci d'un miracle, mais on ne peut n'allumer que la moitié d'un soleil quand le feu est aux poudres. Qui n'a vu le monde changer, noircir ou fleurir parce qu'une main ne touche plus la vôtre ou que des lèvres vous caressent ? Mais on est où nous le sommes, on le fait de bonne foi. C'est tellement peu de choses que ce n'est rien.   Mon cœur me réveillait. Il ne me laissait aucun répit. Il me poussait sans cesse hors de ce bonheur. J'allais je ne sais où, en quête d'un visage qui passe, d'une aventure qui montre le bout de son nez. Parfois, pour rien. Mais on n'avoue jamais ces choses-là. Charlotte écoutait et tremblait de bonheur, puisque Juliette l'aimait, tremblait, consentante. Juliette le devina sans doute, car elle lui dit: "-C'est parce qu'il t'est plaisant d'accepter que je veux de toi ce à quoi il te sera impossible de consentir, même si d'avance tu l'acceptes et que tu t'imagines capable de te soumettre. Tu ne pourras pas ne pas te révolter. J'obtiendrai ta soumission malgré toi, non seulement pour l'incomparable satisfaction que moi ou d'autres y trouveront, mais pour que tu prennes conscience de ce qu'on fera de toi". Charlotte allait répondre qu'elle était son esclave, qu'elle porterait ses liens avec bonheur. Sa Maîtresse l'arrêta. "-Tu dois te taire et obéir". Juliette passa ses bras autour du cou de Charlotte. Elle l'enlaça à contrecœur tandis qu'elle posait la tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa dans le cou et se serra contre elle. Glissant la main dans ses cheveux, elle posa ses lèvres timidement sur sa joue puis sur sa bouche, l'effleurant délicatement avant de l'embrasser de plus en plus passionnément. Involontairement, elle répondit à ses avances. Elle descendit lentement ses mains dans son dos, et la plaqua contre elle. Debout sur la terrasse, assourdies par le bruit des vagues, elles se laissèrent gagner par un désir grandissant. Charlotte s'écarta de Juliette, la prenant par la main, l'entraîna vers la chambre.   Si seulement, sa Maîtresse lui avait donné le plus petit prétexte à son inconduite. Mais elle ne trouvait rien à lui reprocher. Si sévère, si injuste, force est de constater qu'elle portait seule la responsavilité de sa faute. Mais le désir l'emporta et elle s'écarta d'elle. La lumière de l'aube inondait la pièce, jetant des ombres sur les murs. N'hésitant qu'une fraction de seconde avant de se retourner vers elle, elle commença à se déshabiller. Charlotte fit un geste pour fermer la porte de la chambre, mais elle secoua la tête. Elle voulait la voir, cette fois-ci, et elle voulait qu'elle la voit. Charlotte voulait que Juliette sache qu'elle était avec elle et non avec une autre. Lentement, très lentement, elle ôta ses vêtements. Son chemisier, son jean. Bientôt, elle fut nue. Elle ne la quittait pas des yeux, les lèvres légèrement entrouvertes. Le soleil et le sel de la mer avaient hâler son corps. Il venait d'ailleurs, de l'océan. Il émergeait des eaux profondes, tout luisant de ce sucre étrange cher à Hemingway. C'était la fleur du sel. Puis Juliette s'approcha de Charlotte et posa ses mains sur ses seins, ses épaules, ses bras, la caressant doucement comme si elle voulait graver à jamais dans sa mémoire le souvenir de sa peau. Elles firent l'amour fiévreusement, accrochées désespérément l'une à l'autre, avec une passion comme elles n'en avaient jamais connue, toutes les deux douloureusement attentive au plaisir de l'autre. Comme si elles eu avaient peur de ce que l'avenir leur réservait, elles se vouèrent à l'adoration de leurs corps avec une intensité qui marquerait à jamais leur mémoire. Elles jouirent ensemble, Charlotte renversa la tête en arrière et cria sans la moindre retenue. Puis assise sur le lit, la tête de Charlotte sur ses genoux, Juliette lui caressa les cheveux, doucement, régulièrement, en écoutant sa respiration se faire de plus en plus profonde. Elle avait les cheveux courts, épais et blonds, à peine ondés.   Son cœur à elle n'était que pardon. Où puisait-elle tant de force et d'abnégation ? Dans les principes de la religion réformée, dans sa culpabilité de femme soumise, dans la grâce que que donne l'amour ? Au moindre mot de sa Maîtresse, elle penchait un peu sa tête vers son épaule gauche et appuyait sa joue sur les genoux de Juliette, alors souriante et étrangement tendre. Soudain, les lèvres de Juliette exigèrent un maintenant plein d'abandon. La communion ne put être plus totale. Elle lui prit la tête entre ses deux mains et lui entrouvrit la bouche pour l'embrasser. Si fort elle suffoqua qu'elle aurait glissé si elle ne l'eût retenue. Elle ne comprit pas pourquoi un tel trouble, une telle angoisse lui serraient la gorge, car enfin, que pouvait-elle avoir à redouter de Juliette qu'elle n'eût déjà éprouvé ? Elle la pria de se mettre à genoux, la regarda sans un mot lui obéir. Elle avait l'habitude de son silence, comme elle avait l'habitude d'attendre les décisions de son plaisir. Désormais la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Voilà d'où naissait l'étrange sécurité, mêlée d'épouvante, à quoi elle sentait qu'elle s'abandonnait, et qu'elle avait pressenti sans la comprendre. Désormais, il n'y aurait plus de rémission. Puis elle prit conscience soudain que ce qu'en fait elle attendait, dans ce silence, dans cette lumière de l'aube, et ne s'avouait pas, c'est que Juliette lui fit signe et lui ordonnât de la caresser. Elle était au-dessus d'elle, un pied et de part et d'autre de sa taille, et Charlotte voyait, dans le pont que formaient ses jambes brunes, les lanières du martinet qu'elle tenait à la main. Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, elle gémit. Juliette passa de la droite à la gauche, s'arrêta et reprit aussitôt. Elle se débattit de toutes ses forces. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce. Mais Juliette entendait l'amener à merci. Charlotte aima le supplice pourvu qu'il fut long et surtout cruel. La façon dont elle fut fouettée, comme la posture où elle avait été liée n'avaient pas non plus d'autre but. Rêve ou cauchemar, tout l'éloignait de sa propre vie, et jusqu'à l'incertitude de la durée.   Elle souffrait pour la première fois. La vie pour elle n'avait été qu'un droit chemin sans heurt, sans drame, où tout s'accomplissait selon ses désirs. Pourquoi avait-elle croisé à travers sa Maîtresse cette forme cruelle de la passion ? Elle se sentait comme on est dans la nuit, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît, qui recommence, sûre qu'il va prendre fin parce qu'on craint de ne le pouvoir soutenir, et qu'il continuât pour en connaître le dénouement, ou qu'un autre ne se cachât derrière celui-là. Les gémissements de la jeune femme jaillirent maintenant assez forts et sous le coup de spasmes. Ce fut une plainte continue qui ne trahissait pas une grande douleur, qui espérait même un paroxysme où le cri devenait sauvage et délirant. Ces spasmes secouèrent tout le corps en se reproduisant de minute en minute, faisant craquer et se tendre le ventre et les cuisses de Charlotte, chaque coup, le laissant exténué après chaque attaque. Juliette écouta ces appels étrangers auxquels tout le corps de la jeune femme répondait. Elle était vide d'idées. Elle eut seulement conscience que bientôt le soir allait tomber, qu'elle était seule avec Charlotte. L'allégresse se communiqua à sa vieille passion et elle songea à sa solitude. Il lui sembla que c'était pour racheter quelque chose. Vivre pleinement sa sexualité, si l'on sort tant soit peu des sentiers battus et sillonnés par les autres, est un luxe qui n'est pas accordé à tous. Cette misère sexuelle la confortait dans son choix. Le masochisme est un art, une philosophie et un espace culturel. Il lui suffisait d'un psyché. Avec humilité, elle se regarda dans le miroir, et songea qu'on ne pouvait lui apporter, si l'on ne pouvait en tirer de honte, lui offrir qu'un parterre d'hortensia, parce que leurs pétales bleus lui rappelaient un soir d'été heureux à Sauzon à Belle île en Mer.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/01/23
On avait fait connaissance sur internet. On a discuté longtemps en ligne, de tout et de rien, cachés derrière des pseudos. Et petit à petit, on s’est découvert des points communs, des affinités, ne serait-ce que dans la manière de s’exprimer. Au bout de nombreux échanges, j’ai fini par accepter l’évidence : à chaque fois que je lui laissais un message, je brûlais intérieurement dans l’attente de ce qu’il allait en penser, de la réponse qu’il allait y donner. Et quand il m’écrivait, ma journée en était toute bouleversée, parfumée par la saveur de ses mots. Je repense à tous ces états intérieurs, d’excitation et de tendresse, que j’ai ressentis en communiquant avec lui, à l’abri derrière mon écran. Alors que le train de banlieue m’emmène vers lui, j’accorde un peu d’attention à mes sensations, je respire profondément pour détendre mon ventre noué. Je le chéris, ce train qui m’emmène à lui, et en même temps je souhaiterais qu’il tombe en panne, qu’il arrive quelque chose qui entrave notre rencontre indépendamment de ma volonté. On a décidé qu’on se retrouverait chez lui, et sur le moment ça semblait plein de bon sens, de justifications pratiques. A présent je ne parviens même plus à savoir pourquoi nous avons pris cette décision, et je trouve un peu perturbant de ne pas se rencontrer en terrain neutre. Comme il habite assez loin de la gare, il m’a fait venir un taxi. Je monte dans le véhicule, et mes sens sont comme exacerbés : je perçois avec intensité le contact caressant de ma robe de laine mohair sur ma peau, la ceinture de sécurité qui enserre ma poitrine et ma taille. Je sens monter une chaleur presque douloureuse entre mes jambes, et je retrousse ma robe pour sentir la fraîcheur de la banquette en cuir sur le haut de mes cuisses. J’ai osé mettre ma plus belle lingerie, une culotte en dentelle que j’adore, et même des porte-jarretelles pour retenir mes bas. Rien que de penser à ça me semble vertigineux, et je suis à nouveau saisie par le trac. Je prends le temps de respirer profondément, et relevant encore ma robe, je pose mon attention sur le contact de mon sexe humide avec le cuir, au travers du mince morceau d’étoffe. Je savoure le fait de me faire conduire, de n’avoir presque rien à dire au chauffeur, qui par bonheur n’est pas bavard. Le paysage est très beau, mais le temps me paraît long. Mon excitation s’apaise doucement, et je commence même à m’ennuyer un peu. Par habitude, je cherche dans mon sac à main mon téléphone, et une bouffée d’angoisse m’étreint : je me souviens à nouveau qu’il m’a demandé de venir sans mon portable, « pour passer du temps de qualité ». Mais pas une seconde, avant cet instant, je n’ai imaginé que je me jetais dans la gueule du loup. Et si c’était un pervers psychopathe ? Si son projet était de me retenir, de me violer, me couper en morceaux ? Une panique monte à l’intérieur, je me reproche d’avoir été aussi naïve. Sur le point de demander au chauffeur de faire demi-tour, je me mets à réfléchir : lui au moins sait où je vais, il pourrait alerter la police si je disparaissais. L’idée me vient alors qu’il pourrait être complice, et je décide de le mettre à l’épreuve : « S’il vous plaît, arrêtez-vous ! ». Il ne discute pas, se range sur le bas-côté à la première occasion. A moitié pour me donner une contenance, je lui explique que je dois faire pipi de manière urgente. Je vais me dissimuler dans les fourrés, mais le sous-bois est très clairsemé, très ouvert. Je me rends compte que je peux difficilement me cacher entièrement, et j’ai l’impression très nette qu’il me regarde, silencieux et impudique, adossé à sa voiture dans ma direction. Malgré tout, l’urine qui s’écoule hors de ma vessie m’apporte une sensation de soulagement, toujours fidèle au rendez-vous. Je sens mon cœur accéléré, la chaleur du flot odorant, mon sexe gonflé. Un basculement s’opère en moi. Je décide de ne plus être la proie, de ce chauffeur, ou de qui que ce soit d’autre ; je me relève avant d’avoir remis ma culotte, lui offrant l’air de rien une vue splendide sur mes fesses, sur ma lingerie, et je prends tout mon temps pour me rhabiller, en pensant à l’intérieur de moi : « tu veux mater ? Hé bien mate, mon coco, tu n’en verras pas tous les jours des comme ça ! ». En lui lançant un regard de fausse innocence, je reprends place dans la voiture. Mon souffle est plus calme, ma volonté raffermie. Il me revient en mémoire que j’ai décrit mon rendez-vous, y compris l’adresse où je me rends, à ma meilleure amie. Si quelque chose d’anormal devait survenir, elle saurait quoi faire. Je me connecte à une envie profonde de faire confiance à ce jour, à ce lieu, à ces circonstances. Surtout, je ne me sens plus si vulnérable. Je laisse mon esprit s’égarer, porté par une sorte de colère animale. Je me mets à visualiser le chauffeur en train d’abuser de moi, et moi en train de le massacrer : un coup de genoux bien placé entre les jambes, le plat de la main dans le nez, et des coups de pied dans les côtes et dans le visage. L’instant d’après, la même scène de viol, mais au contraire je l’accueille, mon sexe s’ouvre tout grand pour le sien, et je contrôle l’acte par le plaisir bestial que j’y prends. Finalement, tout ça redescend, le ronronnement du moteur anesthésie lentement ma peur, la vibration se propage jusque entre mes cuisses et dénoue mes tensions. La voiture s’engage dans un chemin de terre, entre des arbres magnifiques et désordonnés. Nous arrivons en contrebas d’une maison ancienne de taille modeste, qu’on devine derrière la végétation, à laquelle on accède par un escalier en pierre rustique. Sans un mot ou presque, le chauffeur me laisse descendre et repart en sens inverse : manifestement, la course a été payée d’avance. Je me retrouve seule, au pied de cette bicoque perdue dans la campagne. Le trac et l’excitation sont encore là, sans aucun doute, mais j’ai surtout envie de découvrir cet homme qui a commencé à se faire une place dans mon cœur. Vulnérable et puissante, effrayée et émoustillée, en équilibre, je me sens prête.
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Par : le 05/01/23
Aujourd'hui, pas de biographie d'un artiste connu ou méconnu, ni un texte érotique, mais seulement quelques simples mots pour remercier tous les bénévoles du site qui, jour après jour, nuit après nuit, travaillent dans l'ombre, vigiles anonymes mais attentifs, pour nous permettre de nous exprimer en toute liberté et en convivialité, parfois dans la joie et la bonne humeur, parfois dans la maussaderie et l'aigreur. Mais peu importe, le plaisir est là, celui d'appartenir, malgré nos différences, grâce à eux, à une même communauté. Bravo et chapeau bas, Mesdames et Messieurs. Grâce vous soit rendue.    Méridienne d'un soir. 
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Par : le 04/01/23
Au pays de l’émotion....   Il y a des gens, du soleil, des canapés, de la perversion, des vraies âmes. On part, on revient, toujours accompagné d'un sourire, pour partir comme pour revenir. Il y a aussi des rires, des larmes de joie, de révélation, d'éblouissement. Bruit des fouets, des cris et des pleurs, musique hypnotique aux lumières des bougies, transe et danse accompagnant deux femmes sublimes. Spectacle unique, magique, un privilège. Odeurs des bougies, du feu, et des pins. Saveurs......   Au pays de l'émotion, je suis allée. Et je ne veux pas rentrer chez moi...... Texte personnel, ne pas diffuser. Photo Vel Ropes 2022.
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Par : le 04/01/23
Je sors ma robe la plus sexy. Une robe avec des lanières au niveau de la poitrine, et fendu sur le côté des cuisses. Elle cache juste se qu'il faut.  Je met mon colier et me voilà prête.  Monsieur s'habille sobrement pantalon noir, t-shirt. Il ne se prend pas la tête.  On prend la voiture direction le club. On est des habituer de se club libertin donc pas de soucis pour rentrer.  On vient juste de rentrer que Monsieur me demande de me mettre à 4 pattes. Je le regarde interroger. Il répète met toi à 4 pattes. Je vois dans son regard sévère que je n'ai pas le choix. Le sol est froid et collant. Je le regarde avec pitier mais il l'ignore. Il se baisse pour accrocher une laisse à mon colier. Le propriétaire se frotte les mains en ce disant qu'il va avoir un beau spectacle se soir.  Je marche au côté de mon Monsieur.  Les gens nous regardent interrogé. Ils ont l'air subjugué par nous. Je me sens fière au côté de Monsieur. Des hommes s'approche timidement de nous.  Un des hommes me demande s'il peut me toucher. Mon Monsieur lui répond gentiment "c'est à moi qu'il faut demander. Et oui vous pouvez. C'est une chienne docile, elle ne vous mordra pas."  Je sens alors une main se poser sur mon dos. Elle est plutôt hésitante. Elle devient de plus en plus ferme en parcourant mon corps. En fin de parcours il arrive au niveau de mes fesses. Ensuite il revient au niveau de la tête et me caresse ainsi plusieurs fois.  Je réagis bien à sa main et je vais chercher les carresses.   Les autres hommes qui nous observaient. Ose s'approcher maintenant.  Je sens alors de nombreuses mains explorer mon corps. Ils carresses mes seins, mes fesses,  mon sexe, mon ventre, mes cuisses. Il carresses mon corps entier aucune parcelle n'est épargné. Certaines mains vont être fermes et d'autre douce. Quand mon Monsieur décide que s'en est assez il me fait avancer.  On se dirige alors vers le donjon. Des hommes nous suivent et certains profite de mon passage pour me carresser.  Une fois arrivé dans le donjon. Il me fait me lever puis il m'installe sur la croix de saint André. C'est une crois en bois avec des attaches en métal. Je suis face à eux. Mon Monsieur prend un bandeau et me les places sur les yeux.  J'entends les commentaires des curieux. "Ça à l'air d'être une bonne salope" "J'espère qu'on va pouvoir s'amuser avec elle" J'entends aussi mon Monsieur qui s'éloigne pour ensuite revenir.  Je sens le froid du métal sur ma peau.  Il fais dansé la lame sur les zone où on voit ma peau. Je retiens ma respiration à chaque passage de la lame.  Puis j'entends un bruit de déchirement. Puis un autre. Je sens alors la robe me quitter pour tomber au sol.  J'entends les bruit d'admiration autour de moi. Je suis nu devant des inconnus et je ne peux pas me cacher.  Je sens tous ses regard jugeant sur moi.  J'entends mon Monsieur s'éloigner et dire "vous pouvez y aller".  Juste après je sens plein de main sur moi. Je suis incapable de pouvoir les compter. Certaines mains viennent frapper mon corps d'autres le carresses. Je suis enivrer de plaisir. Je ne sais pas où donner de la tête. Je suis partager entre plaisir, humiliation et parfois douleur.  Je gesticule dans tous les sens. Mais des mains m'empêche de bouger.    Un bruit de ceinture vient claqué l'air. Les mains s'arrêtent et les personnes s'éloignent.  Je me sens soudain seule.  J'attends sans qu'il ne se passe rien je commence à m'impatienter. C'est alors que je sens un claquement puis une douleur sur mes cuisses. Je cris de suprise.  Après ce premier coup, les autres coups vont se suivre. La surprise laisse place au plaisir. Je pars une nouvelle fois. Je me laisse aller au sensation de mon corps qui partager entre plaisir et douleur. Je me sens enivrer de plaisir.  Les coups s'arrêtent. J'entends des pas s'approcher de moi. Des mains viennent me carresser. Je reconnais ce sont celles de Monsieur. Il carresses mon corps. Je sens les zone qui sont encore chaude des coups. Je me laisse transporter par ces carresses qui me fait tant de bien.  Il vient ensuite me prendre au cou. Il m'étrangle. Je suis entièrement à lui. Je suis sa chose et je lui appartient. Je me débat légèrement alors il s'arrête. Je le supplie de continuer. Il reprend sa pression. Cette fois il ne s'arrête pas quand je me débat. Mes muscles se relâchent je commence doucement à partir. Il s'arrête juste au porte de l'évanouissement. après avoir repris ma respiration, je cris de plaisir  Je reprends doucement conscience je sais pas combien de temps j'étais partie.  Il me détache et me fait tourner. Il me dit au creux de l'oreille j'en ai pas fini avec toi. Il m'attache à nouveau. Cette foi je suis dos à eux.  Je l'entend s'éloigner. Il met un peu de temps avant de revenir. Je sens soudain plusieurs claquement de lanière sur mes fesses. Cette fois il a pris un martinet.  Il le fait claqué sur mes fesses. Je cris de plaisir et de douleur. Je pars de nouveaux, je ne suis plus que plaisir. Je sens un énorme plaisir monter. Je supplie mon Monsieur d'avoir mon orgasme. " Attend un peu" dit il.  Je tiens, je tiens mais chaque coup devient un supplice. " Monsieur je vais pas pouvoir tenir", dit- je en le suppliant.  "Vas y". En disant cela son coup fut un le plus fort. Alors je cri mon plaisir sans aucune retenue. Puis je m'écroule sur la croix.  Il s'approche de moi. Me carresses tout en étant fière de moi.  Il me détache et me prend dans ses bras. Je tiens pas sur mes jambes alors il me porte jusqu'à la voiture. En passant les gens le félicite et le remercie. Encore une soirée incroyable.
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Par : le 03/01/23
de voir cet homme nu, se masturbant doucement me stressa. J'étais pourtant habituée à servir de vide couilles à Marc, mais je n'avais pas imaginé cette évolution. Maitre me le présenta comme une relation professionnelle et m'ordonna d'aller le sucer. Comme j'hésitais, je reçu la première claque de sa part. Suffisamment forte pour que je m'exécute sans plus rien dire. J'avais la joue douloureuse mais le feu commencait à m'envahir toute entière. A genoux, J'approchais ma bouche de cette bite dressée et timidement je la touchais avec la langue.Sentir sa chaleur me fit perdre la t^te et je l'avalais, la sucais du mieux possible et le plus profondément possible. Maitre me traita de pute, de salope et sa voix roque m'excita au plus haut point, j'avalais avec gourmandise cette queue qui était un peu plus courte mais plus épaisse que celle de Maitre. celui ci m'appuyait sur la tête fortement, la queue glissait toujours plus profondément dans ma gueule de salope jusqu'à ce que mes lèvres touchent le pubis de l'homme. J'avais des hauts le coeur mais les doigts de Maitre s'enfoncant dans ma chatte me firent couiner comme la chienne qu'il avait fait de moi. l'homme finit par jouir tout au fond de ma gorge. je fus surprise par la quantité de sperme et failli m'étouffer si bien qu'une partie finit par terre. Bien sur, Maitre me fit lécher le sol en me claquant fortement le cul puis m'encula sans ménagement. J'étais à deux doigts de jouir mais il me serrait si fortement la queue que la douleur m'en empéchait. il se vida rapidement en moi, son sperme chaud me transporta de bonheur. Marc m'ordonna d'aller chercher des bières. Son sperme me coulait le long des cuisses, je me sentais encore plus sa pute soumise. Dans la cuisine, je préparais sur un plateau les verres, les bouteilles et des biscuits salés car je savais que Maitre aimait ça avec sa bière . Puis je revins m'agenouiller entre eux le plateau présenté, tête baissée. Maitre c'était assi en face de son visiteur et ils discutaient de tout et rien. Maitre entreprit de me fouiller l'anus, jusqu'à ce que 4 de ses doigts coulissent facilement, il racontait comment il m'avait transformée en salope vide couilles et ses projets pour l'avenir. j'étais à la fois humiliée, abasourdie par ses envies mais cela m'excitait comme jamais. Me graissant copieusement le cul, Maitre m'enfonca profondément sa bouteille vide. Elle entra sans difficulté, j'aimais cette sensation que la bouteile froide me procurait.une fois bien plantée en moi, il m'attacha les couilles et la bites avec une cordelette très serrées ce qui me fit gonfler ma petite queue mais empêcherait ma jouissance. Satisfait, il m'enfonca la deuxième bouteille avec la même facilité et il passa la cordelette entre mes fesses plusieurs fois pour qu'elles ne puissent pas en ressortir. l"effet ressenti était extraordinaire. je me sentais pleine à craquer mais c'était formidable de plaisir. Ensuite, Maitre m'attacha les poignets par les bracelets à un anneaux qui descendait des pitons plantés dans la poutre principale. la chaine était juste assez longue pour que je sois en extention les pieds toujchant à peine le sol. Ils entreprirent de me fouetter avec deux martinets aux lanières lourdes et longues. De légés, les coups se firent plus mordant. ils s'en donnaient à coeur joie si bien que j'eu rapidement toutes les parties de mon corps rouges écarlates. sans que je ne m'en rende compte, Maitre détachat mes couilles, je dus serrer les fesses pour garder les bouteilles en moi mais ils reprirent la flagellation et je connu une extraordinaire et douloureuse jouissance qui expulsa les bouteilles et me fit éjaculer longuement...  
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Par : le 03/01/23
J’aime l’être Pour Lui, pour Nous En prélude le Baiser La rencontre de deux bouches aimantées J’aime hantées tes lèvres De petits baisers Sentir son odeur Son haleine fraiche venir me souffler M’envahir, m’envouter S’envoler à mes lèvres Qui rejoignent les siennes S’ouvrant, venir s’enrouler à ta langue J’avale l’Univers L’adjonction de nos muscles en succion Sa bouche se colle à la mienne, tendre et douce Sa langue me fouille, dessinant des arabesques La mienne le cherche, se retire et revient Cherchant les terminaisons nerveuses Les frémissements L’union des âmes Je mordille ses lèvres, suce sa bouche Explore son palais, avale sa salive Je souffle sur ses dents, la bouche ardente Je l’étouffe de mes lèvres papillonnantes Sens dans ses soupirs silencieux Le troubles des cœurs défaillants Je tisse ma toile, le titille Frissons faisant feux Ma bouche incendiaire Aspire, inspire Enflamme, embrasse, embrase Les lèvres enflées, gonflées De désir, j’insuffle Je me cramponne A la commissure Des lèvres enflées, gonflées Nos jambes qui tremblent Nos corps rivés en accord Le Baiser Un prélude à l’indécence incandescente Incendiaire Et quand nos sens seront repus Je viendrais déposer De doux baisers Pour mieux alanguir, adoucir Nos lèvres épuisées D’indécence
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Par : le 03/01/23
Daddy Dom little girl, ou DDlg en abrégé, est un type de relation BDSM qui consiste en un jeu de rôle, entre adultes consentants. Ce jeu de rôle proposère entre un adulte (le Daddy Dom, le "papa") et un partenaire dans un rôle (on parle bien de rôle !) plus jeune (la little girl, la "petite fille"). Elle est basée sur l'idée que la little girl a besoin d'être guidée et protégée par le Daddy Dom, qui l'aime et la nourrit, prends soin d'elle. Dans le jeu DDlg, il existe une dynamique dans laquelle les deux partenaires du couple négocient les rôles et les limites, ainsi que chaque pratique qui va être accepté". Le Daddy Dom ("papa") prend soin de la little girl ("petit fille") de toutes les manières, lui fournit une structure et des limites à respecter, mais l'aime aussi inconditionnellement. Cela peut inclure le fait de lui apporter un soutien émotionnel dans les moments difficiles et d'être compréhensif lorsqu'elle fait des erreurs. La little girl doit faire preuve de respect envers le Daddy Dom tout en s'amusant dans leur relation qui reste teintée de BDSM. Le rôle de la little girl consiste à faire confiance au papa-domaine pour lui fournir amour et conseils, tout en assumant la responsabilité de ses propres actions. Elle doit être prête à accepter la discipline lorsqu'elle est justifiée et à apprendre de ses erreurs. En retour, elles peuvent compter sur le papa-domaine pour obtenir un soutien émotionnel et une stabilité. Bien que le DDlg puisse prendre de nombreuses formes différentes en fonction de la dynamique propre à chaque couple, il consiste généralement en des activités de punition telles que la fessée ou des "punitions scolaires" comme le fait de devoir écrire des lignes ou de se tenir dans un coin comme on le ferait avec un enfant méchant. Il peut aussi s'agir de se faire des câlins, de lire ensemble des histoires à dormir debout ou de jouer à des jeux de société comme les dames ou les échecs. Dans l'ensemble, cette forme de relation BDSM est conçue pour créer un espace émotionnellement sûr où les deux partenaires peuvent explorer leurs fantasmes sans crainte de jugement ou de punition. Tant que chaque personne impliquée se sent en sécurité à tout moment, le DDlg peut être une expérience épanouissante ! Le rôle du Daddy Dom Un Daddy Dom est le leader et le protecteur dans une relation DDlg. Il assume le rôle d'une figure d'autorité en fixant des règles et des limites, en fournissant une structure et des conseils, et en servant de soignant aimant. Il veut nourrir et prendre soin de sa lg, tout en l'aidant à se développer pour atteindre son plein potentiel Il l'éduque en fixant des attentes et des directives claires afin qu'elle puisse se sentir en sécurité dans leur relation. Cela peut aller de l'étiquette de base à des responsabilités plus complexes comme la gestion des finances ou l'exécution de tâches ménagères. Il encourage également les comportements positifs par le biais de récompenses, comme les éloges verbaux ou l'affection physique En même temps, il utilise une discipline ferme lorsque cela est nécessaire pour corriger un comportement qui va à l'encontre des règles. Cela peut aller d'un avertissement sévère à la suppression de privilèges ou à l'application de punitions plus sévères si nécessaire. Il garde la communication ouverte avec sa lg afin qu'ils puissent parler de tous les problèmes qui se présentent sans jugement ni crainte de punition Le Daddy Dom veut aider sa little girl ("petite fille") à donner le meilleur d'elle-même tout en assurant sa sécurité, il l'a guide. Au fond, il veille à son bien-être et à son épanouissement ; que ce soit en la validant dans les moments difficiles, en l'encourageant dans ses réussites ou en lui offrant une présence réconfortante dans les moments difficiles, il veut s'assurer qu'elle a les outils nécessaires pour réussir dans tous les aspects de la vie. Le rôle de little girl Une little girl est une femme adulte qui prend part à la dynamique DDlg. Il est important de noter qu'en dépit de son âge et de sa maturité, une "little girl" prend une allure d'enfant dans la pratique DDlg. Cela ne veut pas dire qu'elle se comporte de manière immature, mais plutôt qu'elle revêt une certaine innocence juvénile au sein du couple. La little girl aspire à la sécurité et à l'amour inconditionnel de la part de son Daddy Dom. Il doit être quelqu'un qui lui apporte un soutien émotionnel, une protection et des conseils tout en étant enjoué et compréhensif vis-à-vis de ses besoins de femme adulte. Un Daddy Dom doit être capable de la réconforter en cas de besoin, mais aussi de faire ressortir sa confiance et sa force. Il nourrira l'enfant qui sommeille en elle et créera un environnement dans lequel elle se sentira suffisamment en sécurité pour explorer différents aspects d'elle-même. La "fille" ne fait pas exprès d'être vilaine pour être punie par son "Papa" Daddy Dom.Plutôt que d'être axé sur la punition ou la discipline, le DDlg se concentre davantage sur le développement de la confiance entre les deux partenaires par le biais du respect mutuel, de la communication et de la connexion émotionnelle. L'aspect sexuel du DDlg est généralement réduit au minimum, voire inexistant, l'accent étant plutôt mis sur l'instauration de la confiance et de la stabilité au sein du partenariat. Comment se déguise et se coiffe une little girl dans la relation DDlg Une little girl dans une relation DDlg s'habille et se coiffe généralement d'une manière qui reflète son rôle. Elle porte généralement des vêtements mignons qui véhiculent l'innocence, comme des robes à jupe bouffante, des volants et de la dentelle. Elle peut accessoiriser sa tenue avec des bandeaux, des arcs ou des rubans pour compléter son look En plus de cela, elle a souvent un grand choix de vêtements aux couleurs pastel dans sa garde-robe - surtout ceux avec des personnages de dessins animés comme Hello Kitty ou My Melody. En outre, elle porte des bas colorés ou des chaussettes qui montent jusqu'aux genoux, ce qui contribue à accentuer le caractère girly de son look. Pour être sûre d'être encore plus mignonne, elle associe généralement ces bas ou ces chaussettes à d'adorables chaussures Mary Jane En termes de coiffure, une lg a tendance à opter pour des coiffures classiques comme les tresses doubles ou les nattes. Parfois, elle choisit de les laisser tomber et de les coiffer en deux chignons de chaque côté de sa tête. Comme la coloration joue un rôle important dans ce style de vie - surtout lorsqu'il s'agit de la préférence du papa-domicile - certaines lg teignent leurs mèches dans différentes nuances de rose, de bleu et de violet. D'autres options populaires incluent l'ajout de perruques et d'extensions à clip pour des occasions spéciales, comme des événements à thème et des rencontres organisées par d'autres membres de la communauté DDlg Pour les accessoires, de nombreuses lg accessoirisent leurs tenues avec des animaux en peluche et d'autres objets qui représentent leur personnage d'enfant intérieur et les font se sentir plus à l'aise lorsqu'elles s'engagent dans ce type de relation de jeu de rôle. Les articles comme les tétines sont également populaires dans certains cercles car ils aident à faire ressortir l'attitude ludique associée au fait d'être une lg dans cette dynamique.        
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Par : le 02/01/23
Il est loin. Si proche dans mes pensées, et si loin en réalité. Ce petit bout de clavier noir est entre nous, très infime représentation de l’immense lien qui nous lie. Il n’est pas encore mon Maître, que déjà Il me hante, me tourmente et m’interroge. Quoi Lui demander ? Ne pas Lui demander ? Comment Lui faire plaisir ? C’est un tel tourment, je suis si seule, avec cette absence de Lui qui me dévore, me ronge le ventre. Nous venons de décider qu’il me laisse un peu tranquille ce dimanche. Je voudrais Sa peau et Ses mains sur moi. Son regard me contemplant, me rassurant et mon corps présenté comme une offrande, le plus beau possible, pour Son plaisir. Mon ventre est lié au Sien, mes pensées à Lui, Il me rassure déjà alors que je ne L’ai même pas rencontré. Ma douleur est grande, mon ventre me tenaille, comme un monstre prêt à mordre, tapi et attendant une défaillance de ma part. La douleur est physique, j’ai mal de Lui, et le manque me plie en deux. Je sais qu’Il est en manque de moi aussi. Il s’est inquiété pour moi dimanche midi après mon coup de grisou de samedi soir. Ses choix de vie ne nous permettent pas de nous rencontrer pour le moment, je pleure de frustration et de fatigue. Ses mots me rassurent quand je les entends, Il est sincère dans ses dires, je le sens, je le sais. Et déclenchent une envie irrésistible de rester dans Ses bras, pour un très long moment. Mais juste être dans Ses bras demande une telle organisation que l’idée me rend triste et en colère. Son épouse qu’il aime, dans Sa maison avec Ses enfants font partie intégrante de Sa vie, et la mienne ne serait qu’une infime portion de Son quotidien. Que puis-je espérer auprès de Monsieur F. ? Au mieux quelques instants de plaisir intense, au pire de si nombreuses soirées gâchées par la frustration et l’amertume. Combien d’anniversaires sans Lui, combien de week-ends chez moi, sans Lui ? Ma raison me dit non, et mon corps me montre si bien à quel point je tiens à Lui. Je vais dormir, sans même me caresser : mon corps est vide, comme neutralisé. ********************************************************************************************************************************************** Texte personnel, ne pas diffuser.
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Par : le 02/01/23
Posée au sol, j'attends J'écoute ce silence qui fait tant de bruit J'hume l'air qui se densifie petit à petit L'attente n'est pas une étape Elle est la destination" Texte personnel. Ne pas diffuser. Photo @Dame Sweet, tous droits réservés
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Par : le 02/01/23
Comme tous les couples mariés depuis 15 ans, nous nous installions dans une certaine routine sexuelle. Nous, c’est moi, Alexis, 38 ans, grand brun aux yeux vert, 1m90 pour 90kg, 13cm pour 4.5 de diamètre; et ma jolie femme, Julie, 1m74 pour 70kg, 85B, et un an de moins. Depuis le début de notre relation, j'ai toujours mis un point d'honneur à essayer de garder un minimum de trois relations sexuelles par semaine. Malgré cette fréquence relativement convenable pour un couple de cet âge, il m'arrivait pourtant encore souvent de me satisfaire moi-même entre deux rapports. Pour cela j’utilisais quelques accessoires et quelques fantasmes issus de mon imagination perverse dont je suis seul à connaître l’existence. Les trois fois hebdomadaires durant lesquelles je me vide dans mon épouse sont souvent platoniques. Ma femme est une vraie "étoile de mer" qui alterne avec quelques positions. La levrette, le missionnaire, et quand c’est jour de fête, un petit 69 qui se termine souvent en facestting pour ne pas salir madame. Pourtant elle n’a pas toujours été comme ça. Les premières années, c’est elle qui prenait les rennes, elle savait montrer son amour, et son envie de sexe avec moi. Elle me suçait, et même parfois avalait. Elle m'avait même permis une seule sodomie à l’occasion d’un de mes anniversaires. Mais ça, c'était avant le mariage. Avant les enfants. C’est à force de visites sur mes sites pornos favoris que j’ai pour la première fois développé une envie de soumission. Mes recherches ont rapidement évoluées : de BDSM à soumis, puis femdon, strappon, chastity, candaulist, et enfin, cuckold, clean up… Je n’avais plus que ça en tête. Je rêvais de voir ma femme devenir bête de sexe, comme aux premiers jours. Et si pour le moment je n’arrivais à lui faire retrouver cette envie que lors de soirées alcoolisées qui lui permettaient de s'inhiber totalement, il fallait que je trouve le moyen de la mettre dans une situation où elle se dévoilerait salope avec un jeune homme sexy. J'ai remarqué depuis longtemps qu’elle mate souvent les jeunes, à la plage, en course. Mais comment faire ? Elle était devenue tellement pudique. Les relations extraconjugales lui faisaient peur. Autant qu’à moi d'ailleurs, mais principalement à cause des IST/MST, pas à la relation en elle-même. Un jour, j’ai décidé de franchir un premier cap et d'acheter une cage de chasteté sur internet. Mais je la portait en cachette. Je ne pouvais pas mettre ma femme sur le fait accompli, elle qui était si prude, elle aurait été choquée de voir mon petit oiseau à l'étroit dans sa cage, elle m'aurait pris pour un pervers. Pour lui faire accepter l'objet, j’ai donc élaboré un plan ; « le régime forcé ». Comme nous revenions de vacances, j'avoisinais les 100kg, et je galérais à perdre les kilos en trop. J'ai donc proposé à ma femme, pour me donner la volonté de perdre plus rapidement du poids, de me peser 3 fois par semaines, les soirs ou nous faisions l'amour. Si j avais perdu du poids par rapport à la fois précédente, je pouvais la baiser comme d'habitude, par contre si j'en avait pris, je devais m'occuper d'elle, mais sans que moi je puisse prendre mon pied. Elle fût aussitôt emballée par ma proposition, ce qui me surpris. Mon plan était en marche. Quelques semaines plus tard, un soir ou justement j'avais repris du poids, et que je m'étais régalé du jus de sa chatte en restant sur ma fin, j'attendis qu’elle s endorme à moitié, et je m'adonna à un petit plaisir solitaire sans trop de méfiance. Une fois fini, un long jet de sperme parcourant l'étendue de mon ventre ; elle se tourna vers moi et me disputa comme on disputerai un petit garçon. Je ne pouvais dissimuler la chose, c'était mon plan. C'était la première fois qu’elle me surprenait la main dans le sac. Elle était outrée, et déçue de mon comportement. Elle s'endormit en boudant. Le lendemain, je lui proposais de remédier à la situation en incluant une cage de chasteté dans le régime. Bien sur elle ne connaissait pas. Je lui montrait quelque photos sur internet, je ne pouvais pas lui sortir l'objet honteux directement, il était pourtant caché juste en haut du placard de notre chambre. Elle ne dis pas non. Qui ne dit non consent. La semaine suivante, toujours en plein régime, un soir ou nous devions nous envoyer en l’air car j'avais perdu du poid, je me déshabilla devant elle, lui offrant une vue magnifique sur mon petit zizi tout épilé dans sa cage. Elle fût surprise bien entendu, mais aussi et surtout curieuse. Je lui donna la seule et unique clé, et, malgré le fait que j avais perdu du poids ce soir là, elle me demanda de la satisfaire avec ma langue tout en restant encagé. C'était ma punition pour m’être injustement masturbé la dernière fois. Elle apprenait vite… Les mois suivants, le régime étant fini, la cage était maintenant devenue un jeu ponctuel, pimentant un peu plus notre vie sexuelle. Mais il y avait toujours ce vide dans ma vie, cette envie de soumission. Un soir un peu plus alcoolisés que d’habitude nous parlions tout les deux, nus sur le lit, après une partie de jambes en l’air. L'alcool aidant, nous parlions de nos fantasmes. Elle m’avoua qu’elle fantasmait sur le fait de faire l'amour avec une autre femme devant moi, mais sans que je puisse intervenir. Encagé par exemple. Je lui avoua que le mien serait de la voir prendre son pied avec un autre, un jeune homme bien membré. Après cette nuit là, nous ne reparlions plus jamais de cette soirée. Gardant honteusement chacun les secrets réciproques de l’autre. Le retour de vacances suivantes, mes kilos en trop étant revenus, le régime forcé fit son retour. Avec une nouvelle règle cette fois que j'avais réussi à imposer. Si je prenais plus de 500g, en plus de m'occuper de Madame sans que je puisse prendre mon pied, j aurais une punition de son choix, mais une punition à connotation sexuelle et toujours une différente. Pour voir jusqu'ou elle serait capable d'aller dans les punitions, je fis exprès de faire le yoyo avec mon poids. La première punition fût de lui prodiguer un massage intégral pendant une heure. La seconde fois, je fût étonné quand elle me demanda de faire le tour de la maison nu en pleine nuit, juste habillé de ma cage, mais je releva le défi, plus excité que jamais. Les punitions s’enchaînèrent toutes plus inventives les unes que les autres; le léchage de pied, la fessée, l’épilation du pubis, le face sitting avec quelques jets d'urine. Jusqu'au jour où elle me dit que je ne prenais plus trop au sérieux mon régime, donc pour la prochaine punition, je devrais lui trouver un jeune homme sur internet avec lequel elle s'enverra en l’air dans notre lit conjugal, sur lequel je serais attaché et encagé. C'était là mon plus gros fantasme. Mais je n’imaginais pas franchir le pas. Je respectais donc un régime strict les semaines suivantes. Malheureusement, ce qui devait arriver arriva. Contre toute attente, elle décida de maintenir son choix sur cette punition ultime, en apportant quelques précisions qui s’avéraient nécessaires. Nous choisirions le candidat sur internet ensemble. Elle voulait un jeune entre 25 et 35 ans, bien membré, habitant à une cinquantaine de kilomètres au moins pour être sûr de ne pas le recroiser, il devrait porter un préservatif du début à la fin, même pour les préliminaires, et elle pourrait biensur faire avec lui tout ce qu’elle voudrait sans que je ne puisse intervenir. Nous avons passé des soirées entières sur des tonnes de sites pour trouver la perle rare. C'est finalement sur Bdsm.fr que nous avons trouvé notre homme. Monsterteub, 28 ans, 1m85 78kg, photo de profil version tablette d’abdo, un penchant pour la domination de couple, et comme son nom l'indique, une bite de 21cm. Après de nombreux échanges par mails puis par téléphone durant lesquels nous posions le décors de la scène à venir, nous convenions d’une date; samedi soir prochain. Les enfants seront absents pour l’occasion, tout était prévu. Tout, sauf ce qui allait arriver… Le fameux samedi soir, la soirée commence par un repas aux chandelles en amoureux, plateau de fruits de mer, magnum de champagne pour la circonstance, ça peut aider. Elle est habillée comme une vraie salope; mini-jupe en cuir noir, petit haut blanc transparent laissant apercevoir de la lingerie fine de couleur noire. Et pour une fois elle est maquillée. A la fin du repas, nous nous dirigeons vers la chambre. Mon cœur bat à cent à l heure. Je me déshabille totalement, hormis la cage dans laquelle je suis de plus en plus à l'étroit. A l'aide de quatre ceintures de peignoir que j'avait attachées au préalable à chaque patte du lit, elle m'attache les mains et les pieds plutôt fortement par des triples nœuds, me voila totalement vulnérable. Elle pousse le vice jusqu’à enlever son string et me l'enfoncé dans la bouche. Elle est maintenant nue sous sa jupe, et je remarque qu’elle est totalement épilée, chose qu’elle n’a jamais fait avant ce soir. L'attente me semble interminable, quand tout à coup, on sonne à la porte, c'est Monsterteub, mais ce soir, il nous a demandé de l’appeler Maitre. J'entends sa voix qui répond à celle de ma femme. C’est une voix grave, de mâle Alpha. Il entre et je les entends s’installer dans le salon. Soudain un bruit familier. Un bouchon de champagne. Cet inconnu est assis dans mon fauteuil entrain de boire mon champagne en compagnie de ma femme, qui ne portait rien sur le cul. Terriblement existant. Ils profitent un moment de leur compagnie mutuelle m'ignorant totalement. Encore un autre bruit de bouchon. C'est pas possible, ma femme va se retrouver totalement saoule. Il faut préciser qu'elle n’a pas de limite lorsqu’elle boit trop. Mes plus beaux souvenirs de soirées de baise ont toujours étés ceux pendant lesquels elle était complètement bourrée, elle se transforme en vraie cochonne et ose expérimenter des choses nouvelles. En même temps, il s'agit là d'une chose nouvelle. Enfin des bruits de pas qui s'approchent. La porte s'ouvre, me laissant apercevoir ma femme, en soutient gorge, son rouge à lèvres moins régulier que tout à l'heure, la jupe remontée laissant apparaître sa jolie petite chatte. Derrière elle, qui la suit de près, son amant d'un soir, beau gosse, torse nu, qui ne peut retenir un petit sourire vicieux lorsqu’il m'aperçoit. Lui n'a pas l'air saoul, contrairement à ma femme qui elle titube légèrement. Il s'approche de moi, libère ma bouche, mets ses doigts sous mon nez -Tu reconnais cette odeur ? L'odeur de la fente humide de ma femme biensur. Mon sexe gonfle encore et tire la cage vers le haut. Il vérifie mes liens. Je suis plus imposant que lui, sauf si nous parlons de nos attributs biensur, il a peut-être peur que je change d'avis et que je m'en prenne t à lui. Ma femme marche à quatre pattes sur le lit et vient me rouler une pelle, c’est spontané, étonnant venant d'elle. Elle sent l’alcool à plein nez. Il lui demande d'arrêter immédiatement en lui rappelant qu'elle lui appartient ce soir, puis notre invité nous dit qu’il doit passer au toilettes avant de commencer. Il s'éclipse. Tant qu'à l'attendre, ma femme en profite pour se mettre toute nue. Elle commence à se toucher en me regardant dans les yeux pour m'exciter un peu plus encore. Elle commence à prendre son pied, quand tout à coup on entend la porte d'entrée s'ouvrir, puis se fermer. Étrange. Monsterteub aurait il pris peur. Je commence à me sentir étrangement rassuré. Notre invité est parti, je suis tout à ma femme; et je sais que vu dans l'état d'excitation qu'elle est je vais passer une super soirée. Ce sentiment d'excitation et de bien-être ne dura pas très longtemps. On entends à nouveau des bruits de pas. Mais cette fois plusieurs bruits de pas. On se regarde avec ma femme. Elle a arrêté de se toucher, mais sa main est toujours sur sa chatte. La porte s'ouvre. C'est lui, mais il n'est pas seul. Il est accompagné de deux hommes un peu plus âgés. Le premier, typé italien, plus costaud mais BCBG, le second grand blond aux yeux bleu froid au regard de pervers, il tient quelque chose dans ses mains, son smartphone. Il nous filme. Je me débats en lui demandant des explications. On avait convenu pas de vidéo et évidemment pas de personnes supplémentaires. Comme simple réponse il nous dit calmement : -Je suis et je serais votre Maître à partir de maintenant, cette vidéo va me servir pour vous faire chanter évidemment. Rassurez vous, je ne veut pas vous voler ni vous faire du mal, seulement du bien. Je juste baiser ta bourgeoise quand bon me semble, et je veux aussi en faire profiter les potes. Sur ces belles paroles il baisse son pantalon, et approche ses 21 cm de la bouche de ma femme -Maintenant, suce moi ça, salope. Ma femme a l'air complètement perdue, jamais je ne me serais permis de lui parlé aussi crûment. Elle le regarde sans vraiment oser le regarder dans les yeux et lui répond : - On avait convenu des rapports protégés du début à la fin et là vous… - T'inquiète pas pour ça, femelle. Moi et mes potes, on est clean. Et vu comme vous aviez l'air d'avoir peur de choper la chtouille au téléphone, je suppose que vous devez être clean aussi de votre côté. Alors il est où le problème. Bouffe ma bite, vu comme tu la regarde on voit tous ici que t'en meure d'envie. Ma femme sort alors sa langue. Et commence à donner de petits coups de langue, le blond, avec son téléphone, n'en perd pas une miette. -Mais putain c'est pas une glace. Avale moi ça et pompe moi le dard correctement ptite bourgeoise. Joignant les gestes à la parole il attrape ma belle par les cheveux et se sert de sa bouche comme d'un masturbateur. Se tenant maintenant à quatre pattes au dessus de moi, elle offre une jolie vue au jeune italien sur son cul tendu. Il ouvre donc tout naturellement sa braguette et sort un beau morceau, peut-être un peu moins long que celui de notre Maitre, mais bien plus large. Il frotte son gros gland violacé sur sa petite fente rose épilée de haut en bas. Après avoir récupéré suffisamment la mouille de ma petite femme sur son gros gland, il s'enfonce doucement. Ma femme se retrouve prise entre deux bites. Et quelles bites! Elle commence à jouir de plus en plus bruyamment. Je l'ai toujours soupçonné de simuler avec moi, à l’entendre crier comme elle crie maintenant, je n'ai plus aucun doute. Mes yeux oscillent entre ma droite et ma gauche. J'ai comme une impression de rêver; d'un côté il y a la petite langue de ma femme qui lèche une belle paire de couilles avec envie, le membre de notre Maître posé sur son visage (il semble encore plus impressionnant en comparaison), de l'autre côté je vois l'italien qui ramone ma femme avec une fougue méditerranéenne. Soudain, il se crispe et dans un long râle, envoie au fond des entrailles de ma bien-aimée des giclées de sperme à n’en plus finir, puis il se retire. -La place est libre je vais la prendre, lança Maître ; mais je ne veux pas baisser un trou souillé, soumis, il va falloir que tu nettoies avant. Salope, installe toi sur la bouche de ta lopette de mari. Aussitôt dit aussitôt fait, je me retrouve nez à nez avec une chose que je ne reconnais plus, ses lèvres ouvertes dévoile un trou sans fond, duquel s'échappe un filet de liquide blanchâtre, odorant et gluant. Je sais ce qu’il me reste à faire, je l’ai déjà vu cents fois dans les vidéos sur lesquelles je passait mon temps à me tripoter. Mais là c'est différent. En plus de l'image, j’ai l’odeur, et bientôt le goût. Je commence par récupérer du bout de ma langue le stalactite qui glisse de plus en plus, puis je l'aspire. Comme une huitre elle glisse dans ma bouche, libérant un torrent de sperme. Le goût est trop amer. Pour y remédier, je décide de récupérer un peu de mouille que je sais légèrement sucré. Le mélange est appréciable, un goût de sexe pur et trash. Je m'active maintenant en profondeur. Soudain un autre ordre tombe : -Va y ma ptite salope, pousse un peu. Je veux baiser une belle chatte totalement nettoyée. Je senti les muscles de sa vulve se contracter, et soudain un petit jet, liquide au léger goût de lait de coco un peu salé. Je reconnais tout de suite ce goût. Ma femme vient de me pisser dans la bouche. Mais elle ne s'arrête pas à un simple jet, ça coule encore, et je n'ai pas d'autre choix que de m'empresser de boire le précieux nectar. Elle en profite pour vidanger totalement sa vessie la coquine. Elle n'a sûrement pas osé demander pour aller au toilettes avant. Ca déclenche l'hilarité de notre public. Je n'avais jamais bu une quantité d'urine aussi importante, mais je m’efforce de boire tout, jusqu’à la dernière goutte. Je sens le lit bouger, ils viennent de l’écarter du mur. Maître profite de la position de ma femme à quatre pattes au dessus de moi pour venir la prendre au dessus de mon visage. Je peux voir en gros plan son impressionnant chibre butter contre l'entrée de la grotte. Il a du mal à rentrer après ce petit pipi. -Soumis. J’ai besoin de lubrifiant. Crache la dessus que je puisse baisser cette salope. Son sexe en érection de situe juste à quelques centimètres. Je lui crache toute la salive que j'arrive à réunir. -Qu’est ce que tu fais. Tu viens de me cracher dessus. Comment ose tu? C est le trou de ta chienne d’épouse que je voulais que tu lubrifie, pas ma teub. Maintenant il va falloir que tu nettoie tes cochonneries. Il présente maintenant son sexe gonflé contre mes lèvres, et pousse pour y forcer l'entrée. Je n'ai plus le choix, je lèches donc pour la première fois de ma vie une bite. Et quelle bite. Je me rends compte que ma femme m'observe avec un plaisir pervers pendant que je m'exécute. Quelle petite vicieuse elle est devenue. Une fois bien humide, je vois ce sexe viril quitter ma bouche pour s'enfoncer dans ma femme. Je constate que pendant ce temps, c'est l'italien qui est devenu vidéaste ; le blond, lui, a pris place dans la gorge de ma femme. Et il s'en donne à cœur joie. Au bout d'un long moment, le corps de ma femme tremble de partout. Des spasmes violents suivi d'un relâchement aussi soudain. Une quantité impressionnante de liquide sort de sa chatte et vient m'arroser le visage. Instinctivement j'ouvre la bouche et récolte un peu de ce précieux nectar. C'est une révélation pour elle, comme pour moi. Elle est femme fontaine. Jamais nous ne l’aurions soupçonné. Elle continue de jouir, tout en suçant le Blond. Elle suce comme une chienne en chaleur. Elle a envie de cette bite, elle veut qu’il éjacule dans sa bouche, elle veut goûter cette semence nouvelle au goût inconnu pour le moment. Alors elle s'active de plus en plus. Des bruits horribles de succion saturent la chambre conjugale. Soudain le râle du blond. Il reste bien au fond de la gorge de sa petite salope pendant qu’il se vide les couilles. Ma femme n’en perd pas une miette. Lorsqu’il se retire elle se lèche même les lèvres. Dernier joueur en course, Mr 21cm. Toujours au dessus de mon visage en train de pilonner sa chose en levrette. Mais il a d'autres projets en tête pour terminer cette partie de baise en beauté. Il enfonce maintenant un doigt dans la petite rondelle rosé exposée devant lui, et commence quelques va et vient. Encore bien alcoolisée, aucune réticence de se fait sentir. Il s'en suit un deuxième, puis un troisième doigt. Le passage est fait. Il ressort maintenant son chibre de la chatte, m'aspergeant encore de mouille au passage et vient le placer sur l'orifice quasi vierge. Il y pénètre centimètres par centimètres sans trop de problèmes. Une fois totalement à l'intérieur, il entame les aller-retour avec brutalité. J'observe de très près le spectacle des testicules qui martèlent le clitoris gonflé de mon épouse, anciennement fidèle. Il la sodomisait sans même connaître son prénom, tout ça sous les yeux de notre cameraman qui n'en loupe pas une seconde. Quand vient la délivrance, l'énorme chibre reste en place, bien au fond pendant de longues secondes, puis se retire sans ménagement, laissant un anus rougeâtre et béant, libérant une quantité importante de son jus de couilles sur mon visage. Le corp tout entier de ma femme s'écroule sur moi, totalement repu. Son cul meurtri se trouve à seulement quelques centimètres de ma bouche. Un nouvel ordre tombe, il est plus doux cette fois-ci, et il vient d'elle. - Cheri, s’il te plaît je me sent tellement sale, nettoie moi le cul. Je m’y exécute aussitôt un nettoyant de ma langue chaque centimètre carré du cul de cette putain que je ne reconnais plus. Le calvaire enfin fini, je vois tout le monde se rhabiller. Tout le monde sauf moi évidemment . Je suis toujours attaché. Mon maitre s'approche tout près de moi, me regarde dans les yeux: - Je vais repartir avec la clé de ta cage, comme ça, tu restera sage jusqu’à notre retour. Nous viendrons vous rendre visite une à deux fois par semaine. A chaque fois que nous aurons fini de baiser ta femme, tu aura le droit de la nettoyer, et si tu es sage, je libèrerai ta queue afin que tu puisses t'astiquer devant tout le monde. Si on ne peux pas venir pour x raisons, ça sera à ta femme de nous rejoindre seule à l'endroit que nous lui indiquerons. Mais pendant ce temp, toi tu restera encagé. Si par hasard vous aviez à désobéir à un quelconque ordre de notre part, il en va de soit que la vidéo tournée aujourd’hui risque de se retrouver sur internet. Ils me libèrent. Je me branle honteusement devant les trois hommes et éjacule en 30 secondes en essuyant leurs railleries pendant que Madame prend sa douche. Ils me remettent la cage et me font lécher le sperme dont je viens d’asperger le sol avant de s’en aller. Enfin, dodo. Le lendemain nous restons tout deux sans voix. Nous n'osons plus nous regarder en face, ni reparler de cette soirée. Nous étions au pied du mur, enrôlé de force dans une nouvelle vie, enrôlé vers l'inconnu …         La semaine qui suivie me parue très longue. Etre enfermé dans ma cage de chasteté était devenu insoutenable. Les premières nuits, je fût réveillé plusieurs fois par des érections nocturnes douloureuses. Je ne l’avais jamais gardé aussi longtemps. Je remarquais aussi que mon comportement envers ma femme changeait énormément. Je lui avait déjà pardonné son comportement de samedi soir, car tout était arrivé à cause de moi et de mes foutus fantasmes, et en plus l’alcool n’avait pas arrangé les choses. J’était au petit soin toute la semaine avec elle, pourtant nous n’avons eu aucune relation sexuelle. En même temps, j’étais enfermé dans ma cage, mais elle ne m’a même pas demandé une seule fois de la satisfaire avec ma langue ou quelques sextoy. Peut être qu'elle compatissait avec moi. Pourtant un soir, c'était mercredi je crois, pensant sans doute que j’était endormi, je l’ai surpris en train de se toucher délicatement. Je n’ai pas osé dire quoi que ce soit. Je l’ai simplement laissé finir. Peut-être revivait elle cette fameuse soirée dans sa tête… elle était vraiment en train de changer. Le vendredi soir, son portable sonna. C’était notre maître chanteur. Il voulait repasser à la maison avec ses potes le lendemain soir, mais ma femme trouva une excuse, elle avait tant espéré que toute cette histoire n’était qu’un mauvais souvenir : - Je suis sincèrement désolée maitr... monsieur, nous ne voulons et ne pouvons pas vous recevoir, toute cette histoire est allée trop loin, et de toute façon, nous n’avons personne pour garder les enfants. - Si nous ne pouvons pas venir, ça sera à toi de nous rejoindre à l’hôtel, et en plus tu paiera la chambre, sinon je balance la vidéo sur internet, sur Facebook, même si elle ne reste pas en ligne très longtemps, imagine si quelqu’un de ta famille ou un collègue tombait dessus… - Non, je vous en supplie, ne faites pas ça, je vais voir comment on peut s’arranger, je vous redis rapidement mais surtout ne faites pas ça.   Aie. Si elle les rejoint à l’hôtel, ça sous-entend que je vais devoir rester une semaine de plus en cage. En plus, ma femme ne voulait pas se retrouver seule, livrée en pâture à ces trois individus. Alors on appela parents, frères et sœurs, prétextant une sortie en amoureux de dernière minute afin que quelqu’un puisse garder les gosses. Malheureusement tout le monde avait déjà quelque chose de prévu ce soir là. Nous n avions plus le choix. Julie rappela donc à contrecœur notre maître pour lui dire que c’est elle qui viendrait, il lui donna des directives pendant plusieurs minutes pour la soirée à venir, puis raccrocha. Samedi soir. Sur ses ordres, Julie c’était faite toute belle. Plutôt qu’un simple coup de rasoir, elle avait dû épiler son maillot et son cul intégralement. Tenue sexy, maquillage. Elle était magnifique, elle me rappelait la fille jeune, jolie et sûre d'elle que j'avais épousé à l’époque. Après un bisou furtif, suivi d'un regard qui trahissait son anxiété, elle s’en alla en voiture, roulant vers une chambre d’hôtel se trouvant à environ 30 minutes de route. Les enfants couchés, ma montre indique 22h, je me retrouve seul dans mon lit, seul avec mes peurs et mes craintes. Je regarde mon portable, toujours pas de nouvelles, même pas un petit SMS. Je commence à flipper en imaginant ce qui peut bien se passer là-bas. Paradoxalement, je bande comme un âne, et ça fait mal dans ma cage. Il faut que je pense à autre chose. Dix minutes de télé sur une chaine d’info suffisent à me ramollir. J’ai alors une idée, et si j’essayais de m’échapper de cette foutue cage. Je prends alors la vaseline, celle que j’utilisais autrefois pour baiser plus rapidement ma femme, et j'en enduit l’intérieur de ma cage. Puis je descends la cage et tire mon sexe vers le haut. La cage est très étroite, j’aurais dû en acheter une plus large que ce modèle S. Mais à force de persévérance, la voilà qui s'échappe de sa cellule, seul les couilles restent coincées entre l’anneau et la cage. Merde, au fait, comment vais je la remettre à sa place une fois que j’aurais pris mon pied. Tampi, je m’occuperai de ce problème plus tard. Place à la branlette. Trente secondes de pur bonheur, en pensant à ma femme biensur. Seulement, je viens de me rendre compte que pendant que j’éjaculais, mes petites couilles ont du se ramollir car la cage est tombée sur le matelas. Me voilà complètement libre. J'essaie de faire passer un testicule entre les barreaux et la cage, la douleur est atroce, ça ne passe pas. Catastrophe, que vais je faire, comment mon nouveau maître va t'il le prendre? Il risque de s’énerve, même sûrement me punir. Soudain mon téléphone sonne. - Allo, chéri, je t’appelle pour te tenir informé. Je suis seule avec notre maître. Il m’éduque. J’ai déjà récolté sa semence deux fois . Il fait une petite pause pendant que je lui masse les pieds.   Récolter sa semence deux fois, éduquer. Ça veux rien dire ça. J’aurais aimé plus de détails. Mais je n’ai pas le temps pour ça. Je doit lui parler de mon petit problème. - Ecoute cherie. Ne lui en parle pas mais j’ai eu un soucis avec la cage, elle est tombée et je… - Tombée ? Comment ça ? Dit une voix bien plus grave. Oups. Elle était en haut-parleurs. J'aurais du m'en douter avec le massage des pieds, du coup c'est trop tard, il a tout entendu. Vite réfléchi, dit quelque chose... - Bonjour Maître. Oui en fait je pense que la cage devait être trop grande et elle est tombée pendant que je prenais ma douche, à cause du gel douche... - Tu ose mentir à ton maître, Couilles molles!. Tu vas le regretter, je vais m’occuper de ton cas. Lundi tu n’ira pas travailler, prétexte ce que tu veux à ton patron, je m’en balance. Tiens toi prêt à 9h devantchez toi, je viendrais te chercher. Et n'oublie pas ta carte de crédit.   Il raccrocha me laissant seul dans ma chambre, perdu dans mes pensées. Je commence à m’endormir vers 1h du matin après m’être astiqué le manche une seconde fois. Foutu pour foutu! Ma femme me réveille à 2h. Elle ne ressemble plus à la femme ravissante qu’elle était en partant de la maison tout à l’heure. Son maquillage a coulé, ses cheveux sont tout ébouriffés, ils sont plein de sperme. Son haut est en parti déchiré. Ça va me coûter cher en vêtements cette histoire. Après s’être déshabillée, je constate également qu’elle a les fesses bien rouges, et justement elle les approche de moi. - Maître a dit que tu devais nettoyer tout mes orifices quand je rentrais, c’est une partie de ta punition, et je dois filmer et lui envoyer la vidéo avant 2h15 sinon il nous punira en nous faisant faire le tapin, alors dépêches toi.   Je m’exécute difficilement, c’est tout de suite moins existant et même carrément dégoûtant quand on a déjà pris son pied avant. Deux fois qui plus est. Une fois le travail fini, je m’endors difficilement, en songeant à tout ce qui pourrait bien m’arriver lundi.   Apres un dimanche passé à éviter le regard de Julie, lundi 9h arrive. On sonne à la porte. Quelle ponctualité! J'ouvre et reçois immédiatement une grande claque dans les dents. Ça fait mal, je ressens immédiatement de la honte de me faire ainsi dominer par un plus jeune, et sans doute physiquement plus faible que moi. Je sens ma joue rougir. - En voiture soumis, je vais aller dire bonjour à ma salope. Je m’installe machinalement sur la banquette arrière, et attend le retour de mon maître pendant de longues minutes. Quand je l’aperçoit enfin sortir de chez moi en remontant sa braguette sans même se soucier du regard d’éventuels voisins curieux, il me demande de monter à la place du conducteur et monte à l’arrière.   -Roule soumis, je te dirais où aller. -Oui maître. Notre premier arrêt, c'est devant un salon de tatouage. Je transpire à grosse goutte. Nous entrons.   -Bonjour, mon soumis ici présent souhaiterais un prince Albert. Si vous vendez des petit cadenas en piercing, vous pouvez directement lui en poser un. Et me donner la clé s’il vous plaît. -Biensur monsieur, nous vendons de vrais cadenas en acier chirurgicale. Inviolable, diamètre 3mm ça devrait convenir.   La vue de l’aiguille me fit transpirer. Un deux et trois. Aie. Putain ça fait mal. Maintenant il enfonce le cadenas, je ressens une douleur encore plus vive, il nettoie le sang, et le referme. Maitre prend les clefs qu’on lui tend et me demande de payer. Puis une idée lui vient en regardant ma petite nouille épilée au bout de laquelle pendouille un cadenas. - Attends soumis, avant de partir je veux un tatouage « COCU » juste au dessus de ton vermisseau. - Mais maitre, un tatouage c'est définitif et je pense que… - Qui te demande de penser, esclave. N’oublie pas qui je suis, et installe toi sur le siège. Si tu la ramène encore je te le fait tatouer sur le front.   C’était mon premier tatouage, je ressens chaque lettre comme d’atroces brûlures, je veux plusieurs fois arrêter cet engrenage de plus en plus tordu, mais je pensais à ce qui ce passerais si la fameuse vidéo tournait sur internet, et si quelqu’un qu’on connaît tombait dessus. Un collègue de boulot mal attentionné par exemple. Et malheureusement, il y en a pas qu'un. Il pourrait à son tour nous faire subir un chantage abjecte, et abuser de ma femme. C’est pourquoi je prends sur moi, et je sers les dents.   Retour en voiture, tatoué et percé. Je souffre et regrette sincèrement mon écart de samedi dernier. Second arrêt. Il s'agit cette fois d’un sexshop. Maître demande un model de cage de chasteté inviolable compatible avec un cadenas en guise de prince Albert. Il choisit un modèle XS et me demande de le suivre dans la cabine. J’enfile la cage devant lui, il la referme, et referme ensuite le cadenas. Me voilà totalement bloqué. Je réalise que ma vie sexuelle est maintenant complètement entre les mains de l’amant de ma femme.   Le samedi suivant, nous avions heureusement réussi à faire garder les enfants. Notre maître est venu avec son copain italien baiser ma femme toute la nuit. J’ai dû regarder ma belle se faire baiser plusieurs fois par tout les trous, surtout le plus douloureux, et jouir sans relâche pendant des heures alors que je me trouvais en slip, à genou et par terre. Elle adore visiblement son nouveau statut de soumise. Il m’a ensuite enlevé la cage et le cadenas, et j’ai dû me masturber, timidement mais avec envie, devant eux deux, ma femme étant partie prendre une douche mais après avoir nettoyé leurs cochonneries avec ma langue sur tout son corps. Le tout sous couvert de leurs commentaires désobligeants et de quelques claques. Pour les prochaines séances de baise hebdomadaires, ils ont donné ordre à ma femme de prendre des rendez-vous rapidement pour customiser son corps. Elle devra donc laisser pousser ses cheveux pour qu’ils arrivent au bas du dos, relever et augmenter la taille de ses seins avec des prothèses mammaires, se faire percer les tétons et le clitoris, et aussi prendre des séances de laser pour la rendre totalement imberbe au niveau du maillot et de l'inter-fessier. Biensur ça sera à moi de payer la note. Elle devra aussi porter en permanence un plug anal et des boules de ghesha. Il l'appellera en visio à n’importe quel moment pour vérifier.   La semaine suivante ma femme assumait plutôt bien son nouveau statut et le mien, je m’occupais d'elle en lui prodiguant de merveilleux cunnilingus environ tout les deux jours, par contre pour samedi nous n’avions encore personne pour garder les gosses. Mes couilles étaient déjà énormes, je ne tiendrai pas une semaine de plus. Je demande donc honteusement à ma femme de me traire… par derrière. Au début réticente, elle accepta finalement à condition d’utiliser un gant en latex. Quand je me déshabille devant elle pour la première fois depuis mes transformations, elle constate les changements sur mon sexe. Il est vraiment ridicule, tout petit, enfermé dans une cage à barreaux, terminée par un cadenas qui la relie directement à mon gland percé et le tout surplombé d’un « COCU » en grosses lettres noires. Elle ne peut se retenir de rigoler. Je me mets à quatre pattes, elle enfile ses gants avant de m’enfiler moi. Au bout de vingt bonnes minutes, après avoir longtemps chercher ma prostate, une coulée de sperme sort de mon gland enfermé derrière ses barreaux. Quel régal! Le soir même je commande sur internet un gode ceinture, qui servira je l’espère autant pour moi que pour elle. Ma nouvelle vie vient de commencer.
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Par : le 02/01/23
Je souhaite à BDSM.fr et à toute l'équipe qui œuvre dans l'ombre, une passionnante année 2023. Merci à vous :) Je souhaite également à tous mes ami(e)s et à celles et ceux qui feront escale sur mon profil, une excellente année 2023, riche en sensations BDSM. Qu'elle vous donne un bon coup de fouet, Qu'elle vous pince sans rire, Qu'elle vous a'corde' le lien avec vos partenaires, Qu'elle vous cravache avec énergie, Qu'elle réalise vos vœux les plus pervers dans le plus profond respect... Bien à Vous Virjiny
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Par : le 02/01/23
Je suis la douceur et le danger, la sagesse et les excès Celle qui vous déboutonne ou vous emprisonne. Je suis la luxure et l’innocence, l’orage et la tempérance Le printemps qui nait et la neige blanche de sang tachée Je suis la maitresse lascive, impatiente, étonnée Je suis les yeux qui vous dévorent, la bouche qui vous boit, Celle qu’on élève en laisse, de corde ou de soie Je suis celle qui murmure et qui crie, la louve qui protège ses petits, la chienne qui se jette dans vos lits. Je suis vos éclats de rire, vos tremblements de voix, vos faveurs et vos droits, votre grandeur et votre pesanteur, vos envies d’exaltation et de domination. Je suis celle qu’on attache ou qu’on cache, qu’on fesse ou qu’on caresse. Qu’on captive ou qu’on délivre. Je suis celle qui réchauffe votre cœur l’ivresse et la candeur. Votre champ de bataille ou de douces retrouvailles. Je suis l’aurore, vos blanches nuits, vos sueurs. Mon sourire veille sur vous, mon désir aimanté comme un fou. Douleur et extase, enlacée à votre cou. Obsession et stupeur. Même si demain on me fouille les entrailles Même si je devais être violée, excisée, jetée sur la paille Je reste l’alizé, l’essence de la vie. Le calme et la furie. De votre souffle je renais Je suis la Femme, la flamme, l’affamée Le tourment de vos sens, le serment dans le temps Je suis La Femme La Flamme L’Affamée
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Par : le 27/12/22
I) une rencontre d’âmes : la prise de contact fin du début des années 2000, 2007 pour être précis ; je naviguais dans les sphères du BDSM depuis quelques années, je me remettais d'une rupture sentimentale et de la fin d'une relation que certains nommeront D/s mais qui, a mes yeux, était bien plus. Une situation financière catastrophique se terminait, je touchais a la fin de ma première carrière professionnelle ; j’étais en quelque sorte dans des limbes sociales et personnelles fortes, brumeuses et accablantes. En ce mois de janvier, je parcourais les sites afin de pouvoir revenir vers le BDSM, je ne pouvais pas envisager une autre forme de relation, comme si je voulais éprouvé ma volonté de me soumettre, de vivre ma sexualité ou émettre un cri des émotions. En naviguant de site en site, et ce depuis la fin 2006, je finissais immanquablement par revenir sur celui d'une Dominatrice reconnue dans le milieu, Sa façon de présenter les relations, Son physique, Ses tenues et l univers que peignait chacun de ses mots, chacune de ses photos me troublait de façon certaine et forte. J'avais déjà écris un mail de présentation a cette Dame, Elle m'avait répondu et dans une forme de lâcheté je n'avais donné suite, incapable de pouvoir réunir l'offrande et pris de la peur de m'attacher, en un mot me croyant indigne. Mais en ce début d'année, mon esprit semblait ne pouvoir se détacher de l envie, du souhait de rencontrer cette Dame, Lady Morrigàn, de me confronter une fois encore a ce que je nommais mes démons, de poursuivre un cheminement, que je savais incontournable. Je me décidais a ré écrire a Lady Morrigàn afin de pouvoir obtenir la possibilité d'un appel téléphonique pour fixer une possibilité de rendez vous, lui exposer si possible l’émoi qu'elle suscitait en moi, quitte a passer pour un fou. Sa réponse ne tarda pas, elle m'expliquait qu elle ne serait pas disponible avant février, et que je pourrais réfléchir et que si cette envie de la La rencontrer était toujours présente, alors je devrais la rappeler a une date et une heure précises. Bien sûr je répondais par retour de mail, que j'acceptais les conditions et je m'engageais même a respecter Sa volonté quant a la date de l'appel. Durant la période entre cet échange et la date, mon esprit fut comme quasi dédie a l’élaboration d'une présentation, je commençais même a faire des calculs pour pouvoir prévoir l offrande (dont je me doutais du montant). Le mois et demi passa, sans doute bien trop lentement pour l'impatient que j’étais encore a l’époque, malgré une relation précédente m'ayant déjà apporté les bases d'une éducation D/s. Le jour et l'heure de l'appel arriva, je composais le numéro avec une grande nervosité, sans masquer mon numéro comme demandé ; les sonneries s’enchaînèrent jusqu'à déclencher le répondeur et j'entendis pour la première fois cette Voix qui allait me pénétrer, envelopper mon esprit ; a la voix douce et autoritaire, une diction troublante, les mots semblaient prendre une autre dimension et mon esprit commença a se délecter et se perdre dans ces chants hypnotiques. Je laissais un message, tentant de rendre ma voix la moins chevrotante possible malgré l’émotion. A peine avais je poser de le téléphone sur mon bureau, avec une touche de déception qui me poussa a allumer une cigarette, que celui ci sonna, numéro masqué ; alors que d'habitude je ne réponds pas a ces appels, là je décrochais et immédiatement je reconnu Sa voix envoûtante qui prononçait mon pseudo, j’éteignais la cigarette et lorsque un « merci d'avoir laisser un message, nous allons pouvoir échanger » parvint a mon esprit et aussi impulsif que cela puisse paraître, je me mis a genoux naturellement, comme si la présence de Lady Morrigàn venait a moi par Sa voix, comme si le soumis en moi reconnaissait d'instinct un règne l'appelant. La conversation était axée, entre autre, sur les conditions de rencontre et au fur et mesure, elle prit une tournure plus « intime », sur ce que Lady Morrigàn appréciait chez des soumis, sur les blogs et sites internet et sur l’expérience. Je découvrais alors que Lady Morrigàn possédait un cheptel de soumis « proches » qui lui rendait des services, elle me parlait alors d'un blog que je tenais et où j'exposais mes écrits et dessins, un compliment me fit vaciller. Il fut alors convenu que avant d'envisager quoique ce soit, je devais répondre a un questionnaire qui me serait envoyé via mail, rédiger une lettre exposant comment je voyais mon parcours et les motivations les plus exactes quant au fait de vouloir venir aux pieds de Lady Morrigàn. au cours de ce dialogue,je me rendais compte que certains aspects étaient en commun, certaines affections, visions. Je mettais cinq bonnes minutes a redescendre après cet échange, et dans la foulée je ne pus m’empêcher d’écrire un texte relatif a ses mots, sa voix et ce que je ressentais. Dans le jours qui suivirent, je recevais le questionnaire et m'appliquais a rédiger une lettre de motivation, la plus complète possible où je ne cachais rien de mes expériences, ressentis et situations. Il s'en suivi un échange de quelques mails, et l'envoi du texte écrit lors de notre dialogue téléphonique, puis quelques semaines plus tard , il me fut demander d’appeler Lady Morrigàn. cet appel était en vue de poser un rdv. La date fut convenue, l'offrande également, un geste me fut accordé égard a ma situation financière a la seule condition que j apporte le texte envoyé par mail , ainsi qu'un autre posant mon imaginaire sur le rdv a venir, sur papier a l'encre bleue. Le jour de la première rencontre : la date tant attendue était là, j'avais repéré le temps de trajet, je m’étais apprêté de manière a être le plus courtois et respectueux pour ce rendez vous, pour cette venue dans le lieu de règne de Lady Morrigàn. une grande nervosité me tiraillait la gorge et le ventre ; durant le trajet en transport, je me répétais les gestes, les mots et les attitudes que je Lui devais de respecter. Une fois sorti du métro avec de l'avance sur le rdv, une envie de fumer me prenait, je la réprimais difficilement, j'allais a l'adresse fournie, passais l'appel convenu a l heure convenue. Alors que mes doigts saisissaient le code d'entrée, je voyais mon tremblement augmenter,tout en moi me faisait penser que ce rdv allait devenir une référence, que je m’apprêtais a franchir un cap important, que cette rencontre allait compter. Je pris l'ascenseur, un ancien modèle des immeubles parisien, dans cette cage mouvante je me sentais comme en élévation vers un lieu unique, mystique. La voix de Lady M, son image étaient en moi et plus je montais, plus c’était le cas. La porte se trouvait juste en face de l'ascenseur, il ne semblait pas y avoir d'autres appartement sur le palier. Comme demandé, je ne sonnais pas mais me servait du butoir de porte, pas de réponse, devais je re frapper ? Alors que ma main était devant le butoir, j'entendais un bruit distinct, celui de talons sur le sol ; la porte s'ouvrait sur un couloir dans la pénombre, et se faisant une odeur, un parfum vint me saisir comme une main a la fois ferme et chaleureuse ; la voix de Lady Morrigàn m'invitait a entrer, elle se tenait derrière la porte ; alors je faisais trois pas dans le couloir , la porte se referma avec un bruit quasi de loquet, une sensation me prenait alors, celle de me dire que désormais un chemin pouvait s'ouvrir. Je sentais alors Lady Morrigàn passer sur mon coté, mon regard se baissa d'instinct. Elle se tenait face a moi, je restais bloqué comme idiot a regarder ce que je devinais être des bottes a talons aiguilles, noires et a lacets, je ne montais pas mon regard plus haut. Une main vint alors se placer a mi hauteur, je mettais la mienne a ma poche de revers afin de sortir l enveloppe de l offrande. Un « pas maintenant, suivez moi » un brin agacé me fit remettre l enveloppe dans ma poche. Je suivais Lady Morrigàn dans le couloir, en ne quittant pas ses talons des yeux, nous arrivâmes dans le boudoir, une belle pièce plongée dans une pénombre, je distinguais une console sur ma gauche, devant moi un petit tapis circulaire posé devant une cheminée, au dessus de laquelle un miroir entouré de bougeoirs triple étaient placés. Sur le mur face a moi, un bouclier et deux épées prêts d'une porte menant a une autre sale, sur le même mur après cette porte, en allant sur la gauche, un tableau sous le lequel étaient situés deux anneaux métalliques, en dessous se trouvait un guéridon au dessus de cuir. En continuant un regard circulaire sur la gauche, devant une fenêtre aux épais rideaux noirs tirés, se trouvait une méridienne Joséphine empire aux couleurs pourpres, un guéridon a gauche et entourée de plantes, puis mon regard revint sur la console a coté de laquelle je remarquais un valet. La musique que je remarquais enfin était de type underground fantasy. Lady Morrigàn me demanda de poser l'enveloppe sur la console, d’ôter ma veste sur le valet et de prendre place sur le tapis circulaire, je m’exécutais sans oser la regarder, d'autant que le ton employé a mon arrivée indiquait sans équivoque , que j'avais commis un impair. Une fois que je m’étais placé sur le tapis, regard baissé et mains derrière le dos, Lady Morrigàn me lançait : « allez vous, vous décidez a oser me regarder ou n'aurais je droit qu'a un regard fuyant d'animal coupable ? -Maîtresse, c'est que je sens avoir commis une faute -oh oui vous en avez commis une et venez d'en refaire une autre, je vous indiquerais lesquelles en temps voulu -bien Maîtresse » j'osais enfin lever les yeux, et là je la vis superbe, en position de reine sur la méridienne. Elle portait de superbes bottes montantes au dessus du mollet, lacées et noires, une jupe en vynil dont l'ouverture sur la cuisse laissait deviner des bas soyeux, un chemisier en dentelles blanches laissant deviner un bustier noir ; son visage exprimait de la vie, un teint pâle, des lèvres cerises, un regard perçant vous scrutant au plus profond, des cheveux blonds platine quasi blancs aux boucles travaillées sur les tempes, ses mains gantées d’élégance noire en cuir. Telle une aphrodite guerrière et rayonnante, elle était posée sur sa méridienne, une jambe légèrement pliée sur l'autre, une de ses mains en poing sur sa joue ; cette vision me conquit d'emblée, sa voix allait si bien avec son corps. Tout en Elle dégageait, grâce et force, une présence comme on en croise peu dans une vie,son être vibrait ses ondes jusqu' a mes souffles, s'en emparant en un battement de cils. Je me sentais si chanceux d’être en la présence d'une telle Femme et dans le même, je savais déjà que je signais là l'acte qui pourrait me mener a ma perte, tant je pressentais que cette Femme pourrait me menait a la damnation que je la suivrais alors avec un sourire reconnaissant et dévotion. Déjà je rêvais de l'honneur de pouvoir embrasser ses bottes, de lui livrer mon corps et mon cœur ; certaines rencontres sont ainsi faites que vous sentez jusqu'à votre moelle, qu'elles vous marqueront a jamais. Lady Morrigàn me demanda alors de me dénuder a l'exception de mes sous vêtements et de poser mes affaires correctement pliées aux cotés de la cheminée ; alors que je reprenais ma position initiale, debout et mains dans le dos, je me rendais compte que Lady Morrigàn s’était levée, alors que je me retrouvais face a elle, elle commençait a avancer vers moi. Une démarche a la fois féline et aristocrate, puissante et raffinée ; chaque pas qu'elle faisait en ma direction soulevait en moi des tornades d’émotions, je sentais une envie de reculer comme pris de panique et dans le même temps, une envie irrésistible de me jeter a ses pieds ; plus elle avançait, plus j’étais captivé, non seulement par son physique mais aussi et surtout par son aura, je sentais alors distinctement une fissure se dessiner en moi. Alors que son souffle se résonnait sur ma peau, elle m indiquait que l'inspection pouvait commencer, ainsi que le questionnaire. Ses mains commençaient a sinuer sur ma peau, de la base de la gorge a l abdomen en passant par les flancs, mes yeux se fermaient a son contact a la fois doux et inquisiteur. Entre des questions sur mes goûts musicaux,mentalité, des remarques sur ma condition physique venaient piquer mon orgueil, un peu trop mou, manque de fermeté (oh comme elle se servait bien de mes confidences sur mon manque d'assurance en mon physique).
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Par : le 25/12/22
{Si vous n'avez pas lu mes articles précédents, je vous conseille de lire celui qui est cité en référence 1 en bas de page, avant de lire celui-ci. Cela vous fournira des éléments de contexte qui sont importants pour bien situer l'histoire}   Je me réveille dans cet endroit sombre et gris qui me sert de refuge. Seul, toujours seul, désespérément seul, cherchant à comprendre.   Je prends mon envol tel le Tarn fier et puissant. Mes yeux perçants saisissent les moindres détails. La souris qui court entre les herbes, la feuille qui tombe de l'arbre, à des kilomètres à la ronde rien ne m'échappe.   Je me pose dans la plaine. C'est le printemps. Je ressens la force vitale qui monte dans les arbres, qui circule dans les nervures des feuilles. Plus que la ressentir, je la vois! Mais bon sang! Qu'est-ce que tout cela signifie?   Je commence à peine à comprendre quelques bribes. Ou bien est-ce que je m'invente une histoire pour trouver une logique à tout cela? Des flashes me traversent parfois l'esprit, comme les réminiscences de vies passées. J'ai laissé des traces dans la mémoire des hommes. L'homme-oiseau ithyphallique de la grotte de Lascaux. Quetzalcóatl, le Dieu Serpent à Plumes des Aztèques. L'esprit animal que tant de tribus amazoniennes ont cherché à révéler, à apprivoiser.   Les pylônes encore et toujours [1]. L'attrait du sang. Je ne peux pas résister. L'instinct est trop fort. Je pique, je transperce, je déchire, je déchiquette. Violemment. C'est bon ! Mais cette fois il y a un changement. La femelle. L'odeur de la femelle. Le cul de la femelle. Je l'enveloppe de mes ailes. Je sens son cœur affolé. J'entends ses hurlements de terreur. L'instinct, toujours l'instinct. Il faut que je dépose ma semence en elle, il ne peut en être autrement. J'avais oublié combien c'est bon de baiser une femelle. Elle hurle mais cela ne fait que renforcer mon excitation.   Meute de drones à l'horizon. Ce n'est pas la première fois qu'ils essaient de me piéger. Je dois fuir encore et encore.   Seul, toujours seul, jour après jour. Loin de m'appaiser cet épisode n'a fait que renforcer ma douleur mentale.   Cinq femelles cette fois. Un piège ? Mais je ne peux pas résister. Je me soulage dans le cul de la première. Qu'est-ce que c'est bon ! La deuxième remue les fesses comme pour m'attirer à elle. Pendant que je l'encule un flash me traverse l'esprit. Bon sang! Ce n'est pas possible? C'est elle? Il faut que je la sorte de là. Je mets toutes mes forces dans la bataille. J'arrache ses liens. Je l'emporte dans les airs.   Cela fait des heures que je l'observe. Elle est inconsciente mais elle respire. La voilà qui se réveille. Elle sursaute, terrifiée. Je lui parle pour la rassurer. Mais elle ne me répond pas.  Ses yeux n'expriment rien d'autre que la terreur. On dirait qu'elle ne comprend rien. Mais qu'est-ce qui se passe? Mes mots sont pourtant clairs. Est-ce qu'elle est devenue sourde? J'écris sur le sol avec mon bec. Elle regarde les marques, intriguée, mais ne semble rien y comprendre.   Les jours passent sans possibilité de communiquer. Aujourd'hui elle m'a parlé pour la première fois, dans une langue étrange. Elle fait la moue. Elle semble déçue que je ne la comprenne pas. Impossible de communiquer. Je l'encule pour apaiser ma frustration.   Maintenant elle danse pour moi. Ma perception est démultipliée. Je vois le sang qui coule dans ses veines. Je vois des éclairs provenant de son flux de conscience. Je crois que je comprends de mieux en mieux. Sir Roger aurait donc vu juste ? [2] Telle la machine à vapeur qui transforme l'agitation thermique désordonnée de milliards de molécules en un mouvement ordonné, cohérent, le réseau de microtubules synchronise, orchestre des milliards d'éclairs de proto-conscience en un flux de conscience ordonné, cohérent.   Des réminiscences me parcourent l'esprit. Lorsqu'elle était fière de me présenter, nue, le spectacle de pole-dance qu'elle avait si durement préparé. Oui, c'est elle. Aucun doute n'est plus permis. Tel le fleuve qui dans la plaine transporte encore des minéraux extraits des hautes cîmes, mon flux de conscience transporte encore des bribes de mes vies antérieures, qui me reviennent parfois par flashes.   Coups de becs, coups de griffes, je l'ai bien dressée. Elle a morflé la salope, mais maintenant elle réagit au quart de tour. Je ne supporte pas qu'une femelle traîne à présenter son cul.   Je l'encule au réveil. Je l'encule au retour de chasse. Je l'encule dès que j'en ai envie. Elle hurle de terreur et de douleur à chaque fois, mais je m'en fous. Je retrouve mes sensations d'antan, lorsque cette salope hurlait sous mes coups de fouet. C'est bon! Qu'est-ce que c'est bon!   Comment communiquer avec elle? Que dois-je faire? La prendre dans mon envol et la rendre aux humains? La garder à demeure comme esclave sexuelle? Au début de la décennie, l'humanité s'est endormie en démocratie et poursuit maintenant sa longue torpeur, apeurée, paresseuse, préférant l'illusion de sécurité à la liberté, ignorant qu'elle se réveillera en dictature, ignorant qu'elle y est déjà.   Sera-t-elle heureuse parmi les humains? Ne serait-elle pas plus heureuse ici? Si je pouvais révéler ce que je suis en train de comprendre, cela provoquerait-il le sursaut qui sauvera l'humanité de sa perte? Elle saurait quoi faire, mais comment communiquer avec elle? Communiquer, communiquer, c'est là toute la clé, mais comment y arriver?   Réferences [1] Le perchoir d'Ysideulte, article publié sur bdsm.fr le 15/09/2022, https://www.bdsm.fr/blog/8145/Le-perchoir-d%E2%80%99Ysideulte/ [2] Stuart Hameroff & Roger Penrose, "Consciousness in the universe: A review of the Orch-OR theory", Physics of Life Reviews Volume 11, Issue 1, March 2014, Pages 39-78, http://dx.doi.org/10.1016/j.plrev.2013.08.002    
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Par : le 23/12/22
Le BDSM virtuel (à distance) est une forme de relation qui est en pleine expansion d’abord car la domination virtuelle offre aux couples la possibilité d'explorer et de vivre l'intense dynamique du pouvoir sans avoir à se trouver dans le même espace physique, mais aussi parce que pour différentes raisons personnelles, certaines personnes préfèrent commencer à explorer la domination/soumission sans entrer dans une relation réelle. Grâce aux progrès de la technologie, les relations BDSM peuvent se developper et prospérer de n'importe quel endroit disposant d'une connexion Internet (ou 4G). Le BDSM virtuel et à distance permet un plus grand niveau, ou à tout le moins une autre forme, de communication entre les partenaires, ce qui peut aider à établir la confiance et à renforcer leur lien. Les conversations via des plateformes de messagerie, des e-mails, des sms ou des courriers postaux permettent aux partenaires de discuter de leurs goûts, de leurs aversions et de leurs limites de manière sûre et non conflictuelle. Il y a un côté « confessionnal » dans la virtualité de ce type de relation. En outre, des photos, des vidéos et d'autres éléments visuels tels que des œuvres d'art peuvent être partagés entre les partenaires dans le cadre de leurs activités BDSM à distance. Pour ceux qui sont déjà en couple vanille, ou qui ont un cadre familial ou professionnel compliquant la réalisation de leurs fantasmes, le BDSM virtuel offre un moyen sûr d'explorer leurs fantasmes sans jugement ni crainte des réactions des membres de la famille par exemple. Il écarte également tout risque associé à la rencontre d'inconnus pour des activités sadomasochistes réelles puisque toute la communication se fait virtuellement. Un partenaire soumis peut se sentir plus à l'aise de se dévoiler en ligne que de se montrer physiquement pour des interactions en face à face ; de même, un partenaire dominant peut apprécier d'avoir le contrôle total de la scène sans avoir à s'inquiéter des dangers potentiels liés au contact physique Dans l'ensemble, les relations BDSM virtuelles/à distance ouvrent de nouvelles possibilités que les relations physiques conventionnelles ne peuvent tout simplement pas offrir. Qu'il s'agisse d'établir progressivement une relation de confiance par une communication honnête ou d'explorer différents types de jeu sans compromettre sa sécurité, la domination/soumission en mode virtuel offre une opportunité unique dont les deux parties peuvent profiter en toute sécurité dans le confort de leur propre environnement personnel, sans chambouler leur vie, à ce stade. La soumission virtuelle, comment ça marche À distance, les moyens de soumettre une personne peuvent résider dans l'écriture de descriptions d'actions qu'elle a faites ou d'expériences qu'elle a vécues, l'envoi de photographies ou de vidéos d'elle en train d'accomplir certains actes, la fourniture d'un accès ou d'un contrôle de biens ou de données lui appartenant, et le partage de fantasmes et de désirs. Par exemple, une façon pour un soumis de se soumettre à distance est d'écrire ses expériences dans un journal. En faisant cela, le soumis peut décrire le déroulé de sa journée et ce qui l'a fait se sentir particulièrement vulnérable et exposé, surtout s’il devait appliquer des directives BDSM intimées par la personne dominante. Les instructions du dominant peuvent par exemple inclure le port de certains vêtements lorsque la personne soumise est en public, l'expression de sa gratitude pour les faveurs qu'il lui a accordées, la participation à des tâches qui le mettent mal à l'aise mais qui repoussent aussi ses limites et l'aident à grandir tant en tant que soumise ou soumis, que plus généralement à titre individuel. En outre, la soumission à distance peut impliquer des activités plus interactives telles que le jeu BDSM par tchat vidéo/webcam. Cela peut aller des commandes verbales à la stimulation physique effectuée à distance avec des objets tels que des vibromasseurs connectés. Le ou la soumise peut également donner à son dominant l'accès aux applications de son téléphone afin de suivre sa localisation et son activité à tout moment. Cela permet une communication et un retour d'information constants entre les deux partenaires, même lorsqu'ils ne sont pas physiquement ensemble (pour les couples vivant aussi une partie de leur relation IRL). Le résultat de la soumission à distance peut être transmis à la personne dominante sous diverses formes, notamment des messages texte, des pièces jointes photo/vidéo envoyées par e-mail ou application de messagerie, des enregistrements audio envoyés par courrier ou des services de stockage en ligne tels que Dropbox ou Google Drive. Alternativement, si les deux partenaires sont situés assez près l'un de l'autre géographiquement parlant, le résultat peut être transmis en personne, en fonction du type de soumission et de l'effort qu'elle exige des deux parties concernées   Quelle que soit la forme utilisée pour transmettre le résultat de la soumission à la personne dominante, elle doit toujours inclure une sorte de preuve attestant que ce qui a été fait a bien été réalisé - qu'il s'agisse simplement d’un récit écrit relatant une expérience ou de preuves physiques réelles telles que des photographies ou des enregistrements envoyés par voie électronique ou par courrier postal. Cela contribuera à assurer la confiance entre les deux partenaires, de sorte que les sessions futures pourront être appréciées sans qu'il y ait le moindre doute sur le fait que l'une ou l'autre partie a manqué à ses devoirs.   7 exemples d’exercices de domination/soumission à distance 1. La personne dominante peut ordonner à la personne soumise de porter une tenue spécifique, par exemple des talons hauts, des bas et une jupe courte, qu'elle devra prendre en photo et lui envoyer comme preuve 2. La personne dominante peut ordonner à la personne soumise de passer un certain temps à faire une activité qui plaît à la maîtresse ou maître, par exemple lire un livre érotique ou regarder un film pornographique. Il pourrait ensuite leur demander d'écrire un bref résumé comme preuve d'achèvement 3. La personne dominante peut ordonner à la personne soumise de se donner du plaisir en solo mais en utilisant des formes de pratique que la personne dominate aime en BDSM comme par exemple la fessée, le bondage ou le edging, avec des photos envoyées comme preuve qu'il l'a fait 4. La personne dominante peut demander à la personne soumise d'effectuer certaines tâches autour de la maison ou en public, comme le nettoyage de la maison ou le jardinage en lingerie et culotte, et envoyer des photos comme preuve qu'elle l'a fait 5. La personne dominante peut donner l'ordre à la personne soumise d'écrire ses désirs et fantasmes les plus profonds et de les lui envoyer comme preuve de soumission ; cela leur permettra d'explorer ensemble de nouvelles idées plus intimement 6. Le dominant peut demander que le soumis lui envoie des mises à jour régulières de ses activités au cours de chaque journée ; cela peut inclure des photos ou des journaux qui documentent ce qu'ils ont fait au cours de leur vie quotidienne, leur permettant à tous deux de se connecter davantage à distance malgré la distance physique entre eux 7. La personne dominante pourrait demander des vidéos où la personne soumise lit à haute voix des livres autour de la thématique BDSM, et/ou lui demander d’exprimer la façon dont ces sujets les font se sentir et expliquant comment ils se rapportent à leur relation ; ce serait la preuve pour les deux parties que la communication est libre, intime, cohérente et en confiance, même lorsque le contact physique n'est pas possible entre eux en raison des restrictions liées à la distance.        
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Par : le 22/12/22
A cette époque, c'était le jeudi après midi ou nous n'avions  pas classe. Comme tous les autres élèves je me rendis aux vestiaires à la sonnerie de fin des cours. J'enfilais mon blouson et me rendis à l'arrêt du bus pour rentrer à la maison. Une fois assise je plongeais la main dans la poche pour attraper la boite de tic tac qui s'y trouvait. A sa place, un mot de Marc. Comment avait il bien pu le déposer là ?? le mot était bref mais précis. Il me donnait l'ordre d'être chez lui pour 15h, d'entrer par le garage, de me déshabiller et de m'équiper avec les accessoires qui seraient dans un carton. Pendant le trajet, mon cerveau était en ébullition. Notre relation avait franchement évoluée et j'étais devenue sa salope soumise qu'il fasconnait à sa guise. Dès que je fu rentrée, je suivais les autres consignes du billet Je rasais les rares poils du pubis, me fis un lavement et introduisit un plug , son dernier cadeau. j'attendis ainsi l'heure de me rendre chez Marc, j'étais très excitée et faire les 500 m qui me séparaient de chez lui, le plug bien enfoncé dans le cul, je l'étais encore plus en arrivant, le fond de mon short était tout gluand de mouille. Suivant les consignes, je me déshabillais entièrement, mis les bas qui se trouvaient dans le carton. il y avait également des bracelets et chevillières ainsi qu'un large collier en cuir. Une fois parée je me mis à genoux au milieu du garage. Ce n'était pas précisé mais cette inintiative  lui plairait je pense.. A genoux bien écartés, mains dans le dos j'attendis vingt bonnes minutes. Instinctivement je baissais la tête quand je vis la porte s'ouvrir. Marc sembla satisfait. Son "bonjour salope" me fit frissoner et la gamelle qu'il me roula me fit elle gémir de plaisir comme une chienne heureuse de voir son Maitre. Il rigola de voir que ma petite queue mouillait beaucoup, il enleva ma mouille avec deux doigts qu'il me fit sucer et accrocha une laisse à mon collier. A quatte pattes, je le suivi jusqu'au salon.. là j'ai eu un mouvement de recul en apercevant un homme nu assi dans un des fauteuils. Un bon coup de laisse me fit me tenir tranquille...
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Par : le 20/12/22
Jeffery intervient à nouveau : — Accélérez un peu, les gars. Le commis, il ne faut pas lui dire deux fois, il jouit dans la vulve de Nouzha (oui, les esclaves ont des vulves, pas des chattes). Jeffery dit à Radia : — Ouvre la bouche. C'est beau le sperme qui coule de la vulve de Nouzha à la bouche de Radia. Je commence à "chauffer" moi ! Le cuisinier, lui, a du mal à jouir. Madame Stone lui dit : — On va t'aider. Elle se tourne vers moi en disant : — Va lui lécher le cul, ça l'aidera. Elle est folle ! Je ne vais sûrement pas le faire ! Elle ajoute : — Vas-y ou on te laisse ici pour la nuit. Là, je me rebiffe ! Je réponds : — Mon mari va vous... Elle me coupe en disant : — Il est au courant et impatient de voir les vidéos. Elle me montre des caméras disséminées un peu partout. C'est de nouveau un coup de ce sale rat. Il me le paiera. Jeffery pose la main sur mes fesses et les caresse en disant : — Je connais Madame Stone, si elle le dit, elle le fera. Ils me regardent tous en souriant. J'ai autant envie de lécher le cul de ce gros cuisinier suant que de... sauter à l'élastique. D'un autre côté, au "House of Pussies" je léchais les culs des clients qui payaient bien. Et puis, je suis ici incognito. Je vais me mettre à genoux derrière le cuisinier. Il tend déjà son gros derrière vers mon visage. Je pose mes mains sur ses fesses pour les écarter et puis je plonge. Bon, je passe sur les détails. Ce qui importe, c'est qu'aussitôt, il grogne et remue son gros derrière, pire qu'un diable dans un bénitier. Il ne faut pas longtemps avant qu'il inonde la vulve d'Alexandra et bientôt la bouche d'Aline qui est en dessous. Je me relève aussitôt. Et puis là, je me dis : Oui mais oh, Ashley, qu'est-ce que tu fous ?? Ça n'a pas de sens d'obéir à cette femme, qui est ton employée ! Je lui dis : — Je voudrais vous parler, Madame Stone. On s'éloigne un peu et je lui dis : — Vous savez, je vous apprécie professionnellement, mais à présent, je suis la femme du Président. Je voudrais beaucoup que vous soyez plus... Je ne trouve pas le mot. Elle attend... — Plus respectueuse avec moi. Elle me regarde en souriant et répond : — Le Président m'a dit qu'il faut le faire quand on est en public. Mais ici, personne ne te connaît ou presque, donc je te traite comme la petite pute que tu es ! Quand on est seules, je veux que tu m'obéisses ! Elle est complètement folle ! Elle ajoute : — Maintenant, on va fouetter les filles pour leur apprendre à être plus souriantes. On peut te fouetter aussi. Ou alors, tu t'excuses. Elle le ferait, je le sais... Je fais quoi ? Me plaindre à mon mari, inutile. Allez, un petit moment de honte est vite passé. Je lui dis : — Pardon... — Oh non ! Il va falloir faire beaucoup mieux comme excuses pour éviter le fouet. — Je m'excuse sincèrement, Madame Stone... Elle tend la main vers moi, mais pas pour que je la serre... pour que je l'embrasse. J'ai peur du fouet et j'aime trop ce qu'elle fait avec les filles... Je m'incline pour embrasser sa main. Oui, je sais, Jackie Kennedy n'aurait jamais fait ça... Ni ce qui suit. Elle me dit : — Je ne t'ai pas dit de te relever ! Elle remet sa main à hauteur de sa chatte, je m'incline et j'embrasse sa main, pliée en deux, jusqu'à ce qu'elle me dise : — C'est bon, je te pardonne. Tu peux te redresser. — Merci, Madame Stone. Madame Reagan n'aurait jamais fait ça non plus ! J'ai un peu la tête qui tourne : trop d'émotions. Jeffery nous dit : — Venez boire un verre, pendant qu'on prépare les filles pour le fouet. Oh oui, j'en ai besoin... On va s'asseoir. Il y a une bouteille de Bourbon sur la table. L'alcool, je n'aime pas, mais là, j'en ai besoin. Je bois une grande gorgée de Bourbon... Aïe ! Ça pique, mais ça change bien le goût que j'avais en bouche. Jeffery dit à Madame Stone : — Elle m'inspire, ta petite protégée. — Tu veux qu'elle te suce ? — Oui, ça me ferait plaisir. Elle se tourne vers moi en disant — Tu as entendu ? Et enlève ta robe. Ah oui, c'est la suite logique. Je me suis aplatie devant elle et maintenant, je suis bien obligée de faire ce qu'elle dit. Ici, je ne suis plus qu'une "fille". Et puis, j'ai léché un trou du cul, une bite, ce n'est pas pire. À l'avenir, je ne me retrouverai plus à la merci de Madame Stone. Mais ici, je n'ai pas le choix. Madame Stone me dit : — À moins que tu ne préfères... Je préfère pas, inutile de le préciser. Je me lève, ôte ma robe et je vais me mettre à genoux entre les cuisses de Jeffery. Il a déjà sorti son sexe de son pantalon. Madame Stone me dit : — Commence par masser sa bite entre tes seins. Une fois qu'on a commencé à obéir, difficile de faire marche arrière. Donc je mets le sexe de Jeffery entre mes seins et je le branle, en les pressant à deux mains. On continue le jeu de tout à l'heure ? D'accord : Madame Clinton n'aurait jamais fait ça. Monica, peut-être... J'ai son sexe sous le nez et j'ai une bonne surprise : non seulement Jeffery doit se faire sucer tous les jours, mais en plus il est propre. Sucer une bite propre, c'est cool... Rapidement, il humidifie mes seins et son gland glisse bien entre eux. Je le branle un moment, tandis qu'il me caresse la nuque. Il finit par me dire : — Putain que tu es bonne ! Tu es née pour sucer les bites (natural born cocks' licker)... Je veux tout lâcher... dans ta bouche. Je préférerais qu'il vise le sol, mais vous connaissez les hommes ! Dès que j'ai son sexe en bouche, il jouit et j'avale tout comme une fille qui a fait ses classes au "House of Pussies". En me caressant la joue, il me dit : — Tu es une suceuse de premier ordre. C'est gentil, sauf qu'il ajoute pour Madame Stone : — Tu devrais la faire travailler pour toi !  Cette garce répond : — Ça viendra. Dans tes rêves, espèce de grosse maquerelle de m... Jeffery stoppe mes pensées en disant : — Il faut s'occuper de dresser mes filles. Oui, ça, c'est cool. On passe dans la pièce voisine. Les filles sont attachées deux par deux dans une armature carrée avec des anneaux. Elles sont collées l'une à l'autre, Alexandra contre sa mère Aline et Radia contre sa sœur Nouzha. Elles sont face à face et sur la pointe des pieds. Ça ne doit pas être très confortable et elles gémissent... Madame Stone leur dit : — Vous allez recevoir le fouet parce que vous n'êtes pas assez obéissantes. De plus, vous avez toutes fait des grimaces pour des choses aussi insignifiantes que sucer une bite pas très propre. Allez-y les gars. Elle a dit ça à deux hommes armés de fouets. On voit qu'ils ont l'habitude de punir les esclaves. Ils lèvent leurs fouets ensemble et ils partent en sifflant s'enrouler autour des hanches et des fesses des quatre filles. Les fouets laissent une belle traînée rouge sur les quatre fesses. Les filles poussent des cris stridents, pour un coup de fouet ! Les hommes lèvent les fouets à nouveau et ils viennent claquer à nouveau autour des filles une bonne quinzaine de fois. Elles ne manquent pas de crier à chaque coup. C'est vrai que leurs fesses finissent par être ornées d'une série de stries rouges du plus bel effet. Les hommes arrêtent de fouetter ! C'est trop vite à mon goût, mais Jeffery leur dit : — Merci, les gars. Puis à nous : — Venez à côté, je dois te parler de quelque chose, Emma. Je remets ma robe et je vais m'asseoir. Je demande une bière à une serveuse esclave. Je suis bien mouillée, je demanderais volontiers à Madame Stone si je peux jouer avec un des gardes. Oui, c'est dingue : je n'ai rien à lui demander... Elle me dit justement : — Ashley... — Oui Madame Stone. — Je dois parler avec Jeffery, va pisser ! Exactement comme le fait Summer. Jeffery ajoute : — Tu peux aussi aller voir tes esclaves, il y a sûrement la file pour leurs bouches et leurs culs. Je finis ma bière et je me lève. Je vais pisser puis je vais voir les quatre filles, à nouveau bien installées sur leurs bancs. Oh putain : il y a des files pour les filles. Dès qu'un orifice se libère, un homme y met sa bite ! Je vois une inscription : 20 $. Ce n'est pas énorme, mais il y a beaucoup de monde. Comme elles doivent avaler quand un homme jouit dans leurs bouches, j'ai l'impression qu'elles n'auront plus faim après leur journée de travail ! Après ça, elles fileront droit. Ma garce de voix intérieure me souffle "Elles seront tellement bien dressées qu'elles t'embrasseront les mains comme tu l’as fait à Madame Stone." "Sale petite garce !" C'est à ma voix intérieure que je parle. Arrête de penser à ça, Ashley. Un des employés de Jeffery me demande : — Tu veux voir un des nouveaux bancs, petite ? Je suis incognito, donc je peux le suivre. D'autant plus que c'est un grand Black, pas mal du tout ! On va dans une autre pièce. Le gars me dit : — Regarde là, un nouveau banc avec des anneaux spéciaux. Penche-toi, tu verras mieux... Je ne suis pas née de la dernière pluie, et j'ai une petite idée de ce qu'il veut : mon cul ! Mais bon, si on peut faire plaisir, à lui et à moi... Je me penche pour voir les anneaux qui n'ont rien de spécial. Il remonte ma jupe sur mes reins et promène son gland mouillé le long de ma fente tout aussi mouillée. Je me tortille un peu... Ouch !! Il me pénètre d'un bon coup de reins et ses couilles viennent claquer sur mes cuisses ! Aaah ! Très vite, ça fait du bien !! Il me baise à grands coups de reins et je serre les dents pour ne pas crier... Pas la peine de donner une autre raison à Madame Stone de... Oh ! Le sexe dans ma chatte se met encore à grossir... Il est de plus en plus à l'étroit, ce qui est très agréable, vous en conviendrez... Ça y est, il me prend par les hanches et inonde ma chatte. Pour être polie et surtout parce que je n'y tiens plus, je jouis presque en même temps que lui. Il sort son sexe et il me donne une bonne claque sur les fesses en disant : — J'adore ton cul, petite. C'est gentil. Le garde qui nous a conduits ici vient vers moi pour me dire : — Madame Stone vous réclame, Madame. Je retourne près de Madame Stone et Jeffery. Je vois que le niveau du bourbon a pas mal baissé et Madame Stone a l'air d'avoir bien picolé. Elle me dit : — Je t'avais dit d'aller pisser, pas de te faire baiser, petite traînée. Ça fait rire Jeffery. Elle ajoute : — Et moi ? — Vous, Madame Stone ? — Tu n'as pas envie que je prenne mon pied ? — Mais, euh... si, bien sûr Madame Stone. Elle se fait un peu glisser sur sa chaise, soulève sa jupe en disant : — File là-dessous.... Mais, jusqu'où ça va, tout ça ? Madame Stone pèse sûrement 90 kg, elle a des gosses joues, un vilain petit nez et des cheveux teints en roux. Elle ajoute : — Si tu attends trop, tu vas me vexer. Bon, après tout ce que j'ai déjà fait, c'est pas la chatte d'une grosse femme qui va me faire peur ! Ensuite... je prendrai des dispositions... pour de vrai. Je me mets à genoux entre ses grosses cuisses comme tout à l'heure avec Jeffery. J'aperçois sa grosse chatte luisante, puis je suis dans le noir, car elle a rabattu sa jupe sur ma tête. J'ai peur du noir et je n'aime pas du tout son odeur ! Elle sent comme les poubelles d'un restaurant de fruits de mer en été. Je suis obligée de le dire, désolée. Il faut que je la fasse jouir avant d'étouffer dans la poubelle. J'embrasse sa grosse moule, l'image est justifiée, et je la lèche. Le goût est moins pire, si je puis dire... Je me concentre sur son clito qui doit faire plusieurs centimètres et je m'en occupe comme si c'était la bite d'un lutin. Je l'entends discuter politique avec Jeffery. Je sais lécher, vous le savez, mais il y a des gens qui manifestent peu, par exemple Summer. Madame Stone est comme ça aussi... je sens à peine ses grosses cuisses frémir contre mes joues. Enfin, après avoir longuement mordillé et sucé son clito, elle jouit ! Je m'en rends compte parce qu'elle mouille mon visage. Ouf ! Vite, de l'air ! Je veux me reculer, mais elle serre les cuisses sur mon visage en disant : — Tu restes là jusqu'à ce que je t'autorise à sortir. Normal : j'ai mis mon doigt dans l'engrenage, je vais y passer tout entière. Au secours : sortez-moi de là ! Elle soulève un peu sa jupe et me dit : — Pose tes lèvres sur ma chatte, je veux sentir ton souffle. L'engrenage !! Il me faut Summer, quand on était à Malibu, Madame Stone se conduisait presque normalement. Enfin, j'entends elle me dit : — On va y aller, Jeffery, merci pour tout. — Avec plaisir, Emma. Elle soulève sa jupe en disant : — On dirait que tu y prends goût à ma chatte. Allez, sors de là. Je me relève et elle ajoute : — Qu'est ce qu'on dit ? — Merci Madame Stone. À suivre. Un grand merci à Bruce Morgan pour les super dessins. À suivre. Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin. Nos 7 livres illustrés sont ici :  https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search    
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Par : le 19/12/22
Son corps était là mais son esprit déjà loin, si loin. Elle l'avait remarqué, elle notait tout. Rien ne lui échappait, sinon parfois la raison.Juliette s'arracha du lit le matin, avec plus d'agressivité que d'élan, se doucha et se maquilla à la hâte, n'accepta que la tasse de café noir que Charlotte avait eu juste le temps de lui préparer, et se laissa seulement baiser fugacement le bout des doigts, avec un sourire machinal et un regard plein d'animosité. Elle l'avait pliée à tous ses fantasmes, façonnée à sa mesure, avait exigé et obtenu d'elle comme allant de soi les plus outrageantes complaisances. Charlotte n'avait plus rien à livrer qu'elle ne possédât déjà. Du moins, elle le croyait. Elle était infiniment plus bouleversante lorsque son corps arborait des traces, des traces, quelles qu'elles fussent, car elles prouvaient que rien ne luit était épargné. Les cicatrices s'étaient boursouflées et formaient des renflements plus foncés que la couleur de sa peau. Ce matin-là, Juliette voulut l'observer dans son sommeil. Charlotte reposait sur le ventre, les mains sous l'édredon, recroquevillée en position fœtale. Elle s'approcha, s'assit dans un fauteuil et se surprit à rabaisser les draps jusqu'à ses chevilles pour mieux l'examiner. Ses traits si parfaitement réguliers qu'on en venait à espérer le hiatus qui briserait cette harmonie, exaspérante à force d'équilibre. Elle était si claire de cheveux que sa peau pourtant laiteuse paraissait plus foncée que sa chevelure, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. On voyait encore briller la sueur sur ses seins. La veille, elle avait été fouettée, d'abord à peine, puis plus fort, puis encore plus fort. Elle avait pleuré.   Juliette avait cessé qu'elle criait encore, et que ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte. De sa tête, seul son regard se dérobait alors à l'observation, mais les yeux fermés, tout en elle paraissait si limpide qu'on lui voyait l'âme. Charlotte n'avait à se reprocher que des pensées, et des tentations fugitives. Pourtant, il était certain qu'elle était coupable et que sans le vouloir, Juliette la punissait d'une faute qu'elle ne connaissait pas, puisqu'elle restait intime, tout intérieure mais avec le temps, elle l'avait décelée: la facilité et surtout la servilité. Charlotte était heureuse que Juliette la fouette et l'avilisse dans la prostitution parce que son abnégation donnait à sa Maîtresse la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur, la honte du fouet, les outrages infligés, lui semblaient le rachat de sa faute. Elle savait des choses que nul ne savait mais ne voyait pas ce que tout le monde voyait. Elle croyait tout connaître d'elle, mais rien de plus. Jamais elle n'avait autant éprouvé ce manque qu'en cet instant précis, à la faveur de cette relation si anodine aux yeux des autres mais capitale aux siens. Fallait-il qu'elle ait un désir charnel intact pour choir dans un tel gouffre existentiel au bord vertigineux du lit. Se sentait-elle un peu coupable de la jubilation goûtée lors de la première séance de flagellation, la facilité avec laquelle elle s'était donnée. Mais non, ça ne pouvait pas être cela, pas uniquement. Pour la première fois en trois ans, elle remettait en question ce qu'elle savait de Charlotte. Une phrase l'obsédait: "Êtes-vous vraiment sûre d'elle ?." Il y avait des étreintes qui lui avaient été immondes, des doigts dans l'anneau de ses reins qui étaient une intolérable insulte, et des langues et des sexes, se caressant à sa bouche fermée, au sillon de toutes ses forces serré de son ventre et de ses reins, si longuement que le fouet n'avait pas été de trop pour la réduire, mais auxquels elle avait fini par s'ouvrir, avec une indifférence et une servilité insupportable. Et si malgré cela, son avilissement lui était doux ? Alors, plus sa bassesse était grande, plus Juliette était miséricordieuse de consentir à faire de Charlotte, l'objet de son plaisir. Mais de qui est-ton vraiment sûre quand on ne l'est même pas de soi ?   Juliette ne l'était plus de sa propre soumise, donc alors d'elle-même. Plus, elle la méditait, plus le bloc de mystère se durcissait. Charlotte était-elle insensée ? Indéchiffrable, celle qu'elle l'avait toujours crue si lisible. Le soupçon avait instillé le doute. Elle la regardait dormir tout en se demandant si elle dormait vraiment. Une énigme que son esclave gisant dans le lit. Elle la regardait dormir et la jugeait. Rien ne semblait troubler le sommeil de Charlotte. Mais quelle Charlotte observait-elle dans la pénombre de leur chambre: la compagne, l'amante, la soumise ? Elle les aimait toutes à travers celle qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un que l'on outrageait ? Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient. Bien sûr, elle parlait dans les supplices, mais peut-on appeler paroles ce qui n'est le plus souvent que plaintes et cris. S'installer dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Juliette avait déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier. Chacun son rôle. Ça tenait presque à rien. C'est pourquoi nulle n'était prête à y renoncer si facilement. Juliette avait rencontré Charlotte. Le contraire idéal de Juliette, son négatif dans la soumission et dans la vie. Charlotte était blonde, Juliette était brune, le teint toujours hâlé, un corps superbe où tout était parfaitement en place dans les quantités recommandées par les magazines féminins et les proportions suggérées par les magazines masculins, le rire adorablement mutin, qui donnait le change avec brio mais qui semblait se moquer de tous les enjeux.   Des signes d'une nature insoupçonnée, secrètement scellée par une complicité acquise par le fouet et en se chevauchant dans un lit. Après, quoi qu'il advienne, on ne se regarde plus de la même manière. On est conniventes pour toujours puisque, en toutes choses, et plus encore en amour, on oublie jamais les premières fois. Leur intimité avait façonné un monde de souvenirs communs. Les volets tirés, la chambre obscure, malgré des raies de clarté à travers les bois mal jointés, Charlotte gémit plus d'une heure sous les caresses de Juliette, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux qui formaient la tête du lit baldaquin, elle commença à crier lorsque Juliette se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Juliette la sentait brûlante, raidie sous sa langue, la fit hurler sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup, tétanisée, moite de plaisir, épuisée mais heureuse. Le lendemain, Juliette l'avait vue sourire, si curieusement qu'elle se demanda ce qu'elle avait imaginé sur l'instant. Charlotte ne portait qu'un corset, la serrant à la taille, dont l'armature dessinait la poitrine, les seins largement offerts, ligotant durement le sexe par le cuir des lanières. Juliette tira ses bras, l'un après l'autre, pour les tendre davantage. Les chevilles et les poignets entravés par des bracelets, Charlotte sentit bientôt ses jambes s'élonger. Puis Juliette lui caressa le visage. Aux premiers coups de cravache qui lui brûlèrent l'intérieur des cuisses, elle gémit. Juliette passa de la droite à la gauche, s'arrêta puis continua. Charlotte se débattit de tout son corps.   Elle crut que le jonc la déchirerait. Elle ne voulut pas supplier, demander grâce. Mais bientôt, elle céda aux cris et aux larmes. Juliette ne s'arrêta qu'au quarantième coup. Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place alors à un plaisir diffus. Après la dernière sanglade, Juliette caressa furtivement ses jambes enflammées, cette simple marque de tendresse donna à Charlotte le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. Comme si Juliette avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle avait dissimulé de son mieux sous des râles et des sursauts, elle fit le tour de son corps écartelé et se plaça devant elle. Puis, elle écarta ses fesses et l'inspecta intimement avec ses doigts, puis avec un speculum dont l'acier froid affola son anus qui s'ouvrit au gré de l'écartement de l'instrument qui le dilata jusqu'à la douleur. Charlotte n'était plus qu'un objet privé de volonté, soumis et servile. Juliette se ceignit d'une ceinture harnais armée d'un olisbos trapu et veineux et la sodomisa brutalement, exigeant d'elle qu'elle se cambra davantage, afin que le dard massif la pénétra profondément, jusqu'au tréfonds de ses entrailles. Rares furent les nuits où il ne se trouva pas quelqu'un pour faire usage de cette voie rendue aussi aisé, bien que plus étroite que l'autre. Juliette s'arracha d'elle comme l'animal repu après l'accouplement. Elle fut heureuse que Charlotte fut doublement ouverte et lui dît qu'elle veillerait à ce qu'elle le demeura. La jeune esclave fut si claire de joie, que sa peau hâlée ne sembla pas marquée. Elle remercia sa maîtresse, et lui dit qu'elle l'aimait. Juliette ne la libéra que lorsqu'elle eut fait d'elle à son plaisir. Moite et tremblant de froid, elle avait descendu les dernières marches qui menaient au sous-sol. Il n'y avait ni lit, ni simulacre de lit, ni couverture, seulement la gourde et austère chape de sol. Juliette lui demanda de s'allonger sur le béton glaçant. Charlotte demeurerait le reste de la nuit, enchaînée, cuisses ouvertes et écartées, sans pouvoir refermer ses jambes. Seule dans le noir et le silence, en sueur, elle ne sentait plus que le collier et les bracelets, son corps partait à la dérive, alors elle s'endormit.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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