La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le Il y a 32 minutes
Un mur.   C’est rare que ça rassemble ces machins là. Sauf dans l’Histoire, quand il a s’agit d’en faire tomber un par-ci. Hmm… ouais non, même ça c’est rare. Ça sépare plus souvent, ça défend, ça empêche, interdit, privatise, gâche la vue… je continue ou t’as eu ton compte Salope? Ah l’Histoire ! La Grande. Trop grande pour un seul Homme. Trop indigeste pour 8 millards d’autres. À croire que lorsqu’un mot commence avec un grand « H », il y a moyen que ça pue le bonheur désenchanté et l’humanité désincarnée. Mais c’est dingue, vertigineux quand on y pense. Je te vois venir… Alors quoi? C’est pas la taille qui compte! Il y a de la grandeur dans les petites histoires, et une petite « h » suffit à faire le petit bois qui allumera un grand brasier. T’as raison salope. T’as foutrement raison et ça me rend vulgaire putain. D’ailleurs, il y a des murs qui n’en sont même pas. On y affiche de l’éternel éphémère, du virtuel et qui sait ce qui se plantera dans la réalité. Je te devine… des clous dans un mur auquel t’accrocher pour mieux te fouetter bien sûr. Tu ne dis rien salope hein. Je sue sur mon transat et toi tu ne dis rien. Là encore, t’as raison. On ne parle pas la bouche pleine. J’abdick. Fais moi jouir
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Par : le Il y a 7 heure(s)
Ce soir, j’écris c’est dit. Enfin, c’est écrit. Habituellement je peins. Ou je lis. Ou je me perds. Ou je jouis. Quoique, je ne suis pas sûr d’avoir tant d’habitudes. Ou seulement de celles qui changent et se réinvitent à l'occasion pour dire qu’elles sont là si je veux piocher dedans. Je ne suis pas sûr de bien écrire non plus. Quoique ma calligraphie n'est franchement pas dégueulasse mais ici on s’en fout. Alors gardons la franchise et oublions l'esthétique.  Quant aux mots, je préfère lire ceux des autres, et souvent les dire. Sauf que ce soir, je suis exhib. Kink number 153. Je suis rentré sur mes terres après 4 semaines d’absence. Le jardin est en friche. C’est peut-être ça qui m’inspire va savoir. C’est tout vert ce bordel dans cet océan de bitume… Une grande tâche et qui fourmille. J'aime quand ça tâche. Et ça garde l’humidité quand le soleil cogne comme je le fais sur un cul. Le cul s'humidifie tout pareil d'ailleurs. Dans la rue, les passants… passent. C’est ordonné depuis leur chez eux qu’un pas fait quitter. Rien n’indique que ça fourmille de perversion dans les hautes herbes derrière les remparts impeccables. Que c’est plein, plein d’intolérable pour ceux qui cultive le… Ça cultive un passant d'ailleurs? Je ne sais pas quoi mais j'en mangerai pas. Ou alors avec les épices de mon jardin. Ici on récolte des idées venues des profondeurs. On concocte de quoi faire jouir et pleurer, de quoi salir et magnifier. Ça sent le sexe, le foutre et la sueur. Ça tic et ça tac comme le coucou d’un horloger suisse. Ça pique et ça tape comme dans les forges d'Héphaïstos.  Ça régale l’âme et le corps, ou ça prive pour nourrir autrement. Il faudrait que je plante un tilleul. Et que je plante des anneaux dans le tilleul quand il sera grand et fort. Je le décorerai à l’occasion. Une belle, enchainée et livrée à ma nature. Les passants s’arrêteraient peut-être, croyant avoir entendu jouir ou pleurer, avoir senti le sexe, le foutre et la sueur. Un pas de plus leur ferait chasser le démon enfoui en eux, celui qui les avait stoppés. Je devrais mettre une pancarte sur le portail. "Cave Canem", ce serait pas mal.  Note pour l’avenir: planter un tilleul Note pour l'avenir proche: trouver une pancarte "Cave Canem".    Note pour ce soir: acheter de la confiture d'abricot
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Par : le Il y a 9 heure(s)
- « Vous m’écririez du Sade, dîtes? » Raphaëlle avait 25 ans, un corps sculpté par une femme aux projets pervers c’est certain, et par des années de danse classique. Un corps pour attirer les regards, faire mouiller et bander celles et ceux qui s’attarderaient trop à la matter. Je l’avais beaucoup trop mattée Raphaëlle, même que j’avais continué. Loin d’être idiote mais foutrement naïve, un poil ou deux beaucoup trop jeune selon mes gouts bien qu’une épilation parfaite, elle aimait tendre le bâton pour se faire battre. Je n’avais pas de bâton mais j’avais des ressources et une volonté d’enssaigner à toute épreuve. Inutile de vous dire que j’ai du mouiller sa chemise et sortir l’huile de couille pour qu’elle soit plus que belle et moins naïve. - « Du Sade Raphaëlle? A la condition que tu m’écrives une nouvelle théorie des cordes. » - « J’adore le Shibari, je suis sûre que je dois pouvoir trouver. » - « Ne te fais pas de noeuds dans la tête Eugénie. Sade faisait du Sade, je te ferai du B. Veux-tu que je te parle du temps? La question est évidement réthorique» - « De la canicule vous voulez dire? J’aime bien ce mot, « canicule ». » « Je te parles du temps en physique R. Et t’aimes surtout qu’on t’encule mais ton trou noir attendra. » - « C’est chiant la physique, j’y comprends rien. » Raphaëlle aimait que je la baffe et j’aimais baffer Raphaëlle. -  « Silence salope. Regarde moi dans les yeux et ouvre grand ta chatte et tes oreilles. Le temps n’existe pas. » - « J’attends pourtant, et je compte les minutes qui… » Raphaëlle aimait que je la baffe et j’aimais baffer Raphaëlle. -  « Montre moi ton cul salope. » J’aimais fesser Raphaëlle et Raphaëlle… - « Compte. Haut et fort.  » Elle comptait bien je dois le lui reconnaitre. Sa diction laissait parfois à désirer, probablement à cause de ses origines nordiques. Ou bien était-ce ma queue au fond de sa gorge? Nul ne saurait dire. - «  Le temps n’existe pas R. Tu comptes pour le comprendre. Tu endures pour une durée que je choisis. Tu comptes en attendant que je t’encule. Tu attends. Et tant que tu confondras le temps et l’attente, je n’utiliserai pas ton cul.» Ce soir là, je n’ai pas enculé Raphaëlle. J’ai attendu qu’elle cesse d’attendre, qu’elle abandonne, qu’elle soit à moi, maintenant. Ce soir là a compté dans mon rapport au temps. Et j’ai jouis sur sa jolie gueule d’ange. Raphaëlle fut enculée sur mon ordre sept jours plus tard par le barman d’un bar, derrière le bar, au moment où elle s’y attendait le moins. Depuis Raphaëlle aime les bars et les barman aiment le cul de Raphaëlle.
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