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Si agréables que fussent les premiers émois, la jeune femme demeurait sur ses gardes, même si il lui semblait qu'ensemble, elles auraient pu emprunter un sentier de tant de charmes où l'existence s'envelopperait alors de souvenirs à naître, et de désirs à arracher à la nature, où leur corps s'abandonneraient dans le plus vil plaisir de leur imagination féconde et infinie. Elle était assise sur un banc dans le parc. Je vis un visage plein d'attente, je le vis s'éclairer quand elle me reconnut. Ces deux légères rides d'inquiétude qui cernaient sa bouche avaient disparu, son front était fier et son sourire mutin. Elle portait une jupe courte et une paire de mocassins. J'admirais sa minceur et sa toilette qui me paraissait classique mais très élégante. Aussitôt, elle se rapprocha de moi, et me prit dans ses bras. Je sentis son corps plat et musclé comme celui d'un garçon. Elle m'entoura les épaules d'un bras et m'embrassa, me procurant un plaisir intrigant et immédiat. Son odeur m'enivra. J'eus aussitôt à l'esprit le chef-d'œuvre littéraire de Patrick Süskind "Le Parfum" et de son héros, ou anti-héros, Jean-Baptiste Grenouille. Une odeur toujours fraîche: de dessous frais ou de sueur fraîche, une odeur de femme fraîchement toilettée et fraîchement désirable. Elle mettait parfois un parfum, je ne sais lequel, et il sentait aussi frais que tout. Sous toutes ces odeurs fraîches, il y en avait encore une autre, prégnante, lourde, entêtante. Souvent j'ai flairé sa peau comme un animal en chasse, je commençais par le cou et les épaules, j'aspirais un effluve de vapeur printanier, qui se mêlait aux aisselles avec l'autre odeur, je trouvais presque pure cette odeur bestiale et sombre à la taille et au ventre, et entre les jambes avec une coloration fruitée qui m'excitait, je respirais aussi ses cuisses où l'odeur lourde se perdait. Charlotte ? Cette femme au regard clair et au front décidé. Qui était-elle ? Je ne connaissais d'elle que son image et sa passion pour la littérature. Elle aimait ce qui était grand, vaste. La mesquinerie l'ennuyait. Elle s'y sentait à l'étroit. Elle me parlait de sa passion pour Yourcenar. Elle aimait chez la romancière son goût pour l'Histoire, ces époques viriles pleine de noblesse et de violence, mais aussi sa passion pour les arbres. Elle chérissait les ormes, les chênes, les hêtres et les châtaigniers. Elle lisait peu de romans mais dévorait les livres d'histoire, les biographies. Comme la vie passait vite ! Elle me trouvait jeune, je me sentais antique avec mes lettres classiques. La vérité était aussi insaisissable et fragile à détenir que ce rayon de soleil qui folâtrait dans les jardins du Palais-Royal. C'était une fin de journée romantique et ensoleillée de septembre. Je me demande quel lien unit à l'amour ? Sommes-nous dans les cris que nous poussons ou que nous suscitons dans l'alcôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins, à la furie des corps embrassés à bouche-que-veux ? De ces feux éteints, que me reste-t-il ? Rien n'est volatile comme le souvenir de la volupté. Mais quelle denrée périssable que le plaisir. Le passé n'est pas le temps du désir. Celui-ci s'enflamme et s'enfuit ailleurs aussi vite qu'il était venu, comme une amante oublieuse et volage. Au présent, c'est le sexe qui nous tient, nous insuffle nos ardeurs. Au passé, il faut faire un effort de mémoire pour rallumer nos anciennes fièvres. Car ce sont rarement les moments parfaits où tout concourait à l'harmonie de l'amour et des siens, les instants de la plénitude où la vie rendait justice. Ces heures-là, douces comme de paisibles siestes, basculent dans l'oubli comme tant de moments du bonheur passé. Nous ne conservons en souvenirs que les nuits d'excès et les scènes de perversité. La mauvaise humeur passa. Pas la blessure, qui demeura intacte. Cet échec ne fut pas inutile. Il me donna matière à réfléchir. Je ne cessais de penser à Charlotte, non plus dans l'espoir d'un retour d'affection. J'étais trop meurtrie pour remettre en route la machine à souffrir, mais pour tenter d'élucider l'énigme de sa conduite. D'autant qu'elle ne fit rien pour se justifier. Je ne reçus pas de nouvelles d'elle, ni lettre ni message d'aucune sorte. Elle s'était évanouie dans le silence. Cela fut l'occasion d'un examen de conscience. Avais-je des torts envers elle ?J'avais beau me livrer à la plus sévère critique de mes faits et gestes depuis notre rencontre, je ne trouvais rien à me reprocher. J'essayais fébrilement d'obtenir sa grâce. Pourtant j'étais experte en autodénigrement. Mais en la circonstance, quel que fût mon désir de me flageller et de me condamner, force était d'admettre que pour une fois, peut-être la seule dans une vie amoureuse déjà longue et parsemée de vilénies, mon comportement se signalait par son honnêteté. Mais un doute affreux me traversait. N'était-ce pas justement dans cette honnêteté un peu niaise que résidait mon erreur ? Pourquoi s'imaginer que les jeunes filles veulent être traitées comme des saintes ou des chaisières ? Peut-être ce respect n'était-il pas de mise avec elle ? Ne m'eût-elle pas mieux considérée si je l'avais bousculée au lieu d'accumuler ces stupides désuets préliminaires ? L'amoureuse et la tacticienne, qui dans le succès amoureux ne font qu'une, s'affrontaient dans l'échec. Elles se donnaient réciproquement tort. Seule Charlotte détenait la clé qui me manquait. Et encore, je n'en étais pas certaine. Savait-elle vraiment ce qui l'avait d'abord poussée à accepter cette invitation puis à s'y soustraire ? J'imaginais son débat intérieur. À quel instant précis avait-elle changé d'avis ? Quelle image s'était présentée à son esprit qui soudain avait déterminé sa funeste décision ? Pourquoi s'était-elle engagée aussi loin pour se rétracter aussi vite ? Parfois, je l'imaginais, sa valise prête, ce fameux jour, soudain assaillie par le doute.
Et il me faut bien l'avouer aujourd'hui, le temps efface tout et comme disent les juristes, la presciption emporte l'action ! Un instant, j'eus peur qu'elle crût que je ne l'aimasse pas, et ce fut pour moi, une profonde souffrance, très vive, qui réclamait alors une remise en question profonde de notre relation. Enthousiasmée par ce week-end à venir à Florence au St Regis sur la piazza Ognissanti, au bonheur escompté, au soleil vertical et aux espoirs insensés, mais retenue par un scrupule, un scrupule qui s'alourdissait de seconde en seconde, ses hésitations m'exaspéraient. Je me disais que nos plaisirs comme nos peines étaient dérisoires. Tout cela me paraissait honteux et méprisable. Nos larmes comme nos distractions étaient du luxe. Tout comme la résolution fulgurante qui la retenait de s'abandonner au plaisir. Et cet instant encore instable où la décision prise, elle balançait encore jusqu'à l'heure du départ qui l'avait enfermée dans ce choix. Le soir, avait-elle regretté sa défection, cette occasion manquée, cet amour tué dans ses prémices ? Ou bien était-elle allée danser pour se distraire ? Danser, fleureter, et finir la nuit avec une femme qu'elle ne connaissait pas, qu'elle n'aimait pas. Songeait-elle encore à moi ? Souffrait-elle comme moi de cette incertitude qui encore aujourd'hui m'habite ? Quel eût été l'avenir de cet amour consacré sous le soleil italien? M'aurait-elle infligé d'autres souffrances pires que celle-là ? Mille chemins étaient ouverts, tous aussi arides, mais que j'empruntais tour après tour. S'il est vrai que tout amour est plus imaginaire que réel, celui-ci se signalait par le contraste entre la minceur de ses épisodes concrets et l'abondance des songeries qu'il avaient suscitées en moi. Charnel, il devint instinctif mais intellectuel, purement mental. Depuis toujours, Charlotte s'était donnée à Juliette en se maîtrisant, avec cette retenue qu'elle croyait nécessaire pour qu'elle lui laissât le temps de rencontrer la volupté. Cette crainte de voir leur étreinte trop vite achevée lui avait ôté une grande part de spontanéité. Inquiète de se montrer femelle, elle avait peu à peu désappris la griserie d'être gourmande. Son entrain d'amante était également diminué par une blessure ancienne. Au lit, Juliette se montrait toujours impatiente et abusive avant même qu'elle eût tenté la moindre initiative. Charlotte en éprouvait le sentiment vexant que ses talents érotiques n'étaient pas vraiment requis, tout juste nécessaires, comme si ses efforts ne comptaient guère. À peine risquait-elle une vague caresse, un élan timoré, qu'elle entrait aussitôt dans des ardeurs trop vite maximales. Elle freinait donc là où une femme doit pouvoir se lâcher. Elle se réservait toujours au lieu d'offrir sa confiance en même temps que son joli corps abandonné, ce qui on en conviendra rationne le plaisir. De toutes ces frustrations, Juliette se sentait très coupable, et forcément déçue, tant elle était révoltée que son amour jadis si prometteur ait produit chez Charlotte une telle disette de bonheur. Voilà pourquoi elle venait de baliser ainsi le terrain de leurs retrouvailles sensuelles. Désormais, elle se donnerait le rôle du frein, et lui procurerait l'occasion d'être une autre femme. Juliette ne voulait plus se contenter d'aimer Charlotte. Elle entendait faire en sorte qu'elle s'aimât mieux de l'aimer, en engageant dans cette folie toute l'énergie du désir qu'elle avait d'elle. L'amour véritable, celui qui cesse de décevoir l'autre, ça devrait être quelque chose comme ça, si différent des mièvreries caressées à vingt ans, tellement plus satisfaisant à distribuer, gratuitement, pour les yeux d'une femme. Si Juliette avait sans doute dégoûté Charlotte d'éteindre la lumière lors de leurs ébats, restait à lui donner l'envie de se montrer nue, à lui faire trouver elle-même cette volupté-là. Pour qu'elle réussit à se délecter de cet exercice, il fallait que Charlotte s'aimât assez, son corps bien entendu, mais aussi la personnalité qui souffrait dedans et qui ne saurait s'apprécier tant que son enveloppe de femme lui serait odieuse. L'image des formes qui la dessinaient, ce subtil croquis reconstitué dans son esprit, voilà ce qu'elle devait retoucher, en artiste, pour la soulager de demeurer l'ex-petite fille abîmée par le regard critique d'une mère si ardente à la critique, si effrayée de se voir surpassée par l'éclat concurrent de sa rejetonne. Juliette ne supportait plus que Charlotte, sa Charlotte, se trouvât encore à la merci de son passé, incarcérée dans un autrefois persistant qu'elle haissait. Ce n'était pas son corps nu qu'elle voulait voir mais bien son plaisir à s'exhiber.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dans la rue qui conduisait au restaurant où elles devaient dîner, Charlotte prit l'initiative de demander à sa Maîtresse Juliette de l'autoriser à se soulager dans le caniveau, ce qu'elle fit, la jeune femme fut agréablement surprise. Elle s'accroupit donc entre deux voitures et comme une petite chienne qu'elle voulait être ce soir-là, elle se laissa alors aller au besoin naturel, satisfaction qui se doubla de l'humiliation d'être observée dans cette posture intime. Au moment d'entrer dans le restaurant, sans que j'aie le temps de poser une question, Juliette me poussa dans le hall d'entrée de l'immeuble mitoyen et me tendit un walkman en m'ordonnant d'écouter la cassette glissée à l'intérieur et de suivre les instructions à la lettre. Un peu affolée à l'idée d'affronter cette épreuve inattendue, je tentai d'intercepter le regard de Juliette. Mes jambes commençaient à trembler. Autour de moi, tout s'écroulait. Aurai-je la force, le courage d'appuyer sur le bouton "on" et d'écouter les indications ? J'ai alors réussi à contrôler les battements de mon cœur, et j'ai pressé le bouton pour écouter la bande. Voici scrupuleusement mot pour mot les ordres qui m'étaient alors donnés par ma Maîtresse " - Dans le hall de l'entrée, appuie sur le bouton marqué au nom de Monsieur Alexandre. Prends l'ascenseur jusqu'au deuxième étage, c'est la porte de droite. Une très jolie jeune femme t'ouvrira, tu la déshabilleras et tu lui feras l'amour sans t'être déshabillée. Tu recevras ensuite un homme avec lequel tu devras te comporter avec gentillesse, tact et élégance. Tu le feras rentrer dans la chambre. Tu lui dégraferas son pantalon avant de lui ôter ses vêtements et tu donneras l'ordre à Valérie de se dévêtir. L'homme te remettra la somme convenue. Elle le masturbera sur ta demande et lorsque son sexe sera suffisamment en érection tu le prendras délicatement dans ta bouche. Tu t'allongeras ensuite sur le lit, en prenant soin de tenir tes jambes bien écartées. Allongée sur le lit, tu t'offriras à lui pour qu'il te prenne. Une fois qu'il t'aura prise, Valérie te léchera jusqu'à ce que tu jouisses dans sa bouche. Puis vous irez toutes les deux dans la cabine de douche où l'homme urinera sur vous. C'est son fantasme. Tu accepteras sans rien dire. Ensuite, tu urineras sur Valérie et elle en fera autant sur toi. Accepte cela et accomplis ta tâche." J'appuyai sur le bouton de l'interphone, sans rien ne pourrait commencer. Mes mains tremblaient et je sentis mon corps plus vulnérable encore. Aucune voix ne répondit. Je frappai à la porte, une très belle jeune femme apparût. Je commis ma première faute: j'oubliai de la déshabiller. Elle le fit elle même, avec grâce et naturel. Il me fallait réagir, si je ne voulais pas commettre une seconde erreur. Je commençais à embrasser son ventre doux et moite, délicatement parfumé, lorsqu'on frappa à la porte. Valérie parut étonnée de cette visite. L'homme entra. J'entrepris de dégrafer la ceinture de son pantalon suivant les instructions.
Dans ces moments-là, je retrouvais alors avec plaisir la jeune femme délurée et lubrique, qui n'était plus hostile aux plairs simples de la vie. Je croyais qu'il me serait impossible de me dérober et où maintenant mon ventre, ma bouche et mes reins réclamaient leurs dus. Valérie acheva de le déshabiller et prit le sexe de l'homme entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après avoir ordonné sèchement à Valérie de cesser de le masturber, il m'ordonna de m'allonger sur le lit, et après avoir écarté et levé bien haut mes jambes, sans que je sois préparée, il me pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il demanda à Valérie de se mettre en position et la prit à son tour tout aussi brutalement que moi. L'homme demanda d'une voix autoritaire: "- Laquelle veut me recevoir ? Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant que Valérie caresserait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula alors brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à cœur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Je pensais fort à ma Maîtresse, à la fierté qu'elle éprouverait. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre Valérie et moi. Nous fîmes l'amour. La sonnette de la porte retentit. Valérie se précipita pour ouvrir. Je la vis se jeter au cou de Juliette et fus stupéfaite de la dureté avec laquelle ma Maîtresse la repoussa. Valérie fut contrainte de se mettre à quatre pattes et eut droit à une sévère correction. Elle ne put retenir ses larmes sous l'effet de la douleur et le spectacle de cette jolie fille en pleurs m'émut étrangement. Après une minutieuse toilette, Maîtresse Juliette nous ordonna de nous rhabiller avant de descendre dîner. J'étais heureuse et très fière d'avoir accompli ma mission. Je lui remis l'argent de mon travail. Ce soir-là, j'avais réaliser l'un de mes fantasmes, me vendre.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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