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Par : le 25/04/25
Masochiste Comment savoir si on est masochiste ? Moi, la douleur Je pensais ne pas aimer ça, jamais, évidemment. Quelle idée aussi ! Mal au dos, mal aux dents, c’est bon Je connais…jamais de la vie, J’aime ça !! Ok, en fait, là aussi, tant qu’on n’a pas expérimenté, est-ce qu’on peut dire qu’on sait ? sans doute pas…enfin, clairement, pas moi. On en parlait hier, se confronter aux choses pour savoir, c’est comme ça que Je fonctionne. Une claque sur les fesses M’arrache un éclat de rire. C’était le premier contact. Ma réaction Me surprend. Un truc à aller chercher…un jour.  Et ce jour, Je Me le créé. Premiers contacts avec une ceinture. Rassurant. J’aime le contact avec le cuir, son odeur, son toucher. Ce n’est pas cinglant, ça chauffe.  Puis ce seront martinets, cravache, baguette. Une appétence certaine pour les martinets : leur capacité à chauffer la peau, à être doux, puis à monter en intensité.J’aime qu’ils soient lourds. Leurs longueurs différentes permettent à certains de venir s’enrouler à des endroits inattendus, prolongeant la morsure et laissant des marques plus profondes, plus tenaces.  Les marques, le signifiant du masochiste ?  Quel rapport étrange avec ces marques. Une putain de fierté. Signes d’appartenance, souvenirs de séances, points d’ancrage perdus au milieu de ma vie vanille… Ces premiers contacts confortent Mon ressenti : J’aime ces moments où la douleur s’installe, obligeant à former une bulle, à M’abandonner, à Me laisser glisser. J’aime particulièrement quand Je Me sens contrainte, mains attachées au dessus de Moi. J’aime l’alternance de l’intensité, de la fréquence, des instruments. J’ai l’impression d’éteindre enfin Mon cerveau. Je progresse. J’avance sur d’autres aspects. Mais ils Me manquent ces ressentis.  En discutant, Je ressens qu’il y a un truc, pas clair, avec le safeword. Je comprends son utilité, pour tout le monde. Je pense avoir rencontré des niveaux de douleur déjà importants pour Moi, mais Je ne l’ai pas utilisé jusque là. J’ai l’impression de ne pas en être capable. Je trouve la personne adéquate pour tester le concept. Je le prononcerai ce jour-là. A quel prix ? Un peu d’humiliation, une cuillière en bois cassée, des marques… pour un moment…Mais un drôle de sentiment. Je crois maintenant que les marques sans appartenance ne Me sont d’aucun intérêt. Et alors ce safeword ? Alors…Je ne sais pas. Oui Je l’ai prononcé, oui J’en suis capable. Atteindre le safeword, Je conçois aujourd’hui que, pour Moi, ça signifie flirter avec des limites qu’on pourrait qualifier de virtuelles, dangereuses…Je sais, J’entends ce que Tu Me dis…Qu’ai-Je à prouver ici ? à qui ? On retrouve l’idée d’être à la hauteur, à Ma hauteur… Aucune idée de l’endroit où elle se trouve, cette hauteur,, du pourquoi Je veux aller là-bas…Je sais juste que, là, Je veux encore. Qu’il y a un bout de Moi que Je ne peux atteindre que dans ces moments. Je veux encore ces nouvelles découvertes : chambrière qui cingle, qui pique. Dont la douleur irradie sur quelques instants et pénètre le corps, dont l’extrémité libre joue à sa manière, Fouet avec lequel Tu as commencé à M'effleurer. Lourd, puissant, large, enveloppant.  Je sais que J’ai des choses à aller chercher là. Des ressentis, des confrontations, de l’abandon, de la rage. Du plaisir. Du plaisir. Comme celui que Je ressens quand Tu pinces, tords Mes tétons. “Stop ou encore ?” “Attends…encore”. Alors que ça fait mal, juste un truc de malade qui prend, qui prend tout. Rien n’existe à ce moment-là. Juste Tes mains, Tes doigts qui vrillent Ma chair, Tes poignets que Je saisis, “Attends”...respirer…”encore”. Je comprends pas tout, Je ne comprends rien. Je sais juste que J’en veux encore.   
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Par : le 21/04/25
Chapitre 19 Les frontières du désir   Je refermai la porte derrière nous et m’adossai un instant, la détaillant du regard. Elle s’appuya contre le bureau, les bras croisés, une étincelle de curiosité dans les yeux. — "Alors, dis-moi ce que tu en penses ?" demandai-je en désignant d’un geste le couloir que nous venions de traverser. Elle prit un instant avant de répondre, passant une main dans ses cheveux, comme si elle pesait encore ses mots. — "C’est un monde à part," finit-elle par dire. "Tout est jeu, contrôle, illusions... mais il y a une sincérité étrange dans tout ça." Je hochai la tête, appréciant son regard analytique. — "Sincérité ?" — "Oui," poursuivit-elle. "Les clients jouent un rôle, les filles aussi. Mais au final, chacun sait exactement pourquoi il est là. Il n’y a pas d’hypocrisie, pas de faux-semblants. Juste une transaction, mais parfois... quelque chose de plus." Son regard se perdit un instant, comme si elle tentait encore de comprendre cet univers. Puis, elle me fixa à nouveau. — "Et toi ? Pourquoi ce choix ?" Je laissai échapper un léger sourire, m’approchant d’elle. — "Parce que c’est un monde où chacun peut être ce qu’il veut. Où les masques tombent parfois plus que dans la vraie vie." Elle sembla réfléchir à ma réponse, un éclat indéfinissable dans les yeux. — "Tu penses vraiment qu’ils tombent... ou qu’on en porte juste d’autres ?" Je pris quelques secondes avant de répondre, observant la manière dont son regard s’attardait sur les écrans de contrôle du studio. — "Le contrôle et l’abandon sont deux faces d’une même pièce. Ceux qui viennent ici cherchent à prendre le pouvoir... ou à le céder complètement. C’est ce qui rend ce monde si fascinant." Elle croisa les bras, pensive. — "Et toi ? Tu préfères quel côté du jeu ?" Je soutins son regard, un sourire énigmatique aux lèvres. — "Je crois que tu connais déjà la réponse." Un silence s’installa, chargé de sous-entendus. Puis, je repris, ma voix plus basse, plus calculée. — "Et toi ? Comment as-tu vécu ta soumission, cette nuit-là ?" Elle parut prise de court. Son regard vacilla un instant, comme si elle revivait chaque sensation, chaque frisson de cette nuit particulière. Elle humecta ses lèvres avant de répondre. — "C’était... perturbant. Intense. Je ne pensais pas apprécier perdre le contrôle." Je m’approchai lentement, réduisant la distance entre nous. — "Et pourtant, tu l’as fait." Je la regardai, attendant sa réponse. Un silence chargé d’hésitation flotta entre nous. Elle jouait avec une mèche de ses cheveux, signe qu’elle réfléchissait. — "Je ne sais pas," finit-elle par dire. "C’était différent de ce que j’imaginais. J’ai aimé… et ça m’a troublée en même temps." Je m’approchai lentement, posant mes mains sur le bureau de chaque côté d’elle, réduisant la distance entre nous. — "Ce trouble, c’est ça qui te donne envie d’aller plus loin, n’est-ce pas ?" Son regard se planta dans le mien, défiant et incertain à la fois. — "Et si c’était le contraire ?" souffla-t-elle. Je laissai un léger sourire étirer mes lèvres. — "Alors, pourquoi es-tu ici ?" Elle ouvrit la bouche pour répondre, puis se ravisa. Elle savait aussi bien que moi qu’elle ne cherchait pas seulement des réponses… mais une nouvelle expérience, un autre frisson, peut-être une confirmation de ce qu’elle avait ressenti cette nuit-là. Je reculai légèrement, lui laissant l’espace nécessaire pour qu’elle choisisse elle-même la suite. — "Tu veux comprendre ce que tu as ressenti ? Alors laisse-moi te guider à nouveau." Elle ne répondit pas tout de suite. Mais elle ne recula pas non plus. Je tendis la main vers elle, lentement, laissant à son regard le temps d’absorber ce qui se jouait entre nous. Elle hésita, une fraction de seconde, puis ses doigts effleurèrent les miens. Ce simple contact portait plus de signification qu’aucune parole. — "Laisse-toi aller," murmurai-je. Elle ferma les yeux un instant, puis les rouvrit, plus résolue. Son souffle était plus court, plus hésitant, mais elle ne chercha pas à fuir. — "Montre-moi," souffla-t-elle enfin. Je glissai mes doigts le long de son bras, sentant la tension sous sa peau. Cette fois, elle acceptait l’abandon non par contrainte, mais par choix. Et c’était là toute la différence.       Chapitre 20 L'éveil des sens   Elle ne recula pas. Cette fois, il n’y avait ni hésitation ni faux-semblants. Son regard était ancré au mien, à la fois interrogateur et résolu. L’ombre d’un défi flottait dans ses prunelles, mais je pouvais y lire autre chose. Une envie plus profonde, celle de comprendre ses propres désirs, d’explorer cet univers où le contrôle lui avait échappé. Je fis un pas de plus, réduisant le peu de distance qui nous séparait encore. Mon doigt effleura sa joue, descendit lentement le long de sa mâchoire, traçant un chemin invisible jusqu’à son cou. Son souffle se fit plus court, et je sentis un frisson parcourir sa peau sous mon toucher. — "Tu veux comprendre... mais es-tu prête à ressentir ?" murmurais-je contre son oreille. Elle ne répondit pas, mais je vis la lueur de curiosité s'intensifier dans ses yeux. Je laissai mes doigts effleurer la naissance de son épaule, jouant sur cette frontière ténue entre anticipation et désir. Son corps ne bougea pas, mais son souffle trahit l’effet de mon contact. Lentement, je pris sa main et l’attirai doucement vers moi. — "Fais-moi confiance," murmurai-je. Elle n’opposa aucune résistance. C’était elle qui, cette fois, acceptait d’avancer dans l’inconnu. Je la guidai lentement vers le canapé, la faisant asseoir face à moi. Ses yeux me scrutaient avec une intensité nouvelle, un mélange de retenue et d’envie à peine dissimulée. Je m’agenouillai devant elle, mes mains glissant doucement sur ses genoux, puis le long de ses cuisses, explorant la chaleur de sa peau à travers le tissu léger de sa robe. — "Ferme les yeux," ordonnai-je doucement. Elle hésita, puis s’exécuta. Un léger frisson parcourut son bras lorsque mes doigts s’attardèrent à l’intérieur de son poignet, effleurant sa peau avec une lenteur calculée. Chaque contact, chaque geste était une invitation, une exploration mesurée de ses limites. — "Dis-moi ce que tu ressens," murmurai-je en effleurant la ligne de sa clavicule du bout des lèvres. Son souffle se fit plus saccadé. Elle entrouvrit les lèvres, mais aucun mot ne franchit leur barrière. — "Ne pense pas. Ressens." Mes doigts remontèrent le long de son bras, traçant des chemins invisibles, dessinant sur sa peau des promesses à peine murmurées. Je la voulais vulnérable, réceptive, pleinement consciente de chaque sensation qui l’envahissait. Elle inspira profondément, ses paupières frémissant sous le poids du désir grandissant. Ce soir, elle ne contrôlait rien. Et cette idée, plus qu’aucune autre, semblait l’ébranler autant qu’elle l’attirait. Je posai mes lèvres juste sous son oreille, y déposant un baiser léger, presque insaisissable. Son souffle s’accéléra, ses doigts se crispèrent un instant sur ses cuisses. Lentement, je laissai mes mains remonter le long de ses bras, savourant la tension qui s’installait entre nous. — "Laisse-toi aller..." Ma voix était un murmure, une promesse. Elle entrouvrit les yeux, plongeant son regard dans le mien, cherchant une réponse silencieuse. J’y lus à la fois l’appréhension et une curiosité brûlante. Je pris son poignet et le guidai jusqu’à ma poitrine, l’invitant à sentir mon propre souffle s’accorder au sien. Son toucher était hésitant, mais elle ne recula pas. — "Tu vois ? Ce n’est pas seulement toi qui ressens." Elle déglutit, son regard oscillant entre mon visage et l’espace ténu qui nous séparait encore. Puis, lentement, elle bougea sa main, effleurant du bout des doigts la courbe de mon cou. Un sourire effleura mes lèvres. Je capturai sa main, la guidant sur ma peau, l’encourageant à explorer à son tour. Sa respiration se fit plus irrégulière alors que ses doigts suivaient timidement la ligne de ma clavicule, la courbe de mon épaule. Elle hésitait, mais elle n’arrêtait pas. — "Apprends-moi..." murmura-t-elle enfin. Ces mots, soufflés comme un aveu, marquèrent le point de non-retour. Elle ne cherchait plus à comprendre, elle voulait ressentir, s’abandonner à ce que nous étions en train de construire. Je posai mes lèvres sur son poignet, savourant la chaleur de sa peau, puis remontai lentement vers l’intérieur de son bras. Chaque contact était un pas de plus vers cet équilibre fragile entre contrôle et abandon. Elle bascula légèrement la tête en arrière, se laissant aller à ces nouvelles sensations. Sa posture, à la fois tendue et offerte, exprimait tout ce qu’elle n’osait pas encore dire. Je la voulais consciente de chaque frisson, de chaque pulsation de désir naissant. — "Laisse-toi porter... je suis là." Son corps répondit avant ses mots, un léger frémissement parcourant sa peau sous mes caresses. Cette nuit n’était plus une hésitation, mais une découverte, une exploration partagée. D’un geste lent, je me levai et me dirigeai vers la porte. Le déclic du verrou résonna dans le silence, scellant l’instant. Plus rien ni personne ne pourrait interrompre ce qui allait suivre. Je revins vers elle, prenant doucement son visage entre mes mains. Mon regard captura le sien avec une intensité nouvelle. — "Avant d’aller plus loin, je veux que tu choisisses un mot. Un mot qui arrêtera tout si tu en ressens le besoin. Un mot qui te donnera une échappatoire si tu veux en avoir une." Elle cligna des yeux, légèrement surprise par ma demande. — "Un safeword ?" Je hochai lentement la tête. — "Oui. Ce sera notre pacte de confiance. Choisis-le." Elle prit un instant, cherchant dans ses pensées. Puis, un sourire furtif passa sur ses lèvres. — "Éclipse." J’acquiesçai, gravant ce mot dans mon esprit. — "Très bien. À partir de maintenant, quoi qu’il arrive, si tu dis ce mot, tout s’arrête immédiatement. D’accord ?" Elle hocha lentement la tête. — "D’accord." Un silence s’installa, chargé d’une nouvelle intensité. Désormais, nous étions prêts à aller plus loin. Je l’aidai à se lever, savourant la tension qui parcourait son corps. D’un geste précis, je retirai ma cravate et la fis glisser entre mes doigts. — "Tourne-toi." Elle obéit, un frisson courant le long de son échine. Lentement, je nouai le tissu autour de ses yeux, plongeant la pièce dans l’obscurité pour elle. Son souffle s’accéléra légèrement, son corps réagissant à cette nouvelle perte de repères. — "Fais-moi confiance... et ressens." Je laissai mes mains glisser le long de ses bras avant de l’attirer doucement contre moi. Je la sens frissonner sous mes doigts, sa respiration légèrement saccadée trahissant l’attente qui s’installe. Son corps tout entier semble suspendu à mon prochain geste, à ma prochaine parole. D’un ton bas, contrôlé, je murmure contre son oreille : — Déshabille-toi. Ma voix est un ordre, posé, inébranlable. Elle ne bouge pas tout de suite. Ses prunelles accrochent les miennes, cherchant un point d’ancrage, une permission tacite. Je ne lui en accorde pas. Juste cette attente silencieuse qui pèse sur ses épaules, sur son souffle déjà plus court. D’un geste lent, je remonte une main le long de son bras, frôlant sa peau nue du bout des doigts. Puis, d’un mouvement plus ferme, je saisis son menton entre mon pouce et mon index, la forçant à me regarder en face. — Maintenant. Elle inspire profondément, puis baisse légèrement les yeux en obéissant. Ses doigts glissent sur le tissu de sa robe, trouvant les attaches, les défaisant lentement. Je la laisse faire, savourant la lenteur de l’instant, le frisson qui fait frémir sa gorge quand le tissu commence à dévoiler ses courbes. Lorsque la robe chute enfin à ses pieds, je reste silencieux un instant, la contemplant. L’attente est une arme aussi puissante que le contact. Je veux qu’elle ressente chaque seconde, qu’elle devine la suite sans jamais l’anticiper totalement. D’un pas lent, je réduis la distance entre nous. Mon torse frôle sa peau nue. Elle retient son souffle. — Les mains derrière la tête. Elle obéit sans un mot, levant lentement les bras, exposant davantage son corps frémissant sous la tension. J’effleure ses poignets de la pulpe de mes doigts, remontant le long de ses bras, savourant la chaleur qui émane d’elle. — Belle… et docile, soufflé-je contre son oreille. Elle frissonne, mais ne bouge pas. Je veux tester ses limites. Ma bouche suit la ligne de sa clavicule, déposant un baiser lent, puis un second, avant de mordre doucement sa peau. Elle tressaille sous le choc léger du contraste entre douceur et fermeté. — Tu aimes ça, murmuré-je. Elle ne répond pas, mais son souffle trahit ce qu’elle n’ose pas dire. D’un geste précis, mes mains glissent le long de ses hanches, explorant, revendiquant. Puis, je descends lentement, jusqu’à m’agenouiller devant elle. Mes lèvres suivent le tracé de son ventre, s’attardant juste au-dessus de son nombril. Mes doigts s’accrochent à l’arrière de ses cuisses, la maintenant en place. — Ne bouge pas. Je la sens se raidir légèrement, à la limite entre contrôle et abandon. Parfait. Ma langue effleure sa peau. Elle étouffe un soupir. — Toujours si silencieuse ? Je relève les yeux vers elle. Ses lèvres sont entrouvertes, son regard embrumé par l’attente, par l’intensité du moment. Je souris. — Tu vas apprendre à me donner ce que je veux entendre. Ma voix est une promesse, un avertissement. Je la maintiens ainsi, offerte à moi, immobile sous l’emprise de mon regard. Son souffle s’accélère à peine, mais je le perçois. Son ventre se soulève légèrement sous mes lèvres, trahissant l’impact de chaque contact. Mes doigts pressent la chair de ses cuisses, ancrant ma présence contre elle. — Tu te contiens encore… C’est une constatation, une provocation. Je remonte lentement, mes lèvres frôlant sa peau jusqu’à revenir au creux de son cou. Ma main s’enroule autour de sa gorge, juste assez pour lui faire sentir mon emprise, mon contrôle. Son regard s’accroche au mien, incertain, troublé. — Tu veux jouer à être sage, mais ton corps me dit tout le contraire… Elle ne répond toujours pas. J’appuie légèrement mes doigts autour de sa gorge, pas pour lui faire mal, juste pour la forcer à ressentir, à s’abandonner. Je veux qu’elle comprenne que la résistance ne fera que prolonger son supplice. — À genoux. Elle hésite une fraction de seconde. Juste une fraction, avant que sa volonté ne cède à mon autorité. Lentement, elle fléchit les jambes, se laissant glisser au sol devant moi. Ses mains, encore tremblantes d’anticipation, reposent sur ses cuisses. Je l’observe, savourant cette vision. — Si belle… et si obéissante. Je passe une main dans ses cheveux, tirant légèrement en arrière pour exposer son cou. Mon autre main effleure son épaule nue, suivant la ligne de sa clavicule, descendant lentement jusqu’à la naissance de ses seins. Je veux l’entendre. Je veux qu’elle abandonne cette retenue, qu’elle me laisse prendre ce qu’elle me refuse encore. Alors, je laisse mes doigts descendre plus bas, mes caresses se faisant plus insistantes, plus possessives. Sa peau frissonne sous mon toucher, ses lèvres s’entrouvrent, et enfin, un premier soupir s’échappe. — Voilà… Ma voix est un murmure satisfait. Je la caresse avec une lenteur calculée, effleurant à peine là où elle voudrait plus. Son corps oscille entre impatience et abandon. Je me penche vers son oreille, ma main toujours en mouvement contre sa peau brûlante. — Dis-le. Elle frissonne. — Dis-moi que tu es à moi ce soir. Elle mordille sa lèvre, tentant encore de résister, mais son corps parle déjà pour elle. — Dis-le. Elle inspire profondément, et enfin, dans un souffle tremblant, elle cède. — Je suis à toi ce soir… Un sourire carnassier étire mes lèvres. — Bonne fille. Ses mots flottent encore entre nous, suspendus dans l’air chargé de tension. Je suis à toi ce soir. Je savoure cette soumission, ce moment où elle a enfin cédé, où elle s’est offerte, non par contrainte, mais par désir. Pourtant, ce n’est que le début. — Répète. Ma voix est plus basse, plus exigeante. Je veux ancrer cette phrase en elle, la forcer à la ressentir autant qu’à la dire. Elle inspire, cherche son souffle, et dans un murmure plus assuré : — Je suis à toi ce soir… Un sourire satisfait s’étire sur mes lèvres. — Bonne fille. Mes doigts glissent sous son menton, relevant doucement son visage vers moi. Ses prunelles sont sombres, troublées, brillantes d’attente. Je veux qu’elle comprenne une chose essentielle : ce n’est pas seulement un jeu, c’est un abandon total entre mes mains. — Mets tes mains derrière ton dos. Elle s’exécute lentement, croisant ses poignets derrière elle, accentuant la cambrure de son buste offert. Son souffle est court, presque fébrile. Je peux sentir l’adrénaline pulser sous sa peau, l’excitation mêlée à cette infime appréhension qui rend l’instant encore plus électrique. Je contourne son corps à genoux, effleurant sa peau du bout des doigts. Ma main glisse le long de sa colonne vertébrale, remonte doucement, puis redescend en une caresse calculée. Je ressens la chaleur qui irradie d’elle, la tension qui s’accumule dans chaque muscle tendu sous mon contrôle. — Regarde-moi. Elle obéit immédiatement, levant les yeux vers moi, et ce qu’elle y laisse transparaître m’arrache un frisson de satisfaction. D’un geste lent, je défais ma ceinture. Je veux qu’elle devine la suite avant même que mes mots ne la lui imposent. Je veux voir son regard vaciller entre anticipation et abandon. Je veux qu’elle comprenne que désormais, chaque mouvement, chaque gémissement, chaque soupir m’appartiendra. Ma ceinture glisse entre mes doigts, et je l’observe, savourant sa soumission. — Ouvre la bouche. Elle frissonne. Son hésitation ne dure qu’une seconde, puis elle s’exécute, laissant ses lèvres s’entrouvrir dans une attente silencieuse. Parfait. Je passe le cuir entre ses dents, laissant la sensation du matériau froid et souple contre sa langue. — Mord-la. Elle serre doucement les mâchoires, un soupir étouffé s’échappant alors que je serre un peu plus la ceinture entre ses lèvres. — Tu vas apprendre ce que signifie réellement m’appartenir. Je relâche la pression, glisse la ceinture hors de sa bouche, puis l’enroule lentement autour de ses poignets derrière son dos. Un nœud ferme, mais pas douloureux. Juste assez pour lui faire sentir son impuissance, juste assez pour qu’elle comprenne qu’elle est totalement sous mon emprise. Je me penche à son oreille, effleurant sa peau de mon souffle. — Maintenant, reste sage… et laisse-moi te montrer ce que signifie être à moi. Mon ton est une promesse. Elle est là, à genoux devant moi, les poignets liés par le cuir que je viens de serrer. Pourtant, ce n’est pas la contrainte physique qui l’immobilise, c’est autre chose. Le poids de mon regard. L’anticipation du moment. L’abandon qu’elle commence à accepter, lentement, malgré elle. Je m’attarde sur chaque détail. Son souffle court, la tension dans ses épaules, la façon dont elle cambre subtilement son dos sans même s’en rendre compte. Elle lutte encore un peu, mais pas contre moi. Contre cette partie d’elle-même qui veut lâcher prise entièrement. — Dis-moi ce que tu ressens. Elle relève les yeux vers moi, hésite. — Je… Sa voix s’étrangle légèrement. Elle cherche ses mots, mais je n’ai pas besoin qu’elle parle. Je me penche, effleurant de mes doigts sa mâchoire, traçant lentement la ligne de son cou, descendant sur la courbe de son épaule. — Pas ce que tu crois devoir dire. Ce que tu ressens vraiment. Elle frissonne sous mon toucher. — Perdue, murmure-t-elle enfin. Un sourire étire mes lèvres. — Bonne réponse. Car c’est exactement ce que je voulais. L’amener à ce point de rupture, cet instant où elle comprend que résister ne sert plus à rien. Je me redresse, la dominant de toute ma hauteur, et je la laisse dans ce silence chargé d’attente. Elle doit ressentir ma présence sans que j’aie besoin de parler, sans que j’aie besoin d’agir tout de suite. L’incertitude est une arme aussi puissante que le contact. Je la contourne lentement, effleurant sa peau du bout des doigts, savourant la tension qui pulse sous sa peau. Puis, d’un mouvement lent et maîtrisé, je glisse mes mains sur ses épaules et descends lentement le long de son dos, jusqu’à atteindre le nœud qui retient ses poignets. Je le resserre légèrement, juste assez pour lui rappeler qu’elle n’a plus le contrôle. — Tu es à moi ce soir. Un murmure, une promesse. Je me penche à son oreille. — Laisse-moi t’emmener là où tu n’as jamais osé aller. Elle retient son souffle. — Et si je me perds ? souffle-t-elle enfin. Je souris contre sa peau. — Alors je te retrouverai. Un sourire étire mes lèvres. — Bonne réponse. Puis, doucement, mes doigts se referment sur son bras. — Lève-toi. Elle hésite une fraction de seconde avant d’obéir, se redressant lentement. Le simple fait de la voir ainsi, debout, vulnérable mais fière, attise quelque chose de plus profond en moi. Elle est à la frontière de son propre désir, là où la raison vacille et où l’instinct prend le relais. Je glisse une main dans son dos et la guide vers le bureau, chacun de ses pas amplifiant l’attente, la tension qui crépite entre nous. Arrivés devant le meuble, je me place derrière elle, sa chaleur contre la mienne, et je défais lentement le nœud qui enserre ses poignets. Le cuir glisse contre sa peau dans un froissement discret. Ses bras tombent lentement de chaque côté de son corps, mais elle ne bouge pas. Elle reste immobile, comme si elle cherchait encore à comprendre ce que signifie cette liberté retrouvée. Je me penche contre son oreille, murmurant tout contre sa peau. — Tu penses que ça change quelque chose ? Elle ne répond pas, mais son souffle s’accélère. Alors, lentement, je prends ses poignets libérés et les ramène devant elle. — Ce n’est pas le nœud qui te retient. Ma voix est basse, posée, mais pleine d’une certitude implacable. — C’est moi. Elle frissonne, et cette fois, elle ne cherche plus à cacher son trouble. Elle est immobile, son souffle suspendu, ses poignets à peine libérés, comme si elle attendait encore mes directives. Alors, sans un mot, je pose mes mains sur ses épaules et l’incite à se pencher en avant. Elle hésite, mais je sens la tension dans son corps, cette attente brûlante qui pulse sous sa peau. Lentement, elle obéit, posant ses paumes à plat sur le bureau, son dos s’inclinant sous mon contrôle. La lumière tamisée de la pièce glisse sur sa peau nue, accentuant chaque courbe, chaque ligne. Je recule légèrement, savourant la vue. Sa cambrure est parfaite. Naturelle. Comme si elle savait exactement ce que je voulais. Mes doigts effleurent la ligne de sa colonne vertébrale, traçant une caresse lente qui descend jusqu’à la chute de ses reins. Son corps frissonne sous mon toucher, une tension presque électrique parcourant sa peau. Je m’arrête un instant, laissant l’attente s’installer. — Regarde-toi… D’une main, je saisis son menton et le tourne légèrement vers le côté, vers le miroir posé contre le mur du bureau. Son reflet lui renvoie son propre abandon, la courbe élégante de son dos, la position offerte qu’elle adopte pour moi. — Vois comme tu es belle ainsi. Elle inspire profondément, son regard captif du mien à travers le miroir. Je glisse mes doigts le long de sa hanche, lentement, la frôlant juste assez pour lui faire sentir ma présence, sans encore lui donner ce qu’elle désire. — Dis-moi ce que tu ressens. Elle ferme brièvement les yeux, hésite. Alors je resserre doucement ma prise sur sa taille, m’imposant un peu plus. — Réponds. Sa voix est un souffle à peine audible : — J’ai chaud… Un sourire effleure mes lèvres. — Où ? Elle avale sa salive, prise au piège entre sa pudeur et son désir. — Partout… Je laisse mes lèvres effleurer le creux de son cou, laissant mon souffle effleurer sa peau brûlante. — Alors laisse-moi consumer cette chaleur. Ma main descend lentement sur la courbe ferme de ses fesses, épousant la rondeur parfaite de sa cambrure. Je savoure cette tension, ce moment où elle comprend que toute résistance est inutile. Elle est à moi. Elle est là, cambrée contre le bureau, offerte sous mon regard. Sa respiration est saccadée, et je peux sentir la chaleur qui irradie de sa peau, l’attente qui pulse dans chaque muscle tendu. Je glisse une main sur sa hanche, exerçant une légère pression pour qu’elle reste bien en place. — Ne bouge pas. Un murmure, un ordre. Elle acquiesce à peine, son regard fuyant le mien dans le miroir. Je veux qu’elle se voie, qu’elle comprenne ce qu’elle devient entre mes mains. Je me recule légèrement, savourant la vue une dernière fois avant de laisser le silence s’installer. Ce silence qui pèse, qui amplifie l’attente, qui fait monter l’adrénaline. Puis, lentement, je tends la main vers la ceinture laissée sur le bureau.         Il y aura encore 2 chapitre avant que j'ai une page blanche. Donc vous demanderais vos idées.
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Par : le 10/04/25
** Journal de bord **   Il a suffit que je me retrouve seule à écouter de la musique pour combler le silence que je ne supporte plus depuis des mois.  Il a fallut que je tombe sur ce son qui m'a ramené un an en arrière ......    Un an si peu et pourtant tant de temps .....   Le début de la fin même si je ne le savais pas encore. J'ai senti la différence s'installer petit à petit. Je l'ai senti s'éloigner, se fermer, m'écarter.  De câlin il est devenu distant De tendre il est devenu froid De communiquant il est devenu taiseux De doux il est devenu dur De gentil il est devenu méchant ......   Doucement en quelques mois il a mit un masque, porté un costume. Ou alors c'était avant qu'il le portait et ça a fini par tomber ? J'sais pas, j'm'en fou ..... Non je m'en fou pas, c'est pas vrai. Encore aujourd'hui j'essaie de comprendre. Comment de parfait ça devient un enfer en un claquement de doigt ?    C'était si beau, bon et fort les premiers temps. Relation parfaite, homme parfait, dominant parfait. Tout ce que j'avais espéré d'un couple ds il me l'a donné. J'ai volé, j'ai plané, j'ai aimé ...... Je me suis plantée. En beauté et bien comme il faut.    Je les ai vu ces putains de redflag ! Je les ai vu et je les ai écarté ! Toujours a lui trouver des raisons pour l'excuser : trop de travail, trop de pression, c'est un hermite il a besoin d'espace, il est malade, il est fatigué, il a besoin de congés, ses enfants le stressent ....... Mais ça suffit plus au bout d'un moment parce que même en lui laissant de l'espace et le temps de se reposer rien ne change ...... Alors d'où ça vient ces changements ? Forcément de moi, j'ai dû merder quelque part. Mais où ? Et là c'est la porte ouverte à toutes les horreurs inimaginables que je me suis servie sur un plateau. Je suis nulle, mauvaise, pas bonne, trop grosse, trop moche, trop bête, pas assez soumise, pas assez salope, pas assez impudique, je ne vaux rien, on ne peut pas m'aimer, qui pourrait vouloir me garder ? Je suis devenue la reine de l'autodestruction et de la dévalorisation.......   Alors j'ai changé pour lui plaire plus, du moins je l'espérais. J'ai fermé ma bouche, retenue toutes mes réparties, je n'ai plus joué, j'ai gardé le sourire constamment même quand les humiliations ont commencé, j'ai serré les dents, j''ai tenu le coup ....... J'ai toujours souris même quand il me repoussait, quand il m'éloignait, quand il refusait les câlins, les discussions. J'ai souris pour aller pleurer en cachette. Parce que cette petite fierté là je ne voulais pas la perdre ......   J'ai accepté tout ce qu'il a exigé, j'ai accepté à en vomir, à en saigner ...... J'ai accepté les abus ..... J'ai accepté son ignorance à mon safeword quand ça allait trop loin ...... J'ai accepté qu'il m'utilise pour son plaisir en ignorant le mien ...... J'ai accepté parce que je refusais de le perdre et que je me raccrochais à sa putain de phrase "si ça va pas dans ce Nous en construction je te le dirai" ...... Et il a jamais rien dit ...... Jusqu'à ce qu'il me largue par texto quand j'ai osé crever l'abcès ........   "Je voulais te faire mal" qu'il a dit ...... "C'est pour ça que j'ai préféré arrêter" ...... Trop tard pour ça c'était quand le déclin a commencé qu'il aurait fallut arrêter parce que le mal il l'a fait ....... J'en ai saigné putain ...... Je me suis retrouvée couverte de mon propre vomit parce que selon lui  c'était la seule façon de m'apprendre à faire une gorge profonde sans que je flippe de vomir ........ J'en ai saigné putain de ces sodomies imposées sans préparation et à la sauvage, des heures à saigner ....... Et ce putain de safeword ignoré quand je souffrais trop ...... Ce don de moi que j'ai fait jusqu'à la douche dorée que je refusais ....... Et ces humiliations que tu balançais comme si c'était normal ......... Putain qu'elle conne ...... Qu'elle connerie aimer ..... Qu'elle connerie espérer ........    Mais tout ça c'est derrière moi, ces négatifs là sont passés, il reste la colère juste ...... De pas lui avoir mit un pain dans la gueule dès qu'il a franchit la première limite ...... Et à moi aussi en mettre une. Je n'aurai jamais du accepter et laisser faire, je n'aurai jamais du me taire. Plus jamais ça ...... Plus jamais je ne veux tomber aussi bas, donner autant et ne rien recevoir sinon des miettes ......   Je lui en veux encore parce que à cause de lui toutes mes facettes sont en reconstruction ou planquées dans un coin et n'osent plus sortir .....  Et le pire ? Mon coeur en miette ...... Moi qui n'était que sentiments et sensations j'ai tout fermé. Cloîtré. Je refuse de ressentir, de vibrer ....... Parce que si je me plante encore je vais jamais arriver à me relever ......    J'ai changé, je ne suis plus la même. Un an de relation, 6 mois de reconstruction. Il a pas été le seul à m'abimer, à appuyerr sur les failles. Si je ne veux plus revivre ça je dois changer pas mal de choses. Retirer les schémas toxiques, les répétitifs négatifs. Ne plus jamais mentir pour faire plaisir, ne plus jamais me taire pour être aimée .... Prendre de bonnes habitudes  ........ ......... Et ne plus jamais m'oublier en cours de route. Je suis et resterai désormais ma priorité  ........ Et si ça te plaît pas je t'emmerde 😁   ** Journal de bord **
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Par : le 09/02/25
Je repost mon article publié sur mon compte cherybybi le 21/11/24. Ce compte est bloqué sans sommation suite a la publication d'une photo interdite. 253 vues Le BDSM (bondage, discipline, domination, soumission, sadisme, masochisme) repose sur un principe fondamental : le consentement mutuel éclairé. Chaque pratique, chaque geste, chaque échange dans cette dynamique se construit sur une base solide d'accord entre les parties impliquées. Contrairement aux idées reçues véhiculées par une société qui juge parfois sévèrement ce qu’elle ne comprend pas, les pratiquants du BDSM ne s'engagent jamais dans des activités sans discussions préalables, sans limites définies, et sans consentement explicite. Le BDSM, loin d'être un espace de violence ou de domination unilatérale, est une forme d'exploration consensuelle de plaisirs, de limites, et de confiance. Le respect de la volonté de chacun est au cœur de cette pratique. C'est pourquoi les notions de safewords, de négociations claires, et de communication constante sont fondamentales. Dans un monde où de nombreux comportements abusifs se produisent sans consentement, le BDSM offre un modèle de respect et de transparence qui dépasse souvent les normes relationnelles traditionnelles. Alors que la société dite "bien-pensante" tend à bannir ou à stigmatiser ces pratiques, elle passe parfois à côté d'une leçon essentielle : le consentement n'est pas seulement un pilier du BDSM, mais une valeur universelle que toute relation humaine devrait cultiver.
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Par : le 31/01/25
Certains hommes se prétendant dom ou maitre dans le bdsm ne cherchent en réalité qu'à abuser émotionnellement et physiquement de femmes. En aucun cas ils ne cherchent l'intéret et plaisir mutuel, l'épanouissement de la soumise, une connection profonde et authentique, sa sécurité physique et émotionelle, ou sa protection. Un bon dom vous met géneralement à l'aise, sa domination sera posée et réfléchie, il maitrise bien les différents aspects du bdsm (techniquement et intellectuellement) s'intereressera à vos envies et besoins, vos expériences passées, vos limites, vos peurs, vos fantasmes/fétiches. A contrario un dom nocif vous rendra sans doute inconfortable, se montrera pressant, ne s'interessera pas ou peu à vos besoins ou envies, paraitra impulsif ou peu réfléchi, parlera peu ou jamais de vos limites ou de safeword. Voici des drapeaux rouges à destination des soumises pour vous aider à repérer un dom nocif et toxique : Drapeau rouge 1 - il vous demande de l'appeler maitre très (trop) rapidement sans prendre le temps de vous connaitre. Une sub doit prendre le temps de connaitre et d'échanger avec un dom avant de le choisir comme maitre. On ne confie pas son corps, ses émotions, sa sécurité, et son âme au premier venu. Le premier rdv devrait se tenir dans un endroit public pour faire connaissance sans implication d'acte sexuel ou pratique bdsm. Drapeau rouge 2 - il ne cherche pas à connaitre votre passé dans le bdsm, vos expériences, vos limites, vos envies. C'est pourtant essentiel pour le bon déroulement de séances de jeux.. Drapeau rouge 3 - il vous demande des rapports sexuels non protégés dangereux pour votre santé ou souhaite des pratiques edge bdsm non sures comportant de grands risques pour votre sécurité physique. drapeau rouge 4 - le dom n'a pas d'écrits dans son profil, pas de messages sur les forums, pas d'historique de ses pensées, opinions, ou avis, pas de traces d'échanges. drapeau rouge 5 - vous remarquez des incohérences dans ce qu'il vous raconte, les versions changent. Cela dénote des mensonges, attention donc.. drapeau rouge 6 - il vous dit avoir eu beaucoup de soumises mais se montre incapable de vous donner les liens de profils des personnes concernées pour ne pas que vous vérifiez ou demandiez un feedback. Dans tous les cas, soit il ment et invente, soit les ex partenaires ont gardé de très mauvais souvenirs de lui. C'est un signal d'alerte... Drapeau rouge 7 - il cherche à étendre contre votre volonté les périodes de temps de sa domination (au travail, seule chez vous etc..) pour faire de vous une esclave 24/7. (C'est ok si cest votre souhait le problème c'est quand le cadre et limites sont dépassées). Il utilise les blames, la culpabilisation, la manipulation, ou le dénigrement personnel pour vous faire accepter ses envies abusives. Drapeau rouge 8 - le dom ne respecte pas vos limites ou le safeword. Il utilise le dénigrement personnel, blames, la manipulation, ou culpabilisation pour vous imposer des pratiques ou des niveaux d'intensité que vous ne souhaitez pas de manière non consensuelle. Voilà, j'espère que ma contribution aidera les soumises à ne pas tomber dans le piège de dom nocifs et toxiques, et qu'elles se tourneront vers des partenaires adéquats. N'hésitez pas à partager avec des débutantes... ☆DragonRouge☆
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Par : le 15/01/25
Dans le premier épisode de mon Podcast « Parlons BDSM », « Devenir Sienne, histoire d’un premier roman », je vous invite à découvrir la genèse de mon premier roman « Devenir Sienne » (publié en 2023 aux Editions Tabou), et qui, contrairement à ce que beaucoup imaginent, n’a rien d’autobiographique.    J’ai décidé d’en proposer une version écrite mais si vous souhaitez l’écouter c’est ici : https://youtu.be/zJ5uWUXgEck À l’origine, je n’avais pas du tout prévu d’écrire un livre et encore moins un roman BDSM. J’étais à la recherche de quelque chose d’excitant, qui pourrait stimuler mon imagination. N’étant pas adepte des films pour adultes, je cherchais sur le Net des textes érotiques qui pourraient me faire fantasmer, mais tout ce que je trouvais me semblait très fade, trop langoureux. À cette époque, je n’avais rien vécu de BDSM. Je ne connaissais même pas cet acronyme. Toutefois, avec le recul que j’ai aujourd’hui, je sais que cet univers m’attirait et intuitivement, c’était le genre de texte que j’avais envie de lire. Adolescente, j’avais déjà lu “Histoire d’O”. Ce livre m’avait questionnée, mais pas vraiment fait fantasmer. Toutefois, je savais que l’idée d’être vraiment dominée dans le cadre d’une relation sexuelle me plairait beaucoup. Je suis finalement tombée sur une scène qui correspondait plus ou moins à mes attentes et que j’ai trouvé plutôt émoustillante, mais je restais tout de même assez frustrée.   Le texte était écrit de façon assez crue, presque vulgaire et cet aspect m’a plutôt troublée. J’avais donc ce texte assez cru devant les yeux et, au-delà du fond qui n’était pas exactement celui que j’aurai aimé lire, je me suis demandé si j’oserai l’exercice d’écrire ainsi, sans filtre. Je revois encore cette scène, où seule devant mon PC, je rougissais, presque honteuse, à l’idée de mettre des mots sur des gestes finalement assez classiques. J’ai voulu relever le défi et rédiger une vraie scène avec un contexte, tout en me rapprochant d’une situation que je trouverai excitante. Sans doute dû au fait que je débutais dans l’exercice et que ça m’a semblé plus naturel, j’ai imaginé une “première fois” entre deux personnages. Je suis aussi restée assez soft, bridée par cette gêne que je n’aurai pas imaginé avoir, à user de mots crus. Une fois le texte écrit, j’étais assez satisfaite de moi, et après de nombreuses hésitations, et sous couvert d’anonymat, j’ai créé un compte sur le site ou j’avais lu texte à l’origine de tout cela, j’ai publié le mien sur le même forum de “textes érotiques”.   Peu sûre de moi et me sachant très sensible à la critique, j’ai envisagé pendant quelques jours de ne jamais aller consulter les éventuels commentaires. Mais des notifications m’arrivaient par mails et finalement, la curiosité a été plus forte. Lorsque je me suis reconnectée, six commentaires avaient été publiés sur mon texte. Tous très positifs, et certains, réclamant la suite. Je n’avais jamais envisagé de suite. À mes yeux, ce n’était qu’un défi que je m’étais lancée à moi-même, pour l’expérience. Pour m’occuper lors d’une soirée ennuyeuse. Je décidais de ne pas donner suite et me satisfaisait de ces retours positifs. Et puis… je repensais à mes personnages que j’avais laissés sous la douche. Je ne les avais pas nommés, puisqu’ils n’étaient pas destinés à évoluer. J’avais posé un contexte qu’il me faudrait gérer, si je voulais développer leur histoire. Ça ne me semblait pas simple, et je réfléchissais à ce que je pourrais écrire d’autre, mais je revenais toujours à eux. Ça ne me coûtait rien de tenter d’écrire une scène de plus. Alors c’est ce que j’ai fait, et peu à peu, les premières pages de Devenir Sienne se sont écrites. Je publiais par petits bouts, jour après jour, motivée et encouragée par les commentaires. J’avais commencé à écrire à la première personne du singulier et naturellement, certains lecteurs ont pensé qu’il s’agissait de mon histoire. Je n’ai pas démenti, sans pour autant le confirmer. J’aimais l’idée qu’on m’imagine vivre cette relation qui dès le début, s’était orientée Dominant/dominée. À l’époque je n’avais jamais entendu parler de safeword, mais naturellement, il s’est imposé entre mes personnages. Je ne connaissais aucun code ni personne qui vivait une telle relation, mais je ne cherchais pas à en savoir plus. J’écrivais “mon” histoire même si ce n’était pas la mienne. Je me souviens de mon excitation lorsque j’imaginais certaines scènes avant de les mettre par écrit. Les ordres, les mises à genoux, les rituels. Rien que d’écrire “oui maître” dans ce récit, faisait résonner quelque chose en moi. Et de plus en plus, j’ai eu envie d’aller plus loin dans cette succession de textes que je publiais alors presque quotidiennement sur le forum et sur un blog que j’avais créé. Cet espace de blog a été à l’origine de quelques échanges avec de “vraies” soumises dont je jalousais la légitimité alors que je n’étais qu’une fantasmeuse. Cependant, à cette période de ma vie, je n’envisageais pas du tout de passer à l’acte. D’une certaine façon, écrire me suffisait. Et le fait qu’on pense que j’étais l’héroïne de cette histoire me troublait agréablement, comme si l’idée que je puisse être capable de tout ce que j’écrivais pouvait achever de combler la frustration. Et puis il s’est passé quelque chose qui a tout changé.   En parcourant les autres blogs autour du mien, j’ai découvert celui d’un maître. Un “vrai” oserai-je dire car il y avait bien des profils qui cherchaient à donner l’illusion, mais qui ne dupaient pas grand monde, pas même moi, qui n’y connaissais encore rien. Je dois préciser que nous n’étions pas sur un site BDSM, loin de là. J’ai donc parcouru les récits de ce Maître avec fascination. Pour moi, il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait de situations vécues que je serais bien incapable de vivre réellement. D’autant plus que ce maître dégageait beaucoup de choses, beaucoup de charisme, je le sentais très élitiste, et vraiment dans un monde à part. Inaccessible. Je ne cherchais d’ailleurs pas à entrer en contact, je ne m’en sentais nullement légitime. Et puis dans quel but l’aurais-je fait ? Je m’empresserais simplement de lire ses publications, bien trop rares. Indirectement, cette “rencontre” à donner corps au personnage de Hantz dans Devenir Sienne. Maître aguerri, beaucoup plus expérimenté, plus dur et plus exigeant que le personnage principal de Devenir Sienne qui débutait. Cela m’avait facilité la tâche au début, mais à ce stade, j’avais envie d’aller plus loin, d’explorer mes fantasmes SM sans me limiter. Je ne trouvais pas très crédible de faire évoluer ainsi brusquement un maître novice. Et par ailleurs, ajouter des personnages démultipliait les possibilités. C’est ainsi qu’Hantz et Laura sont entrés en scène, couple improbable et atypique, volontairement choquant de par leur grande différence d’âge. Je crois que Laura représente un peu mon idéale de soumise. J’ai adoré décrire son abnégation, son rapport au SM, sa volonté d’être à lui, envers et contre tout. Et Hantz, qui malgré le physique imparfait de Laura et toutes les possibilités autour de lui, avait trouvé en elle celle qui lui correspondait vraiment. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Hantz que j’ai volontairement poussé loin dans la dureté et l’intransigeance. Je sais au plus profond de moi que je n’ai jamais envisagé ce type de relation comme un jeu. Bien plus que les scènes de sexe qui pourtant sont nombreuses sans Devenir Sienne, ce sont les scènes d’extrême soumission que j’ai le plus aimé écrire. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à analyser les émotions que j’imaginais pouvoir ressentir dans de telles situations. Je n’avais rien vécu, mais j’avais tellement poussé loin la visualisation de ces scènes que ça me semblait presque concret. Jour après jour, je continuais à publier sur le forum et sur mon blog, et parfois, un ou une lectrice me faisait la réflexion que je devrais essayer de publier ce texte, que cette histoire était devenue un roman à part entière. L’idée faisait son chemin sans que je la formalise vraiment. J’étais surtout heureuse et flattée que ma plume capte l’attention de lecteurs fidèles qui reconnaissaient attendre impatiemment tous les soirs la suite de l’histoire. Alors que j’en étais arrivée au stade de l’histoire ou la soumise partageait des séances assez hard avec Hantz, je découvrais un nouveau récit du Maître dont je lisais les publications. Le texte était vraiment très beau, au-delà de la séance décrite, le sens profond était fort. Alors que je ne laissais jamais aucun commentaire nulle part, cette fois, sans me laisser le temps de réfléchir, j’osais commenter. Juste un mot “magnifique”. J’appréciais que mes lecteurs me laissent trace de leurs passages en commentant mes textes alors j’ai voulu moi aussi, simplement dire que Ses mots m’avaient touchée. Et ce fut le début d’une autre histoire, la mienne cette fois. La découverte de mon existence et de mon profil l’a amené sur mon blog et ce récit que j’alimentais régulièrement. Les textes étaient très explicites, surtout à ce moment de l’histoire, les scènes très crues et assez hard. Malgré le côté narratif de mon écriture, Il a vite compris que ce n’était que du fantasme. Intrigué, certainement, de savoir qui se cachait derrière mon profil et mes mots, Il a initié un échange et pour moi ce fut l’évidence… et dans le fond, j’avais l’impression de l’avoir toujours su. Il n’avait pas de soumise attitrée à ce moment-là et malgré toutes mes craintes de ne pas être à la hauteur, l’envie était plus forte. Les mots ne me suffisaient plus. Je voulais vivre. Et surtout, je voulais vivre avec Lui. Bien sûr, rien n’a été simple. Toutefois, si j’étais complètement novice dans les faits, je ne manquais pas de volonté et ce que je suis au fond de moi, Il l’a très vite cerné. Je suis donc “devenue sienne” et cette étape, ce changement entre simplement être soi, et “être sienne” m’a beaucoup interpellé. Pour moi, et pour nous bien sûr, jamais il n’a été question de jeu. Je n’aurai jamais toutes les aptitudes de Laura, mais au fond de moi, je vois la soumission ainsi profonde et sincère. Pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu, je vous invite à lire mon roman, justement intitulé “évidence” qui retrace mes premières années en collier. N’étant plus dans le fantasme et découvrant cet univers par moi-même, j’ai un peu perdu l’envie de poursuivre mon récit. Celui-ci me servait principalement à extérioriser certains fantasmes ou me permettait simplement de prendre du plaisir à écrire des scènes que j’aimais imaginer, mais que je n’aurai pas souhaité vivre. Je préférai passer du temps à écrire ce que je vivais réellement, mes propres récits de séances que je ne partageais qu’avec Lui. Toutefois, je ne voulais pas laisser mes personnages comme ça, sans donner une fin à leur histoire. Je ne voulais pas non plus que mes lecteurs restent en attente d’une suite qui ne viendrait pas. J’ai donc utilisé un symbole fort de l’appartenance, qui me troublait et m’attirait, pour offrir un beau final. Après le marquage au fer de Laura j’ai conclu cette histoire et j’en ai annoncé la fin. La page était vraiment tournée, je pouvais en commencer une nouvelle, la mienne. Je me suis promis qu’un jour je reprendrai tous ces textes, que je les corrigerai, que je ferai quelques améliorations ou que j’ajusterai certaines transitions, pour avoir quelque chose d’abouti. Et qui sait, peut-être qu’un jour, je tenterais de le publier. Mais je n’avais pas la tête à ça. Je vivais ma propre histoire et découvrais une réalité, parfois bien éloignée, et parfois exactement comme je l’avais imaginée. Quelques années ont passé et … on a commencé à entendre parler d’un roman BDSM qui avait un gros succès aux USA. Intriguée, je m’étonnais qu’il y ait un public aussi large pour de tels récits et je me suis fait la réflexion que peut-être, le mien, qui n’avait toujours pas de titre à l’époque, pourrait trouver un public lui aussi. Mon Maître m’ordonna alors de le corriger, ce que je n’avais pas encore fait, et de le proposer à plusieurs maisons d’édition avant la parution imminente de Fifty Shades en France. L’ordre était de l’envoyer, mais la publication n’était pas de mon ressort. Je n’avais pas grand-chose à perdre et j’étais finalement heureuse d’avoir “l’obligation” de vraiment finaliser ce qui était devenu un vrai roman. Il me restait à lui trouver un titre. Je voulais que l’on comprenne bien que c’était une initiation à la soumission, que la soumise passait par un cheminement, une évolution. Je me suis alors souvenu de ces mots que j’avais eus lorsque j’avais rencontré mon Maître, et qu’il avait fait de moi sa soumise. “Je suis devenue Sienne”. Je trouvais qu’en utilisant “Devenir”, je sous-entendais cette progression finalement nécessaire, car il ne s’agissait pas d’une démarche de l’instant. Il y a ce moment où l’on porte un collier pour la première fois, mais ce n’est que le premier pas. Tout le reste s’apprend, on devient celle qu’Il veut que l’on soit. Il a validé ce titre et c’est ainsi que j’ai envoyé Devenir Sienne à trois maisons d’édition spécialisées dans l’érotisme. L’ordre était respecté. Très vite, Fifty Shades est sortie en France et sans l’avoir lu, j’ai compris que ce que j’avais écrit n’était pas du tout dans le même registre, et que j’avais certainement surestimé le “public” que j’imaginais ouvert au BDSM. J’ai cependant eu la chance d’être rapidement contactée par les éditions Tabou qui ont tout de suite cru en ce roman. Je n’oublierai jamais cet appel, et juste après, l’échange que j’ai eu avec mon maître. Il était fier de moi et de savoir que j’allais être publiée, et ça, aucun mot n’est assez fort pour traduire ce que j’ai pu ressentir en le réalisant. Quelques jours après, j’ai signé mon premier contrat d’édition et j’ai ainsi réalisé un des importants objectifs de vie que je m’étais fixé. Être publiée. J’étais encore loin d’imaginer que Devenir Sienne n’était que le premier d’une longue série de romans BDSM. Après ce premier pas, j’ai eu la chance de découvrir toutes les étapes de la publication jusqu’à découvrir enfin mon premier roman édité. Et ça ne s’est pas passé n’importe où, car sa publication a coïncidé avec le salon du livre de Paris 2013, et c’est à cette occasion que j’ai pu le tenir entre mes mains pour la première fois. L’un des moments les plus intenses et riches en émotion aura été celui où j’en ai offert un exemplaire à mon maître. Je sais que c’est grâce à lui si je suis allée au bout. Me connaissant, j’aurai trouvé des excuses pour ne pas en achever la correction et repousser encore et encore un éventuel envoi aux maisons d’édition. Je ne l’aurai peut-être jamais fait. Devenir Sienne n’est pas seulement l’histoire cette femme qui devient Sienne, en parallèle, c’est aussi la mienne, celle où je suis devenue la soumise de mon maître, et grâce à laquelle je suis devenue autrice. Ce livre reste le plus éloigné de ma réalité de soumise, car le seul à ne comporter aucune allusion à une scène vécue, contrairement aux autres. Pourtant, il est très particulier pour moi. Ils le sont tous, chacun pour une raison qui leur est propre, et j’aurai l’occasion d’y revenir dans des podcasts dédiés, mais Devenir Sienne a cette particularité de m’avoir accompagné dans bien des premières fois. Je me suis beaucoup attachée au personnage de Laura, si bien que j’ai par la suite décidé de lui consacrer un autre roman, « Marquée au Fer”. Elle apparaît également dans « Parfums d’elles », tout comme la soumise, finalement surnommée “Elle” de Devenir Sienne. Pourtant, quand j’ai su que « Devenir Sienne » allait être publié, je n’ai pas tout de suite envisagé d’écrire un autre livre. C’est devenu une évidence petit à petit. J’avais beaucoup à exprimer et à extérioriser, et l’écriture est un moyen qui me convient très bien pour le faire. Je ferai prochainement un podcast consacré à mon second roman, “L’Esclave” dans lequel il sera davantage question de la condition “soumise ou esclave” et de vivre vraiment cette condition, que du livre-objet en lui-même. J’espère que vous avez aimé découvrir la genèse de mon premier roman, Devenir Sienne. N’hésitez pas à me donner votre avis et à commenter cet épisode. Je publie un nouvel épisode un lundi sur deux à 18h. N’oubliez pas de vous abonner aux différentes plateformes d’écoute et sur ma chaine Youtube pour ne pas les rater et à très bientôt. https://www.youtube.com/channel/UCvivWqxg8kVD1lVd4KdSmLg
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Par : le 15/12/24
Petit texte personnel sur ma vision de ce que l'on appelle dans le BDSM un safeworld.  Déjà pour commencer rappelons que le safeworld est un mot, une phrase que l'on utilise pour faire arrêter la séance.  Maintenant certaines personnes utilisent des graduation, type jaune orange rouge pour graduer le ressenti annoncé. Cela peut être utile mais néanmoins cela implique une communication constante lors de la séance, ce qui peut être difficile dans certains cas ( cagoule, bâillon....) et cela peut faire sortir la personne sub de sa bulle.  En tant que dominant, je trouve que lorsque quelqu'un déclenche un safe World, c'est la preuve d'un échec. Je n'ai pas réussi à trouver la ligne fine entre le presque insupportable et l'insupportable, cette ligne fine est pour moi quelque chose qui me fait vibrer et vers laquelle après un bon échauffement j'aime emmener les gens. Le safeworld signifie la fin de la séance, ce n'est en soi absolument pas le but que je convoite car mon but est avant tout de profiter un maximum, tant d'un point de vue temporel et intensité de mes " bestioles" . Donc un safeword oui, au cas où, mais ce n'est pas un but en soi . De toute façon si je veux déclencher le safeworld, je peux le faire en moins de 15 secondes ; quand on connaît l'anatomie des gens et ses instruments, il est facile de trouver l'instrument adéquat pour appliquer sur la personne une douleur insupportable.  Petite chose que j'aime beaucoup faire c'est taper sur l'extérieur des cuisses avec une canne, et lorsque la personne commence à vraiment souffrir, lui dire de continuer à se battre et vivre l'intensité du moment les yeux dans les yeux jusqu'au stop.    Maintenant le vif du sujet. Pour moi, il peut y avoir des séances où il n'y a pas de safeworld, soit parce que la personne veut se dépasser et être entièrement à la merci du bon vouloir de la personne top, soit parce que l'absence de safeworld fait partie intégrante du scénario, par exemple dans les scénarios d'interrogatoire, il n'y a pas de safeworld chez moi, le seul moyen d'arrêter la torture c'est d'avouer. Je trouve cela beaucoup plus cohérent avec ce genre de pratique que de ne pas avoir d'autre échappatoire que d'avouer. Là nous arrivons sur un point très important pour moi, un safeworld ne dédouane absolument pas des responsabilités  du dominant , car la personne n'est pas forcément en état de déclencher son safeford ou même de juger de l'état dans lequel elle est. Il est donc de notre responsabilité en tant que top de veiller à l'état de la personne sub sans se dire de toute façon elle déclenchera si cela va trop loin. Peut-être ne peut-elle pas déclencher son safe world et dans ce cas c'est au top de savoir à quel moment arrêter, à quel moment il est inutile de continuer car la personne ne sent plus rien, parce qu'elle saigne abondamment, parce que vous estimez qu'il faut arrêter tout simplement.  Rester à l'écoute bienveillante de l'autre tout en lui faisant affreusement mal est un art subtil mais que je juge indispensable.  Je pense que le safeworld a pour but principale de rassurer la personne sub. Pour ce qui est du dom,  si il a besoin de cela pour comprendre la personne qu'il a en face de lui, arriver à appréhender la situation, je pense qu'il y a un problème .  Même cagoulée, une personne est compréhensible par les émotions, les sons,  la gestuelle qu'elle dégage et si l'on se réfère uniquement au safe world, on risque de ne pas écouter son instinct et de ne pas être assez attentif à tous ces signes physiques, sonores, visuel qui sont autant d'indices pour l'interprétation du sub.    Pour finir je dirais ceci : Un safeworld pourquoi pas, si cela peut rassurer, mettre en confiance le sub, mais en fait d'un point de vue du dominant, cela ne sert pas vraiment, en général lorsque l'on se pose la question de savoir où en est la personne, c'est que le safeworld n'a pas été déclenché et à l'inverse, en général on sait très bien quand on risque de faire déclencher le safeworld à la personne, un stop ou un par pitié suffit largement à exprimer la chose. Cela ne veut absolument pas dire que tant que le safeworld n'a pas été prononcé tout est permis, car en fait beaucoup de choses peuvent arriver à la personne sub et il est de notre devoir d'être et de rester vigilant à tout moment, sans compter sur l'illusoir sécurité que pourrait nous apporter le safeworld.    Ceci est une opinion personnelle et je suis et reste ouvert au débat avec les pratiquants.   Ps: j'ai tout mis au masculin car je suis un homme mais les histoires de dominant, de  dominé et de sub peuvent se décliner au masculin comme au féminin.    Précison : Quand je dis que le safeworld est un aveu d'échec pour le dominant, je ne me place que d'un point de vue du dominant.  "Ca peut être un signe de courage pour le soumis d'avouer que ça ne va pas. On veut toujours montrer et subir plus et plus alors le fait de stopper ou de ralentir les choses peut être un cap à passer de courage et de communication." ( Citation de soumise Clara)
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Par : le 21/11/24
Le BDSM (bondage, discipline, domination, soumission, sadisme, masochisme) repose sur un principe fondamental : le consentement mutuel éclairé. Chaque pratique, chaque geste, chaque échange dans cette dynamique se construit sur une base solide d'accord entre les parties impliquées. Contrairement aux idées reçues véhiculées par une société qui juge parfois sévèrement ce qu’elle ne comprend pas, les pratiquants du BDSM ne s'engagent jamais dans des activités sans discussions préalables, sans limites définies, et sans consentement explicite. Le BDSM, loin d'être un espace de violence ou de domination unilatérale, est une forme d'exploration consensuelle de plaisirs, de limites, et de confiance. Le respect de la volonté de chacun est au cœur de cette pratique. C'est pourquoi les notions de safewords, de négociations claires, et de communication constante sont fondamentales. Dans un monde où de nombreux comportements abusifs se produisent sans consentement, le BDSM offre un modèle de respect et de transparence qui dépasse souvent les normes relationnelles traditionnelles. Alors que la société dite "bien-pensante" tend à bannir ou à stigmatiser ces pratiques, elle passe parfois à côté d'une leçon essentielle : le consentement n'est pas seulement un pilier du BDSM, mais une valeur universelle que toute relation humaine devrait cultiver.
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Par : le 03/11/24
J’enlève mon manteau et ouvre la penderie quand j’aperçois un mot qu'Il m’a laissé sur la petite commode. Une simple feuille pliée en deux avec écrit "Ma Mia" dessus. Je respire, je prends le temps de pendre ma veste et d'enlever ma culotte. C'est devenu un réflexe tellement naturel que je le fais sans y penser, comme on retirerait son écharpe quand on arrive chez soi. Je déplie ensuite la feuille. Il y a une dizaine de lignes que je dévore avec une certaine impatience ou une impatience certaine, sourire. Il aime me surprendre et il est doué pour cela.   "Bonsoir mon amour,  J'ai repensé à notre conversation de mercredi et j'ai très envie d'explorer ce vaste territoire avec toi. Evidement, nous approfondirons cela petit à petit, chaque fois un peu plus loin, dans l’acceptation et le respect... et surtout l’amour ma Sublime. Je sais que tu as tenté de reconnaître la musique que j'écoute et rassure toi il est tout à fait normal qu'elle ne t'évoque rien de particulier pour l'instant. Il s'agit des 4 saisons de Vivaldi qui, je trouve, colle très bien avec ce qui va suivre. Tu auras le temps de t'y habituer et de la reconnaître puisque nous allons l'écouter ce soir et demain après-midi et soir. Ce morceau dure environ 40 minutes et passe par le printemps...temps de la transition, de la renaissance et des premiers jours difficiles de la vie...l'été...temps de la chaleur, de la moiteur et des orages...l'automne...temps de la transformation, du vent et de l'arrivée de la nuit...et l'hiver...temps de la rigueur, du froid et de la chaleur du feu de cheminée. Ces quatre saisons ont des aspects doux et chaleureux comme des versions plus difficiles et tempétueuses. Comme ce que je te propose maintenant. Tu trouveras dans le tiroir du haut la tenue que je veux que tu portes. Tu feras en sorte de ne pas pouvoir parler. Tu feras en sorte de ne pas pouvoir voir. Et pour les 40 prochaines minutes, tu seras ma chose ! Prépare toi et attends moi debout ! Je t’aime Ton amour de Maître"   J’ouvre le tiroir et découvre une paire de collant résille, une nouvelle robe chemisier, en soie avec un fond noir imprimé de symboles chinois, échancrée sur les côtés, je souris elle est magnifique, des chaussures à talons avec une bride sur la cheville, des pinces à seins japonaises reliées par une chaînette en or qu’on avait choisi ensemble, un nouvel objet : un bâillon gonflable qui m'empêchera surement de parler et un bandeau pour les yeux. A cet instant, j’ai complètement oublié mes rêves d'apéro et mon envie de mettre les pieds sous la table. Un frisson a parcouru tout mon être, déboussolant tout mon esprit et tremblante, je me prépare comme il le désire, pleine aussi d’envies et de dévotion. J’aime qu’il s’improvise ainsi et qu’il me cueille sans détour. J’imagine ces 4 saisons, ces mots tournent dans ma tête avec les images des temps doux et des temps forts qui les égrènent. Je tremble excitée, souriante et déjà emportée par Lui, le Maître de notre univers, de mon âme et de mon corps. J’enfile les collants résille et la robe, je prends soin de bien fixer les pinces avant de refermer la robe sans la boutonner jusqu'en haut pour qu'Il puisse voir toute la tenue en arrivant. De nature ‘douillette », les pinces en se refermant sur mes tétons déjà en érection accélèrent mon souffle pour passer le tiraillement, le picotement de  ce doux serrement.  Je fixe le bâillon puis je le gonfle un peu jusqu'à être certaine de ne plus pouvoir émettre un son, cet objet nouveau me laisse perplexe dans mes réflexions plus coquines, lubriques et perverses quant à la suite de notre soirée. N’utilisera-t-il pas ma bouche ? La sensation est différente du bâillon boule habituel, j’ai bien l’impression aussi que ma bouche est remplie mais pas de sa sublime queue. Enfin, avant de placer le bandeau sur mes yeux, je me découvre dans le miroir, et un sentiment de fierté m’apaise et une excitation encore plus forte monte. J’abaisse le bandeau et je me retrouve complètement isolée, comme j’aime, à la merci de mon Maître. J’aime cette sensation où mon seul repère, ma seule balise, mon point de référence est Lui et seulement Lui. Mes sens sont alors en éveil au moindre bruit, odeur, souffle, brise froide ou chaude… je développe ainsi tout mes sens et l’expérience est alors décuplée. Je prends la pose et me tient droite, les jambes légèrement écartées et les bras croisés dans le dos. Et j’attends, je navigue entre empressement et patience. Cet instant suspendu me permet de faire descendre la pression et de me centrer sur ma position, ma place. Je ne sais pas combien de temps je vais devoir subir la morsure des pinces. Je ne sais pas combien de temps je vais devoir tenir cette position. Je ne sais pas quand je pourrais de nouveau respirer et parler normalement. Mais je sais que c’est là que je veux être avec Lui, pour Lui, par Lui et nul autre que Lui, mon Maître. J’attends. Et alors que ça ne fait pas plus que quelques minutes que je suis prête...je sens que ma cuisse est humide... Il n'est pas encore devant moi et pourtant je suis trempée. J’adore ma vie... Je l’adore... J’adore cet idéal de Tout et je suis prête à lui montrer toute ma dévotion, ma fierté, mon humilité... Je sens un courant d’air froid, d’où vient-il ? de la porte d’entrée, et des pas qui approchent. Pourquoi vient-il de l’extérieur alors que la musique était en fonctionnement… Est-ce lui ? … voilà l’odeur de son parfum dans cette brise, je suis rassurée, il est là, derrière moi, sa main froide glissant le long de mon échine doucement, lentement, sensuellement, son souffle dans mon cou, des frissons me parcourent… Sa main remonte et entoure mon cou, basculant ma tête en arrière, et il appose ainsi un baiser sur mon front. Il me relâche doucement, je reprends la position, il se positionne devant moi, je le ressens et je sens son regard… Ô, comme j’aimerais voir son regard à cet instant, d’approbation et d’excitation je l’espère, le pétillement de ses pupilles, Ô, comme j’aimerais voir la réaction de son corps, ses troubles et ses désirs pervers, Il me dit : « agenouille-toi ma Mia » Sans hésitation, je me mets à genoux, en position nadu comme il aime, il me relève pour que je sois debout sur les genoux, et le bruit du tiroir glissant de la commande se fait entendre. Il est derrière moi, attrape mes cheveux, les brosse et fait une queue de cheval. Puis il passe mon collier et ma laisse qu’il accroche, dans un silence total, où seul le clinquement de la boucle qui se referme, du fer de la chaine de la laisse… et sa respiration lente et concentrée… « à quatre pattes ma belle chienne et tu vas me suivre, je te guide, nous allons dans le salon » A ces mots, il empoigne ma laisse, la tire et nous voilà, moi me dandinant et lui à ma droite, me promenant, surement la tête relevée, fier de mon accomplissement et de ma soumission à sa domination. Je sens le tapis tout doux qui est au pied du canapé, il stoppe, je m’arrête et reste dans cette position. Il place la laisse sur mon dos, et m’explique ceci : « Ma Mia, je vais remettre au début cette musique des 4 saisons et pendant 40 minutes tu seras mon unique objet de désir, de perversités, de douceurs et de douleurs. Aussi, un objet n’ayant pas la parole, sache que tu peux utiliser ton geste de sécurité en cas de nécessité, dès que j’aurais fini de parler tu me montreras ce geste. De plus, même si à un moment je retire ton bâillon, il te faudra ne pas parler, ne pas émettre de bruit. Tout écart sera consigné et entrainera après l’expiration de tes fautes par une punition que nous discuterons. Tu voulais être objet, tu vas le devenir. Comme tu l’as lu ce soir, tu as un avant-gout de demain, mais nous en parlerons un peu plus tard. Tu es déjà sublime et tu le seras encore plus après mon passage sur ton territoire. A toi » A ces mots, je claque mes doigts pour mon safeword gestuel.
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Par : le 21/08/24
Allongée dans le lit, la jambe de Juliette pressée contre la sienne, Charlotte respirait avec bonheur le doux parfum épicé de son amante. La chaleur qu'elle dégageait la rassurait autant qu'elle aiguisait ses sens. Cette nuit, elle ne dormirait pas seule. Et si d'aventure, il arrivait que Juliette l'embrasse encore, et apaise ses brûlures qu'elle avait fait naître sur tout son corps, elle se plierait avec joie à son bon plaisir. Les longues jambes fuselées, le triangle inversé de la fine toison qui plongeait entre ses cuisses, le galbe des hanches d'une perfection appelant la caresse et là-haut au-dessus de la taille crémeuse, les seins ronds qui pointaient. Pourtant, elle comprit tout de suite, qu'elle ne se livrerait pas en totalité. Ce baiser manifestait la violence de son désir, l'accuité des sensations qu'elle éprouvait mais l'esprit de Juliette demeurerait à distance. Cela, alors qu'elle se donnait sans compter. Elle risquait de rompre le charme. Elle était si claire de cheveux que sa peau était plus foncée que ses cheveux, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles, qui étaient épilées et Charlotte en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande cruauté. Elle savait à qui elle appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Juliette, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces.   La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Juliette. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Charlotte se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Juliette lui sourit quand elle la remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meutries. Juliette s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Juliette n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Charlotte. Sa Maîtresse était au fond intelligente et sentimentale. Mais surtout, elle pressentait en elle, un potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui portait, elle obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Charlotte alors qu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvraient ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant sa dignité et sa sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. N'avait-elle pas l'habitude d'attendre les décisions de ses plaisirs. Elle dut reconnaître en elle-même la raison de son trouble. La dépossession où elle était en réalité, elle-même.   Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Charlotte. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, ressérée à la taille mais un peu lache à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Patricia frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précèdait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préréfé être présentée nue sous une longue cape.   L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégraffa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Charlotte se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Charlotte se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur sonvisage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus.   Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnûrent aussitôt Laurence. Sa mince silhouette était entierement vétue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Charlotte lui tendit sans hésiter lala dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir.   - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Charlotte.   Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice. Le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts.   - Je m’appelle Anne. - Et moi, Charlotte, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que ma Maîtresse vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête.   Alors tout alla très vite dans l'obscurité. Anne lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Charlotte savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espèrant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Charlotte a ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas.   Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la méche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Anne prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanièress'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanères atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Anne frappait fort et plus Charlotte s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale.    Avec une sorte de dureté suprême conférée par le paroxysme de son indifférence, Anne recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Anne attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux machoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Anne, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnee entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablissa la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Charlotte n'avait plus rien à offrir qu'elle ne possédât déjà. Sa Maîtresse considérait qu'elle était infiniment plus émouvante lorsqu'elle portait des traces, quelles qu'elles fussent, car elles indiquaient aussitôt que tout était permis à son égard. Elle la prit fermement par la nuque pour l'attirer contre elle, remettant à plus tard les préludes indolents. Elle quémandait qu'on la fouette. Juliette ne demandait pas mieux. Elle puisait plaisir et fierté dans les gémissements qu'elle lui arrachait. Quand elles furent toutes les deux nues dans le grand lit, Charlotte se sentit enfin en paix. En paix et en feu.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 11/08/24
Notre première et séance à été programmée hier 10.08 à 15h30. Je suis stressée et anxieuse mais aussi très excitée et curieuse de voir ce que mon Maître me réserve pour cette toute première séance d'initiation. Comme à mon habitude, je ne suis jamais à l'heure, l'heure c'est l'heure, mais j'aurais sa tolérance pour cette fois, et celle-ci uniquement. Arrivée devant chez mon Maître, le stress gagne mon corps, mon cœur bat fort, je ne sais pas si venir ici était une bonne idée, malgré le fait que celui-ci m'ait mise à l'aise et en confiance pendant plusieurs jours de discussion. Je lui écris, pour lui dire que je suis en stress, il trouve les mots pour me rassurer par message, m'ouvre, m'embrasse, puis me prend la main direction la chambre. A ce moment le stress redescend, mon excitations prend le dessus, et je lui donne mon entière confiance dans les événements qui vont suivre. Je suis d'un naturel insolente mais je n'ai pas envie de résister, ni de désobéir, je suis à lui et très excitée à cette idée, donc pour cette première fois je me laisserais guider sans être insolente. On s'embrasse puis il me demande de m'agenouiller, je m'exécute, je ne veux pas décevoir mon maître. Il me met mon collier, puis ma laisse, quelle sensation que celle de lui appartenir! Je me retrouve très vite le haut du corps nu, les mains attachées dans le dos, je me sens à ma place même si ne pas pouvoir le toucher m'irrite fortement! Il prend le martinet puis fait glisser le cuir sur ma peau, cette sensation jusque là inconnue m'excite énormément. Debout devant lui il finit de me déshabiller, puis me touche et teste gentiment ma résistance à la douleur. Une sensation chaude accompagne ses actes lorsque celui-ci joue avec mes tetons, cette sensation est agréable et j'ai envie d'en ressentir plus. Enfin il m'ordonne de me mettre à 4 pattes sur son lit, mes orifices lui sont offerts, je suis à lui et je le sais. Sa main, se balade contre ma chatte coulante de désir pour lui. C'est agréable de le sentir s'occuper de moi comme ça. Il s'amusera avec mon anus, avec ma chatte quelques instants avant d'utiliser le martinet. La sensation du cuir qui se promène dans mon dos me fait me demander à quel moment celui-ci tapera sur mon cul. Tout en continuant à me toucher et s'occuper de moi, me mettant un doigt ou deux, et me faire gémir, le martinet vient rencontrer mon cul avec légèreté, c'est agréable cette sensation entre plaisir et douleur, beaucoup plus que ce que j'aurais pu imaginer. Après quelques minutes il décidera de tester la cravache, la douleur est déjà plus présente je gémis un peu plus fort, j'oscille entre l'envie d'utiliser mon safeword et celle de me surpasser pour mon maître, je ne l'utiliserais pas de la séance parce que j'ai envie d'être exemplaire pour maître. Il me demande à plusieurs reprises comment je me sens, j'ai chaud, très chaud, légèrement mal, mais pas assez pour interrompre quoi que ce soit, sa main qui rencontre ma chatte et la claque, me font monter en plaisir encore plus. Il me dit de me coucher sur le dos et continuera à me toucher la chatte et me pincera les tetons, mon excitations monte mais j'essaie de résister, je veux qu'il soit fier de moi. Me sentant, arriver sur le point de jouir, je ferme mes cuisses, ce qui lui déplaira car il m'ordonnera de les garder ouverte. Je m'exécute mais cela devient trop dur pour moi de résister à cette avalanche de plaisir... je les ferme et il finira par les maintenir ouvertes. Je jouis entre ses mains et me sens vidée de toute énergie. Afin que je puisse redescendre gentiment, il me prend dans ses bras, ses câlins sont réconfortants, je me sens bien dans ceux-ci. Je repars de chez maître avec de légères douleurs qui ne dureront pas, et une sensation de bien être assez folle. Je me réjouis de notre prochaine séance et de savoir ce qu'il me réservera pour celle-ci. J'ai aimé chaque seconde de notre séance. J'ai encore beaucoup de choses à tester, voir, et apprécier, ou moins apprécier, mais cette première séance à renforcé mon admiration pour ce monde là, ainsi que mon envie d'en découvrir encore plus et de le rendre fier au fur et à mesures de nos rencontres. Dans la prochaine séance j'aimerais aller plus loin dans la douleur, et dans ma soumission, m'abandonnant encore plus à lui. J'aimerais donc pouvoir approfondir plus l'attache, et ce qu'il jugera lui nécessaire à mon éducation. Par ce récit, j'aimerais remercier mon maître, d'avoir accepté de me dresser, et m’éduquer, à être une bonne soumise. Merci maître. (Mes récits seront publiés, une fois par semaine, le dimanche, détaillant ma semaine ainsi que nos rencontres)
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Par : le 25/07/24
Tout lui souriait dans la vie. Rien ne semblait lui résister et elle aimait cela. Juliette n'était pas du genre à accepter l'échec dans quelque domaine que ce soit surtout auprès des femmes. Elle avait le sens de la compétition, exacerbé par la pratique de l'équitation qu'elle pratiquait encore régulièrement. Rien ne lui plaisait plus que l'odeur des écuries, monter et démonter des barres en carrière au petit matin, s'endormir dans le van au retour d'un concours de saut d'obstacles. Elle avait fait la connaissance de Sarah dans un club. Depuis, elle n'avait qu'une idée en tête, la pousser à se soumettre totalement à elle, corps et âme. Elle était déjà son amante attitrée depuis leur rencontre. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Juliette. Elle était intelligente, sentimentale et charmante. Mais surtout, elle pressentait en elle, un réel potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui porterait, Juliette obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Sarah lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvrirait ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais enrespectant la sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes.    Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Sarah. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, resserrée à la taille mais un peu lâche à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Sarah frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précédait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préféré être nue sous une longue cape.   Mais ce n'était pas elle qui décidait et cela semblait lui plaire. Cela faisait partie du jeu. L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégrafa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Sarah se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Sarah se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité et la noblesse du cuir. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus.   Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnurent aussitôt Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Juliette lui tendit sanshésiter la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir.   - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Sarah.   Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice. Le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts.   - Je m’appelle Claire. - Et moi, Sarah, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que Juliette vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête.   Claire lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Sarah savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espérant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Sarah avait ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas.   Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Claire prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanières s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanières atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Claire frappait fort et plus Sarah s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance: le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale.   Claire recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Claire attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux mâchoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Claire, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnée entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablit la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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Par : le 20/01/24
Cet article conte la même punition que celle déjà décrite par Lily dans un article précédent, puis la suite de la séance, du point de vue du Maître cette fois-ci. Ce récit est plus long et plus détaillé car écrit plus tôt, et écrire des articles n’est pas ce que Lily aime le plus. Publier un texte sur sa punition faisait d’ailleurs partie intégrante de son châtiment.   Comme les fois précédentes, je laisse Lily se préparer, pendant que je prépare de mon coté le matériel photo et vidéo. Cette fois-ci je porte attention sur ma tenue : pantalon de costume, chaussures de ville et chemise HUGO BOSS, bref tenue un peu classe, ça fait son effet sur ma Lily.   Une fois prête, elle arrive dans le salon, vêtue d’un petit masque sur les yeux, de son collier de soumise, d’un harnais sur le buste, de collants ouverts, un string noir, son plug en verre et ses talons aiguilles.   Je prend le temps de l’observer un peu, je la fais asseoir sur le canapé, face à moi, jambes écartées. Je lui pose des ventouses sur ses tétons puis ma main se pose sur son entrejambe, je sens la chaleur de sa petite chatte à travers le tissus de son string, je la caresse un peu, puis c’est ma bouche qui viens se poser sur son petit minou, je tire son string sur le coté et ma c’est ma langue viens dire bonjour à ses lèvres…   Quelques minutes s’écoulent... Lily profite de ce moment de tendresse, puis je lui rappelle que je dois la punir. En effet, lors de notre dernière séance, Lily avait oublié de mettre ses talons aiguille, elle avait également oublié de recopier la liste des ses obligations préalables à nos séances, ça commence à faire ! Je ne peu pas tolérer autant d’étourderies, Lily doit y passer...   Donc, pour sa première punition relative à l’oubli du recopiage de sa liste d’obligations, je décida qu’elle n’allait non pas la recopier une seule fois, mais cinq fois ! Mais que vais-je faire moi pendant qu’elle recopie ses foutues lignes? La regarder en me pignolant ? Non ! Elle recopiera donc ses lignes pendant que je la sodomise ! Bon moyen de passer le temps, n’est-ce pas ?   C’est parti, je l’installe sur une chaise, à genoux sur celle-ci afin que son cul me soit bien accessible. Papier et stylo devant elle, je lui demande d’attendre avant de commencer à écrire, j’installe éclairage et camera afin d’immortaliser ce moment, je lui ôte son plug, une goutte de lubrifiant sur ma queue et je la glisse aussitôt entre ses fesses.   A présent elle peut commencer à recopier.   Je la pénètre lentement, sans entrain, pas de course de Formule 1 ici, mais plutôt un tracteur labourant son champ, lentement mais sûrement. C’est une sodomie ennuyeuse... en apparence. Je ne veux pas qu’elle prenne de plaisir, elle doit subir, c’est une punition après tout.   De mon coté, je feins de ne prendre aucun plaisir.   Mais soyons honnête, difficile de ne prendre aucun plaisir à pénétrer un beau petit cul hein ? D’ailleurs, au bout de cinq minutes environ, je sens que je vais jouir, je me retire de son cul, des gouttes de sperme coulent du bout de ma queue, puis j’expulse une grosse giclée, qui vient atterrir sur ses fesses… Je ne m’étais pas branlé et nous n’avions pas baisé non plus depuis au moins trois jours, les citernes étaient pleines.   La pression étant redescendue, je bande toujours et je reviens donc dans son petit cul. Je m’autorise parfois un petit tour dans sa chatte ou l’utilisation d’un gode, je contemple son anus qui commence à se dilater, tranquillement . Beau boulot me dis-je.   De temps à autres, Lily pose son stylo et relève la tête pour apprécier ce moment. Bien entendu je lui rabaisse la tête dans ses ligne et lui ordonne de continuer en intensifiant légèrement mes coups de queue.     Au bout de quinze minutes environ, Madame a finit de recopier ses lignes, encore quelques aller-retours dans son cul, j’ai toujours un mal fou à sortir de celui-ci, puis c’est la pause.   On se désaltère un peu, puis nous enchaînons sur la deuxième punition.   Punition plus physique cette fois, puisque je vais cravacher ma petite Lily, je vais la cravacher jusqu’à ce qu’elle prononce notre safeword. Safeword qu’elle prononcera quand elle sera à environ 10 % de sa limite. Elle est prévenue, elle se conditionne donc mentalement à ce qui va se passer. Et de mon coté cela me permettra d’avoir une idée de jusqu’où je peux aller avec elle.   Elle est donc à genoux sur le canapé, son cul face à moi. Je lui pose son crochet anal, que j’attache avec une corde et je passe la corde dans une boucle de son harnais afin de pouvoir y mettre un peu de tension. Puis tombent les premiers coups, plutôt gentillets, sur différentes partie de son corps, la cravache dans une main et la corde du crochet dans l’autre.   Les minutes passent et les coups s’intensifient et se concentrent de plus en plus sur ses fesses. Plus le temps passe, plus les claquements résonnent dans la pièce. Ses fesses prennent de la couleur, je calme le jeu de temps en temps en venant glisser ma queue dans son postérieur, difficile de résister à la tentation. Je prend soin de lui dire qu’elle est ma chienne. Mais surtout, je le lui fait dire à haute voix, c’est vraiment quelque chose de terriblement excitant de l’entendre dire « oui Maître, je suis votre chienne ».   Au bout d’une quinzaine de minutes, les coups pleuvent, je trouve que j’y vais fort, mais ma Lily n’a pas l’air prête de prononcer son safeword, je m’assure qu’elle est toujours là, je lui demande de me rappeler le safeword, elle s’exécute, Lily est toujours bien consciente, je peut continuer.   Je me lâche vraiment, je la cravache violemment et de plus en plus rapidement, je vois Lily qui commence à se tortiller, à vouloir éviter les coups, je n’entend rien, je continu.   Ce n’est qu’au bout d’une bonne vingtaine de minutes que le fameux safeword sort de sa bouche.   Les coups s’arrêtent immédiatement, je pose mon instrument de torture et je viens effleurer ses fesses, rouges et brûlantes, puis je la prend dans mes bras. Elle à besoin de réconfort, moi aussi à vrai dire, c’était assez intense, pour tous les deux.   On bois un coup, madame tire quelques taffes sur sa cigarette électronique, on discute un peu, un petit debriefing rapide sur cette punition, chacun y a trouvé son compte.   Afin de redescendre en douceur, on s’octroie un petit 69 dans la chambre. Je prend un plaisir immense à perdre ma bouche dans l’entrejambe de madame pendant que ses lèvres glissent le long de ma verge.   Instants de pur bonheur, puis je lui demande de venir s’asseoir sur ma queue.   Elle s’exécute et se met ma bite dans sa chatte, c’est son choix, je n’ai rien précisé après tout. Après quelques aller-retours, sans aucune instruction de ma part elle se la met dans le cul, elle me connaît tellement bien ma petite Lily...   Je suis dans son cul, nos langues commencent à s’entremêler, l’excitation commence à monter, j’ai envie de lui défoncer le cul, mais je veux filmer tout ça, immortaliser ce moment. Lily n’a pas l’air de vouloir interrompre ce moment torride, j’avoue que j’aimerai le continuer aussi, mais non, je décide de vouloir garder un souvenir de ce moment.   Je me retire, un gode traîne sur le lit, je lui donne et je lui demande de se le mettre dans le cul le temps que j’installe le matériel.     Je vais chercher la caméra, quand je reviens, Madame s’est mis ce long gode en silicone (double ended dildo) en double pénétration, anal/vaginal, la coquine.   Bref, une fois le matos installé, nous reprenons nos ébats où nous les avions stoppés.   Lily remonte sur moi pour me chevaucher, directement dans ses petites fesses.   Je la sodomise gentiment tout en lui mangeant les seins, j’affectionne tout particulièrement cette position : je noie mon visage dans ses seins et ma queue se noie dans son cul, sensation exquise !   Puis soudainement, je ne veux plus de douceur, je veux du hard, je veux lui démonter le cul. Toujours sur moi, madame se mets en position accroupi, j’ai une bonne amplitude de mouvement, et je commence immédiatement à la pilonner, fort, très fort. En regardant les vidéos, je pense que je ne l’ai jamais pénétrée aussi rapidement d’ailleurs. Puis je la serre contre moi, on retombe dans la douceur, on fusionne.   On recommence ainsi trois ou quatre fois. Je ne me rappelle plus si j’ai éjaculé, mais en tout cas je suis vidé. J’ai encore envie de malmener son postérieur, mais mon corps ne suit plus. Une pause s’impose.     Il est environ 17H, j’ai prévu d’emmener Madame au restaurant ce soir, on décide de faire une petite sieste, histoire d’être en forme pour le repas.   Une fois reposés, nous nous préparons pour sortir, Madame mettra un gros décolleté et je lui impose de porter son collier d’appartenance, ça sera la première fois qu’elle le porte en public.   Lily n’a pas l’habitude porter des décolletés, encore moins en public, elle n’est pas très à l’aise en arrivant au resto, il y a déjà quelques personnes attablées, mais bon rien d’insurmontable et je prend un plaisir coupable de la voir ainsi dans un lieu public, c’est assez excitant je dois avouer.   Après le repas nous avions prévu de continuer la séance, mais autant Lily que moi même n’avons pas l’énergie.   On décide de se poser devant un film, ce sera « Domination », très bon film sur le SM, tiré d’une histoire vraie.   Durant le film, je n’ai quand même pas pu m’empêcher de ressortir la cravache, quelques coups, pas très méchants, juste histoire de redonner un peu de couleur à ses petites fesses, que je finirais par pénétrer évidemment, tout en douceur, jusqu’à jouir dans son petit cul, au plus profond de celui-ci...     C’est ainsi que nous allâmes nous coucher, lessivés, mais disposés à faire de jolis rêves…         Bilan de la séance : Bien que nous ayons apprécié chaque instant de cette séance, le bilan de celle-ci est en demi teinte. Pourquoi ? Tout simplement car celle-ci est inachevée. J’avais prévu que cette rencontre se déroule en 4 temps : -Première punition -Deuxième punition -Partie de baise sur le lit -Jeu de cire/bougie avec Lily attachée sur le lit   Je sais que Madame attendait avec impatience cette dernière partie, malheureusement, je n’avais plus la force physique et mentale pour le faire. J’ai eu les yeux plus gros que le ventre. Lily était dans le même état que moi, donc sur le coup, la déception fut estompée.   Cette déception, était partagée, moi son Maître, je n’ai pas pu assurer jusqu’au bout, je ressentait un sentiment de défaillance, alors que je suis censé être son phare dans la nuit, son protecteur… Comment garder cette image de Maître protecteur/dominant si Madame ne peu pas me faire confiance ?   Plus les séances passent, plus je me rend compte de l’énergie que cette pratique demande.   Avant je fantasmais la chose : je fermais les yeux et le décor était planté, ma soumise était là, dans la position que je souhaitais, sans même lui avoir demandé, je bandais toujours dur, comme par magie, le fouet, la cravache, le martinet, les sextoys, tous les accessoires étaient à porté de main, pas besoin de les chercher ! Avec le peu d’expérience que j’ai, je me rend compte que la réalité est bien plus dur, bien plus compliquée, mais aussi bien meilleure...   A l’avenir, il faudra que je tienne compte de mes limites aussi.   Bref, après discussion, Lily me demande maintenant que je la fasse jouir à chaque séance. Je ne vois pas comment je peu lui refuser ça. La challenge pour moi sera d’arriver à la faire jouir tout en ayant la possibilité de continuer la séance, je m’en vais réfléchir à la chose…   A la prochaine, séance.   MJ.  
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Par : le 20/01/24
Amis lecteurs, bonjour, J’ai hésité à écrire ce texte, parce qu’il ne me met pas en valeur, intellectuellement s’entend. En effet, j’ai toujours pris mes précautions lors de mes rencontre BDSM. Si vous vous souvenez des épisodes précédents, J’ai dominé « Géraldine » dans l’épisode 1 et lui ai offert tous les gages de sécurité. Lorsque Caroline m’a pris en main (Episode 2), je connaissais son « vrai » nom et notre discussion matinale avait clarifié le menu de ce que qui m’attendais. L’épisode 3, bien qu’improvisé, était sécurisé car en présence de quelqu’un que je considérai, à l’époque, comme un ami et, pour être honnête, la partie BDSM avait été, au final, un préliminaire à un acte vanille mémorable (tousces épisodes sont disponibles sur ce site). Toujours prudent donc, sauf lors de cette soirée, je m’en vais vous conter : Petite précision, je suis membre d’un serveur Discord basé sur le BDSM et plusieurs membres de ce serveur m’ont affirmé que ce texte aurait une utilité publique pour ceux, et surtout celles qui, parmi vous, ne prennent pas toutes les précautions nécessaires avant la première séance. Allez, on est parti : Vous vous souvenez de l’association militante qui nous avait réuni Sylvana, Fabienne, l’autre Frédéric et moi-même dans l’épisode précédent ? C’était une période où nous allions être appelé à nous voir souvent car préparatoire à un festival dont nous avions la charge. Une semaine après cette soirée magique, donc, retour en réunion. Nous étions à 10 jours du premier concert et j’avais la charge du Catering pour les artistes, donc des achats de nourriture, de boissons et autres friandises pour toute la durée de l’événement. Le frais était géré par commande « traiteur » et je devais m’occupais des boissons, chips, des friandises et tout autre truc qui ne se périmait pas en une soirée. Grosse commande, donc, pour 6 concerts déjà complets. Seulement voilà, à l’époque, je n’avais pas de voiture (et pas le permis), car Lille est une ville où le métro, le tramway et autres lignes de bus font leur boulot (et pour pas cher à l’époque). Je n’ai passé mon permis que quelques années plus tard après avoir quitté la Capitale de ma région. Grand étonnement dans le groupe : un mec de mon âge n’est pas armé pour faire ce qu’on lui demande (NDLA : j’ai passé le permis à 28 ans, soit un peu plus de deux ans après). Après leur avoir signalé qu’avoir le permis n’était pas une obligation en France, quelqu’un vint à ma rescousse avant que la discussion ne s’envenime autour du thème « tu aurais pu nous le dire avant ». Ma sauveuse pris la forme de Sylvana, arrivée en retard car place de parking difficile à trouver, tout ça, tout ça. J’eus envie de l’embrasser pour la remercier mais notre statut relationnel n’étant pas encore très clair, je me retins et repris le fil de la discussion. Sylvana, sa voiture et moi allons nous charger d’entretenir le diabète et le cholestérol de nos invités. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais chez Drucker. Nous sommes jeudi. Nous avons cours demain, mais mon après-midi est libre, comme d’habitude (cf.épisode 3). Je conviens donc d’un rendez-vous avec ma belle et nous nous quittons, non sans un baiser annonceur d’autres soirées où le ciel et la terre se rejoignent en nos corps ébahis. Frédéric, de son côté, constatant l’absence de Fabienne, appelle sa dulcinée pour savoir ce qu’il se passe : « pas eu le temps de venir, gros travail à rendre demain mais tu peux passer ce soir, si tu veux, tu dormiras à l’appartement ». Frédéric annule donc la bière qui nous attendait dans notre bar favori en m’expliquant, un peu gêné, qu’entre une bière et Fabienne, il n’y avait pas photo. C’est de bonne guerre, bonne soirée à toi. Va savoir, demain, après les courses, il est possible que je goûte au même fruit que toi. Vendredi, jour de Vénus, pas de cours demain et je vais passer mon après-midi avec une femme qui commence doucement à m’attendrir. Bref, tous les voyants sont au vert. On passe à l’association récupérer le chéquier et nous voilà partis dans les méandres des temples de la consommation. Deux charriots, remplis à ras bord, parviennent à passer la douane de la caisse et nous partîmes à deux, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes une vingtaine en arrivant au port : la salle de spectacle où l’équipe nous attendait avec des sourires, des accolades et des bras utiles pour décharger la marchandise. Frédéric est là, tout sourire, lui aussi a dû décharger hier… et sans doute ce soir car il va au cinéma avec sa belle. Petit choc. Mon ami est heureux, je suis donc heureux mais, en comparaison, Sylvana ne me montre pas autant d’égard. Je suis dubitatif. C’est un contraste de sentiments que l’on ne rencontre plus guère que chez les chiens joyeux de voir leur maître rentrer avant de se rendre compte que ce dernier était juste passé pour prendre une veste et repartir aussitôt. C’est ça, je suis un chien qui ne sait pas s’il est abandonné ou pas. Nous avons été efficace, ma belle et moi, il est donc un peu tôt pour envisager un repas quelque part. Je ne peux même pas lui proposer d’aller manger un morceau (#Triste). Sylvana me ramène en voiture et commence enfin à discuter de nous deux, je vous résume : « C’était génial la dernière fois mais, pour ne pas te mentir, je me suis un peu emporté en te sautant dessus. Nous aurions dû finir la partie avant de jouir l’un dans l’autre. » Mode regard étonné enclenché. En se garant chez moi, elle arrête le moteur et m’explique qu’elle avait longtemps cherché un partenaire BDSM mais avait été soit déçue, soit trompée (le mec ne voulant finalement que du sexe). Elle marquait donc son désir de recommencer. Charmant projet, d’autant que je serai seul aussi ce soir suite à l’abandon inqualifiable dont je faisais l’objet de la part de mon ami (ça se voit que c’est ironique et de mauvaise foi ?). « Alors voilà, je t’explique, me dit-elle à l’oreille car la fenêtre de sa voiture était ouverte. Ce soir, j’ai rendez-vous avec une dominatrice qui me travaille de temps en temps et qui a clairement envie d’une séance avec une soumise et un soumis. » La confiance de Sylvana envers sa domina me rassurant, je lui donne mon accord de principe. Rendez-vous près de mon université où la circulation du vendredi soir est plus fluide qu’en centre-ville où j’habite. Préparation habituelle : douche, affaire propre, rasé de frais, excité espérant finir ma soirée dans les bras de Sylvana (bien que ses bras ne soient pas ma priorité – j’imagine votre tête en lisant ceci et je dois bien avouer que cela me plait :) ) « 4 cantons – Terminus – veuillez quitter la rame, s’il vous plait ». Sylvana est là, en bas de l’escalator. Elle me regarde comme une valise apparaissant enfin sur le tapis de l’aéroport, me prend par la main et m’emmène dans sa voiture où l’album de « Louise Attaque » nous accompagne, un peu fort il est vrai. Ma compagne baisse le son de l’autoradio, prend ma main afin, sans doute, de me rassurer et nous nous retrouvons donc à passer les vitesses ensemble. La discussion s’enclenche : « content que tu aies accepté. J’ai hâte de souffrir avec toi. » Vaste programme. Pendant le trajet, nous discutons, de tout et de rien, évitant de soigneusement de parler de « nous », mais cette main me rassure, c’est déjà ça. Arrivés sur place. Une belle maison nous attend. A l’entrée, une femme nous accueille, habillée en soubrette, les yeux baissés, peu de chance que ce soit notre hôte. Elle prend nos affaires, sacs, sacoches, téléphones portables (oui, ça existait déjà en 2000) et nos manteaux. Elle nous glisse un « c’est par là ». Nous la suivons, intrigués par cette première surprise : nous ne sommes pas les seuls invités. Premier étage : une chambre sombre, à peine éclairée, nous accueille. Personne. Un petit mot sur le bureau. Belle écriture en délié. « Bonsoir, vous deux, prenez ces menottes et attachez-vous les mains dans le dos aux chaises qui sont derrière vous, et vite ! ». Sylvana sourit, moi aussi, ça commence bien. Nous exécutons les ordres. Nous sommes face à face à se demander ce qui nous attend. 10 minutes passent, une horloge placardée au-dessus d’une armoire me donne l’info en direct. Des bruits dans l’escalier, des talons, pour être précis. Une femme rentre, me regarde et me dit « Baisse les yeux, soumis ». J’obtempère. Je prends à peine le temps d’estimer l’âge de ma désormais dominatrice, une femme d’une quarantaine d’année, parfaitement au fait des codes du BDSM. Elle détache Sylvana et lui demande de se mettre en position. Ma compagne se déshabille presque complétement, seule un string lui protège l’entrejambe de ma vue et, déjà, je sens poindre en moi un désir très visible. Elle prend position, a genou, devant sa chaise. Elle me tourne le dos. Ses mains viennent vite le rejoindre grâce aux menottes. Pas un mouvement. Pas un mot. Le silence. A mon tour, elle me détache également. « En position ! », m’ordonna-t-elle. Je comprends vite. Allez, en slip, à genou et mets tes mains dans le dos. Aucune remarque : j’ai donc bien agi. A cet instant, je ne me rends pas compte mais je n’ai aucune sécurité : Pas de discussion sur les pratiques acceptées ou non, sur les positions et aucun safeword. L’excitation du moment m’a fait oublier les précautions d’usage, comme ce jeune intrépide trop exalté par le corps nu devant lui oubliant son préservatif le condamnant à la trithérapie jusqu’à la fin de ses jours. Je suis dans l’instant. Je profite. J’aime ça. Ça ne va pas durer. Dire que Sandra (le prénom de ma Domina, évidemment modifié pour des raisons évidentes) nous a pris par surprise est un doux euphémisme. D’ailleurs, on ne pas dire « pris », elle nous a soulevé par les cheveux. Les mains dans le dos associés à ce soulevage violent me fait perdre l’équilibre, ce qui accroit la pression sur mes capillaires, persuadés d’en perdre une poignée dans la manœuvre. Une fois debout, mon regard a changé, il exprime la peur, j’ai changé d’univers et ai bien l’impression que Sandra en est fière. Je tente d’exprimer mon avis sur ce début de séance complétement dingue. Impossible. Le fait d’avoir parlé me condamne au silence. Elle me met un chiffon dans la bouche et me bâillonne avec du scotch. Je panique, tente de me défaire de mes contraintes mais rien n’y fait. Ma tortionnaire, car c’est une, me balade dans la pièce jusqu’à un poteau central, son pilori personnel. La chambre en question est clairement un donjon aménagé. J’y vois des cages, une croix de Saint-André, des chaines, des martinets, un fouet, une ceinture et tout le matériel qui, d’habitude, me fait clairement entrevoir le paradis. Mais je me suis trompé de porte, et Saint-Pierre a laissé sa place à Lucifer. Arrivé au pilori, Sandra comprend clairement que je ne vais pas me laisser faire. Au lieu de me détacher et de me demander, comme dans n’importe quelle séance de domination, de mettre mes mains dans les bracelets en hauteur, elle décide de me retirer mon slip et de me saucissonner les jambes au poteau afin de conserver son pouvoir de contrition sur moi. Les bracelets en cuir viennent ensuite se positionner en dessous des menottes et, une fois libéré de mes fers, je ne puis me débattre longtemps avant de voir les bras rejoindre la verticalité voulue par mon bourreau. Sylvana a assisté à toute la scène. Elle aurait sans doute voulu tenter une fuite mais la chambre est à l’étage et la porte sans doute fermée et gardée par la soubrette qui, elle, est libre de ses mouvements. Inutile de résister. Sandra est beaucoup plus forte que Sylvana. D’ailleurs, point de résistance à signaler. Elle rejoint la Croix de Saint-André sans sourciller. La culotte est retirée. La terreur peut commencer. Si vous êtes arrivés jusqu’ici, vous avez sans doute compris que la suite ne serait délectable que pour des pervers(es) et autres sadiques. Je ne vais donc pas m’étendre sur ce que j’ai subi, seulement vous indiquer quelques détails : - Je n’ai pu m’exprimer qu’au bout d’une heure, lorsque ma tortionnaire, m’ayant fait subir des trucs que je ne désirais pas, m’a enfin retiré mon bâillon. - Aucun code de sécurité n’a fonctionné durant cette séance. - La violence des impacts a entraîné des conséquences physiques dont quelques (petites) séquelles, apparaissent encore sur mon corps. - Sylvana ne s’est jamais remise de cette séance. Nous avons passé le reste de la nuit, chez elle, l’un contre l’autre et il me sera impossible de la lâcher avant une heure avancée de la matinée. - J’ai été suivi pour cette histoire et merci à lui. - Un médecin a constaté nos blessures et établit un arrêt de travail de 14 jours. - J’ai déposé plainte le lendemain après-midi pour violence, coups et blessures, seule la séquestration n’a pas été retenue car volontaire au début des faits. Je n’ai pas porté plainte pour agression sexuelle car aucune partie de mon « intimité » n’a été touchée. - Sandra a négocié avec nous deux « à l’amiable » afin de limiter les frais de procédures. Ce que nous avons accepté. Quelques mois plus tard, j’étais sorti de cet enfer, car bien accompagné. Sylvana a refusé toute aide. Nous ne sommes plus jamais revus. Je me surprends encore aujourd’hui à penser à elle et à ce qu’elle est devenue mais me refuse de la contacter, de peur de lui provoquer un choc émotionnel. J’attends, elle connait mon nom, elle me retrouvera. Nous n’avons pas participé au festival (dommage, on avait acheté des Dragibus). Pendant ma convalescence, en fêtant mon diplôme, je croisai la route d’une jeune femme étant intriguée par le BDSM, j’allais donc retourner dans ce monde sans crier gare et ce fût un retour gagnant puisque, plus de 20 ans après, je suis toujours là, à pratiquer, mais de manière beaucoup plus « safe ». Ah, j’allais oublier, cette jeune femme s’appelait Géraldine (cf. Episode 1) Désormais, toutes mes rencontres, et surtout les premières, s’organisent de la même manière : - Deux de mes amies connaissent le lieu, la date et l’heure de rendez-vous, et sont prêtes à réagir au moindre doute. - Je prends le plus de renseignements possibles sur la personne lors de ce rendez-vous. - Si quelque chose change, je les préviens. - Je préviens la personne avec qui j’ai rendez-vous de ce fait. - Nous avons un Safe Word avec mes amies, si je le prononce, ou l’écrit, cela voudra dire que je ne suis pas libre de mes paroles. La police sera prévenue immédiatement. Je vous invite à faire de même mais n’oubliez pas, quand même, que nous sommes dans un monde de désirs et de plaisirs. Mais des précautions s’imposent. Alors, soyez prudents et profitez !
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Par : le 09/11/23
  Rituels BDSM, de quoi parle-t-on ? Le BDSM est souvent mal compris par ceux qui n'en ont qu'une connaissance superficielle. Pourtant, au cœur de ces pratiques se trouvent des rituels qui servent de fondement au cadre même de la relation entre un(e) dominant(e) et un(e) soumis(e). Ces rituels ne sont pas de simples actes superflus; ils sont chargés de significations, forment une base sur laquelle la relation se construit et évolue. Les rituels en BDSM varient énormément d'une partie à l'autre, allant de simples signes de respect, comme la pose d'un collier, à des cérémonies complexes qui marquent des événements importants comme la naissance d'une relation de domination et soumission. Chaque rituel, qu'il soit petit ou grand, est un moyen de renforcer les rôles et les règles convenus, et de rappeler à chacun son engagement dans la dynamique du couple. Par exemple, la cérémonie du collier peut être considérée comme l'un des rites de passage pour un novice en soumission, marquant une distance symbolique des visites passées et une entrée dans un état de dévotion et d'éducation sous la tutelle d'un maître ou d'une maîtresse. Ces rituels ne sont pas statiques; ils peuvent évoluer avec le temps, subissant des modifications à mesure que les besoins et les désirs du couple se transforment. C'est la beauté du rituel BDSM: il est aussi unique que les personnes qui l'intègrent dans leur vie. La soumise ou l'esclave qui reçoit un collier lors d'une cérémonie peut le voir comme un objet de fierté et d'appartenance, un point de contact constant avec son maître ou sa maîtresse, même en leur absence. De même, le dominant peut voir dans ces rituels une affirmation de son contrôle et de son influence sur la vie de la soumise, un moyen de maintenir l'ambiance et le sens de leur lien, peu importe la distance ou les circonstances. Que vous soyez novice ou expérimenté, seul ou en couple, les rituels BDSM offrent une façon de matérialiser la nature profonde de la soumission et de la domination, créant des liens qui vont bien au-delà des séances et des cérémonies, s'inscrivant dans la vie de tous les jours. Les fondements des rituels en BDSM Le BDSM se base sur une série de rituels qui définissent les rôles et les règles d'engagement entre les partenaires. Ces pratiques ne sont pas de simples traditions; elles forment le cadre dans lequel les relations de domination et de soumission peuvent prospérer. Un rituel peut englober des actions aussi simples que le port de sous-vêtements spécifiques décidés par le dominant, ou aussi élaborées que des cérémonies de contrats où la durée et la nature de la soumission sont formalisées. Dans le contexte du BDSM, un maître ou une maîtresse utilise des rituels pour établir et maintenir la dynamique de pouvoir avec son soumis ou sa soumise. La mise en place de règles précises et le suivi de protocoles spécifiques sont essentiels pour assurer que les besoins de chaque personne sont satisfaits. Par exemple, la cérémonie du collier de soumission peut être un rituel puissant qui symbolise l'entrée du soumis dans un état de dévotion et l'acceptation du dominant comme sa principale figure d'autorité. Les rituels varient selon le type de relation BDSM et sont souvent adaptés pour répondre aux besoins spécifiques des personnes impliquées. Certains peuvent être quotidiens, comme un rituel de bonjour ou de bonne nuit, tandis que d'autres peuvent être réservés pour des occasions spéciales. Les cérémonies de collaring, où un collier en cuir est souvent utilisé comme symbole de soumission, sont un exemple de rituels qui marquent des étapes importantes dans la relation BDSM. Chaque modification des rituels ou des règles au sein d'une relation BDSM doit être négociée avec soin. Les apports et questions des soumis sont cruciaux dans ce processus, car ils garantissent que la modification des rituels reste en ligne avec les limites et le contrat établi. L'éducation permanente et la communication ouverte entre les partenaires sont la base pour une relation BDSM saine. Le Maître ou la Maîtresse, ainsi que le soumis ou la soumise, doivent tout deux comprendre la signification derrière chaque rituel. Ce n'est pas seulement une question de soumission; il s'agit aussi de construire une ambiance de confiance et de respect mutuel. Pour le novice, l'assimilation de ces rites peut sembler écrasante, mais avec le temps et l'expérience, ils deviennent une seconde nature, façonnant le travail quotidien et la vie de la relation. Types de rituel BDSM Dans l'univers du BDSM, les rituels sont une partie intégrante qui reflète la nature et la dynamique d'une relation entre un dominant et un soumis. Ces rituels sont ancrés dans des règles et des protocoles établis pour répondre aux besoins spécifiques des partenaires et renforcer leur lien. Il existe une multitude de rituels, chacun avec sa propre signification et fonction au sein de la relation. Rituels de salutation Les rituels de salutation sont souvent les premiers à être établis. Un exemple classique est le rituel où le soumis salue son maître ou sa maîtresse d'une manière particulière, que ce soit par une pose spécifique, un geste de révérence, ou le baiser des pieds ou de la main. Ces actions peuvent paraître simples, mais elles marquent le début et la fin de chaque séance, créant un cadre et rappelant à tous les rôles et la structure de leur relation. Rituels de punition Les rituels de punition sont mis en place pour traiter les transgressions des règles convenues. Ils peuvent varier de la récitation d'une lettre d'excuse, à des tâches physiques ou même l'imposition d'une position inconfortable pour une durée déterminée. Ces rituels ne sont pas seulement un moyen pour le dominant d'exercer son autorité, mais aussi une façon pour le soumis de montrer sa volonté de se corriger et de se réaligner avec les attentes de son partenaire. Rituels de Récompense À l'opposé des rituels de punition, ceux de récompense reconnaissent et célèbrent les actions positives et le comportement souhaité du soumis. Cela peut aller de mots d'encouragement à des récompenses physiques comme des caresses ou des cadeaux. Pour un novice, ces rituels peuvent constituer des moments de fierté et de renforcement de l'identité de soumise ou d'esclave. La mise en place des rituels La création de rituels BDSM requiert une approche minutieuse et collaborative pour s'assurer qu'ils sont en harmonie avec les désirs et les limites de tous les partenaires impliqués. Voici quelques conseils pour établir des rituels qui renforcent la relation et respectent les besoins individuels. Débuter par une franche discussion Avant d'intégrer des rituels dans votre pratique du BDSM, engagez une conversation franche avec votre partenaire. Discutez de ce que chaque personne espère accomplir à travers ces rituels et comment ils pourraient être intégrés dans vos séances. Les mots choisis et les idées partagées ici posent la base de ce qui sera construit ensemble. Établissez des règles claires Des règles bien définies sont cruciales pour le succès des rituels. Elles déterminent non seulement ce qui est attendu de chacun, mais aussi la façon dont les rituels seront exécutés et ce qui se passe en cas de non-respect. Toutes les parties doivent comprendre et consentir à ces règles avant de vous lancer. Construisez sur la confiance et le consentement La confiance est au cœur de tout rituel BDSM, et le consentement en est le gardien. Chaque action et chaque rituel doivent être consentis par le dominant(e) et le/la soumis(e). Établissez des mots de sécurité (safeword) et des gestes qui permettent de communiquer efficacement, surtout lorsqu'il s'agit de pratiques impliquant une soumission profonde. Personnalisez selon les désirs et besoins Les rituels ne doivent pas être tirés d'une liste générique mais adaptés aux besoins spécifiques de votre relation. Qu'il s'agisse de la cérémonie d'un collier ou de rituels de punition et de récompense, chaque élément doit être réfléchi pour refléter la dynamique unique entre le maître et le soumis. Restez flexibles La vie change, et avec elle, les besoins et les désirs peuvent évoluer. Les rituels doivent être flexibles et susceptibles d'être adaptés ou modifiés en fonction des circonstances changeantes de la relation. Permettez une révision périodique des rituels pour s'assurer qu'ils restent pertinents et bénéfiques. (In)Formez-vous ! La formation et l'éducation sont une partie intégrante de la mise en place de rituels. Pour les novices, c'est essentiel pour comprendre la portée et l'importance des rituels dans la dynamique BDSM. Des articles sur les sites internet, des ateliers, des livres et surtout des échanges sur les forums peuvent être très instructifs. Contractualisez les pratiques Pour les cas plus formels, il peut être utile de documenter les rituels convenus. Cela peut prendre la forme d'un contrat ou d'une lettre d'intention, offrant une référence claire et un rappel des engagements pris. En respectant ces étapes, vous pouvez créer des rituels qui renforcent le travail d'équipe et la connexion au sein de la relation BDSM, tout en honorant la nature et les rôles de chaque personne impliquée. Les bénéfices du rituel BDSM Les rituels en BDSM offrent de multiples avantages qui renforcent non seulement la connexion entre les partenaires, mais aussi enrichissent l'expérience globale du BDSM. En établissant des routines et des rites, les partenaires créent un espace sécurisé où la confiance peut s'épanouir et où les dynamiques de pouvoir peuvent être explorées de manière saine et contrôlée. Renforcement de la confiance La confiance est la pierre angulaire de toute dynamique BDSM. Les rituels, par leur nature répétitive et prévisible, créent un environnement de sécurité émotionnelle. Lorsqu'un soumis se soumet aux rituels établis, il démontre sa confiance envers son maître ou sa maîtresse. Inversement, lorsque le dominant respecte les règles et les limites établies dans ces rituels, il affirme son engagement envers le bien-être et le respect du soumis. Raffermissement de la connexion La pratique de rituels spécifiques permet aux partenaires de se reconnecter à un niveau profond à chaque session. Cela va au-delà de la simple action physique; il s'agit d'une communication non verbale qui, par le biais de gestes et de mots, confirme la nature de leurs engagements mutuels. Par exemple, une cérémonie de colliers peut servir de rappel tangible de la connexion qui existe entre un maître et son esclave. Amélioration de l'expérience BDSM Les rituels peuvent enrichir l'expérience BDSM en ajoutant une couche de profondeur et de signification. Ils ne sont pas simplement des actes; ils sont des symboles de dévotion, de pouvoir et de respect. Ils peuvent transformer des actions autrement ordinaires en moments chargés de signification, augmentant ainsi l'intensité émotionnelle et psychologique de la séance. Développement personnel et éducation L'adoption de rituels peut également jouer un rôle dans l'éducation et le développement personnel des soumis et soumises. À travers la répétition et la discipline, ils apprennent à mieux se connaître et à comprendre leur place dans la dynamique BDSM. De même, les dominant(e)s peuvent affiner leur capacité à guider et à protéger, affirmant leur rôle à travers les rituels qu'ils établissent. Création d'une cadre Les rituels instaurent une structure qui peut aider les partenaires à naviguer dans leurs dynamiques de pouvoir. Cette structure peut fournir une liste claire d'attentes et de comportements souhaités, aidant les partenaires à rester dans le cadre convenu et à éviter les incertitudes ou les malentendus. Lancez-vous ! (ou pas !) En explorant les différentes facettes des rituels dans la pratique du BDSM, nous avons souligné leur rôle essentiel dans la création et le maintien d'une dynamique saine et épanouissante entre les partenaires. Nous avons vu comment ces rituels, loin d'être de simples formalités, sont des piliers sur lesquels la confiance, le respect et la connexion entre un maître, une maitresse et sa soumise, son soumis ou un esclave peuvent être construits et renforcés. La mise en place de rituels avec des règles claires et consensuelles est un processus qui requiert une communication ouverte, une formation continue, et un engagement réciproque. Chaque rituel, chaque geste et chaque parole contribuent à l'effet global des sessions de BDSM, les transformant de simples actions en cérémonies empreintes de signification. La nécessité d'ajuster les rituels aux besoins spécifiques des partenaires, d'adopter une attitude flexible face aux changements, et de toujours maintenir le consentement et la sécurité au premier plan est une évidence. Nous espérons que ces idées et informations inspireront des questions et des commentairesainsi qu'une réflexion de chacun plus profonde sur le sujet.  Gardez en tête que les rituels en BDSM sont une matière complexe et personnelle, et que ceux qui s'en passent ne sont pas dans l'erreur, mais vivent leur BDSM à leur façon. Le rituel est ce que les partenaires décident d'en faire et sont aussi uniques que les personnes qui les pratiquent. Ce qui importe, c'est que tout ce qui est fait, le soit dans le cadre de règles convenues, avec respect, et avec un désir partagé d'explorer les profondeurs de la domination et de la soumission d'une manière qui enrichit la vie de tous les participants.
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Par : le 18/09/23
"Tout ne lui serait pas infligé à la fois, elle aurait le loisir de crier, de se débattre et de pleurer. On la laisserait respirer, mais quand elle aurait repris haleine, on recommencerait, jugeant non par ses cris ou ses larmes, mais par les traces plus ou moins vives ou durables, que les fouets laisseraient sur sa peau." Histoire d'O (Anne Cécile Desclos)     Les réponses à cette question ont très largement évolué avec le temps. Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes. Le corps est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir et déplaisir sont donc respectivement articulés autour des notions de pulsions de vie et pulsions de mort. L'analyste décrit ainsi cette dualité. On considère habituellement le masochisme comme étant le fait de trouver du plaisir dans la souffrance, qu'elle soit physique ou morale. Ce n'est pas exactement cela, car le plaisir provient aussi des conséquences de la douleur, après la douleur ressentie. Le masochiste, lorsque son corps ou son âme est agressé, il souffre, il a mal, ce qui à l'instar de chacun génère une excitation psychique. De cette excitation, il trouvera dans certaines conditions sa jouissance. Le terme masochisme fut élaboré par le psychiatre austro-hongrois Richard Freiherr von Krafft-Ebing (1840 - 1902) à partir du nom de Leopold Ritter von Sacher-Masoch (1836 - 1895) qui décrivit ses fantasmes désormais masochistes dans un roman intitulé "La Vénus à la fourrure". D'ailleurs, Sacher-Masoch ne fut pas très heureux de cet honneur que lui fit Krafft-Ebing de désigner à partir de son nom ce que l'on considèrerait dorénavant comme une perversion sexuelle. Ne percevons-nous pas derrière l'appellation masochiste un jugement de valeur, une connotation morale qui, comme l'homosexualité, se voit qualifiée de perversion, alors qu'il s'agit de trouver son plaisir différemment du commun. La question est par conséquent de savoir s'il y a du mal à se faire du bien en se faisant mal ? Cela étant, comme dans le roman de Sacher-Masoch, cette question n'a d'intérêt que dans le cadre d'un masochisme sexuel assumé, ce qui est bien loin d'être toujours le cas, tant sur le versant sexuel qu'assumé, notamment pour ce qui est du masochisme moral. Le sadisme, terme développé à partir du nom du Marquis de Sade consiste, pour une personne, à infliger des souffrances à l’objet de son désir en vue d’accéder au plaisir. Le masochisme à l’inverse, consiste à recevoir, et à avoir besoin, de cette souffrance pour atteindre ce même plaisir. Les partenaires vont donc établir une relation de dominant/dominé, où la mise en œuvre de violences verbales, de sévices corporels va leur procurer une satisfaction intense pour le plaisir intense des deux.    Mais dans cette pratique longtemps considérée comme déviante et répréhensible, il faut faire une distinction entre violence et agressivité. La violence est une pression que l’on exerce sur l’autre, une contrainte. Elle blesse et détruit. La violence n’entraîne pas d’excitation, parce qu’elle nie l’existence de l’autre, elle ne lui accorde pas de liberté. Pour la psychanalyse, souffrance et jouissance comme amour et haine, tendresse et cruauté s’éprouvent dans une intrication de physiologique, de psychique, de psychosocial et, prenant source dans l’ambivalence des pulsions de vie et de mort, se confondent ou s’inversent dans l’extrême de la sensation. Mais les personnes adeptes de pratiques sadomasochistes encadrent, balisent, contrôlent leur violence qui, finalement, se résume à une agressivité consentie. De nos jours, le sadomasochisme, longtemps condamné par la société, est beaucoup mieux toléré. La médecine porte toujours au contraire un regard plutôt méfiant sur ce type de comportement, estimant que le sadisme relève d’une pathologie psychiatrique sévère; toutefois, le risque de rencontrer un réel sadique est rare, car les règles du jeu doivent être au départ définies par les partenaires. Il s’agit plus d’un comportement dominateur temporaire consenti, que d’un réel penchant pervers qui n’aurait pas de limites. Des limites doivent être fixées pour éviter les dérapages. Certaines pratiques sont dangereuses, car qui dit violence, dit blessures. Les partenaires auront donc établi un code (safeword) qui, lorsque utilisé par la personne qui se soumet, commande l’arrêt immédiat, sans discussion de l’action en cours. La sécurité est ici une condition non négociable, de la même manière qu’il faut bien mesurer l’impact de ces pratiques sur l’équilibre psychologique de chacun, en particulier sur celui de la dominée ou de la soumise. Dans les pays européens, le sadomasochisme n’est pas interdit par la loi tant qu’il se pratique entre deux adultes consentants. Et c’est là que se situe la limite. Même si le sadomasochisme repose sur une relation dominant/dominé, les sévices ne peuvent être infligés à l’autre sans son consentement. Sinon il s’agirait d’une agression caractérisée, et la victime serait ainsi en droit de porter plainte pour atteinte à son intégrité physique et/ou agression sexuelle. Les violences et humiliations que les partenaires s’autorisent ne sont pas indissociables du lien affectif qui les unit. Au contraire. Les rituels sadomasochistes reposent d'abord sur la confiance mutuelle de chacun envers l’autre, c’est pourquoi le sadomasochisme se pratique le plus souvent dans le cadre d’une relation de couple stable. S’adonner au sadomasochisme se décide à deux, et comme tout comportement sexuel, il n’est pas indépendant des sentiments qui existent entre les deux personnes. La dimension affective ou amoureuse est essentielle. Se retrouver sans préparation dans l’une ou l’autre des situations peut conduire à un échec voire au pire à un traumatisme. Le dialogue est indispensable.    Il est irraisonnable de réduire l'impression de bien-être ou de jouissance à sa seule expression biologique. Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente; c'est l'expérience d'une tension déplaisante qui indique quel est le besoin à satisfaire (la faim, la soif,..). Leur résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors de son apaisement. De plus, le sentiment d'indignité dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir. C'est le masochiste qui crée le sadique; en attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru; ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, répond à une tension à contrôler. Lors des actions SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. La sexualité confronte à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal; certaines parties du corps sont ainsi honteuses et attirantes (sexe, anus, …). Toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir. Dans le SM, cette alternance devient l'objet visé par la pulsion. La mise en œuvre sexuelle du masochisme réalise le fonctionnement psychique inconscient. Cette tendance est universelle. Posséder la douleur, c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en jouissance. Me concernant, de nature profondément masochiste, la douleur me grise et me plonge dans un état second. Le sadisme a une connotation négative dans nos sociétés. Il réfère à un acte délictueux, là où le masochisme correspond à une position de victime; hors des situations pénalement condamnables, le couple sadomasochiste est pourtant solidaire. Le sadique est convoqué par le masochiste qui détient le pouvoir. Il est maître de l'acte; c'est lui ou elle qui fixe le début et la fin des hostilités; le sadique n'est alors qu'un outil du masochiste. Il se plie au besoin de soumission et le rend possible. Les rapports fondés sur le pouvoir voire la violence sont courants dans la vie quotidienne; nous les retrouvons dans de nombreux systèmes hiérarchisés (entreprise, famille, …). Certains individus y sont dominés tandis que d'autres y sont dominants. La position adoptée dépend de la structure névrotique des êtres. Celle-ci est toujours liée au pouvoir, c'est-à-dire au rapport au phallus: le détenir, l'envier, le vouloir, le perdre, ou de la matrice pour une femme dominatrice. Le SM n'est donc pas une perversion mais l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires. Dans une certaine mesure, en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentant la sexualité, ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue de l'autre. Le sadomasochisme actualise et réalise de façon positive une part des désirs inconscients informulés des partenaires.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/09/23
C'est un peu par hasard que nous sommes tombés sur un article concernant le Free use. On s'est rendu compte que la manière de percevoir le freeuse variait pas mal d'une personne à l'autre, et que la pornographie était assez réductrice quant à cette pratique. Le freeuse repose sur une séparation entre un partenaire utilisateur et un partenaire objet. Les videos pornos mettent souvent en scène des femmes qui servent les hommes, souvent dans des relations où la pluralité improbable. On essaie dans cet article de vous proposer une synthèse de ce que nous semble être la pratique du Freeuse en synthétisant ce que l'on a pu lire sur le sujet. Mais on ne détient pas la vérité. C'est une vision parmi d'autres. N'hésitez pas à commenter pour partager votre perception différente, si vous en avez une. Bonne lecture !!! :) --- Le terme "freeuse" (l'espace entre les deux a fini sur certains sites par disparaitre aboutissant à créer un mot presqu'à part !)  a récemment gagné en popularité dans les alcoves comme dans les médias, suscitant à la fois curiosité, débat voire controverses (notamment sur certains réseaux sociaux).. Mais qu'est-ce que le freeuse exactement ? Et comment se positionne-t-il par rapport à d'autres pratiques ( est-ce du BDSM ? du fétichisme ?) ou ce que beaucoup considèrent comme le sexe "normal" ? Vous avez dit "freeuse" ?!? Le terme "free use" provient de l'anglais, on pourrait le traduire littéralement par "usage libre", ou en se rapprochant de la réalité de la pratique "en livre service". Dans le contexte sexuel, il fait référence à une dynamique où un ou une partenaire est disponible pour l'autre à des fins sexuelles, souvent sur pulsion de la première (la personne "utilisatrice") et sans nécessité de séduction ou de préliminaires prolongés pour entamer la relation. C'est toujours plutôt bestial. Cette disponibilité de la personne "objet" est basée sur un consentement préalable, où le/la partenaire "utilisé(e)" accepte d'être disponible pour l'autre. Il est crucial de noter que, bien que cette dynamique puisse sembler unilatérale, elle repose sur le consentement mutuel et une communication ouverte entre les partenaires. Le freeuse peut prendre différente formes, allant de simples attouchements ou caresses à des actes sexuels plus hardcore. La clé est que le partenaire "utilisé" a accepté cette dynamique et est d'accord pour être "utilisé" de cette manière. Au cours des dernières années, le concept de "freeuse" a gagné en visibilité, notamment du sait de sa mise en lumière par Internet et les médias sociaux. Des forums de discussion aux plateformes de partage de vidéos, en passant par des récits érotiques, le freeuse est devenu un sujet de curiosité pour beaucoup et d'attirance parfois.. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette montée en popularité. Tout d'abord, la nature même du freeuse, qui joue avec les dynamiques de pouvoir et les tabous, peut être intrinsèquement intrigante pour certains couples. Dans une société où la sexualité est de plus en plus débattue ouvertement, de nouvelles formes d'expression sexuelle émergent et sont explorées. Cependant, il est important de noter que, comme pour toute tendance ou phénomène culturel, ce qui est représenté dans les médias ne reflète pas toujours la réalité ou la complexité des relations réelles basées sur le freeuse. Les représentations dans les vidéos (du genre Youporn/Pornhub) peuvent souvent être exagérées ou scénarisées pour l'effet "dramatique". Pour comprendre le "freeuse" et l'intégrer dans vos pratique, il est essentiel de bien distinguer la fiction de la réalité. Le free use, avec sa dynamique unique de consentement et d'utilisation, soulève de nombreuses questions quant à sa classification dans le vaste spectre des pratiques sexuelles. Est-ce une forme de BDSM, compte tenu de ses évidentes dynamiques de pouvoir ? Peut-on le considérer comme un fétichisme, étant donné que l'acte d'"utiliser" un partenaire peut être attirant et source d'excitation ? Ou est-ce simplement une autre facette de ce que l'on pourrait qualifier de sexe "normal", une variante parmi tant d'autres dans la diversité des relations intimes ? Ces questions ne sont pas seulement académiques ou théoriques. Elles ont des implications réelles pour ceux qui envisage de pratiquer le freeuse ou ont deja franchi le pas. Comprendre où se situe le freeuse peut aider à décomplexer r la pratique, à établir des limites claires et à assurer une expérience positive et consensuelle pour toutes les parties impliquées. En fait, le "freeuse" peut prospérer dans un cadre le BDSM, dans le fétichisme ou tout simplement dans le sexe vanille, et dans la pratique, explorer l'une ou l'autre de ces facettes, ou un peu toute.   Comprendre le concept de "freeuse" Le concept de "freeuse", bien que relativement récent comme on l'a vu, trouve ses racines dans des dynamiques plus anciennes de relations et de sexualité. Pour comprendre pleinement son émergence, il est essentiel de retracer son histoire et ses origines. Précurseurs historiques À travers les âges, différentes cultures et sociétés ont eu des pratiques où un partenaire était à la disposition de l'autre, souvent dans des contextes de hiérarchie ou de pouvoir. Bien que ces situations ne soient pas directement comparables au freeuse moderne basé sur le consentement, elles montrent que l'idée d'une disponibilité sexuelle n'est pas nouvelle. Dans nos sociétés patriarchales, il s'agissait surtout d'une mise à disposition du corps de la femme pour le mâle dominant. Émergence dans la culture érotique Avec l'avènement d'Internet et la démocratisation de la pornographie et de la littérature érotique, de nouveaux genres et niches ont vu le jour. Le free use, en tant que concept, a commencé à gagner en popularité dans ces cercles, souvent présenté comme une pratique où un partenaire est constamment (dans des intervalles de temps convenus, tout de même) disponible pour l'autre. Apparition du mot "freeuse" Le terme "freeuse" lui-même semble avoir émergé au début des années 2010, principalement sur des forums et des plateformes de partage de contenus pour adultes. Sa popularité a augmenté à mesure que la pratique gagnait en visibilité (en s'invitant dans la presse grand public) et que les discussions autour de celui-ci se multipliaient Le rôle et l'influence des réseaux sociaux Avec l'essor des médias sociaux, le freeuse a trouvé une plateforme pour une discussion plus large. Des communautés dédiées ont vu le jour, permettant aux adeptes d'échanger des expériences, des conseils et des réflexions, contribuant ainsi à façonner et à définir davantage le concept. Le freeuse et le BDSM Free use et BDSM ont des points communs À première vue, le freeuse et le BDSM peuvent sembler partager de nombreuses similitudes. Freeuse et BDSM ont des différences Bien que le freeuse et le BDSM partagent donc certaines similitudes, ils diffèrent également à plusieurs égards. Ces différences se manifestent principalement dans les objectifs poursuivis, les pratiques spécifiques et les limites établies. Le free use et le fétichisme Le fétichisme est un terme qui englobe une vaste gamme de fanstames sexuels. Pour certains, il s'agit d'une fascination pour un objet spécifique (example, fétichisme des escarpins), pour d'autres, d'une partie du corps (fétichisme du pied par exemple), et pour d'autres encore, d'une situation ou d'un scénario particulier (fantasme de l'infirmière par exempleà. Mais comment le freeuse s'inscrit-il dans le cadre du fétichisme ? Définition du fétichisme Dynamiques de pouvoir : Au cœur du BDSM et du freeuse se trouve une dynamique de pouvoir. Dans le BDSM, cela peut se manifester par la domination et la soumission, tandis que dans le freeuse, cela se traduit par la disponibilité d'un partenaire pour l'autre. Dans les deux cas, un partenaire assume un rôle plus "actif" ou "dominant", tandis que l'autre adopte un rôle plus "passif" ou "soumis". Consentement : Le consentement est fondamental dans les deux pratiques. Sans consentement, ni le BDSM ni le freeuse ne sont considérés comme acceptable. Dans le BDSM, le consentement est souvent formalisé à travers des discussions préalables, des contrats et des safewords (mots de sécurité). Dans le freeuse, bien que les modalités puissent varier, le consentement est tout aussi crucial, garantissant que les deux parties sont à l'aise avec la dynamique, et revêtir, là encore, une formalisation..   Négociation : Avant d'explorer le BDSM ou une relation basée sur le freeuse, une négociation est souvent nécessaire. Cela permet aux partenaires de définir leurs limites, leurs désirs et leurs préoccupations. La négociation assure que les deux parties sont sur la même longueur d'onde et qu'elles ont une compréhension claire de ce à quoi s'attendre. Dans le freeuse, cela pourrait inclure des discussions sur quand et comment la "disponibilité" s'applique, ou quelles sont les limites à ne pas franchir. Objectifs : BDSM : Les adeptes du BDSM cherchent souvent à explorer des dynamiques de pouvoir, à repousser leurs limites physiques ou émotionnelles, ou à vivre des scénarios spécifiques. Il peut s'agir d'une exploration profonde de soi, d'une catharsis émotionnelle ou d'un jeu de rôle. Freeuse : L'objectif principal du freeuse est la disponibilité constante d'un partenaire pour l'autre. Il s'agit moins d'une exploration des limites que d'une immersion dans une dynamique spécifique de disponibilité et d'utilisation. Pratiques : BDSM : Le BDSM englobe une vaste gamme de pratiques, allant du bondage à la discipline, en passant par la douleur, la domination et la soumission. Ces activités peuvent nécessiter des outils, des équipements et une formation spécifique. Freeuse : Le freeuse est généralement plus centré sur l'acte sexuel lui-même, sans nécessiter d'équipement ou de préparation spécifique. Il s'agit davantage d'une disponibilité spontanée que d'une mise en scène élaborée. Limites : BDSM : Dans le BDSM, les limites sont souvent clairement définies avant une session. Les partenaires peuvent utiliser des "safewords" pour signaler leur inconfort ou leur désir d'arrêter. Les limites peuvent concerner des actes spécifiques, des zones du corps ou des scénarios. Freeuse : Bien que le consentement soit toujours primordial, les limites du freeuse peuvent être plus fluides. Par exemple, la disponibilité peut être constante, mais avec des exceptions spécifiques. Les limites peuvent également évoluer avec le temps, en fonction du niveau de confort des partenaires. Bien que parfois contractualiser, le freeuse est plus "souple" dans sa pratique. Le fétichisme se réfère à une attirance sexuelle intense pour un objet non vivant, une partie du corps non génitale, ou une situation spécifique qui n'est pas typiquement considérée comme sexuellement stimulante pour la majorité des individus. Cette attirance peut être si intense qu'elle est nécessaire pour la satisfaction sexuelle de l'individu.   Le free use comme fétichisme Objetification : Au cœur du freeuse se trouve l'idée d'objetification consensuelle. Un(e) partenaire est "utilisé" par l'autre, souvent sans les préliminaires ou la phase de séduction traditionnelle. Cette objetification peut être perçue comme un fétichisme en soi, où l'acte d'utiliser ou d'être utilisé est la principale source d'excitation. Le rôle : Dans le freeuse, les rôles sont clairement définis : un partenaire est l'utilisateur, l'autre est celui qui est utilisé. Pour certains pratiquants, c'est cette dynamique de rôle qui est la principale source d'excitation. De la même manière que certains fétichistes peuvent être attirés par des rôles spécifiques, les adeptes du freeuse peuvent être attirés par le rôle d'utilisateur ou d'utilisé. La situation : Le free use est souvent basé sur des situations spécifiques : un partenaire est toujours disponible pour l'autre, quelles que soient les circonstances. Cette constante disponibilité, et les situations qui en découlent, peut être le fétiche en soi. Que ce soit la spontanéité, l'absence de préliminaires, ou la nature "à la demande" du freeuse, la situation elle-même peut être la principale source d'excitation. Le fétichisme est-il toujours présent dans le freeuse Le freeuse, avec sa dynamique unique d'utilisation et de disponibilité, peut certainement présenter des éléments qui rappellent le fétichisme. Cependant, tous les actes ou relations basés sur le freeuse ne sont pas nécessairement fétichistes : Diversité des motivations : Tandis que certains peuvent être attirés par le freeuse en raison d'un fétichisme spécifique (comme l'objetification ou une certaine dynamique de pouvoir comme on vient de le voir), d'autres peuvent être attirés par le freeuse pour des raisons complètement différentes. Par exemple, certains peuvent voir le freeuse comme une expression de confiance et d'intimité profonde, sans nécessairement avoir une fixation fétichiste. La centralité de l'attirance : Dans le fétichisme, l'objet, la partie du corps ou la situation spécifique est souvent central pour l'excitation ou la satisfaction sexuelle de l'individu. Dans le freeuse, bien que la dynamique d'utilisation soit centrale, elle n'est pas toujours la principale source d'excitation. Pour certains, le freeuse peut être une partie d'une relation sexuelle plus vaste, et non la seule source d'intérêt. Fluidité des rôles : Alors que le fétichisme peut souvent être centré sur un intérêt ou une fixation spécifique, le freeuse peut être plus fluide. Par exemple, bien que le freeuse puisse souvent impliquer une dynamique unilatérale, les rôles peuvent parfois être inversés ou adaptés en fonction des désirs et des besoins des partenaires. Contexte culturel et social : Il est également important de reconnaître que la perception du freeuse comme fétichisme peut être influencée par des contextes culturels et sociaux. Dans certaines cultures ou communautés, le freeuse peut être vu comme une pratique marginale ou fétichiste, tandis que dans d'autres, il peut être perçu comme une expression normale et acceptable de la sexualité. Et si le "freeuse" était en fait l'antichambre de la Domination/soumission ? Le freeuse, avec sa dynamique d'utilisation et de disponibilité, a souvent été comparé à d'autres pratiques sexuelles, notamment le BDSM. Mais pourrait-on aller plus loin et suggérer que le freeuse est en réalité une introduction, ou une "antichambre", à la Domination ? Ou du D/s light. Le freeuse : une initiation aux dynamiques de pouvoir Au cœur du freeuse se trouve une dynamique de pouvoir claire : un partenaire est disponible pour l'autre, souvent à la demande. Cette disponibilité, basée sur le consentement, introduit une asymétrie dans la relation. Pour certains, cette première expérience de dynamique de pouvoir peut éveiller un intérêt pour des jeux de domination/smoussion plus poussés.   Des rôles clairement définis Tout comme dans la Domination, le freeuse repose sur des rôles clairement définis. L'utilisateur/utilisatrice et l'utilisé(e) ont des responsabilités et des attentes spécifiques. Cette clarté peut préparer le terrain à des rôles plus élaborés, comme ceux de dominant(e) et de soumis(e), présents dans les relations BDSM.   La communication et le consentement comme fondements Le freeuse, lorsqu'il est pratiqué de manière éthique, repose sur une communication ouverte et un consentement mutuel. Ces compétences sont essentielles dans toute relation de domination. Ainsi, le freeuse peut servir de terrain d'entraînement pour développer ces compétences cruciales.   Limites et exploration : Le freeuse encourage les partenaires à définir leurs limites et à les communiquer clairement. Cette exploration des limites peut naturellement évoluer vers une exploration plus approfondie des désirs, des dantasmes et des dynamiques de pouvoir, conduisant potentiellement à la Domination. Les 7 obligations sexuels de la "personne objet" dans une relation "freeuse" Disponibilité : Être prêt et disponible pour des activités sexuelles selon les termes convenus, cela peut aller d'être réceptif à tout moment ou seulement pendant des périodes spécifiées à l'avance (exemple : pas durant le sommeil). Réceptivité : Répondre aux avances de la personne utilisatrice avec volontarisme et entrain,, en se conformant aux désirs et aux scénarios préalablement convenus. Préparation : Selon les préférences du couple, cela peut signifier s'assurer que le corps est propre, rasé, ou préparé d'une manière spécifique pour l'acte. Utilisation de protections : Si nécessaire, s'assurer que des protections comme des préservatifs ou d'autres méthodes contraceptives sont utilisées pour garantir la sécurité des deux partenaires. Participation active : Même si la personne "objet" est dans un rôle plus "passif", elle doit s'assurer de participer activement pour le plaisir de l'utilisateur, que cela signifie répondre aux stimulations Respect des scénarios : Si un scénario spécifique a été convenu (par exemple, jouer un rôle particulier ou adopter une certaine attitude), la personne "objet" doit s'y conformer. Utilisation de jouets ou d'accessoires : Si cela fait partie de l'accord, être prêt à utiliser ou à être utilisé avec des jouets ou des accessoires sexuels. Les 5 droits fondamentaux de la "personne utilisatrice" sur la "personne objet" Dans le cadre du freeuse, la personne "utilisatrice" est encouragée à embrasser pleinement son rôle, profitant de la dynamique unique offerte par cette relation. Ces droits, toujours basés sur le consentement mutuel, sont conçus pour maximiser le plaisir et l'expérience de l'utilisateur. Voici une liste incitative des droits de l'utilisateur, spécifiquement axée sur la dimension sexuelle de la relation. Droit à l'initiative : En tant qu'utilisateur, vous avez le droit de guider l'interaction sexuelle selon vos désirs, sans vous poser de questions sur le consentement (puisqu'il a été établi en amont). C'est où vous voulez, quand vous voulez, à la fréquence que vous voulez (plusieurs fois par jour, ou deux fois par an, c'est vous qui décidez). Droit à la disponibilité : Votre partenaire "objet" est là pour votre plaisir. Aucune autre considération ne compte. Vous avez le droit de vous attendre à ce qu'il/elle soit prêt(e) et réceptif/ve à vos avances, dans les limites que vous avez définies ensemble en amont. Exemple : Si une envie vous prend en pleine nuit, votre "objet" devrait être prêt à faire ce que vous lui demandez pour satisfaire pleinement vos désirs. Droit à l'exploration : Vous avez le droit d'explorer vos fantasmes et vos désirs, en utilisant votre partenaire "objet" comme instrument de votre plaisir. Droit à la satisfaction : Votre plaisir est au cœur de cette relation. Vous avez le droit de chercher à être pleinement satisfait à chaque interaction. Exemple : Si vous n'avez pas atteint l'orgasme, vous êtes en droit de guider votre "objet" jusqu'à ce que vous y parveniez, y compris en lui indiquant en quoi il/elle s'y prend mal.. Droit à la communication : Bien que vous soyez dans le rôle dominant, vous avez le droit d'exprimer vos besoins, vos désirs et vos limites clairement. Vous avez le droit d'arrêter un rapport en plein milieu si vous avez changez d'avis ,sans justification.  
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Par : le 08/05/23
Article d'origine : https://intime-photographie.fr/incontournable/comment-debuter-une-relation-bdsm Comment débuter une relation BDSM ? Vous vous sentez attiré par le BDSM, mais vous ne savez pas comment débuter une relation BDSM ? Cette page est faite pour vous ! Après avoir répondu à de nombreux lecteurs, je vais mettre ici quelques-unes des questions les plus posées et y apporter mes réponses. Si vous avez d’autres questions  venez sur le forum ou contactez-moi via ce formulaire. Je ferai souvent référence à notre jeu pour soumise, pas forcément parce que je pense que c’est la meilleure solution mais parce que les conseils que je donne je les ai intégré à notre jeu. Comment dresser une soumise ! Cette page évolue au fur et à mesure des questions. Elle peut s’appliquer quel que soit le sexe de la personne dominante et de la personne soumise. Afin d’éviter les lourdeurs dans le texte, je ne mettrai pas systématiquement toutes les versions de “le” ; “la” “soumis” dominatrice etc. Attention Les conseils prodigués ici ont pour but d’amener deux personnes consentantes à avoir une relation BDSM (ou Maître(sse) / esclave ou Dominant(e) / soumise) pour le plus grand plaisir des deux. Si votre question est “comment faire pour que ma femme soit mon esclave” mais sans s’occuper d’elle ni s’intéresser à ce qui lui plaît, vous pouvez d’ors et déjà fermer cette page. Ça doit rester ludique et amusant pour vous deux. Bon, oui, il y aura des moments un peu difficile, ça peut chauffer durement une fessée… De quoi parle-t-on exactement ? BDSM sont les initiales de Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sadisme et Masochisme. Il s’agit d’un ensemble de pratiques sexuelles faisant intervenir le bondage, les punitions, le sadisme et le masochisme, ou encore la domination et la soumission. C’est un jeu sexuel où chacun décide de prendre une position définie. Il y a plusieurs types de relations BDSM, en fait il y en a autant que de couples (ou de groupes…). C’est a vous de créer ce qui vous ressemble, ne vous intéressez pas à “ce qui se fait” ou “ce qui doit être fait”. On peut être masochiste ou pas, sadique ou pas, aimer l’humiliation ou pas, être libertin ou exclusif… Tout est possible. Vous pouvez tout de même jeter un œil à une référence “les 9 niveaux de soumissions dans le cadre BDSM” Comment trouver une soumise / Comment trouver un soumis ? Dans la vie de tout les jours ! Et oui, parfois on trouve juste un(e) partenaire et on se dirige lentement vers une relation dominant(e) / soumis(e). Les forums et sites dédiés au BDSM. Attention si vous allez sur des forums, ne postez PAS de petite annonce, en plus d’être parfaitement inutile c’est souvent mal pris. Ces lieux sont des communautés, vous ne pouvez pas demander quelque chose d’aussi intime à un groupe 15 minutes après vous y être inscrit. Je suis sur quelques forums / sites : Sur notre forum BDSM, ici www.bdsm.fr https://fetlife.com/ Les munchs Il s’agit de rencontres réelles de gens intéressés par le BDSM. Lors de ces réunions on discute, parfois on boit et on mange. Généralement, ces échanges se font dans des lieux tout public : il faut être habillé normalement, pas de relation sexuelle, bref comme on fait dans un bar. C’est plus rassurant pour tous, d’ailleurs ! Rien n’empêche après, si des affinités se créent, d’aller finir la soirée ailleurs. Comment trouver une Maîtresse ? Comment trouver un Maître ? (Ou un(e) dominant(e). Voir réponse ci-dessus ! J’ai trouvé un soumis / une soumise / un dominant / une dominante sur internet, et ça a l’air d’être une perle rare. Attention. C’est peut être tout à faire vrai, et la personne est peut être totalement honnête. Ou pas. Il y a beaucoup de ce qu’on appelle des “fantasmeurs”, ce sont des gens qui vont se projeter, pour un temps dans un jeu de rôle qui les excite. Cela agit pour eux comme un jeu de rôle (RolePlay BDSM). De votre côté, vous vous investissez beaucoup : soit à créer des scénarios, des ordres, établir et entretenir un lien. Soit en étant obéissant, en montrant votre dévotion. Dans les deux cas en vous rendant disponible. Sauf que, d’une part, du jour au lendemain l’autre personne peut tout plaquet. D’autre part, êtes vous certain que la personne à qui vous écrivez est celle qu’elle prétend être ? J’ai déjà un(e) partenaire, comment lui faire savoir mes penchants ? Et oui, c’est compliqué ! Peur d’être honteux, rejeté, moqué… Surtout si on est jeune et qu’on craint que ça ne se répande dans le cercle d’amis ou de connaissances. Si vous êtes dans ce dernier cas, faites très attention, car le harcèlement peut prendre des proportions énormes en un rien de temps. En cas de catastrophe ne restez pas seul(e), parlez avec un(e) ami(e) sûr(e), ou parlez en sur un forum ou ici, je ferme la parenthèse. Si vous êtes un peu anxieux(se), pour en parler à votre partenaire optez pour une solution qui ne laisse pas de trace : l’oral, des exemples sur votre téléphone ou ordinateur, mais rien d’écrits que vous envoyez. Ensuite, vous pouvez opter pour plusieurs choses :  Un SMS, si comme moi vous avez du mal à parler directement, “tu connais le BDSM ? Je découvre quelques photos que j’aime bien” et ajoutez en une ou deux pour amorcer la discussion. C’est un peu bateau mais ça peut se mêler dans la vie de tout les jours. Une lettre manuscrite ou écrite à l’ordinateur et imprimée ou envoyée par courriel. Il faut se poser et l’écrire, la relire, peut être attendre un peu… Et envoyer ! Ça permet de bien choisir ses mots et son moment. Lui parler, lui expliquer, pendant un repas, un RDV ou un apéro. Mais qu’est ce que je lui dit ? Ce que vous ressentez, pour elle / lui, ce que vous aimeriez lui faire, ou qu’elle vous fasse. Ce que vous aimeriez en plus, ce que vous avez déjà fait et que vous avez apprécié. Vous pouvez ajouter des photos et / ou vidéos, ou des liens vers des photos et vidéos qui vous plaisent. Essayez de savoir un peu ce que vous voulez avant d’aborder le sujet avec l’autre. Est-ce que la personne va refuser ou accepter ? Ça je ne peux pas le savoir. Mais honnêtement, aucune des personnes avec qui j’ai parlé est revenu me dire “bon, elle n’a pas voulu”. Et si mon (ma) conjoint(e) décide de me quitter ? Concrètement, si vous ne pouvez pas parler de sujets comme celui-ci à votre partenaire… Avez vous vraiment un partenaire ? Autant ne pas perdre de temps, si vous vous rendez compte que ça vous est “vital” et que c’est hors de question avec votre conjoint(e), l’un, l’autre, ou les deux risquez d’être malheureux et de vous abîmer. Elle semble partante pour essayer et elle voudrait en savoir plus, que faire ? Discuter, encore. Échanger vos préférences. Pourquoi ne pas lui indiquer ce site ? La personne pourra lire des questions réponses, et poser toutes celles qu’elle veut ! Je pourrais également transmettre les questions à ma soumise qui répondra directement. Mon conjoint semblait partant, mais tarde à prendre des initiatives pour me soumettre. Déjà un homme très excité (ça marche aussi pour les femmes…) aura probablement beaucoup plus tendance à se lâcher et à aller vers ce que vous souhaitez. Vous pouvez essayez de créer un scénario, même des grandes lignes, et  lui présenter afin de le réaliser. Sinon essayez de savoir ce dont vous avez envie, puis pendant une partie de jambe en l’air bien chaude, lui dire de vous fesser, de vous baiser bien fort à 4 pattes. Vous pouvez essayer de bien l’exciter : en le suçant à genoux, en écartant votre cul, votre chatte pour le mettre dans l’ambiance. Attention, si le but est d’avoir un(e) partenaire soumise, le vous déconseille de bien l’exciter pour ensuite le / la soumettre par surprise : c’est de l’abus. Comment savoir ce qu’on aime, il y a une liste ? Hé bien… Oui, j’ai une page dédiée à cette liste : Liste de préférence sexuelle (Checklist BDSM, questionnaire bdsm) je vous conseille de la remplir chacun de votre côté et de mettre en commun ensuite. Il faut clairement poser vos limites, l’un comme l’autre. Allez, on se lance ! Faut-il du matériel en particulier ? Absolument aucun. Ça viendra avec le temps ! Pour démarrer, vous avez déjà vos mains pour fesser, pourquoi pas une spatule de cuisine. A-t-on besoin de quelque chose pour se mettre à genoux ? Au gré des envies, des cadeaux, des promos, vous ferez votre stock d’accessoires et de tenues. Le but est de prendre du plaisir à deux : votre corps suffit. Je manque d’idée… Qu’est-ce que je peux faire ? C’est précisément pour cette question que je partage notre jeu : allez voir sa page ou celle de la version vanille. Il y a au total plus de 200 idées pour soumettre sa femme, ou pour se soumettre. Une version pour homme soumis devrait arriver. Mademoiselle (ou Madame, ou autre) accepte d’être ma soumise une soirée, qu’est ce que je fais ? C’est toujours compliqué de répondre à ce type de question, car elle dépend vraiment de vous, du couple que vous formez et de vos préférences. Parmi les idées que je propose, c’est à vous de créer votre projet. En revanche je vous conseille de créer un SafeWord (mot de sécurité, mot de secours, vous ci-dessous). Respectez ses limites et son consentement. Comment débuter une séance ? Il y a mille manières ! Mais si on est ensemble, je conseil de la mettre à genoux, de lui mettre un collier (voir plus bas), ou autre signe distinctif et de lui demander “qu’est ce que tu es ?”, elle répond alors “Je suis ta chienne” ou quelque chose comme ça. Plusieurs propositions sont intégrées dans les règles de notre jeu. Qu’est-ce que le SafeWord ? Il s’agit d’un ou plusieurs mot, qui, lorsqu’ils sont prononcés, font baisser l’intensité du jeu, ou arrête tout. Soit le temps de reprendre ses esprits et de ce mettre d’accord, soit complètement jusqu’à un prochain jeu. Dans notre contrat nous en avons plusieurs : « Orange » on calme un peu. « Rouge » on arrête tout et on discute. « Câlin », tu te mets contre moi et je te câline, tu me redis quand tu te sens prête à continuer. Lorsque le safeword est prononcé faites ce qui est prévu : calmez-vous ou arrêtez-vous immédiatement. Vraiment, sinon vous torpillez la confiance de votre partenaire -et à juste titre- vous ne la méritez pas. Pour les premiers jeux, évitez les baillons pour que votre partenaire puisse s’exprimer librement. Faut-il créer un scénario complet ? Vous pouvez, mais je vous conseille de faire quelque chose de vague : quelques idées notées, quelques pratiques, un déroulement schématique. Sachez inviter l’inattendu ! Sur le moment vous aurez probablement d’autres envies, d’autres idées. Vous pouvez également créer un scénario très précis et essayer de le respecter à la lettre, c’est autre chose et ça peut rassurer de savoir à l’avance ce qui est prévu. Quelque chose ne se passe pas comme prévu, je fais quoi ? Il faut savoir s’adapter : il y aura des bonnes et des mauvaises surprises. Ne vous vexez pas et avancez. Vous trouverez d’ailleurs des exemples de mes “échecs” sur ce blog, nous sommes humains et je tiens à montrer que nous ne sommes pas différents, quel que soit le côté du fouet où on est. Elle refuse un truc, je la punis ? C’est très excitant, on est bien lancé… Mais elle n’agit pas comme prévu. Clairement, surtout au début, je vous déconseille de la punir si ça ne va pas comme vous voulez, ça braquerait encore plus. Vous êtes dans la vraie vie : prenez soin l’un de l’autre. Attention à l’effet que ça peut avoir sur elle, restez bien à l’écoute. S’il s’agit d’un jeu entre vous, qu’elle vous teste, vous pouvez insistez en restant dans le cadre définit au départ. Si vous avez essayé de faire quelque chose alors qu’elle vous avait dit que c’était en dehors de ces limites, vous êtes fautif, présentez vos excuses et rassurez votre partenaire. Si vous avez juste proposé pour voir si elle pouvait aller plus loin, revenez en arrière. Mais, ma compagne n’est pas forcément prête en même temps que moi. Je suis personnellement parti du principe que le dominant serait toujours plus ou moins prêt et que c’est à la personne soumise de définir lorsqu’elle est prête. C’est pour ça que dans notre jeu, la soumise ou l’apprentie pioche deux actions par mois et les réalise quand elle veut dans le mois. Ça permet qu’elle se sente bien, prête, et qu’elle ait pu faire tout ce qui lui semble nécessaire pour le bon déroulement de l’action et du jeu. Cette article peut également aider : Je suis soumise mais je n’ai pas envie, que faire ? Est-il possible de lui imposer un moment où elle est soumise ? C’est à vous de voir. Surtout, ne vous précipitez pas. Dans une situation comme la notre, à mon avis il peut être nécessaire à un dominant de choisir un moment ou Mlle ou Mme DOIT être soumise quoi qu’elle en pense -à partir du moment où elle a accepté cette possibilité-. Dans le cadre de notre jeu, ma soumise l’est : pendant ses actions, pendant 96h à la suite une fois par an (la date est choisie ensemble), 3 fois 24h répartie dans l’année quand je veux. Je lui envoie ou lui dis simplement quelque chose du type “à partir de maintenant et pour 24h tu es ma soumise”, elle signe son contrat et débute sa période de soumission. Lorsque l’ordre est donné par SMS le contrat est signé plus tard. Un contrat est-il obligatoire ? Absolument pas. Alors pourquoi on en fait un ? Déjà, pour entrer dans le rôle, ça a un côté solennel, comme le collier. Ensuite, parce que ça peut permettre de mettre noir sur blanc les limites, les obligations, les rôles de chacun. Dans le BDSM, tout est souvent du spectacle ! Si vous en faites un, ne signez pas ce avec quoi vous ne seriez pas d’accord. Nous proposons un grand nombre de contrats BDSM ici. Comment être guidé ? Il y a plusieurs solutions, les forums, les réseaux sociaux, vous connaissez tout ça. Il y a aussi le mentorat BDSM : il s’agit de choisir un mentor, un compagnon de route a qui poser nos questions, construire avec lui le cheminement. Les personnes dominantes et les personnes soumises peuvent demander ceci, et à mon sens même si le mentor est souvent un dominant pour un autre dominant : il n’y a pas de règle. J’ai moi même conseillé plusieurs soumises, qui se posaient des questions sur le chemin que prenait leur relation. Vous pouvez me contacter via le formulaire, via instagram,  Le collier est-il obligatoire ? Ma femme refuse de porter un collier. Absolument pas. Si elle refuse, elle refuse, point. Elle trouve peut être cela trop dégradant. La situation changera sûrement si elle comprend, ou plutôt lorsque vous lui aurez montré que devenir “une chienne” ne ternit pas son image à vos yeux, mais au contraire vous rend fier. Pourquoi ne pas lui proposer de porter un joli ruban au départ ? Ou un petit bracelet, ou une petite chaîne de cou, sans connotation autre que pour vous. Ça peut être l’occasion d’un petit cadeau ! Par ailleurs certains dominants estiment que le collier doit se mériter et s’obtenir après un certain temps. Est-ce qu’on peut inverser les rôles ? Absolument ! Dans le milieu ça s’appelle “switcher”, on appelle “switch” ceux qui inversent régulièrement. Je trouve que c’est très positif : ça permet à celui / celle qui prend le rôle de dominant de se rendre compte de la responsabilité, de savoir à quoi il faut penser, de préparer des choses, de prendre soin de l’autre. Pour celui / celle qui devient soumise, ça permet de savoir la difficulté d’obéir en tout, voir de souffrir pour son / sa dominant(e). Je souhaite faire du Shibari / bondage, ligoter mon / ma partenaire ? Tant mieux ! Renseignez vous bien sur les consignes de sécurité avant de vous lancer. Vous trouverez quelques tutoriels de bondage simple ici: https://*** Lien en cours de validation (=attente du lien retour sur le site mentionné) ***/tag/tutoriel Mon / Ma conjoint(e) veux me soumettre, est ce qu’il m’aime ? Je ne connais pas votre couple, je ne peux pas être catégorique. Pour savoir s’il / elle vous aime : il faut lui demander. En revanche, est-ce qu’on peut être fou amoureux de quelqu’un et vouloir la soumettre ? Oui, c’est mon cas. Est-ce pour me punir, j’ai fais quelque chose de mal ? Non. Si d’ailleurs vous devez prendre une punition violente parce que vous “avez raté quelque chose” dans la vie de tous les jours, vous êtes probablement victime de violence domestique, pas acteur d’une relation équilibrée avec un jeu dominant / soumise. Dans le cadre BDSM, les erreurs sont bien souvent un prétexte pour jouer. On trouve d’ailleurs souvent des soumis(e)s qui disent “fauter” exprès pour que leur dominant(e) sen occupe. Mon mari veut me faire porter un collier en public, je ne veux pas ou Mon mari veut me prêter à d’autres hommes, je ne veux pas. D’une manière générale : mon (ma) conjoint(e) veut m’imposer quelque chose que je ne veux pas. Hé bien, ne le faites pas ! Si vous pensez qu’il / elle risque de vous quitter : avez vous envie de rester avec quelqu’un qui vous dit “soit tu fais ça soit je te quitte ?” ça finirai comment ? Après, oui, ça peut demander quelques efforts. Ne faites pas ce qui n’est pas tolérable pour vous, mais si un petit effort fait de gros effets ? J’essayerai bien, mais j’ai vu des photos de choses terrifiantes. Voir réponse ci-dessus : ne faites que ce que vous voulez. Savez vous ce que veut votre conjoint(e) ? Je n’y arriverai jamais ! Les soumis(es) sur internet font des choses extraordinaires, je vais forcément être une déception. Ayez confiance en vous ! Parlez avec votre partenaire, énoncez-lui vos craintes, vos limites, vos efforts. À chaque progrès il / elle sera comblé(e), promis. De nouveau, ne faites que ce que vous voulez, et que ce que vous pouvez assumer. Savez vous ce que veut votre conjoint(e) ? Il n’a peut être pas prévu de vous percer les seins à l’agrafeuse, il veut peut être juste vous contempler à genoux avec un beau collier. Mais si je me mets à ses genoux, si je me soumets… Il ne va plus me voir que comme une chienne ?! Si c’est quelqu’un de bien dans une relation équilibrée, non. Si ce n’est pas quelqu’un de bien : il vous voit déjà comme un trou. Personnellement, plus ma soumise accepte volontairement d’être soumise, humiliée, baisée… Plus elle est grande et merveilleuse à mes yeux. Il / elle veut me rabaisser en dehors des séances de BDSM Alors ce n’est pas un jeu, vous êtes juste victime de violence domestique, pas acteur d’une relation équilibrée avec un jeu dominant / soumise. Dans le cadre BDSM sain, les erreurs sont bien souvent un prétexte pour jouer. Personnellement, je pense que plus la soumise est forte dans tous les aspects de sa vie, plus sa soumission volontaire et joyeuse à de la valeur. Le rôle du (de la) dominant(e) est de soutenir son (sa) conjointe dans la vie de tous les jours, de le (la) rendre fort(e) et autonome. Voir cet article : BDSM sain ou violences. Que faire pour ne pas avoir de marque ? (Pour les enfants, le sport, l’été…) Privilégier les techniques qui ne laissent pas de marque : pincement de tétons et de lèvres, jeux d’humiliation, doigts dans la gorge, dilatation, déni d’orgasme… Plus les objets sont larges, moins ils marquent facilement : le paddle, la main sont donc à privilégier. Bien entendu, ne pas utiliser d’objet qui laissent des marques ou les utiliser doucement. Avec l’habitude, la peau durcit et on marque moins. Nous, nous pratiquons peu la douleur la peau est donc sensible en permanence.   Article d'origine : https://intime-photographie.fr/incontournable/comment-debuter-une-relation-bdsm
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Par : le 11/04/23
Monsieur me saisi la tête et me l’enfonça à nouveau entre les jambes de Madame. Ma langue recommençait à s’occuper de l’entrejambe. Je n’osai enlever mes bras croisés dans le dos et m’appliquais au mieux. La pression sur ma tête se relâcha, cependant je continuais à m’occuper de ce succulent entrejambe. Il me délia les bras, je compris que j’en avais à nouveau l’usage, je me saisi des hanches et me plaqua encore plus contre. Monsieur fit le tour, à la réaction de Madame elle ne l’avait pas encore vu. Passé le moment de surprise elle semblait sourire à nouveau, semblant tenter de le charmer. La laisse fut libérée et Monsieur s’installa face à elle, ses jambes de part et d’autre. Vu qu’elle se redressait, je devais modifier mon angle d’attaque, inconfortable pendant un moment. Au bruit Monsieur devait jouer avec la chaîne entre ses seins et embrasser je ne sais quoi en même temps. Un temps calme et je devinais Monsieur enlever son pantalon et à voir la scène devait lui faire de l’effet. Madame repartie en avant et englouti ce membre, elle était bien obligée, la bouche tenue ouverte. Leurs gémissements s’unirent, me redonnant une nouvelle ardeur dans mon exploration, à la langue et aux doigts. Mon autre main partie vers mon entrejambe, mais ne tomba que sur l’anneau métallique et la ceinture de cuir. Cela dura un moment, Madame fut redressée, à ma plus grande surprise. Je fus obligée de m’interrompre, il y avait juste mes mains l’enlaçant et m’occupant du haut de ses grandes lèvres. Monsieur se leva, se saisi de la laisse et partit en direction de la porte avec Madame, qui marchait difficilement avec la barre d’écartement. Je restais à genoux à côté du lit et me remis les bras dans le dos en attendant d’autre instructions. Reste là je reviens. Oui Monsieur La porte se referma et les bruits de pas s’éloignèrent. Je redescendais de mon nuage de Domination, me surprenant de ma manière d’agir, je ne me reconnaissais pas. Mais qu’est-ce que j’avais aimé ça et cela devait être encore mieux avec la pleine jouissance de son corps. Devant moi restai la tache de bave laissé par Madame sur ma couette, je la devinais encore là à genou. Je ne sais combien de temps j’étais là à l’attendre, quand la porte s’ouvrit à nouveau il y avait juste Monsieur. Il me saisi par l’anneau du collier, et me faisant me relever m’emmena en direction d’une pièce déjà visitée, j’en frémi. Lorsque la porte s’ouvrit je reconnu cette planche où il avait voulu m’attacher pour ma première nuit, cette planche où j’utilisai mon Safeword de panique. Mais cette planche n’était pas vide. Dessus se trouvait Madame, attachée, sans défense, toujours bâillonnée un bandeau sur les yeux en plus. Monsieur en fit le tour, jusqu’à se trouver derrière sa tête, laissant glisser sa main sur son corps, elle frémit d’abord puis soupira ou gémit de plaisir. Apparemment cette planche n’avait pas le même effet sur elle que sur moi. Il me fit signe d’approcher, me pointant l’espace entre ses jambes écartées. J’approchais, il se tourna pris un objet et se rapprocha de moi. Mes yeux s’écarquillèrent quand je reconnu un gode d’une belle taille. Sans trop de difficulté il me l’installa à l’anneau métallique, comme s’il faisait ça souvent. Les préliminaires sont déjà bien entamés, passons à l’étape suivante. Et d’après ce qu’elle m’a dit, tu te débrouilles très bien dans ce rôle. Euh.. Merci Monsieur, comme vous le voudrez. Je voyais cet appendice, rouge translucide suivait mes mouvements, balançant si je bougeais trop rapidement. Alors que j’étais obnubilé par ce jouet je reçu un coup de cravache sur les fesses. Monsieur me regardait sévèrement. Je ne devais pas faire attendre ses ordres. M’approchant de Madame je vis son sexe dégoulinant. Fais comme si je n’étais pas là.
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Par : le 07/04/23
Je ne sais combien de temps s’est écoulé, surtout que la lumière fût éteinte lors de leur sortie de la cave. Entre la fatigue des émotions et de la positions j’avais beaucoup de mal à tenir cette position d’étoile contre le mur. Je somnolais, sentant mon poids qui tirait sur mes épaules, ma tête pendait en avant sans énergie. Lorsque j’ouvris les yeux j’était dans les bras de Monsieur, étais-ce un rêve ou la réalité, je n’avais rien sentis. Lorsque nos 2 regards se croisèrent il me sourit et m’embrassa sur le front. Chhhhh, rendors toi, tu as tenu bien plus longtemps que je ne le pensais tu mérite de te reposer dans ton lit un moment. Et tu es si belle quand tu dors. Je souris à mon tour, c’était la réalité, je devais dormir tellement profondément que je n’avais rien senti. Mais dans ce bref instant de lucidité je sentais quelque chose d’étrange entre mes jambes, m’aurait-il remis la ceinture de chasteté ? Au moins je pourrais me reposer convenablement, c’était déjà ça. Je percevais la douceur et le moelleux du lit, la chaleur de la couette qui était installée sur moi, sans plus réfléchir je repartais dans les bras de Morphée. A mon réveil, la lumière du jour commençait à se faire de plus en plus faible et je semblais ne pas me reconnaître. La cagoule était toujours présente, me transformant en quelque sorte, les bracelets aux poignets et chevilles aussi, me rappelant ma condition. Ces chaussures solidement attachée et … mais qu’est-ce que j’avais à l’entrejambe ? Je me levais et découvrais une autre ceinture, plus large sur le devant munie d’un anneau métallique, bien serrée et également cadenassée. Et d’après ce que je ressentais elle était munie de 2 godes, depuis tout ce temps j’était pleine sans m’en rendre compte la fatigue sûrement. Alors que j’explorais cette ceinture la porte s’ouvrit. Je me mis rapidement en position, Madame rentra avec un plateau. Son attitude était différente, moins sur d’elle, regard fuyant, tête basse, étrange. Elle posa le plateau sur une table et recula, regardant ses pieds, s’arrêta dans un coin et se mit dans la même position que moi. J’aime jouer avec les rôles et rappeler que chez moi, il n’y a qu’un seul Maître. Monsieur rentrait en prononçant ces paroles, en ignorant Madame. Je ne comprenais plus rien, je n’osai bouger, attendant un ordre, une autorisation. Monsieur s’approcha du plateau, pris un morceau de gâteau, qui semblait être une sorte de goûter. Dès à présent et jusqu’à ce que je le décide tu peux disposer de ta soumise comme il te souhaite. Elle est à toi. Cependant vous devrez rester dans cette pièce, examine les tiroirs tu as de quoi t’amuser rassure toi. J’étais encore plus perdue, je passai du rang de soumise à Dominatrice. Je pouvais diriger une autre femme, une grande première pour moi, même Dominer était une nouveauté, je sentais comme une pointe de stress monter. Je pris une grande inspiration, ferma les yeux. Merci Monsieur Tu n’as pas perdu les bons reflexe, sache que son SafeWord est Sunstone et que je ne suis pas loin non plus. Je vous laisse vous amuser entre fille. Partant il fermât la porte et d’après le bruit ce fût à clef. Je regardais Madame, qui n’avait pas bougé. D’un pas lent je m’approchait d’elle et profitais pour l’examiner encore mieux, son habillement n’avait pas changé et c’était vraiment une magnifique femme, de longues jambes, poitrine volumineuse. Je pense que je vais m’amuser.
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Par : le 15/03/23
Sans attendre nous nous dirigeons vers ce qui ressemble à une grande planche inclinable, recouverte de cuir rouge et rembourré. Il y a de larges sangles en cuir épais stratégiquement placée, 2 à chaque bras et 2 au jambes. Je sens qu'une fois attachée sur cette planche impossible de bouger et faire quoi que ce soit. Il me force à m’y étendre, je suis perdue, encore un peu dans les vapes et en train de me remettre de mes émotions. Rapidement, je me retrouve couchée sur le dos, je sens les sangles se resserrer autour de mes poignets et biceps, puis de mes chevilles et cuisses, me voilà immobilisée, bras et jambes écartées. Je commence à paniquer, me débattre, des larmes coulent sur mes joues. Lui s’approche d’un pas tranquille de ma tête, effleurant ce qui s’offre à lui sur son chemin. Je retiens mes larmes, mes cris, mes pleurs, je ne m’attendais pas à ça, pas maintenant, pas comme cela. Il arrive près de mon visage, caresse mes cheveux, et c’est quand je croise son regard que j’ose crier : Tracteur ! Et sans dire un mot ou demander quoi que ce soit, il va rapidement me délivrer de ces sangles, m’aide à me relever. Je lui tombe dans les bras. Il me prend contre lui, me rassure, me console, laisse sortir toute mes émotions, mes pleurs. Je n’arrive pas à parler, ma bouche est déformée par les pleurs, mon visage recouvert de larmes. Moi-même, je ne comprends pas pourquoi je réagis comme cela, peut-être une accumulation de toutes ces émotions depuis que je suis arrivée. Je commence à me calmer, seuls quelques spasmes de sanglots me font encore bouger. Je suis dans ses bras, je m’y sens bien, en sécurité, mais je me déçois, j’ai dit stop. Quand j’arrive enfin à me calmer complètement, reprendre mes esprits, rassembler mes idées. Je sens sa main dans mes cheveux, l’autre m’entourant et sans me serrer me tenir près de lui. Je m’y blotti encore plus, j’entends son cœur battre calmement, mes bras l’enserrent tel un gros doudou. Ma respiration se calme, mes yeux se ferment rassurés de se sentir en sécurité. Dans ce demi-sommeil, je romps le silence qui s’est installé depuis quelque temps : Pardon Monsieur. Pourquoi pardon ? Tu as été impressionnante. Oui, mais je n’ai pas pu aller jusqu’au bout de la punition, j’ai utilisé le SafeWord. Mais s’il y en a un, c’est pour qu’il soit utilisé et vu t’as réaction, tu as bien fait. C’est ton droit quand tu ne te sens pas d’aller plus loin. Une bonne soumise sait quand dire stop, tout comme dans la vie normal. Je préfère une esclave qui sache dire stop au bon moment, qu’une qui se force et se détruise intérieurement. Vous ne m’en voulez pas alors ? Pas du tout, pour être honnête je te sentais arriver à ta limite et allais te demander si tu te sentais de continuer. Tu m'as simplement prise de vitesse. Mais tu vas bien devoir être punie pour t’être touchée, tu le sais ? Oui Monsieur. Il me prend dans les bras, je reste accroché à lui, déplace mes bras autour de son cou, pose ma tête contre son omoplate. Nous retournons dans la première chambre. Il me pose sur le lit puis va chercher quelque chose dans l’armoire. Lentement, accompagné de caresse, je sens qu’il m’installe des bracelets en cuir aux chevilles et poignets. Il attend regarde ma réaction, je les examine, ils sont cadenassés, rembourrés. Je le sens prendre mes chevilles les tirer vers les bas du lit, un bruit métallique et les voilà reliées à la base du lit par des cordes je dirais, une par coins. Je me débats légèrement comme pour tester, impossible de les remonter. Il s’approche de mes poignets, je croise son regard, il s’arrête et d’un petit hochement de tête, je comprends qu’il me demande si tout va bien et peut continuer, je prends une grande inspiration, j’hoche aussi la tête. Mes bras sont tendus vers la tête du lit et attachés, eux aussi à chaque coin, impossible de trop bouger. Je me contiens, et le sens revenir se coucher à mes côtés, cela me rassure, m’aide à m’apaiser. Il me couvre éteint la lumière, ma fin de nuit sera difficile. Mais le sentir contre moi, me surveillant, me protégant, cela m'aide à fermer les yeux et m'endormir lentement.
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Par : le 06/03/23
Le train ralentit, s’arrête. C’est un peu la cohue dans le couloir du wagon, les gens se bousculent pour prendre leur valise, passer. Moi j’attends, j’assiste à ce spectacle presque en ricanant, pourquoi être si pressé après tout. J’en profite pour réfléchir à ce qui m’attends, j’en frissonne, je sens mon entrejambe s’humidifier d’impatience même. Je dois vite penser à autre chose, n’ayant rien pour retenir cette humidité le siège et ma robe allaient avoir des marques. La tempête du débarquement est passé, je me lève, prend mon mini sac à main et descend. Le quai s’est bien vidé, je peux marcher à mon aise, je sens quelque regard se fixer sur moi, me suivre. Si seulement il savait que je ne porte rien dessous, j’hésite à relever ma robe pour leur faire voir et observer leur réaction. Seraient-ils gêné, encore excité ou simplement surpris. J’arrive enfin dans le hall et S. m’attends, comme promis, chemise, pantalon noir, bref simple et classe. Je me rapproche de lui, il me prend dans ses bras, mes instructions sont claires, à partir de maintenant je ne dois prendre aucune initiative sans lui demander la permission. Je le sers aussi, ses mains examine mon dos, pas d’attache de soutien-gorge, elles descendent vers mes hanches, pas de culotte. Tout en me prenant par les hanches il me décolle légèrement : Tu as fait bon voyage ? Oui, Monsieur, je n’ai pu m’arrêter de penser à ce que vous m’avez écrit. C’est bien, mais ce ne sera peut-être pas tout. En tout cas les instructions du voyage ont été respectée à la lettre, je te félicite de ça. Est-tu prête à suivre mes autres instruction ? Oui Monsieur. Et si cela va trop loin ou que tu es mal à l’aise que dois-tu faire ? Utiliser le SafeWord « Tracteur » et sinon le code couleur orange. Bien, alors suis-moi allons prendre la voiture. Et sans attendre ma réponse il part en direction des ascenseurs. Troisième sous-sol, la gare ne semblait pas être aussi pleine pourtant. Et en effet, l’étage est presque vide, seules quelques voitures et personne. Nous nous dirigeons vers un coins, les clignotants d’un gros 4x4 s’allume, il ouvre le coffre. Je reste étonnée de ce que je vois, comme une cage de transport pour les chiens, mais là pas de barreaux, des parois métallique rivetée qui semble lourde en plus. Bien, pour commencer tu vas enlever ta robe et la ranger ainsi que ton sac dans ce coffre, dont tu choisiras le code. Il me montre un petit coffre-fort comme dans les hôtels. Je rougis immédiatement, regarde autours, personne, regarde le plafond, pas de caméra, du moins me semble-t-il. Je pose mon sac, timidement enlève ma robe et la pose à côté. Rapidement je choisi un code et ferme le coffre. Je suis nue dans un parking, sans moyen de partir si ce n’est avec S. Allez monte ! Il ouvre la « cage » je monte sans me faire prier, au moins je serais cachée. Et là je sens des bracelets attachés à mes poignets et chevilles, je les examines, ils sont rattaché par des chaînes à la cage. Puis le noir, une cagoule avec uniquement des trous pour les narines m’est installée, fermée par un collier. Des *clic* m’indiquent la fermeture de cadenas, je suis tout à lui. Evidemment je mouille encore plus. Le coffre est refermé, la portière aussi et la voiture démarre.
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Par : le 09/01/23
Qu'est-ce que le candaulisme ? S'il fallait en donner une définition simple, on dira que le candaulisme et le cocufiage sont des pratiques sexuelles qui dans l'acte se ressemblent mais qui dans la cérébralité sont assez différente. Dans tous les cas, il s'agit pour l'un des partenaires de regarder l'autre avec une personne extérieure au couple. A bien des égards, cette pratique sexuelle peut se rapprocher du fétichisme puisque le candaulisme joue en partie sur la fascination de l'observation, le voyeurisme... Ce n'est pas de l'échangisme (qui ne nous intéressait pas du tout). Au niveau le plus élémentaire, le candaulisme se caractérise par l'excitation de l'homme candauliste de voir sa femme avoir une relation sexuelle avec un autre homme Le candaulisme peut être très teinté BDSM si l'acte est mis en scène dans un cadre de soumission de l'homme. Candaulisme et BDSM Le candaulisme a un caractère très transgressif, au regard de la culture judéo-chrétienne, de la monogamie et le rapport à la fidélité et son pendant, donc l'adultère. Il se dit que plus de la moitié des hommes et un gros tiers des femmes ont déjà fantasmé sur le candaulisme et rêvés de voir leur partenaire gouter au plaisir de cette pratique sexuelle. Du fantasme candauliste au passage à l'acte, il y a certes une sacrée différence, et celles et ceux qui ont ainsi fantasmé ne sont pas nécessairement dans une relation de Domination (de la femme) soumission(de l'homme). Le désir candauliste dans le couple J'avoue avoir clairement fantasmé sur le candaulisme, depuis bien longtemps, et que dans le cadre de notre exploration du BDSM avec Chouchou, nous avons pu faire cette expérience de couple (ne jamais oublier que ces de cela qu'il s'agit pour les candaulistes, une démarche de couple, résolument). Même si c'était plus facile à gérer, je pense, dans un jeu D/s (en plus de me voir prendre du plaisir avec un autre homme, Chouchou était attaché et bailloné), même si j'ai pris énormément de plaisir pendant, et même après, et que lui aussi a été serieusement emoustillé de me voir jouir avec un autre ... (et de me prendre ensuite), il faut avouer que cela "secoue" quand même dans un couple, une fois l'excitation passée. Ou du moins, cela fait s'interroger grandement, sur son rapport à l'autre, mais aussi sur soi-même. Surtout quand on se rend compte qu'on a vraiment aimer ça, et que l'envie de recommencer est patente. Et cette expérience est devenu un levier de Domination/soumission. Dans nos séances de DS, j'use parfois de ces souvenirs de candaulisme pour lui rappeler le plaisir que m'avait donné un autre homme. Du fantasme candauliste à la pratique Notre chemin vers le candaulisme a été progressif, à la base on était encore très vanille et on s'était amusé à se raconter nos relations passées, avec nos ex ... nos meilleurs orgasmes, les positions que l'on pratiquait avec eux ... et je m'étais risquée (à sa demande hein ! Consensuel) à lui raconter ce que mon ex faisait mieux que lui dans le cul. On a compris que cela nous exciter ... Le désir grimpait à chaque fois que l'on échangeait sur le sujet... La graine du candaulisme était plantée dans notre jardin secret !!! Évidemment, la jalousie rode (surtout chez les femmes, il parait, quand il s'agit de voir son homme avec une autre, mais ca n'est pas mon sujet ici, car nous n'avons pas testé cela) ... L'excitation vient aussi de jouer avec ce risque, avec cette jalousie, de jouer avec le feu. Et accepter de s’accommoder de cet instinct initial est finalement une belle preuve d'amour dans un couple. Le candaulisme vécu  Lors de nos quelques expériences candaulistes, nous sommes allés assez loin ensemble (enfin je trouve). Mon souvenir le plus troublant et quand est quand j'avais choisi un Dom sur ce site après des recherches assez poussées, et que j'étais allée me donner à lui lors d'un rendez-vous (pour du bondage et un rapport sexuel très bestial poussé à son terme, le Monsieur se finissant dans ma bouche...) et que Chouchou m'attendait en bas dans la voiture. J'étais redescendue en sentant la baise à plein nez et une fois en voiture, je lui avais roulé une pelle monumentale pour partager le goût du sperme qui subsistait dans ma bouche... Puis lui ai raconté par le menu ce qui s'était passé avec mon Maitre d'un jour et cerise sur le gâteau, mon dominateur d'un jour avait fait des photos (dont une envoyé tandis que Chouchou attendait dans la voiture). Mon récit à mon conjoint de ce qui s'était passé avait été fait sans prendre de gants, en ne lésinant pas sur les détails de ce que nous avions fait avec mon amant, mais aussi en essayant de retranscrire le plaisir que j'y avais pris. Chouchou écouta mis excité (c'était ... visible), mi agacé ... vous auriez vu son regard !... Puis il me posa plein de questions. Certaines dictées par une vraie curiosité, d'autres avec un petit côté maso. En mots très crus (en mode, "tu es une salope"). Autant perturbant que ludique. Et cela m'a "décoincée" pour lui faire comprendre que dans cette phase de jeu, il avait été mon soumis cocu, comme je lui rappelai quand nous nous sommes retrouvés à la maison pour faire l'amour (moment très complice et très libérateur) Quelques conseils avant de se lancer Si vous décidez de vous lancer dans une expérience de candaulisme, le premier des conseils, c'est de trouver le bon partenaire. Nous l'avons cherché dans le milieu BDSM car c'était finalement commode de ranger cela dans la case de notre histoire D/s (et nous épargner une approche dite "libertine" qui finalement aurait, je crois, était plus compliquer à gérer pour notre couple). Trouver un homme pour un plan à trois, est d'une simplicité déconcertante, mais il y a vraiment de tout. J'avais exploré les sites libertins pour cela, mais cela m'a semblait beaucoup beaucoup beaucoup moins fin que les sites BDSM. Dans tous les cas, il faut sans doute être plus exigeant dans le choix de la personne que vous allez rencontrés. C'est un rôle, il y a de la théâtralité, et pour ne pas que cela finisse en bain de sang dans le couple, il faut que l'homme soit "de confiance". Ce qui semble clair, c'est qu'il ne faut pas se lancer sur un coup de tête. D'abord parce que comme toute activité BDSM, il faut que ce soit consensuel. Ensuite, parce que comme je le disais, la "montée en puissance du fantasme" est une grande partie du plaisir (des divagations solitaires, à l'aveu de l'envie, des explorations d’encanaillement par confidence de relations passées à une démarche active d'un cocufiage, des rencontres à trois à la rencontre a deux avec confessions au retour ...) . Ce serait bête de ne pas profiter de tout cela. Parler, parler, parler avant de se lancer Les choses doivent être dites en tout cas. Votre mari ou compagnon se contentera-t-il de regarder de loin ? Ou va-t-il s'impliquer, faire des suggestions ou diriger l'action ? (certaines personnes dominatrices le voit plus plutôt comme ca, même si nous en l'a abordé en mode "cocu soumis"). Tout doit être discuté à l'avance, car il n'y a rien de pire qu'une expérience de ce type "mal goupillée", le candaulisme devient l'enfer si la jalousie s'en mêle, ou du moins si elle n'est pas "domptée" sereinement. Là aussi, il faut sans doute un safeword ! Il faut être attentif à la réaction de son compagnon car si "sur le papier", dans le scénario tout semble géré, lorsque nous voyons notre partenaire prendre son pied avec quelqu'un d'autre, la pression sociétale peut se réveiller et nous pousser à la révolte et nous faire enclencher la marche arrière ! Quelle que soit votre fascination pour le candaulisme, il existe bien des manières de vivre l'expérience. Des confidences un brin salace au plan à 3 sous l'oeil du soumis cocu, la clef reste la bonne communication, le respect mutuel et de vérifier régulières que vous êtes toujours avec votre partenaire, sur la même longueur d'onde et que tout le monde y prends plaisir. Ce n'est pas simple mais, croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle, cet article se voulait un partage de ce que notre couple a pu tirer de l'expérience candauliste.
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Par : le 13/10/22
C'était pour nous transgresser un vrai tabou, et dans l'idée que nous nous en faisions nous mettre un peu en danger (à la genese de l'idée) que d'envisager de tester le fouet. La pratique est sulfureuse mais lors de notre expérience de béotiens, nous l'avons vécu comme un moyen terriblement sensuel et érotique qui nous a fait découvrir de nouvelles sensations. Qu'est ce qui nous titillait dans le fouet ? Pour nous, c'etait un moyen d'ajouter un élément de domination et de contrôle dans nos rapports sexuels. Nous avons été surpris de découvrir sur les forums que d'autres s'y adonner simplement pour ajouter de l'intensité et de l'excitation à leurs expériences sexuelles sans aucune arrière pensée D/s ou SM. Même avec bien des précautions, le fouet fait mal. Je crois que c'est cette douleur qui m'a donné beaucoup de plaisir (j'étais celle qui était fouettée). Quelle que soit vos, motivations si vous tentez l'expérience, il me semble important de garder deux choses à l'esprit avant d'utiliser un fouet : la sécurité et le consentement. Le fouet n'est érotique pour les deux partenaires seulement si les deux partenaires sont d'accord pour explorer cette pratique. La pratique n'est pas neutre donc ne vous lancer pas à fouetter votre partenaire où à vous laisser fouetter si vous n'êtes pas totalement sûr(e) d'en avoir envie. Vous devez vraiment en discuter au préalable, pour être sûrs de ce que vous souhaitez faire et établir des limites claires. Une fois que vous serez l'un et l'autre certain de voulour vous lancer, viendra le moment absolument nécessaire d'examiner avec minutie les protocoles pour sécuriser l'expérience. LA SECURTE AVANT TOUT !!! Utilisés correctement, les fouets peuvent être de délicieux outils de perversité. Cependant, l'utilisation du fouet comporte des risques qu'il ne faut pas néglifer. Pour réduire ces risques, consultez les specialistes, sur ce site ou sur Fetlife. Nous avons retenus ces principaux conseils : - Établissez des règles et des limites claires avant le début du jeu. Cela permet de s'assurer que tout le monde est sur la même longueur d'onde et sait à quoi s'attendre. - Choississez un fouet qui soit cohérent avec votre expertise de cette pratique. Si vous débutez choisissez un fouet qui ne risque pas de blesser en profondeur. Privilégiez le daim, le cuir ou le nylon. Évitez d'utiliser des fouets avec des picots ou autre qui mal utilisé peuvent aboutir à des blessures profondes. - Échauffez-vous avant de jouer en pratiquant des frappes sur vous-même ou sur un oreiller. Vous pourrez ainsi vous faire une idée du niveau de force que vous devez utiliser et de la réaction de votre partenaire. - Lorsque vous frappez votre partenaire, visez toujours les zones charnues comme les fesses, les seins ou les cuisses. Évitez les zones telles que la colonne vertébrale, les reins ou la gorge, car elles peuvent causer des blessures graves. - Soyez attentif au langage corporel et à ce que votre partenaire peut vous dire pendant le jeu (et prevoyez un safeword). Si votre partenaire semble mal à l'aise ou utilise son mot de sécurité, arrêtez immédiatement et faites le point. - L'après-jeu est tout aussi important que les préliminaires ! Prenez le temps, une fois le jeu terminé, de vous caliner et de "redescendre" progressivement. Conclusion : Lorsqu'ils sont utilisés de manière sûre et consensuelle, les fouets peuvent ajouter un élément de piment et d'aventure à toute relation. Si vous souhaitez essayer le fouet, veillez à communiquer franchement avec votre partenaire sur vos intérêts et vos désirs au préalable. En fixant des limites claires, vous vous assurez que chacun est à l'aise et en sécurité pendant le jeu. Et consultez des spécialistes (nous n'en sommes pas) si vous souhaitez explorer l'utilisation du fouet en profondeur. Prudence. Prudence. Prudence :) (photo du net)
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