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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
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Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Un petit "jeu" sur les stéréotypes de genre...
Être un homme, c’est très souvent être pris dans une culture qui indique de façon pervasive comment se comporter pour « être dans la norme ». En tant qu’auteur de SF, j’ai commis ce récit parlant d’un monde parallèle où les cultures sont inversées : les hommes étant les « proies » et les femmes les « chasseurs » !
Attention, fort risque d’humour grinçant. Toute ressemblance avec des situations vécues ou fantasmées serait purement intentionnel…
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Je lève la main pour attirer l’attention du serveur pendant que Patrice et Louison se chuchotent un truc à l’oreille. J’ai beau essayer de faire venir le gars à notre table, c’est comme s’il ne me voyait pas.
Cela dit, Louison n’est pas en reste. Faisant elle aussi comme si je n’étais pas là, elle a décidé de rouler une pelle magistrale à son mec. Oui, là, tout de suite, dans ce petit bistrot bondé, à 30 cm à peine de moi. Ces deux-là se comportent comme si elles(*) étaient seules au monde ; à force, ça en devient gênant ! Patou soupire bruyamment, j’ai l’impression que Louise a glissé sa main sous la table pour lui flatter l’entrejambe… Gros moment de solitude !
Le serveur finit par voir que je lui fais signe. Je soupire, me disant que le temps d’indiquer ce qu’elle veut, Louise va enfin se calmer. Pas de bol, le type s’est fait apostropher par une tablée de meufs déchaînées, à deux mètres de nous.
« Non, putain ! Il va pas prendre leur commande avant la nôtre ! »
— Excusez-moi, Monsieur ! dis-je en tentant de parler plus fort que les quatre filles à moitié déchirées qui braillent comme des gorets en chaleur.
— J’arrive, deux petites secondes…
— Non mais là ça fait une demi-heure qu’on attend !
— Vous voyez bien qu’y a du monde. Je viens dès que je peux.
— Ouais, on a soif ! Fais-nous pas chier, connard !
C’est la plus moche de la bande qui vient de m’adresser la parole, une grosse balèze qui doit faire deux fois mon poids. Sur son biceps musculeux, une tête de mort me lance un sourire édenté. Je n’ai pas le temps de lever les yeux au ciel qu’une de ses copines en rajoute une louche, en me lançant un regard appréciateur :
— Si tu veux te joindre à nous pour égayer la soirée, on est pas contre, ricane-t-elle avant que les autres ne gloussent en chœur.
Elles me scrutent avec une telle intensité que j’ai l’impression d’être à poil devant elles. Essayant d’ignorer ces nanas du mieux que je peux, je pousse un soupir excédé. Juste au moment où Louison se décide enfin à lâcher sa proie.
— Qu’est-ce qu’il y a, Julien, t’as pas l’air dans ton assiette ? me lance-t-elle, un bras protecteur passé autour des épaules de Patrice.
— Ça va, ça va. Je commence à avoir faim, c’est tout…
Patou se serre contre elle, des étoiles plein les yeux. Ils forment un couple bien assorti, ces deux-là, même s’il est presque aussi grand que Louison et quasiment aussi costaud qu’elle.
Pendant qu’on papote de tout et de rien, j’essaie de ne pas me retourner. Je sens que le regard des nanas de la table d’à côté ne quitte pas ma nuque. Un petit frisson me parcourt l’échine. Heureusement que je ne suis pas seul, sinon je n’en mènerais pas large !
Je suis un peu con, aussi, j’aurais dû éviter d’attirer leur attention…
— … pas encore trouvé ? m’interroge Louise.
— Humm, tu disais ?
Perdu dans mes pensées, je ne les écoutais plus.
— Louison demande si tu n’as toujours pas de copine attitrée, précise Patou.
— Non. Rien de sérieux…
— Un plan cul ? me lance Louise.
— Joker… je réponds, en rougissant.
— Allez, dis-nous tout ! On veut des détails ! T’es tellement coincé, parfois. À se demander si au fond tu serais pas homo…
— Pfff, et alors ? Ça changerait quelque chose pour toi ?
Depuis le lycée, c’est une sorte de jeu entre nous ; elle m’asticote et je joue au puceau effarouché. Ça remonte à notre rencontre, il y a presque 10 ans. Louise m’avait chambré, alors que je refusais poliment ses avances – pas vraiment les plus subtiles qui soient, mais bon. Depuis, on est devenus potes, sans qu’il y ait jamais eu de sa part de paroles équivoques ou de gestes déplacés.
Je sais que l’amitié garçon-fille donne parfois l’impression d’être une légende, mais pas entre Louise et moi. Ce qui n’a pas toujours été l’avis de mes petites amies, dont certaines voyaient cette complicité d’un mauvais œil. Les filles sont tellement possessives, à croire que dès qu’on a couché, elles pensent qu’on leur appartient !
Il y en a même une qui a cru drôle de lancer l’idée d’un plan à trois avec Louise.
— Tu sortais pas avec cette grande rousse du service compta ? Comment elle s’appelle, déjà…
— Angélique ? Oui, oh… on a juste fait une soirée ensemble le mois dernier, lui dis-je avant de vider mon verre, me donnant le temps de trouver comment changer de sujet.
— Et alors… vous avez niqué ? me lance Louison, avec un clin d’œil franchouillard.
Je recrache ma gorgée d’eau, au risque de m’étouffer ! Pas très masculin, mais cette idiote m’a fait avaler de travers.
— Allez, chuis ta pote, tu peux bien me raconter, rho-là-là !
— Je suis sûr que Patrice t’a déjà tout dit…
— Que dalle, oui. J’ai eu droit à zéro détail !
— Merci de défendre mon honneur, Louison, rigole ce vendu avant de lui faire un smack sur les lèvres.
À sa décharge, je me suis effectivement peu livré sur mes « ébats » avec Miss-Compta 2017. Et pour cause…
Sur ces entrefaites, le serveur finit par se pointer à notre table et nous passons rapidement commande. Une fois qu’il est reparti avec nos desiderata pour la soirée, Louise se penche vers moi avec son air de conspiratrice et son sourire en biais.
— Vas-y, mon petit bonbon, je veux tout savoir !
J’hésite un peu à déballer les moments passés avec Angélique. Un reste de pudeur masculine, même si pour un mec, je suis plutôt à l’aise avec le cul. Louise le sait très bien, ce n’est pas la première fois qu’on se raconte nos exploits.
Bien qu’elle n’ait jamais tenté le moindre rapprochement, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer qu’avec tout ce que je lui ai confié, elle a dû pas mal fantasmer sur moi. Elle reste très discrète, mais je l’imagine bien se masturbant au téléphone pendant que je lui raconte certains moments un peu chauds de mes nuits ou des mes journées.
Avec un soupir, je commence mon récit. Je ne sais pas comment mes potes vont réagir ; on verra bien.
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Angélique est une nana sympa. Assez grande, en effet (une bonne tête de plus que moi), un physique agréable, même si un poil trop enveloppée à mon goût. Depuis deux bonnes semaines elle me faisait du rentre-dedans. Mais de façon détournée, presque timide – ce qui me changeait des manœuvres bien lourdes de Mathilde, ma patronne, toujours persuadée que j’allais finir dans son lit un de ces quatre.
Un jour, à la sortie du bureau, Angélique avait osé me proposer une sortie ciné. Célibataire depuis peu après une rupture compliquée, je n’avais pas vraiment la tête à ça. Mais comme Angélique était de loin la nana la plus sympa de la boîte et que je l’appréciais bien, j’avais accepté son invitation. Ça tenait surtout au fait qu’elle n’affichait pas cet air de supériorité si courant chez certaines femmes et tellement bien intégré à leur façon d’être qu’il semblait l’unique façon de se comporter « normalement ».
Et puis, une sortie entre collègues, ça ne voulait pas automatiquement dire qu’elle comptait me passer à la casserole… Du moins, pas le premier soir !
Elle m’avait emmené voir un film au Grand Rex dès le lendemain soir. Le genre de mélo pleurnichard que je déteste. J’ai des goûts assez atypiques pour un mec : je préfère les films d’action. Angélique ne pouvait pas le savoir, vu qu’elle avait oublié de me demander mon avis. Elle avait choisi ce qu’elle pensait le plus me correspondre (par galanterie, je suppose), aussi je n’ai pas poussé l’impolitesse jusqu’à lui dire que le film ne me plaisait pas. Ou qu’il aurait été sympa qu’elle me consulte avant. C’était quand même elle qui payait les places…
Vers la fin de la séance, j’ai senti une main se poser sur ma cuisse. Grosse surprise… mais comme diraient la plupart des mecs, fallait s’y attendre. Deux places de cinoche, ça donne bien le droit d’espérer un petit quelque chose !
Je m’étais donc figé, retenant ma respiration comme un cerf pris dans les phares d’une voiture. Prenant mon absence de réaction pour un assentiment, ma collègue avait commencé à remonter sa main vers mon aine. Elle n’allait quand même pas… Si ! Étonnant comme une fille (pourtant timide a priori) peut se laisser emporter par « ses instincts », postulant comme acquis le consentement du garçon.
Voulait-elle s’assurer qu’elle me plaisait, évaluer mon niveau d’excitation ? (un mec, ça bande sur commande, n’est-ce pas). Toujours est-il que ses doigts n’ont rencontré qu’une absence totale de raideur au niveau de mon jean, pas même moulé sur mes boules – je ne suis pas le genre qui cherche à exciter les meufs, et surtout pas lors d’une première sortie.
J’ai fini par me pencher vers elle. Évitant sa bouche entrouverte, j’ai bifurqué vers son oreille pour lui glisser qu’il serait sympa de se connaître un peu avant de voir si on allait plus loin. Elle a aussitôt retiré sa main, se confondant en excuses. La pauvre semblait mortifiée par ma réaction ! Je l’ai rassurée, lui disant que c’était rien, que cette marque d’attention de sa part était flatteuse (un gros mensonge, évidemment, vu la non-réaction de mon entrejambe, mais Angélique était déjà assez mal comme ça). Quand la lumière s’est rallumée, elle était encore toute rouge et n’osait pas me regarder. Je trouvai cette sensibilité exacerbée assez craquante chez une fille, alors je lui ai fait un petit bisou sur la joue pour qu’elle se détende un peu.
— Ça va, lui dis-je, y a pas mort d’homme…
En sortant du ciné, elle m’a demandé si j’étais d’accord pour qu’on se prenne la main. Je n’ai pas trop su quoi répondre – est-ce qu’en acceptant je ne lui donnais pas des signes contradictoires, des espoirs que je ne pourrais pas tenir ? Avec un petit soupir, j’ai entrelacé mes doigts aux siens. Ils étaient doux et rassurants. Puis, sans plus réfléchir, je l’ai suivie dans les rues de Paris. J’étais bien, je me disais que je pouvais lui faire confiance. Après tout, c’était une collègue de boulot, pas la première venue. Et si elle devenait trop lourde ou insistante après le dîner, j’étais assez grand pour me défendre.
Elle avait choisi un restaurant chic du côté du Chatelet, à deux pas du cinéma où elle avait prévu de m’embrasser. Si je lui avais cédé, m’aurait-elle quand même amené au restau ou bien serait-on directement allé chez elle ? Je me gardai bien de lui faire part de cette réflexion. La pauvre, elle était déjà assez stressée comme ça !
Nous sommes finalement arrivées devant l’établissement qu’avait choisi Angélique. Quand j’ai vu les tarifs sur le menu à l’entrée, j’ai failli défaillir. Elle a franchi le seuil de la prestigieuse maison en riant, me tirant derrière elle.
— T’inquiète pas, j’ai les moyens… Il a juste fallu que je prenne un crédit !
— Oh, mais je compte bien payer ma part.
— C’est bon, on verra ça plus tard…
Angélique me demanda où je voulais m’asseoir, se précipitant pour me tirer la chaise. Je trouvai ça désuet, mais en même temps étrangement prévenant. Nous n’étions pas installées depuis dix secondes qu’une serveuse avec nœud-pap’ (grande classe !) nous apportait les menus ainsi que la carte des vins.
— Tu veux quoi en apéro, Julien ?
— Comme toi, je te laisse choisir.
— Ils ont un très bon Jurançon ; ça te dit ?
— Houlà ! C’est pas trop fort, j’espère ? Si tu me fais boire, je vais plus savoir me tenir !
— Humm… Alors on devrait peut-être prendre une bouteille ? plaisanta Angélique.
Elle serrait ma main dans la sienne par-dessus la nappe aussi blanche que les sommets alpins. La serveuse me lança un regard un brin ironique… et légèrement grivois, ce qui ne cadrait pas avec la classe du restau. Elle était en train de se faire son petit film sur la façon dont allait finir la soirée !
Me fiant à son expérience gastronomique, je laissai Angélique choisir mon plat. Elle m’avait recommandé le filet de saumon avec ses champignons forestiers, choisissant quant à elle la côte de bœuf avec frites à volonté. J’aurais aussi préféré une viande, mais Angélique devait certainement penser à mon régime… et peut-être aussi aux abdos bien fermes qu’elle espérait tâter sous peu.
Après le départ de la serveuse, nous sommes retombées dans un silence un peu gêné. Sur quel sujet de conversation se rabattre ? On pouvait quand même pas parler boulot ! Ce qui aurait été super bizarre, dans ce cadre magnifique, sans compter que ça aurait gâché l’instant. Soit on embrayait sur le film où on s’était emmerdées toutes les deux, soit on discutait de nos vies privées, au risque que ce soit tout aussi chiant.
Même si un homme n’est pas censé être aussi direct, je décidai de crever l’abcès et de nous faciliter la tâche.
— Tu sais, Angélique, tu peux te contenter d’être naturelle avec moi. Pas la peine de se la jouer guindée. Je suis un mec assez simple, au fond.
— Euh… ouais, bien sûr. C’est juste que je suis un peu impressionnée. T’es tellement beau !
Elle aurait pu choisir « cultivé », « intéressant », « mystérieux »… mais non : comme la plupart des meufs, c’était avant tout le physique qui la fascinait chez un mec.
— Merci du compliment. Tu n’es pas mal non plus.
— J’espère que je ne t’ai pas choqué, tout à l’heure… C’était plus fort que moi, fallait que je tente ma chance.
Ha-ha ! Super valorisant, dis donc ! Pour elle, je n’étais pas une personne singulière à découvrir ou apprécier, mais « une chance à tenter ». Je décidai de jouer franc jeu avec Angélique ; tant pis si elle me prenait pour un hoministe acharné.
— C’est bon, je ne suis pas « choqué ». C’est juste que… voilà, même si certains mecs apprécient ce genre d’approche, ben on n’est pas tous pareils. Mon truc à moi, c’est la douceur, le respect mutuel, pas les rapports de domination traditionnels.
— Les « rapports de domination » ? me demanda Angélique, incrédule.
— Je veux parler du schéma habituel de séduction dans nos sociétés « modernes ». La femme qui est censée prendre l’initiative, être dominante et montrer clairement au mâle qu’il lui plaît… au risque de se prendre un vent, si ce faible d’esprit décide de faire son difficile.
— Ouais, je vois. Bon, mais si on arrête d’être directes et de « prendre l’initiative », comme tu dis, on est censées faire quoi pour vous séduire ? Car vous l’avez quand même un peu facile, vous les mecs ! Vous vous contentez d’être là, à faire les beaux. Et ensuite, de choisir parmi les prétendantes celle avec qui vous daignerez coucher !
— Tu noteras que c’est exactement ce que je venais de dire.
— …
— Et voilà, poursuivis-je. Tu viens de mettre le doigt sur le problème, Angélique. La drague traditionnelle est un rapport de force entre une dominante, la femme, et un dominé, l’homme. La nana veut soumettre l’homme afin de s’arroger une satisfaction sexuelle, et accessoirement assurer la reproduction.
— N’importe quoi, objecta Angélique. À t’écouter, les nanas ne seraient que des brutes égoïstes à la recherche de mecs bien dociles pour les satisfaire ? Merde, alors !
— Tu as raison de trouver ça stupide, lui dis-je. Dans cette relation, il n’y a aucun gagnant ; le mec est réduit à l’état d’objet, instrument nécessaire à la satisfaction sexuelle de la nana. Et celle-ci, en imposant son désir à l’homme, prend le risque d’être rejetée et de souffrir d’une blessure d’ego. Comme le disait je ne sais plus quelle penseuse, « la dominante est dominée par sa domination »…
— Pfff, c’est vraiment n’importe quoi ! On dirait ces conneries hoministes qu’on n’arrête pas d’entendre à la télé ! Le droit de vote, la libération sexuelle, la journée de l’homme… on vous a tout DONNÉ ! Vous voulez quoi, encore ? L’égalité femme-homme ? Ça fait bien longtemps que vous l’avez !
Sans s’en rendre compte, Angélique avait parlé si fort que les conversations autour de nous s’étaient arrêtées. Toutes les clientes du restaurant semblaient nous fixer en silence, leurs couverts à la main.
— Même si dire ça peut paraître un peu con-con en 2017, ben non, Angélique, on est encore loin d’être vos égaux. Le harcèlement et les violences conjugales, les meurtres d’hommes, les inégalités salariales, la sous-représentation des hommes dans toutes les sphères du pouvoir… que tu le veuilles ou non, c’est une réalité.
— On est vraiment obligées de parler de ça, Julien ? Je croyais qu’on allait juste passer une bonne soirée, pas se prendre la tête avec ces soi-disant « luttes sexistes ».
— Tu as raison, ce n’était pas le but. Mais juste pour l’exemple, quel pouvait bien être ton but, à toi, en m’invitant ici ce soir ?
Angélique fronça les sourcils, cherchant une réponse qui allait me clouer le bec.
— Je sais pas, moi… Faire connaissance ?
— Non, Angélique. Tu sais très bien que quand une femme invite un homme à sortir, lui paye un ciné et puis un super restau, ce n’est pas « juste pour faire connaissance ».
Elle était toute rouge, et je voyais ses jointures blanchir tandis qu’elle serrait convulsivement son couteau et sa fourchette. J’étais peut-être allé trop loin en lui assénant ces vérités qu’elle n’était pas prête à entendre.
« Je suis vraiment trop con, pensai-je. On aurait pu juste baiser. » Elle comme moi, on en avait envie. Et sans cette prise de tête débile, cette soirée aurait pu se dérouler tranquillement. Qu’est-ce que j’en avais à foutre, de la convaincre que notre relation n’était pas égalitaire ?
— Je m’excuse, lui dis-je en baissant les yeux. Je suis en train de te gâcher la soirée simplement pour le plaisir d’avoir raison. C’est idiot…
— Non, Julien. En fait, tu as raison, réellement.
— Hein ?
— Oui, j’avoue. Quand je t’ai proposé cette sortie, j’avais une idée derrière la tête, bien sûr. Au début, je ne voyais en toi qu’un corps parfait et un visage attirant. Je… je sais pas, on n’imagine pas qu’un mec puisse avoir ce genre de profondeur. On a l’impression que les hommes sont tous un peu superficiels…
— En gros, que notre rôle se réduit à être des « machines à baiser » ?
— Ouais, en quelque sorte, confirma-t-elle en baissant la tête.
— Oh, my God ! Deviendrais-tu hoministe, Angélique !? Je suis contagieux, tu sais.
La grande rousse face à moi était en train de piquer un fard. L’aurais-je encore décontenancée ?
— C’est bizarre, je n’ai jamais eu ce genre de conversation avec un mec. Je veux dire, je n’avais jamais considéré un homme attirant comme mon égal… C’était juste un partenaire sexuel potentiel.
— C’est ça, ai-je confirmé, heureux de cette prise de conscience chez Angélique. Mais nous, on voudrait être vu pour ce qu’on est, des humains à part entière, pas être réduits à des stéréotypes de genre !
— J’ai regardé des bouts d’émissions sur l’hominisme ; j’ai même lu quelques articles sur Internet. Mais jusqu’à ce soir, j’imaginais que c’était juste des histoires de mecs haineux, d’homos détestant les femmes et cherchant à retourner la situation en leur faveur.
— T’es loin d’être seule à penser ça, ce qui explique que ce mouvement soit si mal compris. La plupart des nanas ont l’impression que les mecs veulent prendre leur revanche, les asservir. Mais ce n’est pas du tout ça ! On n’est plus au temps des sauvages…
— C’est vrai, on imagine parfois que vous voulez un monde où les femmes soient reléguées au rang d’inférieures, de boniches, voire d’objets sexuels. Une sorte de cauchemar qui ferait flipper n’importe quelle fille !
— Tu sais, même les plus radicaux des hoministes ne souhaitent pas une aberration pareille. Le but n’est pas d’échanger une domination contre une autre !
Cette conversation devenait de plus en plus intéressante. Je crois que j’avais mal jugé Angélique. Elle était finalement bien plus sensible et intelligente que je me l’étais imaginé.
Peut-être que j’étais moi aussi contaminé par des préjugés, comme celui de la bonne femme stupide et ignorante, incapable de vraiment comprendre les hommes. Cette soirée allait peut-être se révéler plus surprenante que prévue ?
(A suivre...)
(*) : dans mon monde parallèle, le genre neutre est EVIDEMMENT le féminin ! :)
Ce ne sont donc pas des fautes d'accord qui parsèment mon texte (un homme + une femme = elles vont au ciné).
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Le lien est établi.
À genoux, à la bonne hauteur, tu plis.
Fini la Chipie, tu t'incline en douceur, face à ta Déesse.
Fini la taquine. Tu ne dis mots, et ton corps commence à parler pour toi.
Tes cambrures résonnent à mes envies, et mes doigts dessinent sur ta peau.
J'effleure de mon souffle tes désirs, et dans ton silence, les gémissements résonnent...
Les pointes de tes monts appellent ma bouche , mes dents, et ma bouche, qui se veut taquine à mon tour.
Tu ne ris plus, tu implore... Sous ma langue qui dessine ton corps.
Et ton doigt se fond dans ta bouche, lorsque la mienne effleure à peine ton vénus.
Tes Ô affluent et mes doigts glissent. Et ma langue de goûter ce délice.
Ma main prend forme sur ton cou, toi cambrer, puis ma bouche se mêlant à la tienne...
Tu es si douce, si délicieuse à visiter. Mes mains apprennent ton corps par cœur, pour ne jamais oublier.
Des heures s'écoulent sous les mélodies de mes partitions.
Puis tu te blottis dans mes bras.
Tu es à moi.
Tu es si belle lorsque tu m'appartient...
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Ici, la fin d'une relation assez étrange car très brève. Je ne publie pas les autres passages, c'est un format bien trop long pour ici. Je précise que j'ai expurgé certains endroits du texte.
Pour le contexte : nous sommes au bout de nos trois jours, c'est à dire au milieu du troisième jour. Le lendemain, nous devrons nous séparer pour diverses raisons personnelles à chacun. Elle est à deux doigts de commencer une relation vanille, engagée avant qu'on se rencontre. Parmi nos règles, il y avait que nous n'avions ni l'un ni l'autre le droit de donner de l'attention à d'autres personnes durant ces trois jours. Problème : son "futur" n'arrête pas d'appeler...
PROMESSE NON TENUE
dernier chapitre
Je commence à débarrasser la table. Lentement, comme si de rien était. Elle est toujours à quatre pattes, culotte déchirée d’un côté, et avec deux bougies dans les orifices.
« Je peux me relever, Maître ? », et je sens toute la provocante ironie dont Mélissa est capable dans ce terme de « Maître » dont elle m’affuble pour la toute première fois, et que je n’ai jamais réclamé.
« Tu fais ce que tu veux. Tant que tu ne cèdes pas à l’orgasme.
— Ce que je veux ?
— Oui.
— Je peux retirer les bougies ? »
J’ai très bien compris son petit manège idiot. Elle joue à la conne. Pour le coup, elle a un vrai maître en face d’elle : pour jouer au con, je frôle l’Olympe et j’y mets du génie. Elle va tenter, après, de me faire croire qu’en lui disant de faire ce qu’elle voulait, je l’ai implicitement autorisée à appeler son crétin.
Certes, j’ai bien voulu qu’elle le croie, mais ce n’est pas moi qui lui ai dit de me demander l’autorisation de se lever, et jusqu’à maintenant, on ne fonctionnait pas comme ça. Elle veut jouer à la plus fine. Comme disait ma grand-mère « Le jeu ne demande que faute ».
Je règle le CD de Mozart sur le Dies Irae. Clairement, son temps va venir. Je vais faire la vaisselle. Je prends du temps. Beaucoup. Je vais ensuite sur la terrasse.
Elle me rejoint. Elle semble… Libérée ? Je ne sais pas si c’est le mot.
« Ça va ? je demande.
— Oui, pourquoi ?
— Tu l’as appelé ?
— Oui, pourquoi ?
— Putain prévaricatrice.
— Hein ?
— Un prévaricateur manque aux dignités de sa tâche ou de sa fonction, par intérêt et volontairement. Tu es donc une prévaricatrice en plus d’être à demi illettrée.
— Attends, tu m’as dit de faire ce que je voulais ! »
Je lui souris en penchant la tête légèrement de côté.
« Je ne vais pas entrer avec toi, pute à foutre, dans un débat dialectique. Soit, tu m’obéis, soit, tu dégages. Tu vas donc aller contre la jardinière, tes phalanges délicatement agrippées à elle, et tu vas hurler de toutes tes forces : « Je suis une grosse chienne. Je suis une sale putain ! J’ai envie de sperme et de bites !», et j’ajoute « Tu le crieras trois fois ».
*
Le salon. Le Requiem. Dies Irae : c’est un jour de colère, que ce jour-là. Elle est agenouillée sur la grande table, jambes repliées sous elle. Un manche à balai sur la nuque et les épaules, à l’horizontale, les bras enroulés autour. Cette posture un peu moyenâgeuse de condamné impose une cambrure qui fait bien ressortir son cul. Elle est nue avec un chignon.
C’est un jour de colère que ce jour-là.
Ma ceinture fouette l’air, virevolte, elle décrit des huits autour de moi et de temps en temps, profitant de l’inertie du mouvement, s’abat sur son dos, sur ses épaules ou ses reins.
Dies irae, dies illa !
Combien grand sera l’effroi quand le juge apparaîtra et tranchera de se rigueur !
Elle a interdiction de gémir ou de crier sa douleur. La pénitence doit être sobre et emprunte de dignité.
Dies irae, dies illa !
C’est la piste numéro quatre, elle est en boucle dans la chaîne pour que nous ayons le temps d’accomplir ce qui doit être accompli. Je crois qu’il est joué quatre fois, ce qui ne fait pas un supplice si long. Son dos redevient beau : il saigne presque, beaucoup de sang affleure sous la chair gonflée, bleue par endroits. Je bande. Elle pleure.
Je lance la piste cinq : Tuba Mirum.
« Tu aimes ta pénitence, putain ? »
Pas de réponse. Je claque l’air, sa chair, et, surtout, toujours, je prends beaucoup de temps entre deux coups de ceinture : je laisse son imaginaire faire le boulot. Et parfois, au contraire, je lacère deux voire trois fois de suite, et j’essaie de contenir la puissance de la morsure du cuir : les coups enchaînés ne sont pas là pour faire beaucoup plus mal physiquement, mais pour faire céder son esprit.
Je laisse la ceinture reposer sur son épaule, son extrémité de son côté à elle, sur son sein pendant.
« Tu aimes ta pénitence, putain ?
— Je… Je crois, oui… Mais s’il te plaît… pas trop de marques…
— Tu es trempée ou non ?
— Non…
— Constate : tâte ton con du doigt.
— En fait, si… Continue, s’il te plaît… »
Je vais souffler sur son dos. Elle frémit.
« Le texte suivant est très intéressant aussi. À un moment, ils vont dire : ‘Lorsque le juge siégera, tous les secrets seront dévoilés, et rien ne demeurera impuni. Malheureux que je suis, que dirai-je alors ?’ Tu ne trouves pas que c’est une vraie bonne question ? » Et, en disant cela, je place le cuir de ma ceinture sur son entrejambe, que je n’effleure même pas d’un doigt. Je l’astique avec mon serpent de cuir qui comprime ses lèvres et pénètre un peu sa vulve tellement cette dernière est molle et béante. Je vois la mouille luire à la lumière.
Je répète : « Lorsque le juge siégera, tous les secrets seront dévoilés, et rien ne demeurera impuni. Malheureux que je suis, que dirai-je alors ?
— Tu siégeras en moi ? Dans ma chatte ou mon cul de pute ? »
Je stoppe la malaxation. Je passe devant elle. Une gifle aussi cinglante que surprenante tombe sur sa joue gauche. Sa gueule vire et le balai manque de tomber. Ce qui aurait été pire pour elle. Ses yeux sont perdus, noyés de doutes : « Mais qu’est-ce que j’ai dit ?
— Tu es en pénitence, sale putain désobéissante. Tu n’as absolument pas le droit d’ouvrir ta bouche à sperme pour dire ce qui passe dans ta tête de chienne. Tu peux répondre à une question, ça oui, ou, à la rigueur, me regarder fixement pour me faire comprendre que tu aimerais dire quelque chose. »
Elle me regarde fixement. « Quoi, chienne ? — J’aimerai… ta queue… dans ma bouche de chienne… »
Quand c’est demandé comme ça… Je la fais descendre de la table, mais je lui explique qu’elle conservera le balai sur les épaules car il symbolise sa pénitence et que cette dernière n’est pas encore terminée. Je lui intime d’ouvrir grand sa bouche, j’attrape ses cheveux en chignon et je lui baise la bouche comme un taré baiserait une morte.
Aucune envie de jouir ne monte en moi, ce qui est pratique, car il aurait été hors de question de lui donner ce plaisir. S’en suivent le Rex tremendea, et le Recordare, qui tous deux sont parfaits pour une fellation de salvation. Et c’est vrai que rien chez elle n’est plus digne et à même d’obtenir un pardon que lorsque de tout son être elle suce une queue. Je le lui dis, dans un moment de faiblesse sans doute :
« Peut-être deviendras-tu un ange à force de sucer des queues ».
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Bonjour, je vous présente Inga, jeune mannequin de mode professionnel de 26 ans qui, depuis bien quelques années, fantasme de découvrir les ressentis, les sensations, les plaisirs des cordes sur son corps, son esprit, son âme.
Celle-ci m'a contacté par mail, étant tombée sur mon blog.
Elle m'a fait part de ce besoin d'expérience, que les photos et vidéos de ces femmes sur le net l'attirent de plus en plus, mais elle avait peur de faire le premier pas, avait besoin de trouver une personne de confiance, expérimentée pour l'initier à cet art, qui fusionne avec l'intimité des sens, physiquement et mentalement.
Elle me fait part également qu'elle recherche la confiance et le respect de son corps qui est son outil de travail, qu'il faut être délicat avec elle.
Pas de marque indélébile, pas de rougeurs ou alors éphémères....
Une demande plus précise, lui passer une huile sur le corps pour éviter de marquer sa peau.
Comment résister à une demande si personnelle ? Quel homme, quelle femme pourrait résister ?
Le rendez-vous est pris, je prépare mes cordes, les dépose dans mon sac à malice, glisse un collier si le cœur lui en dit.
Après trois heures de route, me voici sur le parking de son immeuble, je sonne, elle me répond à l'interphone avec une petite voix féminine et ce soupçon d'accents.
Je prends l’ascenseur, arrive à son étage, frappe à la porte, là devant moi, en peignoir de soie croisé, elle est devant moi magnifique, féminine, une présence, une façon de se tenir, je suis subjugué.
Elle me regarde de haut en bas, son regard s'arrête sur mon sac, elle le regarde avec une expression d'inquiétude et d'excitation, doux mélange entre l'appréhension et l'envie de vivre enfin ses fantasmes de contraintes, de cordes.
Dans un anglais parfait, cela change du tout au tout avec le mien .... elle m'invite à entrer avec un sourire qui illumine son visage.
Nous nous asseyons sur son canapé, ainsi en toute décontraction, commençons à échanger sur mon voyage, son état d'esprit, si elle a des questions.
Avec un petit sourire gêné, des rougeurs sur les joues, elle me demande si elle peut voir, toucher les cordes.
J'ouvre mon sac, prends une longueur de corde rouge bien rangée comme il se doit.
Là je vois son regard subjugué par le contenu de mon sac, elle ne regarde même pas la corde, comme scotchée, un arrêt sur image.
Elle reprend ses esprits et me regarde avec les joues encore plus rouges que tout à l'heure. D'une voix hésitante, elle me demande si elle peut voir ce magnifique collier en acier.
Je prends le collier, celui-ci est lourd, froid et impressionnant.
Je lui tends, elle le prend, le touche, le caresse du bout des doigts.
Après l'avoir regardé avec une attention toute particulière, elle me demande comment il s'ouvre.
Je prends la clé, lui montre où insérer celle-ci, tourne doucement la serrure, ouvre le collier.
Je lis dans son regard une certaine envie, alors sans perdre ce moment des plus fusionnel, lui demande si elle voudrait le porter pendant sa séance ?
Elle se mord la lèvre, baisse la tête, un peu gênée, me répond yes please.
Je m'approche d'elle, ouvre le collier en grand, pose celui-ci autour de son cou, elle sursaute par le contact du métal froid sur sa peau si fragile.
Je referme le collier, prends la clé, tourne la serrure, ajuste le collier sur ses omoplates, aligné l'anneau pour que celui-ci soit bien à l'aplomb de sa poitrine.
J'ai remarqué sont tressaillement au moment où j'ai verrouillé la serrure, celle-ci prend conscience que le collier est bien refermé et qu'elle est, en toute conscience, en position de soumission par cet objet qui reflète habituellement le statu d'une soumise.
Elle le touche, je lis dans ses yeux ce doux mélanine d'appréhension comme d'excitation.
Son regard change, elle me regarde, me sourit et d'un geste précis, défait le nœud du peignoir et laisse tomber celui-ci sur ses fines chevilles.
Là devant moi, totalement nu, pour seul vêtement mon collier, je reste comme figé devant ce corps d'une beauté sans pareille. Ce frêle corps de jeune femme, aux petits seins, à la chute de reins superbement dessinée, je reste en émerveillement, malgré l'habitude, c'est toujours émouvant et beau.
Un petit sourire satisfait de l'effet escompté, elle me regarde dans les yeux et me dis, I'm ready, oil me.
Je prends la petite bouteille d'huile, cela sent comme les huiles essentielles, c'est agréable.
Je prends sa main droite pour tendre son bras, applique avec beaucoup d'attention l'huile sur son bras, fais de même avec le bras gauche, les épaules, son buste, ses seins, son dos, elle me regarde avec une dose de provocation et de gêne.
Je m'agenouille et commence au niveau de sa cheville droite, pose avec beaucoup d'attention l'huile de ses chevilles à ses mollets, ses cuisses, fais de même avec la jambe gauche.
Je vois bien son regard, ce n'est pas pour lui déplaire et cela l'encourage à continuer et aller jusqu'au bout de ce qui nous unit aujourd'hui.
Je reprends la bouteille, mets de l'huile sur mes mains, pose délicatement cette huile sur ses jolies fesses, bien cambrées.
Là je vois une chair de poule ce dessiner, serait-elle toute chose, elle qui est touchée, photographiée à longueur d'année par des photographes, des publicitaires, des metteurs en scènes , allez savoir....
Il est temps de passer à quelque chose de plus intime, de plus rare, huiler son triangle d'or.
Très délicatement, je passe un doigt pour huiler cette partie des plus sensible où, Inga, m'avait bien demandé par mail d'y passer une corde.
J'ai terminé, j'avale ma salive, oui, malgré le fait que je touche intimement bien des femmes dans mon donjon, c'est toujours pour moi un moment unique.
Pas pour le côté sexuel non, mais par la confiance que ces femmes m'offrent, c'est pour moi le plus beau cadeau, cela ne s'achète pas.
Elle est magnifique ainsi huilée, cela la rends brillante comme une pierre précieuse
elle me dis d'une voix franche est sûr d'elle, Are you tying me up, sir? I'm ready.
Comme une professionnelle de l'image, elle me regarde bien en face que je puisse capturer toute la synergie, le regard de ses pensées, de ses ressenties et sensations et, je le souhaite, des plaisirs qui inonde son esprit, son âme.
Je désire effectuer un Shibari totalement contraignent, que les cordes possèdent son corps, son esprit, son âme et qu'à travers elles, c’est moi qui la possède en toute complicité et ainsi lui offrir les plaisirs de la soumissions, cette soumissions que bon nombre de femmes fantasmes de découvrir.
Je commence à poser mes cordes sur son magnifique petit corps et, passent de gauche à droite, dernière et devant elle, contraint ses bras, sa poitrine, tournant autour de ses seins, cherchant à fusionner contrainte, plaisirs et esthétique, utilisant l'anneau du collier pour exercer une pression sur son cou pour marquer psychologiquement et physiquement cette contrainte naissante et, pour que les cordes sublimes son corps de femme, sa soumission.
Je fais de multiple passage pour créer un cordage façon corde de marine et ainsi différencier le nombre de passage de la corde, pour créer des reliefs et ainsi mettre ses courbes en valeurs, la finesse de son corps, accentuer l'effet poignées des cordes et inconsciemment, révéler la soumission du modèle, l'offrande de celle-ci.
A la façon d'une araignée, je tisse ma toile sur son corps, son esprit, son âme et fait d'elle une œuvre d’arts vivants pour, sublimer sa beauté.
Après de multiple passage, je trouve mon travail très esthétique, quand pensez-vous, n'est-elle pas magnifique ainsi contrainte par mes cordes rouge ?
Je prends une nouvelle corde et entour sa taille pour me permettre de créer un point fixe et ainsi, pouvoir encoder ses jambes.
Ses cuisses, avec cinq passages successifs de façon à bien contraindre celles-ci et que Inga puisse bien ressentir l'emprise de mes cordes sur la totalité de son être.
Une nouvelle corde qui, prends sont départ sur la cordes qui contraint ses cuisses et, ses autour de ses mollets, ses chevilles, la totalité de son corps.
Elle se sent offerte, soumise, dominée et c'est à ce moment que bien des femmes qui vivent cette expérience comprennent, prennent conscience des plaisirs qu'engendre le fait d'être à ce point contraintes par des cordes, offerte à cette Homme, ce Dominant, ce Maître qui les possèdent sans les pénétrer.
Je prends une nouvelle corde et fait en sorte d'accentuer les contraintes et qu'elle se sente encore plus soumise en relient ses jambe à son buste de façon à ce que la corde soit très épaisse et devienne rigide par l'action de multiple passage et de l'avoir torsadée.
De ce fait, elle ne peut plus n'y tendre, n'y d'étendre ses jambes accentuent l'effet perverse des cordes placées de façon à ne plus pouvoir se mouvoir.
Je la regarde ainsi contrainte, offerte à ses fantasmes, soumise, la photographie pour nous permettre à l'un et à l'autre d'avoir l'image figée de ce moment magique.
Au bout d'un moment, je l'a prends dans mes bras, la dépose délicatement sur la couverture posé sur le sol.
Ainsi elle prend conscience de sa détresse, de sa fragilité, du fait que je peux faire d'elle ce que bon me semble.
Impuissante et subissant ses plaisirs d'être à ce point soumise pour la première fois et, comprends mieux ces femmes qui cherchent à être ainsi encordées, contraintes très fermement et en toute confiance, attendre par jeux que ce Mal les libèrent.
Ainsi offerte sur le sol, condamnée à vivre ses fantasmes, elle attend la suite avec un sourire complice et diabolique.
Je la fait glisser délicatement sur le sol, prends une autre corde, relie celle-ci de façon à contrainte fortement ses chevilles à ses poignets, tire fortement sur la corde pour que celle-ci soit le plus tendue possible, fait demi-tour, retourne vers ses chevilles, fait de nouveau demi-tour, repart vers ses poignets, tire de nouveau sur cette corde, ce qui a pour effet de multiplier les ressenties de contrainte, de bloquer son corps, de l'empêcher de pouvoir bouger et ainsi, m'appartenir plus fortement et, pour elle, se sentir soumise, offerte, dominée et vivre enfin ce sentiment, ces sentiments de lâcher prise.
Inga bouge, tire sur son corps et donc, sur mes cordes, pends conscience qu’à chaque fois qu’elle bouge ainsi, les cordes lui procure des sensations à ce jour inconnue, multipliées par les contraintes physiques et psychologiques, c’est le but inavoué du Shibari, du Bondage, être ainsi ‘attachée’ contrainte, offerte, elle jouit de ce moment d’être à ce point offerte à ses envies d’être soumise à elle-même en fait, mais initié par cette inconnu qui réalise et lui fait découvrir toute ces sensations si désirés, fantasmés.
Voulant aller plus loin, pour elle, pour nous, je fais de nouveau un passage et au lieu d'aller vers ses chevilles, je décide de lier ses petits pieds et d'accentuer encore plus la pression psychologique de mes cordes sur son esprit, son âme.
Je repars avec ma corde du bout de ses pieds et créer un nouveau passage et ainsi provoquer une contrainte supplémentaire pour qu'elle se sente encore plus prisonnière de ses envies, de ses fantasmes de soumissions, prisonnière pour se sentir encore plus libre d'être elle même.
Ainsi contrainte fermement, dans l'impossibilité de bouger plus qu'un cil, elle est d'une beauté sans mon.
Quoi de plus beau qu'une femme contrainte, offerte, 'attachée ' ?
Une fois libérée de mes cordes et de ces contraintes, je prends chaque membre de son corps et commence un massage circulatoire, effectue ce massage pour gommer les marques des cordes, et permettre une bonne circulation sanguine.
Elle me regarde faire, me sourit avec un regard complice et satisfait, des yeux qui brillent.
Elle reprends son peignoir, croise les liens, fait un nœud, s'assoie prêt de moi, croise les jambes, pose une de ses mains sur la mienne, me regarde dans les yeux et me dis : Thank you very much for this experience, I enjoyed it a lot, much more than I had imagined.
It's strange that to feel free, to let go, constraints are the key.
Voilà, la séance est terminée, j'espère que celle-ci vous a plu.
J'espère que grâce à elle, vous allez mieux me connaître et ainsi, peut-être, vivre comme Inga vos fantasmes de soumissions.
Vous pouvez retrouver mes séances en textes, images, vidéos sur mon blog, n'hésitez-pas à me contacter pour que je vous donne l'adresse de celui-ci et lire les autres récits et ainsi les découvrir comme me découvrir.
A vous lire, cordialement.
Me Bernard.
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J’aime passionnément écrire, et j’ai toujours de nouvelles idées qui me traversent l’esprit, souvent farfelues, presque toujours érotiques, ou du moins en lien plus ou moins direct avec des expériences charnelles étranges ou un peu barrées.
Il y a quelque temps, une histoire fantastique et érotique s’est imposée à mon esprit, avec un fond de déjà-vu. L’idée était clairement piquée de « Didier », le film où Alain Chabat joue le rôle d’un chien devenu humain par la grâce d’un mystérieux sortilège. Sous le prétexte des enchaînements de gags et de la bonne grosse comédie familiale, on y voit « Didier », le néo humain toujours très chien dans sa tête, évoluer aux côtés de son maître, Jean-Pierre Bacri. Un duo improbable, où Bacri continue de traiter Didier comme un chien, son ami canin qu’il « voit » toujours sous la carapace lunaire de cet humain un peu encombrant.
Et donc, pourquoi parler de ça ? Car je suis auteur érotique, mais aussi maître d’animaux domestique, dont une jeune chatte, Crystal, qui m’adore follement (très collante, à toujours vouloir me faire des bisous sur la bouche où me lécher la barbe, comme s’il s’agissait de son propre pelage). Et cette chatte, au comportement étrange, m’a fait penser à « Didier ».
Une version féline, qui serait titrée « Crystal », me trotte dans la tête. Une nouvelle histoire d’enchantement et de « thérianthropie » (oui, oui, il existe un terme pour cela, et même un article dans Wikipédia). J’ai déjà pas mal d’idées ; pas forcément lubriques (ce ne serait plus de la bestialité, si Crystal devenait humaine, certes, mais ça me mettrait mal à l’aise de la voir comme ça). Non, je pense plus à un « pet-play » doux et affectueux, où je serais le maître de Crystal et la laisserait vivre sa vie de chat dans mon appartement, sous mon regard attentif et bienveillant.
Mais ce qui rendrait « extraordinaire » cette simple – mais plutôt étrange - idée d’écriture, ce serait de la concrétiser avec quelqu’un sur le site ayant ce fétish, une femme qui se voit plus animale qu’humaine… J’aimerai construire à deux un scénario complexe, divertissant, excitant à lire, ouvert et tolérant dans son déroulement.
Je vois un début. Un écrivain a cette idée bizarre de scénario, il en parle à une amie à lui, timide et plutôt réservée. Et cette amie profite de cette confidence pour lui révéler son kink secret : un goût immodéré pour le pet-play. Elle lui propose de se mettre à sa disposition pour tout un week-end, afin de jouer à être Crystal… comme dans son scénario.
Voilà, je me doute que la plupart de celles et ceux qui ont eu la patience de me lire jusqu’ici doivent se dire que je suis décidemment bien barré ! Mais peut-être, via un infime hasard, un regard s’est posé sur cet article et une lueur d’intérêt l’a illuminé, à cette idée de scénario et des échanges pouvant en découler.
Alors, si vous êtes partante pour jouer avec moi, n’hésitez plus ! Pourquoi ne pas vous lancer, et entamer un dialogue sur vos envies en tant que félin précieux et mystérieux ?
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Chapitre 3 – Le grand jour
Au lycée, ma meilleure amie me demandait ce qui m’arrivait tant j’étais radieuse et souvent dans la lune. Je brûlais de partager mon secret avec Céline, mais Philippe m’avait mis en garde et j’avais promis. Le mercredi, après les cours, en fin de matinée, je rentrais chez moi en hâte. Je pris une douche et me préparais, traversé par un sentiment d’appréhension et d’excitation. Je choisissais dans mon dressing une petite robe d’été d’un vert clair printanier. Je renonçais à mettre un soutien-gorge et j’enfilais un joli string blanc immaculé, comme une jeune mariée avant sa nuit de noces. Fallait-il raser les poils de mon pubis ? Je réfléchissais longuement à la question, puis j’abandonnais cette idée en me disant que ce serait à lui de décider. Je ne déjeunais pas, il m’aurait été impossible d’avaler quoi que ce soit tant j’avais l’estomac noué.
A l’approche de sa maison, je ralentissais le pas. J’avais le tract, mon cœur battait très fort, mes jambes se dérobaient sous moi, mon ventre gargouillait. Arrivée devant sa porte, j’appuyais sur la sonnette d’une main hésitante. Il ouvrit presque aussitôt, il m’attendait. Tout à coup, je me sentais intimidée devant cet homme mature, mais son sourire et son compliment en me disant que j’étais très jolie me redonna confiance.
Je m’avançais pour l’embrasser, mais il me prit le bras pour me faire rentrer et ferma la porte.
Ludivine, nous devons rester discret, ne l’oublie pas.
Pardon, c’est l’émotion.
Pour cette fois-ci tu es pardonnée.
Il m’attira alors vers lui et m’embrassa dans la pénombre de son entrée dans un long baiser. Je me blottis dans ses bras, totalement offerte à sa bouche. Je sentais ses mains sur moi, sur ma taille, puis mes hanches et enfin mes fesses qu’il se mit à caresser avec de plus en plus d’insistance, passant sa main sous ma robe. Ensuite, il m’entraîna dans le salon, me fit assoir sur le canapé, m’offrit un verre de coca et alla mettre un CD de musique classique dans le lecteur de la chaîne Hi-Fi. Je l’observais émue, je ressentais de la fierté de l’avoir conquis, moi une gamine de seize ans et en même temps une certaine crainte face à l’épreuve qui m’attendait. Il revint s’asseoir près de moi. Je sentais ses yeux sur moi, son envie de moi alors que nous discutions de tout et de rien. Puis, il se pencha pour m’embrasser une nouvelle fois. Ses mains se promènent partout sur mon corps. Sa bouche alla ensuite explorer mon cou, puis mes épaules pour finir par mes seins après avoir dégrafé ma robe. C’était la première fois qu’un homme me déshabillait, me léchait, me tétait les seins. J’adorais ces sensations nouvelles. Il s’interrompit pour me demander pour la dernière fois si j’étais bien sûr de moi. Je lui répondis par l’affirmative même si je n’en menais pas large.
Alors il se leva, me prit la main et m’emmena dans sa chambre. Au pied du lit, il m’embrassa de nouveau, fit tomber ma robe au sol, contempla mon corps, puis s’agenouilla pour venir embrasser mon sexe à travers mon string, plaqua sa bouche sur le tissu puis souffla de l’air chaud avant de prononcer ces paroles.
Aujourd’hui est un grand jour, tu vas découvrir le plaisir et j’espère ton premier orgasme, prépare-toi ma jolie petite chatte à avoir de la visite.
J’étais debout, mi-interloquée, mi-amusée. Son souffle chaud me fit de l’effet, j’avais les pointes de seins dressées. Il se releva, m’embrassa de nouveau, suça mes tétons. Je fermais les yeux me concentrant sur ces sensations nouvelles, si agréables. J’entendais la musique dans le salon, je reconnus Prélude à l’après-midi d’un faune. Je ne pus m’empêcher de sourire à ce choix facétieux. Lorsque je les ouvrais il avait enlevé sa chemise et son short. Il me poussa alors doucement sur le lit et s’allongea à mes côtés.
Tout d’abord, il me caressa, m’embrassa partout. Je me laissais faire, appréciant ses gestes doux. Je ne quittais pas des yeux son caleçon dont le tissu était très tendu. Grâce à la fellation dans sa voiture, je me n’avais pas peur de saisir son sexe. Je prenais l’initiative de le libérer et de le caresser pendant qu’il promenait sa bouche sur mon corps. Il descendit progressivement sur mon ventre, puis sur mon string qu’il m’enleva et reprit son exploration avec sa bouche jusqu’à mes pieds, puis remonta jusqu’à mon entre jambes. A ce moment-là, je ressentis un sentiment de honte mêlé au désir d’être pénétré. Je le laissais faire, il m’avait dit de lui faire confiance.
Il commença à me lécher très lentement avec le bout de sa langue, puis avec ses mains il m’écarta les cuisses afin que je lui offre ma vulve. Je sentais mon plaisir monter de plus en plus alors qu’il me léchait en faisant pénétrer sa langue dans mon sexe, puis descendre vers mon anus. Ses caresses buccales devenaient de plus en plus rapides et se concentraient maintenant autour et sur mon clitoris. C’est alors que je ressentis, à ma grande surprise, mon premier orgasme. Je découvrais cette sensation si forte prenant naissance dans mon bas ventre, les spasmes et le lâcher prise.
Il me laissa redescendre doucement tout en continuant ses caresses, puis il présenta son pénis devant ma bouche. Le message était clair, il voulait que je le suce. Je m’appliquais alors en léchant et suçant avec amour, beaucoup mieux que dans la voiture. Au bout d’un moment, il s’est retiré de ma bouche, pour venir sur moi. Il m’embrassa avec fougue alors que je sentais son sexe tendu se présenter à l’entrée de mon vagin. Je relevais mes jambes pour faciliter l’introduction de son pénis avec une certaine appréhension. Je le sentais entré doucement en moi, tout en commençant des mouvements de va et vient. Plus il pénétrait, plus j’avais mal, mais je me taisais sachant que c’était un passage obligé. Je le laissais faire jusqu’à ce qu’il me pénètre entièrement. La douleur s’est alors atténuée. Il m’a fait l’amour ainsi, lentement au début, puis de plus en plus vite, avant de jouir en moi, profondément. J’ai eu très mal quand il a joui, car il m’avait pénétré entièrement. Mais cette douleur ne représentait rien comparée au fait que j’étais devenu femme dans ses bras.
Nous sommes restés un long moment côte à côte, tout en discutant. Il m’a beaucoup parlé de sexe, de ce qu’il aimait, ce qu’il attendait de moi. Je me laissais bercer par ses paroles comme par une douce mélopée. Je ne me représentais pas vraiment tout ce que cela pouvait impliquer. Je baignais encore dans un sentiment d’euphorie après avoir éprouvée cette volupté suite au premier orgasme de ma vie. Je l’ai fait éclater de rire lorsque, lorsqu’à ma grande surprise, j’ai senti son sperme s’écouler sur ma cuisse. Je pensais naïvement que tout ce liquide resterait à l’intérieur de mon vagin après l’éjaculation. Philippe m’essuya avec le drap sur lequel quelques gouttes de sang s’étaient répandues. Alléluia, je n’étais plus vierge !
Cette première fois par un bel après-midi de printemps est un magnifique souvenir que j’ai chéri longtemps, tant ce moment m’avait apporté de bonheur et de plénitude. Par la suite, je suis allée de surprise en surprise en découvrant ses goûts insolites en matière sexuelle.
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