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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
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Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Ce matin, le centre équestre était plutôt calme quand Juliette arriva. Dans son haras de Normandie, elle profitait d'une vie au grand air, tout en passant ses journées à enseigner l'équitation avec passion. Sitôt son Range Rover poussiéreux garé près de la barrière, elle se dirigea vers son bureau, longeant les boxes. Il lui fallut quelques minutes pour remettre la main sur son trousseau de clés, enfoui au fond des nombreuses poches de sa veste de randonnée. Elle commença par mettre en route la cafetière, rassembler des tasses et vérifier que la bouilloire était pleine. Les premiers arrivés appréciaient souvent de discuter un peu autour d'une boisson chaude avant de se mettre en selle. Soudain, deux chevaux au pré tournèrent la tête vers la barrière. Un nouveau véhicule venait d'arriver sur le parking. Comme ils se mirent en marche pour accueillir le visiteur, Juliette en déduisit qu'il s'agissait d'un habitué et continua à consulter l'emploi du temps de la semaine. Puis elle distingua des pas dans l'allée. Des bruits de sabots et de bottes en caoutchouc sur les graviers. Charlotte franchit alors la porte du bureau, le cheval restant comme d'habitude sur le pas de la porte. Sa plus fidèle cavalière, au caractère affirmé et au franc-parler connu dans les environs, se dirigea vers le bureau massif pour la saluer. Les deux jeunes femmes s'étaient rencontrées dix ans auparavant, alors qu'elles intégraient toutes deux la formation pour devenir cavalières professionnelles. Bien qu'assez différentes physiquement, elles avaient de nombreux traits de caractère semblables. Juliette était une jolie jeune femme brune, au teint hâlé par le soleil et les heures passées en extérieur, aux longs cheveux bruns nattés et aux mains restées fines malgré les travaux d'écurie. Elle savait faire preuve de réserve et de diplomatie, analysait finement le caractère de ses interlocuteurs.
Sa voix douce mettait en confiance les plus timides, aidait à surpasser les appréhensions. Mais la monitrice savait aussi faire preuve de fermeté pour conserver la sérénité de son centre. Charlotte, au contraire, avait une silhouette plus androgyne et n'avait gardé de la belle chevelure blonde de son adolescence que quelques boucles qui lui tombaient de la nuque. Sa peau claire lui donnait un air faussement fragile, vite balayé par son franc regard bleu. Les deux jeunes femmes entretenaient secrètement une relation amoureuse depuis six mois. Avant de la rencontrer, Juliette n'avait alors jamais eu d'expérience homosexuelle, mais depuis, elle n'éprouvait plus aucune répulsion à l'idée d'avoir des relations charnelles avec une femme, à plus forte raison, si elle était jeune et jolie. Dès le premier jour, Charlotte avait partagé sa vie. L'oisiveté n'était pas la règle car il fallait maintenir l'activité du centre, et s'occuper du haras. Mais entre deux reprises, elle était libre de monter à cheval, de se promener dans le parc ou de s'étendre au soleil pour se brunir. Parfois, elle restait assise, nue, sans rien dire aux pieds de Juliette. La nuit, elle se faisait caresser ou la caressait, avant de se rendormir dans leur chambre aux rideaux blancs, à demi tirés seulement, que le jour naissant colorait de doré. Charlotte disait que Juliette était aussi belle et hautaine dans le plaisir qu'elle recevait qu'inlassable dans ses exigences. Il faut dire que depuis quelque temps, son amante avait pris l'ascendant sur elle au point, de ne plus se contenter de l'étreindre, mais de l'amener à merci dans la soumission, en la fouettant parfois, non pour lui faire mal, mais pour satisfaire son tempérament masochiste. Jusqu'à sa rencontre avec Juliette, il était impossible pour elle de s'imaginer dans une situation qu'elle jugeait alors scabreuse. Elle n'aurait jamais osé, à cette époque, jouer le rôle d'une soumise.
Elle s'y serait refusé, prétextant que cet état ne lui convenait pas, car il ne faisait pas partie de ses fantasmes. Son expérience avec Juliette lui avait appris que si elle était incapable de devenir une habile et authentique putain, elle acceptait avec joie de jouer ce rôle pour le plaisir de son amante. Sa fierté à sa soumission lui procurait maintenant une exaltation proche de la jouissance. Était-ce alors seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou le fait déjà de se livrer sans condition à un tabou et de le transgresser ? Ou simplement l'humiliation de se faire traiter de petite pute qui lui donnait ce plaisir et l'évasion dans un univers fascinant où elle n'aurait jamais osé pénétrer seule, sans elle ? Installée à l'ombre d'un hêtre pourpre, à l'une des tables de jardin, au bout du parc, Juliette terminait son café. La matinée avait été bien remplie, trois heures de cours et la visite du maréchal-ferrant, mais pour l'heure, le centre était désert, reprenait son souffle avant la nouvelle vague de l'après-midi. Elle appréciait ces moments où elle pouvait revenir en pensée sur les moments passés avec Charlotte. Quand elle arriva, il était deux heures de l'après-midi, le haras dormait. Elle portait une robe légère en coton bleu, dont la couleur mettait en valeur ses yeux azurés. Dessous, elle était nue, exauçant ainsi le désir de Juliette. Elle se leva et l'embrassa sur les lèvres et lui demanda d'aller dans la chambre et de se déshabiller. La pièce était fraîche, bien qu'éclairée par les rayons du soleil qui passaient au travers des rideaux. Charlotte fit glisser sa robe, et la posa sur une petite chaise devant la coiffeuse. Elle se regarda un instant dans la glace. Puis, elle ressortit lentement, éblouie par le soleil, avant de regagner l'ombre du hêtre. Juliette était toujours là, son chien à ses pieds. Ses cheveux noirs, pour une fois dénoués, brillaient comme s'ils étaient huilés. Elle était vêtue d'un jean et d'un chemisier blanc, une ceinture à la taille. Charlotte s'agenouilla, les bras croisés derrière le dos, la pointe des seins frémissante.
L'airedale terrier fit semblant de s'élancer sur elle. Juliette lui demanda de se coucher. "- Charlotte, consentirais-tu à te donner à un homme en ma présence ?- Oui, dit Charlotte. À l'heure dite, Juliette retrouva Charlotte, qui avait revêtu une jupe blanche et un chemisier blanc sous lequel elle était nue. Les bains de soleil avait rendu son corps intégralement bronzé. Sa Maîtresse portait également une jupe et un corsage blancs et avait aussi les jambes nues mais des chaussures à talons hauts. Paul les attendait dans le salon plongé dans l'ombre. Le grand miroir était posé à terre, près d'un canapé. Il les salua aimablement, ferma la porte et vint s'asseoir dans le canapé, laissant les jeunes femmes debout sur le miroir. Alors que Juliette, cuisses ouvertes, câlinait Charlotte dont les seins pointaient sous le chemisier, Paul admira dans le miroir les reflets des dessous de ces deux êtres exquis. Charlotte, cuisses serrées, encore pleine de pudeur, s'abandonnait aux caresses de Juliette. Ses fesses musclées galbaient sous sa jupe et son ventre lisse proéminait, très prometteur. Juliette demanda à Charlotte de dégrafer son corsage pour faire jaillir ses seins. Elle lui prit ses mains et la força à se caresser les seins, qui frémirent sous le désir, et de se toucher le ventre, et l'anneau entre les reins. Elle obéissait en silence, et quand l'homme lui dit qu'il lui en ferait de même, elle n'eut pas un mouvement de recul. Charlotte tournait le dos à Paul légèrement penché en avant, et ainsi dans le miroir, il voyait les prémices de ses intimités. Il ne l'avait pas encore touchée. Peu à peu, cédant à l'ordre de Juliette, Charlotte écarta les pieds et, dans ce compas de chair, apparut le sexe déjà à demi ouvert et frémissant de désir. Longuement, Paul se reput de ce spectacle, comparant les deux intimités, celle de la femme épanouie, celle de la jeune fille prometteuse. Juliette se libéra de la succion voluptueuse et obligea la soumise à regarder dans le miroir. La honte empourpra le visage de Charlotte qui voulut fermer les jambes, mais bientôt sa Maîtresse l'en dissuada sous des caresses. Juliette ôta son corsage et en fit autant à Charlotte, dont la jeune poitrine darda ses deux seins durs aux pointes érectiles et aux larges aréoles brunes.
Elle la regardait si intensément qu'elle était convaincue de récolter bientôt les fruits de sa patience. Elle ne se souciait plus d'être vue en état de tendre abandon. Paul admira, soupesa les deux poitrines, en les pétrissant, puis à son tour, leur prodigua d'intenses succions, de nombreuses caresses. Juliette se dénuda et lentement fit tomber la jupe de Charlotte dont le corps gracile et musclé se colla au sien. Paul frôla du doigt le pubis de la jeune soumise qui tendait sa vulve au-dessus des cuisses écartées dans un gémissement de honte. Alors, Juliette l'entraîna vers le divan, se renversa sur le dos, cuisses béantes, et laissa Charlotte s'allonger sur elle entre ses cuisses, lui suçoter ses lèvres intimes. Paul, à genoux, baisait les fesses offertes, enfouissant son visage entre les globes encore serrés. Puis il se dénuda et son corps athlétique apparut avec son membre raide et long, saillant au dessus du pubis recouvert d'un léger duvet brun. Juliette redressa Charlotte, lui fit admirer la beauté du sexe mâle dans sa vigueur, en lui donnant elle-même de longs baisers, lui montra ce qu'elle désirait la voir accomplir. La soumise se pencha sur le ventre tendu de Paul. Dans un soupir de contentement, il sentit la jeune bouche s'ouvrir, sa verge glisser entre les lèvres, sur la langue, jusqu'au fond de la gorge. Alors, Charlotte prodigua à cette colonne de chair la succion tant désirée. Dans le silence, s'éleva le bruissement humide de la fellation voluptueuse. Juliette se leva et, près de Paul, lui offrit ses seins pour qu'il les pétrisse entre ses mains nerveuses. Mais le désir de Paul était violent. Elle le sentit et caressa la tête de sa soumise pour qu'elle accentue la succion ardente. Bientôt, Paul posa ses mains sur la tête de Charlotte. Il désirait se répandre dans sa bouche. Interrogateur, son regard se posa sur celui de Juliette qui vit son trouble. Elle fit signe que oui et Paul s'abandonna. Des soupirs profonds, un frémissement de corps et un hoquet de Charlotte qui sentit dans sa gorge jaillir la semence chaude et âcre. Le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. Elle se redressa et se coucha, honteuse, sur le divan, la tête entre les mains. Juliette s'allongea près d'elle, lui écartant les cuisses, et Paul, à genoux, se glissa entre les jeunes cuisses béantes et sa bouche se riva au sexe moite pour une succion onctueuse des chairs juvéniles et prometteuses. Juliette baisa doucement les seins arrogants de la soumise et, quand elle sentit la jouissance qui montait dans ce corps gracile, elle colla ses lèvres à celles de Charlotte, lui insufflant son propre désir et dans un spasme, elle exhala dans un soupir, dans sa bouche, sa volupté contentée. Ils laissèrent Charlotte se reprendre. Juliette, étendue sur le dos, s'offrit à elle qui plongea entre les cuisses hâlées, colla sa bouche sur le clitoris dardant entre les lèvres humides, et brûlantes de désir.
Elle se blottit contre elle, haletante et grisée, respirant avec recueillement son haleine. Tout était grâce, délice, surprise venant de cette fille admirable: même la sueur qui perlait sur sa nuque était parfumée. Paul, penché sur Juliette, lui caressait les seins puis, quand il la sentit dans les transes de la volupté, se leva dans l'ombre et enduisit sa virilité de vaseline. Il redressa Charlotte agenouillée qui, comprenant l'intention impérieuse de l'homme, écarta les jambes, tendit ses reins sans cesser de lécher la fente de sa Maîtresse. Elle sentit la verge de Paul qui se glissait entre ses fesses, la fraîcheur du gland sur la voie étroite et contractée par l'anxiété et la lubricité. Juliette serra les cuisses sur les joues de Charlotte et lui prit les mains. Ses yeux voyaient le visage de Paul penché sur le dos de sa soumise. Charlotte ne trichait jamais, même si le sort la condamnait plusieurs jours. Elle devait le subir jusqu'au bout. Il le comprit, lui appuya d'une main à la taille contre l'accoudoir pour qu'elle ne pût glisser, l'entrouvrant de l'autre. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. De la bouche de Charlotte s'échappa un sourd gémissement, perdu dans la moiteur du sexe de sa Maîtresse. Ce cri excita Juliette qui, les yeux embués de désir, regardait le ventre tendu de l'homme derrière les reins de sa soumise. Charlotte cessa de la sucer, sa bouche ouverte déformée par la souffrance, sentant glisser en elle le phallus épais. Paul poussa doucement, mais avec vigueur, et sa chair peu à peu, s'enfonça dans les entrailles. Bientôt, le gland disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière ses rebords saillants. Il s'arrêta de pousser, laissant Charlotte s'habituer à sa virilité, palpant les flancs frémissants et chauds. Juliette plaqua la tête de Charlotte sur son sexe béant et celle-ci recommença à la sucer. Mais bientôt, des gémissements, dans un souffle lourd, frôlèrent ses chairs exacerbées. Paul continua la lente pénétration et peu à peu, le renflement de la verge disparut dans le mystère des reins. Charlotte tendant ses fesses, riva ses lèvres soupirantes au sexe humide, suça voracement le clitoris érectile, sentit les cuisses musclées serrer ses joues. Une chaleur intense irradia sa tête enfoncée dans le désir chaud et doux, tandis qu'elle sentait le ventre de l'homme se plaquer à ses fesses distendues et les mains qui lui pétrissaient les seins.
Elle ne voyait personne, n'entendait rien sinon les battements de son cœur faisant écho à son désir. Avec la fluidité d'une eau, elle se laissait aller, établissant le contact avec tout son corps. Il était clair à cet instant que Juliette désirait rencontrer le regard de Charlotte. Ses yeux noirs brillants et durs fixés sur les siens, dont on ne savait pas s'ils seraient ou non indifférents, ou s'ils exprimeraient de la satisfaction, voire de l'amour. Elle décida seulement qu'une fois la nuit tombée, elle la flagellerait jusqu'au sang et la laisserait dormir seule. Paul s'arrêta, fébrile, frémissant tout entier par le membre dans les entrailles étroites et souples. Alors, il sodomisa la jeune soumise, faisant attention à ne pas lui faire mal, prévoyant de l'avenir. L'épais phallus allait et venait dans la gaine qui se pliait, s'habituait à sa grosseur. Charlotte ne ressentait plus de souffrance vive. Il lui semblait seulement qu'une colonne monstrueuse distendait son anus, battait dans son ventre, frôlait sa grande voie. La chaleur montait à sa tête déjà chavirée. Ses mains libérées s'agrippèrent aux cuisses de Juliette, sa bouche aspira avec plus de violence la vulve offerte et sa Maîtresse, surprise, ne put freiner sa volupté. Paul eut devant les yeux le corps de la jeune fille secoué de frissons de jouissance, arqué dans un spasme délirant, et il entendit ce grand cri, terrible de bonheur orgasmique que seules les femmes satisfaites savent faire entendre. Les cuisses s'élargirent, tandis que Charlotte s'emplissait la bouche de cyprine. Paul sentit la jouissance monter dans son corps, dans cette sodomie lubrique, une chaleur voluptueuse irrésistible. Il accéléra le coït dans les reins offerts. De la bouche de Charlotte sortirent alors de doux soupirs tant attendus. Elle sombra dans la jouissance la plus effrénée. La sodomisation s'accéléra, transportant les corps dans une irréelle jouissance. Son ventre frémit sous les secousses, alors dans un sursaut, elle écarta les cuisses, souleva ses fesses, laissa éclater un orgasme et sentit entre ses reins heureux, gicler les saccades de sperme de l'homme, profondément empalé en elle.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Texte personnel écrit sur le thème suggéré par une membre du site des vaches humaines ou human cow/hucow en anglais.
C'est un texte fiction qui ne relève en rien d'une pratique réel ni d'une apologies de l'emprisonnement ou de la destruction physique et psychologique des êtres vivant.
"Matricule 25 918, c’est ce qu’ils ont tatoué sur mon épaule.
Kelia se souvint soudain de ce qui c'était passé pendant les cinq derniers jours. Tout d’abord, son arrivée au centre de reconditionnement. Elle était passée devant un médecin qui lui avait fait subir un examen complet. Sanglée sur une chaise gynécologique de contention, elle avait subi l’une des pires humiliations de sa vie : être ainsi inspectée comme du bétail, tant au niveau de la peau, des yeux que de chacun de ses orifices, qui avaient été scrutés et examinés. Le médecin et son assistant ne s’étaient pas privés de faire certaines réflexions, et ils avaient bien rigolé en disant :
— Elle fera une très bonne laitière.
— J’en suis persuadé, docteur. Elle a déjà de bonnes proportions qui permettent d’imaginer un potentiel lactique important.
— Souhaitez-vous qu’elle passe d’abord par un processus de formatage psychologique ?
— Je ne pense pas que ce soit la peine pour celle-là. Elle a l’air assez docile de base et je suis sûr qu’elle appréciera encore plus sa nouvelle situation si elle la vit pleinement.
Tous deux éclatèrent alors de rire, d’un rire gras et fort qui me glaça.
Je ne me souviens pas de tout ensuite, mais je sais qu’ils se sont approchés de moi avec un masque à oxygène, et à partir de là, tout reste flou. Je pense qu’ils m’ont fait respirer un gaz soporifique, mais je ne me souviens de rien. Je me suis réveillée quelques heures plus tard, sanglée sur un fauteuil roulant. J’ai un horrible tuyau qui rentre dans ma gorge et ressemble fort à une intubation. J’ai perdu toutes fonctions motrices au niveau de mes muscles, je n’arrive plus à les bouger. Je suis sanglée dans le fauteuil roulant, et une minerve maintient ma tête.
Cet état de fait dura environ une journée, pendant laquelle ils m’administrèrent différentes substances en perfusion et en intramusculaire. Je découvris rapidement qu’il dépassait de moi un tuyau qui devait être relié à une sonde urinaire, puisque, régulièrement, ce tuyau s’emplissait d’un liquide jaune. Ne contrôlant plus aucune de mes fonctions motrices, je suppose que l’autre tuyau, plus large, qui sortait de mon corps devait être relié d’une façon ou d’une autre à mon anus.
Je passai plus de 24 heures ainsi, ayant perdu tout contrôle et tout tonus musculaire.
Deux fois par jour, une détenue en tenue orange faisait le tour de mon fauteuil pour changer les récipients. Je n’arrivais absolument pas à bouger, mais j’ai compris qu’il y avait au moins deux autres personnes à côté de moi, au vu du temps qu’elle passait dans la pièce. Avec les diverses substances qui m’avaient été administrées, il m’était totalement impossible d’émettre le moindre son ; par contre, je bavais presque continuellement.
Je pense que c’était le troisième jour que le médecin et son assistant revinrent.
— Il semblerait que le traitement hormonal commence à faire effet, je vois déjà quelques perles de lait sur ses mamelles.
— Emmenez-la en salle de traite numéro 8, elle remplacera le matricule 23 229 qui ne produit plus.
Toujours sur mon fauteuil roulant, je fus emmenée à travers une série de couloirs d’un blanc immaculé, où la lumière des néons m’éblouissait, jusque devant une salle où était inscrit « salle de production numéro 8 ».
Puis deux battants s’ouvriren et je fus conduite à l’intérieur d’une pièce d’environ 20 m², dans laquelle il y avait cinq installations bizarres, sur lesquelles quatre femmes attachées étaient en train de se faire traire. Je supposai que la cinquième place libre était pour moi.
En entrant, sur la gauche, il y avait un pupitre de commande avec un écran et un clavier. Le pupitre était orienté vers le mur en face de la porte. Le long de ce mur étaient alignés parallèlement cinq supports métalliques et sur quatre de ces supports étaient attachées des femmes. Elles étaient à genoux sur une sorte de support dentelé, le corps retenu par des sangles à une armature métallique. À gauche de chacune de ces personnes, il y avait un cylindre transparent d’environ 20 cm de diamètre, relié à deux tire-laits branchés sur les mamelles des prisonnières. Les cylindres étaient plus ou moins remplis d’un liquide blanc que je supposai être du lait.
— Bonjour 21 107, es-tu prêt à prendre en charge la prisonnière 25 918 ?
— C’est l’heure de la traite, je dois poser un dernier tire-lait sur celle-ci, et ensuite je peux m’occuper de ta prisonnière. Mets-la face au miroir en attendant !
Je sentis le fauteuil roulant pivoter vers la droite et l’on me plaça face à un miroir en pied d’au moins un mètre cinquante de haut. Cela faisait bientôt cinq jours que je ne m’étais pas vue dans un miroir. J’avais énormément grossi, ma poitrine était énorme et ruisselante de lait. Je ne sais pas comment ils avaient réussi à me faire prendre autant de poids en si peu de temps, mais j’étais énorme.
Je voyais en arrière-plan la femme qui s’occupait de la pauvre fille de gauche, à qui elle posait un tire-lait, en enclenchant une machine dont j’ignorais encore la fonction à ce moment-là.
Soudain, mon fauteuil se mit en mouvement et l’on avança vers le cinquième emplacement, encore libre. Comme je ne sentais pas mon corps, que je n’avais aucun contrôle sur mes muscles ni sur mes mouvements, je me suis surtout concentrée sur ce que je voyais autour de moi.
Je crois qu’au fond, mon cerveau avait déjà compris à ce moment-là ce qui était en train d’arriver et que j’ai essayé de recueillir autant d’informations que possible avant de me retrouver complètement immobilisée, comme ces pauvres filles.
Mes quatre consœurs sont toutes vêtues d’une sorte de casque d’où sortent plusieurs tuyaux, l’on ne voit que leurs regards, qui me dévisagent. En bas de chacune de leurs installations, il y a un écran de contrôle sur lequel s’affichent leurs paramètres vitaux. Ce doit être cela qu’enregistrent les différents capteurs que je vois sur leurs corps.
Il y a aussi plusieurs câbles qui partent du casque qu’elles ont sur la tête. Je suis terrifiée à l’idée de ce qu’elles doivent vivre, et depuis combien de temps elles le vivent.
Je sens qu’on m’installe sur le système métallique, qu’on me sangle.
Je suis installée à la place de droite, en entrant dans la pièce. J’ai en face de moi un petit angle depuis lequel je vois le miroir. Juste devant moi, il y a une console sur laquelle sont raccordés chacun de mes tuyaux : j’en ai un qui part de la vessie, un de l’anus et un de l’estomac.
Le système est complété par une sorte de casque dans lequel est intégré le tuyau d’intubation, qui descend jusqu’à mon estomac, d’après ce que je ressens.
Je fus soulagée de constater que l’on ne posait pas ces affreux tire-laits sur mes seins.
— Merci 24 1048, tu peux disposer, je prends la prisonnière en charge.
La gardienne qui m’avait conduite repartit avec le fauteuil roulant vide et un sac-poubelle contenant mes différents effets, sondes, cathéters divers, ainsi que mes cheveux, qui avaient été rasés avant qu’on ne me pose cet affreux casque sur le crâne.
— Nous voilà seules maintenant !
Elle devait faire à peu près 1m65. Elle avait les cheveux brun clair, taillés en carré asymétrique, un visage souriant et aimable. Elle était vêtue d’une combinaison vert bouteille où s’affichait son matricule. Elle portait aux pieds les mêmes chaussures que tout le personnel que j’avais croisé depuis mon arrivée : des sortes de rangers mi-montantes à zip.
- Je m'appelle Opale, je serai ta maman pendant tout le temps que tu passeras ici, tu seras ma petite chose, une de mes belles laitière. Comme tu l'as vu, le traitement hormonal et le gavage intensif ont eu un effet radical sur ta silhouette. Tu vas encore te transformer jusqu'à ce que nous atteignions 200 kg. Tu seras alors stabilisée et nous passerons à un mode sonde plutôt que gavage par intubation. L'ordinateur central a affecté à ta fiche la sentence suivante : suite à la tentative de rébellion lors de la manifestation du 22 mai 2021 et à ta fuite, tu as été condamné à un enfermement total ici. Cela signifie que tu appartiens désormais au centre et que même ton corps lui appartient. Tu ne sortiras jamais d'ici sous aucune forme que ce soit. Tu as été sélectionné pour partir en unité de production laitière, les quotas minimum imposé à partir de la deuxième semaine sont de 2,5 litres par jour, si tu ne les satisfait pas , tu seras rétrogradée en unité de plaisir bas de gamme. Pour l'instant je vois que tes mamelles sont bien gonflées et je sens que tu as bien envie de te faire traire. La première traite est toujours faite manuellement dans les unités 5 6, 7, 8 et 9. Je ne sais pas pourquoi elle avait pensé ça mais je n'avais absolument pas envie de me faire traire comme une grosse vache. Néanmoins il semble que mon opinion ne comptait pas vraiment et elle se mis au travail en commençant à palper mes seins, d'après la sensation que j'avais encore. Elle installa une sorte de récipient en dessous de ma poitrine et commença la traite manuelle. J'entendais le bruit du lait qui arrivait dans le récipient en plastique.
Il me sembla que cela avait duré une éternité ; éternité à la fin de laquelle elle m'annonça que je venais de produire 2,10 litres.
- C'est prometteur, mais rien d'exceptionnel, cela fait 24 heures que tu es à fond d'hormones. Ce lait ci ne sera pas utilisé pour la consommation mais les prochains le seront, il y a 5 traites par jour, celle de 6h, celle de 10h, celle de 14h, celle de 18h et celle de 22h.
- Le matin après la première traite, tu aura le droit heure de stimulation électro musculaire et encore une heure après la traite de 14h, cela permet d'éviter les nécrose et de te maintenir dans une condition physique minimum.
Ce jour-là il y eu 2 traites à la machine après cette première traite manuelle. Le tire-lait électrique ne me faisait pas vraiment mal car je ne sentais plus du tout mon corps depuis déjà plusieurs jours. Je sentais parfois de très légères sensations lorsque la traite touchait à sa fin mais c'était vraiment très léger.
Après la dernière traite, Opale s'avança vers moi et me dit :
- Sur tes deux dernières traites tu n'as produit que 220 ml, il faut que tu produise plus ! Il faut que tu te fixes comme objectif au moins 500 ml par traite. Maintenant je vais te faire un petit cadeau pour ta première nuit pour t'aider à dormir.
Elle enclencha un programme qui envoya à travers mon casque un gaz avec une petite odeur d'amande.
Je me réveillais quelques heures plus tard, impossible de dire combien de temps j'ai dormi exactement mais c'était l'heure de la première traite donc qu'il était 6h. Puis la journée se passa un peu comme un cauchemar silencieux, un huis clos sinistre pour 5 pauvres âmes. Il n'y avait presque aucun bruit dans la pièce et lorsqu'il y a un bruit un peu fort, Opale apparaissait tout de suite pour déterminer l'origine du bruit. À la première traite je n'ai fait que 200 ml de lait, les autres traites de la journée ont été similaires, sauf la dernière qui a été de 50 ml. Je vois bien qu'Opale me regarde et me juge. Avant d'éteindre la machine, après la dernière traite, elle m'avait dit :
- On dirait que tu vas bientôt finir dans un bordel pas cher de grosse vache !
J'avoue que la pensée de finir comme sextoy pour gros porc me terrifie, surtout sachant l'état physique dans lequel je suis, celui d'une vache.
Je n'ai presque pas dormi la nuit suivante, obsédée par l'idée d'arriver à produire plus, à remplir mes quotas pour échapper à une condition pire que l'actuelle.
Pendant la nuit, j'ai donné des noms a mes consœurs laitière. Avec le petit miroir que j'ai à ma disposition, j'arrive à en voir deux à gauche. J'ai nommé la première Cerise et la deuxième Pêche. J'ai utilisé Kiwi pour celle que je ne vois pas et que je n'entends jamais. Enfin il y a Figue, c'est ma seule voisine et elle est à ma droite. Je ne la vois jamais car nos minerves nous empêche de voir sur les côtés et nous bloque totalement la tête. Par contre je peux voir Pêche et Cerise par le miroir. Je sens l'odeur de Figue et j'entends sa respiration, très souvent. Je pense qu'elle n'est pas totalement étanche de partout et je sens ses excréments et ses flatulences. Au milieu de cette immobilité, de ce silence, ces odeurs sont des choses qui m'apportent le plus de réconfort, bizarrement. En dehors des traite et des séances d'électro musculation, ma vie ne se résume plus maintenant qu'à des tuyaux qui se remplissent et d'autres qui se vident. Cette désagréable impression d'être l'intermédiaire entre plusieurs machines qui se fiche totalement de vous. Le temps passe lentement et de manière totalement inhumaine et mécanique. Tous les jours, à chaque traite et à chaque bruit, il y a Opale qui arrive avec son joli sourire et son air affreux de surveillante de la laiterie.
De toute c'est de loin Pêche qui est la plus agitée et qui essaie sans cesse de communiquer. Je l'aime bien ; nos regards se croisent une bonne partie de la journée. J'aimerais tant pouvoir parler avec elle et savoir qui elle était avant de d'arriver ici.
Je crois que ça faisait bien une vingtaine de jours que j'étais là, lorsqu'il a été décidé d'arrêter le traitement qui me maintenait dans cette perte de contrôle de mon corps.
La première journée a été très étrange car j'ai commencé à ressentir certaines sensations par petites vagues désordonnées. Dès le lendemain, la sensibilité est revenue, décuplée. Je l'ai senti dès la première traite qui a été douloureuse comme elle ne l'avait jamais été. Puis j'ai retrouvé les sensations de mon anus et de ma vessie. Je sentais les fluides sortir de mon corps de manière totalement incontrôlée. J'ai ce sentiment bizarre de me vider et d'être ensuite remplis par cette affreux système de gavage.
J'ai toujours cette désagréable impression de n'être qu'une pièce d'un rouage au milieu d'une tuyauterie malsaine et perverse.
Puis il y eu le jour de Pêche. Pêche et moi, nous entendions bien enfin je le suppose car nous échangions, pendant des heures, des regards afin d'essayer de nous comprendre et de communiquer. Je vois dans son regard beaucoup d'amour et de tendresse mais aussi du désespoir . J'aime bien Figue, elle apporte une certaine forme de rythme à ma vie et aussi une distraction olfactive assez régulière, mais c'est avec Pêche que j'ai le plus d'accointance. Hors ce jour-là, Pêche s'était réveillée assez agitée et elle avait commencé à se débattre alors qu'Opale était venu pour la première traite. Opale lui avait dit de rester sage sinon elle deviendrait un légume. Cette phrase a résonné en moi pendant des heures jusqu'à ce que Pêche qui se débattait, pousse un grognement plus fort que les autres.
Opale est entrée dans la pièce, toujours avec son petit sourire mais cette fois un peu plus sarcastique. Elle a branché un câble au casque de Pêche puis elle est allé à l'ordinateur qui est sur la console. Elle y a tapé quelque chose. Ensuite il y a eu un très léger grésillement électrique. J'ai entendu des petits râles étouffés qui venait de Pêche. Après 2 minutes, Opale a annoncé que le programme était terminé et qu'il y avait un légume dans la pièce.
- Ne crois pas que je n'avais pas vu vos petits regards, je savais bien qu'un jour l'une de vous deux y aurait le droit. Maintenant il te reste encore une vie entière pour te faire de nouvelles amies. Sur cette phrase narquoise, elle sortit et nous laissa ainsi jusqu'à la traite suivante. Dans la journée, j'ai essayé de communiquer avec Pêche, mais elle ne regardait plus rien, elle avait le regard dans le vide. J'ai mis plus d'une journée à comprendre que la personne avec qui j'avais communiqué pendant plusieurs mois n'existait plus, intellectuellement parlant. J'étais de plus en plus obsédée par la quantité de lait que j'arrivais à produire. J'avais un record personnel de 3 à 5 litres de lait par jour. La seule chose intéressante et glorifiante à faire, était de produire encore plus de lait alors je me suis accroché à cela. J'ai essayé de devenir la meilleure, la plus productive des femmes/vaches de la laiterie. Opale m'avait dit que le record absolu était 4,6 litres en une journée mais que la productrice était morte d'épuisement quelques jours après.
Un jour, Opale nous a présenté une petite jeune qui s'appelait Calcaire et, pendant plusieurs jours, elle a assisté Opale afin d'apprendre les gestes techniques et de tout savoir sur nos dossiers : nos manies et nos petits secrets.
Les jours continuèrent à passer. Ils étaient longs et monotones. Seulement ponctués par l'apprentissage de Calcaire. J'avais une production journalière de plus de 3 l et je le prenais comme un réel défi de maintenir ce niveau de production. Puis il eu le jour de Figue. Depuis quelques jours, Figue ne produisait presque plus rien : moins d'un litre par jour. Elle n'était plus aussi régulière dans son transit et dans sa respiration. Opale expliqua à Calcaire qu'elle serait transférée mais qu'un lavage cérébral avait été demandé avant. Je suppose que elles ont branché un câble sur son casque, sont allées, toutes deux, derrière le pupitre et ont tapé quelque chose sur le clavier. J'entendis un petit cri étouffé de la part de Figue puis vint un affreux grésillement électrique qui durera 5 minutes. Pendant ce temps-là, j'entendais cette pauvre fille gémir. A la fin, j'entendis Figue se dégonfler comme un ballon de baudruche, en faite, je devais comprendre plus tard qu'ils venaient de la déséquiper et la dépression d'air dans la tuyauterie avait provoqué ce bruit de dégonflement.
Deux heures plus tard, une nouvelle pensionnaire fit son apparition, elle était toute équipée et installée sur un fauteuil roulant. Elle semblait avoir subi un traitement psychologique très perturbant car elle n'était déjà plus en capacité de nous regarder ou d'avoir une quelconque lueur dans les yeux.
Calcaire l'installa à la place de Figue et lui dit :
- J'espère, numéro 21 107, que tu ne verras pas d'objection à ce que je prenne maintenant le nom d'Opale !
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Extrait de : "Le dressage des servantes Blackwood" - Trouvable sur amazon.
-Attention, ce texte raconte une scène de non-consentement.
"Rose s'appliquait à défaire méthodiquement les œillets lorsque la porte s'ouvrit. Lily se tenait dans l'encadrement, son visage fatigué suintait à la lueur de la bougie qu'elle tenait. Malgré tout sa posture restait droite et digne. Son corset semblait avoir été quelque peu desserré.
—Dame Lily… murmura Rose.
Sans un mot, Lily posa sa bougie sur la commode et s'avança dans la pièce. Elle passa ses deux mains dans sa longue chevelure et la secoua en respirant profondément. Son regard se fixa sur Rose, qui interrompit immédiatement son travail sur le corset de Violet.
—Rose, appela Lily.
Sa voix était ferme malgré sa fatigue évidente.
—Viens ici.
Un tantinet soucieuse, un tantinet confuse, Rose quitta le lit de Violet et s’approcha lentement de Lily.
— Rose, dit Lily, tu as bien conscience, je suppose, de l’énorme faute que tu as commise ce matin ?
— Ou… Oui, dame Lily. Je vous demande pardon. Et je vous remercie d’avoir pris ma protection face au maître.
Elle s’inclina face à Lily.
— Dans cette demeure, poursuivit cette dernière, une discipline stricte est de rigueur. Elle est demandée par le Maître et il est plus que nécessaire d’être à sa hauteur.
Rose écoutait le sermon avec attention. Elle était consciente de sa faute.
— C’est pourquoi, nous avons une règle simple à laquelle on ne déroge jamais. Toute faute, la plus petite soit-elle, appelle à une correction disciplinaire.
Rose écarquilla les yeux.
— J’ai été corrigée par le Maître, car j’ai failli à mon rôle. Celui de t’inculquer une discipline stricte. Il est donc temps que je commence à le faire selon les règles de notre petite maison.
Lily tapota ses cuisses.
— Couche-toi sur mes cuisses.
Rose fut prise de panique. Elle avait instinctivement compris ce qui lui était demandé. Cette position, elle l’avait souvent tenue dans l’enfance. Mais ici ? Maintenant ? Elle avait le cœur qui s’emballait.
—Je… je…
—Tu fais partie de la demeure, oui. Alors, tu te soumets à ses règles, expliqua Lily.
Quelques secondes passèrent sans réaction de Rose.
—À moins que tu ne décides de nous quitter ? À la première difficulté.
—Je… non, dame Lily. J’ai besoin de cet emploi, Madame.
—Alors dépêche-toi. Sur mes cuisses.
Mais Rose restait immobile.
— Maintenant ! s’écria Lily. Ne me force pas à venir te chercher.
La tension augmenta d’un coup dans la pièce. Rose dévisagea Lily avec un regard apeuré. Mais elle finit par s’approcher.
Une fois à côté de Lily, elle hésita longuement. Elle avait déjà subi une première humiliation durant l’après-midi. Pourtant, elle était toujours debout. Entière. Elle était plus forte que toutes ses règles dégradantes.
Lily tapota ses cuisses de nouveau. Rose s'allongea sur ces dernières. Sa chemise de nuit remontait légèrement sur ses mollets. Une vague de honte la saisit aux tripes. Elle, une femme de vingt-deux ans, allongée comme une gamine pour recevoir une fessée… Le sang lui monta aux joues tandis que sa position la ramenait brutalement à l'enfance. À ce sentiment d'impuissance et d'humiliation qu'elle croyait avoir laissée derrière elle.
—Relève ta chemise de nuit.
Chaque phrase était donnée sur un ton si autoritaire, Rose savait qu’elle n’aurait jamais la force de les contester. Au fond, elle le savait bien. Elle avait toujours été une petite chose docile et soumise.
Les mains tremblantes, elle remonta sa chemise jusqu’à sa taille. Exposant ses cuisses, puis ses fesses. L'idée que Violet assistait à sa punition redoublait sa honte.
—Culotte sous les genoux.
Encore une fois, Rose se soumit.
Lily posa sa main sur le fessier de la servante.
C’est à ce moment-là que, pour la première fois elle le réalisa. Rose était dotée d’une silhouette gracieuse. Ses hanches étaient larges et ses fesses rebondies. Elle en fut frustrée. L’idée que son précieux Maître puisse ressentir de l'excitation pour Rose fit monter en elle une pointe de jalousie. Elle leva la main bien haut, elle avait l’occasion parfaite d’évacuer cette jalousie.
— Dans ce manoir, dit-elle fermement, chaque action a des conséquences.
Elle abattit sa main dans un claquement sec.
— Oui, dame Lily, gémit Rose.
Lily la fessa deux fois encore, sans retenue. Le son humiliant des fessées résonnait dans la chambre silencieuse.
Rose sentait la brûlure grandir sur sa peau.
— Compte, ordonna Lily.
Et elle la frappa encore.
— Un, geignit Rose.
La main s'abattit à nouveau.
—Deux…
Au cinquième coup, de petites larmes montèrent aux yeux de la servante. Chaque claquement était ponctué par sa voix tremblante.
Au dixième coup, elle dut étouffer un sanglot. Sa peau brûlait, mais plus encore, c'était son orgueil qui souffrait. Être ainsi réduite à l'état d'enfant punie, c’était une humiliation cuisante. Elle tourna le regard vers Violet, espérant que celle-ci ne regarde pas la scène. Malheureusement, elles tombèrent les yeux dans les yeux. Violet ne manquait pas une miette du spectacle.
—Les yeux baissés, Rose. Tu me baisses ton regard.
—Oui dame Lily, geignit Rose.
Elle baissa puis ferma les yeux alors que la main de Lily s'abattait pour la treizième fois.
—Treize, murmura-t-elle, sa voix à peine audible.
Les coups suivants furent plus mesurés, comme si Lily dosait précisément sa force pour infliger une douleur constante. À chaque impact, Rose prenait conscience que ce rituel pourrait se répéter chaque fois qu'elle commettrait une erreur, même minime. Cette réalisation s'insinuait en elle petit à petit. Au manoir, ses fautes ne seraient jamais pardonnées sans conséquence.
—Dix-huit, geignit-elle.
Sa fesse claqua encore.
—Dix-neuf.
Un autre coup retentit.
—Vingt.
Lily reposa sa main sur la peau brûlante de Rose, lui arrachant un frisson. Elle fit des vas et viens avec ses ongles. Elle se surprit à trouver les fesses de Rose érotiques. Pourquoi se sentait-elle enivrée par une femme ? Ce n’était pas une sensation qu’elle avait déjà eue avant. Elle tapota la fesse droite de Rose et, d’un mouvement inattendu, vint la saisir et la peloter.
Rose gémit un souffle chaud, se mettant à haleter. Ce fut le son de sa respiration qui sortit Lily de sa petite transe pleine de désir.
—Violet, dit-elle, dans le tiroir.
Rose entendit Violet quitter son lit. Qu’y avait-il dans le tiroir ? Elle mourrait d’envie de tourner son regard, mais dame Lily avait été claire dessus. Ses yeux resteraient donc rivés vers le sol. C’était tout ce qu’elle méritait.
Tout à coup, elle sentit un contact froid sur sa fesse. Presqu’apaisant en contraste avec la chaleur de son derrière. Qu’était-ce ? Elle aurait dit du bois.
Elle n’eut pas le temps de se poser la question. L’arme s’abattit et une nouvelle douleur sèche irradia tout son fessier.
— Compte ! ordonna Lily.
Et elle la frappa encore avec la cuillère en bois.
— Vingt-deux, dame Lily.
Alors, la fessée disciplinaire se poursuivit."
Extrait de : "Le dressage des servantes Blackwood" - Trouvable sur amazon.
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Extrait de : "Le dressage des servantes Blackwood - Nouvelle une"
-Attention, ce texte raconte une scène de non-consentement.
"Quand elle revint dans la salle de réception, les deux hommes s’interrompirent. Elle disposa les biscuits sur la table et retourna silencieusement à sa place. Disponible, près de la fenêtre.
— Mes recherches sur l’hystérie féminine progressent admirablement, poursuivit le docteur. J’ai développé de nouveaux traitements et je suis sûr que nous aurons bientôt l’occasion d’en faire l’expérience ensemble.
Rose paniquait intérieurement. De quelles « expériences » parlaient-ils ?
— J’ai noté, poursuivit le docteur, que les femmes aux formes généreuses comme ta nouvelle servante répondent particulièrement bien à mes techniques.
Il tourna la tête vers elle.
Rose s’efforça de garder une expression neutre. Pourtant, à l’intérieur, son cœur battait à tout rompre.
Le docteur but une gorgée de brandy, tout en continuant à la dévisager.
— Rose, dit-il, combien pèses-tu ?
Rose ouvrit la bouche, prise au dépourvu par cette question directe et indécente.
— Je… je…
Elle baissa les yeux.
— Je ne sais pas, docteur. Je n’ai jamais eu l’occasion de me peser…
Le docteur se tourna vers Lord Blackwood, un air libidineux sur le visage.
— Edmund, me laisserais-tu faire une « préinspection » de ta jolie servante ? Tu peux bien m’offrir ce plaisir.
La servante écarquilla les yeux. Ne comprenant pas bien ce qui se passait.
— Rose, appela Lord Blackwood. Approche.
Le cœur de Rose se remit à palpiter. Elle était figée par la peur.
— Rose ! s’écria le Lord.
Sa voix dure la ramena à la réalité, mais la crainte la tenait toujours par la gorge. Qu’est-ce qui allait lui arriver ? pouvait-elle s’échapper ? devait-elle s’échapper ?
Elle vit la mine de son maître se contrarier. Elle s’approcha alors. À pas lourds et lents, jusqu’à se retrouver à côté des deux hommes.
Soudain, le lord lui claqua les fesses à travers son uniforme.
Rose devint écarlate. Son visage était rougi.
Lord Blackwood leva une main pour la désigner.
— Amuse-toi, dit-il à son compagnon.
Le visage du docteur reprit aussitôt cet air pervers qui mettait Rose si mal à l’aise. Il approcha lentement sa main de la jeune servante. Il commença par caresser ses cuisses à travers ses bas de soie, puis, très lentement, sensuellement, il remonta sa main jusqu’à ses hanches.
Lorsqu’il agrippa ses fesses, Rose ne put réfréner un gémissement. Elle ferma aussitôt les yeux, baissant la tête. Le docteur, sans aucune gêne, examina son fessier pendant de longues secondes. Le massant et le malaxant avec douceur.
Rose avait le souffle court. Immobilisée tant par la peur que par le sentiment de honte qui l’habitait. Elle aurait voulu disparaître. Devenir de plus en plus petite jusqu’à se volatiliser. Mais les caresses expertes du docteur lui déclenchaient des sensations intimes. Et c’était ça le plus douloureux. Si son cerveau essayait de faire le vide, son corps, lui, acceptait ce plaisir malsain. L’humiliation profonde semblait décupler ses sens et la rendre plus sensible. Chacun des mouvements du docteur faisait frissonner sa peau et déclenchait des vagues de chaleur entre ses cuisses.
L’invité quitta ses fesses et engouffra lentement sa main entre les jambes de la servante. Il tapota ses cuisses mais elle ne réagit pas.
— Écarte les cuisses ! ordonna Lord Blackwood.
Le son strict de sa voix n’appelait aucune contestation. Rose, se mordant les lèvres, s’exécuta la boule au ventre.
Le docteur fit remonter ses doigts avec douceur et, montant… montant… il atteignit enfin son sexe à travers la culotte fendue de leur uniforme. Il s’affaira à caresser ses parties intimes.
Refusant de gémir, de s’offrir en spectacle, Rose se mordit les lèvres jusqu’à s’en faire une déchirure. Le docteur retira enfin sa main.
— Rose, appela-t-il.
La jeune femme ouvrit les yeux. Avec effroi, elle vit le docteur se lécher lentement les doigts.
— Elle est humide, dit-il en regardant le Lord.
Ce dernier eut un sourire amusé.
Rose, elle, était horrifiée. Déchirée par la honte.
— Approche, Rose.
À ce stade-là, Rose avait perdu toute force de contestation. Elle s’exécuta donc, soumise.
Le lord glissa à son tour ses mains entre les cuisses de la servante. Il les sortit, les huma et, l’air amusé, joua avec ses doigts humidifiés.
— Tu es humide, Rose ?
Rose, rouge de honte, resta muette. Mais Lord Blackwood semblait perdre patience.
— Tu es humide, Rose ? gronda-t-il.
Rose baissa les yeux.
— Oui, Maître.
Le lord se leva brusquement. Il lui saisit le menton et releva sa tête. Rose avait peur, si peur. Ses pupilles tremblaient et elle peinait à regarder son maître.
— Oui, quoi ? demanda ce dernier, le ton menaçant.
Rose détourna le regard.
— Oui, Maître… je suis humide… Maître, geignit-elle.
Lord Blackwood sourit alors. Un sourire radieux et satisfait. De sa main droite, il lui caressa la joue avec affection. Il s’approcha lentement de son oreille et lui chuchota :
— Bonne fille.
Rose se sentit électrisée. Fouettée par une décharge d’une émotion étrange. Apeurante et reposante à la fois. Quelque chose qui semblait dire « c’est fini maintenant ».
Et juste au moment où elle pensa cela, le Lord s’assit et lui dit :
— Rose, va demander à Violet de préparer la calèche du docteur.
Elle s’inclina et quitta à toute vitesse la pièce. L’esprit troublé par ce qui venait de se produire. Par ces deux hommes sans pitié ni décence, qui avaient abusé d’elle et de sa position. Par cette profonde humiliation. Impitoyable et violente qui, pourtant, avait mis son corps entier à fleur de peau et avait éveillé des sensations jamais ressenties auparavant. Et puis, à ces derniers mots... À ce « bonne fille », que lui avait déjà susurré Violet plus tôt ce matin. Ces mots troublants qui semblaient avoir le pouvoir magique de la calmer. La faire redescendre. Peut-être même la rendre… fière ?
Alors c’était ça le manoir Blackwood ? C’était ce qui se produisait entre ces murs ? Les servantes étant abusées par des hommes puissants et, à chaque fois qu’elles se laissaient faire, qu’elles se soumettaient, leur récompense était un « bonne fille » ?
Les larmes aux yeux, elle trouva Violet dans la buanderie. Cette dernière pliait des draps fraîchement repassés.
Mais quand elle la vit, elle ne parla pas directement, encore secouée.
— Rose ? Tout va bien ?
— Le… le docteur s’apprête à partir, annonça-t-elle. Le Maître demande que sa calèche soit prête.
Violet hocha la tête et posa son ouvrage.
— Je m’en occupe. Comment s’est passée sa visite ?
Rose hésita. Devait-elle partager ce qu’elle venait de vivre ? Pouvait-elle même le partager ? Elle ne s’en sentait pas capable. De plus, elle craignait une réaction disproportionnée et sévère du Lord. Elle ne savait plus quoi faire. Elle ne savait plus où elle en était.
Alors qu’elle était tourmentée par ses pensées, Violet lui dit simplement :
–Tu t’habitueras.
Et elle traversa la porte dans l’autre sens.
Lorsque Rose revint dans la salle de réception, le docteur avait remis son manteau et ses gants. Les deux hommes se tenaient près de la porte, conversant à voix basse.
—...la réception de la semaine prochaine, disait Lord Blackwood. Plusieurs de nos amis seront présents. Le juge Thornfield, le colonel Hastings... Tu seras des nôtres ?
— Je ne manquerais cela pour rien au monde, répondit le docteur. J’ai hâte de voir ta nouvelle fleur à l’œuvre.
Rose comprit qu’elle était le sujet.
Le docteur passa près d’elle. Elle frissonna.
— Chère Rose, ce fut un plaisir. Nous aurons l’occasion de nous découvrir plus en détail.
Les deux hommes quittèrent la pièce et se dirigèrent vers l’entrée principale. Rose resta en arrière, rangeant les verres et l’assiette de biscuits sur le plateau. Alors qu’elle s’affairait, elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir, puis les voix des deux hommes s’éloigner jusqu’à disparaître."
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Masochiste
Comment savoir si on est masochiste ?
Moi, la douleur Je pensais ne pas aimer ça, jamais, évidemment. Quelle idée aussi ! Mal au dos, mal aux dents, c’est bon Je connais…jamais de la vie, J’aime ça !!
Ok, en fait, là aussi, tant qu’on n’a pas expérimenté, est-ce qu’on peut dire qu’on sait ? sans doute pas…enfin, clairement, pas moi. On en parlait hier, se confronter aux choses pour savoir, c’est comme ça que Je fonctionne.
Une claque sur les fesses M’arrache un éclat de rire. C’était le premier contact. Ma réaction Me surprend. Un truc à aller chercher…un jour.
Et ce jour, Je Me le créé. Premiers contacts avec une ceinture. Rassurant. J’aime le contact avec le cuir, son odeur, son toucher. Ce n’est pas cinglant, ça chauffe.
Puis ce seront martinets, cravache, baguette. Une appétence certaine pour les martinets : leur capacité à chauffer la peau, à être doux, puis à monter en intensité.J’aime qu’ils soient lourds. Leurs longueurs différentes permettent à certains de venir s’enrouler à des endroits inattendus, prolongeant la morsure et laissant des marques plus profondes, plus tenaces.
Les marques, le signifiant du masochiste ?
Quel rapport étrange avec ces marques. Une putain de fierté. Signes d’appartenance, souvenirs de séances, points d’ancrage perdus au milieu de ma vie vanille…
Ces premiers contacts confortent Mon ressenti : J’aime ces moments où la douleur s’installe, obligeant à former une bulle, à M’abandonner, à Me laisser glisser. J’aime particulièrement quand Je Me sens contrainte, mains attachées au dessus de Moi. J’aime l’alternance de l’intensité, de la fréquence, des instruments. J’ai l’impression d’éteindre enfin Mon cerveau.
Je progresse. J’avance sur d’autres aspects. Mais ils Me manquent ces ressentis.
En discutant, Je ressens qu’il y a un truc, pas clair, avec le safeword. Je comprends son utilité, pour tout le monde. Je pense avoir rencontré des niveaux de douleur déjà importants pour Moi, mais Je ne l’ai pas utilisé jusque là. J’ai l’impression de ne pas en être capable.
Je trouve la personne adéquate pour tester le concept. Je le prononcerai ce jour-là. A quel prix ? Un peu d’humiliation, une cuillière en bois cassée, des marques… pour un moment…Mais un drôle de sentiment. Je crois maintenant que les marques sans appartenance ne Me sont d’aucun intérêt.
Et alors ce safeword ?
Alors…Je ne sais pas. Oui Je l’ai prononcé, oui J’en suis capable. Atteindre le safeword, Je conçois aujourd’hui que, pour Moi, ça signifie flirter avec des limites qu’on pourrait qualifier de virtuelles, dangereuses…Je sais, J’entends ce que Tu Me dis…Qu’ai-Je à prouver ici ? à qui ? On retrouve l’idée d’être à la hauteur, à Ma hauteur…
Aucune idée de l’endroit où elle se trouve, cette hauteur,, du pourquoi Je veux aller là-bas…Je sais juste que, là, Je veux encore. Qu’il y a un bout de Moi que Je ne peux atteindre que dans ces moments.
Je veux encore ces nouvelles découvertes : chambrière qui cingle, qui pique. Dont la douleur irradie sur quelques instants et pénètre le corps, dont l’extrémité libre joue à sa manière,
Fouet avec lequel Tu as commencé à M'effleurer. Lourd, puissant, large, enveloppant.
Je sais que J’ai des choses à aller chercher là. Des ressentis, des confrontations, de l’abandon, de la rage. Du plaisir.
Du plaisir.
Comme celui que Je ressens quand Tu pinces, tords Mes tétons. “Stop ou encore ?” “Attends…encore”.
Alors que ça fait mal, juste un truc de malade qui prend, qui prend tout. Rien n’existe à ce moment-là. Juste Tes mains, Tes doigts qui vrillent Ma chair, Tes poignets que Je saisis, “Attends”...respirer…”encore”.
Je comprends pas tout, Je ne comprends rien. Je sais juste que J’en veux encore.
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Je vous présente ici une nouvelle variante d'un jeu que j'avais établis pour une de mes soumises.
Profitez en et amusez vous. N'hésitez pas à partager vos expériences.
NB : Par la même occasion si une soumise timide n'oses pas se lancer, n'hésites pas à venir m'en parler en privé.
🎴 "Péché par Carte" – par Mr Djey.
Règle d’or : Ce jeu est pour les soumises qui aiment obéir sans poser de question, et pour les Maîtres qui veulent posséder sans interruption.
🔥 PRÉPARATION :
Matériel :
1 jeu de cartes complet (52 cartes + 2 jokers)
1 sextoy vibrant, 1 plug anal, 1 gode
1 miroir
2 pinces ou bougies
Ta soumise, à genoux, nue, offerte : cheveux tirés, cuisses écartées, regard baissé.
🖤 FONCTIONNEMENT :
Chaque carte correspond à un ordre immédiat. Le jeu est rapide, brut, sale, direct. Pas de longue introduction, le Maître contrôle, la soumise exécute. On tire 10 cartes maximum. Après chaque carte, pas de pause, sauf si le Maître l’ordonne.
♠️ SIGNIFICATION DES COULEURS :
♠️ Pique : Douleur
Pince, claque, cire chaude ou morsure. Nombre = intensité ou durée (secondes ou coups).
♦️ Carreau : Exhibition
Devant un miroir, caméra ou une photo. Doigter, lécher, ou jouer. Nombre = temps d’exhibition (secondes ou minutes selon la carte).
♥️ Cœur : Plaisir
Masturbation, vibration, ou godage. Nombre = durée OU profondeur.
♣️ Trèfle : Sodomie
Doigter anal, plug ou gode. Nombre = doigts, coups ou secondes de va-et-vient.
🃏 SPÉCIALES :
Joker noir : Le Maître choisit un défi interdit jusqu’ici, qu’elle n’a jamais osé.
Joker rouge : La soumise peut supplier pour un fantasme honteux. Mais si elle rougit ou hésite, ce sera refusé… et puni.
👁️ RÈGLES SIMPLES MAIS STRICTES :
Pas de discussion. La soumise obéit, ou elle est punie.
Si deux cartes de la même couleur sortent à la suite, elle doit se filmer ou se regarder faire dans le miroir, yeux ouverts.
Chaque tâche non exécutée double la suivante. Ex. : elle saute un 4 de trèfle ? Le suivant comptera pour 8.
Aucune serviette. Les fluides restent sur la peau.
À la 10ᵉ carte, si la soumise n’a pas joui, elle doit mendier pour jouir — en décrivant comment elle veut jouir, et en demandant la permission à voix haute.
🎯 BUT :
Pour le Maître : contrôle total, pulsion brute, soumission réelle et immédiate.
Pour la soumise : perte de repère, immersion, humiliation érotique, et plaisir dans la transgression.
💬 CONCLUSION :
Fin du jeu = le Maître décide. Il regarde sa soumise, la juge du regard, puis décide si elle mérite une récompense… ou un collier plus serré.
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** Journal de bord **
Il a suffit que je me retrouve seule à écouter de la musique pour combler le silence que je ne supporte plus depuis des mois.
Il a fallut que je tombe sur ce son qui m'a ramené un an en arrière ......
Un an si peu et pourtant tant de temps .....
Le début de la fin même si je ne le savais pas encore. J'ai senti la différence s'installer petit à petit. Je l'ai senti s'éloigner, se fermer, m'écarter.
De câlin il est devenu distant
De tendre il est devenu froid
De communiquant il est devenu taiseux
De doux il est devenu dur
De gentil il est devenu méchant ......
Doucement en quelques mois il a mit un masque, porté un costume. Ou alors c'était avant qu'il le portait et ça a fini par tomber ? J'sais pas, j'm'en fou ..... Non je m'en fou pas, c'est pas vrai. Encore aujourd'hui j'essaie de comprendre. Comment de parfait ça devient un enfer en un claquement de doigt ?
C'était si beau, bon et fort les premiers temps. Relation parfaite, homme parfait, dominant parfait. Tout ce que j'avais espéré d'un couple ds il me l'a donné. J'ai volé, j'ai plané, j'ai aimé ...... Je me suis plantée. En beauté et bien comme il faut.
Je les ai vu ces putains de redflag ! Je les ai vu et je les ai écarté ! Toujours a lui trouver des raisons pour l'excuser : trop de travail, trop de pression, c'est un hermite il a besoin d'espace, il est malade, il est fatigué, il a besoin de congés, ses enfants le stressent ....... Mais ça suffit plus au bout d'un moment parce que même en lui laissant de l'espace et le temps de se reposer rien ne change ...... Alors d'où ça vient ces changements ? Forcément de moi, j'ai dû merder quelque part. Mais où ? Et là c'est la porte ouverte à toutes les horreurs inimaginables que je me suis servie sur un plateau. Je suis nulle, mauvaise, pas bonne, trop grosse, trop moche, trop bête, pas assez soumise, pas assez salope, pas assez impudique, je ne vaux rien, on ne peut pas m'aimer, qui pourrait vouloir me garder ? Je suis devenue la reine de l'autodestruction et de la dévalorisation.......
Alors j'ai changé pour lui plaire plus, du moins je l'espérais. J'ai fermé ma bouche, retenue toutes mes réparties, je n'ai plus joué, j'ai gardé le sourire constamment même quand les humiliations ont commencé, j'ai serré les dents, j''ai tenu le coup ....... J'ai toujours souris même quand il me repoussait, quand il m'éloignait, quand il refusait les câlins, les discussions. J'ai souris pour aller pleurer en cachette. Parce que cette petite fierté là je ne voulais pas la perdre ......
J'ai accepté tout ce qu'il a exigé, j'ai accepté à en vomir, à en saigner ...... J'ai accepté les abus ..... J'ai accepté son ignorance à mon safeword quand ça allait trop loin ...... J'ai accepté qu'il m'utilise pour son plaisir en ignorant le mien ...... J'ai accepté parce que je refusais de le perdre et que je me raccrochais à sa putain de phrase "si ça va pas dans ce Nous en construction je te le dirai" ...... Et il a jamais rien dit ...... Jusqu'à ce qu'il me largue par texto quand j'ai osé crever l'abcès ........
"Je voulais te faire mal" qu'il a dit ...... "C'est pour ça que j'ai préféré arrêter" ...... Trop tard pour ça c'était quand le déclin a commencé qu'il aurait fallut arrêter parce que le mal il l'a fait ....... J'en ai saigné putain ...... Je me suis retrouvée couverte de mon propre vomit parce que selon lui c'était la seule façon de m'apprendre à faire une gorge profonde sans que je flippe de vomir ........ J'en ai saigné putain de ces sodomies imposées sans préparation et à la sauvage, des heures à saigner ....... Et ce putain de safeword ignoré quand je souffrais trop ...... Ce don de moi que j'ai fait jusqu'à la douche dorée que je refusais ....... Et ces humiliations que tu balançais comme si c'était normal ......... Putain qu'elle conne ...... Qu'elle connerie aimer ..... Qu'elle connerie espérer ........
Mais tout ça c'est derrière moi, ces négatifs là sont passés, il reste la colère juste ...... De pas lui avoir mit un pain dans la gueule dès qu'il a franchit la première limite ...... Et à moi aussi en mettre une. Je n'aurai jamais du accepter et laisser faire, je n'aurai jamais du me taire. Plus jamais ça ...... Plus jamais je ne veux tomber aussi bas, donner autant et ne rien recevoir sinon des miettes ......
Je lui en veux encore parce que à cause de lui toutes mes facettes sont en reconstruction ou planquées dans un coin et n'osent plus sortir .....
Et le pire ? Mon coeur en miette ...... Moi qui n'était que sentiments et sensations j'ai tout fermé. Cloîtré. Je refuse de ressentir, de vibrer ....... Parce que si je me plante encore je vais jamais arriver à me relever ......
J'ai changé, je ne suis plus la même. Un an de relation, 6 mois de reconstruction. Il a pas été le seul à m'abimer, à appuyerr sur les failles. Si je ne veux plus revivre ça je dois changer pas mal de choses. Retirer les schémas toxiques, les répétitifs négatifs. Ne plus jamais mentir pour faire plaisir, ne plus jamais me taire pour être aimée .... Prendre de bonnes habitudes ........
......... Et ne plus jamais m'oublier en cours de route. Je suis et resterai désormais ma priorité ........ Et si ça te plaît pas je t'emmerde 😁
** Journal de bord **
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Pourquoi fallait-il que quelque chose d'aussi fervent, chaud, intense, doive disparaître à jamais ? Que resterait-il de nous, de ces instants habités papr notre présence ? Et les souvenirs n'ont même pas la douce consistance de la poussière. Ils sont aussi impalpables et inexistants que les rêves. Juliette, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait au loin le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, en bas. Des fumées s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouard était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde.
Elle avait baissé les yeux, rouge de confusion. Je compris qu'elle mentait. Ce trouble m'alla droit au cœur. J'étais comme une damnée, j'aurais pleuré de rage. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Juliette, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Elle pense à Marie. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Marie. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Juliette, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent; ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Marie était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Marie. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Marie, sa grâce brune et allongée, femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Juliette en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferait-elle sans elle ? Elle serait totalement perdue, désemparée. Juliette s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle allait jouir. On ne supporte la vie à deux qu'en la dénigrant, seul moyen de l'embellir.
Sa silhouette tournoyante, la rapidité aérienne de ses postures formaient un dessin attachant. Qui pouvait-elle être ? Le temps sembla alors se figer pour l'éternité. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Marie. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. Sa brutalité lui dictait une sentimentalité de circonstance où elle s'apitoyait autant sur elle que sur le terrible danger auquel elle avait échappé. Le brutal aiguillon des sens, loin de triompher de la de la satiété, ne cessait de la confirmer. Elle ne pouvait échapper à la certitude que la vraie vie est ailleurs, loin des misérables niaiseries de l'amour fou. Ces excès de violence auraient dû constituer l'exutoire à une tension trop forte. Mais l'exutoire devint la passion elle-même, l'excès de leur mode affectif, dans l'effroyable pesanteur de leur frivolité.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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le téléphone sonne , Madame me convoque , entre midi et deux , au cinéma porno de Bordeaux !! le programme : exhib et dressage public !!
oupsss , j'ai un doute et mon estomac se noue , le cinéma porno est un lieu gay , méme si des couples viennent partager des moments , c'est quand méme très marqué " gay " , et je ne suis pas du tout gay , mais alors pas du tout !!
!l'exhibition en soit ne me dérange pas mais la , au milieu de males en rut , quelque chose me dit que cela va dégénérer et pas a mon avantage !!!
rv devans la porte , nous entrons , sitot dans le sas , Madame me met le collier et la laisse , me fait me déshabiller , nu , et me fait ranger mes vétements dans le sac prévu a cet effet ( Madame pense a tout ).
commence alors la déambulation dans les salles , les hommes ( effectivement , que des hommes ) s'approchent , me jauge , contemple mon sexe , mes fesses , tendent une main , un certain nombre comment a nous suivre ( je suis inquiet ) , Madame continue a me promener , a m'offrir aux regards des males , certains affichent une forme éclatante , sauf moi !!
mon angoisse monte au fur et a mesure que mon sexe se recroqueville et que mes fesses se sérrent !
nous arrivons enfin a l'estrade sur laquelle est dressée une croix de st andré , Madame m'attache , commence notre rituel , humiliation verbale , gifles , sévices légers , salive , pinces ( toujours les mémes , elles font toujours aussi mal !!!!! ) , des hommes s'approchent , et commence alors les mains baladeuses , ils soulévent mes bourses , cajolent mon sexe , insinuent une main entre mes fesses !!
J'espére que Madame se souvient que je ne veux pas de rapports avec les hommes !! elle laisse faire , contemple mon humiliation , les laisse fouiller mon intimité , leur offre méme du gel lubrifiant ! alors la non , je refuse et je lui rappelle que je refuse catégoriquement toute pénétration masculine , elle me regarde droit dans les yeux et la gifle tombe , " je commande et tu obéis , n'oublie pas ta place " oui Maitresse mais je ne suis toujours pas d'accord !! elle me regarde a nouveau et me demande " tu me fais confiance ?? " oui Maitresse mais j'ai un peu peur qu'elle se laisse aller et que j'en fasse les frais !!
ça y est , il y en a un qui insinue un doigt dans mon oeillet , gentiment je dirais , j'ai beau serrer , il me viole , enfonce son doigt jusqu'a la garde et commence a me fouiller , je cris non , j'ai les larmes aux yeux , Madame n'a pas respectée les régles et mes tabous , je lui en veux !! je la déteste !!
un autre se met a genoux devant moi et commence a me caresser le sexe , me léche les bourses , la tige et commence a sucer tout doucement mon gland , je bande , en méme temps le doigt dans l'anus me fait du bien , un massage de la prostate en se faisant sucer c'est trés bon !
petit a petit mon plaisir monte au creux de mon ventre , Madame me regarde me tordre , écoute mes gémissements et mes suppliques , ho oui c'est bon , je n'en reviens pas de m'offrir a ces hommes , je ferme les yeux et pense a une femme , le doigteur est doué et le suceur encore plus , je sens mes testicules qui montent se coller a ma verge , la bouche qui va et vient , le doigt qui masse lentement , doucement la zone sensible , mon anus est ouvert , mon sexe est tendu et je jouis , je cris , je bouge , je donne des coups de reins au rythme des mon éjaculation , je me vide dans la bouche , je sens les contractions de ma prostate , amplifiées par le doigt qui appuie dessus , que c'est bon !!Madame siffle la fin de la récréation , elle me détache , me tend les lingettes nettoyantes , je fais ma toilette et me rhabille vite fait , je dois aller au travail le ventre en feu , l'anus ouvert et les bourses vides !
dehors Madame me regarde et me demande " alors , c'est si difficile d'avoir un rapport avec un homme ?? " non , bien sur , dans ces conditions , je suis livré , attaché , je dois subir ce viol ( mais que c'est bon d'étre violé comme ça ) alors ce n'est pas dififcile mais ce n'est pas ce que je souhaitais vivre non plus ! heureusement j'ai échappé a la pénétration , je lui en fais la remarque et la , pan , la giffle , en pleine rue , devant tout le monde l'humiliation !! elle me demande " qu'est ce qu'on dit ? " merci Maitresse ! " plus fort , je n'ai pas entendu " MERCI MAITRESSE , les gens me regardent , ils sourient , les femmes me jettent un regard de mépris , je suis un esclave et Madame a raison , forcément !
je pars travailler , le cul en feu , les c...lles vides et la joue rouge .Madame a raison , je suis son petit chien et je dois apprendre a me taire .
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Cet "article" fait écho à un précédent que j’avais rédigé auparavant : https://www.bdsm.fr/blog/10557/Un-voyage-intérieur%C2%A0:-le-BDSM/
Si dans le premier j’exposais une vue d’ensemble des bénéfices et le voyage intérieur qu’est le BDSM, celui-ci se concentre sur l’expérience particulière d’une personne occupant la place de soumise, en explorant ses motivations (outre le fait qu’au fil du temps films, littérature et œuvres artistiques ont contribué à forger une image du fantasme de la soumission) et les transformations personnelles qui en résultent. Les deux textes se complètent ainsi en offrant des perspectives différentes.
Comprendre les motivations psychologiques qui poussent une personne à choisir la soumission et/ou à devenir esclave est essentiel, tant pour l’individu exerçant le rôle de dominant que pour celle occupant le rôle de soumise. Il est évident que chaque expérience étant unique, les motivations ainsi que les ressentis varient considérablement d’un individu à l’autre. Cependant, plusieurs axes et points de motivations à la soumission ou à l’esclavage ressortent régulièrement, sachant que pour certaines personnes il n’y en aura qu’un seul, tandis que d’autres, en manifesteront plusieurs :
I – QUÊTE DE TRANSFORMATION PERSONNELLE ET ÉVOLUTION INTÉRIEURE
1. Libération par le renoncement au contrôle
Renoncer à la prise de décision quotidienne et aux responsabilités habituelles permet de se délivrer des pressions sociales. Ce renoncement entraîne une libération psychique, ouvrant la voie à la redécouverte d’une liberté intérieure et, paradoxalement, à un regain de contrôle sur son monde émotionnel.
2. Recherche d’intensité émotionnelle
L’expérience de la soumission, dans un cadre structuré, permet d’accéder à des états émotionnels intenses. La quête d’une catharsis émotionnelle, par la confrontation aux peurs et aux tensions accumulées, offre une voie vers la guérison et une transformation psychique profonde.
3. Exploration des limites, de la douleur et de la catharsis
La soumission offre aussi la possibilité de sonder et de repousser ses propres limites. En transformant la douleur en vecteur de force, la personne réinterprète ses expériences passées et réconcilie des blessures anciennes, attribuant ainsi à la souffrance un nouveau sens dans la construction de son identité.
4. Expiation et rédemption intérieure
La pratique de la soumission peut s’exprimer sous forme d’un processus d’expiation, où l’individu cherche à se libérer de sentiments de culpabilité ou de remords liés à des expériences antérieures. En vivant ce rituel intérieur dans un cadre sécurisé, la personne convertit ces émotions en moteur de rédemption et d’évolution psychique, favorisant le pardon de soi et l’émergence d’une force intérieure renouvelée.
5. Réconciliation avec des expériences douloureuses
Le recours à la soumission offre la possibilité de revisiter et de réinterpréter des expériences douloureuses du passé. Ce processus de réconciliation transforme la souffrance en force de transformation personnelle, donnant un nouveau sens aux épreuves et permettant la construction d’une identité plus résiliente.
6. Évolution personnelle
La soumission peut être perçue comme un moyen de croissance personnelle. En se confrontant à ses peurs et à ses limites, une personne peut découvrir des ressources intérieures et développer une meilleure connaissance de soi, participant ainsi à son épanouissement.
7. Recherche de performance ou perfectionnement personnel
Pour certaines personnes, l’engagement dans une dynamique BDSM offre un cadre permettant de développer des compétences relationnelles, émotionnelles ou techniques. La recherche de l’excellence dans la pratique, autant pour la personne dominante que pour celle qui est soumise, peut constituer une motivation en soi.
8. Simulation ou résolution de conflits intérieurs
Certaines personnes utilisent la dynamique de la soumission pour revisiter et travailler sur des rapports de pouvoir, forgés dès l’enfance ou à travers des expériences antérieures, des conflits intérieurs ou des problématiques personnelles – en exploitant le plan symbolique que représente la structure hiérarchique et le contrôle. Ce mécanisme peut s’apparenter à une forme de thérapie expérientielle.
II – EXPLORATION IDENTITAIRE, AFFIRMATION DE SOI ET EXPRESSION DES SENTIMENTS
1. Affirmation de l’identité et singularité érotique
Adopter le rôle de soumise s’inscrit dans une démarche identitaire forte. La personne affirme ainsi sa singularité, se démarquant des normes traditionnelles et intégrant dans son identité une dimension érotique personnelle, riche de sens et de créativité.
2. Affirmation d’un rejet des normes sociétales traditionnelles
Bien que cette motivation rejoigne en partie l’affirmation identitaire, pour certaines, la soumission est aussi un moyen radical de contester ou de rejeter les constructions sociales et les normes de pouvoir qui régissent les comportements sexuels et sociaux traditionnels.
3. Validation personnelle et recherche d’autonomie paradoxale
Choisir ce rôle peut découler d’une quête de reconnaissance intérieure. En s’engageant dans une pratique exigeant une définition claire des propres limites, la personne revendique son autonomie, ce qui représente un acte de maîtrise sur sa vie émotionnelle et sexuelle.
4. Dynamique de jeu de rôle
La soumission peut aussi s’associer à l’exploration de différents rôles et identités. Cela permet à la personne d’expérimenter des facettes de sa personnalité qui restent habituellement inexplorées, offrant une opportunité de découverte de soi.
5. Recherche de validation externe
Certaines personnes adoptent ce rôle pour obtenir une forme de validité ou d’approbation à travers leur comportement soumis. Cette recherche peut trouver ses racines dans des expériences passées marquées par une volonté de plaire ou de recevoir de l’affection, renforçant ainsi leur sentiment de valeur personnelle.
6. Exploration de la honte et de la honte positive
Certaines personnes sont attirées par l’idée d’explorer des sentiments de honte ou de culpabilité dans un cadre sûr et consensuel. Cette démarche peut aider à redéfinir leur rapport à ces émotions et à en tirer une dimension positive, intégrée dans leur identité.
(Voir ici https://www.bdsm.fr/blog/10596/L'Humiliation-dans-le-BDSM-:-De-la-Dynamique-de-Pouvoir,-de-la-Confiance/)
III – SÉCURITÉ, CONNEXION & INTIMITÉ
1. Confiance et sécurité émotionnelle
La dynamique de la soumission offre à l’individu la possibilité d’explorer des facettes intimes de sa personnalité dans un environnement sécurisé. La vulnérabilité n’est pas perçue comme une faiblesse, mais comme la base d’une relation de confiance approfondie, contribuant à apaiser les angoisses intérieures et à établir les fondements d’un enrichissement personnel.
2. S’oublier pour l’autre et quête de connexion
La volonté de donner la priorité aux désirs et au bien-être du partenaire permet de s’effacer pour favoriser une union plus forte. Ce dépassement de soi, axé sur la satisfaction de l’autre, contribue à créer une connexion profonde et à tisser une intimité émotionnelle intense qui transcende l’échange purement physique.
3. Intimité et connexion
La dynamique de pouvoir inhérente au BDSM peut renforcer l’intimité entre partenaires. La vulnérabilité associée à la soumission contribue à forger des liens émotionnels robustes et favorise une connexion authentique, ouvrant la voie à une exploration plus riche des émotions et des désirs.
IV – DYNAMIQUES DE POUVOIR & RITUELS
1. Exploration de la dynamique de pouvoir et de l’obéissance
Le jeu des rôles en domination et soumission ne constitue pas seulement un échange extérieur, mais aussi une exploration intérieure. En se soumettant aux directives du dominant, la personne trouve une structure qui clarifie ses repères intérieurs et lui permet de libérer des aspects profonds de son identité, tout en examinant ses désirs les plus intimes.
2. Ritualisation et structure
La pratique du BDSM apporte une structure et des rituels qui peuvent faire défaut dans d’autres aspects de la vie. Ces rituels instaurent un sentiment de sécurité et de prévisibilité, offrant un réconfort pour certaines personnes. La répétition de ces rituels renforce le lien entre les partenaires et ancre la dynamique de pouvoir dans le quotidien.
(voir ici https://www.bdsm.fr/blog/10550/Protocoles,-rituels-et-règles-de-vie/)
V – EXPLORATION SEXUELLE & SENSORIELLE
1. Exploration de la sexualité
La soumission permet à une personne d’explorer des aspects de sa sexualité encore méconnus ou non acceptés. Elle peut ainsi aborder des fantasmes, des désirs ou des pratiques perçus comme tabous dans d’autres contextes.
2. Évasion du quotidien
Pour certaines personnes, la soumission représente une échappatoire aux pressions et responsabilités du quotidien. Elle offre un moyen de se libérer des attentes sociales et de s’immerger dans une expérience qui aide à se déconnecter.
3. Exploration de sensations physiques intenses ou inédites
Au-delà de l’aspect psychologique ou émotionnel, certaines personnes sont attirées par la découverte de sensations physiques intenses ou nouvelles. La soumission ouvre la possibilité d’expérimenter le corps sous un angle différent, mettant ainsi en avant des expériences sensorielles extrêmes.
4. Recherche de nouveauté et de variété
L’attrait pour l’inconnu, le frisson de l’exploration ou le désir d’accéder à des territoires interdits sur le plan émotionnel et sexuel peut également constituer une motivation sous-jacente, en plus de la quête de transformation personnelle ou de catharsis.
VI – DIMENSIONS SPIRITUELLES & APPRENTISSAGE
1. Éducation et apprentissage
Pour certaines personnes, le BDSM se présente comme un domaine d’apprentissage. Elles sont motivées par le désir d’en apprendre davantage sur elles-mêmes, sur leurs désirs et sur les dynamiques relationnelles, ce qui enrichit leur expérience et leur compréhension de la sexualité.
2. Dimension spirituelle ou transcendantale
Il arrive que certaines personnes ressentent une connexion spirituelle ou recherchent une dimension transcendante en pratiquant la soumission. Cela peut se traduire par une quête de sens ou par une expérience rituelle qui va au-delà de la simple exploration érotique ou psychologique.
VII – PERSPECTIVES ALTERNATIVES & CONTESTATIONS
Certaines approches mettent en avant des visions différentes du BDSM, se concentrant moins sur la transformation psychique ou l’évolution personnelle et davantage sur d’autres dimensions telles que le caractère ludique, contestataire ou expérimental de la pratique.
1. Dimension ludique et récréative
Pour certaines personnes, le BDSM se présente avant tout comme un jeu, une mise en scène éphémère où l’accent est mis sur le plaisir, l’amusement et l’évasion du quotidien. Dans cette perspective, les pratiques ne se veulent pas nécessairement un chemin de transformation ou de guérison, mais une expérience récréative permettant de sortir des schémas habituels.
2. Expérimentation et exploration de l’inattendu
Le BDSM peut être perçu comme un terrain d’expérimentation où se conjuguent créativité et liberté. Cette approche insiste sur la découverte de nouvelles sensations, la remise en question des limites connues et l’exploration de scénarios inattendus, sans qu’elle n’implique nécessairement une quête de transformation personnelle profonde.
3. La célébration de l’instant présent
Pour d’autres, la valeur du BDSM réside dans l’immédiateté et la richesse de l’instant vécu. L’expérience, considérée intensément sur le moment, est davantage perçue comme une célébration de la spontanéité et de l’instant présent qu’une démarche aboutissant à une transformation durable. Cette approche met en avant l’importance de l’expérience sensorielle et de l’émotion brute, sans nécessiter par la suite une intégration psychique approfondie.
CONCLUSION
Ainsi, le choix de devenir personne soumise ou esclave s’inscrit dans une démarche de transformation personnelle et de quête d’équilibre psychique. Au-delà de l’échange de rôles, c’est un véritable voyage intérieur qui permet de redéfinir les rapports à la douleur, au contrôle et à l’affirmation de soi. Ce processus libère des ressources intérieures essentielles et inscrit la démarche dans une quête globale d’équilibre émotionnel et de renaissance psychique. Dans ce cadre consensuel et sécurisé, la soumission se présente comme un outil puissant d’exploration et de réinvention de soi, permettant de renouer avec des désirs profonds et de s’épanouir dans une dynamique relationnelle enrichissante. Comprendre ces points est donc essentiel pour quelqu’un se voulant Dominant, du moins de type « masochien », un « sadien », lui, n’en ayant que faire...
RÉFÉRENCES
• Foucault, Michel – « Histoire de la sexualité »
• Baumeister, Roy – « The Culture of Narcissism »
• Poust, Françoise – « La passion du BDSM : une approche psychanalytique »
• Brame, Michel – Divers travaux sur la sexualité et les dynamiques de pouvoir
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C'était elle-même qui avait ouvert les portes de ce monde de cauchemar où elle se débattait et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux.
De nouveau, elle se prenait à espérer. L'enfer était fait ainsi de ces alternances de résignations et de révoltes devant un monde qui n'avait plus de sens. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée.
Un jour, enfin, elle crut voir, à travers des chagrins renouvelés, une issue dans ce labyrinthe de malheurs qu'elle avait elle-même déssiné. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi.
J'avais sur elle l'avantage de la connaître, d'être plus forte qu'elle, de savoir comment la prendre, et surtout de m'en amuser. Je reconstruisais ma proie en moi, je la voyais se débattre, telle une âme brisée, un corps souffrant d'incroyables tortures. Elle cherchait son bonheur et ne trouvait que des larmes. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet.
Elle se représentait des gestes, des positions, des abandons et elle avait mal. Ce qui est cruel dans la soumission, c'est qu'elle se sert de ce qui pour elle est le plus cher pour lui porter les coups les plus durs. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue à même le sol, mais heureuse, respirer dans la nuit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Avant-propos
Ce récit plonge dans une soumission totale, brute et sans concession. Chaque mot est une tension, chaque geste une offrande, chaque regard un jugement. Loin des fantasmes édulcorés, il explore la domination sous sa forme la plus crue, où plaisir et crainte se mêlent dans un rituel implacable.
J’aimerais savoir ce qu’il provoque en vous. Vous a-t-il captivé, troublé, dérangé ? Le style est-il immersif, les scènes assez puissantes ? Vos retours sincères sont essentiels : dites-moi ce qui vous a marqué, ce qui fonctionne ou non. Votre regard critique sera la clé pour aller encore plus loin.
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La Nuit du Jugement et du Plaisir
La nuit s'annonçait sulfureuse, une promesse murmurée à l'oreille du destin. Je me tenais dans la chambre, observant ma soumise qui, docile, attendait mes instructions.
"Prépare-toi, nous sortons."
Sur le lit, j'avais disposé sa tenue. Un collier serti d'une laisse, un plug anal, un long manteau. Rien d'autre. Ses yeux se levèrent vers moi, surpris, mais aucun mot ne fut prononcé. Elle savait. Elle acceptait.
Elle s'agenouilla devant moi, présentant entre ses mains tremblantes le plug, une offrande silencieuse. Je l'attrapai, laissant s'installer un silence pesant. Puis, avec lenteur, elle se courba jusqu'à ce que son front touche le sol, ses fesses offertes dans un geste de dévotion parfaite. "Merci, Maître."
Un peu de lubrifiant, juste assez pour que la douleur se confonde avec le plaisir. Sans préavis, je l'introduis en elle, l'entendant retenir un soupir. Je la laissai ainsi, figée dans sa reddition, avant de la relever. "Habille-toi. Nous y allons."
Nous marchions dans les rues de Paris, elle, nue sous son manteau, le plug ancré entre ses fesses, soumise à chaque pas. Son trouble était visible dans la tension de ses mouvements. Un secret brûlant entre nous deux, exposé à chaque regard croisé, sans que personne ne soupçonne à quel point elle était déjà livrée.
Nous arrivâmes devant une demeure imposante, un hôtel particulier aux portes de fer forgé. Un cadre plus intime, plus élitiste que nos sorties habituelles. Je l'arrêtai, mon regard captant le sien. "Sois parfaite. Ne me fais pas honte."
"Oui, Maître." Sa voix était un murmure, une promesse.
La porte s'ouvrit, et une femme nous accueillit. Drapée dans une robe rouge au décolleté vertigineux, elle émanait une autorité naturelle. Ses yeux glissèrent sur ma soumise, s'attardèrent avec une lueur d'intérêt manifeste.
"Le divertissement est arrivé."
Elle esquissa un sourire, tendit la main vers ma soumise. "Laissez-moi vous débarrasser de ce manteau."
Je vis les joues de ma soumise s'empourprer, un rictus fuyant trahissant son trouble. Mais elle obtempéra. Le tissu glissa de ses épaules, révélant son corps nu, son collier brillant à sa gorge, le plug encastré entre ses fesses.
Un frisson la parcourut lorsqu'elle sentit le regard de la femme détailler chaque courbe avec une satisfaction sans pudeur. Instinctivement, elle chercha à couvrir sa poitrine, mais un claquement de mes doigts l'arrêta net. Rapidement, elle reprit la posture que je lui avais inculquée : dos droit, mains croisées derrière, regard baissé. Elle était belle dans son humilité, offerte et fière à la fois.
La dame en rouge nous fit signe de la suivre. Je pris la laisse de ma soumise et nous avancâmes dans un grand salon. Autour d’une table richement dressée, six hommes et quatre femmes, visages tournés vers nous, observaient avec anticipation.
Un sourire se glissa sur les lèvres d'un convive. "Nous pouvons commencer."
Je pris place, laissant ma soumise debout à mes côtés. Chaque respiration faisait tressaillir sa poitrine, son corps vibrant entre crainte et excitation. Elle était parfaite.
"Va te présenter à chaque invité. Ils ont payé cher pour ce spectacle."
Elle pinça légèrement ses lèvres, un tressaillement furtif traversant son corps. Mais elle obéit.
Elle pinça légèrement ses lèvres, un éclat d’orgueil blessé traversant son regard lorsqu’elle comprit que les invités avaient payé pour sa présence ce soir. Mais elle ne broncha pas.
"Oui, Maître." Sa voix s’éleva, docile, soumise.
Elle tourna d’un quart de tour vers le premier convive, le dos droit, le regard baissé.
"Je me prénomme chienne Sophie. Je suis là pour vous servir."
L’homme esquissa un sourire appréciateur. "Fais un tour sur toi-même que je puisse t’admirer."
Sans hésitation, elle pivota lentement, chaque mouvement mesuré, offert au regard avide du convive. Lorsqu’elle lui tourna le dos, sa main s’abattit sur ses fesses, les agrippant fermement. Elle s’arrêta net, attendant son bon vouloir. Il pressa la chair sous ses doigts, jaugeant son obéissance, puis, sans prévenir, la marqua d’une gifle sonore.
Elle vacilla à peine, mais un frisson parcourut sa peau. "Merci, Monsieur," souffla-t-elle aussitôt.
L’homme observa la rougeur naissante sur sa fesse et hocha la tête. "Je vois que tu es bien éduquée." Il relâcha son emprise. "Va te présenter aux autres."
Elle s’exécuta, avançant d’un pas mesuré vers le deuxième convive, un homme plus jeune au sourire narquois. Il s’attarda sur elle avec une gourmandise à peine voilée avant d’effleurer ses lèvres du bout des doigts. Puis, sans douceur, il lui attrapa fermement la mâchoire, forçant sa bouche à s’ouvrir. Son pouce glissa sur sa langue, caressa l’intérieur de sa joue, testant la souplesse de cette cavité offerte.
"Une bouche qui doit savoir servir," souffla-t-il, son ongle traçant un sillon invisible le long de sa lèvre inférieure avant qu’il ne la repousse négligemment.
Elle recula d’un pas fluide avant de pivoter vers la troisième convive. Une femme élancée, aux yeux perçants, qui lui offrit un sourire lent, prédateur. Sans un mot, elle s’empara d’une poignée de ses cheveux et tira d’un geste sec, forçant sa tête en arrière, exposant sa gorge vulnérable. Ses ongles, effilés comme des griffes, tracèrent des arabesques sur sa peau frémissante.
"Un cou parfait pour un collier plus serré," murmura-t-elle avant de mordiller le lobe de son oreille, savourant le léger tressaillement qui parcourut le corps de la soumise. Puis, ses doigts glissèrent lentement, serpentant jusqu’à ses seins dénudés. D’un geste paresseux, elle fit courir ses ongles sur la peau sensible, griffant légèrement, traçant des sillons invisibles avant de pincer sans ménagement un téton durci.
"Regarde-moi ça," souffla-t-elle, moqueuse, en tirant sur la chair offerte. "Tellement réceptive… Tu aimes qu’on joue avec toi, pas vrai ?"
Elle relâcha le téton et le gifla aussitôt d’un claquement sec, arrachant un hoquet silencieux à Sophie. Un sourire amusé étira les lèvres de la convive.
"Et ici ?" poursuivit-elle, sa main quittant les seins pour descendre lentement le long de son ventre, caressant du bout des doigts la courbe de ses hanches avant de s’insinuer entre ses cuisses. "Oh… mais tu es trempée." Un ricanement s’échappa alors qu’elle appuyait du bout des doigts sur la moiteur évidente de son intimité.
"Un vrai petit spectacle ambulant," conclut-elle en levant les doigts brillants de son plaisir à hauteur de ses propres lèvres, les effleurant sans les lécher. "Dommage que tu sois déjà prise."
Le quatrième invité, un homme au regard flegmatique, lui tendit la main, paume tournée vers le haut. "Offre-moi tes poignets."
Elle obéit aussitôt, déposant ses mains fragiles dans la sienne. Ses doigts puissants les entourèrent, les pressèrent légèrement, jaugeant la fermeté de sa prise avant d’exercer une légère torsion, forçant ses bras à se tendre.
"Un jouet docile, bien dressé," constata-t-il, avant de relâcher sa prise et d’ignorer sa présence.
Elle continua, avançant vers un cinquième convive, une femme dont le regard langoureux semblait la dévorer de l’intérieur. Celle-ci fit glisser une main le long de son flanc, s’arrêtant sur sa hanche avant de descendre plus bas, caressant lentement l’intérieur de sa cuisse. Son souffle chaud effleura son oreille lorsqu’elle murmura : "Tu trembles… Une sensibilité exquise."
Les derniers convives ne furent pas plus tendres. Certains marquèrent leur territoire en griffant sa peau, d’autres en pinçant la chair tendre de ses seins, faisant naître sur son corps une mosaïque de rougeurs et d’empreintes entremêlées. Chaque contact ajoutait une nuance à la toile de sa soumission, chaque geste scellait davantage son abandon à cette assemblée.
Enfin, elle atteignit la dernière invitée, la dame en rouge. Elle inspira profondément et, avec la même soumission qu’aux autres :
"Je me prénomme chienne Sophie. Je suis là pour vous servir."
La femme l’observa longuement, un sourire carnassier jouant sur ses lèvres. Elle étendit lentement une jambe, traçant un sillon invisible sur le sol du bout de son talon. "Écarte un peu tes jambes. Je veux sentir la moiteur entre tes cuisses."
Obéissante, Sophie obtempéra. La main de l’hôtesse glissa contre son sexe, exploratrice, impitoyable. Son souffle se bloqua lorsqu’elle sentit deux doigts pénétrer sa chaleur, jouant avec son plaisir exposé.
"Cette petite chienne est prometteuse," déclara la dame en rouge en retirant ses doigts, brillants de sa dépravation. "Ouvre la bouche."
La bouche entrouverte, Sophie les accueillit, goûtant sa propre soumission.
"Bien." L’hôtesse se leva, tirant doucement sur la laisse. "Maintenant que tu t’es régalée de ton plaisir, nous allons pouvoir manger."
Elle la conduisit au centre de la table, où elle fut installée en position d’attente, prête à être contemplée. La fête ne faisait que commencer.
La dame en rouge s'assied avec une lenteur calculée, savourant la tension dans la pièce. Ma soumise demeure à la vue de tous, figée dans une posture d'attente parfaite. L'instant est suspendu.
Les plats arrivent, portés par trois jeunes hommes entièrement nus. Chacun porte un collier de cuir, orné d’un anneau d’attache, marquant sans ambiguïté leur appartenance. Leurs sexes, enfermés dans des cages métalliques, témoignent d’une soumission absolue. Leur démarche est mesurée, empreinte de discipline. Le silence qu’ils imposent à leur propre existence est presque fascinant.
Ma soumise, toujours figée dans sa posture d’offrande, les observe à travers ses cils baissés. Je capte la manière dont son souffle s’altère légèrement à leur passage, la curiosité qui tente de percer sous sa soumission impeccable. Mon regard la frôle, un avertissement silencieux. Elle comprend, aussitôt, et ravale toute distraction.
L’un des esclaves, pourtant, vacille. Son regard s’élève, un instant trop long, vers elle. Une hésitation infime, mais suffisante.
La voix de la dame en rouge tranche l’air.
— Viens ici, esclave numéro 1.
Le jeune homme tressaille, tombe à genoux dans un réflexe de terreur. Sa tête s’abaisse aussitôt, ses mains tremblantes reposant sur ses cuisses. Je perçois la tension dans ses épaules, la crainte viscérale d’avoir brisé l’ordre établi.
La dame en rouge tend un pied verni. Il comprend aussitôt l’ordre implicite et presse ses lèvres contre sa peau, multipliant les baisers en un rituel servile. Elle l’observe d’un regard amusé, savourant la manière dont il se dissout dans sa soumission.
— Notre distraction te plaît-elle ?
Sa voix est douce, presque caressante. Au centre de la table, ma soumise ne peut qu'entendre, privée du moindre contact, offerte aux regards de l'assemblée. Je perçois la légère crispation qui raidit son dos, la lutte invisible qui l'anime alors qu'elle se force à ne pas réagir. Son trouble est à vif, exposé, et je savoure cette tension muette qui l’enlace. Même sans mes mains sur elle, je la possède entièrement.
— Oui, Maîtresse. Elle est très jolie.
Un sourire effleure les lèvres de la dame en rouge.
— Elle te fait envie ? Tu aimerais qu’elle te fasse jouir ?
Je sens l’immobilité de ma soumise, son corps qui lutte contre l’instinct de réagir. L’esclave hésite, le souffle court. Sa cage métallique trahit un tressaillement presque imperceptible.
— Oui… si vous me le permettez, Maîtresse.
Un éclat de rire s’élève autour de la table. Les invités savourent l’audace désespérée du jeune homme. La dame en rouge le scrute, ses doigts pianotant distraitement sur la nappe, avant d’arborer un sourire cruel.
— Quelle audace… Tu aimerais souiller notre précieuse offrande ? Qui t’a autorisé à poser les yeux sur elle ?
Elle laisse flotter un silence pesant avant de lâcher, comme une sentence implacable :
— Va chercher le paddle. Et vite.
L’esclave bondit sur ses pieds, se précipitant vers un meuble où sont soigneusement disposés divers instruments de correction. Lorsqu’il revient, il tend le paddle de cuir, ses mains tremblant de la peur extatique qui le consume déjà.
La dame en rouge tourne alors son attention vers ma soumise.
— Viens le chercher, ma belle.
Un tressaillement parcourt son corps nu exposé. Son regard se lève timidement vers moi avant qu’elle n’obéisse, glissant hors de sa posture d’attente pour s’avancer vers la table. Lorsqu’elle prend le paddle dans ses mains, je capte l’hésitation dans son souffle, l’ombre d’un frisson qui secoue son échine.
— C’est toi qui vas le punir, ordonne la dame en rouge, son ton soyeux dissimulant une autorité implacable.
Ma soumise se fige. Sa prise sur le paddle se raffermit imperceptiblement, mais elle hésite encore.
— N’aie crainte, continue la maîtresse de cérémonie. Je vais te montrer.
Elle se place derrière elle, glissant ses mains sur ses épaules, sa bouche frôlant son oreille.
— Lève le bras… Voilà… Maintenant, frappe.
Ma soumise obéit, l’instant suspendu dans une tension brûlante. Le paddle s’abat sur la chair nue de l’esclave dans un claquement net. Un sursaut le traverse, et un murmure de surprise parcourt la salle.
— Encore. Plus fort.
Le deuxième coup résonne, plus assuré. Je vois sa respiration se modifier, ses lèvres s’entrouvrir à peine alors que la maîtrise lui échappe peu à peu. Son regard se perd un instant dans l’ombre d’un trouble que je connais bien, avant de glisser vers moi. Une seconde suspendue où elle cherche, presque instinctivement, mon approbation. Je hoche imperceptiblement la tête, fier de son application. Mais déjà, la dame en rouge claque la langue, un rappel sec à l'ordre. "Ne perds pas ta concentration, ma chère. Continue."
La dame en rouge effleure son poignet, sa main froide contre la peau brûlante de ma soumise. Elle guide son geste avec une patience calculée, imposant un tempo impitoyable. Le paddle s’élève et retombe, traçant sur la chair de l’esclave des marques écarlates qui s'impriment en lignes vibrantes de douleur. Chaque coup résonne, un écho brutal dans la pièce suspendue au spectacle.
Ma soumise tremble, non pas de peur, mais d’un trouble plus insidieux. Chaque impact lui arrache un souffle plus court, chaque gémissement étouffé de l’esclave alimente ce feu qu’elle ne contrôle pas encore. Elle lutte, vacille entre l’ordre donné et ce qu’il provoque en elle. Sa posture est tendue, ses muscles vibrants sous l'effort de maintenir son obéissance. Mais je la vois, je ressens l’ombre d’un frisson qui traverse sa nuque, ce vertige subtil qui la fait osciller à la frontière du contrôle.
— Plus lentement, murmure la dame en rouge, son souffle glissant contre l’oreille de ma soumise. Ressens la vibration de chaque coup, savoure le frémissement sous ta main.
Ma soumise obéit, ralentit son mouvement. Chaque frappe devient plus calculée, plus intense. La peau de l’esclave se teinte d’un rouge sombre, chaque impact sculptant sa soumission à vif. Je bois la scène, captivé par cette transformation subtile, par le basculement qui s’opère en elle. Son regard vacille encore vers moi, cherchant un ancrage. Je lui offre un sourire lent, chargé de fierté et d’une exigence muette : va jusqu’au bout.
Elle inspire profondément, raffermit sa prise, et abaisse le paddle dans un claquement plus net, plus précis. Un frémissement visible parcourt sa peau alors qu’elle s’approprie le geste, se fondant dans ce rôle qu’on lui impose… et qui, lentement, s’empare d’elle.
Lorsqu’enfin la dame en rouge pose une main sur la sienne pour l’arrêter, la tension s’étire encore un instant, comme une corde vibrante sous la caresse d’un archet.
— Regarde-moi ça, souffle un invité, admiratif. Magnifique.
La dame en rouge interrompt ce moment d’un claquement de doigts sec.
— Reprends ta place, chérie. Ce n’est pas encore ton heure.
Ma soumise tressaille légèrement, puis obéit sans un mot. Avec une lenteur calculée, elle repose le paddle sur le plateau d'argent que lui tend la dame en rouge. Ses mains tremblent à peine, un frisson discret trahissant l’intensité de ce qu’elle vient de vivre. Puis, elle se redresse, recule avec grâce et regagne le centre de la table.
Elle s’agenouille en position Nadu, les genoux écartés, le dos droit, les mains posées avec une perfection étudiée sur ses cuisses. Sa poitrine nue se soulève au rythme de sa respiration encore erratique, mais son regard reste baissé, offerte dans toute la splendeur de sa soumission. Les convives l’observent avec un intérêt renouvelé, appréciant chaque infime tension de son corps, la lueur de trouble qui danse encore sur sa peau frémissante.
— Quant à toi, esclave, reste là, dos tourné à l’assemblée. Ils doivent voir ce que coûte l’indiscipline.
Le jeune homme demeure figé, ses épaules tremblant sous l’humiliation imposée. Sa peau rougie porte la marque brûlante de la correction, exposée comme un avertissement vivant.
La dame en rouge effleure du bout des doigts la coupe de cristal devant elle, savourant l’électricité dans l’air.
— Maintenant, mes chers amis, mangeons. Nous avons tant à savourer…
Le murmure des conversations reprend, ponctué de rires feutrés.
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